lundi 21 janvier 2008 - par Carlo Revelli

AgoraVox devient la Fondation AgoraVox : nouveau modèle médiatique ?

Après un an de réflexion, j’ai pris la décision de transformer prochainement AgoraVox de société commerciale en fondation. Les raisons sont multiples mais le but principal est de garantir son indépendance et de préserver son avenir. Les implications et les conséquences sont toutes aussi nombreuses et à mon sens enthousiasmantes.

Le contexte historique

L’idée d’AgoraVox remonte à plusieurs années. Elle était en gestation en 1997, année durant laquelle j’ai publié un ouvrage et débuté un doctorat de recherche qui s’est achevé presque 10 ans plus tard... Le véritable élément déclencheur a été le triste épisode du Tsunami de 2004 qui m’a vraiment fait comprendre que nous sommes désormais tous devenus des capteurs d’information. L’aventure s’est alors enclenchée très vite. Le site a été lancé en mars 2005 avant le fameux référendum européen. Le succès fut très rapide et j’ai eu l’opportunité de détailler le phénomène dès la fin 2005 en collaborant avec Joël de Rosnay à la publication de l’ouvrage « La Révolte du Pronétariat ».

C’est justement avec Joël de Rosnay, que nous avions créé en 1995 Cybion, la première société française spécialisée dans la veille et la recherche d’informations sur internet. Joël a toujours été enthousiaste par rapport au projet AgoraVox et continue à être source d’inspiration et de conseil. Dès le départ, notre objectif était de préserver l’indépendance du projet. Pour cette raison, au lieu d’aller chercher des investisseurs externes, nous avons préféré lancer AgoraVox dans le cadre de Cybion qui est une société indépendante.

Grâce à ses rédacteurs et à ses lecteurs, AgoraVox a progressé et est aujourd’hui fort d’une communauté de presque 30 000 inscrits, 1 000 modérateurs potentiels et environ un million de visiteurs par mois.

Mais en grandissant une question cruciale s’est posée à nous : comment continuer à développer AgoraVox tout en préservant son indépendance et son originalité ? Comme l’explique l’historienne suisse Sylvie Oberson (en faisant justement référence à AgoraVox), «  l’autocensure à laquelle se livrent les grands médias sous la pression des annonceurs et des actionnaires - selon le principe du "qui paie commande" - représente paradoxalement une opportunité pour les "petits" éditeurs, ainsi que pour les citoyens qui souhaitent s’impliquer dans la vie publique ». Et même si nous « grandissons », nous ne souhaitons ni censure, ni auto-censure...


Pourquoi vouloir transformer AgoraVox en fondation ?

Tout simplement pour garantir son indépendance, son autonomie et préserver le journal de tout type de pressions ou menaces. Je vais essayer de détailler en illustrant mon propos avec quelques exemples.

Grâce à vous tous, rédacteurs, commentateurs ou lecteurs, AgoraVox jouit globalement d’une très bonne image auprès du public, des médias et, en conséquence, de certains investisseurs de la sphère web 2.0. Ainsi, depuis le mois de février 2007 nous avons régulièrement été approchés par des sociétés souhaitant investir dans AgoraVox des fonds relativement importants. Cela nous a fait beaucoup réfléchir, car contrairement à ce que certains pensent, faire fonctionner AgoraVox coûte de l’argent à plusieurs niveaux (gestion du site, modération, promotion, communication, hébergement, juridique, procès, etc.).

J’ai beaucoup hésité car un apport financier externe aurait facilité le développement du site en permettant notamment de professionnaliser notre démarche. En même temps, je perçois une incompatibilité intrinsèque entre un média dit « citoyen » ou « participatif » et une levée de fonds classique. D’autant plus que, vous vous en doutez, les investisseurs les plus intéressés exercent surtout dans les sphères classiques du pouvoir, de la finance et des médias traditionnels...

En outre, lors de la dernière présidentielle (date à laquelle AgoraVox a eu une importante couverture médiatique), je me suis rendu compte des pressions ou menaces que nous pouvions subir et surtout de notre fragilité relative.

C’est donc pour préserver l’indépendance et la pérennité d’AgoraVox que j’ai envisagé de créer une fondation.

Pourquoi créer une fondation ? Pourquoi ne pas créer simplement une nouvelle société commerciale ?

Nous rentrons là dans des considérations presque d’ordre socio-philosophiques... Sans vouloir prendre une posture anticapitaliste, qui n’est pas la mienne, toute société commerciale (et en particulier la société par actions) a pour finalité intrinsèque le profit de ses actionnaires. La recherche du profit fait partie de l’ADN de toute société commerciale et c’est cet ADN qui lui impose de tendre perpétuellement vers cet objectif avec fermeté, lucidité et trop souvent sans aucun état d’âme. Il s’agit-là d’un fait et non d’un jugement de valeur.

Si l’on veut continuer avec des analogies sur l’ADN, il est intéressant de lire un récent article de Benoît Raphaël : « Les 8 nouveaux gènes du nouvel ADN de l’information  ». Selon lui, l’ADN de l’information a été bouleversée par la révolution numérique et comporte désormais 8 nouveaux gènes... Benoît Raphaël conclut en affirmant que l’ADN de l’information ayant bel et bien changé, l’ADN des journalistes doit également changer... Je partage complètement ce point de vue, mais j’irais encore plus loin. Si l’ADN de l’information a réellement changé, c’est non seulement l’ADN des journalistes qui doit changer, mais aussi et surtout celle de l’éditeur...

Je pense qu’aujourd’hui concilier éthique et quête de neutralité informationnelle demande l’invention de nouveaux modèles médiatiques. Ainsi, la création d’une fondation nous a paru la démarche la plus appropriée pour préserver l’indépendance et la pérennité d’AgoraVox.

Par ailleurs, si on y parvient, ce sera la première fois (à ma connaissance) qu’un média est géré par une fondation indépendante.

En quoi consiste précisément une fondation ?
Selon l’European Foundation Center, une fondation est une personne morale à but non lucratif créée pour accomplir une œuvre d’intérêt général. Plus précisément, comme l’explique Wikipedia, « le terme de fondation désigne l’acte par lequel une ou plusieurs personnes physiques ou morales décident l’affectation irrévocable de biens, droits ou ressources à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif. La fondation se distingue de l’association par le fait qu’elle ne résulte pas du concours de volonté de plusieurs personnes pour œuvrer ensemble, mais de l’engagement financier et irrévocable des créateurs de la fondation, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises. Une fondation, c’est avant tout de l’argent privé mis à disposition d’une cause publique ».

Même si ce n’est pas trop le cas en France, beaucoup de services qui évoluent dans la sphère du logiciel libre, de l’open-source ou du collaboratif fonctionnent sous forme de fondations notamment dans les pays anglo-saxons. Il suffit de penser à la Wikimedia Foundation, à la Fondation Mozilla pour Firefox, à la Fondation Linux, à la Fondation Ubuntu, à la Fondation pour le logiciel libre de Richard Stallman ou à la Electronic Frontier Foundation.


Où créer la fondation ?

Au départ, nous souhaitions créer une fondation en France, mais nous avons vite compris que cela était impossible, voire déconseillé vu la portée de notre projet. Schématiquement, en France il existe trois types de fondations :

  • La « fondation d’entreprise » (ex. : Fondation Ford) qui, comme son nom l’indique, est créée par une entreprise : nous avons vite écarté cette solution car même si fiscalement elle peut-être intéressante pour la société qui la lance, elle ne fournit guère de garanties d’indépendance pour un média comme AgoraVox puisqu’elle demeure tributaire des décisions de l’entreprise.

  • La « fondation abritée » consiste à obtenir une reconnaissance de la part de la Fondation de France ou de l’Institut de France afin de bénéficier de leur statut d’utilité publique. Mais pour ces deux instituts que j’ai contactés, curieusement la problématique de la liberté d’expression ne semble pas entrer dans leurs champs d’action... En outre, la fondation abritée n’ayant pas le statut de personne morale, cette formule était peu intéressante.

  • La « fondation reconnue d’utilité publique » était la perspective qui nous enthousiasmait le plus, mais le problème est qu’il faut au moins un an pour obtenir ce statut en France, avec un apport minimum d’un million d’euros et surtout il faut accepter que le ministre de l’Intérieur siège au conseil d’administration... Il était hors de question qu’AgoraVox et son conseil d’administration puissent être liés de près ou de loin à un quelconque ministère ou fonction politique...

Ces différentes alternatives nous ont donc semblé ni réalistes ni souhaitables...

Ainsi, nous nous sommes tournés vers l’étranger, mais avec la volonté de rester en Europe : l’Italie ou la Belgique peuvent accueillir la fondation AgoraVox dans des conditions respectables et garantir pleinement l’indépendance de la structure. En effet, dans les deux cas, la législation semble bien plus ouverte et favorable à ce type d’initiative d’intérêt général.

En principe, la fondation AgoraVox aura donc vraisemblablement son siège en Belgique ou en Italie à moins que quelqu’un n’arrive à nous démontrer qu’un montage garantissant l’indépendance recherchée est également possible en France.

Quelles vont être les finalités de la fondation ?

D’une part, il s’agit de garantir et de pérenniser l’engagement d’AgoraVox en faveur de la liberté d’expression. Tout citoyen doit pouvoir s’exprimer indépendamment de ses orientations politiques, économiques, religieuses, culturelles ou sociales. Cela peut paraître une banalité, mais ça ne l’est pas du tout. Encore moins en ce moment.

Quand on parle d’indépendance, je ne peux pas m’empêcher de penser à la célèbre Déclaration d’indépendance du Cyberespace que John Perry Barlow (le co-fondateur de la Electronic Frontier Foundation) eu le courage de lire à Davos devant tous les chefs d’Etat de la planète en 1996... Je pense que ce texte garde toute son actualité et vu les temps qui courent, je ne peux qu’encourager à le méditer...

D’autre part, le site AgoraVox va se développer, et nous souhaitons perfectionner le modèle afin de le reproduire en lançant éventuellement d’autres sites participatifs. Dans le cadre de la fondation, nous allons lancer un grand projet nommé AgoraVoices. Celui-ci va suivre le modèle de l’open-source et du logiciel libre. Tout un chacun pourra créer son propre média participatif selon des modèles qui restent à définir et qui permettront de générer dans certains cas des revenus. Dans cette optique, je collabore avec Thierry Crouzet au projet Cozop (encore en pré-test) qui est une zone de coopération : une sorte de club de lecture géant, un espace de « social reading ». Je reviendrai prochainement sur ces innovations.

Par ailleurs, comme je l’ai précisé samedi dernier lors de la séance plénière du 28e congrès annuel de l’Union des clubs de la presse de France (UCPF), notre objectif est aussi de renforcer par tous les moyens de nombreuses enquêtes participatives en collaboration avec des journalistes d’investigation ou des experts reconnus. Différentes nouveautés sont à prévoir à ce niveau. Comme l’indique Libération, il est encouragent de voir qu’aux Etats-Unis des mécènes américains commencent à financer des enquêtes indépendantes et des véritables initiatives de journalisme d’investigation.


Comment va vivre la fondation ? De quoi avons-nous besoin ?

La question du financement de la fondation AgoraVox est bien sûr un point crucial...

A partir du moment où AgoraVox évolue au sein d’une fondation, il est clair qu’il faut trouver des compétences et des sources de financement complémentaires qui puissent faire fonctionner le site. La publicité financera vraisemblablement une partie des coûts, mais cela ne sera pas suffisant, notamment si l’on souhaite garantir l’essor d’AgoraVox dans d’autres pays ou sur d’autres thématiques. Il y aura un appel aux dons auprès des lecteurs volontaires qui souhaitent librement financer cette aventure comme le fait Wikipédia. Nous en reparlerons bien sûr. Nous irons aussi à la recherche de mécènes qui souhaitent favoriser la liberté d’expression. Mais nous cherchons aussi des nouvelles compétences et des volontaires.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des compétences techniques (notamment Lamp et/ou Spip) ou si vous envisagez de soutenir la Fondation en versant un don : cela nous permettra de mesurer votre adhésion à cette initiative et de vous recontacter le moment venu.

Il est clair que les compétences et les finances sont le nerf de la guerre de l’information et de la désinformation dans laquelle les médias sont plongés depuis plusieurs années.

Certains parmi vous pourraient penser que dans un souci d’indépendance il faudrait également renoncer aux revenus publicitaires. Dans l’idéal peut-être, mais de manière réaliste je pense que cela est inutile et dangereux. Dangereux, car sans publicité ce modèle sera difficilement viable, surtout au début, même si à terme les revenus publicitaires ne doivent constituer qu’une partie minoritaire des ressources de la fondation. Même Wikipedia a du mal à vivre des seuls dons et elle cherche des sources de diversification. Et pourtant les pays anglo-saxons ont une tradition des dons bien plus poussée que la nôtre.

Personnellement, je ne crois pas trop aux pressions des annonceurs sur internet. En presque trois ans, je n’ai subi aucune pression de la part d’un annonceur. Probablement pour une raison assez simple : nous n’avons aucun contact direct avec les annonceurs qui sont gérés par des régies publicitaires autonomes. Je ne dis pas que des pressions sont impossibles, mais pour l’instant je n’en ai pas vu à notre niveau. En revanche, nous nous réservons le droit d’interdire tel ou tel annonceur sur le site et ce sera toujours le cas pour le futur.

Quoi qu’il en soit, sachez que cette décision n’a pas été évidente à prendre, elle a été longuement réfléchie depuis un an et constitue probablement le choix le plus difficile que j’aie jamais eu à faire. Mais je pense sincèrement que c’est la meilleure opportunité pour garantir notre essor. Le fonctionnement d’AgoraVox ne peut appartenir qu’à ceux qui le font vivre tous les jours.



186 réactions


    • Avatar 21 janvier 2008 23:26

       

      Justement, Mr Revelli, je sais pas si vous avez choisi le bon exemple.

      En l’occurrence Morice.

      Je me souviens de son article sur Rachida Dati qui, après avoir passé le cap de la modération, fut publié puis retiré brusquement en ligne le matin pour laisser une belle page blanche...

      Pour une semaine plus tard être republié...

       


    • Carlo Revelli Carlo Revelli 21 janvier 2008 23:30

      Justement car plusieurs modérateurs s’étaient rendus compte de certains propos potentiellement diffamatoires de l’article sans aucune référence précise. Il a donc été demandé à l’auteur de sourcer tous ces dire pour ensuite republier son article. Ce qu’il fit. Il pourra vous le confirmer je pense.


    • Kieser 24 janvier 2008 15:34

      Carlo Revelli
      "Et puis le système de modération est fait en telle sorte que plein de modérateurs voient les articles proposés. Potentiellement environ 1.000 rédacteurs ont accès à l’interface avec tous les articles proposés avant publication. Donc s’il y avait une censure réelle, voire même une autocensure sérieuse, cela finirait par se savoir et par se voir."
      Il n’y a pas que les questions de censure qui se posent, il ya celle de la qualité et du savoir faire journalistique. Que vous vous dotiez d’une structure qui corresponde à des nécessités économiques, c’est un impératif que vous devez affronter de toute façon.
      Mais ces contingences ne posent ni ne résolvent la question du savoir faire journalistique. Vous dites : 1000 rédacteurs ont accès à l’interface, etc. Ce chiffre n’est pas un gage de qualité, ni de transparence. Croyez-vous vraiment que vous allez échapper au noyautage, à l’infiltration par quelques raiders solitaires, si vous ne vous dotez pas d’une véritable conférence de rédaction chargée de veiller chaque jour à la cohérence et à l’harmonie des pages quotidiennes. Sans cette veille, AgoraVox deviendra un organe de compilation, une sorte d’annuaire d’articles de tendances variées.

      Par ailleurs, vous raisonnez depuis votre centre, sans à aucun moment vous placer du point de vue de l’auteur. Sans parler d’argent, on peut concevoir, en effet, une forme de bénévolat qui marquerait une adhsion consentie à une forme de bataille pour défendre des idéaux de liberté d’expression. Mais qu’offrez-vous en échange, en qualité d’équipement rédactionnel, comme garantie de préservation d’un esprit journalistique (qui a fait la notoriété de Libération au départ) ?
      Par exemple : depuis quelques semaines sur vos pages un auteur, dont la modestie n’est pas le point fort, publie jusqu’à deux articles par jour. Si on lit soigneusement ses articles, ce sont de bons cours pour une classe de terminale, section technique. Si on approfondit encore un peu, on constate que ses articles sont une sorte de broderie d’autres articles du net à partir de laquelle il ajoute quelques avis personnels sans épaisseur aucune, d’un scolaire applati. En saturant ainsi les rubriques société, tribune libre, Citoyenneté, etc., croyez-vous que le lecteur ne sera pas intrigué, voire choqué par une médiocrité régulièrement affichée ?
      Vous parlez de "Politique éditoriale" dans un autre post, de quoi s’agit-il ? De vos intentions lisibles sur les URL de la colonne de dorite ou de ce qui se fait et s’écrit vraiment ?
      La question des équilibres de tendances se pose ou se posera très vite.
      Autre question concernant des articles de la rubrique Science ..., on y trouvera, aujourd’hui, entre autre, des articles qui ne sont ni une vulgarisation ni même une tentative de présentation d’un fait scientifique. Non, une sorte de glose métaphysico-pscyho-philosophique, pas ce que l’on pourrait attendre d’une rubrique de ce genre.
      Qui contrôle de tels articles ? Comment ? Etes-vous doté d’un comité scientifique qui pourrait au moins juger de la qualité éditoriale, sans juger le fond ? Sur Natura Vox, vous avez laissé passer un article sur la "Psychologie quantique" qui est un modèle de ce qu’il ne faut pas faire, des références fausses, faisant état de pseudo avancées scientifiques récentes alors que, déjà, en 1936 le problème était évoqué. Que la question de la dynamique de la psyché, en relation avec la physique quantique a alimenté des discussions sans fin entre savants illustres au sein de groupes prestigieux et dont l’auteur ignore l’existence.
      Un autre article répond aujourd’hui à cet auteur sur AgoraVox, dans la rubrique sciences sur "la Quantique"... il est de la même trempe et se veut philosophique et il est imbuvable.

      Où est la politique éditoriale. Evoquez le nombre de modérateurs, cela ne fait ni la qualité éditoriale ni une sorte de signature qui serait propre à AgoraVox.
      A l’inverse - je donne mon cas - je propose, lundi, à la publication un article de mon cru qui reprend au rebond une info de 20minute - 280 signes pour un article original de 8000 signes environ, mon article fait, en gros 10 000 signes et dans l’article je cite et donne l’URL de l’article source. Je sais, en l’écrivant, que je suis dans les règles classiques de la citation. (Je suis éditeur depuis plus 20 ans et je fais toujours très attention à ce genre de chose)
      Et je reçois l’annonce de non publication argumentée ainsi : "Certains passages semblent avoir t repris du Soir et de 20 minutes.

      Nous vous encourageons, l’avenir, proposer des articles qui apportent un clairage nouveau, en une construction et un dveloppement personnel."
      (J’ai laissé les fautes du mail original)
      Pour 20minutes, c’est dans mon article avec guilements et URL. Pour Soir, je ne sais pas de quoi il s’agit, ni de quel journal il est question. Où un modérateur a-t-il trouvé cette info, d’autant que je suis connu pour l’originalité de mes articles ? Tout juste, si on fait une recherche avec les mots clefs suivants : kieser, ordre sécurité, va-t-on tombé en première page de Google sur un article du Grand Soir qui ressemble, en effet, à celui que j’avais soumis à la rédaction de AgoraVox. Certaines phrases sont identiques, les tournures verbables étrangement semblables. Un linguiste ne s’y tromperait pas. Sauf que j’en suis l’auteur et il date de 2002. Dans l’article récent, je reprends un développement de manière complètement originale sur la base de deux événement d’actualité.

      Ce n’est pas fini, un article publié aujourd’hui reprend certains de mes termes et un développement proche. Etonnant quand on sait que l’auteur est aussi modérateur.

      Je termine, vous dites, si j’ai bien compris votre info, que mon article est visible par plus de 1000 personnes sur l’interface rédacteur avec la mention : "problème de droit d’auteur", en regard de mon nom...

      En somme, 1000 personnes vont voir que Illel Kieser ’l Baz pompe ses articles. On va rire dans le landerneau.

      Vous parlez d’éthique, de souci d’équité, c’est le moment de montrer votre savoir faire et savoir réparer.
      Je vous prie de noter que je suis habitué à des refus par les rédactions, c’est le quotidien même, j’ai voulu dire ici et souligner l’incohérence qui transparaît, déjà, entre vos idéaux éditoriaux et les moyens dont vous vous dotez pour les mettre en actes.
      La structure juridique n’est rien si, en amont, il n’y a pas de véritable philosophie de l’acte éditorial.
      Merci de votre réponse.

      Ps : il m’a paru important de faire ce commentaire ici, car je ne vois pas où j’aurais pu le faire et exercer un droit de suite.


    • Kieser 25 janvier 2008 18:53

      L’éthique est un bien joli mot, un peu comme épistémologie. Quand on le prononce, ça fait bien ! Mais de là à donner l’exemple... Toi d’abord !

       


    • Carlo Revelli Carlo Revelli 29 janvier 2008 12:33

      Merci pour votre long commentaire que je n’avais pas vu. Désolé donc pour cette réponse tardive. Vous dites :

       
      « 1000 rédacteurs ont accès à l’interface, etc. Ce chiffre n’est pas un gage de qualité, ni de transparence. Croyez-vous vraiment que vous allez échapper au noyautage, à l’infiltration par quelques raiders solitaires, si vous ne vous dotez pas d’une véritable conférence de rédaction chargée de veiller chaque jour à la cohérence et à l’harmonie des pages quotidiennes. »
       
      C’est ce qu’on fait mais sans une véritable conférence de rédaction comme l’on peut trouver dans les médias traditionnels. Nous avons mis en place un processus de publication et de vérification en 3 étapes qui est détaillé ici : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8843
       
      Vous verrez donc que l’étape que vous citez (les modérateurs externes qui votent) n’est constitue que la phase initiale du processus. La seconde phase est tout aussi importantes avec un certain nombre de vérifications importantes en terme de copyright, diffamation, pertinence et notamment pour minimiser les risques que vous évoquez (noyautage) qui sont bien réels sur un média en ligne collaboratif. Nous sommes dans l’univers de la recherche d’information et de la veille depuis 1995. On essaie de mettre à disposition ce savoir faire pour minimiser toute dérive potentielle mais qui est hélas toujours possible.
       
      Ensuite, sur la remarque concernant certains auteurs, il est vraie que la qualité des papiers est parfois inégale. Mais il faut toujours évaluer un article à la lumière de l’ensemble des commentaires qu’il génère. Ainsi, un article « scolaire », comme vous dites, peut être complètement enrichi par l’analyse des commentateurs. C’est ce qu’on explique également dans le lien du haut.
       
      Vous voudriez qu’on calque le fonctionnement d’AgoraVox avec celui d’un média classique avec un comité éditorial qui ait une orientation précise et avec un comité scientifique pour valider le tout. Nous ne suivons pas ce modèle classique qui a par ailleurs montré souvent ces limites et ses connivences. Nous ne proclamons pas être meilleurs, mais nous sommes en train d’expérimenter des pistes nouvelles qui essaye de mettre en avant d’avantage l’intelligence collective et connective plutôt que l’intelligence d’un cercle restreint de personnes.
       
      Je ne peux pas vous répondre au sujet de votre article refusé ne l’ayant pas lu. Il se peut que les modérateurs n’ont pas perçu que le passage en question était une citation. Vous auriez du peut-être les recontacter pour demander des précisions via le formulaire indiqué. On est très prudentssur ces questions de copyright car nous pouvons être attaqués en justice en cas de reproduction d’articles non sourcés (ce qui n’était visiblement pas votre cas). Sinon, je vous rassure aucun modérateur ne peut voir les commentaires des autres justement pour ne pas influencer le vote.

    • Kieser 31 janvier 2008 17:47

      « 1000 rédacteurs ont accès à l’interface, etc. Ce chiffre n’est pas un gage de qualité, ni de transparence. Croyez-vous vraiment que vous allez échapper au noyautage, à l’infiltration par quelques raiders solitaires, si vous ne vous dotez pas d’une véritable conférence de rédaction chargée de veiller chaque jour à la cohérence et à l’harmonie des pages quotidiennes. » C’est ce qu’on fait mais sans une véritable conférence de rédaction comme l’on peut trouver dans les médias traditionnels.

      Si j’ai évoqué une conférence de rédaction, ce n’est pas comme modèle à suivre mais pour insister sur la nécessité d’une vérification sur la cohésion et la variété des thèmes abordés... Car, sur une actualité brûlante comment voulez-vous échapper à la pression de l’emportement émotionnel, sur lequel d’ailleurs les cellules de communication jouent avec une facilité déconcertante ?

      Non, malgré votre volonté de transparence que je crois sincères, votre organisation éditoriale n’est pas paré pour y faire face.

      Exemple : Dans le temps du pseudo-"krach" boursier, nous avons eu droit à tout-ce-qu’on-ne-nous-dit-pas et au ce-que-vous-devez-savoir. Mais dans le même temps on assistez à l’introduction du droit dans les écoles accompagné d’une annonce sur l’hamonisation policières des sanctions à l’école, au collège et au lycée avec le fameux "impunité zéro". Rien ! Peu ou pas d’articles alors que cela mérite une certaine attention.

      Si vous-même, par une forme plus ou moins "sauvage" de direction éditoriale - car c’en est une - vous laissez vos colonnes envahir par l’afflux émotionnel, vous perdez, du même coup un des point fort de votre charte d’engagement.

      Par ailleurs, et vous n’avez absolument pas répondu sur ce point : vous n’êtes pas seuls, ce n’est pas par la grâce d’une jolie interface que AgoraVox va fonctionner mais c’est aussi grâce à des auteurs dont certains auront des idées, voire du style. Comment voulez-vous que ces derniers fassent confiance dès lors que, d’une manière ou d’une autre ils retirent plus ou moins vaguement l’impression qu’ils ne sont qu’instruments ? Que vous la pensiez ou non il se dégagera une signature "Agoravox". A vous de savoir si vous voulez en garder le contrôle, en partager le contrôle ou la laisser vivre à la bonne franquette. Ce n’est pas le droit de vote qui fait l’intégration.

      Protéger les auteurs c’est aussi, pour eux, se protéger de leur propre excès par l’acceptation d’une éthique et d’un code de bonne conduite. C’est aussi la possibilité de se familiariser avec votre esprit, celui que vous essayez d’inculquer à travers cet article. Demain il sera passé dans les "pages suivantes" mais si les auteurs, dès le premier article, de plein droit et sur l’interface auteur bébéficient d’une espace échange et d’un forum interne, il se pourrait qu’il participent avec un peu plus de conviction et d’affectio societatis à votre entreprise.

      C’est aussi, pour vous, accepter un partenariat de plein gré !

      Que veut dire ce seuil de 5 articles pour accèder à l’espace rédacteur ? Sinon une sorte de cap initiatique en dessous duquel, vous en êtes - vous le moins-5 - réduit à : "Remplissez le formulaire"
      Créer cet espace transversal de communication, c’est aussi le risque de perdre un certain contrôle "centralisé". regardez votre pyramide des contrôles sur l’URL que vous m’indiquez. Elle ne vous rappelle rien ? Le modèle jacobin de l’exercice du pouvoir ! Désolé d’être aussi bref.



      Nous avons mis en place un processus de publication et de vérification en 3 étapes qui est détaillé ici :http://www.agoravox.fr/article... Vous verrez donc que l’étape que vous citez (les modérateurs externes qui votent) n’est constitue que la phase initiale du processus. La seconde phase est tout aussi importantes avec un certain nombre de vérifications importantes en terme de copyright, diffamation, pertinence et notamment pour minimiser les risques que vous évoquez (noyautage) qui sont bien réels sur un média en ligne collaboratif.

      Avant de m’inscrire, j’avais tout lu de vos articles de recommandations et sur le processus de vérification. C’est pour cette même raison que je vous interpelle ici, dans les commentaires car je ne pense pas que vos outils présents soient à la hauteur de vos intentions. Il y a, me semble-t-il quelque chose qui n’est pas pensé. Alors inventer, sûrement !

      Sur le contrôe du contenu, disons qu’il y a des ratages : celui concernant mon article mais un autre que je n’ai pas gardé en référence concernant un article d’information sur les changements climatiques qui était une reprise, in extenso, de l’article d’un ami journaliste qui n’a pas jugé bon de protester. Il en existe d’autres, plus fréquents et facilement repérabe si l’on balaie la toile : ces articles qui reprennent, sans plagier des opinions glanées ça et là pour en faire un amalgame cohérent. Il y a aussi des articles qui sont à la limite de la PUB rédactionnelle, je pense à cet article très orienté d’un psychiâtre nous vanntant les mérites des anti-dépresseurs...

      Je ne vous fais pas un procès d’intention ni une demande de justifications mais votre processus de vérification pose problème, il manque de transparence et il fait fi de toute forme de communication avec l’auteur. Vous dites que j’aurais pu contacté "les". Qui, "les" ? Comment ? Par le formulaire contact ? Allons, soyez sérieux ! Je l’ai fait tout de même... pas de réponse.



      Nous sommes dans l’univers de la recherche d’information et de la veille depuis 1995. On essaie de mettre à disposition ce savoir faire pour minimiser toute dérive potentielle mais qui est hélas toujours possible.

      La recherche d’information et la veille informative n’ont rien à voir avec les théories - d’idéologies diverses -’ de l’organisation et de la transmission des savoirs. Justement, en proposant une organisation "traversante", je m’inscris dans l’axe d’une de ces théories.

      Ensuite, sur la remarque concernant certains auteurs, il est vraie que la qualité des papiers est parfois inégale. Mais il faut toujours évaluer un article à la lumière de l’ensemble des commentaires qu’il génère. Ainsi, un article « scolaire », comme vous dites, peut être complètement enrichi par l’analyse des commentateurs. C’est ce qu’on explique également dans le lien du haut.

      Ha ! Que la qualité des papiers soit inégale, pourquoi pas ! Cela n’a rien de gênant mais votre système d’évaluation est assez spécial. J’avoue que votre propos, sur ce point, me choque. Vous dites qu’un article peut-être amélioré par l’analyse des commentateurs. De plus vous rappelez que cette appel est inscrit dans votre charte d’intention. Je suis obligé de vous dire que votre vigilance est quelque peu dépassée et vous ne lisez pas souvent AgoraVox. Les exemples sont multiples de ces commentaires haineux, brefs comme des invectives, émanant même d’auteurs déjà dans le cercle des initiés. Ne croyez-vous pas que l’on attende de vous des mises au point ?

      Un exemple : L’excellent article de Adeline Journet
      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=35126
      Mutilation génitale féminine et tradition

      Dans un premier article, maladroit certes, l’auteure abordait naïvement un sujet délicat. A sa charge beaucoup de maladresses mais le fond ouvrait un débat. Dans un second article elle aborde un autre sujet très délicat, celui de l’excision. J’ai été frappé des progrès que cette jeune auteure avait faits. Mais, si les commentaires du premier article étaient complaisants et aidants, ceux du deuxième frisent la bassesse et l’injure (pas tous heureusement mais il est impossible d’avance un débat). Or, si l’on connaît un peu Agora Vox, on découvre que les plus proches de la vomissure émanent d’auteurs "initiés". Je ne suis pas intervenu, même si le sujet m’est familier, mais si un forum interne avait existé, je ne me serais pas privé de dire tout mon bonheur à la lecture de ces écrits barbares.


      Vous voudriez qu’on calque le fonctionnement d’AgoraVox avec celui d’un média classique avec un comité éditorial qui ait une orientation précise et avec un comité scientifique pour valider le tout. Nous ne suivons pas ce modèle classique qui a par ailleurs montré souvent ces limites et ses connivences. Nous ne proclamons pas être meilleurs, mais nous sommes en train d’expérimenter des pistes nouvelles qui essaye de mettre en avant d’avantage l’intelligence collective et connective plutôt que l’intelligence d’un cercle restreint de personnes.

      Oui, vous faites la lecture qui vous convient pour assurer vos arguments. Ce faisant, j’ai déjà l’habitude des rejets d’articles par les rédactions. Et, la plupart du temps, il suffit d’un seul contact pour que, définitivement, on argumente les raisons d’une rejet, à plus forte raison d’une refonte. A plus forte raison quand l’auteur démontre l’erreur grossière.

      Vous êts 1000, dites-vous, vous ne manquez donc pas de personnel motivé !



      Je ne peux pas vous répondre au sujet de votre article refusé ne l’ayant pas lu. Il se peut que les modérateurs n’ont pas perçu que le passage en question était une citation.
      Vous auriez du peut-être les recontacter pour demander des précisions via le formulaire indiqué. On est très prudentssur ces questions de copyright car nous pouvons être attaqués en justice en cas de reproduction d’articles non sourcés (ce qui n’était visiblement pas votre cas). Sinon, je vous rassure aucun modérateur ne peut voir les commentaires des autres justement pour ne pas influencer le vote.

       

      C’est vous qui le dites mais il ya bien quelqu’un qui clique sur la puce rouge ! Il ne vous est pas demandé de lire l’article mais d’être à la hauteur de vos intentions et, parlant plus haut de responsabilité, vous êtes bien en train de dire qu’il est préférable pour vous de protgéger Agoravox, même si cela se fait au détriment de la réputation ou du sentiment d’un auteur. J’avais compris avant ! C’est bien pour cela que j’ai mis l’accent sur la partenariat avec les auteurs, pointant un risque d’instrumentalisation de la plume. C’est pourtant elle qui fera votre notoriété.

      Merci de votre compréhension et mille excuse d’avoir troller votre forum

      Illel Kieser


  • Forest Ent Forest Ent 21 janvier 2008 23:17

    Ca semble très bien. Et cette transparence est très appréciable. Effectivement, ça ne devrait pas changer grand chose pour la plupart d’entre nous, à court terme en tout cas. Mais ça évitera peut-être un parachutage de Minc, sait-on jamais. En cas de partage, ce sera une fondation flamande ou wallone ?


  • Céline Ertalif Céline Ertalif 22 janvier 2008 00:10

    Bonjour,

    Cet article de Carlo, à la suite de quelques autres, me fait irrésistiblement penser à Chateaubriand. Le vicomte pensait qu’il était infiniment plus raisonnable de confier le pouvoir, et donc l’intérêt public, aux rentiers plutôt qu’aux manants incapables de percevoir avec objectivité l’ordre du monde au-delà de leurs petites préoccupations intéressées.

    Je dis cela sans provocation, mais je regrette sincèrement de ne pouvoir investir à long terme dans une entreprise d’intérêt général qui perd de l’argent, quel que soit le statut. Je commente le soir, après avoir fait la vaisselle - cette formule est mon harcèlement à moi. Ma condition m’obligeant à la modeste, j’essaie de transfigurer beaucoup d’amertume en un peu d’amusement.

    Sans provocation, je suis peut être un peu présomptueuse, alors disons sans agressivité. Léon et Le Furtif sont d’une orthodoxie démocratique impeccable, mais ils manquent de doutes sur les bienfaits de l’orthodoxie idéologique, fût-ce en faveur de la démocratie. Finalement, pour développer un peu d’intérêt général dans un monde où les termes de l’échange économique perdent l’essentiel de leur pouvoir à donner une direction, dans un monde où l’utilité sociale de l’éditeur s’effondre, eh bien, eh bien, que faire pour construire ?

    Que l’on juge moins de la procédure et plus du résultat, voilà ce que je veux dire. Voulez-vous juger François-René Chateaubriant ou son oeuvre ? De l’oeuvre de Marx ou du rentier au crochet de l’industriel Engels ? La démocratie ne fait pas disparaître le pouvoir, ses ressorts et sa servitude. Voyez comment ce pauvre Carlo est obligé de se détourner discrètement de certaines provocations parce que l’esprit citoyen n’anéantit pas certaines nécessités de discrétion pour gérer une affaire. La seule garantie de notre cause commune autour d’AgoraVox, ce sont les gens autour de Carlo Revelli, notamment ceux qui lui conseillent de prendre du recul, de s’appuyer sur les autres pour valider ses tentations.

     Cordialement à tous.


  • Argo Argo 22 janvier 2008 00:13

    @Carlo,

    AgoraVox disparaît du giron de la société commerciale Cybion ? Cela me paraît si évident que j’étais persuadé que le cordon ombilical était coupé depuis un moment...

    Fonder une entité indépendante est un choix logique, sain et inévitable, que ce soit du point de vue de l’indépendance éditoriale, de la recherche de financements ou simplement de la "lisibilité" de la structure par les tiers, lecteurs et rédacteurs entre autres, et les employés. In fine, c’est ce qui garanti le mieux son évolution.

    A partir du moment où on abandonne l’idée de but lucratif, la solution de la fondation est une bonne idée, meilleure que l’association. Et à l’étranger, sa création est plus simple (qu’est ce qui est plus simple en France, en matière d’entreprise, me direz-vous ?).

    Je me joins à tous mes camarades pour souhaiter bon vent à ce nouveau navire et à son équipage.


  • ddacoudre ddacoudre 22 janvier 2008 00:14

    bonjour carlos

    je ne participe que depuis peu et la diversité des articles est bien sympathique et il est somme toute de qualité, non par la teneur des articles professorals mais par ceux d’opinions avec toutes leurs convictions qui se corrigent les unes les autres et donne une réalité à ces ateurs et comentateurs. Pour le moment cela ne vas pas changer la face du monde, et l’on ne sera jamais en mesure de pouvoir lire la totalité de ce qui s’y exprime, mais il faut laisser le temps au temps et parfois s’y entrouvent des portes innexplorés.

    Donc si vous penser qu’il se développera mieux sous une autre formules poursuivez votre but et si jamais vous vous étes trompé n’ayez pas peur de revenir sur vos pas pour que ce média citoyen coexiste, j’en serai donc un donateur anonyme le moment venu, et je ne dispose pas de millions d’euros pour être interessé par la fiscalité.

    cordialement.


  • haddock 22 janvier 2008 08:45

    L’argent est un métal précieux, dont le nom désigne aussi les billets et pièces de monnaies. L’origine du mot viendrait d’un étymon indo-européen arg- signifiant « brillant » et serait l’équivalent en sanskrit de ar-jun signifiant « brillant ».

    C’est un métal relativement ductile et très malléable, apprécié pour son éclat blanc particulier. Son principal défaut provient de son oxydation spontanée à l’air libre et surtout de sa sulfuration, qui forme une couche sombre à la surface du métal : il suffit par exemple de manger un œuf avec une cuillère en argenterie pour la faire noircir. L’argent est utilisé en joaillerie, en orfèvrerie, comme métal précieux ; en électronique, car il présente la conductivité la plus forte de tous les métaux ; ainsi qu’en photographie, les sels d’argent étant photosensibles. Cette dernière activité était la plus grande consommatrice de ce métal, avant que les procédés modernes permettent de récupérer l’argent dans les bains de développement et ainsi de le recycler en bonne partie ; la diminution du nombre de pellicules argentiques commercialisées en raison de l’avènement du numérique a également contribué à réduire considérablement le besoin de l’industrie de la photographie en argent.

    Les économistes distinguent, à la différence du langage courant, l’argent (métal) de la monnaie (outil de régulation des échanges économiques).

     

    oseille , thune , fraîche , lové , biftons , etc 

     

    Arletty :

     

    file-moi ton avoine j’te montre la lune

     

     


  • La Taverne des Poètes 22 janvier 2008 09:14

    Bonjour Carlo,

    Après la période de test par la société Cybion, le projet devient donc "irrévocable" (l’affectation irrévocable de biens, droits ou ressources". Société, association ou fondation, peu importe le contenant porvu que demeure le contenu...Je continuerai à donner de mon temps et de ma plume (ainsi que quelques plumes) au débat citoyen.

    En tout cas, je constate que le virage est aussi pris pour ne pas froisser non amis belges en ces temps où le bilinguisme se fait châtouilleux : l’affiche et tout en anglais !

     

     


  • karquen karquen 22 janvier 2008 10:59

    Je suis simple lecteur, parfois je fait des commentaires.

    C’est une exellente chose et une bonne idée qu’Agoravox devienne une fondation. Je suis sans emplois, mais si un jour j’ai une somme d’argent conséquente, je soutiendrai Agoravox, son esprit de liberté et ses interactions, ses rédacteurs - tous - pour leurs esprits critiques, leurs savoirs, leurs investigations. je trouve admirable de "donner" à refléchir - média consultable sur internet, populaire librement - de prendre le temps de "donner" de la qualité et de l’esprit critique c’est... de la bonté en soit, de la philosophie, de la générosité, un sens humain à la valeur de notre monde, une profondeur d’âme, un caractère altruiste, et au final le concept même de la liberté d’expression.

    Même si quelque-uns se "tappent" dessus - de bonne guerre car qui aime bien chatie bien - c’est les différences politiques, concepts de vie, choix, implications, intérêts et passions... qui font la qualité redactionnelle des intervenants, leurs humours, leurs contradictions, la joie en fin de compte de lire quelque chose d’intelligent !

    Bon c’est pas une déclaration d’amour, mais vraiment Agoravox est un média où j’aime me pavaner, reflechir, me bidonner, intervenir parfois... Il y a quelque chose de beau, de fort, un pan de vie sublime, subtile, intelligent.

    Merci, donc, d’être.


  • aequopulsatpede 22 janvier 2008 11:02

    Lorsque des gens de votre niveau "réflechissent" un an au cadre juridique qui doit régir leurs activités, on est en droit de se poser des questions sur leurs compétences ou sur leurs objectifs.

    Je ne pense pas que votre "consultation" vous empêche de prendre les décisions que vous jugerez les plus intéressantes pour vous.

    Mais une petite note de philanthropisme ou de démocratie participative est toujours bonne pour son image.

    AMICUS PLATO, SED MAGIS AMICA VERITAS.


  • aurelien aurelien 22 janvier 2008 11:29

    A ne pas manquer non plus la thèse de l’auteur :

    "Comment exploiter les internautes : de l’opportunisme économique à la spéculation morale individuelle", dont le rapport est disponible sur son profil.


  • Icks PEY Icks PEY 22 janvier 2008 13:11

    @ Aurelien et aequo...

    Il est clair que l’exhibitionnisme philanthropique qui caractérise cet article peut mettre mal à l’aise.

    Genre « j’ai refusé des millions d’euros car je ne voulais pas prendre le risque d’être soumis un jour à un conflit d’intérêt » ... on croit rêver ... Ce n’est plus Carlo qui parle, c’est l’Abbé Pierre ... et encore .. l’Abbé Pierre, il aurait empoché les sous pour les réinvestir dans son oeuvre Emmaüs ...

    Ce doute est manifestement entretenu par le caractère bancal des arguments présentés :

    1. la forme juridique n’a pas d’impact sur le niveau de pressions des annonceurs : fondation ou société, il faut que l’argent rentre !

    2. la fondation doit être rentable, comme toute entité qui veut équilibrer ses recettes et ses dépenses : ce n’est qu’au niveau de la gestion des excédents que la différence peut éventuellement (pas toujours) se faire

    3. une société n’est jamais obligée d’accueillir de nouveaux actionnaires : il appartient à Carlo de ne pas augmenter son capital s’il ne veut pas être soumis à l’obligation de leur rendre des comptes : il n’a pas besoin d’une fondation pour cela

    4. il est possible d’intégrer des actionnaires sans en dépendre : émission d’actions sans droit de vote, transfo en société en commandite, etc.

    5. le caractère à but non lucratif est un leurre marketing qui permet bien souvent d’habiller de vertus des montages qui n’ont rien à envier à des sociétés classiques (une fondation peut parfaitement redistribuer des bénéfices, mais sous formes de salaires, droits d’auteur, honoraires, etc.) : le président de l’ARC va bien, il vous remercie : l’habit ne fait pas le moine, alors la fondation ne garantit ni la transparence ni l’honnêteté

    6. Carlo dit qu’il ne sera pas salarié de la fondation : la question se pose de savoir comment son travail est rémunéré (ce qui est parfaitement légitime, personne ne le conteste) : indemnité, honoraires, droits d’auteur, commission, etc. je ne crois pas un seul instant que Carlo est totalement bénévole dans cette histoire là : ou alors qu’il affirme sur l’honneur qu’il ne retire aucun bénéfice direct ou indirect de l’exploitation d’Agora Vox.

    7. le choix de la fondation est en réalité l’aveu d’un besoin de financement par le biais de dons : les recettes publicitaires ne suffisent donc pas ? Le business model d’Agora Vox serait-il réellement le succès qu’on essaie de nous faire croire ? Alors pourquoi aller chercher des dons auprès de ceux qui font déjà le contenu d’Avox ?

    8. de mon point de vue, l’expatriation hors de France est louche par nature et répond au besoin d’obtenir quelque chose que la loi française ne permettrait pas (la réduction d’impôt sur les dons, par exemple ?) : par exemple Carlo dit que la fondation en France est trop compliquée : je crois au contraire que la fondation en France n’est tout simplement pas possible pour une activité lucrative comme celle d’Agora Vox.

    Et j’en passe ...

    Merci Carlo, pour vos éclairages sur ces points.

    C’est quand même étonnant que les commentateurs d’Agora Vox toujours prompts, d’habitude, à voir des complots ici ou là deviennent soudainement aussi dociles devant les incohérences de cet article.

    Icks PEY


    • aequopulsatpede 22 janvier 2008 13:33

      Sauf votre respect.....................


    • Castor 22 janvier 2008 13:58

       

      à Icks Pey,

      D’accord sur le fond, pas sur la forme (J’évoquais d’ailleurs ces questionnements dans un post plus haut.)....

      Mais c’est finalement tout le piquant d’AV  : se retrouver à écrire un article avec cette sourde angoisse de savoir que les réactions les plus virulentes peuvent pleuvoir...


    • Tristan Valmour 22 janvier 2008 14:08

       

       

      @ Icks Pey

       

      Je ne vois nulle philanthropie dans cet article puisqu’il s’agit de déterminer la meilleure solution pour la pérennité d’Agoravox. Ce que vous dites sur les structures juridiques est vrai, cependant, il m’apparaît difficile qu’une société commerciale puisse fonctionner avec des rédacteurs bénévoles. Plus clairement, si j’ouvre un magasin ou si je monte une usine, je dois rémunérer tous ceux qui travaillent pour moi, de façon pérenne ou ponctuelle. Il y a peut-être exception en matière de « journalisme », je ne le sais pas. En tout cas, une structure juridique de type associatif me semble plus conforme au bénévolat.

       

      L’Abbé Pierre n’est pas le seul a avoir voulu le bien d’autrui. Beaucoup d’anonymes partagent cette philosophie et agissent en ce sens. Pourquoi Carlo n’en ferait-il pas partie ? Même si Carlo est un homme d’affaires avisé – et il vaut mieux l’être pour gérer un tel site -, il peut très bien renoncer à posséder la Terre. Après tout, nous sommes tous biodégradables. 

       

      La fondation ou l’association sont moins sujettes aux pressions du marché, mais plus soumises aux pressions de l’Etat. Ces structures juridiques permettent de diluer plus facilement le poids des responsabilités, et de résister à la tentation, en s’abritant derrière les statuts qui tiennent lieu de constitution. Le plus important tiendra donc dans la rédaction des statuts ; c’est cela qui mettra en conformité les intentions louables et l’action. Avant de voir les statuts, on ne peut qu’entretenir des suppositions.

       

      Effectivement, Carrefour ou Auchan pourraient exister sous forme associative sans pour autant remettre en question la nature de leur activité. Il y a bien des moyens de s’octroyer de confortables revenus quand on tient sa comptabilité à jour. Je ne vois pas de mal à ce que quelqu’un qui s’investisse à fond dans un projet en retire un bénéfice personnel à condition que celui-ci ne soit pas exorbitant. Agoravox fonctionne sur le triptique Carlo et son équipe - les rédacteurs - les lecteurs. Les rédacteurs sont donc loin d’être les seuls éléments de ce triptique et ne pourraient être lus sans le concours des deux autres éléments.

       

      Je connais beaucoup d’entrepreneurs qui ont des activités à l’Etranger et en France. La plupart, pour des raisons fiscales (paradis fiscaux) ; d’autres (comme moi), pour des raisons juridiques (constitutions de sociétés de droit local pour contracter avec des Etats étrangers). Je répète : l’administration française peut facilement intervenir dans le domaine associatif. Il suffit qu’Agoravox dérange nos gouvernants, et le préfet trouvera une bonne raison pour ennuyer Carlo. Il est beaucoup plus facile de mettre fin à une activité associative que commerciale. 

       

      Il faudra bien penser aux différentes activités qu’Agoravox mettra en place, car ça sent un peu l’usine à gaz. Surtout lorsqu’on exerce dans différents pays. En tout cas, pour se mettre en conformité avec l’administration française, il vaut mieux obtenir un RESCRIT.

       

      En tout cas Icks, vos interrogations d’avocat fiscaliste sont légitimes, mais pourrait-on accorder à Carlo le bénéfice du doute en attendant d’avoir plus de précisions ? Je crois qu’un si petit article pour un si grand projet ne peut répondre à votre attente légitime. Peut-être que Carlo mettra en ligne les statuts et les soumettra au vote ? Ca serait pas mal non ?

       

      Bien à vous mon cher Icks et bonne année

       

       

       

       


    • Carlo Revelli Carlo Revelli 22 janvier 2008 14:13

      Icks Pey, que vous me croyez ou pas peu importe. Ce qui me connaissent ou travaillent avec moi autour de ce projet connaissent la réalité des choses. Je pourrais passer des heures à vous répondre, vous ne changerez d’un iota votre opinion déjà forgée depuis plusieurs années... Les valorisations dont je parle sont propres à pas mal d’autres sites dans l’univers du participatif et de notre taille. C’est bien probable d’ailleurs qu’il y aura bientôt des annonces sur d’autres sites dans ce sens... Vous pourrez alors comparer.

      Cela dit, au travers de vos questionnements, vous êtes persuadé qu’évoluer sous forme d’entreprise ou de fondation est strictement identique. Pour quelles raisons alors la plupart des grands projets qui évoluent dans la sphère du du logiciel libre, de l’open-source ou du collaboratif fonctionnent sous forme de fondations ? Il suffit de penser à la Wikimedia Foundation, à la Fondation Mozilla pour Firefox, à la Fondation Linux, à la Fondation Ubuntu, à la Fondation pour le logiciel libre de Richard Stallman ou à la Electronic Frontier Foundation. Toutes proportions gardées, il s’agit là pour moi de modèles vers lesquels tendre et s’inspirer.


    • aequopulsatpede 22 janvier 2008 14:33

       "..........virulentes peuvent pleuvoir..."

      Tout en en ayant rien à glander, puisque la consultation est de pure forme et n’aura aucune incidence sur les décisions.

      De là à ce qu’elles soient bonnes................................................................ .


    • aurelien aurelien 22 janvier 2008 15:21

      Le comité de rédaction a déjà montré son niveau en publiant un de mes articles sous un faux profil dans le but de le ridiculiser (publication sur Agora Vox sur mon profil et sur sportvox sans m’avertir, sous un faux profil), à la suite de quoi, entre autres, j’ai demandé la suppression de mon compte et de mes articles, chose que j’ai eu du mal à obtenir, tout en notant qu’Agora Vox n’a pas respecté alors le protocole de la CNIL que je lui avais demandé. Depuis, j’ai laissé un temps se passer et me suis réinscrit et observe que tous mes articles sont depuis systématiquement refusés sous des prétextes bidons, alors que d’autres lecteurs au par ailleurs ont jugé de leur intérêt, et alors que certains en publient pratiquement tous les jours.

      Le caractère non éthique et non citoyen de la fondation Agora Vox n’est plus à démontrer de mon côté, quant à l’expérience personnelle que j’en ai pu avoir :

      "Salut à tous, je m’appelle Aurélien, j’ai 15 ans et j’habite en région parisienne"

       

       


    • aurelien aurelien 22 janvier 2008 15:23

      Mais sûrement cela doit faire rire certains, je rajouterai : tant mieux pour eux.

       

      Personnellement , c’est la prétention d’Agora Vox a être un "modèle médiatique" et encore plus citoyen, qui me fait doucement rigoler.


    • Icks PEY Icks PEY 22 janvier 2008 15:25

      @ Tristan Valmour

      Merci pour votre réponse agréable et cordiale : cela fait plaisir, un peu de finesse dans un monde de brutes ! Un exemple à suivre, y compris par moi-même.

      @ Carlo

      Oui je n’aime pas le mélange des genres et surtout je n’aime pas avoir le sentiment d’être enfumé.

      Et pour être honnête, votre prose typée « web 2.0 », « journalisme citoyen », « pronétariat », « révolution de l’intelligence collective » et autre terminologie de sodomisateur de mouches me gonfle prodigieusement.

      Vous prenez le risque de consulter vos visiteurs, assumez le fait qu’on ne partage pas les mêmes points de vue.

      Cela étant dit, je suis content de l’avoir dit. Qui vivra verra.

      Icks PEY


    • aurelien aurelien 22 janvier 2008 16:54

      Et oui Icks Pey, Agora Vox, c’est le royaume de l’auto-congratulation satisfaite, du sourire et de l’"indépendance", mais dans l’arrière boutique, c’est moins joli à voir parfois.

      Cela dit c’est comme cela que fonctionne la manipulation des foules, maintenir une cohésion maximale avec un noyau dur, et marginaliser les voix les plus dangereuses au regard de la cohésion de ce système.

      Agora Vox n’est rien de moins, ou rien de plus, qu’une communauté avec ses rédacteurs pour la plupart attitrés, etavec son image de marque...etc : une petite entreprise.

      Quant à l’expression "Média citoyen", si l’on entend par citoyenneté, une structure sociale hiérarchique, triangulaire, comme Agora Vox et ses dirigeants ont toujours tenu à faire valoir : c’est bien de cela qu’il s’agit : une autorité souveraine et une pseudo démocratie à la base, qui en fin de compte dépend toujours de la petite élite des dirigeants de cette entreprise.

      Mais c’est le dévoiement premier de l’internet quen l’on retrouve ici comme ailleurs, par l’appropriation des espaces et la création d’espaces de libre expression dépendant en arrière-plan d’une structure totalement privatisée.

      Agora Vox n’a rien à voir avec une bulle de citoyenneté comme peut l’être la bulle informationnelle d’internet dans son ensemble, et c’est d’ailleurs pourquoi le statut de cette entreprise pose aujourd’hui problème à leurs créateurs, et notamment en terme d’image publique à faire valoir.


    • aurelien aurelien 22 janvier 2008 17:26

      Agora Vox : c’est un coup de pub, un symbole.

      Le rêve de leurs créateurs seraient que les médias mainstream en parlent : Agora Vox ceci , Agora Vox cela.... etc

      Et tout cela en utilisant le travail d’écriture des citoyens, et en récupérant gratuitement leur temps de cerveau en échange d’une reconnaissance quotidienne par une publication dans l’"agora".

      Mais au final Agora Vox c’est qui c’est quoi ?

      Combien de rédacteurs parfois avec des articles de qualité sont passés ici et ont été vite oubliés ?

      Agora Vox est une sorte d’égrégore, de troll citoyen récupérant toute la nourriture médiatique déposée bon gré mal gré en son sein par des individus en quête d’un espace d’expression, d’une valorisation, ou d’un simple dialogue.

      Ce troll médiatique qu’est Agora Vox sur Internet a soif d’espace et de reconnaissance, il se nourrit du cerveau des citoyens, mais pour son seul et unique avantage, sa propre perpétuation. Il crée ses propres réseaux et entend avoir de l’influence tout en maintenant le contrôle omniscient et non nécessairement impartial sur ce qu’il publie.

      Le troll restera-t-il un troll indéfiniment ? that’s the question


  • Foudebassan Foudebassan 22 janvier 2008 13:20

    @ Auteur,

    J’ignore ce que cela peut apporter à l’indépendance de votre structure, mais votre démarche est orignale. Le contraire est d’ailleurs beaucoup plus fréquent : des personnes qui se montent en association pour bénéficier de subventions publiques et qui, lorsque les affaires commençent à rapporter, bidouillent pour transformer cette assocation en entreprise.

    La question que je me pose c’est comment une entreprise (Cybion donc), juridiquement et comptablement, peut-elle transférer ses actifs (agoravox) à une fondation. A mon avis, cela ne s’est jamais fait et vous allez poser une sacrée colle aux administrations.


  • Quitterie Delmas Quitterie Delmas 22 janvier 2008 15:06

    Je tiens à féliciter Carlo Revelli et toute l’équipe d’Agoravox pour cette excellente nouvelle pour les nouveaux médias.

    A l’heure où les anciens modèles traversent une crise sans précédent, l’innovation, la recherche de nouveaux modèles médiatiques, économiques, politiques, sociaux sont primordiaux pour entrer enfin dans les 21ème siècle et en affronter debout les grands enjeux. Merci de donner un exemple aussi concret !

    Tous les voeux les plus chers à la Fondation Agoravox. Longue Vie !


    • aequopulsatpede 22 janvier 2008 15:31

      Il et vrai qu’adopter le statut de fondation c’est entrer de manière éclatante dans le XXI° siècle !

      L’aveuglement n’excuse pas certaines outrances Delmas !

      Pour l’auteur, comparer votre site (mais vous allez rétorquer que c’est simplement sur le statut juridique) à Mozilla, Linux et les autres me laisse perplexe sur votre modestie.

      Vous auriez pu citer les Hôpitaux de Paris avec Mme Chirac, l’abbé Pierre, Brigitte Bardot ou Nicolas Hulot.

      Pour justifier vote choix, il n’est pas nécessaire que vos exemples touchent ostensiblement au monde du net.


  • ronchonaire 22 janvier 2008 15:37

    Après avoir lu les réactions des "poids lourds" d’Agoravox, permettez-moi de vous donner mon avis de simple commentateur. Votre article soulève les deux préoccupations majeures de votre organisation : le financement et l’indépendance éditoriale.

    Concernant le financement, je comprends que cela vous préoccupe. Il n’est jamais facile de choisir le "bon" statut juridique a priori, surtout lorsqu’il s’agit de fournir de l’information et des idées. J’imagine d’ailleurs que les difficultés actuelles de la presse écrite ont dû peser pour beaucoup dans votre choix. La création d’une fondation ne me semble pas être une mauvaise idée, du moins d’après le peu que je sais dans le domaine.

    En revanche, l’indépendance éditoriale (ou la "neutralité informationnelle" pour reprendre vos termes) est un leurre, et ce pour deux raisons :

    1. la première vient tout simplement du fait que vous et vos collègues du comité de rédaction avez des opinions (comme tout le monde) et que quoique vous fassiez, le contenu du site en sera toujours influencé. Cela fait environ 1 an et demi que je consulte Agoravox, sporadiquement au début, quotidiennement désormais ; j’attends encore de lire un article qui soit peu ou prou favorable au Président actuel. En revanche, je ne compte plus les odes à la gloire d’Hugo Chavez, des FARC, de mai 68 et de tout ce qui ressemble de près ou de loin à du "gauchisme". Non pas que je sois un fervent partisan du Président et non pas que j’attende qu’Agoravox devienne Le Figaro online, mais je note simplement qu’en termes de "neutralité informationnelle", ça se pose un peu là. J’insiste sur le fait que je ne vous jette pas la pierre pour cela, il s’agit d’un biais inhérent à tout relais d’information ; je dis simplement qu’il vaudrait mieux l’assumer et éviter de nous faire croire à une "neutralité informationnelle" qui n’a jamais existé (et qui n’est, pour tout dire, pas vraiment souhaitable). Agoravox est orienté, et alors ?! Qui ne l’est pas de toute façon ?
    2. la seconde vient du fait que lier le mode de financement à la politique éditoriale me semble être fallacieux, voire dangereux, là encore pour deux raisons :
    • ce sont tout d’abord, du point de vue d’un organe de presse quel qu’il soit, deux problématiques totalement déconnectées l’une de l’autre qui sont d’ailleurs gérées par des services différents dans les structures dignes de ce nom. Or, si j’ai bien lu entre les lignes de votre article, Agoravox est en train de franchir un palier et s’apprête justement à devenir plus structuré, d’où le compte-rendu de brainstorming stratégique que vous venez de nous livrer. La première décision à prendre serait précisement de définir clairement les rôles au sein de votre organisation, en prenant bien soin de ne surtout pas mélanger l’équipe en charge de la gestion financière et celle en charge du contenu.
    • ensuite, en quoi le mode de financement que VOUS choisirez aura-t-il une quelconque influence sur les articles que NOUS écrivons (j’emploie le terme "nous" au sens large, n’ayant moi-même jamais produit d’article à ce jour) ? La plupart n’ont rien de spécifiques à Agoravox dans le sens où ils sont également publiés sur le blog des auteurs ; s’il s’avérait qu’un jour ces auteurs soient "privés d’antenne", leurs articles n’en seraient pas moins accessibles. Quant aux articles rédigés spécifiquement pour Agoravox, il serait très facile de contourner une censure éventuelle ; n’oublions pas que nous sommes sur internet, penser comme un groupe de presse classique serait une erreur.

    En conclusion, vous soucier de votre survie financière est tout à fait légitime. Vouloir y greffer des préoccupations éditoriales l’est nettement moins.

     


  • Rabelais Rabelais 22 janvier 2008 16:35

    Cher Carlo,

    Votre souhait de péréniser Agoravox est bein entendu compris et apprécié de tous ici (bien sur).

    Vous avez, nous avons, construit un espace d’expression libre, rare de nos jours.

    Ceci étant dit, sans créer de fondation, il y a des moyens techniques (pacte d’actionnaires sur mesure...) pour empécher des investisseurs financiers de se méler de la ligne éditoriale.

    La question que vous posez, et vous posez, est plus celle du modèle économique. Fondaion ou non il reste entier (vous évoquez la publicité...).La vraie discussion est là, et c’est mon métier que d’aider les entrepreneurs à inventer les solutions..

    Si vous avez beson d’un coup de main la-dessus, je suis à votre disposition.


  • TALL 22 janvier 2008 17:08

    [Article élogieux d’un grand média belge sur Agoravox->http://www.lesoir.be/culture/medias/internet-le-patron-du-media-2008-01-22-572739.shtml]

    Qui a dit que les Belges ne sont pas sympas, hmm ? smiley


    • aequopulsatpede 22 janvier 2008 17:18

      Il n’y a aucun éloge (ni aucune critique) dans cet article qui reprend l’article de l’auteur,et cite abruptement quelques références. point à la ligne.

      Y voir un éloge quelconque, c’est vraiment pour faire plaisir à l’auteur.
       

       


    • aequopulsatpede 25 janvier 2008 14:13

      Quel mot ou quelle phrase serait élogieux dans cet article ?

      Allez les moinsseurs, au travail !

      Il vous faut quoi pour constater que cet article n’est pas un éloge mais une transcription du projet de Revelli ?

      Un copié-collé ?

      Le voici. Et lisez le bien ! Et veuillez constater qu’il est bourré de citations entre parenthèses du "boss" !

      AgoraVox mue et lorgne la Belgique

      VALERY SAINTGHISLAIN

      mardi 22 janvier 2008, 11:19

      <script type="text/javascript"><!--
      function swapimg(index) {
      for (var i=1; i<=; i++) {
      document.getElementById('photo'+i).style.display="none";
      }
      document.getElementById('photo'+index).style.display="block";
      }
      //-->
      </script>

      AgoraVox, le « média citoyen » français qui attire chaque jour 100.000 visiteurs uniques et regroupe aujourd’hui une communauté de près de 30.000 « journalistes citoyens », installera-t-il bientôt sa fondation en Belgique ? Selon son créateur, les probabilités sont grandes. Pourquoi chez nous et pas en France, là où le site a été créé fin 2005 ? Carlo Revelli l’a expliqué samedi à Mons, devant un parterre de journalistes, réunis lors du congrès de l’Union des Clubs de la presse de France et francophones. Il évoque également les raisons de ce choix sur le site (1).

      La fondation parce qu’il entend avant tout « préserver l’indépendance éditoriale et financière » d’AgoraVox qui fait l’objet depuis un an d’approches de sociétés désireuses d’investir des fonds importants. « J’ai beaucoup hésité parce qu’un apport financier aurait facilité notre développement, reconnaît Carlo Revelli. Mais je perçois une incompatibilité intrinsèque entre un média dit « citoyen » ou participatif et une levée de fonds classiques ».

      Moins coûteux, plus rapide

      L’option de la fondation s’est imposée pour des considérations quasi sociophilosophiques. « Parce qu’elle garantit aussi aux rédacteurs et aux lecteurs une plus forte appropriation de leur journal  ». Cette fondation aurait dû naturellement voir le jour en France mais cela s’est vite avéré impossible. La seule perspective attrayante, celle de la fondation d’utilité publique, y nécessitait un an d’attente, un apport minimum d’un million d’euros et l’acceptation de voir siéger au conseil d’administration le ministre de l’Intérieur. Carlo Revelli s’est donc tourné vers l’Italie (son pays d’origine) et la Belgique où la législation est visiblement plus souple. « En Belgique, 25.000 euros et trois mois d’attente suffisent », répondait hier le boss d’AgoraVox à un internaute.

      Depuis son lancement en 2005, le site a connu une explosion. Propriété de la société Cybion, pionnière en France dans la veille informatique sur Internet, il a été créé conjointement par Joël de Rosnay et Carlo Revelli, docteur en sciences de l’information. AgoraVox a vu le jour au lendemain du tsunami du 26 décembre 2004. « Cette catastrophe a été un vrai déclic. Elle a été la confirmation de ce que nous sommes tous des journalistes citoyens, capteurs d’infos et détenteurs d’opinion ».

      Comme le résume Wikipédia, « AgoraVox est un site Web d’actualités alimenté par des rédacteurs volontaires et non professionnels ».

      Chaque jour, une soixantaine d’articles sont proposés. Et chaque mois, 700 sont publiés après avoir franchi les filtres internes.

      « L’objectif, souligne Carlo Revelli, était de faire remonter des informations différentes de celles que l’on trouvait jusqu’ici dans les médias traditionnels ».

      Le précurseur de ce type de site est le coréen Ohmynews (2) avec 40.000 « citizens reporters ».

      (1) www.agoravox.fr

       


    • Avatar 29 janvier 2008 11:58

       

      A Tall,

       

      Y’a pas qu’en Belgique qu’on parle de ce projet de fondation.

      Au Canada, aussi !!! 

      Voici l’analyse de Demian West, qu’il m’a suggéré de copier-coller car il n’en avait pas le courage...

      (en me précisant l’effaçage rapide du message et mon banissement à cause de cela...)

      On va bien voir...

      Voici son texte :

      "Fondation d’esclaves.

      A ce stade des débats et des mouvements internétiques, permettez-moi de vous exposer ce qu’il est en train de se passer dans la blogosphère, et selon mon point de vue. La pointe des entreprises de sondages, qui est en cherche de scrutation la plus fine de la population sur le net, a constitué un journal dit "citoyen" intitulé Agoravox. Les primes intérêts en amont sont probablement de pouvoir mieux observer la population en lui donnant le droit à la parole, donc au dévoilement de soi-même.

      Ce projet est naturellement légal, et c’est uniquement dans ses applications que l’on pourrait craindre des dérives contraignantes. Tout d’abord, il faut rappeler que cette entreprise est dirigée par des individus manifestement mus par des ambitions dévoratrices, puisqu’il s’agit d’une entreprise commerciale et en pointe de son domaine. Il suffit de constater la nébuleuse qu’elle tente de mettre en place. Et, par des groupes de sites cumulés, qui viseraient, on peut le supposer, à brouiller la localisation de la tête soit du bureau directeur.

      Par ailleurs, la notation des commentaires sur Agoravox a été mise en oeuvre en prenant pour prétexte des activités d’individus frondeurs,lesquels étaient pourtant encouragés par la direction et la ligne même de communication du site. Puisque l’audience y est recherchée, par toutes voies, comme sur les chaînes les plus provocantes de la télévision privée. Il suffit de se référer aux communications de Carlo Revelli, qui insiste régulièrement sur des chiffres si exagérés, qu’ils sont forcément un argument publicitaire en soi.

      Donc, ce système de commentaires notés sert probablement à une entreprise de sondage permanent des intentions et des comportements du lectorat actif, et selon des informations exploitables légalement. Car, il est toujours une faille dans le système des formules de lois qui restreignent ces actions obscures. Et donc ces restrictions pourraient être contournées. D’autant plus qu’il ne fait aucun doute que l’ambition d’Agoravox est de dominer la sphère internétique, tout comme Google l’a fait aux USA puis mondialement.

      Seulement, ce dispositif a naturellement rencontré un obstacle incontournable. Bien qu’étant prévue et même attendue dans le livre inaugural du projet, la manifestation artistique individuelle a été encouragée mais jusqu’à un certain point ou jusqu’au seuil de tolérance. C’est pourquoi, quand le système Agoravox a installé les notations de commentaires pour effectuer son contrôle entier du système, l’opposition vive s’est faite entre la machine cybionique et un bouc émissaire qu’il fallait exclure. Pour signifier aux autres rédacteurs l’exemple et le contre-exemple de ce qu’il fallait faire et les risques encourus par les déviants et les candidats à la déviance.

      Vrai, que l’art est souvent imprévisible et toujours libre et donc que les maîtres ne le maîtrisent jamais entièrement, même par tous sondages ou renseignements. Puisqu’ils veulent le posséder sans l’avoir reçu en eux-mêmes et par la vocation de naissance, c’est le mystère ultime qui échappe aux maîtres des esclaves. Donc ils l’excluent et perdent tout. Car c’est leur limite qui apparaît, c’est-à-dire la limite de leur pouvoir manifeste et occulte, dans la fameuse dialectique hégélienne "du maître et de l’esclave".

      Et cet acte de la pièce, qui s’est produit il y a un an, manifesta enfin la limite du projet cybionique. En tant qu’il évoqua publiquement une évocation troublante de la structure du "Village du Prisonnier" , du fameux feuilleton fantastique anglais. Et que la sphère, qui sait toujours ramener le prisonnier dans le village, est, d’une certaine façon, la notation même des commentaires dans Agoravox. Puisque c’est un dispositif subtil et puissant qui sait accrocher le participant par des revanches sans fin, et par le biais de sa propre volonté complice.

      On voit toute la connaissance psychologique appliquée à bâtir les murs de cette prison immatérielle. Puisque tout le système est bâti sur ces actions/réactions de type vexatoires, ou bien d’adorations réciproques qui entretiennent réellement les liens entre maîtres et esclaves, et surtout entre les esclaves. Et ce système s’achève en une pyramide finalement cimentée par un culte de la personnalité du fondateur, entouré de lieutenants zélés à son culte et qu’ils anticipent même ses désirs. C’est pourquoi le terme de "Fondation" qui sort aujourd’hui renvoie à ce culte même du fondateur.

      De toutes les façons, une entreprise de veille et donc de renseignement ne peut agir autrement que vers la domination de ceux qui ne savent pas et qui ne voient pas le bureau. Et quand bien même les propos du projet seraient bienveillants et de type humaniste, il ne saurait y avoir assez de barrages ou de verrous pour empêcher cette dérive vers le pire pouvoir du renseignement d’un contre tous, puis de tous contre tous. Comme dans le "Village du Prisonnier" tout est rencontre de civilités, mais jusqu’à l’irruption d’une déviance et c’est l’enfermement et le jugement devant le tribunal des numéro 1 et numéro 2, qui sont les maîtres du village.

      Enfin, les connaissances en biologie de Joël de Rosnay trouvent là un terrain de recherche unique. Agoravox ressemble à s’y tromper à un assemblage de cages montées pour observer les rats de laboratoires, mais qu’ils y seraient pris habilement par leur propre appétit. Ce qui peut être utile pour mener vers des découvertes scientifiques ou sociologiques sur la psychologie animale ou humaine et les structures du pouvoir. Mais selon l’époque et la nature des péripéties qui nous attendent dans les temps disputeux et tempétueux qui viennent, on peut y voir aussi une sorte de forme expérimentale qui pourrait préfigurer de neuves et insoupçonnées formes de fascismes qui exploiteront les individus les plus fragiles, si poussés par la misère dans la crise économique.

      Poussés, dis-je, à se jeter dans les prisons et labos des maîtres, pour toutes expériences vaguement rémunérées en dons d’un sandwiche pour éviter de crever dans l’heure qui suit. Un peu comme dans l’édifiant film de Bergman, l’"Oeuf du Serpent", qui montre comment et dans l’Allemagneallemagne d’après la crise de 29, les plus pauvres se sont jetés dans les expériences qui annonçaient la folie allemande des années 39-45. Tout a commencé par des promesses d’un monde nouveau et utopique qui a vite tourné dans le cauchemar du contrôle de chaque citoyen par le pouvoir contraignant qui a enrôlé tous les citoyens à ce qu’ils se contrôlent entre-eux, vers la paranoïa collective et destructrice au dernier degré. Il faut donc voir le serpent quand il serait encore dans son oeuf, ce qui est raison du titre du film de Bergman.

      On ne doutera pas que les maîtres du projet Agoravox mis en avant scène espèrent quelque place dans l’histoire des grands hommes, ce qui vaut certes la peine d’oeuvrer. Mais il reste les ambitions plus solides comme la jouissance du pouvoir et les intérêts et capital, qui savent ajouter du fun à la vie et au prix de risques qui incluent l’entourage. Et ça vaut bien quelques sacrifices de bons principes et de l’idéal qui n’est pas de ce monde, nous dira-t-on à la fin, pour justifier ce cynisme de dealers des espérances qui tournent au désenchantement. Car cynisme il y a pour reprendre les terminologies du prolétariat qui a quand même fait des millions de morts en prétendant installer le paradis sur terre, ce que prétend Agoravox aujourd’hui pour demain. Et cette utopie s’achèvera comme les autres, comme l’a démontré la leçon des pouvoirs contraignants du XXè siècle.

      Carlo Revelli a menti quand il annonçait que les rédacteurs seraient rémunérés dans le cours du processus de développement. Et quand il manoeuvre par toutes voies de suggestion en favorisant les seuls rédacteurs qui vont dans son sens, afin que ces rédacteurs disent et demandent, contre leurs propres intérêts et sans que Carlo Revelli ait à le dire lui-même, qu’il est mieux et plus citoyen de ne pas payer les travailleurs. Voilà la manoeuvre cynique qui signe l’exploitation capitaliste qui s’achève dans la transformation du travailleur intellectuel en rouage objectal de la machine à profit. Et participer à cette entreprise est une aliénation en soi de celui qui y participe et de l’ensemble de la communauté des travailleurs et des créateurs, qui sont tous déshumanisés par ce fait et cette idéologie ultra libérale et inhumaine.

      Aussi, ne pas rémunérer les rédacteurs, c’est favoriser d’emblée les plus nantis qui n’ont pas besoin de rémunération. C’est pourquoi on assiste à ces débats de retraités qui ont et du temps et leurs rentes qui leur permettent de débattre jour et nuit, loin des alcôves désormais inutiles aux plaisirs oubliés. Et l’injustice serait donc et déjà au coeur du dispositif Agoravox. Et avant même qu’il ruine les attentes des plus défavorisés qui s’y pressent tout de même. Puisque l’aliénation qu’ils vivent dans la société qui les refuse pourrait trouver-là une fenêtre où s’exprimer. Mais non pas pour rebondir ce qui serait humaniste et humanitaire ... Non ! juste pour distraire de leurs plaintes et cris amusants les plus nantis qui sont là comme au spectacle de la misère ultime, qui dévoile ses indignités dans l’urgence des espoirs vains, comme on mourait dans l’arène à Rome.

      Qui n’a pas vu que les plus accrochés rédacteurs au site Agoravox sont des personnes en attente d’une activité que la société leur refuse ou qu’ils sont simplement inadaptés ? Et donc l’expérience du "Village" se précise-t-elle sur des personnes vulnérables, et forcément, pour mieux saisir comment ces personnes pourraient être plus exploitése encore dans la sphère globale de la pure idéologie ultra libérale mondiale. On n’imagine pas un Dugué frappé de volonté d’évergétisme, c’est-à-dire en rôle du nanti offrant ses dons à la communauté, puisqu’il serait affranchi de tous besoins. Quand en réalité, il emploie ses textes comme des envois ou des courriers jetés au vent contraire, pour toucher quelque employeur futur et sans jamais l’avoir trouvé en deux ans de cet exercice obsessionnel de rédacteur bénévole, en forme de suicide moral.

      C’est pourquoi, la non rémunération des rédacteurs est la signature indicielle d’une entreprise cynique qui fait de l’homme-rédacteur une marchandise déshumanisée, c’est-à-dire non rémunérée comme l’était l’esclave ou le doulos qui était considéré comme un rouage sans ego de la méga machine romaine antique.

      Tout homme qui se voudrait libre saura résister à ces dispositifs de ce type contrôleur, qui annoncent, d’ores et déjà, des pouvoirs contraignants qui alièneront nos libertés fondamentales. En conséquence, il faut s’éveiller quand il serait assez tôt, pour éviter qu’advienne une société contraignante qui serait bâtie par notre propre inertie devant la constitution de tels monopoles inadmissibles. Finalement, ces monopoles ne visent-ils pas explicitement à remplacer les institutions et livres qui garantissent nos libertés. C’est-à-dire qu’à toujours prétendre à démasquer des complots institutionnels, Agoravox prétendrait presque à remplacer la République, ce qui est trop. Et que cette neuve entreprise prompte et habile en promesse de neuves libertés, nous assure plutôt une aventure présomptueuse, dont on sait comment elle commence et jamais comment elle finira.

      Et je ne doute pas que mes réserves exprimées inciteront les plus fanatiques à s’accrocher plus encore à un projet douteux, pourvu que l’ancien monde des institutions tombe, pour la satisfaction des frustrations et des pulsions de mort de quelques-uns. Il reste les plus prudents, qui trouveront-là les mots qu’ils sauront voir comme les leurs, mais dits par un autre. Et que nous nous reconnaîtrons dans cette fraternité universelle par-delà les contingences et les pressions des maîtres ès feintises qui sont finalement des maîtres ès aventures filantes.

      Quoi qu’il en soit et hors de toutes ces considérations, la dimension même du projet de nature hégémonique de la Fondation Agoravox signe la volonté de puissance, qui ne saurait jamais garantir la liberté de l’information et de la Presse. Tout à l’inverse, le projet revellien ou agoravocien se contredit dans son hypertrophie qui est sa propre négation et son déni définitif. Puisque la vérité ne saurait être imposée à tous comme étant le monopole d’un seul groupe ou d’un seul homme, et de sa vision du monde qu’il voudrait imposer à tous.

      C’est tout simplement un projet d’une agora romaine hypertrophiée et impériale donc contraignante qui voit le jour, et jamais la prime agora grecque à échelle humaine. Et encore moins l’agora d’aujourd’hui qui se doit d’être affranchie de toute velléité d’esclave.

      Demian West

      Cet article n’a pas été soumis à aucune rédaction. Il a pour seule vocation de figurer en commentaire underground diffusable librement. Que ceux qui ont des yeux pour lire comprennent ce qui est écrit du livre dans le livre, th’book in th’book."

       

      27 janvier 2008 |

      http://www.centpapiers.com/La-malle-des-Indes-de-Carla-et,2889#forum9282


  • Pierre-Albert 22 janvier 2008 18:26

    Si j’ai bien compris, le modèle économique que vous choisissez est mixte. Agoravox vivra de don faits à la fondation, mais aussi de la publicité (un peu comme l’audiovisuel public qui vit à la fois d’un budget alloué par l’Etat et de la publicité).

    Je suis pour la fondation. Elle permet en effet de garantir une certaine liberté et une certaine indépendance. Elle a aussi l’avantage de lever une ambiguité inhérente à un site comme le vôtre. Le contenu que vous diffusez ne vous coûte rien. Vous ne le rémunérez pas que je sache. Or vous prétendez à une certaine qualité grâce au concours de vos modérateurs. La fondation est cohérente avec cet esprit car le bénévolat est présent des deux côtés.

    Je suis contre la publicité. Votre audience, qui est garante de vos recettes publicitaires est générée par un contenu réalisé par des bénévoles, ils donnent du temps en écrivant, parfois en fouillant des sujets. Ce qui serait rémunéré dans n’importe quel autre média selon le principe que "tout travail mérite salaire". Or la valorisation économique d’Agoravox repose sur ce contenu produit gratuitement. Vous utilisez cette matière pour gagner de l’argent et vous avez conscience j’en suis sûr que si elle était rémunérée à sa juste valeur Agoravox ne serait pas viable économiquement. En clair en générant des revenus publicitaires vous devriez répartir ces derniers entre tous les contributeurs, lesquels, comme leur nom l’indique, contribuent à l’audience et la valeur du contenu.

    En résumé, je trouve que vous devriez opter pour un financement exclusivement par des dons pour lever toute ambiguité vis à vis des rédacteurs. Votre fondation devrait être à but non lucratif. De cette manière les contributeurs seront bénévoles sans avoir le soupçon que l’on gagne de l’argent sur leur dos. Je trouve que c’est l’énorme défaut de sites contributifs comme youtube et autre dailymotion : ils parient sur un contenu gratuit pour créer de l’audience et gagner de l’argent et participent de cette manière à la dévalorisation générale des contenus.


    • Pierre-Albert 22 janvier 2008 19:07

      Des millions !!! Je plaisante. Le média citoyen c’est bien, mais il faut de la transparence sur son financement. Ca me choque que les fondateurs de youtube soient devenus très riches en valorisant (site vendu très cher à Google) un contenu donné ou piraté. Le grand rêve de tous les médias c’est de produire du contenu qui coûte le moins possible pour réaliser les marges les plus fortes possibles, alors quand le contenu ne coûte rien.... c’est le rêve qui se réalise et dépasse toutes les espérances.


  • trou noir trou noir 22 janvier 2008 19:08

    Trés bonne initiative pour garantir l’indépendance nécessaire.

    Je me suis toujours demandé combien rapportaient les banières

    un donateur potentiel et modeste !


  • grangeoisi grangeoisi 22 janvier 2008 19:37

    Sourire... pas con ce que vous dites Pierre-Albert ! Pas con du tout !


  • Marc P 22 janvier 2008 20:00

    Bonjour à tous,

     

    cela a peut être été évoqué (je n’ai pas trop lu les comm, pas de temps) auquel cas j’en rajoute une couche... J’ai bien envie d’aider la fondation mais à condition d’avoir une idée de ses comptes, de son fonctionnement économique, en terme d’effectif de personnel, de qualifications des employés, des charges diverses et des entrées d’argent réelles et potentielles, combien, comment...

     

    Y a t il un obstacle à cela ? Car la cause me plaît mais je n’ai pas trop d’idée du degré d’équilibre financier d’Avox ... Est ce Cybion qui le fait vivre et à quel point ?

     

    Bien cordialement.

    Marc P


    • Crapulox 23 janvier 2008 01:04

      Pardon M. Delhomme,"Agora Vox", bon,

      Mais "Agora Vox Populi", alors là c’est un massacre, étant donné qu’"Agora" c’est déjà la "vox populi".

      Il vous suffit de voir ce qu’était l’Agora à Athènes pour me comprendre.

      Le coeur des institutions, et de la vie sociale de la ville ne pouvait être que la vox populi d’Athènes.

      Ce serait donc un pléonasme. Agora suffirait amplement, puisque c’était l’émanation ou l’expression du peuple.

      Un peu comme si vous disiez aujourd’hui "Assemblée Nationale Vox Populi"

       


    • haddock 23 janvier 2008 06:41

      Sinon il y a

       

      " Agoravanti populo "

       

       " Popagorapulivox "

       

      " Opégorapulivox "

       

      " ragopopulivox " ( moins beau )

       

      " voxauproratadesvots " ( assez pas trop mal )

       

      " j’votdoncjevox " ( ça vient )

       

      " Agorajvotdoncjesuis " ( chèquespirien )

       

      " Agoravoxhall " ( genre berline )

       

       " Agoragodésespoir " ( ça prend racine )

       

      " Augaragevox " ( la voix des garages )

       

      Fondation Agaravox fondée en 2008 ;


    • Crapulox 24 janvier 2008 19:33

      M. Delhomme,

      Vous me rajeunissez !

      Le style de votre post me rappelle un certain Dali.

      Je vais tenter de le comprendre.

       


  • grangeoisi grangeoisi 22 janvier 2008 23:11

    mort de rire g ;f;Delhomme...que vous avez raison ! Et la création dépasse ses auteurs.

     

     


    • Crapulox 23 janvier 2008 00:30

      Et les appréciations, vous avez remarqué à quelle vitesse elles s’inversent ?

      Arrêtez de me faire rigoler Revelli, faites votre bussiness mais en silence.

      Quelqu’un vous a demandé des comptes sur vote gestion ?

      L’autre jour c’était "bilan de la modération et du chat sur A.V" (encore passe) aujourd’hui c’est "la Fondation" ? Mais vous ferez comme bon vous semble, alors pourquoi cette hypocrisie ?

      Qu’est ce que vous voulez prouver ? Que contrairement à Sarkozy vous respectez l’article 3 de la Constitution ? Que vous, vous consutez le peuple ?

      Commencez par n’autoriser les votes qu’aux participants au sujet, ça évitera que des plaisantins fassent le tour des articles seulement pour "moinsser" des avatars qui ne leur plaisent pas et fausser ainsi l’appréciation de l’article. En l’état, vos "votes" ne veulent rien dire et sont le reflet de règlements de comptes.

      Vous avez le culot de vous en référer à des Fondations comme Mozila ou Linux où des techniciens de niveau supérieur participent au développement de l’open source alors que vous vous proposez Morice et Dugué pour ne citer qu’eux.

      Voyez le nombre de participants à des sujets élaborés et techniqjues sur AV ! Personne !

      Allons M. Revelli, vous n’êtes pas sur les marchés de Sassari ou Santa Teresa du Gallura pour faire valoir votre marchandise.

      Quel que soit votre statut juridique, votre site ne sera fréquenté que tant que les intervenants y trouveront leur compte.
      Prenez exemple sur Sakozy, on n’avance pas en remuant du vent, mais en obtenant des résultats.

      Et les résultats peuvent s’obtenir en silence et en toute modestie.

      Et par d’autres supports juridiques que "la fondation" et en restant en France.
      Mais ça, je sais qu’il serait inutile de vous l’expliquer.

       


  • donino30 donino30 23 janvier 2008 10:13

    @l’auteur

     

    Très clair, très intéressant. Attention cependant à ne pas rater certains virages à venir. :

     

    "La recherche du profit fait partie de l’ADN de toute société commerciale

     

    C’est fondamentalement vrai et joliment dit, et indéniablement le contenu d’une l’information se trouve fortement influencé par le profit, c’est un euphémisme que de le dire. Et je reconnais que Agoravox a jusqu’à maintenant une politique éditoriale excellente, très ouverte.

     

    Mais on peut ajouter que la recherche du profit fait aussi parti de l’ADN de la majorité des individus, dont je fais probablement partie. Tout comme la valorisation de l’égo. Je m’explique : le jour où un média d’information met en avant ces deux moteurs sur un modèle économique du type celui envisagé par Knol, il raflera la mise, avec notamment un exode important des rédacteurs. Je vais me faire huer et tout le monde va jurer que grand dieu non, mais vous verrez.

     

    Ce modèle est contestable, car chaque rédacteur reconnaitra qu’un article qui a pour but de "faire de l’audience" est écrit de manière très différente que celui où l’on veut exprimer précisément son point de vue. Mais comme la mondialisation, si ce modèle n’apporte rien de franchement bon il est néanmoins inéluctable et il faut composer avec. Il serait dommage que dans la mise en place de ses nouveaux statuts Agoravox n’envisage pas, même de loin, la possibilité de réagir sur ce point. Car à mon avis tout ira très vite, et j’ai la prétention de dire que sur ce genre de chose je vois en général bien venir le coup. Certes beaucoup de rédacteurs resteront fidèles , mais cette "sélection" introduira un biais très fort qui fera perdre à Agoravox de sa diversité et donc de sa richesse. Mieux vaut une information d’un peu moins bonne qualité sur certains articles qu’un média qui perd son audience non ? L’important étant que la politique éditoriale reste, elle, complètement indépendante. Et cela, plus que des statuts il n’y a que les personnes qui sont à la barre depuis l’origine qui peuvent oeuvrer dans ce sens. Enfin ce n’est que mon avis, c’est un choix cornélien je le reconnais...

     

     

     

     

     


  • Thiland Thiland 23 janvier 2008 10:31

    Le danger sera toujours de s’assujetir à des pouvoirs opaques qui avalent tout ce qui est susceptible de leur fournir des accés vers des individus, peu importe leurs convictions. L’économie de l’immatériel, ne fait que poindre mais pourrait cependant imploser encore plus vite que la bulle précédente. En ce qui concerne la pub, les plus réfractaires conviendront qu’elle est indispensable (fonctionnement du site, rétributions de ceux qui le font fonctionner) à condition qu’elle soit décente et réfléchie. Quelques questions : quels sont les intérêts réels d"une telle manoeuvre alors que, tel qu’il est actuellement, je ne vois pas ce qui pourrais inquiéter l’indépendance d’agoravox ? Les rédacteurs ne cessent d’augmenter et les lecteurs aussi. Pourquoi faire planer le risque d’une menace sur la liberté de ce média-citoyen alors que les publicitaires se foutent de son contenu pourvu qu’il y aient des yeux pour voir leur logo ? La censure et l’anastasie n’existent plus depuis longtemps ! Les processus de contrôle sont d’une autre nature : par l’intériorisation des conduites idéologiques, soit big brother, la pensée unique, qui aboutissent à une sevitude volontaire avec. C’est ce contre quoi luttent une grande partie des rédacteurs d’agoravox. Aussi loin que mon petit esprit est capable de se hisser, ces rédacteurs ne sont pas rétribués pour offrir le contenu d’agoravox ? Agoravox constitue pour eux un espace communautaire qui cessera de leur convenir si leur travail d’expression et de résistance se trouve brutalement mis à la disposition du Web 2 et aux appétits aveugles de tous les petits sorciers qui veulent y faire leur richesse personnelle. Tous ces rédacteurs se désinterreseront d’agoravox si celui-ci ne recèle plus cette part de confinement...comme une espèce de niche de liberté...et l’espace sur le net, ça se crée aussi vite que ça se perd.


  • Castor 23 janvier 2008 10:36

    Pendant ce temps, les mouches volent de travers, les pauvres, elles dégustent...


  • Gasty Gasty 23 janvier 2008 11:57

    Article 1 : La présence de plusieurs médias citoyens sera une garantie d’ indépendance et agoravox collaborera à son extension ( open source).

    Article 2 : La transparence garantira sa respectabilité vis à vis de ses lecteurs/rédacteurs.

    Article 3 : L’absence de rémunération des rédacteurs garantira leurs libertés morales.

    Article 4 : AgoraVox s’associera chaque année après un référudum avec une association caritative comme par exemple " les restos du coeur" " Handicap internationale" " Arc en ciel" etc.. .

     

    Les buts des associations doivent rester non lucratifs mais peuvent être très variés : promotion et pratique d’une activité (sport, activité manuelle, culturelle, théâtre, musique...), défense d’une catégorie de personnes (étudiants, handicapés, victimes, malades, consommateurs, professions diverses...), action sociale et humanitaire (aide à domicile, soins gratuits, distribution de nourriture,secourisme, garde d’enfants...). Certaines associations sont fortement subventionnées par l’État, ce qui lui permet de mener des actions à moindre coût.


  • Mougeon Mougeon 23 janvier 2008 19:26

    Longue vie à Agoravox, mon site d’information préfèré, donc, longue vie à la fondation Agoravox, et merci pour ce choix judicieux.

    Cordialement


  • Christoff_M Christoff_M 23 janvier 2008 23:29

     dès qu’un gradé se pointe on voit tous les faillots et les cire pompes qui rapliquent sans forcément apporter la contradiction !! est ce que les "apporteurs" resteront anonymes ???

    qui nous garantit votre intégrité ??limiterez vous les apports d’une personne à une somme, ou un pourcentage des apports totaux plafonné ??


  • Marceau Marceau 24 janvier 2008 11:54

    ADN des journaliste, ADN des sociétés et encore plus fort, ADN de l’information. Avez-vous réalisé que cette métaphore induit l’idée de prédestination ?

    Tant que la thérapie génique n’est pas au point, difficile de modifier son ADN.

    Désolé pour Joël de Rosnay et Carlo Revelli, mais cette métaphore m’indispose.

    Ici on parle plutôt de culture, de civilité (et de civilisation) , toutes choses acquises et non inscrites dans l’ADN.

    Ça m’évoque l’autre métaphore courante du "logiciel" des organisations politiques, à moins que nous ne soyons déjà plus représentés que par des ordinateurs, et que les membres dirigeants ne soient plus que les informaticiens chargés de les faire fonctionner.

    Pour moi, AGORAVOX n’est pas un média d’information, mais de commentaires sur l’information, c’est à dire d’opinions, c’est ce qui fait sa valeur ajoutée.

    Le fait que ce site soit de plus en plus plébiscité par les autres médias est que la preuve du vide de ces autres médias, qui dans l’urgence à traiter les dépêches des agences de presse, cherchent désespèrement des opinions à fournir à leurs lecteurs-auditeurs-spectateurs.

    Le seul danger interne à AGORAVOX est de tourner en rond autour de son nombril, en perdant tout intérêt pour des opinions autres que celles de sa petite famille de rédacteurs et modérateurs car s’il n’existe que pour un monde fermé d’acteurs médiatiques, il se ferme à l’intrêt du public dont il a besoin pour son budget publicitaire. Mais cela fait tellement de bien de se sentir entre amis.

    Le ver n’est-il pas déjà dans le fruit, c’est à dire dans le nom même ? A Athènes, l’Agora ne comprenait que les citoyens, c’est à dire l’aristocratie de la société d’alors. Pour les non citoyens, c’était un spectacle.

    Fondation ou Société commerciale, Rédacteurs rétribués ou non, faites comme vous voulez, si le contenu m’intéresse je consulte, sinon je zappe.

     


  • archibal 24 janvier 2008 14:52

    Bonjour
    Je salue votre decision de garder une ethique à ce media.
    Le principe de la publicité n’est pas une chose qui me parait etre compromettant dans une ligne editoriale.
    Je preconniserai plus un echange de bon procedé.
    Les entreprises ont de plus en plus besoin de se donner une image respectable et citoyenne.
    Quand je vois un coursier des mers dans une course autour du monde sponsorisé par la société X ou Y, j’en apprecie l’engagement de cette dite société.
    Si cette dite société soutien mon media preferé suivant des accords strictes de non intervention dans la ligne editoriale j’en apprecie d’autant plus son effort.
    Il faut que cela soit fait dans la plus grande transparence "ex hauteur du budget et durée etc..."
    Le seul probleme est la dependance financiere à ces revenus "publicitaires".
    C’est de la bonne gestion.
    C’est en cela que la durée du soutien est chose plus importante que le montant.
    On peut envisager aussi une forme non financiere mais morale par la mise en lien direction Agora vox.
    Il faut aussi trouver des formes innovantes pour faire connaitre ce site.
    La creativité est grande il suffit de la laisser s’exprimer.

    Voila mon avis.
    Et la marque de mon soutien à cette initiative on ne peut plus meritoire.
    Bon courage à vous et salutations au "papy surfeur"

     


  • Stéphane Waffo 24 janvier 2008 23:05

    C’est une très belle initiative que vous avez eu là. Je ne sais pas si à votre place le 15 millions ne m’aurait pas donner la crise cardiaque. Chapeau !

    Maintenant et comme plusieurs le disent la pérénité d’AgoraVox ne dependra pas seulement des lecteurs et redacteurs mais surtour du modèle économique que vous reussirez à trouver. Il faut aujourd’hui absolument trouver un modèle qui redonnerait naissance a Internet. Le journalisme citoyen c’est très bien. je pense que son seul avantage c’est de permettre aux meilleurs de reussir, que ce soit les vrais journaux, les vrais journalistes mais aussi les bons et les meilleurs bloggeurs, écrivains, redacteurs. Mais pour que tout ce beau monde puisse vivre, il faut de l’argent. La publicité c’est forcement le plus facile, mais il faut trouver ce modèle qui manque sur AgoraVox comme sur tous les autres médias sociaux.Comment ? j’en ai aucune idée et vous êtes le mieux placé pour le savoir. C’est vous qui avez les statistiques et tout le truc.

    De mon côté, je travaille aussi à la découverte de cette potion magique qui manque au web. Je suis redacteur sur Agora et j’y resterais toujours. C’Est un projet porteur et il sera forcement le socle d’un nouvel engagement social pour les jeunes et la génération de demain.

    Bonne continuation et du courage dans votre demarche

     


  • Marco Marco 24 janvier 2008 23:06

    Carlo,

    Félicitations pour cette initiative courageuse et prometteuse qui devrait assurer la pérennité de l’AgoraVox que nous aimons !

    La fondation AgoraVox pourra compter sur mon soutien financier et je l’espère, sur celui de beaucoup d’autres lecteurs réguliers qui apprécient le formidable souffle d’air frais qu’apporte ce site d’information vraiment indépendant et libre (il suffit par exemple de comparer le riche dossier d’AgoraVox sur la contestation de la version officielle du 11 septembre au silence assourdissant des grands médias commerciaux sur le sujet pour constater l’urgente nécessité d’un tel site).


  • grangeoisi grangeoisi 24 janvier 2008 23:42

    Bien dit Marceau !


  • Fernando Pessoa 4 février 2008 16:01

    Superbe initiative au moment où la diffusion de l’information est devenue très controversée !

     

    Merci beaucoup.


  • deniz 6 février 2008 18:22

    On l’aime, on l’ignore, on le méprise, on l’honore mais ce que JF Khan a fait pour et de Marianne me semble avoir été plus efficace que Libé. TOUS les lecteurs se sont saignés pour que Marianne existe, les régies de pub l’ont ostracisés, mais Marianne a survécu, SUR-VECU !

    Ceci dit, comme je suis belge et que je vous admire, soyez le bienvenu chez nous.
    Pourquoi pas une ASBL ?

    Merci à Carlo et Cie, surtout, gardez-vous bien, pour nous.


  • frédéric lyon 15 février 2008 07:40

    Deux remarques :

    1) Il y a une censure sur Agoravox. Il y en a même deux : la première par notation qui favorise la censure de connivence ou de coalition d’intérêts, la seconde par "modération", or on ne sait rien de la constitution du groupe des mod&érateurs, s’agit-il seulement de copinage ? Toute censure dénonce une orientation politique ou philosophique. Pourrait-on savoir quelle est l’orientation d’Agoravox ?

    2) Une fondation en Belgique ? Et pourquoi pas une société anonyme au Panama ? "l’indépendance" d’Agoravox, c’est à dire l’indépendance de ses créateurs, serait tout aussi bien préservée, si ce n’est mieux. Ou bien, mieux encore, une société de droit panaméen avec siège social en Andorre ou au Liechstentein. Ou bien une fondation pour la préservation de la couche d’ozone avec son siège au Luxembourg. C’est bien le Luxembourg, et puis ce n’est pas loin de la Belgique.

    Agoravox : De l’art de cracher sur le libéralisme en l’exploitant. De l’art de cracher dans la soupe ?

    Avec une bonne dose d’autosatisfaction.


  • nicolas herson-macarel nicolas herson-macarel 21 février 2008 11:31

    Une réaction à propos des médias qui "servent la soupe" de certaines sociétés commerciales :
    c’est un exemple très précis puisque je suis co-fondateur d’un service online de rencontres (sentimentales ou amicales) qui privilégie l’éthique, le sérieux, le respect des individus à travers leurs valeurs fondamentales. Dix fois moins cher que les autres géants du secteur, salué par les observateurs indépendants comme LE site de rencontre éthique (premier signataire de la Charte Dating Watch), nous ne parvenons pas à intéresser les journalistes pour nous faire connaître.
    Et si notre service n’acquiert pas davantage de notoriété, nous allons devoir un jour ou l’autre fermer boutique et laisser douze employés sur le carreau !
    Dans le même temps, France 2 diffusait (du 11 au 15 février) un reportage quotidien sur Meetic, sans doute parce que l’invitation à Avoriaz avait alléchée les journalistes !
    Hélas, Sirius-Concept (notre site...) n’a pas 12 millions d’euros à consacrer à la publicité, aux cadeaux offerts aux journalistes (portables, voyages, diners gastronomiques...).
    Cependant... nous aurions assez d’argent, sans doute, pour leur acheter des louches dans l’espoir que cette fois, ils nous servent la soupe !
    Nicolas HM

     


  • Le Mendiant Le Mendiant 26 février 2008 07:26

    A priori, il s’agit là d’une excellente initiative, désintéressée qui plus est puisqu’à mettre en parallèle des propositions commerciales refusées. Bravo !

    Je connais assez peu AGORAVOX à vrai dire puisque la plupart de mes articles y ont été refusés pour être publiés (et généralement très bien notés) sur... NATURAVOX !

    C’est vrai que le processus de sélection des articles semblait de fait être un peu flou... et que le contenu rédactionnel me semblait être davantage tourné vers le commentaire de l’actualité que l’information proprement dite. 

    AGORAVOX, c’est bien la voix du peuple qui exprime son mécontentement (généralement) et ou les commentaires politiques prédominent. Exemple aujourd’hui avec la majorité des articles sur le même sujet à savoir Sarkozy au salon de l’agriculture ! C’est amusant un moment mais cela lasse rapidement. Que m’importe en effet de savoir ce que le citoyen lambda pense de Sarkozy ? A la limite, les commentaires sont presque plus intéressants car ils donnent une pléthore d’avis contradictoires qui permettent de se faire une idée plus "raisonnable" de chaque sujet. Mais globalement, c’est un peu vain et égocentrique là où une information de qualité se doit d’être le plus objectif et le moins égotiste possible.

    NATURAVOX est différent : ce n’est plus la voix du peuple mais celui de la nature et la majorité des articles tournent ainsi moins sur la personnalité des auteurs que sur des données réellement informatives. Le problème est que Naturavox ne semble pas jouir de la même popularité et la plupart des intervenants semblent être déjà rodés à la problématique du naturel. Ca fait un peu "club privé". De fait, il est rare que mes articles soient "descendus" alors qu’ils le seraient probablement s’ils étaient publiés sur AGORAVOX. Pas parce qu’ils sont faux ou en manque d’argumentation mais parce qu’ils posent de vrais questions et perturbent le sommeil...

    L’idéal serait donc de trouver un compromis entre les deux : un site véritablement généraliste et informatif ou seule une section relève de la politique tandis que les autres permettent de diffuser une information "alternative" de qualité qu’il est difficile de trouver ailleurs. Alors vous aurez créé un véritable nouveau média ! Alors son indépendance sera bel et bien indispensable !

    Cordiales Salutations,

    Le Mendiant

     

     

     

     

     

     


  • A. Spohr Spohr 26 février 2008 10:02

    Surabondance de commentaires longs ne nuit-elle pas ? En tout cas elle donne à réfléchir . Je serai donc provisoirement bref : oui , j’applaudis à cette initiative et compte bien y contribuer dans la mesure de mes moyens, concrètement . Nous ne pouvons pas jouer les « grincheux » circonspects quand on a la chance de disposer d’une telle opportunité de libre-expression, élément à mons sens indispensable à une démocratie responsable et en mouvement .


  • Eric P Eric P 26 février 2008 10:12

    Je vous dis simplement : BRAVO.

    Oui, il y aura des insuffisances, des abus, des noyauteurs, des manques, mais il y existera, ici, les vraies conditions d’un espace d’information démocratique.

    C’est une rude tâche qui NOUS incombe.

    Vous nous offrez un outil formidable.

    Merci.


  • Jean-Michel B. 26 février 2008 10:26

    J’apprécie beaucoup le fait qu’Agoravox devienne une fondation. J’espère qu’elle aura de très nombreux adhérents et qu’ils auront vraiment voix au chapitre.

    En ce qui concerne la publicité, je voudrais rebondir par rapport à ce qui se passe actuellement à propos de la suppression de la publicité sur France Télévision. Je pense qu’il est important qu’Agoravox puisse continuer à recueillir des fonds en provenance de la publicité car outre l’apport financier qui n’est pas négligeable, cela permet de mesurer de manière réelle et palpable l’audience réelle d’un média.

    Quant à la suppression de la publicité sur France Télévision, je me demande par quel tour de magie, un Président qui veut faire de l’augmentation du pouvoir d’achat son cheval de bataille peut prendre une décision qui in fine va aller prendre encore un peu plus d’argent dans la poche des cotoyens par le biais de l’augmentation de la redevance télévision. C’est à croire que lorsque c’est lui qui propose quelque chose, toute logique économique disparaît et c’est la sienne qui doit alors prévaloir !!!


  • ChristianB 28 février 2008 15:32

    L’essentiel est de conserver la liberté d’expression et d’échapper à la "bonne parole". Il est important de continuer à trouver des articles intéressants, afin que chacun puisse y trouver les renseignements que l’on ne trouve pas ailleurs.

    Maintenant que l’auteur soit de droite ou de gauche, quelle importance ? Une idée est bonne ou mauvaise, elle ne peut avoir une orientation politique. Ecouter l’autre, respecter ce qu’il dit, même si l’on n’est pas d’accord cela aide déjà la démocratie à fonctionner.


  • Rosemarie Fanfan1204 28 février 2008 16:14

    @ Carlo. Je suis abonnée à ASI et le choix de DS de ne pas faire appel à la pub m’a séduite. Avez vous envisagé cette option ?

    Je sais ASI et AV n’ont pas les mêmes finalités mais la pub est-elle vraiment aussi indispensable que cela ?


  • N.E. Tatem N.E. Tatem 28 février 2008 16:14

    Bonjour à tous.

     

    Il m’est agréable d’apporter une modeste contribution que je crois n’est pas une nouveauté. Mais elle explique la difficulté d’être admis dans le cercle des organisations décrétées d’utilité publique

    D’abord je reprends un passage de l’article de Carlo. Le suivant -> 

    "La « fondation abritée » consiste à obtenir une reconnaissance de la part de la Fondation de France ou de l’Institut de France afin de bénéficier de leur statut d’utilité publique." 

    Il me semble que pour bénéficier du statut de fondation ou d’association, il me semble soumises les 2 formules à la législation de 1901, déclarée d’UTILITE PUBLIQUE s’obtient avec un décret. Ce texte juridique peut-être pris, par au minimum un département ministériel dont les 2 autorités supérieures sont le chef du gouvernement et le président qui ont aussi l’habilité de promulguer des décrets, au regard de la mission de la structure qui postule à être déclarée telle. Il s’agit précisément du but essentiel de l’association ou de la fondation concernée qui permet la recevabilité d’une telle candidature. Une fois reçue… L’enquête qui consiste à déterminer vraiment l’utilité publique au sens du rapport à l’Etat et à l’intérêt de la collectvité nationale ou même l’humanité…   

    A titre d’exemple : La Croix-Rouge Française, dont j’ai été volontaire rattaché au siège national, directement au président (l’ex. président Professeur Marc Gentilini) et à la direction des opérations de solidarité (dans le cadre d’une action envers les quartiers dits « sensibles » pour l’ancien programme « Des modérateurs Urbains »), a été l’une première, vu son âge, déclarée d’utilité publique pour plusieurs raisons dont les deux plus saillantes sont :

    1- son action humanitaire et de secourisme

    2- C’est une assoce auxiliaire de l’Etat en matière d’action sociale. Je suis militant associatif de longue date et président d’une assoce, Cie théâtrale « 4ème CULT ». J’ai épluché tous les textes que j’ai pu rencontrer pour tenter de découvrir quelques rares voies dans les législations en vigueur afin de trouver les moyens à l’association « 4èCULT » que je n’arrive pas d’ailleurs à faire démarrer, faute de moyens.

    Je dirai que l’association d’encouragement de la recherche scientifique, celle de réinsertion des délinquants ou bien celle d’aide aux écrivains démunis (je ne sais pas si ça existe… c’est les exemples généralistes types) peuvent prétendre au statut de l’utilité publique.

    En effet pour agoravox, il ne vous échappe certainement pas que le Web est suspecté de distiller de la rumeur en matière d’information. Je tiens à préciser aussi, non pas pour exhiber mes références qui sont plus fournies, que je suis titulaire d’un master en communication COOP, c’est-à-dire organes associatifs. Et j’ai idée de l’approche qu’ont les autorités de plusieurs pays à propos d’Internet et des infos qui surgissent par ce canal. Il est rare de trouver des rédactions de journaux et médias qui ont pignon sur la matière « informations », et ont un pouvoir d’influence prépondérent qui voient d’un bon œil les outils du Net comme AGORAVOX. L’odeur du souffre qui leur est attribuée, vient de leur indépendance d’abord, de la suspicion dressée selon un manque de professionnalisme des rédacteurs et ensuite de la réactivité ultrarapide pour le traitement des faits de l’actu. En effet des cercles influents peuvent restreindre l’accès d’agoravox à un tel rang. Je ne les citerai pas, mais chacun de nous partcipants à ce débat et dans ce cadre du projet piloté par Carlo peut s’imaginer... Donc la voie n’est pas un tapis de velour.

    Dans l’une de mes interventions dans un forum d’agoravox, j’ai soulevé le cas du Tsunami que Carlo réitère dans cet exposé sur le projet de fondation AGORAVOX. Voici le lien pour mon post –[->http://www.agoravox.fr/forum.php3?id_article=26867&id_forum=1454665] Il s’agit de mon intervention, dans le forum, concernant un article du rédacteur d’agoravox AB intitulé : "Le Monde s’en prend au média citoyen". Et cet article justement montre que les nouveaux médias citoyens sont considérés comme des intrus dans le champ médiatique. 

    En outre je tiens à dire que la modération des commentaires pose un réel problème. Le processus de libre parole citoyenne est semé d’embûches où des fois, un intervenant reproche à la modération de l’intérêt d’avoir laissé passer un article... Ce qui en soi, un cas de substitution, intolérable, et de remise en cause de la décision de mettre en ligne le sujet en question. D’ailleurs le danger est l’intrusion, parmi cette libre parole, des attaques d’une férocité inapropriée avec le cadre qui a permis cette parole. Et même des faits du genre discriminatoires sont monnaie courante. Auprès d’agoravox les rédactions sont prévenus des réactions que suscitent les écrits... Mais est-ce suffisants ?

    En effet l’utilité publique est déclarée selon le regard qu’ont les décideurs de la puissance publique, en obéissance à l’action des citoyens, pour décréter telle fondation ou association est d’utilité publique.

    Cordialement.  


  • Christoff_M Christoff_M 29 février 2008 03:09

     on ne se pose pas de question sur le professionnalisme de certains journalistes de presse écrite et de télé !!

    j’ai remarqué que les détracteurs ou les faux amis soulèvent tout de suite ce lièvre... on ne demande pas à Mr Barbier pourquoi il écrit un article mièvre sur sa grande amie Carla Bruni, la réponse étant évidente pas pour faire de l’info, de la qualité mais pour faire du tirage...

    il y a une desaffection des journaux et des hebdos classiques, les lecteurs vont voir ailleurs, et pour l’instant le net est un lieu de prédilection et une source d’information sans fin.... espérons que cela dure, quant à Agoravox, il y a beaucoup d’articles mais une baisse de niveau, heureusement pour le site quelques locomotives tirent le site avec des articles à plus de deux cent posts, mais ils sont rares...

    est ce que le passage en fondation ne va pas jouer sur l’esprit du site ?? je n’en suis pas si sur...

    Est ce que des intervenants vont etre rémunérés ?? est ce que le fait de recevoir des dons ne va pas entrainer un comportement politiquement correct, qui devient une habitude dans les journaux de la presse classique, avec le tabou sur certains sujet que le redac chef ne veut pas voir traité parce qu’on parle d’un proche ou d’un ami...

    Ce système modérateur est il un gage de démocratie nétique ou un début de censure ??

    Autant de questions auxquelles j’aimerais que les fondateurs répondent franchement, merci à vous.


    • ledefricheur 2 avril 2008 14:57

      Salut,

       Je suis plutôt enclin à penser que l’action des "modérateurs" - certes il en faut pour contrôler les tendances pédophiles , fascistes, racistes etc...- se traduira dans les faits par une censure subtile...

       Je suis un chercheur focalisé sur l’éradication du système religieux. Je suis censuré, notamment par la FNAC et la Bibliothèque Municipale de Toulouse - vous pouvez me demander les preuves - Un seul moteur référença mon site : YAHOO. Gogel et Voilà NON... Pour Agoravox j’attends ????????????????????

      Cordialement.

      Ledéfricheur....................


  • citoyen citoyen 5 mars 2008 13:31

    Bonjour Carlo,

    Je viens tardivement commenter très briévement votre article. Je suis sur votre plateforme depuis juin 2005 et j’apprécie sa logique qui se pose en regard des médias classiques.

    J’aurai souhaité en fait revenir sur le ou les motifs profonds de ce changement de statuts. Je n’ai pas tout lu dans le détail, mais si il y a beaucoup de discussions sur la question formelle des statuts, je trouve que les motifs de déclenchement de ce mouvment sont finalement et relativement peu développés compte tenu de l’importance de la décision. Le fait de dire que l’objectif c’est l’indépendance est une chose qui peut s’entendre et se débattre sur le fond de la question "qu’est-ce qui fait que les nouveaux statuts permettront une plus grande indépendance ?" Mais ce qui m’interroge c’est que cela part d’un postulat que j’aurai aimé qu’il soit vraiment débattu, ce postulat est qu’ "aujourd’hui l’indépendance du site Agoravox n’est pas satisfaisante ou risque à court terme d’être remise en cause". Or j’ai lu peu de choses à ce sujet. En tant que "manager", j’aime bien comprendre pourquoi il faut agir. C’est ce qui donne du sens à l’action et lui permet souvent de devenir plus dynamique, ce qui peut être important dans votre souhait d’attirer des donateurs.

    Autre question : personnnellement, je peux être intéressé pour devenir donateur à hauteur de mes possibilités bien modestes au regard des besoins certainement. Mais j’ai vu là aussi peu de choses sur ce que cela implique pour les donateurs en terme de responsabilité ou de droit. Mais je reconnais que je n’ai pas approfondi le statut de la fondation ni en France ni en Belgique d’ailleurs.

    Cette seconde question renvoie elle-même à la dernière question [pour l’instant], où en êtes-vous de vos réflexions et de vos démarches ?

     


  • N.E. Tatem N.E. Tatem 6 mars 2008 16:50

    Bonjour à tous.

    J’ai jugé nécessaire de rajouter ce post qui renferme un constat non négligeable.

    Si la chance est ouverte aux citoyens de pratiquer, dans le sens d’exercer librement ce métier sans prétendre à salaire de contrepartie, la forme de journalisme en ligne et de répliquer aux articles qui y sont mis en ligne, ainsi qu’à tous les autres médias occupant l’invironnement, elle leur élargit leur propre milieux et leur rajoute des contacts. Comme cela se passe assez souvent désormais pour les citoyens qui brisent leur solitude par cette voie.

    Je pense maintenant, aujourd’hui, plus que par le passé que lectorat dans cette nouvelle sphère est totalement différent de celui des cadres classiques de presse. Parmi ces derniers certainement la télé occupe le haut du podium, suivi par les radios. C’EST CARREMENT UN NOUVEAU LECTORAT, LE MOT CONSOMMATEUR est déplaisant du fait qu’il soulève la voracité des commerçants...

    Sur le web, la bifurcation vers l’info des organes tels que AGORAVOX, outre le cercle des habitués, une certaine conquête du lectorat de haute importance déferle de la quête du renseignement sur les moteurs de recherches institués par Internet. C’est ici que s’effectue cette rencontre avec un nouveau lectorat appréhendé avec ses propres demandes, curiosités ou besoins.

    Dernièrement, il a été révélé que bien plus de 50% du renseignement rechreché en France est chassé sur la toile. En conséquence, de telle manière se fait le contact avec les journaux diffusés par la voie virtuelle et bien furtive d’Internet. Certes la désertion des journaux sur papier est inéluctable, ce qui n’est le cas de la télé et radios.

    Je soulève cet aspect, parce qu’il est nécessaire de connaître avec qui on traite et pour qui on agît.

    Cordialement.


  • micmacplanet micmac08 1er avril 2008 06:55

     

    Je publie régulièrement des dessins sur agoravox, aujourd’hui je constate un ralentissement (considerable)concernant le temps d’attente pour la publication. Bien que je ne doute pas une seconde du succès d’agoravox de nos jours, je voudrais seulement savoir ou éclaircir les raison de cette attente. Je n’écarte pas la possibilité que mes dessins ne soient pas en harmonie avec les équipes de modération, je me pose la question suivante ; il y a t’il eu des changement depuis qu’agoravox est devenue une association au point d’affecter le choix ?
    Bien a vous
    micmac08 redacteur

    • ledefricheur 2 avril 2008 14:39

      Bonjour,

       Bonne question.

       Les modérateurs ne pouvant être impartiaux, quelque peu jugulés par les idées reçues génératrices de réflexes intempestifs et préjudiciables pour ceux ayant à exprimer des idées originales, que l’on retient ou que l’on abandonne, nous avons toutes les raisons de nous en défier mais en premier lieu c’est aux promoteurs d’Agoravox de bien les sélectionner.

      Ledefricheur.


  • barba_papa barba_papa 9 avril 2008 19:15

    Bon courage et bonne chance !

    Je suis un lecteur plutot qu’un ’ecrivain’ mais qu’est ce q’un auteur sans spectateurs ?


  • Abraracourcix 25 avril 2008 03:10

    Bonsoir à tous,

    Cet sujet sera donc pour moi l’occasion de poster mon premier commentaire après avoir découvert réellement ce site grâce à un lien publicitaire sur "L’équipe" online.

    Sans doute mériterait-il de ma part la rédation d’un article débattant de pouvoirs sur le plan philosophique et qui rejoindrait forcément sur la conclusion des ouvertures sur le devenir de notre système économique, ou sur les orientations que je souhaiterais pieusement qu’il adopte dans les décennies futures, mais je crains que mon développement ne soit beaucoup trop long pour s’intégrer dans la ligne éditoriale du site.

    Après une lecture quasi-exhaustive de vos commentaires sur ce sujet qui m’interesse au plus haut point car il pose la question des relations entre les puissances économiques et politiques et les systèmes alternatifs ,mais également car quelque part il se situe au coeur de la problèmatique de Hobbes sur la concentration du pouvoir et son indépendance, je vais tenter tant bien que mal de vous faire partager mes sentiments sur cet épineux et ô combien actuel problème de notre monde.

    Mais avant de rejoindre ces considérations plus pragmatiques il provoque chez moi une reflexion que je qualifierai de plus existentielle sur la profondeur de l’âme humaine, vaste sujet dans lequel mes pensées ont le loisir (ou le désagrément ^^ ) de se perdre parfois.

    En effet comment ne pas s’interroger sur le coeur des hommes tant de nos jours une intiative désinteressée paraît suspicieuse, à l’heure est le bénévolat est analysé sociologiquement comme un investissement temporel visant à accroître son pouvoir symbolique et social dans un premier temps,pour le convertir ensuite en pouvoir économique ou encore à d’autres fins peu reluisantes sur le plan moral ?

    L’homme n’est-il qu’une somme de capitaux qu’il vise à enrichir dans toutes ses entreprises dans le but de rejoindre la convoitée sphère des dominants tel que le définit Bourdieu dans ses premiers écrits , ou encore un fin calculateur qui utilise tous les moyens, aussi détournés soient-ils, pour assouvir sa soif sexuelle insatiable dans le cadre du psychanalysme Freudien ?

    D’autres théories philosophiques pourraient étayer ces considérations peu flatteuses pour l’âme profonde des humais sur cette planète, je pense en particulier à Kant et ses trois passions fondamentales qui dirige l’homme dans toutes ses actions : l’amour du pouvoir, la cupidité et ... une troisième dont je ne me souviens plus mais qui vous vous en doutez n’est pas à proprement parler philantropiste ! ^^

    Certains neurologues auraient quant à eux démontrer la présence d’une zone cérébrale nous procurant un plaisir irrésistible et que l’homme tente, par diverses stratégies et sur différents termes, par tous les moyens d’activer .La recherche du plaisir serait donc le moteur de toutes nos actions sur notre cher planète.

    Quelque part dans les commentaires contestataires précédemment cités qui ont accueillis l’initiative du fondateur on sent bien les préoccupations de certains membres quant à cet état de fait, qui malheureusement est difficilement contestable, bien que l’implacabilité de la logique de ses théories mériteraient indéniablement une remise en cause ou tout du moins un approfondissement.

    La noble question de savoir quelle aura été notre contribution au progrès de l’humanité en général se pose à chacun sur son lit de mort, bien qu’elle puisse paraître subalterne à ce moment précis pour la personne qui s’apprête à nous quitter.

    Et si finalement les idées et les oeuvres immatérielles étaient les seules choses immortelles que l’on puisse transmettre au monde physique, bien que cela soit totalement antinomique avec la notion de matière , et qu’on l’on trouverait donc là un moyen de prolonger son impact sur la communauté dans laquelle on a été accueilli ?

    Il est toujours difficile, de mon point de vue,d’incriminer, de diaboliser ou de prêter de mauvaises intentions à ceux qui au départ cherchent simplement à améliorer le monde qu’ils éprouvent quotidiennement ,ou ont à juste raison transformer leur insatisfaction en une réelle envie de léguer un patrimoine plus riche à leurs successeurs, même si parfois les moyens pour y arriver ou le fond de leur théorie aboutissent à des désastres et des résultats aggravant la situation initiale.

    Pour en revenir à la matérialisation du projet de transformation de ce site en une structure à but non lucrative, la question de l’influence des membres qui composeront les instances décisionnelles de cet organisme, peu importe sa forme,se pose dans toute sa splendeur.

    Le système collégial et le système démocratique sont certes les plus acceptables sur le plan éthique mais représentent-ils un dispositif pertinent lorsqu’il s’agit d’un organe qui peut se prétendre comme étant un contre-pouvoir aux puissances établies ?

    Les risques d’infiltration, de collusion et de conflits d’interêts sont pour le moins préoccupants.

    A l’inverse une concentration des décisions pourrait minimiser les riques de corruption mais aboutirait à terme à un subjectivisme équivoque et surtout à une une impasse sur le plan de la crédibilité, qui doit absolument façonner l’esprit d’une telle initiative.

    Finalement est-il seulement possible ou envisagable d’être indépendant,désinteressé ou d’être véritablement neutre ?

    Pour moi la véritable question ne se situe en réalité pas exactement dans ce genre de problèmatique mais plutôt dans la définition de la nature profonde de ce que serait cette fondation soutenant cette expérience de média citoyen que je qualifierais plutôt pour ma part de système alternatif pour ce qu’il représente à l’heure actuelle.

    En effet les fonds levés serviront apparemment à développer le réseau de diffusion des "produits" (terme provocateur volontairement employé) estampillé AV afin de faire concurrence au medias mainstream et ainsi imposer la voix du peuple comme acteur déterminant dans la régulation des sujets et problèmes de société ,ce qui est une initiative infiniment louable sur le plan démocratique.

    Mais en se posant et en se définissant comme un contre-pouvoir le risque est de se dresser contre le système en personne et ainsi de se tromper de cible.

    Le choix d’utiliser un levier "humanitaire" pour illustrer sa lutte n’est peut-être pas, à mon sens le meilleur moyen de faire entendre sa voix.

    Pour moi les fondations auront toujours moins de poids que les entreprises privées sur le plan politique,économique et social et par ce biais cette démarche peut s’avérer in fine contre-productive.

    Si un système alternatif veut peser sur les sphères dominantes au point de leur ravir le pouvoir, il paraîtrait plus pertinent de prendre ces acteurs à leur propre jeu en acceptant leurs propres règles et ainsi démontrer que le système peut être autre chose qu’une vorace bête hideuse et anonyme, mais qu’il est bien piloté par des humains et des acteurs politiques et responsables.

    Dans cette optique la sociétisation d’un média influent ne pourrait en revanche se faire que sous la coupe d’un actionnariat de groupes éthiques afin de limiter les inter-actions néfastes des investisseurs privés. Un devoir de transparence incomberait donc aux entrepreneurs qui serait garanti par les conditions d’investissements des groupes actionnaires,qui eux-mêmes mêlent des considérations idéologiques, et disons-le clairement, à des fins purement économiques et servirait ainsi de moyen de contrôle relatif.

    Pourquoi ne pas tout simplement différencier l’actionnariat éthique, qui ne prendrait pas part aux décisions, concentré aux mains d’une élite décisionnaire, mais qui en revanche imposerait un droit de regard sur toutes les pratiques et la conformité de la conduitede de l’entreprise par rapport à sa vocation affichée au départ, que l’on pourrait éventuellement associer à des investisseurs minoritaires qui n’auraient quant à eux aucun pouvoir intervenant dans la gestion de l’entreprise.

    A la lumière des précédents messages il paraît en plus totalement évident que beaucoup de membres actuels du site pourraient eux-mêmes composer un groupe suffisamment puissant d’actionnaires éthiques qui s’accorderaient collègialement sur les relations qu’ils entretiendraient avec les sphères privées régentant le projet en amont.

    Je m’exuse de la longueur de mon intervention qui pourra éventuellement polluer en partie ce sujet tout à fait interessant.

    Merci aux plus courageux de m’avoir lu et de partager leurs opinions avec la mienne.


  • Abraracourcix 7 mai 2008 03:55

    Merci à vous Shawford (ou à toi , je ne connais pas encore vraiment les us et coutumes de la maison ^^) à la fois pour votre réponse mais également pour m’avoir indiquer un livre qui devrait devenir mon livre de chevet dans les semaines à venir.

    J’ai pu helas mesurer la pertinence de vos remarques sur le cloisonnement des savoirs au cours de mes études universitaires et il est malheureusement avéré que les différents champs théoriques peinent toujours autant à s’alimenter réciproquement.

    En trouver la raison profonde est un autre débat, qui pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un article à part entière mais en l’occurence il n’est pas en rapport direct avec la nature de cette discussion, où je le confesse, mon commentaire a sans doute laisser un peu trop de place aux disgressions ! ^^

    Mais vous posez néanmoins les balises qui doivent orienter l’essence de cet échange au sujet de ce changement de statut de cet organe : le pouvoir , le but d’une collectivité et les interêts personnels.

    Ou même plutôt les luttes internes au sein da la sphère du contre-pouvoir , son rapport au pouvoir établi et celui qu’elle va ou veut établir envers un pouvoir que je qualifierais de bien plus général, ce qui au final nous engendre un joli sac de noeuds peu aisé à demêler.^^ (d’autant plusque la clarté de ma phrase pour l’exprimer ne facilite pas la tâche...je m’en exuse mais il est tard ^^)

    Comme j’ai quelque peu du mal à trouver les mots pour décrire cette problèmatique je suis tenté de recourir à l’analogie et de comparer cette question à celle que pose la pertinence des différents systèmes démocratiques pratiqués ou théoricisés dans notre histoire humaine.

    On pourrait réduire tout cela à l’interrogation : comment prendre les "bonnes" décisions (qui se définissent de manière compliquées car à l’évidence sur plusieurs termes) et comment faire pour que la recherche du progrès soit le régenteur de ces dernières ?

    Une fois cette reflexion aboutie se pose également la manière de peser sur le pouvoir général, là encore un vaste chantier...

    Comment déterminer un pacte immuable et des objectifs guidant un collectif qui puisse s’adapter aux évolutions naturelles de ce même groupe ?

    Les prises de décision sont-elles forcément plus pertinentes quand elles sont confiées à la masse et donc soumis uniquement validés par des critères et des raisonnements quantitatifs, voire à des stratégies de séduction ?

    Si le concept de séparation des pouvoirs semble pallier aux dérives personnelles et font office de garde-fou, ne représente-il pas non plus un frein parfois notoire à l’avancée historique d’ accomplissements logiques et progressistes ?

    A travers ces questions disparates je pense notamment aux exemples de la démocratie américaine (et à sa version française actuelle qui me semble être une sorte d’intermédiaire) qui s’opposerait par définition aux systèmes de décisions exclusivement concentrationnaires où la censure n’existe pas, ou tout du moins ne les concerne pas. (^^)

    L’humanité est-elle prête pour l’auto-régulation et peut-elle se préserver de ses démons individualistes, arriverons-nous un jour à dépasser nos instincts sans déléguer notre pouvoir à des logiciels (^^) ?

    Je pense aussi bien sur à la mouvance voire la volatilité de l’opinion publique dont vous parlez en filigrane mais aussi à des notions de mesure de la maturité politique d’un peuple ou d’un groupe.

    Je crois comprendre que vous émettez le voeu pieu dans la fin de votre commentaire que le nombre important de participants sera synonyme de raison collective pour qu’apparaissent comme "évident" les chemins à entreprendre.

     Peut-être que cela rejoint quelque part l’idée que la démocratie "mature" parvient à faire disparaître les interêts des acteurs, ou plutôt des "agents" qui luttent au sein des pouvoirs.

    Mais pouvons-nous avoir, de manière la plus générale possible, avoir réellement foi en la nature "avant-gardiste" de la conscience collective ?

    Je m’exuse du manque de structure de ce commentaire mais je compte sur vous, membres d’Agora Vox pour m’aider dans cette réflexion où je semble manquer de rigueur, voire de compétences intellectuelles... (^^)


  • hans lefebvre hans lefebvre 11 mai 2008 12:36

    Bien évidemment, au premier abord l’idée de migrer vers le modèle fondation apparaît pertinent pour toutes les raisons que vous évoquez. Maintenant, comme nombre l’ont souligné il s’agit de définir les statuts les plus appropriés, et surtout en premier lieu l’objet en dessinant les contours les plus en lien avec la notion de média citoyen. En ce sens, les modèles de fondations soutenant le développement des logiciels open sources (étant personnellement utilsateur d’un OS open source) peuvent représenter une expèrience source d’inspiration - il m’est avis que le modèle open source représente une des alternatives les plus prometteuse qu’offre notre société, tant au plan socio-économique que philosophique. Enfin, géographiquement et juridiquement, la Belgique, parce que partie intégrante de l’Union européenne notamment, pourrait s’avérer la solution la plus judicieuse.

    Dés lors recevez tous mes encouragements, pour autant, je vous suggère de soumettre directement ce projet à l’ensemble des participants d’Agoravox, afin que la décision soit un modèle démocratique. Certes, il y a déjà quantité d’avis exprimés à la suite de votre article, mais ils sont loin de représenter toutes les parties prenantes d’AV, de plus l’objet finalisé doit-être, il me semble, le plus largement soumis à l’avis de tous ceux qui sont investis dans ce média citoyen. Un vote, tout simplement, non ?

    Cordialement votre

     


  • hans lefebvre hans lefebvre 11 mai 2008 12:58

    @ Carlo, j’oubliais, à ce-jour, où en est le projet, vos derniers commentaires datant de la fin du mois de janvier ?


  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 14 octobre 2022 12:04

    Bonjour,

    Je tiens à vous prier de m’excuser d’avoir placé un commentaire hors sujet sur l’article où vous rendiez hommage à Paul Villach. Je n’avais pas trouvé d’autre moyen pour vous joindre. Je ne pensais pas que des trolls qui surveillent mes commentaires viendraient s’y manifester.

    Le message que je voulais vous transmettre aurait davantage trouvé sa place ici. Je me permets donc de le recopier :

    =========================

    Je suis un rédacteur d’AgoraVox. Je me permets de vous solliciter pour vous demander d’appuyer la demande que je viens d’adresser aux gestionnaires d’AgoraVox. Étant victime de l’acharnement d’un intervenant d’AgoraVox ,qui sévit sous le pseudo de Pangloss, je demande en effet son exclusion. J’ai rédigé à ce sujet un article que j’ai soumis à la modération d’AgoraVox.
    J’espère que vous pourrez intervenir en ma faveur auprès de ceux qui peuvent prendre une décision à ce sujet.
    Bien cordialement.
    Jean Dugenêt
    ========================
    Ma démarche s’inscrit dans une suite d’articles où je tente de faire des propositions pour redresser AgoraVox qui est de mon point de vue en pleine dérive. Le grand succès qu’il a eu dans les années qui ont suivi sa création est maintenant bien loin. Il faut en analyser les causes et tenter d’y remédier. Je souhaite qu’un débat soit ouvert à ce sujet. Quoi qu’il en soit, je me tiens à votre disposition pour en discuter ou pour répondre à toute question à ce sujet.
    Pour l’instant, je maintiens ma demande sur un point précis et l’argumentation que je développe dans l’article actuellement en modération est suffisante pour vous convaincre. Je souhaite donc que vous donniez suite à ma demande.
    Bien cordialement.
    Jean Dugenêt.


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