vendredi 31 août 2007 - par Paul Villach

L’avenir de la presse : Bild donne son « image » en exemple.

La presse écrite serait en crise, elle perdrait des lecteurs ? Billevesées ! dit Bild ! Dans son édition de Dresde, le 26 juillet 2007, le quotidien allemand se vantait en première page d’être « le premier quotidien d’Europe », « le plus lu en Allemagne », « avec 11 millions 640000 lecteurs » représentant « 18 % de la population allemande », soit « 150000 lecteurs de plus que l’an dernier ». Qui dit mieux ? Où est la crise ?

Et, faisant d’une pierre deux coups, cette même première page livrait sur le champ au lecteur la recette magique de ce journalisme à succès. Une première page est, en effet, la vitrine qu’élabore avec soin un journal pour attirer ses clients.

Sept informations jugées prioritaires

Qu’y lisait-on ? En plus de l’autocélébration ci-dessus, parmi la bonne dizaine de milliers d’informations disponibles ce jour-là, voire davantage, sept informations jugées prioritaires étaient mises en relief par gros titres et photos pour faire « la une » du 26 juillet 2007.
L’une d’elles occupait un quart de la page en position centrale, la mort prématurée d’un acteur talentueux, Ulrich Mühe. Une autre en pied de page invitait les lecteurs à choisir entre deux couvertures du nouveau chef-d’oeuvre Harry Potter. Les cinq dernières traitaient des fraudeurs du dopage dans le Tour de France qualifié de « Spritz-Tour » ou « Tour de la seringue », de l’arrivée en robe-sac lilas de Mme Merkel au festival de Bayreuth, d’un premier miracle possible du pape Benoît XVI qui aurait sauvé de la foudre un de ses gardes du corps près de Trévise, des performances sexuelles des Européens et enfin du douloureux problème vestimentaire d’une jeune femme appelée Anita exhibée à moitié nue, parce que son ami, plus prompt à l’aider à se déshabiller, ne lui était pas d’un grand secours. Y a-t-il meilleur cocktail que ce mélange sulfureux de mort, de religion, de sexe et de magie pour un trip dans les limbes de l’irrationalité humaine ?

Une information indifférente

Qu’ont donc en commun ces informations ?
- En premier lieu, elles appartiennent toutes à une même variété d’information, l’information indifférente. Sa particularité est de ne heurter personne parce qu’elle ne menace aucun intérêt ou qu’elle suscite un consensus : en dehors du temps qu’il fait, a fait ou fera, le sport, la vie des stars ou les lieux communs sont le plus souvent sollicités. Ici, on relève cinq stars à la une : un acteur, un sportif, une chancelière en robe du soir, un pape et un héros de best-seller, auxquelles s’ajoute une starlette.
- La seconde particularité de l’information indifférente est, en raison de son innocuité voire de son inanité, d’être omniprésente et de remplir pages de journaux et antennes à 80 %, sinon plus, au point de devenir paradoxalement à son tour stratégique . 1- Car elle offre forcément au lecteur des modèles à suivre : les stars et leurs apparences ou le sport et ses rituels deviennent sujets d’imitation. 2- Mais l’information indifférente permet aussi de pratiquer une censure élégante en douceur par l’exclusion mécanique des sujets qui fâchent, lesquels, comme par malchance, ne trouvent plus de place pour être traités. « On a manqué de place ! » s’excuse le journal qui refuse un article. Et c’est vrai qu’ ici, Anita avec son buste volumineux sous un regard coquin, à elle seule, prend beaucoup de place, et en particulier celle d’une autre information qu’elle exclut.

Une stimulation systématique et intensive des réflexes

En second lieu, pour capter l’attention, toutes ces informations indifférentes visent uniquement à stimuler les réflexes dont tout individu est équipé dès sa naissance puis par l’éducation : les réflexes innés et les réflexes socioculturels conditionnés.
- Le premier est le réflexe inné de voyeurisme que stimulent deux exhibitions contraires : celle du malheur d’autrui et celle de son plaisir. La mort d’Ulrich Mühe correspond ici à l’exhibition du malheur d’autrui qui fascine tout spectateur, trop heureux de s’en trouver préservé. Plutôt qu’un grand portrait de l’acteur vivant (qu’en France on a vu jouer excellemment, dans Amen de Costa-Gavras, le rôle d’un médecin SS cynique), le journal a préféré une grande photo de cercueil en milieu de page, pièce à conviction et surtout métonymie de la mort : le contenant renvoie au contenu, comme dans l’expression d’une mère à son enfant : « Finis ton assiette ! » ou dans l’invitation d’un ami : « Je t’offre un verre ? » Mais s’agit-il bien du cercueil de l’acteur ? On peut s’interroger puisque le journal lui-même affirme qu’il a été « heimlich beerdigt  », inhumé en secret. À moins que rien ne résiste au journalisme d’investigation de Bild !
- Un second réflexe de voyeurisme est aussi stimulé par l’exhibition du plaisir d’autrui ou sa simulation. Ici, c’est le leurre d’appel sexuel que compose la posture aguicheuse d’Anita demi-nue, jambes écartées, le short déjà grand ouvert sur son slip et les mains masquant les mamelons par fausse pudeur dans ce même élan contradictoire bien connu d’exhibition et de dissimulation qui vise à stimuler aussitôt un réflexe inné de frustration chez les lecteurs insatisfaits d’être privés d’un spectacle intégral ; lui sont au surplus associées des statistiques sur les performances sexuelles des Européens.
- À cette stimulation du voyeurisme s’ajoute celle du réflexe d’ identification à la star  : c’est le propre de toute star de susciter chez ses fans des sentiments insensés d’attachement. Ulrich Mühe, qui a reçu un oscar à Hollywood, peut exercer cet attrait.
- Quant à l’histoire à dormir debout du possible « premier miracle du pape », elle entre aussi dans cette stratégie de « starification », nommée canonisation dans l’Église catholique, qui permet de stimuler d’autres réflexes le moment venu. « Santo subito ! » (Saint tout de suite !) criaient, on s’en souvient, des groupes échauffés sur la place Saint-Pierre lors des obsèques de Jean-Paul II. Bild se veut encore plus expéditif : en montant en épingle ce pseudo-miracle ridicule, ne viserait-il pas à créer un courant d’air et d’opinion qui canoniserait Benoît XVI de son vivant ? L’origine allemande du pape Ratzinger n’est sûrement pas étrangère à cette élucubration sur un miracle qu’on lui prête. Deux réflexes socioculturels conditionnés sont ainsi simultanément stimulés : le patriotisme allemand à proprement parler, mais aussi le patriotisme de religion, très courtisé par temps d’affrontement entre intégrismes religieux. On ne saurait mieux préparer la stimulation ultérieure d’un réflexe de soumission aveugle à l’autorité d’un pape, devenue alors d’autant plus légitime que sa qualité de faiseur de miracle le désignerait comme le messager de Dieu.

Quoique vitrine du journal, cette première page de Bild est avant tout malheureusement le miroir où se reflète la clientèle que ces « Bild-vesées » attirent et satisfont. Ces informations n’ont été, en effet, minutieusement choisies par Bild que parce qu’il vérifie par expérimentations régulières que ces « appâts » sont goûtés des lecteurs à la fruste culture qu’il cible et entend capturer.
Peut-on dès lors se réjouir avec lui de son succès, tout comme de celui de TF1, en France, qui ne manque pas non plus de rappeler régulièrement sa suprématie sur les cent meilleures audiences de l’année ? Qu’il existe 11 millions de pantins qu’on peut ainsi égarer et mener par le bout du nez à leur insu par la simple stimulation de leurs réflexes innés et socioculturels conditionnés dont ils ne soupçonnent même pas l’existence, est-ce une bonne nouvelle pour une démocratie, quand on sait qu’une élection présidentielle se joue parfois à un ou deux millions de voix entre deux candidats ?
« Bloß nicht kratzen ! » - « Surtout ne pas gratter ! » commande par hasard, dans l’angle supérieur droit du journal, la publicité d’une pommade contre les démangeaisons. Le journalisme à la Bild peut-il trouver meilleur slogan ?

Paul VILLACH



15 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 31 août 2007 09:46

    le Bild de maintenant est devenu bien différent de celui qu’on pouvait lire il y a 20 ans , il s’est pipolisé grave ! c’est un mélange de closer/choc/voici /gala avec beaucoup de pub ......


    • LE CHAT LE CHAT 31 août 2007 10:00

      D.W

      Si t’as pas encore mis anita comme icône , c’est que tu crains un débord de roberts du cadre ?


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 31 août 2007 10:36

    La presse française sait maintenant ce qu’il lui reste à faire pour sortir de son marasme : mettre une pouffe avec des (faux) gros seins en couverture.

    Mais bon il risque un procès pour plagiat, car cela fait quelques années que Voici nous fait cela avec Loana.


  • Christoff_M Christoff_M 31 août 2007 11:57

    detective est toujours la malgré son niveau...

    la presse allemande et britannique se distingue par des newspapers à gros tirage et grossières rubriques, recettes qui marchent et qui vont forcément inspirer la presse française encore tres cul coincé !! regardez le succès de choc en kiosque...


  • Désolé de vous contredire « Le chat » mais BILD était déjà pratiquement à ce niveau ... de médiocrité ! en 1967. Le titre était à l’époque dans le portefeuille du groupe AXEL SPRINGER... et l’est peut-être toujours. Quant à notre propre presse ....elle se rapproche effectivement de ces « modèles » détestables. Mais voyons la vérité en face la vente atteint des records. Ceci posé en 1967 je lisais aussi chaque jour « NEUES DEUTSCHLAND » le journal du P.C Est Allemand (S.E.D. Sozialistische Einheitspartei Deutschland) ...quelle punition ! Paul VILLACH devrait nous gratifier d’un examen attentif de cette littérature fétide d’avant 1989. Là aussi en matière d’abêtissement des masses c’est assez gratiné. J’ignore cependant si ce titre existe toujours pour les nostalgiques de la « so genante D.D.R. »


    • Vilain petit canard Vilain petit canard 31 août 2007 15:35

      Eh oui je peux témoigner aussi que dans les années 70, Bild était déjà catalogué comme une feuille de chou sensationnaliste, tape-à-l’oeil et pompe à fric d’Axel Springer, qui à l’époque détenait 70% de l’édition livre et presse d’Allemagne (Ouest).

      De ce côté là, les choses ne se sont pas aggravées, disons qu’elles sont stationnaires...


  • faxtronic faxtronic 31 août 2007 13:39

    Un journal de merde a succes est simplement la preuve de l’indigence mental de ses lecteurs. Il y a pas de quoi etre fier


  • docdory docdory 31 août 2007 15:22

    @ Paul Villach

    Au fond , les concepteurs de Bild appliquent inconsciemment la vieille recette de Goebbels . Celui-ci disait : « la propagande doit se mettre au niveau du plus borné d’entre nous » .

    On pourrait en déduire cet aphorisme : « la presse , pour faire des gros tirages , doit se mettre au niveau du plus borné d’enre nous » !


    • docdory docdory 31 août 2007 16:24

      @ Paul Villach

      PS j’ai essayé de répondre à votre e-mail d’aujourd’hui , mais votre adresse mail ne marche plus , selon mon fournisseur d’accès !


    • docdory docdory 1er septembre 2007 11:16

      @ Paul Villach

      PS : ni votre ancienne , ni votre nouvelle adresse mail ne fonctionnent !


  • QUENTIN QUENTIN 31 août 2007 16:52

    Utilitarisme, scientisme, journaliers du médiatisme : restauration rapide des news fast food à déguster avec modération et même si le soleil 007 pointe aux abonnés absents, il reste préférable de chausser des lunettes noires pour se protéger des infos éclipses média tics. Si le mal est plus profond appeler en urgence SOS info maltraitance et se bander les yeux pour ne pas subir Les invasions barbares des Choses vues.

    1/ Discours de la servitude volontaire Etienne de la Boétie

    2/ Un appel à résister : Karl Kraus, « contre l’empire de la bêtise : Les médias disposent des moyens d’entretenir l’illusion d’une équivalence entre liberté et liberté de la presse, alors que cette dernière signifie surtout liberté des industriels qui possèdent la presse................. » http://www.monde-diplomatique.fr/2005/08/ACCARDO/12409

    3/ Un autre appel à résister : Albert Camus et la presse express « sur laquelle il aime polémiquer en fustigeant la « futilité des informateurs »... "Informer bien au lieu d’informer vite, préciser le sens de chaque nouvelle par un commentaire approprié, instaurer un journalisme critique et en toutes choses, ne pas admettre que la politique l’emporte sur la morale ni que celle-ci tombe dans le moralisme.... »

    4/ Un autre appel plus actuel Marx-Freud ? An 1999, 20ème siècle : les médias audio, visuels et papier sonnent l’alarme, alerte ! un immense nuage toxique de la taille des Etats-Unis grandit de jour en jour et menace la vie de la planète bleue. « Info » alerte développée quelques jours en Une dans les 1ères pages des journaux et pendant les 1ères minutes des JT de France et sans doute d’ailleurs. Pourtant, 1 an plus tard silence radio-tv-journaux ! un écrivain connu tente de se renseigner sur le funeste destin du nuage noir, sans doute un méchant positiviste pensant que la disparition du nuage des messes noires médiatiques ne suppose pas forcément son extinction, le doute reste bien à l’origine de L’espèce humaine ? Le CNRS sans hésitation répond à la demande : oui le nuage existe toujours, il continue de s’agrandir mais ce n’est pas nouveau, ce nuage existe depuis des années ! conclusion hâtive : quand il s’agit de boucler les journaux pour n’y point laisser de blanc sec les journalistes à la pointe de l’info loisir express auraient du retard à l’explosion ? Le nuage qui crève mouille, c’est connu depuis des lustres. si par hasard sur l’pont des Arts des citoyens de Laplace de l’agora recevaient des nouvelles récentes du nuage toxique surtout ne pas oublier d’en aviser sur la place libre agora presse.

    5/ Encore plus actuel Marx-Freud-Hérodote ? GN, historien contemporain a écrit en février 2007 un bon livre traitant des discours publics, humiliations privées, I... A... R... en France XIX-XXème siècle. Y est traité notamment le pouvoir naissant de la presse débutante. Mais comment donc le pouvoir officiel aidera à orienter les « débats », faits divers des dénommés sauvages (les paysans) barbares (les ouvriers), multitude (la populace).. Le Journal des débats est cité plusieurs fois, faits divers, tensions et protection contre les vagabonds (assemblée, discours de Thiers 24 mai 1850, journaux, équivalence entre le monde ouvrier et le monde criminel- Frégier, chef de bureau à la préfecture de la Seine -)

    6/ décembre 1849 à août 2007 quelles différences et ressemblances voilà une des questions sans réponse que je me pose souvent, est-ce bien normal ou paranoïa ?

    7/ en conclusion provisoire du hors sujet : "Lettre ouverte au Ministre de l’Education Nationale de la République de Pologne Pour signer la pétition, envoyez un email à l’adresse : [email protected] « Vive la Pologne, Monsieur ! »

    Lettre ouverte au Ministre de l’Education Nationale. Depuis quelque temps des nouvelles inquiétantes nous parviennent de Pologne. Une étape supplémentaire vient d’être franchie, qui concerne cette fois-ci l’enseignement de la littérature. Le ministre de l’Education nationale a récemment annoncé la radiation de plusieurs grands noms d’écrivains de la liste des auteurs obligatoires pour les candidats au baccalauréat, en assortissant cette suppression de commentaires injurieux à la mémoire de certains d’entre eux. Parmi les cibles de cette épuration littéraire figuraient Goethe, Dostoïevski, Conrad, Kafka, Witkiewicz, Gombrowicz, Herling- Grudzinski. Ils devaient être remplacés par des écrivains polonais plus à même de « propager les valeurs patriotiques dans les rangs de la jeunesse ». Face au tollé de l’opinion publique, le ministre a fait mine de faire partiellement machine arrière, pour finir par réaffirmer, le 13 juin, la radiation de Witkiewicz et Gombrowicz. Le fait qu’une telle mesure ait pu être envisagée, discutée et au bout du compte partiellement appliquée par le gouvernement élu de la Pologne d’aujourd’hui nous paraît alarmant au plus haut point. Pour nous, le programme scolaire d’un pays démocratique européen doit faire une place à des auteurs étrangers, ainsi qu’aux écrivains, nationaux ou non, qui ont contribué à forger l’identité intellectuelle et spirituelle de l’Europe ; et il n’a pas à dépendre des choix arbitraires ou de la censure des hommes politiques. En tant que citoyens, enseignants de littérature, ou simplement amateurs de littérature, qu’elle soit polonaise ou autre, nous tenons à dire que nous suivons avec vigilance les pratiques du gouvernement polonais actuel et apportons notre soutien à tous ceux qui en Pologne luttent pour que la démocratie aille toujours en progressant dans le monde de l’enseignement, de la recherche et de la vie intellectuelle. Jean-Pierre Morel (Pf. ém., Paris III), Anna Fialkiewicz-Saignes (Mcf, Grenoble III), Malgorzata Smorag-Goldberg (Paris IV, CIRCE), Guy Amsellem (ancien commissaire général de la Saison Polonaise en France), Agnieszka Grudzinska (Mcf, Paris IV), Kinga Siatkowska-Callebat (Paris IV)."

    7 bis/ Fin de semaine ce soir, amorce du week-end, bonnes vacances d’esprit quelques heures avant la fin de Lumière d’août.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 31 août 2007 16:53

    @L’Auteur

    J’envoie le même commentaire que celui que j’ai envoyé à Thierry Crouzet, le sujet traité étant le même !

    > Information égale désinformation par Mohammed (IP:xxx.x9.40.33) le 31 août 2007 à 16H41

    @ L’auteur

    Dans la vie « L’INFORMATION » représente tout et conditionne tout ! Mais comme L’INFORMATION est ENERGIE elle est bien entendu affectée du signe (+) ou du signe (-) selon ...Elle peut être même neutre selon les circonstance !

    Oui l’information agit sur l’individu récepteur, elle l’impressionne et le fait agir selon la valeur absorbée et selon la capacité d’analyse de ce récepteur !

    Dois-je donc rappeler qu’il n’existe pas d’information gratuite et encore moins d’information innocente ! L’intérêt individuel, du groupe ou d’une nation est toujours pris en compte !

    J’ai rappelé le concept de « L’INFORMATION » dans la synthèse que j’ai intitulé « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET EPISTEMOLOGIE ».

    Mais les paperasses françaises qui s’évertuent depuis longtemps dans l’art de la DESINFORMATION au point d’étouffer d’égoïsme refusent de publier ! C’est déjà là une information en plus...

    Pour terminer et comme j’ai dit au début que l’information représentait tout dans la vie, je voudrait préciser que le « CAPITAL INFORMATION » individuel ou national inclut la culture qui est une sorte de réserve, un patrimoine en stock qui facilite l’analyse d’un apport informationnel autrement dit la synthèse rapide et efficace de tous les faits divers et toute sorte de tra la la quotidien :

    Un individu cultivé est donc apte à l’analyse et n’a besoin que d’un minimum d’information pour embrasser facilement la situation du moment et même qu’il est capable de prévoir... De l’individu à la Nation, il faut simplement sommer et vous aurez toutes les qualifications du Tiers Machin, du Sous développé jusqu’aux Nations intelligentes ! Quand la réserve culturelle est pauvre ou inadéquate l’information absorbée agit plus facilement et plus efficacement d’où l’alignement des « individus » et même des « Nations » et même des « Continents » sur les longueurs d’onde ô combien envoûtantes répandues généreusement et non stop sur l’ensemble de biosphère !

    Au point où en est la qualité des paperasses écrites bridées par les intérêts financiers de la Grande Piraterie Mondiale on peut oublier jusqu’à leur existence sans pour autant craindre une quelconque perte d’information...Je dirai même qu’il vaudrait mieux s’en passer pour nous éviter la pollution du cerveau !

    MOHAMMED.


  • Christoff_M Christoff_M 3 septembre 2007 21:12

    bild a donné le premier l’exemple d’un amas d’images entourées de textes qui inspire beaucoup de torchons people actuels !!


  • citoyen citoyen 5 septembre 2007 00:12

    Merci pour cet article qui m’a un peu inspiré ... Mais où est l’information ? http://www.blog-citoyen.com/article-12183810.html


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