lundi 5 juin 2006 - par Paul Villach

L’impertinence, selon le PDG de France-Télévisions

Au cours de sa conférence de presse consacrée à ses programmes estivaux, le 30 mai dernier, le président de France-Télévisions, M. de Carolis, a assuré que « les départs de Thierry Ardisson et de Marc-Olivier Fogiel ne feraient pas renoncer (France-Télevisions) à l’impertinence politique. » (Le Monde du 31 mai 2006)

Les médias, depuis longtemps, affectionnent en effet, on ne sait pourquoi, ce terme douteux d’impertinence, en croyant se valoriser aux yeux de leurs clients. C’est surprenant. Car - comment ne pas le voir ? - soit le mot impertinence manque précisément de pertinence, soit, au contraire, il est d’une propriété telle qu’il en devient cruel pour ceux qui s’en affublent.

UN MANQUE DE PERTINENCE ?

Ce qui devrait être la marque de reconnaissance des médias, du moins dans une démocratie développée, n’est-ce pas par-dessus tout, en effet, un effort de pertinence dans le traitement de l’information, y compris dans sa variante qu’est le divertissement ? Cette pertinence est l’adéquation des moyens aux fins poursuivies. En conséquence, s’il ne peut exister de démocratie sans citoyens capables de se former par eux-mêmes un jugement personnel, on voit tout de suite quel vaste champ peut s’ouvrir aux médias, tout comme, du reste, à l’école. La promesse d’impertinence de France-Télévisions a, dans ce contexte, de quoi laisser perplexe.

Mais, heureusement, on se reprend bien vite dès lors qu’on est un peu versé dans le jargon illusionniste de la com’. Celui-ci use et abuse de la métonymie, dont le nom compliqué recouvre une opération toute simple : ce procédé permet notamment de présenter l’effet pour la cause, ou l’inverse, en présumant établie la relation de cause à effet, alors qu’elle ne l’est pas forcément. Les publicités de parfums, par exemple, s’en sont fait une spécialité, et pour cause ! S’il n’est pas possible aux parfumeurs de faire respirer leurs essences, en revanche, ils peuvent par une image montrer leurs effets capiteux : les lecteurs sont ainsi priés de croire que les femmes ou les hommes tombent aux pieds de ceux qui exhalent leurs fragrances. De même, le mot impertinence est-il un effet qui suppose une cause : celle-ci n’est autre que l’indépendance par rapport à la personne envers qui on se permet sans crainte de se montrer impertinent, c’est-à-dire, trop familier, voire incorrect, irrévérencieux, et même grossier. Et de fil en aiguille, pour un peu, on finirait pas croire qu’impertinence et indépendance sont synonymes.

Il n’en est rien, évidemment. C’est même un enfantillage ! Car à qui d’autre reproche-t-on son impertinence, sinon à l’enfant qui tire un peu trop fort sur la laisse (morale bien sûr !) avec laquelle un adulte le tient, fût-ce au titre de l’obligation de responsabilité civile, selon l’article 1384 du Code civil ? Le grief d’impertinence, on le voit, définit donc par lui-même une relation obligatoire de dépendance entre le coupable de l’impertinence et l’autorité qui est prise à partie avec une intensité jugée excessive et proprement « inconvenante », « malséante », selon l’étymologie même du mot  im-pertinent. "Petit impertinent, va !"

UNE PROPRIÉTÉ DE TERME CRUELLE ?

Est-ce bien ce que le PDG de France-Télévisions a voulu dire ? Serait-il, dans un moment d’abandon inattendu, passé aux aveux ? Étroitement soumise aux pouvoirs, France Télévisions ne pourrait donc revendiquer aucune indépendance - mot qu’on ne saurait prononcer sans être inconvenant ou grossier -, mais seulement cette impertinence, inévitable écart propre à l’enfant qui, manquant à son goût de liberté de mouvement, rue de temps à autre dans les brancards, un peu comme une soupape de cocotte-minute libère quelques jets de vapeur pour maintenir à l’intérieur la pression sans danger. C’était aussi le rôle des Saturnales romaines où, l’espace de la fête, les esclaves devenaient les maîtres de leurs maîtres, ou encore celui du carnaval médiéval dont la permissivité audacieuse pendant quelques jours faisait oublier la servitude du reste de l’année.

Dieu merci ! Le PDG de France Télévisions a pris soin de lever toute ambiguïté. Ardisson et Fogiel, qu’il a donnés comme exemples d’impertinence, disent assez, à eux deux, ce qu’il faut entendre par ce mot. On se souvient d’une émission du premier avec un ancien premier ministre qu’il sommait de préciser la portée stratégique du mot sucer. On voit ici que l’impertinence s’accommode fort bien de l’élégance. Quant à l’autre, qui forcément « ne peut pas plaire à tout le monde », bien que ça fasse un moment que la plaisanterie dure, sa dernière émission de dimanche 28 mai réunissait des maîtres de l’indépendance d’esprit, rarement vus à l’écran, Patrick Sébastien et Jean-Pierre Foucault...

N’eût-il pas donné ces exemples incontestés d’impertinence, il était cependant aisé de se retourner vers ses propres œuvres, pour avoir une idée de ce qu’entendait le président de France Télévisions, puisque M. de Carolis a lui même prêché l’exemple. On songe aux émissions « Des racines et des ailes » qu’il n’y a pas si longtemps encore, il présidait en grande pompe, de préférence sous les ors et les lambris, ou encore à son best-seller sur la première dame de France, écrit d’une plume trempée dans le vitriol.

Paul VILLACH



24 réactions


  • nono (---.---.94.25) 5 juin 2006 10:34

    Fogiel et ardisson incarne la pertinence politique... mais bien sur et disneyland alors est le reflet du monde formidable que nous vivons tout les jours alors....

    entre le roquet de fogiel qui agresse tout le monde avec son coté poujadiste branché...

    Et Ardisson qui fait du trash show bizz....

    JE m’excuse mais faut arreter de voir dans ses animateurs des symboles car il n’en sont pas....

    En france c’est plutot les pratiques professionnelles de la presse qui faut revoir plutot que de voir dans des animateurs talk show du journalisme la ou il n’y a n’a pas...

    Mais bon le poisson pourrit par la tête chirac est la tête du système politique et des médias d’une sois disante démocratie moderne qui fonctionne en réalité comme une république bananniere...

    Quand on commence a voir des journalistes dans tes animateurs presentateurs de talk show... bientot vous viendrez nous expliquer que vous voyez dans casimir un brillant économiste....

    Le manège enchanté des talks show trouvera d’autres animateur producteur pour faire de la daube... ils se bousculent pour prendre leur place..


    • misterachel (---.---.80.212) 5 juin 2006 10:54

      je souhaite ajouter un 2 point a ce commentaire . Ardisson et Fogiel sont des salariés d ’une entreprise publique , et il est normal que le patron les vire quand ils depassent les bornes . L ’impertinence gratuite et mechante dont ils ont fait preuve depuis lontemps etait intolerable . Fogiel petit roquet qui jappe apres ces « invités » c ’est d’un penible .. quand on pense que c ’est avec notre argent qu ’on le paye grassement , ca devient tres penible à supporter

      Quand à Ardisson , a part parler de cul , ( echangiste , homos , lesbos , ) et de drogue ( la dure ) , c ’est tout ce qu il sait faire .

      Virer c ’est 2 peteux , c ’est monter aux jeunes que la TV et la vie relle c ’est pas ce que nous presentait ces 2 tordus du PAF

      Bon debarras .


    • Asp Explorer (---.---.82.42) 5 juin 2006 23:04

      Ah mais attention ! Ardisson n’a pas été viré pour le contenu de son émission, il a été sommé de choisir entre son émission sur Paris Première et celle sur F2, et il a choisi de partir sur PP (au contraire, l’ultimatum qui lui était fixé avait pour but de s’assurer qu’il travaillerait pour F2 et uniquement sur F2). Quant à Fogiel, il a été remercié pour défaut d’audience, et non pas, là encore, pour le contenu de son émission. Dans les deux cas, elles étaient indignes du service public, mais ce n’est pas ce qui a préoccupé monsieur De Carolis.


  • Sam (---.---.162.210) 5 juin 2006 11:01

    « ...Le PDG de France Télévisions a pris soin de lever toute ambiguïté... »

    Cet article sur les connotations serviles illustre bien une fois encore la solidité de la laisse qui tient les télés, qu’elles soient publiques ou privées.

    Il n’y a plus d’ambiguités pour nous depuis longtemps. Les mots de la liberté et du désir sont totalement gangrénés, détournés de leur sens quand ils sont employés par les De Carolis, les Elkabach et autres Betoux.

    Comme la presse papier indépendante, la télévision publique est morte, la télévision comme instrument de compréhension du monde et d’accession à la culture est également décédé. Reste un immense marais d’images et de sons marchands au service de pouvoirs de plus en plus totalitaires.

    Ces voix robotisées sont mortes. Il ne faut plus espérer leur redonner couleur, valeur, liberté.

    Les télés associatives comme Zaléa, Télé-bocal et plein d’autres apparaissent comme les médias vivants d’aujourd’hui, nos médias.

    Ils sont associatifs et alternatifs. Ils sont sur le Web. Le CSA les prive de fréquences hertziennes, de TNT, de toute audience possible qui montre leurs qualités au grand jour. Bien sûr...

    Nous savons ce qui nous reste à faire.


    • nono (---.---.94.25) 5 juin 2006 11:31

      Zaléa, Télé-bocal je me marre...

      C’est vrai que les programmes télé de l’extreme gauche cela manqué au paf... et ce qui rassure c’est que l’audience est totalement nulle... car les programmes sont inregardable quand il y a des programmes...

      Alors que les militants d’extreme gauche et les tiers mondistes face mumuse avec leur camescope...

      Toute façon personne ne regarde ses merdes...

      Les robinets a image de l’extreme gauche et des tiers mondistes.... encore un fantasme de ces militants pas dégrossis

      quand on voit que arte chaine culturelle avec 10 000 fois plus d’argent et sans faire de propagande bien relou politique n’a pas d’audience

      c’est pas Zaléa, Télé-bocal avec leur camescope et leurs militants pas degrossits qui vont faire la révolution par procuration en utilisant la télé.

      Vous ferez mieux de partir au venezuela pour aider chavez vous pourrez mieux voir a quoi mene les utopies de l’extreme gauche... on reparle du vénézuela dans 5 ans... ou 10 ans...

      Allez camarade du courage allez acheté un billet allez simple pour le vénézuela que de faire les révolutionnaires avec le frigo plein et l’accés aux médias que vous offrent ici la société capitaliste ici...

      Enfin on peut toujours révez...


    • Sam (---.---.162.210) 5 juin 2006 19:13

      Vas-y Nono, rajoutes-en une couche...Ca colle tellement ta langue de bois que ça va sûrement faire de nouveaux adeptes de la liberté des fréquences et des télé associatives...


  • José W (---.---.25.142) 5 juin 2006 11:39

    Nono, si tu regardé davantage de programe réélement culturels (je ne parle pas d’Arté est un simulacre), peut-aitre auré-tu le gout d’aprendre l’otografe ?

    Les lecteurs t’en seraient reconnaissants...


    • nono (---.---.94.25) 5 juin 2006 12:28

      désolé je suis un pur produit de l’education nationale... tu sais ou on compte des amis militants d’extreme gauche...

      et oui mon resultat en matiere d’othographe c’est le travail de tes amis prof qui m’ont amené jusqu’au bac G2...

      Education nationale instrumentalisé pour scoralise des enfants des sans papiers pour encore servir de chantage pour ne pas faire respecter les lois republicaines... en jouant sur l’affectif des citoyens quelle honte ses minables comme méthode.

      Quand au systeme : j’exclue du débat ce qui sont nul en orthographe ....mais bien sur on ne pense qu’entre gens lettrés et si possible qui pense pareil que moi c’est plus facile.... et c’est surtout le meilleur moyen de se deconnecter de la réalité... refuser la confortation... comme tu aimes si bien le faire....

      discredite ton interlocuteur en s’attaquent sur la qualité de son orthographe, sa taille, son poids, etc etc... et apres tu viendras nous faire enncore nous faire le grand donnneur de leçon droit de l’hommiste mais bien sur...

      Comme savent si bien le faire les militants d’extreme gauche...et les droits de l’hommiste... a vouloir donner des leçons démagogique comme vous le faite on comprend mieux pourquoi vous voulez devenir fonctionnaire professeur, garantie de l’emploi plus instution que l’on peut instrumentalisé pour faire passez ces idées extremistes politiques.... le reve fonctionnaire révolutionnaire...

      Allez camarade retourne a la lecture de rouge et prépare pour allez manifesté pour la palestime a coté de tes amis militant de la peste verte...

      Tu maitrises l’orthographe moi pas mais la différence c’est que j’ai une morale moi....


    • (---.---.149.132) 6 juin 2006 21:03

      L’ orthographe, c’ est pas tes amis qui l’ apprennent pour toi.

      Rocla


  • José W (---.---.25.142) 5 juin 2006 12:57

    Tu sais, nous sommes nombreux à être les produits de l’Education Nationale, pas forcément avec les mêmes résultats mais je doute que cela soit bien différent dans le secteur Privé...

    Quant à la Morale, je ne savais pas qu’on pouvait la maîtriser : apparemment, certains se sentent capables de la maîtriser et sans doute de l’instrumentaliser : comme on le voit dans les médias, certains « bien-pensants » croient pouvoir l’imposer à tous, mais je les invite à rester très prudents, la Morale ne se laissant pas maitriser si facilement !

    Car la Morale, la vraie, n’est pas forcément là où on la croit, et parfois malhreusement, elle se venge contre ceux qui ont été un peu trop présomptueux...

    En tout cas, croisons les doigts pour que cela n’arrive plus jamais !


  • Dfr (---.---.59.14) 5 juin 2006 13:22

    Ardisson et Fogiel ne réprésentent en rien l’impertinence ; au contraire ils sont les chantres du politiquement correct, souvent déguisé en faux politiquement incorrect.


    • Jack Minier (---.---.80.91) 5 juin 2006 13:58

      Mon cher Demian,

      Je ne sais pourquoi vous vous acharnez à avoir un avis sur tout, mais je vous reconnais volontiers ce droit. Cependant, j’ai toujours un peu de mal à vous suivre dans vos explications, toujours confuses, même lorsque vous daignez employer le langage du commun.

      J’avais personnellement bien compris la définition du mot « impertinence » tel qu’employé dans le texte de Paul jusqu’à ce que que vous vous en mêlâtes. Serait-ce un mot si attractif pour vous que vous ne puissiez vous empêcher de l’accaparer, pour mieux vous en parer sans doute ?

      Impertinent, vous savez l’être, à coup sûr. Et je vous félicite de votre dernière promotion qui vous classe parmi les tous premiers du genre sur le web... tête à claques


    • Totopipo (---.---.63.161) 5 juin 2006 14:10

      L’impertinent jack ! :D


    • (---.---.39.193) 5 juin 2006 15:54

      Excellent. Et 5 de plus... Pour le plaisir de gifler du troll, ca défoule.

      Pouetpouetement votre


    • Jack Minier (---.---.80.91) 5 juin 2006 16:20

      Non non, cette fois ce n’était pas moi... Mais il ne manque pas de candidats à ce petit jeu... ;c)


    • Jack Minier (---.---.80.91) 5 juin 2006 16:54

      Je ne doute pas un instant que tant d’intérêt flatte votre ineffable personne et que ce soit vous rendre sevice - pardon service - (bah ! pour vous c’est la même chose) que vous traiter ainsi...

      Vous allez finir par devenir une VRAIE célébrité !

      Allez savoir ?... Peut-être même est-ce que ça vous vaudra des interviews sur nos grands médias ?... Ils sont friands de défenseurs du système.


    • océan (---.---.22.251) 5 juin 2006 19:07

      Si vous me permettez une brève césure, et même si je ne vous lis pas au premier degré, ce n’est pas « dès que j’en vois le bout de sa queue », qu’il faut écrire ; mais vous avez le choix entre « dès que je vois le bout de sa queue » et « dès que j’en vois le bout de la queue ».

      Les deux phrases sont voisines mais n’ont pas la même musique, ni exactement le même sens. Et maintenant, je retourne à la lecture de ces commentaires.


    • Paul Villach Paul Villach 5 juin 2006 20:17

      Cher Demian West,

      Le renfort de Dubuffet comme autorité ne me paraît pas suffisant pour modifier le sens des mots. « Appeler un chat un chat et Raulet un fripon » est, je crois, la seule condition qui rende un dialogue possible. Jusqu’à preuve du contraire, « impertinence », employé par le PDG de France-Télévisions et les médias en général, est un terme issu de « la fabrique du jargon illusionniste de la com’ », selon le mécanisme de la métonymie que j’explique dans mon article. « Le jargon illusionniste de la com’ » a pour fonction de fournir un langage de leurres aux prédateurs. Et faire admettre sans preuve, grâce à la métonymie, des relations de cause à effet, est un de ces leurres répandus. Convenez que les proies ont tout intérêt à décrypter ce langage si elles veulent échapper à leurs prédateurs. Ainsi, ceux qui ne peuvent pas parler de leur indépendance, sans faire pouffer de rire, et qui veulent y faire croire tout de même auprès des gogos, ont-ils à leur disposition le mot « impertinence » ou encore « insolence ». Malheureusement, pour peu qu’on ne soit pas gogo, et qu’on y réfléchisse, ces mots, nettoyés de leur vernis parasitaire et rendus à leur sens propre, étalent, pour leur plus grande confusion, leurs liens de dépendance qu’ils voulaient dissimuler. Les lauréats primés par le marché de l’art contemporain ne font pas exception : ils savent aussi user de ce langage. Paul Villach


    • fripon (---.---.155.25) 12 février 2007 12:42

      j’aimerai bien connaitre le nom de l’impertinent blogueur qui me mêle à cette galère dialectique, je m’appelle Raulet et si je suis d’accord pour ne pas être un chat, je ne vois pourquoi je serais un fripon. au cas ou il y aurait une allusion à un quelconque ancêtre, le chat-chat me paraissant un vieux dicton, y a t’il derrière cette impertinence un auteur connu ? la recherche de cette tare familiale pourrait inspirer Fogiel ou Ardisson mais peut être y a t’il aussi un Soubise pour m’éclarer ?


  • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 5 juin 2006 18:55

    A la télé, l’impertinence reste assez bridée... L’impertinence, c’est par exemple Karl Zéro qui demande à Pasqua s’il peut le tutoyer, mais qui n’osera jamais lui demander quoique ce soit sur le trafic d’armes en Angola... Ou Fogiel qui reçoit Eydelie pour son livre soi-disant choc mais qui n’osera pas le confronter à Tapie.

    Tiens, un bel exemple d’impertinence télévisuelle : Ardisson organise un débat sur la légalisation totale des drogues douces. Jacques Myard, député UMP, crie au scandale de la législation, parle d’une loi menaçant d’amende quiconque consomme et incite à la consommation de drogues douces... Personne ne lui a fait remarquer que son voisin de droite, c’était Doc Gyneco, qui n’a jamais été mis à l’amende avec cette loi à la con smiley. Ce genre de débat à la con faussement polémique mais où personne n’osera poser la question qui fâche, c’est non seulement faussement impertinent, c’est même limite du débat arrangé...


  • Asp Explorer (---.---.82.42) 6 juin 2006 07:46

    De toute manière, tout ça n’est qu’une petite agitation autour d’un combat d’arrière-garde. La TV est un medium en perte de vitesse, fournisseur en gloire illusoire pour petites vedettes à l’ego enflé. Ce n’est plus là que ça se joue, même si beaucoup ne l’ont pas encore compris et continuent à s’étriper pour telle ou telle tranche « stratégique ».


  • misterachel (---.---.80.182) 6 juin 2006 08:34

    Quelle impertinence à la TV ? l’impertinence ça se resume pour Ardisson a parler de cul et d ’echangisme et à lecher la pomme des mecs sur le plateau . Point barre

    pour Fogiel l ’impertinence c ’est de couper la parole de ses invites

    L ’impertinence devrait etre pour les journalistes et consorts , poser les questions qui derangent franchement . une idée : demander le salaire annuel de l ’invite , et verifier ses dires ...


  • marcel thiriet (---.---.230.203) 6 juin 2006 08:51

    Oui, vous rappelez l’humiliante « prestation » de Rocard chez Ardisson,qui n’a rien trouvé de mieux que de lui poser d’emblée une question trés « hard »..Je ne parle pas de l’affaire Ruschdie, déjà évoquée..

    Impertinence pour la forme,conformisme sur le fond..Il faut attirer les rieurs salaces,rabattre sur les anonceurs le maximimun de beaufs...


    • Paul Villach Paul Villach 6 juin 2006 13:56

      Oui, vous avez parfaitement compris mon ironie finale. Mais elle semble avoir échappé à quelques lecteurs qui ont lu la fin de mon article au premier degré. Et pourtant les contradictions que j’aligne, sont grossières. Paul Villach


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