lundi 20 janvier 2014 - par Façon2Parler

Journaliste, un métier en (r)évolution

Pour commencer, les journalistes ne sont pas tous ceux que vous voyez à la télévision ou que vous lisez dans les grands magazines ou journaux. Mais alors un journaliste, c’est quoi ?

De prime abord, c’est une personne qui a fait des études pour le devenir, qui parle bien sa langue (et accessoirement, qui l’écrit bien) et qui fait du terrain pour informer les gens sur le monde dans lequel nous évoluons. Les études ne garantissent pas pour autant des débouchés. Le marché est compliqué et les journalistes sont quasiment logés à la même enseigne que tous les étudiants en fin d’études. Rémunération au ras les pâquerettes, difficultés à obtenir un emploi fixe, offres d’emplois bidons et mauvaises rencontres via les réseaux sociaux, zoomons sur un métier qui fait rêver, et qui pourtant, est truffé de pièges et de mauvaises surprises.

D’ordinaire, le profil type d’un journaliste est au minimum un BAC +5. Même si des autodidactes font parti du paysage, la plupart sortent d’écoles (prestigieuses ou pas), puis sont lâchés dans la nature à la recherche d’un emploi. Bien préparés par des stages pendant les années d’apprentissage, le futur journaliste ira frapper dans des rédactions de magazines, de journaux ou encore dans des radios. Force est de constater qu’une simple minorité réussira à obtenir un emploi intéressant, la plupart devront alors tenter de vivre de leur talent de plume en pigeant pour des rédactions. Et c’est là que le bât blesse.

Après avoir questionné bon nombre de « pigistes », le retour est sans équivoque : les 7/10e se disent insatisfaits de leur condition. Si, la plupart du temps les pigistes, rédacteurs et journalistes indépendants en tous genres ne rencontrent pas de soucis, il y en a par contre qui sont à la limite du découragement. Des piges à 3€ le feuillet, des articles commandés mais jamais payés, des commandes annulées au dernier moment, voilà le quotidien des scribes modernes. Sans compter les escroqueries de certains magazines ou journaux en lancement, ne vont pas hésiter à utiliser les talents des rédacteurs et journalistes pour obtenir du contenu totalement gratuitement.

Comment cela est-il possible ?

Rares sont les contrats de pige réguliers dans la même rédaction. Et quand bien même cela est le cas, le salaire perçu reste très bas et ne permet pas un niveau de vie décent. De ce fait, le cumul des commandes est de mise. En quête d’une rémunération correcte et fixe d’un mois à l’autre, même si le journaliste souhaite conserver son indépendance et sa liberté sur ses écrits, il est clair qu’il sautera sur une occasion en or et s’arrêtera, parfois malgré lui, sur une offre de pige totalement gratuite pour un grand nom de la presse, histoire de donner du poids à son CV. Et justement, des offres comme celles-ci, il y en a partout. Alors, connaissant les problèmes de ce corps de métier, les grands groupes n’hésitent pas à proposer des offres d’emploi assez particulières, puisqu’il s’agit de simples stages. De ce fait, même les journalistes aguerris, pensant qu’il est bon pour leur expérience, de saisir une telle opportunité, trouvent toujours un moyen d’obtenir de fausses conventions de stages pour pouvoir décrocher le fameux « job ». De l’autre côté, il est évident que les rédactions savent parfaitement que le « stagiaire » n’en est pas un et se payent même le luxe de sélectionner les candidats suivant leur profil professionnel ! Tant qu’à faire, autant prendre un stagiaire pro et connaissant bien son métier !

La question est donc aujourd’hui de savoir si Stagiaire est devenu le métier d’avenir dans le monde du journalisme ?

L’art de travailler gratuitement (ou presque)

Par ailleurs, il existe aussi un autre type d’arnaque : les magazines en lancement, souvent lancés par des rêveurs dénués de connaissance dans le domaine d’ailleurs. La presse écrite se meurt mais certains continuent pourtant d’y croire et arpentent les réseaux sociaux, à la recherche d’âmes charitables pour mettre sur pied leur douce utopie.

Si bon nombre de journalistes ne se laissent plus avoir, d’autres par contre, aveuglés par des promesses de postes de rédac. Chef contre un travail de démarrage totalement bénévole, tentent le pari risqué. Le discours est bien ficelé, le projet visiblement bien monté et le journaliste tombe dans le piège tendu. Le magazine ouvre alors sa « rédaction », un climat de confiance s’installe et le journaliste dévoile à son tour son réseau, travaille gratuitement pour un magazine qui n’existe pas encore et en professionnel, produit du contenu. Contraint, pour les débuts, de porter la multi-casquette, il se retrouvera également souvent dans le rôle du commercial qui va démarcher les annonceurs, puis dans celui du Community Manager, en gérant toute la communication sur la toile. Et au moment où la maquette semble bouclée, il sera remercié pour ses bons et loyaux services, le magazine verra le jour (ou pas) et dans certains cas, les articles parus ne porteront même plus le nom de celui qui les a produits… En bref, une escroquerie manifeste.

Aujourd’hui, très peu de journalistes se risquent à monter leur propre journal ou magazine, préférant alors opter pour d’autres horizons. De quoi décourager bon nombre de confrères. C’est la raison pour laquelle il arrive que la plupart se reconvertissent dans des métiers connexes. Ecœurés par le manque de reconnaissance, par le peu d’intérêt envers leur travail dont font preuve les rédactions et surtout par la rémunération qui n’a pas évolué depuis près de 30 ans, certains jettent définitivement l’éponge et se recyclent tant bien que mal. Confrontés à tous les problèmes ici évoqués, ainsi qu’à la toile qui ouvre les portes à tous les écrits, être un journaliste, un rédacteur ou encore un pigiste demande beaucoup de persévérance, de prudence, d’abnégation et de bon sens. Avis aux amateurs..



17 réactions


  • claude-michel claude-michel 20 janvier 2014 11:02
    « Journaliste, un métier en (r)évolution »....Non..en perdition.. !

  • Buddha Marcel. 20 janvier 2014 11:09

    c’est devenu un « gros mot », une insulte meme en fait, si si !!


  • pens4sy pensesy 20 janvier 2014 13:03

    Il faut être coopté pour faire carrière aujourd’hui dans le journalisme. Vous n’avez pas de réseau ? Vous ne valez rien.
     


  • Henri Diacono 20 janvier 2014 13:12

    A l’auteur, vouloir être journaliste, c’est d’abord avoir la vocation bien accrochée aux tripes. Et pour cela nul besoin d’école, brevets, bac + 5 ou stages. La curiosité toujours, le sens aigu de l’impartialité, la soif de « raconter » le fait dont on a été témoin. L’ambition de « connaître » et de Témoigner.
    Vouloir être journaliste n’est pas de rêver devenir, une « signature » ou un Pujadas ou encore un Poivre d’Arvor qui à mon avis - humble - ne sont que des saltimbanques chargés de « vendre » les informations recueillies par d’autres, les gars du terrain, et que leur imposent des rédacteurs en chef aux ordres des patrons de presse.
    Une seule école pour le journalisme, une Agence de Presse, avec le secret espoir d’y être accepté après avoir fait de nombreuses démarches et passé par plusieurs petits métiers afin de subsister. Avec de la persévérance,ne craignant pas la solitude, et posséder les qualités requises, à savoir de recherches, de fouineur et bien sûr le don de bien rendre compte par l’écriture,la photo ou la caméra en oubliant A TOUT JAMAIS avoir un job de « fonctionnaire ». Foi d’en ancien de l’AFP qui n’a pas pu décrocher... son bac et qui a commencé le métier par les chiens écrasés.


    • Façon2Parler Façon2Parler 20 janvier 2014 13:44

      Je ne peux que vous rejoindre chez Henri Diacono.. Vous avez totalement raison. Mais, les réels journalistes, ceux qui fouinent pour trouver des sujets qui ne seront pas repris par tous les médias (car disons le franchement, vous en lisez un, vous les avez tous plus ou moins lus), sont ceux qui ont du mal à percer. Je connais suffisamment ce monde, pour dire qu’il faut plus que la vocation et la volonté d’y arriver, malheureusement. Combien de très bon journalistes, restent d’éternels stagiaires aujourd’hui ?... Combien d’excellents stagiaires sont pigistes et ne gagnent maximum, que quelques centaines d’euros pour un feuillet (et encore je suis sympa en gonflant le montant). 
      Pour moi, aujourd’hui, les vrais journalistes sont ceux que l’on retrouve sur ce genre de plateforme. Ils sont indépendants mais travaillent bien souvent pour pas grand chose, voire rien du tout... 
      Ceux qui n’ont pas forcément les bagages suffisants pour entrer dans une rédac, ceux qui sont obligés d’avoir un « boulot alimentaire » à côté de leur passion pour l’écriture et l’investigation.. Et en toute honnêteté, je respecte ces gens là et vous respecte également pour votre parcours, c’est un bel exemple pour ceux qui aspirent un jour à être reconnu. Et je pense qu’effectivement, lorsqu’on est « un vrai » on ne peut jamais lâcher..
      Un diplômé ne vaudra, dans certains cas, jamais un autodidacte. 


    • Henri Diacono 20 janvier 2014 17:23

      Merci de m’avoir répondu Façon2Parler. En aucun cas il ne faut désespérer. Exercer ce métier tout au long d’une quarantaine d’années (des vacances pratiquement sans jamais avoir eu l’envie de décompresser sinon en de très rares occasions mais toujours en éveil) m’a appris la vie. Par ses joies et ses malheurs mais surtout par des rencontres enrichissantes dont certaines se sont transformées en amitié. Elles m’ont été offertes (et le seront pour vous également j’en suis convaincu) au fil des promotions et des directions prises (lorsque votre valeur finira par être reconnue) dans différents supports. Et pas nécessairement dans ceux qui ouvrent grandes les portes de la polémique.Toujours dans cette hantise de connaitre et de témoigner,souvent en se tenant en retrait. D’écrire, et sur le tard en grands reportages, de faire découvrir puis goûter le rêve qui fut sien d’avoir croisé un moment de vrai vie. Sachez également qu’il n’est pas nécessaire de débuter une carrière à Paris et qu’à mon avis, la Province est beaucoup plus riche et surtout plus saine pour nourrir et surtout forger cette vocation. Contrairement à tous ceux qui ici, sur ce site comme sur tout le web et sur n’importe quel sujet, même le plus anodin, disent de ce métier qu’il est en perdition ou vendu, il vous faudra sans cesse essayer de leur faire comprendre qu’ils ne jugent qu’à travers un trou de serrure. Celui par lequel pontifient une petite troupe de commentateurs, ambitieux bonimenteurs de foire.

      Bien à vous.


    • Façon2Parler Façon2Parler 20 janvier 2014 17:47

      Je me retrouve dans certaines de vos lignes. Le parcours d’un journaliste (ou d’un rédacteur etc) est toujours enrichissant. On rencontre de toute évidence des personnes qui nous apportent ou pas, mais dans tous les cas, on s’ouvre et on se découvre aussi.
      Pour ma part, je ne cherche pas la gloire, loin de là. J’aimerais simplement pouvoir vivre un jour de cette passion, car lorsqu’une passion devient métier, il y a une symbiose qui opère et qui vaut tous les diplômes du monde.
      Et concernant le fait que la province soit très enrichissante, c’est un fait. Paris regorge de choses magnifiques et de sujets inépuisables, mais la province justement, est à elle seule, un sujet inépuisable. 
      En bref... je vous rejoins et partage exactement le même point de vue que vous. smiley


  • bernard29 bernard29 20 janvier 2014 17:11

    un excellent journaliste ne trouve pas de travail ou ne peut pas le garder, sauf dans la marginalité ou sur internet.

    un excellent journaliste est « un artiste maudit ».


    • Façon2Parler Façon2Parler 20 janvier 2014 17:30

      Ce n’est pas faux et votre comparaison à la fin, à un artiste maudit, est tout à fait représentative. 


    • Marc Dime Marc Dime 12 février 2014 23:04

      Oubliez-vous les journalistes reporters qui meurent en Asie et en Europe pour nous révéler à nous des vérités scandaleuses. Ce n’est en aucun cas un métier maudit ! Nombreux sont les journalistes qui sont comblés par leurs travail.


  • Façon2Parler Façon2Parler 20 janvier 2014 21:53

    Je n’emploierai pas le mot « honnêteté » pour définir la neutralité.. A mon sens il est trop fort, mais je comprends ce que vous voulez dire.
    Par ailleurs, il convient à tout un chacun de trouver sa place. Pour ma part, je relate des faits, en y apportant (parfois, car ce n’est pas tout le temps le cas), des bribes de mon point de vue. Non pas pour influencer le lecteur, mais simplement pour ouvrir un débat et ouvrir également les esprits. 
    Force est de constater que les gens boivent les infos sans même se poser de questions et n’ont plus du tout cette fibre réactionnelle, qui permettait, il y a encore peu, de créer du débat. Aujourd’hui, la plupart des gens pensent tous de la même façon et ont quasiment tous la même opinion des choses, parce que la TV ou le média l’a annoncé de la sorte. En étant neutre, les médias ont tendance à banaliser certains faits, qui devraient pourtant nous révolter parfois et de ce fait, banalisent également la pensé des gens. Fait exprès ou pas.. je ne sais pas. Mais abus de pouvoir, ça, je n’en doute plus. Alors vous savez, quitte à être de toutes façons critiquée, autant que je le sois parce que je dis ce que je pense, tout en relayant un fait et que ceci puisse apporter la curiosité des gens afin que l’on discute autour d’un sujet de société ou autre. Je ne pense pas révolutionner le métier de journaliste, d’ailleurs, loin de moi l’idée de penser que j’en suis une, mais j’espère pouvoir donner une autre forme d’expression, qui permette à tout un chacun de se réveiller et de penser et réfléchir avec son cerveau et non avec son écran ultra plat...

    Pour ma part, je ne trompe donc personne (enfin j’espère), j’annonce dès ma présentation ma prise de position dans mes articles. Le lecteur saura donc à quoi s’attendre. Et justement, je m’attends à ce qu’il ne soit pas forcément d’accord, car c’est souvent dans ces moment là, que l’on s’enrichit mutuellement et que l’on intéresse l’autre (et vice versa).

    Vouloir devenir journaliste aujourd’hui, à mon sens, relève effectivement d’une passion et d’une vocation... qui se brise suivant la carrière suivie. Très peu de journalistes sont libres à mon sens. Et c’est ce qui tue, au final, le métier... 


    • Shawford43 20 janvier 2014 22:00

      Bonsoir Façon2Parler


      je souhaiterais vous demander quelque chose : je reviens de chez un ami à qui il est arrivé une affaire assez épineuse. je me suis fait fort de porter l’affaire devant le public, mais contrairement à vous je ne suis pas journaliste, ni de vocation ni d’exercice (et entre temps un très bon ami sur Bordeaux m’a fait comprendre qu’il avait d’autres chats à fouetter).

      Est ce que vous seriez intéressée que je vous communique les faits et toute autre info utile afin de vous faire une idée et pouvoir juger de l’éventuel bien fondé à porter cette affaire sous votre plume ?

    • Façon2Parler Façon2Parler 20 janvier 2014 22:05

      Bonsoir, 
      Vous pouvez toujours me contacter par email pour m’exposer les faits. Par la suite, si l’information m’interpelle, je prendrai contact avec vous afin d’en savoir plus, puis j’élargirai vos dires en les corroborant avec des témoins ou des personnes susceptibles de pouvoir confirmer ou m’informer sur ceux-ci. 
      Je ne vous garantis rien, mais je veux bien vous lire et écouter si vous le souhaitez smiley
      [email protected]

      Merci et bonne soirée


    • Shawford43 20 janvier 2014 22:07

      Ok, cool, il m’a mis ça sur papier, faut que je le tape sur word, je vous envoie ensuite ça avec toutes les coordonnées utiles. Bonne soirée smiley


  • Henri Diacono 20 janvier 2014 22:02

    A l’auteur, se vouloir journaliste indépendant sans avoir appris sur le tas les bases techniquues du métier est un véritable suicide. Se vouloir être journaliste indépendant en consultant simplement les infos des autres sans avoir à chercher vous même par contact humain la vérification de ce que vous avez vu ou supposé, n’est pas du vrai journalisme. Plus haut je vous ai conseillé de vous tenir à l’écart en rapportant les faits c’est à dire être neutre. Plus haut encore je vous ai confié que « faire la tournée des chiens écrasés » était le meilleur exercice pour un journaliste qui se veut « d’investigations ». Or un journaliste indépendant ne peut se le permettre, s’il n’est pas passé par toutes les étapes nécessaires à connaitre les réseaux qui peuvent le renseigner et surtout la façon d’opérer en leur sein.


    • Façon2Parler Façon2Parler 20 janvier 2014 22:16

      Je ne me considère pas comme étant journaliste mais plutôt rédactrice. Car de toute évidence, il y a un fossé entre les deux que je ne suis pas certaine de vouloir enjamber. 
      Je vous rejoins par contre lorsque vous signifiez qu’être journaliste n’est pas reprendre les infos des autres sans contact humain etc.. et c’est justement ce que beaucoup de journalistes font aujourd’hui (pour preuve, vous lisez un article, vous retrouvez le même mais écrit différemment sur quasiment tous les autres médias)... 
      Je vérifie mes sources, me permet d’écrire mes propres articles, prend soin de téléphoner, lorsque je ne peux me déplacer, afin de vérifier la véracité des dires et parfois, tenter d’avoir la petite info qui fait toute la différence. 
      Sur cet article par exemple, j’ai discuté avec pas mal de journalistes « séniors » et d’autres « débutants », j’ai également discuté avec des personnes qui s’apprêtaient à lancer leur magazine etc.. pour bien comprendre quel était le mal qui rongerait la profession. 
      J’ai pu discuter avec pas mal de pigistes aussi et pas mal de journalistes de formation, ayant fait des années d’études, s’étant expatriés aux USA pour au final, demander de fausses conventions de stages afin de parfaire leur CV en rentrant dans des grosses rédactions... 
      Je ne suis pas journaliste, et ne pense pas le devenir un jour, car j’ai cette honnêteté en moi, qui ne me permet pas d’être neutre sur tous les sujets. Et quelque part, je m’y refuse, car je perdrais mon identité. 
      Alors oui, mon réseautage sera certes plus restreint, mais pour les sujets que j’exploite, croyez moi, il y a toujours du monde qui saura me répondre. Je n’ai encore jamais pêché à ce niveau là. Car de toute évidence, lorsque les gens vous sentent honnête, ils vous font confiance. 
      Par ex, avant de publier un article ou un portrait (puisque j’aime « tailler des portraits » de gens que je rencontre sur ma route), je soumets toujours l’article à la validation de la personne en question. Pour moi, c’est quelque chose d’essentiel pour ne pas sortir les choses de leur contexte et surtout, pour garder la véracité des propos échangés. Je suis honnête et mes écrits le sont tout autant.


  • Henri Diacono 21 janvier 2014 08:14

    Façon2Parler, j’ai bien compris votre démarche et vos souhaits. Persévérez. Mais dans ce cas il vous sera difficile de vivre de votre vocation. A titre indicatif et si vous avez le temps essayez de retrouver dans mes articles publiés par AV celui intitulé Revue de Presse, publié il y a trois ou quatre ans. Vous en saurez un peu plus sur le métier tel qu’il est pratiqué bien souvent. Hélas !!! Bon Courage. Continuez ici je vous suivrai. Promis.


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