dimanche 13 novembre 2011 - par Olivier Bonnet

Dette publique et « loi Rothschild » : la cécité volontaire des médias

C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123).

D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont sont victimes 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France".

En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Depuis l'application de ce principe, la finance et son infime oligarchie donnent la pleine mesure de leur asservissement des peuples, en une spirale exponentielle d'accroissement des inégalités.

Le pouvoir est désormais aux mains des créanciers privés, qui l'exercent au bénéfice exclusif d'intérêts particuliers, quand la puissance publique a renoncé à son devoir de protéger l'intérêt général. La démocratie, étymologiquement pouvoir du peuple, est morte. On le voit en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France...

Qui gouverne ? "La troïka" - Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne - resserrant toujours davantage son emprise jusqu'à l'étranglement des peuples. Et l'on pérore sans fin sur les plateaux de télévisions, sur les ondes et dans les colonnes de la presse sur "l'insupportable fardeau de la dette", "la France en faillite", "les nécessaires sacrifices", que "nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens" et que, d'ailleurs, "les Français l'ont compris".

 

Silence médiatique

Inlassable propagande des conservateurs-libéraux ? Bien sûr, mais relayée par le silence complice des médias. Et c'est ainsi que s'imposent dans l'opinion les apparentes évidences biaisées qui prétendent l'austérité inéluctable, contre la justice et l'intelligence. Deux ans d'austérité en Grèce déjà, pour quel résultat ?

Avec toujours la même justification simpliste et manipulatrice, résumée par la question posée par un journaliste d'Europe 1 à Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle : "Mais comment des pays européens endettés peuvent-ils faire autrement pour réduire leurs déficits ?"

 

Un graphique pour illustrer le propos, qui montre l'hallucinante évolution de la courbe de la dette publique.

"Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts", résume Mai68.org. Faisons la soustraction : sans les intérêts illégitimes encaissés par les banksters financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d'euros - au lieu de 1327,1 milliards ! Un escroc peut-il rêver pareil butin ? Et personne ne dénonce jamais ce scandale absolu ! A part Mélenchon et l'extrême droite - qui ne le fait que par opportunisme, étant entendu qu'elle a toujours été au service zélé du capitalisme libéral et ne remettra donc jamais en cause son empire...

Mais les éminents confrères ? Les Calvi, Barbier, Demorand, Joffrin, Aphatie, Bourdin, Pujadas ou qui savons-nous encore ? Ceci ressemble bien à une omerta. Et à une honteuse trahison de leur mission d'informer.

 

Article initialement publié sur plumedepresse.

Voir aussi, sur le même sujet, le projet de documentaire du mensuel RegardsL'arnaque du siècle.



206 réactions


  • kot begemot kot begemot 13 novembre 2011 12:04

    « Qoui faire ? » (Lenine, 1917)


    • bigglop bigglop 13 novembre 2011 12:38

      Bonjour à tous,

      Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien.

      Edmund Burke

      Le plus urgent, aujourd’hui, est de mettre en échec l’application du Mécanisme Européen de Stabilité qui est soutenu par les membres l’oligarchie financière, dont l’un des survivants de cette loi n’est autre que Valéry Giscard d’Estaing, grand contributeur du Traité Constitutionnel Européen transformé en traité de Lisbonne.

      Etes-vous au courant des « manipulations » de la Commission Européenne, du Conseil Européen pour adopter ce fameux MES :

      Afin de résoudre le problème du fondement juridique, le gouvernement allemand indiqua qu’un amendement au traité serait nécessaire. Cependant, après la ratification difficile du traité de Lisbonne, certains États et hommes d’État se sont opposés à une modification du traité, notamment le gouvernement britannique qui s’opposait à des changements affectant le Royaume-Uni. C’est finalement avec le soutien du président français que l’Allemagne obtint l’aval du Conseil européen d’octobre 2010.

      La proposition allemande demandait une modification minimale visant à renforcer les sanctions et à créer un mécanisme permanent de sauvetage. Cette modification minimale ne répondant toutefois pas à l’exigence allemande de sanctionner les manquements des États par la suspension du droit de vote. En effet, une telle exigence nécessiterait une modification plus importante du traité.

      Le 16 décembre 2010, le Conseil européen trouva un accord pour un amendement de deux lignes au traité, ce qui permet d’éviter la tenue de référendums. En effet, le Président du Conseil Européen, Herman Von Rompuy a prévu d’examiner les changements à travers la procédure de révision simplifiée (article 48 TFUE). La modification change simplement le Traité sur le fonctionnement européen pour permettre l’instauration d’un mécanisme permanent.

      Plusieurs actions sont possibles :

      - mettre en place une pétition française et/ou européenne avec le concours de personnalités comme Paul Jorion, Frédéric Lordon, Thomas Piketty ; etc...

      - faire un mailing auprès des décideurs français, européens, des médias....

      - contacter nos députés, sénateurs leur demandant de voter contre les modifications réglementaires pour la création du MES et devant être présentées devant les assemblées avant le 31 décembre 2011. La création du MES pourrait être effective avant les présidentielles

      - exiger la tenue d’un référendum européen début 2012 sur le MES.

      Je suis un internaute lambda (handicapé), sans réseau, qui vous vous propose ce défi, plus passionnant, plus efficace que de faire des articles, des commentaires et être « indignés » derrière vos écrans et claviers

      ALLEZ, C’EST LE MOMENT DE VOUS ENGAGER

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/13/bilderb erg-la-trilaterale-et-le-monde-iv.html

      http://www.courtfool.info/fr_MES_le...

      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2...

      http://europa.eu/rapid/pressRelease...



    • diogene 13 novembre 2011 13:52

      @ bigglop

      Les mailings, les sittings, les pétitions et toutes ces piètres manifestations dociles encadrées par les robocops, il faut bien se rendre à l’évidence : ils s’en battent grave les quilles.

      De toute manière nous n’en sommes plus à organiser des garden parties inutiles sur les places de nos villes.

      Bien entendu il n’y a pas de solutions miracles et Auguste Bianqui a échoué, en son temps, à soulever le peuple dans une insurrection générale.

      Alors, nous sommes tous d’accord, il faut agir... mais comment ?


    • trobador 13 novembre 2011 18:19

      mettre le u devant le o ?


    • bigglop bigglop 14 novembre 2011 02:26

      Bonsoir Diogène,
      Sans vouloir t’agresser, tu corresponds parfaitement à la citation de Edmund Burke :
      « pour trionpher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien »
      A la fin du lien contenant « courtfool », tu trouveras les mails de nos députés et dans cet autre lien quelques mails de députés européens français
      http://www.cdca.asso.fr/cdcaeurope/cdcaeurope-mail_deputes_europeens.htm

      Veux-tu continuer comme après l’adoption du traité de Lisbonne et vivre dans une « démocratie couchée »

      VOTE DU TRAITE DE LISBONNE


      ASSEMBLEE NATIONALE : 577


      UMP

      PS/RDG

      Gauche Démocratique

      Nouveau Ctre

      Non Inscrits

      Pour

      306

      17

      0

      20

      4

      Contre

      3

      91

      21

      2

      4

      Abstentions

      3

      93

      3

      0

      1

      Non-votants

      6

      3

      0

      0

      0

      Total

      318

      204

      24

      22

      9




      SENAT :330


      UMP

      PS

      PC

      RDSE

      UDF/UC

      Non Inscrits

      Pour

      149

      15

      0

      15

      30

      3

      Contre

      4

      30

      23

      1

      0

      2

      Abstentions

      3

      49

      0

      0

      0

      1

      Non-votants

      3

      2

      0

      0

      0

      0

      Total

      159

      96

      23

      16

      30

      6



      RESULTATS


      Pour

      559

      Contre

      181

      Abstentions

      153

      Non-votants

      14

      Total

      907




      Total Députés, Sénateurs  : 907


      VOTANTS  : 907
      - 14(non-votants) = 893


      SUFFRAGES EXPRIMES  : 893 – 153 = 740


      MAJORITE  : 740 x 3/5 = 444


      Ecart : 559 – 444 = 115



      Abstention PS : 142


      Conclusion :

      Si un peu plus des 4/5 de l’abstention du PS avait voté Contre, le traité de Lisbonne n’aurait jamais été adopté


      http://www.fil-info-france.com/constitution,europeenne/index.html



    • bigglop bigglop 14 novembre 2011 02:28

      Désolé mais le tableau Open Office Writer n’est pas passé


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 novembre 2011 15:42

      Au palier d’interdépendance qu’a atteint notre complexe société, la condition NECESSAIRE et SUFFISANTE d« une révolution est qu’un nombre important de citoyens décident de rompre le contrat social actuel et ATTAQUENT la structure de la société et sa gouvernance. 


      Si les individus décidaient de ’suppléer » aux réticences de leurs gouvernants et de poser des gestes radicaux, il suffirait de 72 heures pour que le Systeme s’effondre. La question que CHACUN doit se poser est :

      "Suis-je assez convaincu que la chenille est devenue papillon pour scier la branche où je m’accroche et flirter avec l’anarchie le temps de déployer mes ailes et de commencer à voler ?



      Pierre JC Allard



    • kéké02360 20 novembre 2011 20:35

      Le Premier ministre, François Fillon, a annoncé le 24 août un plan d’économies devant rapporter à l’Etat 1 milliard d’euros en 2011 et 11 milliards en 2012. Il augmente à 7% la taxation des complémentaires santé, pour atteindre 2,2 milliards d’euros par an dès 2012. La Mutualité Française dénonce une mesure « injuste, incohérente et inefficace ».
      Le plan d’économies présenté par le 24 août par le Premier ministre, François Fillon, doit rapporter à l’Etat 1 milliard d’euros en 2011 et 11 milliards en 2012. Dans ce cadre, les garanties santé des mutuelles vont subir une nouvelle taxation brutale, qui passera de 1,2 milliard d’euros en 2011 à 2,2 milliards dès 2012.
      Jusqu’à 2010, les contrats responsables des complémentaires santé ont été exonérés de la taxe sur les conventions d’assurance (TCA). Pourquoi ? Pour inciter les assurés sociaux à suivre le parcours de soins coordonnés et le dispositif du médecin traitant du gouvernement.
      Début 2011, le gouvernement a décidé de taxer ces contrats à hauteur de 3,5%. Cette première mesure rapporte 1,1 milliard d’euros à l’Etat sur l’année pleine. La nouvelle taxe au taux de 7% annoncée hier par le Premier ministre va rapporter 100 millions de plus en 2011, soit 1,2 milliard d’euros à la fin de cette année. En 2012, elle coûtera, tous comptes faits, 2,2 milliards aux complémentaires santé et aux ménages.
      « Dans un contexte de réexamen général des dépenses fiscales et dès lors que les contrats responsables et solidaires représentent désormais environ 90% des contrats d’assurance maladie, il est proposé de supprimer ce régime dérogatoire et d’appliquer le taux de droit commun de 7% à ces contrats », indiquent les services du Premier ministre.
      La Mutualité Française a immédiatement réagi par la voix de son président, Etienne Caniard. Dans un communiqué de presse, elle dénonce une décision « injuste, incohérente et inefficace ».
      Le gouvernement fait peser l’effort sur les usagers de la santé
      « Cette mesure annoncée aujourd’hui par le Premier ministre est un très mauvais coup porté à l’accès aux soins quand on sait que les complémentaires financent aujourd’hui 50% des soins de premier recours, indique-t-elle. Le gouvernement a délibérément choisi de faire peser sur les usagers de la santé une très grande partie de l’effort budgétaire, alors que des secteurs entiers de l’économie en sont totalement exemptés. »
      « Si nul ne conteste la nécessité de lutter contre les déficits, comment comprendre le choix de taxer les complémentaires santé, indispensables à tous les Français, y compris les moins favorisés, quand l’effort demandé aux plus hauts revenus ne sera que symbolique », s’indigne Etienne Caniard.
      De plus, « cette mesure sera inefficace à terme car elle va à l’encontre des ambitions affichées par ce même gouvernement d’une meilleure organisation du système de santé. La taxation quasi uniforme des garanties complémentaire santé ne permettra plus de valoriser les contrats solidaires et responsables, accentuant ainsi la dérégulation et l’exclusion par la sélection des risques ».
      Ghislaine Trabacchi et Pascal Lelièvre


  • sisyphe sisyphe 13 novembre 2011 12:17

    Pertinente remarque. 


    Alors que tous les Français un tant soit peu informés savent parfaitement que la dette du pays (et DES pays) vient UNIQUEMENT de ces lois scélérates, AUCUN média ne s’en fait l’écho, tous abondant dans le sens du discours catastrophiste imposé par les mafias des marchés et leurs valets politiques ; nous vivons au dessus de nos moyens (alors que plus de 8 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté) ; la faillite nous voici, il faut imposer de plus en plus de plans de rigueur et d’austérité, travailler plus pour gagner moins, soumettre les peuples, pour garantir les énormes profits des mafias financières, surtout ne pas « effrayer les Grands Méchants Marchés » et leurs impitoyables Agences de Notation...

    Des médias à la botte des mafias, pour continuer à asservir le bon populo, en agitant tous les spectres de la faillite, la récession, la chute....

    Alors qu’il suffirait de renoncer à payer la dette due aux « marchés », récupérer la possibilité d’emprunter à la Banque Centrale SANS INTÉRÊT, comme l’Argentine en 2001, pour que cesse le chantage et la dictature des mafias financières...

    Parce que j’aimerais qu’on m’explique, à force de plans de rigueur et d’austérité, ............ comment on va pouvoir relancer la croissance, et donc...... payer la dette...

    De fait, il apparaît que tous ces plans de rigueur, d’austérité, de mise en faillite des états, s’inscrivent dans un plan global de définitive privatisation des états, avec la complicité totale des dirigeants politiques et des médias inféodés. 

    La Grèce, l’Italie, bientôt le Portugal, l’Espagne, la France ; sans soulèvements populaires, on y va tout droit. 


    • lagabe 13 novembre 2011 17:38

      la dette n’est pas possédé par les marchés , elle a été tritririsé comme les subprimes
      -40 % classe moyenne a travers l’assurance vie
      -10 % investisseur institutionnel
      -50 % étranger


    • lagabe 13 novembre 2011 17:40

      La facture de l’internationale des prêteurs

       

      A dette publique française sélève à 84,5 % du « produit intérieur brut » et la dette ja­ponaise à 236 % de son propre PIB. Le Japon s’offre un record mondial : sa dette dépasse les 8 000 milliards d’euros. Pourtant, les agences de notation ne traitent pas Tokyo comme Athènes, ni même Paris, et les taux n’y flambent pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que plus de 90 % de cet endet­tement faramineux est détenu par les épargnants japonais. Ce n’est pas le cas de la France ; qui, chaque année, doit em­prunter à l’étranger la moitié des capitaux dont elle a besoin pour financer ses déficits et ne peut que se soumettre aux dures lois de ces agences. Avant les années 80, les ci­toyens comme les entreprises de l’hexagone pouvaient sous­crire aux bons du Trésor en se rendant à la perception ou à la poste de leur quartier avec leurs petites économies. Pour faire moderne, et au nom de la libé­ralisation des marchés, Pierre Bérégovoy, alors ministre de l’Economie, décida que tout in­vestissement en bons du Tré­sor devrait passer par une banque ou par un intermédiaire financer. La France, désor­mais, disposera d’une dette cotée sur les marchés interna­tionaux. Paris allait concur­rencer la City et découvrir les charmes des ventes à découvert. Exit le petit épargnant et l’entreprise économes ! Banques et assurances ap­plaudirent à cette décision qui leur permettait de bénéficier d’une nouvelle clientèle et, au passage, d’encaisser des com­missions. Bercy créa un éta­blissement spécifique, France Trésor, pour placer au mieux la dette française à l’étranger, et les agences de notation com­mencèrent à la coter. Devenu ministre de l’Economie, Domi­nique Strauss-Kahn accentua ensuite, par diverses mesures techniques, cette internationa­lisation. La France jouait enfin dans la cour des grands !

      Trente ans plus tard, alors que la dette publique française a plus que doublé, les résultats sont là. Les taux auxquels la France emprunte dépendent des agences de notation, et il a suffi qu’elles envisagent, comme la semaine passée, une dégra­dation de sa note pour que, en quarante-huit heures, les ac­tions de ses banques plongent.

      Conclusion tirée par un ban­quier parisien : « Finalement, il aurait mieux valu que la France continue à emprunter au paysan corrézien ou ’à la veuve de Carpentras plutôt qu’à un spéculateur de Wall Street ou à un banquier de Hong­kong.  »

      Ce n’est pas le ministre ja­ponais des Finances qui pourrait le contredire


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 novembre 2011 15:58

      @ Sisyphe


      Communications instantanées (comme Internet’) veut dire la fin des secrets, la fin des complots... et l’impossibilité d’ORGANISER une révolution. Ne comptez pas sur un autre soulèvement populaire que celui qui commencera quand VOUS déciderez de poser des gestes révolutionnaires. Quand vous le ferez, la révolution sera en marche ; quand beaucoup l’auront fait, la révolution sera vite terminée... et elle aura tout changé.



      Pierre JC Allard





    • un_espoir 18 novembre 2011 05:31

      Excellente réaction positive !!!


      Effectivement, sans soulèvements populaires nous serons tous victimes de ce système capitaliste !

      Cela a commencé avec les « indignés » mais notre force, c’est d’aller tous ensembles dans la rue et à l’Elysée pour faire comme nos aînés par le passé : un certain 14 Juillet 1889 !

      Nous en avons assez d’être des « brebis ou moutons », une fois nos salaires empochés et déduction faite de nos emprunts, dettes, factures....que nous reste t’il ? RIEN

      Nous devons refuser d’être les esclaves du monde moderne, d’engraisser 1% de la population mondiale au détriment des 99% qui ne vivent que dans l’intérêt d’enrichir ces 1% !

      Une seule et ultime solution : la révolution des temps modernes !

      Je suis personnellement prêt à mourir pour cette cause et un monde meilleur, et vous tous ?

      No comment !

    • Mor Aucon Mor Aucon 20 novembre 2011 11:44

      Sysiphe, vous dites « Alors que tous les Français un tant soit peu informés savent parfaitement que la dette du pays (et DES pays) vient UNIQUEMENT de ces lois scélérates »

      Justement, c’est faux. Pas de panique, je m’explique. Le principal de la dette vient d’avoir emprunté durant des décennies sans profiter des moments de croissance pour diminuer le poids de cette dette. Quant aux fameux intérêts, si la dette avait été contractée sans intérêts, par financement direct auprès de la banque centrale, l’effet inflationniste aurait été dévastateur, au moins autant que le service de la dette actuelle. C’est assez normal, d’ailleurs. Que ce soit en service de la dette (intérêts) ou en monétarisation inflationniste, l’incrément de biens et de services en circulation va se refléter quelque part.

      Il est donc bizarre de qualifier de scélérate une loi qui fut faite pour protéger la démocratie de la tentation du gouvernement d’acheter sa réélection par des politiques budgétaires qui ne lui coûtent rien mais détruisent, par l’inflation, les perspectives futures de croissance. Que le secteur bancaire privé ait pu, grâce à la structure actuelle du marché financier, convertir la dette en arme spéculative et de chantage politique n’est pas dû à cette loi sinon à la perte de contrôle de la part des banques centrales d’une bonne partie de l’activité financière. C’est donc un autre problème. Le combat contre cette loi dévie l’attention, ne résout rien et participe au brouillard dans lequel manœuvre la finance aujourd’hui.

      Cette focalisation sur la loi de Pompidou a deux origines assez claires : la droite américaine et son combat traditionnel pour limiter le pouvoir de contrôle de la Fed ; les souverainistes européens qui alimentent la confusion entre État, gouvernement, autorité monétaire et souveraineté.

      Note : bonnes nouvelles au Sénat : mesures adoptées pour limiter la vitesse des transmissions automatisées, plafonnement à 30% de la déductibilité des intérêts d’emprunts pour les entreprises qui paient l’impôt sur les sociétés, réductions des limites des opérations de LBO (leveraged buyout, rachat d’une entreprise à crédit par l’endettement) http://www.pauljorion.com/blog/?p=31184


    • logan 20 novembre 2011 12:28

      Vous avez tort.
      Pendant les 30 glorieuses, de 1945 à 1973, l’état a toujours comblé ses déficits par des concours directs de la banque de france, soit à taux zero, soit avec des intérêts mais cela revenait au même vu que l’état les récupérait sous forme de dividendes ou d’impôts sur les sociétés vu que la bdf est plubique.
      Cela n’a pourtant jamais entrainé le désastre que vous prévoyez, au contraire, c’est une période de fort développement économique, de plein emploi, il n’y avait aucune dette. Il y a eu certes en moyenne un peu plus d’inflation qu’aujourd’hui, mais déjà il n’y a rien de sur à ce que soit lié, vu que c’était aussi une période de forte hause du pouvoir d’achat, et de toute façon dans tous les cas, c’est largement préférable à ce qu’il se passe actuellement, à un endettement public faramineux, et à un budget complètement déséquilibré par le service de la dette.


    • Mor Aucon Mor Aucon 20 novembre 2011 13:17

      Vous ne pouvez obvier d’une part, des facteurs comme la reconstruction des pays européens suite à la guerre, le plan Marshall, le boom démographique, les crises pétrolières des 70, etc... et d’autre part les conséquences de tous ces facteurs sur la période suivante. Vous avez ce qu’argumente Ératosthène plus bas. Pourquoi revenir sur les mêmes arguments ?

      Mon commentaire traitait de l’impérieuse nécessité d’un contrôle démocratique de la création monétaire qui ne peut s’accomplir dans un schéma où le gouvernement en détiendrait tous les rouages. Je comprends très bien que, au vu des résultats et de la transformation de la dette en armes de chantage et de pression des marchés financiers sur les gouvernements, on puisse se révolter. Justement, le défi est de ne pas se laisser berner et de voir où est l’embranchement réel entre la finance des activités productives et celle purement spéculative et manipulatrice de ce marché. C’est la seule manière, à mon avis, de combattre le drainage des capitaux de l’une vers l’autre. Je faisais remarquer les mesures prises au Sénat car elles me semblent bien ciblées bien que certainement encore insuffisantes. C’est un début.


    • Mor Aucon Mor Aucon 20 novembre 2011 14:57

      Logan, je suppose que votre commentaire avait pour but de contester l’effet inflationniste du financement direct du budget de l’État par la banque centrale. Je ne comprends que l’on puisse essayer de contredire ce fait que comme réaction à l’utilisation, par les décideurs, de l’inflation comme épouvantail. C’est ce qui provoque cette opposition binaire entre ceux qui prônent le défaut souverain total et immédiat et l’immovilisme actuel de la zone euro qui aimerait bien que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve. Mais il faut avancer et réduire la ponction de l’épargne vers les activités spéculatives des marchés financiers. Ce n’est pas en agitant, pour accumuler le plus d’avis favorables possibles, les épouvantails de l’inflation ou celui, symétriquement opposé, du service de la dette que l’on va y parvenir, je pense.


  • aliceb 13 novembre 2011 12:18

    je suis bien d’accord avec vous :

    La dette publique est une escroquerie.

     Les politiques, les banquiers et les journalistes sont complices de la faillite future de la France et des Français.

    C’est du vol pur et simple


  • Dominique TONIN Dominique TONIN 13 novembre 2011 12:19

    Mr BONNET,

    OUI à 300 % pour votre propos. Je porte à votre connaissance que moi qui suis en campagne pour le « PF » www.lepf.fr je n’ai de cesse de dénoncer cette mascarade, cette hypocrisie à tous les étages de nos institutions et de nos administrations !
    A chaque fois que je serai sur un plateau, je dénoncerai ce que vous, vous avez pigé.
    Mais faites moi la gratitude de me renseigner sur ce qui suit :
     C’était un billet sur AV d’un certain LOGAN qui affirmait ceci ; « l’Etat pour emprunter émet des obligations qui seraient étalées sur 7 ans. Auquel cas, notre endettement de 86 % calculé sur les 2000 milliards de PiB sur un an serait erroné puisqu’il devrait être calculé sur un PIB de 7 ans, soit 1700 milliards (dette) divisés par 14000 milliards(PIB sur 7 ans) = 12 % d’endettement. »
    Pouvez-vous, ou quelqu’un d’autre, me confirmer ou m’infirmer ce calcul ?
    D’avance Merci

    • diogene 13 novembre 2011 14:09

      Plus que le PIB, il faut regarder la balance des comptes courants.
      Nous approchons actuellement des 50 milliards d’euros de déficits.

      Ce qu’il faut regarder ce n’est donc pas les recettes, mais la balance après dépenses.

      Le calcul est simple, depuis 30 ans nous avons cumulé 2 choses essentielles : les intérêts payés au privé (résultat de la loi rothchild) et le tranfert de 10 point de PIB du travail vers la rémunération du capital.
      Calculons donc à la louche : x milliards d’intérêts + x milliards de déficits....

      Si à cela on ajoute les délocalisations dues à la dérégulation globale...


    • logan 20 novembre 2011 12:36

      Salut qu’est ce qui vous parait douteux dans mon explication ?

      C’est exactement comme vous quand vous empruntez par exemple pour acheter une maison.
      Imaginons qu’elle coûte 200000 euros et que vous gagnez 40000 euros par an ce qui est déjà beacoup.
      Si on rapporte votre dette à votre revenu annuel, ça fait peur. 200000 / 40000 = 500 % d’endettement.
      Sauf qu’évidemment vous n’allez pas rembourser votre emprunt en 1 an mais disons en 30 ans, donc il faut comparer à votre revenu pendant ces 30 années.
      30 * 40000 = 1200000.
      Du coup, l’endettement ne devient plus que 17% de vos revenus ... Ca fait moins peur ducoup ;)


  • contre-vent 13 novembre 2011 12:19

    DOUBLE PEINE

    Ca c’est pour l’Etat, individuellement :

    N. Sarkosy nous explique que les bénéfices que les banques obtiennent avec l’argent des déposants ne seront pas distribués en prime mais en fond propre. (Et il a l’air très content de lui)

    En gros, elles jouent avec notre argent, se partagent les « bénèf’ et vous envoient une lettre si vous avez 10 euros de découvert. Mais surtout, on doit rembourser si elle le perdent !!!

    Si une banque tire des dénéfices avec notre fric sans nous le demander (sic) le minimum c’est qu’elle nous fasse participer aux bénéfices, et pas à hauteur de 2% SVP. ou/et elle va s’expliquer en justice.


  • moussars 13 novembre 2011 12:31

    Il y a une quinzaine de jours, lors de son dernier entretien télévisé misérable avec 2 insipides journalistes vendus à la pensée unique, Sarkozy a eu le cynisme de dire que « depuis 1974 (presque 40 ans), la France est en déficit chaque année ».
    Si ça ne donne pas envie de ressortir la guillotine ça, alors... !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 12:34

      Oui moussars mais il joue sur du velours, vu l’ignorance du peuple maintenue par les médias !


    • sisyphe sisyphe 13 novembre 2011 12:39
      Par moussars (xxx.xxx.xxx.40) 13 novembre 12:31

      Il y a une quinzaine de jours, lors de son dernier entretien télévisé misérable avec 2 insipides journalistes vendus à la pensée unique, Sarkozy a eu le cynisme de dire que « depuis 1974 (presque 40 ans), la France est en déficit chaque année ».

      Ben oui ; juste l’année d’après la loi scélérate de 1973 : quelle étrange coïncidence, n’est-ce pas ? 


    • logan 20 novembre 2011 12:42

      C’est bien une coïncidence, ya eu le choc pétrolier et une récession carabinée la même année ;)



    • TOUT A FAIT EXACT

      la finance internationale a dirigé la FRANCE VERS sa perte sous POMPIDOU MAQUIGNON ET

       BANQUIER. (.de rotcchild....)

       ...DE LA FINANCE INTERNATIONALE.......

      SARKOZY N ’A FAIT QUE CENTUPLER LE MAL........ET LA PRIVATISATION AGCS


  • jef88 jef88 13 novembre 2011 12:31

    « Des médias à la botte des mafias » bien d’accord sur l’expression
    Mais je changerais volontiers l’orthographe afin de faciliter la compréhension :
    Des méfias à la botte des mafias !


    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 13 novembre 2011 14:19

      Parlons simplement de propagande et de propagandistes.

      En particulier, j’estime que nous devrions en général réserver le terme de journaliste à des personnes faisant réellement du journalisme et n’étant pas à la botte de l’oligarchie, comme par exemple Thierry Meyssan, Michel Collon, Giulietto Chiesa ou Eric Laurent . Pour les autres, le terme ’propagandiste’ est parfaitement adapté.


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 13 novembre 2011 12:32

    Un jour (après une révolution ?, après l’instauration de la démocratie ? avant cela ?), les citoyens ou leurs représentants, responsables, décrèteront les intérêts de cette dette illégitimes. Ils seront nuls et non avenus. Cette issue est inévitable.


    • un_espoir 13 novembre 2011 15:44

      Tout à fait d’accord avec toi Bruno, nous nous dirigeons tout droit vers la fin d’un monde financier et capitaliste qui n’aura plus sa raison d’être et d’exister face à notre prise de conscience d’avoir été dupé depuis des dizaines d’années au seul profit des 1% de la population mondiale....
      Nous sommes 99%, ils l’ont oublié et cette erreur leur sera fatale mais bienveillante pour un meilleur monde dans le partage des richesses, des ressources et de la liberté...


    • Mylène 13 novembre 2011 15:47

      Collon a été expulsé de la bourse du travail par la CGT hier, qu’en pensez vous ? smiley


    • ralph 13 novembre 2011 19:32

      Les gens ont de moins en moins d’argent.
      Un jour ils n’en auront plus du tout.
      Il faudra quand-même survivre...
      Peut-être ils s’apercevront que, pour survivre...point besoin d’argent !!!
      Ils seront LIBRES de l’esclavage de l’argent !!!
      Il n’y aura plus de pauvres... et plus de riches ...


  • kéké02360 13 novembre 2011 12:52

    La crise financière cache le monstre :

    1 )  l’ Arabie Saoudite offre un raccourci aérien à israël pour bombarder l’Iran :

    Dans le bras de fer qui oppose l’Iran au reste du monde, à travers le Conseil de Sécurité de l’ONU, au sujet de ses activités nucléaires dites sensibles, l’Arabie Saoudite est en train de faire place nette dans son ciel pour permettre à Israël de bombarder l’Iran en toute liberté, au nom de leur haine mutuelle de Téhéran.
     
    Selon le Times, le puissant royaume wahhabite, dont l’obscurantisme n’a jamais rebuté ses indéfectibles alliés occidentaux, vient de procéder à une série d’essais afin de retirer ses défenses anti-aériennes pour faciliter un éventuel raid israélien sur les installations nucléaires iraniennes.
     
    C’est un précieux raccourci qu’offre là l’Arabie Saoudite à l’aviation israélienne, dont les objectifs iraniens se situent à 2 250 km de chez elle, soit à la distance limite que peuvent parcourir ses bombardiers.
     
    Au nombre de quatre, les cibles iraniennes stratégiques seraient : les installations d’enrichissement d’uranium à Natanz et Qom, le bâtiment de stockage de gaz à Ispahan et le réacteur à eau lourde d’Arak. Comme le souligne le quotidien britannique, cette politique du laisser-faire de l’Arabie Saoudite, qui a accepté de fermer les yeux avec l’aval du Département d’Etat américain, est un secret de polichinelle à Riyad.
     
    De son côté, un ancien chef du renseignement militaire israélien s’est contenté de préciser qu’outre son antagonisme avec l’Iran, « l’Arabie Saoudite a encore plus peur du nucléaire iranien qu’Israël ». C’est peu dire.

    2 ) Iran le scénario de la catastrophe :

    par Manlio Dinucci

    Le 11 novembre 2011 ilmanifesto.it

    Sur un ton de bonimenteur, le ministre israélien de la défense Ehud Barak a annoncé que si « le pays était contraint à une guerre » contre l’Iran, cela ne lui coûterait pas « 100mille morts, ni 10mille ni même 1.000 mais à peine 500 et même moins si tout le monde reste à l’abri chez soi ». Ne sont pas compris, dans le calcul macabre, tous les autres morts.

    Selon de hauts fonctionnaires britanniques, l’attaque contre l’Iran pourrait avoir lieu entre Noël et le début de la nouvelle année, avec l’appui logistique étasunien. Les experts pensent que les sites nucléaires iraniens seraient touchés par des missiles et des chasseurs-bombardiers, à travers trois couloirs aériens : un direct à travers Jordanie et Irak, un méridional à travers Jordanie et Arabie saoudite, un septentrional à travers la Méditerranée et la Turquie (carte jointe, NdT). Les implantations nucléaires seraient touchées par des bombes pénétrantes à tête non-nucléaire, comme les Blu-117 déjà fournies par les USA, qui peuvent être larguées à plus de 60 Kms de l’objectif, sur lequel elles se dirigent automatiquement.

    Que se passerait-il si était détruite la centrale nucléaire iranienne de Bushehr, qui a commencé à produire de l’électricité en septembre dernier pour une capacité de 60 mégawatts ? Un nuage radioactif se produirait, semblable à celui de Tchernobyl, qui, selon les vents, se propagerait sur le Golfe persique ou même sur la Méditerranée. Les conséquences seraient encore plus graves si, par rétorsion, l’Iran frappait le réacteur israélien de Dimona, dont la puissance est estimée à 70-150 MW. L’Iran ne possède pas d’armes nucléaires, mais a des missiles balistiques à moyenne portée, testés en juin dernier, qui, avec leur portée d’environ 2.000 Kms, sont en mesure d’atteindre Israël. Ces missiles sont installés dans des silos souterrains et, donc, difficilement neutralisables par une attaque « préventive ». Si le réacteur de Dimona, qui produit du plutonium et du tritium pour les armes nucléaires israéliennes, était endommagé ou détruit, le nuage se propagerait non seulement sur Israël (Dimona est à seulement 85 Kms de Jérusalem), mais aussi sur la Jordanie (distante de 25 Kms) et l’Egypte (distante de 75 Kms). Et, selon les vents, ce nuage pourrait atteindre même l’Italie et d’autres pays européens. Les radiations (surtout celles de l’iode-131 et du césium-137) provoqueraient avec le temps des milliers de morts par cancer.
    Voila ce qui est prévu par ceux qui planifient l’attaque contre l’Iran. Il est donc prévu de neutraliser la capacité de riposte de l’Iran. Ceci ne pourrait être fait par les seules forces israéliennes. Selon Dan Plesch, directeur du Centre d’études internationales de l’Université de Londres, « les bombardiers étasuniens sont déjà prêts à détruire 10mille objectifs en Iran en quelques heures ». Et même la Grande-Bretagne, révèle The Guardian, est prête à attaquer l’Iran. Le plan prévoit à coup sûr le déploiement d’armes nuclaires israéliennes (parmi lesquelles le missile Jericho à longue portée testé le 2 novembre) et aussi étasuniennes et britanniques. Soit pour dissuader l’Iran d’effectuer de lourdes représailles, même contre des bases étasuniennes du Golfe, soit par une attaque résolutive effectuée avec une bombe à neutrons, qui contamine moins mais tue davantage. Une guerre contre l’Iran comporterait la plus haute probabilité d’une utilisation d’armes nucléaires depuis la fin de la guerre froide jusqu’à nos jours. Tandis que l’opinion publique est concentrée sur le « spread » (écart) financier, le « spread » humain augmente : le différentiel entre les choix politiques et ceux nécessaires pour la survie de l’espèce humaine.
    Edition de vendredi 11 novembre 2011 de il manifesto
    http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20111111/manip2pg/09/manip2pz/313153/

    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio


    • Roland Franz Roland Franz Jehl 13 novembre 2011 20:52

      Merci Kéké pour ces informations et l’article de Manlio Dinucci.
      Le « monstre » caché par la crise financière est déjà perceptible L’idéologie de guerre, indispensable à toute préparation de conflit, est bien en route.
      Elle a abandonné la connotation satanique d’« axe du mal », pour se parer des vertus de l’ingérence humanitaire et démocratique. Ce subterfuge a permis de faire accepter l’expédition en Lybie par une majorité de la population et de servir de test pour la suite des évènements.
      Cette idéologie est véhiculée par des intellectuels médiatiques et relayée par des organes de presse qui la transmutent en propagande.
      Tout cela dégage une forte odeur d’« avant-guerre ».


  • eratosthène 13 novembre 2011 12:59

    Il y a une chose essentielle que l’article oubli, c’est que la France était en stagflation dans les années 70. La monétisation de la dette ne faisait qu’augmenter l’inflation.

    De toute façon, la BCE a déjà procédé en partie à une monétisation de la dette.

    Néanmoins, si vous voulez un exemple de monétisation absolue de la dette, vous avez le Zimbabwe qui a multiplié sa masse monétaire pour racheter ses dettes et qui fait face à une hyper-inflation exactement comme l’Allemagne en 1922.

    Il n’y a pas à chercher de soit disant complot voulu par « Rothschild » ou autre mais un simple mécanisme économique connu qui est à l’origine de désastre économique.

    • mrdawson 13 novembre 2011 13:20

      Il faut imposer des limites dans les capacités d’emprunt des états (un taux d’endettement maximal par exemple, je ne suis pas suffisamment calé en économie pour citer un chiffre) pour éviter que les états créent assez de monnaie pour subir une hyperinflation. 

      La somme des intérêts cumulés (cf. le graphique de l’article) est ridiculement élevée : je n’imagine pas ne pas pouvoir suffoquer de colère et d’indignation devant un tel hold up : 1000 milliards d’euros d’intérêts ??? Ces sommes ne sont même pas concevables ! Les intérêts sur la dette sont la main qui garde nos têtes sous l’eau. 
      Sans compter que certains pays empruntent effectivement à leur banque centrale : ce n’est peut être pas la panacée mais qu’au moins on nous présente une alternative à notre système de vol organisé !

    • sisyphe sisyphe 13 novembre 2011 13:22

      Oui, oui, on le connait le sempiternel exemple du Zimbabwe ; le seul qu’ait à offrir les libéraux de tous crins, pour justifier la mise à sac et la privatisation friedmanienne de la planète..


      Avec le - brrrr - spectre de l’inflation, bien sûr.... 

      Le problème est qu’ils ont tellement servi qu’on en voit toutes les grosses ficelles ; d’autant que chacun sait que l’inflation ne nuit qu’à l’argent de la dette et de la spéculation, pour peu que les salaires y soient indexés. 

      Alors, plutôt que de parler du Zimbabwe, parlez nous un peu de l’Argentine en 2001 ; avant, .... et après.... 

      Par ailleurs, la soi-disant « stagflation » des années 70, n’était en rien en rapport avec la dette, puisque, jusqu’en 1973, justement, la FRANCE N’AVAIT PAS DE DETTE ; et que l’inflation ne gênait en rien la croissance : la dette est issue des lois scélérates, qui ont livré le pouvoir d’emprunt ET de création monétaire aux banques et organismes privés, au détriment des états : elle est donc TOTALEMENT ILLÉGITIME. 

      Parlez nous également de la Chine ; où, grâce au contrôle absolu de l’Etat sur le domaine financier et bancaire... non seulement le pays n’a aucune dette, mais jouit d’un formidable bénéfice... qui lui permet de racheter bientôt les autres états....


    • PhilVite PhilVite 13 novembre 2011 13:24

      Ne peut-on vraiment pas imaginer qu’un état emprunte à taux 0 auprès de sa banque centrale et la rembourse scrupuleusement sans avoir recours à la facilité de créer de la monnaie à cette fin ?
      En fait, même une monétisation partielle semble acceptable s’il l’emprunt à pour objet de financer un investissement produisant de la richesse. Reste à placer le curseur au bon niveau, évidemment, pour éviter le dérapage dans l’hyper-inflation. Pour le reste on en revient à la simple question « l’inflation modérée ne vaut-elle pas mieux, que l’intérêt versé à la finance ? » Pour ma part, je n’ai aucun doute à ce sujet. Surtout quand l’intérêt a tendance à s’auto-féconder et à croître sans cesse. Si la rente est une peste, l’inflation modérée n’est pas le choléra.


    • gaspadyn gaspadyin 13 novembre 2011 14:43

      à Eratosthène : j’en ai entendu parler , du Zimbabwe et de sa situation catatrophique.

      MAIS : mettez-vous EN PARALLELE le Z. et la France ?

      N’avons-nous pas d’autres structures d’état, des entreprises, des possibilités réelles de produire, d’inventer, d’exporter... ce dont ne dispose pas le Zimbabwe ?

      Je ne suis pas écono, mais suis sûr qu’une bonne partie des mécanismes sont gérables par la politique.

      L’essentiel étant de ne pas se laisser déborder, emporter par les évènements, parce qu’on serait aller dans l’excès.

      Or, l’excès, c’est ce que nous subissons.

      Il est temps de virer tous les incapables, menteurs, manipulateurs, complices des fricnanciers, et de changer les règles.

       


    • eratosthène 13 novembre 2011 15:11

      mrdawson, bien sur que le montant de la dette est scandaleux. Mais d’où vient cette dette ? Des déficits publics accumulés dans le passé. Tant que l’État dépensera plus que ce qu’il perçoit, il continuera à emprunter.

      Empruter à la banque centrale revient à créer de la monnaie, ce qui génère de l’inflation. De toute façon, la BCE monétise déjà de la dette publique.

      sisyphe, serais-tu prêt à accepter une période de stagflation ? C’est à dire que tes revenus stagnent en présence d’une inflation forte.

      Dans les années 70, la création monétaire était forte et c’est à ce moment là que la dette publique commence à se creuser. Le dernier budget voté en équilibre date de 1974. C’est pour ça que les marchés des capitaux se sont développés, c’est parce que l’État a du trouver des moyens de financement non inflationnistes. Il devait alors mobiliser une épargne importante qu’il pouvait trouver sur les marchés des capitaux notamment monétaire (court terme). C’est dans cet esprit que l’épargne a été encouragé notamment avec la création des SICAV.

      Comment peux-tu faire une comparaison avec la Chine ?
      La Chine a un taux de croissance de 10%, cela génère une augmentation importe des prélèvements obligatoires, ce qui fait que l’État peut compter sur des recettes supplémentaires en grande quantité. Dans une moindre mesure, on observait le même phénomène pendant les trente glorieuses. Mais on n’est pas dans cette situation, la croissance économique à l’heure actuelle est beaucoup plus faible.

       @Philvite
      « Ne peut-on vraiment pas imaginer qu’un état emprunte à taux 0 auprès de sa banque centrale et la rembourse scrupuleusement sans avoir recours à la facilité de créer de la monnaie à cette fin ? »
      C’est exactement le principe de la monétisation de la dette et à court terme, ça génère de l’inflation puisque dans un premier temps, tu fais augmenter la masse monétaire. C’est ce qu’on a observé dans les années 70. Rien ne dit que la croissance va suivre, ce qui crée la stagflation. Situation vers laquelle, on s’oriente lentement de toute façon.

      gaspadyin, j’ai pris l’exemple du Zimbabwe parce qu’il montre bien l’impossibilité de monétiser complètement la dette.

      « Je ne suis pas écono, mais suis sûr qu’une bonne partie des mécanismes sont gérables par la politique.

      L’essentiel étant de ne pas se laisser déborder, emporter par les évènements, parce qu’on serait aller dans l’excès. »

      Non, la France n’a pas maitrisé l’inflation de la création monétaire par le passé que ce soit dans les années 70 ou dans les années 20. Elle y a mis fin par ds programmes de rigueur.

      « Il est temps de virer tous les incapables, menteurs, manipulateurs, complices des fricnanciers, et de changer les règles. »

      Tu peux virer tout le monde mais tu ne changeras la règle de la valeur d’un objet.
      Si la monnaie a de la valeur, c’est parce qu’elle est relativement rare. La monnaie est en quantité limitée face à des besoins qui eux sont illimités. Si tu augmentes la masse monétaire, elle devient moins rare et elle a donc moins de valeur. Sa dépréciation est à l’origine de l’inflation. S’il y a plus de monnaie pour une même quantité de bien, les prix de ces derniers augmentent jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre entre offre et demande s’établisse.


    • Vipère Vipère 13 novembre 2011 15:25

      Bla bla bla !!! Monsieur Eratos... emprunte la mantra de la droite « le peuple vit au-dessus de ses moyens » et ses habituels poncifs creux et volatiles qui varient comme l’indice journalier des monnaies.



    • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 13 novembre 2011 15:52

      Comme si on avait besoin de l’Etat pour créer de l’inflation ou de l’hyper-inflation... ha ha ha... la bonne blague...


    • sisyphe sisyphe 13 novembre 2011 16:00
      Dans les années 70, la création monétaire était forte et c’est à ce moment là que la dette publique commence à se creuser. Le dernier budget voté en équilibre date de 1974. C’est pour ça que les marchés des capitaux se sont développés, c’est parce que l’État a du trouver des moyens de financement non inflationnistes. Il devait alors mobiliser une épargne importante qu’il pouvait trouver sur les marchés des capitaux notamment monétaire (court terme). C’est dans cet esprit que l’épargne a été encouragé notamment avec la création des SICAV.

      Il a déjà été répondu à ça ; la dette de l’état commence précisément l’année où on interdit l’état d’emprunter auprès de sa banque, sans intérêt ; en l’obligeant à passer par les banques privées ; tu parles si c’était tout bénef pour les « marchés des capitaux » : bingo !

      Comment peux-tu faire une comparaison avec la Chine ?
      La Chine a un taux de croissance de 10%, cela génère une augmentation importe des prélèvements obligatoires, ce qui fait que l’État peut compter sur des recettes supplémentaires en grande quantité. Dans une moindre mesure, on observait le même phénomène pendant les trente glorieuses. Mais on n’est pas dans cette situation, la croissance économique à l’heure actuelle est beaucoup plus faible.

      En l’occurrence, il ne s’agit pas du problème de la croissance ; que je sache, de 1970 à 2000, la croissance française était forte également. Non ; je parle bien du fait que, contrairement aux autres pays, en Chine, c’est l’état qui a gardé le contrôle absolu du secteur bancaire et financier, et de la création monétaire : ce qui explique l’absence totale de dette de l’état chinois, et ses bénéfices. 

      Quel intérêt d’avoir de la croissance, si son produit est entièrement absorbé par les intérêts de la dette, c’est à dire volé par les mafias financières ? 

    • Richard Schneider Richard Schneider 13 novembre 2011 16:24

      La France en stagflation dans les années 70 ?

      Pouvez-vous citer des sources objectives pour étayer votre affirmation.
      Que l’inflation ait été forte pendant la période Giscard, donc à partir de 1974, c’est exact. Mais la croissance n’a jamais été nulle ... C’est l’emprunt Giscard qui grevé les finances l’état : lancé en 1973 par le Ministre Giscard d’Estaing - 7,5 milliard de francs sur 15 ans, l’état dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs ! Et pour rembourser, l’état dut donc emprunter aux banques privées ...
      Certes, le mot « complot » est un peu excessif. Il n’en demeure pas moins que depuis cette date, les libéraux commencent, en Occident, à exercer leurs pressions sur l’économie et les gouvernements. Ils les accentueront avec Thatcher et Reagan un peu plus tard. Avec la chute du Mur et la conversion de la Chine au capitalisme, ils sont en passe de l’emporter aujourd’hui un peu partout dans le monde.
      Ce n’est donc pas un simple « mécanisme économique » qui est à l’origine de la crise ; c’est une action délibérée de la part des acteurs de la mondialisation ultra-libérale, afin de promouvoir un Nouvel Ordre Mondial.

       

    • lagabe 13 novembre 2011 16:32

      il y a pas de création monaitaire en Chine sur 1 dollar il économise 50 cents alors que les US pour 25 $ ils empruntent 26 $


    • eratosthène 13 novembre 2011 16:37

      Vipère, je dirais que vous portez juste bien votre pseudo à l’image de votre langue smiley .


      Alexis_Barecq, tu connais des cas d’hyper-inflation créés autrement que par une création monétaire excessive ? Si oui, montre-moi.

      Sisyphe, l’apparition de la dette de l’État coïncide au moment où l’État a accumulé des déficits, c’est à dire quand ses dépenses sont devenues supérieures à ses recettes ou pas. La monétisation de la dette ne change rien à ça puisque la banque centrale rachète des bonds du trésor. S’il y a émission de bon du trésor, c’est bien parce que l’État est en déficit. La banque centrale dans ce cas rachète de la dette.
      En l’occurrence, cette opération est inflationniste.
      Loi Rothschild ou pas, ça ne change rien à l’équilibre du budget de l’État, ce qui change c’est le financement de la dette par la création monétaire où l’épargne.

      « En l’occurrence, il ne s’agit pas du problème de la croissance ; que je sache, de 1970 à 2000, la croissance française était forte également. Non ; je parle bien du fait que, contrairement aux autres pays, en Chine, c’est l’état qui a gardé le contrôle absolu du secteur bancaire et financier, et de la création monétaire : ce qui explique l’absence totale de dette de l’état chinois, et ses bénéfices. »
      Croissance forte de 1970 à 2000 ? Tu sais qu’on parle des trente piteuses ?
      La croissance dans les trente glorieuses était de 5% contre moins de la moitié après les années 70. On ne peut pas parler de croissance forte et encore moins la comparer à la Chine où elle est de 10%.
      La Chine contrôle étroitement l’économie du pays, c’est vrai. Mais est-ce que tu penses qu’on peut envier les conditions de vie des Chinois ? De toute façon, la pratique très importante du crédit par les banques chinoises nourrit une inflation importante donc je ne vois pas en quoi ça infirme mes propos.

      « Quel intérêt d’avoir de la croissance, si son produit est entièrement absorbé par les intérêts de la dette, c’est à dire volé par les mafias financières ?  »
      Déjà, ce n’est pas le cas. Le poste de la charge de la dette représente 15% du budget de l’État mais ce poste va être amené à augmenter tant que l’État sera déficitaire. Ensuite, parler de mafia financière est erronée car l’argent des banques viennent des agents qui placent chez elles dont les entreprises et les ménages. Beaucoup de ménages détiennent des bonds du trésor par le biais de leur assurance-vie. Pour toi, les ménages qui possèdent des bonds du trésor font-ils partie de la mafia financière ?

    • eratosthène 13 novembre 2011 16:59

      Richard Schneider, une stagflation désigne une forte inflation avec une croissance faible ou nulle avec un taux de chômage élevé. Je vous invite à réviser vos cours d’Histoire :

      « Stagflation de 1974 à 1982 : une croissance faible et une forte hausse des prix
       Le taux moyen annuel de croissance a diminué de plus de moitié par rapport aux années 60 ( 2,5 % contre 5,7 % ) en raison du recul de l’investissement productif.
       En effet, les possibilités d’autofinancement des entreprises ont baissé car les coûts de production se sont élevés et les charges se sont alourdies du fait de la hausse des prix du pétrole et des coûts salariaux et sociaux.
       Le taux moyen annuel d’augmentation des prix à la consommation s’est envolé ( près de 12% entre 1974 et 1982, au lieu de 5% entre 1967 et 1973 ). 
       L’inflation était liée à l’augmentation du prix de l’énergie importée ( facture pétrolière multipliée par 10 entre 1973 et 1982 ), et à l’indexation de l’évolution des salaires sur les prix. »
      source : crdp reims.

      « Ce n’est donc pas un simple »mécanisme économique« qui est à l’origine de la crise ; c’est une action délibérée de la part des acteurs de la mondialisation ultra-libérale, afin de promouvoir un Nouvel Ordre Mondial. »

      Cela s’appelle bien une théorie du complot.

      lagabe, je parlais de l’inflation chinoise qui est à 5,5%. Le gouvernement chinois fait des efforts pour la contenir. source : la tribune

    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 17:26

      @eratosthène : « Tant que l’État dépensera plus que ce qu’il perçoit, il continuera à emprunter ». On en revient aux cadeaux fiscaux et autre exonérations de cotisations. Et après on vient nous dire : on n’a plus d’argent ! Alors que la France n’a jamais été aussi riche.


    • lagabe 13 novembre 2011 17:34

      - les niches fiscales 125 milliards d’euros
      -les exonérations de charges de sécurité sociale
      - on paye 3 % du pib de plus pour la santé , par rapport a d’autres pays style finlande , suéde etc
      et j’en passe

      voila le vrai problème , une fois ça supprimer , on aura de la marge


    • sisyphe sisyphe 13 novembre 2011 17:38
      Par eratosthène (xxx.xxx.xxx.9) 13 novembre 16:59

      Richard Schneider, une stagflation désigne une forte inflation avec une croissance faible ou nulle avec un taux de chômage élevé. Je vous invite à réviser vos cours d’Histoire :

      « Stagflation de 1974 à 1982 : une croissance faible et une forte hausse des prix
       Le taux moyen annuel de croissance a diminué de plus de moitié par rapport aux années 60 ( 2,5 % contre 5,7 % ) en raison du recul de l’investissement productif.
      Ben oui ... et pourquoi le »recul de l’investissement productif«  ? 
      Parce que, comme vous le dites un peu plus haut, 15% du PIB est consacré au remboursement de la dette, en place de »l’investissement productif" : CQFD ! 
       smiley 

    • sisyphe sisyphe 13 novembre 2011 17:46

      Quant aux« investissements productifs privés » ; pas si bêtes : ils se sont concentrés sur les prêts juteux aux états, et à la spéculation ; la variable « salaires, charges » étant ainsi éliminée ; d’où accroissement du chômage...


      Que du bénef, ces lois scélérates ! 

    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 18:01

      Exact, Alexis, la création monétaire n’a jamais été aussi importante que depuis qu’on l’a cédée aux banques privées, alors que c’était soi-disant pour empêcher les Etats de créer de l’inflation ! En plus, les Etats représentent les peuples, par leurs dirigeants, tandis que les banques ?


    • lagabe 13 novembre 2011 18:41

      site moi un produit juteux qui tourne a 2.5 % la la france est passée à 3.5 %, a ce niveau la , moi je fuis


    • eratosthène 13 novembre 2011 18:42

      Olivier Bonnet, vous mélangez plusieurs choses :

      «  On en revient aux cadeaux fiscaux et autre exonérations de cotisations. Et après on vient nous dire : on n’a plus d’argent ! Alors que la France n’a jamais été aussi riche. »

      Ici, vous parlez des recettes de l’État alors que votre article évoque la monétisation de la dette, ce sont deux choses totalement différentes. Que l’État puisse augmenter ses recettes fiscales en aplanissant les niches fiscales, il n’y a aucun doute mais ce n’est pas le sujet de votre article smiley . C’est bien que vous prenez conscience qu’il faudrait d’abord équilibrer le budget de l’État.
      Comme le dit lagabe, le vrai problème, il est là.

      « Exact, Alexis, la création monétaire n’a jamais été aussi importante que depuis qu’on l’a cédée aux banques privées, alors que c’était soi-disant pour empêcher les Etats de créer de l’inflation ! En plus, les Etats représentent les peuples, par leurs dirigeants, tandis que les banques ? »

      Faux, vous mélangez tout. Les banques de second rang ne peuvent créer que de la monnaie scripturale mais en aucun cas fiduciaire. La seule à pouvoir créer de la monnaie fiduciaire est la banque centrale. Les transferts par les chambres de compensation se font en monnaie fiduciaire.

      « Ben oui ... et pourquoi le »recul de l’investissement productif«  ? 
      Parce que, comme vous le dites un peu plus haut, 15% du PIB est consacré au remboursement de la dette, en place de »l’investissement productif«  : CQFD ! »

      Archi faux ! La baisse de l’investissement productif ne vient pas de la charge de la dette qui à l’époque était loin d’être à 15% du budget de l’État. Surtout que le déficit de l’État à l’époque est une conséquence de la mauvaise conjoncture économique qui elle même vient de la baisse de l’investissement productif qui a donc précédé l’augmentation de la dette de l’État. Investissement productif qui était privé et non public d’ailleurs, autre erreur de raisonnement de ta part.
      L’investissement a diminué en raison de la hausse du prix des matières premières. Il devenait moins rentable d’investir, du coup cela a créé moins d’emplois. On a assisté à un choc d’offre négatif, c’est à dire que l’offre a diminué et les prix ont augmenté. C’est pour ça que les économistes de l’offre l’ont emporté à l’époque sur les keynésiens qui voulaient relancer la demande, parce que le problème venait de l’offre et non d’une demande insuffisante comme dans les années 30.

      Ensuite, si on ne rembourse pas un prêt, on fait un défaut de paiement. Par exemple, si tu empruntes à ta banque pour acheter une maison et que tu ne rembourses pas, ta maison peut être saisie.
      Pour un État s’il ne rembourse pas, plus personne ne veut lui prêter. Il fait un défaut de paiement et ce c’est qui est arrivé à l’État argent qui ne pouvait plus assurer ses missions de service public. L’État français a besoin d’emprunter pour assurer ses dépenses, s’il ne rembourse pas, il ne peut plus emprunter et donc il ne peut plus payer les fonctionnaires et les retraites.

      « Quant aux » investissements productifs privés«  ; pas si bêtes : ils se sont concentrés sur les prêts juteux aux états, et à la spéculation ; la variable »salaires, charges« étant ainsi éliminée ; d’où accroissement du chômage... »

      Faux, les investissements productifs ne concernent pas les placements financiers mais la Formation Brute de Capital Fixe qui désigne l’achat de biens de production dont la vie est supérieure à une année.

    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 18:58

      C’est votre logique qui nous mène dans le mur, et vous persistez à fond en klaxonnant ! Désespérant...


    • eratosthène 13 novembre 2011 19:03

      Argumenter serait-il trop vous demander ?


    • babaro babaro 13 novembre 2011 21:03

      l’avare de Molière : « ma cassette, ma cassette, ou est passée ma cassette ? »

      Toinette imitant Diafoirus dans le malade imaginaire : « Le poumon, le poumon,vous dis-je »

      erathosthène sur Agoravox : « l’inflation, l’inflation, vous dis-je »

      Quelques liens pour monsieur erathosthène :
      http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
      http://www.dailymotion.com/video/xlbwg4_comprendre-la-dette-publique-en-quelques-minutes_news#rel-page-4

      mais aussi sur le cite de Rue89 (cette fois-ci pour la décrier, tiens donc) :

      http://blogs.rue89.com/mon-oeil/2008/10/13/largent-dette-video-star-du-net-a-une-sale-petite-odeur
      En résumé : ça a une mauvaise odeur, ça pue la théorie du complot, ça attaque les FM.

      Un des commentaires (pour le plaisir) :

      "Je voudrais simplement ajouter ceci à l’article de Pascal Riché, qui est entièrement juste... « as far as it goes » (pour aussi loin qu’il aille) :L’argent-dette est l’argument de base qui sous-tend la doctrine sociale de l’Eglise catholique depuis Pie XI. Cette doctrine a été réaffirmée à maintes reprises par les successeurs de Pie XI depuis lors (y compris par Jean-Paul II). Même si c’est... un militaire écossais, un certain Douglas, qui en fut l’initiateur.C’est elle qu’on retrouve dans le mouvement du Crédit Social canadien (québécois, à l’origine ; il a même eu quelques députés au parlement provincial il y a deux ou trois décennies ; il en subsiste quelques vestiges au Québec et en Alberta aujourd’hui). L’un des partisans de cette doctrine à l’ère contemporaine est Louis Even (Pélerins de Saint-Michel) dont on peut facilement retrouver des textes sur Google.Ce qui me chiffonne dans cette affaire est que pas mal de riverains de Rue89 s’y sont laissés prendre en toute innocence."

      On voit bien à qui va ou ne va pas la bienveillance de ce site


    • eratosthène 13 novembre 2011 21:08

      Une vidéo conspi de Paul Grignon, t’as pas mieux ?


      Et argumenter toi, tu peux le faire ou pas ?

    • babaro babaro 13 novembre 2011 21:15

      « Tout pouvoir est une conspiration permanente »

      Honoré de Balzac


    • babaro babaro 13 novembre 2011 21:17
      « L’Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. »  Joseph de Maistre

      c’est eux qui le disent


    • eratosthène 13 novembre 2011 22:39

      Ce ne sont pas tes citations qui m’intéressent mais ce que toi tu penses. Les deux personnages vivaient au XIXe siècle dans une époque où le pouvoir en France était beaucoup plus instable avec les divers changements de régime.

      Tu sais qui est Joseph de Maistres ?

    • gaspadyn gaspadyin 13 novembre 2011 22:54

      Et bien Eratosthène, prenez d’autres exemples !

      Citez-en 4 ou 5 , par exemple. 

       

      Tout en réaffirmant mon incompétence en économie, contrairement à vous qui savez faire de brillantes démonstrations, je maintiens que les excès peuvent être contenus.

      Et avant cela, que les difficultés pointant leur nez, peyvent être évaluées, expliquées, discutées....

      Est-ce-que vous comprenez ces mots ? Il s’agit de mettre en oeuvre un processus démocratique et de bon sens.

      Normalement les parlementaitres ont un rôle important à jouer dans ce processus.

      Normalement, les politiciens en charge des dossiers doivent rendre compte.

      La situation actuelle peut être comparée à celle des années 20 et 70, mais elle n’est pas pareille.

      Je ne prône pas une fabrication monstrueusement massive de monnaie de singe dans les mêmes structures politicardes, qui sont avant tout des instruments au profit des politiracailles et de ceux qu’ils servent.

      Je ne prône pas non plus la fabrication d’une Corée du Nord 2 chez nous. Ni ailleurs.

       

      Mais pour un type qui veut se faire passer pour savant, vous manquez singulièrement de bon sens et d’honnêteté.

      Avec un esprit aussi contaminé par la pensée unique vous ne pouvez être que militant ou sympathisant actif de l’UMPSEV ; éventuellement du MODEM.

      Donc, par acceptation du traité de capitaulation et de l’europourriture, vous êtes un complice de la criminalité mondiale, du blanchiment de fric, de l’évasion fiscale, de la fraude et des inégalités croissantes.

      Vous n’êtes vraiment pas à la meilleure place pour donner des leçons de savoir-faire économique, et encore moins de morale.

       

       


    • eratosthène 14 novembre 2011 00:25

      Les exemples que j’ai donné suffisent à infirmer vos thèses, je ne vois pas pourquoi j’en donnerai plus.


      « Tout en réaffirmant mon incompétence en économie, contrairement à vous qui savez faire de brillantes démonstrations, je maintiens que les excès peuvent être contenus.Et avant cela, que les difficultés pointant leur nez, peyvent être évaluées, expliquées, discutées.... Est-ce-que vous comprenez ces mots ? Il s’agit de mettre en oeuvre un processus démocratique et de bon sens. »

      L’État peut intervenir pour contenir les excès et « mettre en oeuvre un processus démocratique et de bon sens », je crois que tout le monde y inspire. Mais au final, ça ne change rien à ce que j’ai dit. La monétisation de la dette est inflationniste et elle a déjà généré de l’hyper-inflation dans certains pays. Les contraintes sont là et il faut faire avec. Tu peux modifier une politique mais tu ne peux ni modifier la contrainte ni faire agir tous les individus dans le sens que tu souhaites car ils gardent leur libre-arbitre.

      « Normalement les parlementaitres ont un rôle important à jouer dans ce processus.Normalement, les politiciens en charge des dossiers doivent rendre compte. »

      On est d’accord. Je ne vois pas qui dirait le contraire.

      « La situation actuelle peut être comparée à celle des années 20 et 70, mais elle n’est pas pareille. »

      Cela va de soi, mais il est intéressant d’étudier les crises antérieures pour ne pas refaire les mêmes conneries.

      « Je ne prône pas une fabrication monstrueusement massive de monnaie de singe dans les mêmes structures politicardes, qui sont avant tout des instruments au profit des politiracailles et de ceux qu’ils servent. Je ne prône pas non plus la fabrication d’une Corée du Nord 2 chez nous. Ni ailleurs. »

      Vous prônez quoi alors ?

      « Donc, par acceptation du traité de capitaulation et de l’europourriture, vous êtes un complice de la criminalité mondiale, du blanchiment de fric, de l’évasion fiscale, de la fraude et des inégalités croissantes. »

      Les attaques ad hominem, je commence à en avoir l’habitude mais m’attaquer de complicité de délinquance, c’est inadmissible. Vous m’accusez d’être complice de délits répréhensibles par le code pénal. Je suis un citoyen comme vous et je suis honnête, je n’ai jamais commis aucun délit. Assimiler ses adversaires politiques à des criminels qu’il faut éliminer est une pratique peu glorieuse qui fut mis en oeuvre dans les périodes les plus sombres de notre histoire.

      Comme d’habitude, vous tombez dans l’écueil des attaques ad hominem et des injures sans essayer d’argumenter.

    • gaspadyn gaspadyin 14 novembre 2011 09:50

      Je ne ressens pas le moindre malaise à traiter un eurokraturiste, et à plus forte raison un eurokrate, de complice d’actes nuisibles et malveillants.

      Cette complicité est plus ou moins active ou passive, évidente, intermittente ou permanente, etc...

      Les nuances existent donc, et je ne traite pas tous ceux qui ont approuvé le traité de capitulation de criminels.

      MAIS ils ont approuvé un des principes essentiels de ce traité qui est la libre circulation des capitaux. Donc ils ont approuvé toutes les saloperies fricnancières favorisées, autorisées, par ces dispositions.

      Tous les fraudeurs ne sont pas des criminels et ne sont pas en contact direct avec eux.

      Mais tous les fraudeurs savent que leur pognon peut-être utilisé par des criminels qui abritent leur fric dans les mêmes banques très discrètes.

      Les liens entre les crimes mafieux ou individuels contre les personnes, contre les biens, contre des entreprises, contre les sociétés, et les /des grands fricnanciers existent.

       

      D’autre part, quand on approuve le traité de capitulation, càd la pseudo constitution européenne, on approuve de fait la supra nationalité et le déni de démocratie.

      On approuve aussi, qu’on le reconnaisse ou non, la structure pourrie corrompue et inefficace de l’eurokrature.

      Or elle n’a jusqu’à présent RIEN fait de bien.

      Des milliards sont gâchés par centaines, parfois sans justificatif ; il n’existe aucune industrie européenne, aucun service de santé européen, aucun service de travail européen, aucun service européen fort et indépendant de lutte contre le crime et les fraudes, aucun service civil d’entraide, aucun service de transports écolo européen, ...,aucune perspective d’avenir plus agréable.

      C’est l’URSS. Et les scènes quotidiennes de pauvreté existent partout en europe,et de plus en plus nombreuses, comme en corée et en urss. Pas de quoi être fier.

      Alors quand un eurokraturiste a la prétention de me faire la morale, je me permets de rigoler.

       

      Si toutefois vous n’êtes pas un eurokraturiste, ou un ancien, un repenti, alors ces critiques ne vous concernent pas.

       


    • Artzamendi Artzamendi 14 novembre 2011 13:02

      @ Eratosthène :

      Le solde primaire est équilibré, bon an, mal an (sauf depuis 2008, évidemment). Donc le budget de l’Etat est équilibré, bon an mal an, hors charge de la dette.

      La traque des déficits commence en traquant les charges indues. Celle-là en est une, non ? Quelle plus-value ont les banques en servant d’intermédiaire entre la banque centrale et l’Etat ? Elles couvrent un risque de défaut, peut-être ? smiley

      Et PERSONNE n’a dit que c’était là le seul et unique problème de notre économie. 


    • eratosthène 14 novembre 2011 15:09

      "Sauf que votre choc d’offre négatif, cette fois, n’est pas dû aux rouages économiques, mais à une volonté délibérée. En apparence, on peut comparer aux autres crises....en apparence« 

      T’as une source pour étayer ta thèse ? Les théories du complot, ça devient lourd.

       »Je ne ressens pas le moindre malaise à traiter un eurokraturiste, et à plus forte raison un eurokrate, de complice d’actes nuisibles et malveillants.Cette complicité est plus ou moins active ou passive, évidente, intermittente ou permanente, etc...« 

      La complicité de blanchiment d’argent est un délit répréhensible par le code pénal. Est-ce que vous vous rendez compte que vous m’accusez sans preuve de commettre des délits ? Cela s’appelle de la diffamation ?

      Le blanchiment d’argent et la criminalité financière n’ont pas attendu l’euro pour exister. Tu crois que tout était blanc du temps du Franc ?

       »Tous les fraudeurs ne sont pas des criminels et ne sont pas en contact direct avec eux.« 
      Un peu de culture juridique :
       »La fraude en matière civile ne se démarque guère de la fraude pénale. Il s’agit d’un acte qui a été réalisé en utilisant des moyens déloyaux destinés à surprendre un consentement, à obtenir un avantage matériel ou moral indu ou réalisé avec l’intention d’échapper à l’exécution des Lois.« source : dictionnaire juridique

       »D’autre part, quand on approuve le traité de capitulation, càd la pseudo constitution européenne, on approuve de fait la supra nationalité et le déni de démocratie.« 

      Qu’est-ce que tu as contre la supranationalité ? Puisqu’on est dans la criminalité, qu’est-ce que penses des accords de Schengen qui facilitent l’extradition de criminels européens en France ? Quand un individu est recherché en France, il l’est automatiquement dans toute l’Europe.
      Où est le déni de démocratie ? Le parlement européen est élu, la commission européenne est élue par les chefs d’états qui ont une légitimité démocratique idem pour le président de l’UE.
      Le traité constitutionnel européen (TCE) était un traité unique, ce n’était pas une constitution au sens stricto-sensu du terme.

       »Des milliards sont gâchés par centaines, parfois sans justificatif ; il n’existe aucune industrie européenne, aucun service de santé européen, aucun service de travail européen, aucun service européen fort et indépendant de lutte contre le crime et les fraudes, aucun service civil d’entraide, aucun service de transports écolo européen, ...,aucune perspective d’avenir plus agréable.« 
      Aucune industrie européenne ? Les 20% du PIB européen qui dépendent de l’industrie, c’est du bidon ?
      Aucun système de sécurité européen, t’as jamais entendu parler de SISII ?

       »C’est l’URSS. Et les scènes quotidiennes de pauvreté existent partout en europe,et de plus en plus nombreuses, comme en corée et en urss. Pas de quoi être fier.« 

      Vous faîtes tous une fixette sur l’URSS. Tu as déjà été menacé par l’UE pour tes opinions ?
      L’URSS a tué des dizaines de millions de personnes. Un petit rappel d’Histoire ne te ferait pas de mal.

       »Alors quand un eurokraturiste a la prétention de me faire la morale, je me permets de rigoler.
      « 
      Quand un ignorant haineux prétend m’enseigner la vie, je rigole aussi smiley

      Artzamendi, le solde primaire a été positif sous le mandat de Jospin (1997-2001) en tant que premier-ministre, ce qui a permis de diminuer la dette mais hors de cette période, l’Etat avait un déficit primaire. L’INSEE a publié un article à ce sujet d’ailleurs :
       »• À partir de 1996, le solde primaire s’améliore. Ainsi, depuis 1997, le ratio

      d’endettement s’est stabilisé juste en dessous de 60 points de PIB. Pour répondre aux
      critères définis par le traité de Maastricht afin de participer à l’union monétaire dès
      1999, le gouvernement français a engagé, à partir de 1995, un programme de
      réduction des déficits publics, dit « programme de convergence ». L’accélération de
      la croissance et la baisse des taux d’intérêt réels ont aussi contribué à l’allégement de
      la charge de la dette.

      • Depuis 2002, la dette publique est repartie à la hausse. Dans un contexte de

      ralentissement marqué de la croissance, le solde budgétaire s’est en effet fortement
      dégradé. Ainsi, le ratio de dette publique s’est accru de 1,8 point de PIB en 2002 et de
      4,4 points de PIB en 2003.

      Cette augmentation quasi continue du ratio d’endettement accroît le risque de voir appa-
      raître une dynamique auto entretenue de la dette (effet « boule de neige ») et pose la
      question de la soutenabilité des finances publiques : le résultat de 25 ans de politique
      budgétaire a-t-il conduit à une dynamique d’endettement excessif qui nécessite des ajus-
      tements fiscaux ou bien le comportement de long terme des dépenses et des recettes per-
      met-il d’éviter des changements importants dans la pratique de la politique budgétaire ?"
      source : vie-publique.fr


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 novembre 2011 16:12

      @ Eratosthene


      Olivier Bonnet fera ce qu’il voudra, mais en ce qui me concerne il est trop tard pour argumenter. J’ai deux bouquins publiés - mais dont on retrouve le contenu gratuitement en ligne - qui expliquent par le menu, comme je le fais depuis 30 ans ! - pourquoi il y aura cette crise, comment elle arrivera et comment il faut la régler. Le monde est ainsi fait que ceux qui ne veulent pas voir la lumière finissent par la voir de toute façon - brièvement - au bout d’un fusil. Amen

      PJCA




    • Artzamendi Artzamendi 14 novembre 2011 16:36

      @ Eratosthène : Depuis 79, les soldes primaires me paraissent tout sauf catastrophiques, à la différence des soldes constatés (si on excepte les 3 dernières années, évidemment...).

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Soldes_des_budgets_des_APu_en_pourcents_pib.png


    • eratosthène 15 novembre 2011 01:21

      Cela rejoint les chiffres de l’INSEE que j’avais montré sur une autre discussion.

      Le solde primaire a quand même été négatif de 1981 à 1987, de 1992 à 1997 et de 2003 à 2006, ça a quand même contribué à faire augmenter la dette.
      Après, avec les intérêts composés, la charge de la dette devient vite explosive d’où l’intérêt de se désendetter.

    • Artzamendi Artzamendi 15 novembre 2011 18:50
      Le solde primaire a quand même été positif de 1979 à 1980, de 1988 à 1991 et de 1998 à 2002, et ça n’a pas contribué à diminuer la dette.

      « Après, avec les intérêts composés, la charge de la dette devient vite explosive d’où l’intérêt de se désendetter ».

      Et donc de rendre à l’Etat la capacité d’arbitrer entre endettement et inflation.

      CQFD


    • gaspadyn gaspadyin 16 novembre 2011 10:01

      ERATOSTHENE

      1- il faut lire plus attentivement. Ou ignorer.

       

      2- La fraude existait aussi à l’époque du Franc ??? sans blague ? heureusement que vous me l’apprenez car j’étais persuadé que tout se passait légalement.

      Pourtant vous devez avoir une grosse bouse dans les deux yeux, car il-y-a une différence énorme, essentielle, fondamentale entre cette époque et l’ère de l’eurofascisme : « aucune restriction aux mouvements de capitaux entre pays membres de l’UE et ces pays et des états tiers n’est permise » ; autrement dit : toute manipulation frauduleuse est permise, autorisée, voire encouragée directement par cette disposition d’un texte officiel qui fait force de loi.

      Je me demande si vous saisissez la différence.

       

      3- Votre verbiage juridique n’est qu’une parade de pédant présomptueux pour éviter de répondre sur le fond.

      C’est une tactique ( et pour certains même une statégie) utilisée par tous les menteurs-manipulateurs de l’UMPSEV ; j’ai l’impression qu’au Modem on est plus honnête. Ce qui fait de Bayrou un adversaire politique respectable, contrairement aux autres.

       

      4- Les résultats des luttes anti-criminalité sont minables par rapport au poids, aux exigences, aux contraintes et aux dépenses de l’UE$$.

      Il serait certainement possible de faire mieux, sans les accords de Schengen tels qu’ils existent et sans l’europourriture.

       

      5- Où / quelles sont les réussites enviables et enviées de l’industrie européenne ?

      Où est la résorption du chômage ? la formation et la mobilité de chômeurs européens ?

      Quelles sont les perspectives d’industrieS européennes ? nulle part, et aucune.

       

      6- Où est la sécurité quand des migrants sans papiers peuvent entrer ds l’espace européen, s’y installer, s’y déplacer comme ils le veulent s’ils en trouvent les moyens ?

      On n’a pas seulement affaire à de pauvres gens qui cherchent uniquement un moyen de vivre et de faire vivre leurs familles.

      Où est la sécurité contre les fraudes fiscales ? contre les agressions bancaires ? contre les produits importés fabriqués par des esclaves ? contre le traffic de femmes ? contre la pédocriminalité ? ...

       

      7- Où est la sécurité sanitaire ? on a redécouvert récemment des maladies qui avaient disparu chez nous.

      Quelle réussite !

      Et la sécurité alimentaire ( oGM) n’est pas assurée.

      8- Heureusement que vous êtes là pour m’apprendre que l’URSS avait été un régime totalitaire et meurtrier.

      Figurez-vous, Eurrokraturiste, que j’ai lu Soljénitsine et me souviens de son passage chez Pivot en 75 ou 76 ; vers la fin le on percevait nettement la fatigue du traducteur.

      Mon père a fui ce régime, et je connais un peu cette histoire.

      Pour l’instant l’ UE$$ a mis des dizaines de milliers de gens à la rue et aux soupes populaires.

      Je suis convaincu, si rien ne change fondamentalement, que les délits d’opinion anti UE apparaitront bientôt ainsi que les enfermements motivés par ces délits ; on appelera ça des éloignements civiques.

      D’ailleurs la soumission aux fricnanciers et l’anti démocratie sont dans les textes fondateurs de l’euroPOURRITURE.

       

      9- L’ignorant haineux ( anti euroPOURRITURE des milliards de fois OUI !) que je suis par rapport au savant que vous êtes, maintient tout ce qu’il a écrit, et vous invite à aller vous faire voir chez Hellène.

      Bon voyage !

       

       

       

       

       


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 18 novembre 2011 05:16

      On avait compris : la voix du libéralisme qui nous envoie dans le mur mais qui klaxonne ! Et hautain et méprisant avec ça...

      On écrit MéLEnchon, triple buse (et un seul l à « amalgame »).

    • Mor Aucon Mor Aucon 20 novembre 2011 12:32

      Tout pareil que Rodier. Bonjour Eratosthène, occupé à en prendre plein la figure, comme d’habitude ? Le sort est vraiment cruel. Un catholique, sous l’alias du géomètre oublié, persécuté par des croyants fanatiques qui l’accusent d’être en mission sacerdotale pour le compte du grand Satan capitaliste. Bien fait !


    • Karash 20 novembre 2011 20:49

      Bonjour eratosthène,


      **prologue inutile**

      Avant tout, je vous invite à persévérer dans la critique, car c’est un appel d’air salutaire pour tous les détracteurs de cette loi. Moi y compris.
      Car nous pouvons avoir tord. C’est possible. Et il est important de garder l’esprit ouvert, on ne le répétera jamais assez.

      ** prologue inutile**

      Ma réaction est donc : Pourriez vous communiquer les documents qui vous ont amenés à exprimer que « la France était en stagflation dans les années 70. La monétisation de la dette ne faisait qu’augmenter l’inflation. »

      J’aimerais rappeler que Giscard lui même n’a invoqué aucune question économique quand on lui a reproché sur son blog d’avoir créé cette loi. Cela n’aurait été pour lui qu’une simple opération de « modernisation » de l’état, afin de conformer la France à ce qui était en usage dans le reste du monde.

      D’autre part, en quoi donner les manettes de la création monétaire au privé permettrait de résorber les déficits ? Pourquoi se dire « je donne le pouvoir de création monétaire au privé, donc je vais dépenser moins car ça coûte à l’état » plutôt que « le déficit est mauvais pour l’économie, donc j’arrête le déficit, donc j’oblige l’état à présenter un budget en équilibre ? »

      Ca n’empêcherais en rien l’état de faire des investissement, puisque les investissements rapportent de l’argent à long terme par l’accroissement de l’activité économique. Donc avec des règles comptables ad hoc ça passe.

      Alors, en quoi le fait de donner les manettes de la création monétaire au privé permet d’imaginer des projets d’investissements nationaux (autoroute, ... ) plus rentables ?

      Le seul avantage de cette loi c’est de permettre aux étrangers d’investir dans « la France » par le biais des emprunts d’état. Ça ne permet toujours pas d’accroître la qualité des projets de l’état puisque les investisseurs ne peuvent pas décider dans quoi ils veulent investir précisément.

      Est ce que ça permet de juguler l’inflation ? Je ne crois pas puisque, que l’argent viennent d’ici ou d’ailleurs, il est bien injecté dans le circuit économique et accroît la demande sans accroître l’offre (initialement).

      Alors je vous demande : à quoi bon faire cette loi ? Vraiment.

      Il est probable que vous ayez raison quand à la période de stagflation. Mais quelles en auraient été les causes ? Est ce qu’on ne peut pas y voir le début de la fin du modèle productiviste exploitant les ressources comme si elles existaient en quantité infinie ? Est c’est un hasard si, au même moment, débute la série des sommets de la Terre ?

      Je vais m’arrêter la. J’espère que vous aurez le temps et l’amabilité de me répondre.

      Cordialement,


    • Mor Aucon Mor Aucon 21 novembre 2011 11:45

      La loi naturelle de l’extrême-droite ? Elle ose tout, c’est à ça qu’on la reconnait.


  • Jean Lasson 13 novembre 2011 13:16

    Nous sommes tous d’accord : il faut abroger la loi de 1973 (« loi Rothshild »). Mais ça n’est pas suffisant, l’abrogation de cette loi n’aurait aucun effet, car (1) l’émission de monnaie est maintenant du ressort de la BCE et (2) il serait toujours interdit à l’État d’emprunter directement à la Banque de France, par les articles 104 du traité de Maastricht et 123 du traité de Lisbonne. Enfreindre ces articles entraînerait condamnation de la France par une cour européenne. Il faut donc aussi (1) abandonner l’Euro et (2) dénoncer le traité de Lisbonne, ce qui est équivalent à sortir de l’Union européenne.

    Ainsi, le seul programme logique et cohérent sur cette question est celui de l’U-P-R de François Asselineau. Celui de Marine Le Pen propose (1) l’abrogation de la « loi Rothschild » et (2) la sortie de l’Euro. Il y manque donc la dénonciation du traité de Lisbonne et la sortie de l’UE. Je suppose que la sortie de l’UE est implicite dans le programme de MLP, mais je préfèrerais qu’elle soit explicite.

    Quel est donc le programme du Front de Gauche sur cette question ? Sauf erreur de ma part, il prévoit de conserver l’Euro et, bien sûr, de rester dans l’UE. Son programme sur ce point serait donc inopérant et... hypocrite.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 13:19

      Le Front de gauche veut renégocier. Il dit en substance : nous ne sommes pas des nains, nous sommes puissants au sein de l’Europe, l’Europe est à nous ! Se replier sur la France serait une erreur. A nous de montrer la voie aux autres Européens !


    • Jean Lasson 13 novembre 2011 13:40

      Asselineau a montré très clairement que nous n’avons pas - et n’aurons jamais - une majorité pour changer les traités, en particulier sur la question monétaire. L’Union européenne est une création de l’Empire. Depuis ses origines, elle est fondée sur l’idéologie néo-libérale. Une négociation n’aurait aucune chance d’aboutir et tout le monde le sait...

      C’est très simple : nous avons besoin et voulons retrouver notre souveraineté monétaire. Nous devons être prêts à quitter l’Euro et l’UE s’il n’y a pas d’autre moyen d’y parvenir. Tout programme sincère doit l’annoncer clairement. Sinon, le soupçon de trahison est légitime.

      Personnellement, je ne me laisserai pas conduire à voter pour Hollande au second tour et ne voterai donc même pas pour Mélenchon au premier. Par ailleurs, Mélenchon ayant voté pour l’agression de la Libye, il a déjà prouvé être un valet à la solde de l’Empire.


    • Stéphane Jean steph 13 novembre 2011 13:41

      Effectivement, quand Melenchon reclamera l’abrogation de l’article 123, il risque de ne pas obtenir l’unanimité en Europe. Ce n’est pas joué d’avance, tout est rapport de force, et la France sera loin d’être isolée sur ce point. D’ailleurs, les digues commencent à céder ; quand on entend le nouveau directeur de la BCE dire que ce serait une solution de dernier recours, quand on voit que la BCE a déjà acheté pour une centaine de milliards d’euros de dette (c’est une somme négligeable), quand on voit que la Fed finance directement l’etat américain (« les fameux assouplissements quantitatifs » qui atteignent au total plusieurs milliers de milliards de dollars), quand on entend des gens comme Rocard admettre à la radio que « c’est ce qu’il faudrait faire »...

      Mais admettons que l’Allemagne refuse catégoriquement. Le FdG et l’économiste du PG Généreux ont déjà annoncé ce qu’il ferait : la France déciderait unilatéralement de sortir de l’article 123 et autoriserait la banque de France à lui prêter directement. Les traités européens sont violés en permanence, ce ne serait pas la première fois. Encore une fois, on ne serait pas seul, et ce se serait une mesure raisonnable, il ne faut rien exagérer non plus.

      Alors, non, il n’y a pas besoin de tout casser pour ça. Pas besoin de sortir de l’Euro (notre dette est libellée en euros ! ) ni de l’UE.


    • Jean Valjean Jean Valjean 13 novembre 2011 13:51

      "Le Front de gauche veut renégocier. Il dit en substance : nous ne sommes pas des nains, nous sommes puissants au sein de l’Europe, l’Europe est à nous ! Se replier sur la France serait une erreur. A nous de montrer la voie aux autres Européens !"
      -
      C’est justement sur ce point que je pense que Mélenchon est un doux rêveur, aucun pays ne pourra réformer la monstruosité qu’est devenue l’UE à présent aux mains des lobbys et de la mafia bancaire.


    • Stéphane Jean steph 13 novembre 2011 14:34

      Pardon, mais est-ce que vous avez lu et compris son programme avant de le traiter de « doux rêveur » ?


    • non667 13 novembre 2011 14:47

      à olivier
      melanchon (comme chevenement ) ne pouvant socialiser le PS de l’intérieur à du le quitter et il voudrait socialiser l’U E de l’intérieur  ???????????
      un franc mac rabateur en mission pour le PS et le N.O.M. je vous dis !


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 novembre 2011 15:17

      @ l’auteur

      Merci pour le constat ô combien pertinent sur la presstituée

      @ Jean Lasson

      Bravo pour le résumé excellent de la situation présente ! je vois bien les choses ainsi.

      Pour ma part, pour le moment, je ne vois pas de vote plus stratégique que MLP.
      C’est le seul qui me semble pouvoir impacter véritablement la conscience collective sur cette question de l’origine de la dette et amener alors les décisions qui doivent en découler.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 17:19

      C’est MélEnchon. Et on ne peut rien dire pour réfuter les procès d’intention. Juste : vous verrez bien.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 17:21

      Le vote Le Pen est une impasse et un grand danger, vu les excités du FN  : c’est toujours les mêmes fachos !


    • MVS67 13 novembre 2011 17:24

      Bonjour

       « Mélenchon ayant voté pour l’agression de la Libye, il a déjà prouvé être un valet à la solde de l’Empire. »

       Je suis d’accord avec Jean Lasson, nous n’avons pas besoin de futurs dirigeants à la solde des étrangers de Washington (et/ou Tel Aviv) qui ont ravagé la Libye et mettent en place les mêmes scénarii pour détruire la Syrie et l’Iran... Cette fuite en avant ne risque pas d’arranger les affaires et la vie des Français. Nous voulons un dirigeant au service des Français qui mène une politique étrangère responsable et intelligente de coopération et non d’agression militaire.
       On peut supposer que faire la guerre n’est peut-être pas le meilleur moyen de résorber notre dette...

      Cordialement

       Un aperçu de la dernière équipée meurtrière impulsée par l’actuel Chef des armées :

      http://salam-akwaba.over-blog.com/article-libye-fin-de-l-operation-predateurs-unifies-de-l-otan-88007194.html

      http://salam-akwaba.over-blog.com/article-ah-dieu-que-la-guerre-est-jolie-87258231.html


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 17:46

      Arrêtez de désinformer : Mélenchon n’a voté que pour l’instauration d’un couloir aérien pour protéger la ville de Benghazi sous l’égide de l’ONU. Il s’est démarqué dès que l’Otan est entré dans la danse, ce qu’il a dénoncé.


    • molotov Le sablier 13 novembre 2011 18:37

      @Jean valjean

      Melenchon tous sauf « doux rêveur »


    • non667 13 novembre 2011 18:44

      Le vote Le Pen est une impasse et un grand danger, vu les excités du FN  : c’est toujours les mêmes fachos !
      vu ce raisonnement bonnet et le N.O.M. :c’est bonnet blanc et blanc bonnet  ! smiley smiley smiley


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 19:12

      je ne discute pas avec l’extrême droite. Dégage !


    • MVS67 13 novembre 2011 19:36

      @ Olivier Bonnet et Jean Lasson
       
      Je ne faisais que réagir à l’information sur Mélenchon donnée par Jean Lasson de 13h40.
       
       Je vous remercie pour cette précision :

      «  »« Arrêtez de désinformer : Mélenchon n’a voté que pour l’instauration d’un couloir aérien pour protéger la ville de Benghazi sous l’égide de l’ONU. Il s’est démarqué dès que l’Otan est entré dans la danse, ce qu’il a dénoncé. »«  »

       
      Où est donc la désinformation ?

       Mélanchon a voté comme nombre de députés, si ce n’est tous, pour l’application de la Résolution 1973 de l’ONU : protection des civils en Libye et instauration d’un couloir aérien.
       Or dès le 19 mars, cette résolution a été outrepassée et violée par la Coalition formée principalement des États-Unis, de la France de Sarkozy, de la Grande Bretagne et du Qatar sous l’égide de l’OTAN.... On a vu les résultats sanglants et les villes rasées... Tout le reste est désinformation.
       C’est tout à l’ honneur de Mélenchon et de ceux qui se sont démarqués après coup de cette ingérence criminelle dans les affaires d’un état souverain qui ne menaçait personne, en tous cas pas les Français... Hélas le mal était fait ! Car la résolution n’a été qu’un prétexte pour se débarrasser physiquement de Kadhafi qui gênait les ambitions du Qatar et celles de l’Occident.

      Cordialement 


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 19:39

      Dont acte. Je répondais en fait à Jean Lasson.


    • Jean Lasson 13 novembre 2011 20:34

      Par son vote, Mélenchon a contribué à entre-ouvrir la porte aux criminels. La suite n’était pas difficile à prévoir. Il est un peu facile - et hypocrite - une fois le mal fait et alors qu’on s’en est rendu complice, de se lamenter.

      Voir Mélenchon, l’héritier de la gauche anti-colonialiste, complice d’une guerre coloniale est un spectacle désolant. Une trahison de son propre idéal. Nous aurons tous, un jour, des comptes à rendre pour ce crime odieux. Mais d’abord ceux qui en ont été des complices actifs, comme Mélenchon.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 13 novembre 2011 20:37

      Halte-là et ferme ta gueule : Mélenchon a voté pour ne pas laisser massacrer la population de Benghazi, point barre, et a protesté dès que l’Otan est arrivé.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 14 novembre 2011 04:14

      Cordon sanitaire contre l’extrême droite, point barre.


    • non667 14 novembre 2011 12:17

      à bonnet
      m’étonne pas ! un facho peut en cacher un autre !!!!!!!!!!!!!!!!!! smiley smiley smiley


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 novembre 2011 16:37

      @ Jean Lasson


      Je me souviens du début de cette guerre en Irak à laquelle la France a eu la dignité de ne pas participer. Une dizaine d’États fraîchement arrivés de l’Est dans l’union européenne se bousculaient pour être les premiers à soutenir la démarche des USA, et Espagne comme Italie ne faisaient pas mieux. 

      OUI, il serait bon que l’UE vive. Mais démocratique, avec une banque centrale qui lui rende des comptes... et après que les peuples auront chassé les quislings atlantistes qui leur servent de gouvernement dans les divers États de l’Union.


      Pierre JC Allard



    • Jean Lasson 14 novembre 2011 18:17

      Bonjour Pierre,

      "OUI, il serait bon que l’UE vive. Mais démocratique, avec une banque centrale qui lui rende des comptes... et après que les peuples auront chassé les quislings atlantistes qui leur servent de gouvernement dans les divers États de l’Union."

      Permettez-moi de ne pas être d’accord avec vous. Il n’y a, à mon avis, aucune chance de transformer l’UE en ce que vous désirez, pour des raisons ontologiques.

      Avant d’être démocratique, il faudrait déjà que l’UE ait une politique dans l’intérêt de ses peuples et non pas dans celui de l’oligarchie impériale. Or, elle a été créée par et pour cette oligarchie. Connaissez-vous l’analyse d’Asselineau sur le regard que portait de Gaulle sur cette Europe ? L’UE sert l’Empire et cela ne changera pas sans révolution à l’échelle européenne.

      Concernant la démocratie, je fais miennes les conclusions d’Etienne Chouard : la démocratie est incompatible avec l’élection. Seul un mode de désignation par tirage au sort pourrait nous donner une vraie démocratie durable.

      Dans l’immédiat, je pense qu’il vaut mieux sortir de l’UE. Quant à l’Eurozone, tous les analystes non prostitués prédisent son éclatement à court terme (moins d’un an).


    • logan 20 novembre 2011 13:01

      Asselineau devrait méditer sur cette phrase.
      « Le propre de l’imbécile, c’est de croire impossible ce qui dépasse son entendement »

      En appliquant unilatéralement leurs solutions, le front de gauche et Mélenchon démontrent à tous les citoyens européens que contrairement à ce que l’on veut leur faire croire, il existe bien des alternatives, et que si un gouvernement veut les mettre en oeuvre il en a toujours le pouvoir.
      De plus, cela leur permettra de démontrer concrètement, par l’action, l’efficacité de ces solutions.

      Je ne pense pas qu’on puisse faire mieux pour convaincre les autres européens.


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