lundi 15 décembre 2008 - par Zora la Rousse

Les Puces : batailles de clichés sur M6 ?

Image 1.pngEnvie de connaître l’envers du décor d’un reportage télé-clichés, loin de la réalité ?
À la lumière des images et commentaires de Toni Comitti productions pour M6 Enquête Exclusive, êtes-vous animés d’une folle envie d’aller faire un tour aux Puces de Paris-Saint-Ouen, ou au contraire, avez-vous développé, voire conforté une forme d’allergie anxiogène au plus grand marché d’antiquités du monde ? Svp, lisez cette chronique et envoyez vite vos commentaires…

Les raisons de mon indignation ?
Image 4.pngDe la partie antiquités-brocante et sa quinzaine de marchés différents, le téléspectateur M6 a de mon point de vue uniquement pu comprendre que des vendeurs à la sauvette veulent imposer, parfois agressivement, les contrefaçons : « L’ambiance est parfois électrique entre les trafiquants de contrefaçons et les vendeurs officiels, entre les Biffins, ces chiffonniers qui vivent de la récupération et la police qui veut nettoyer le quartier, entre les riches antiquaires et un mystérieux Lord Anglais qui a racheté pour 50 millions d’euros une bonne partie de leurs boutiques ».

Les télespectateurs ont également retenu que les marchés Paul Bert et Serpette sont en difficultés avec le fond de pension britannique Grosvenor, qui les a racheté en 2005. Quoique... Sur les 20 minutes promises par la journaliste pour traiter le cas des Puciers en délicatesse avec les investisseurs, 18 minutes sont passées à la trappe : M6 aurait-elle subit des pressions ?

Bref, quasi pas un mot sur la diversité des marchés et des ambiances de Dauphine, Biron, Serpette, Vernaison, Malassis, Jules Vallès et tous les autres, des 7 hectares du plus grand marché d’antiquités du monde. Après l’euro trop fort par rapport aux dollars des Américains autrefois habitués des Puces, ce reportage n’est-il pas un accélérateur au déclin touristico-économique du grenier du monde ?

Retour sur les clichés télévisuels, limite urtiquants, de ce dimanche 7 décembre 2008.

Malgré des semaines rythmées par un travail dangereusement envahissant (merci de votre compréhension pour mon retard chronique de chroniques), j’avais réussi, entre 5 nocturnes au taf, 2 réunions citoyennes, des poésies et autres verbes irréguliers à faire réviser à mes Blondes, à trouver un espace de cerveau suffisamment disponible pour être interpellée par la bande-annonce M6 : « nombreux sont ceux qui veulent faire main basse sur les marchés aux Puces en plein développement, alors qui sont les gagnants et les perdants de cette bataille sans merci ? »

La puce à l’oreille, le clavier échauffé, mon petit cœur de ménagère, manager et néanmoins citoyenne du 9cube, était donc armé pour vibrer, et éventuellement être brisé par les images : souvenez-vous de ma chronique pas si lointaine « M6, télé clichés sur le 9-3 ».

Dimanche dernier, j’avais donc relativement peu d’illusions sur les parti-pris télévisuels de la petite chaîne, qui a pourtant su beaucoup monter dans ma pas si lointaine jeunesse, avant de d’assommer aujourd’hui les téléspectateurs, avec des clichés leur faisant croire que leur (salutaire) écran est empli de télés-vérités.
Argh ! à partir de 22 heures ce dimanche 7 décembre 2008, c’était donc stupeurs et tremblements, pour Chouchou (néanmoins plus blasé et moins passioné, masculinité oblige ?), comme pour moi ménagère de moins de 50 ans, à la vision de l’enchaînement de clichés du reportage M6 Enquête Exclusive « Puces de Saint-Ouen, l’envers du décor ».

Re arrghhhhhhh ! 93400 fois arghhhh : 2,46 millions de téléspectateurs ont assisté à ces excès, soit 21,8% du public devant son poste de télévision entre 22h50 et 00h10 ce dimanche 7 décembre 2008. Enquête Exclusive a réalisé ainsi sa meilleure performance de la saison, et a permis à M6 d’être la 2e chaîne la plus regardée de la soirée du 7 décembre, derrière TF1 et ses Experts.

À la vue du reportage, j’ai donc ressentie une immense tristesse, doublée d’une profonde empathie pour les « perdants de cette bataille sans merci » : les commerçants des Puces, qu’ils soient fripiers, antiquaires, boutiquiers ou biffins. Au générique de fin, une grande colère s’est installée, à faire claquer le clavier de mon fidèle Macbook.
Ce sont en effet plus de 2 000 stands et échoppes qui ne risquent pas de voir les clients, déjà plus rares qu’à l’ordinaire, (re)venir arpenter leurs 8 rues et innombrables allées étalées sur les 7 hectares du grenier du monde, dont M6 nous a martelé pendant de (trop) longues minutes qu’elles sont « envahies de vendeurs à la sauvette de contrefaçons, parfois agressifs ».
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De ce qui fait l’ambiance et le charme des Puces, quasiment rien n’a été montré (pour les curieux, album photo ici).
Des clients et passants interviewés pour connaître leurs impressions ? Aucun.
Le président des Puciers (ADPPSO pour Association de promotion et de développement des Puces de Paris Saint-Ouen ? Absent du reportage.
Des commerçants (représentatifs) de la grande variété des Puces et sa quinzaine de marchés différents ? Pas vraiment.

Au-delà des trois cas particuliers mis en lumière dans le reportage M6, une introduction plus parlante, rappelant que sur les 7 hectares des Puces de Paris Saint-Ouen, se côtoient non pas 3 mais plus de 15 marchés différents, n’aurait-elle pas été journalistiquement et informativement souhaitable ?
Souvenez-vous, M6 sait faire : nous avions pu admirer leurs talents dans leur reportage sur le 9-3 (cf. ma chronique ici), avec mention spéciale aux magnifiques plans de situations de la banlieue par rapport au périf... ;-)

Sur le classement des Puces ZPPAUP, qui fait de ce territoire le seul site urbain, en France, classé pour son atmosphère, pas un mot du journaliste M6.
N’est-ce pas pourtant dans le classement Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP), que réside la différence majeure entre le marché aux Puces de Paris-Saint-Ouen et un centre commercial aux enseignes internationales standardisées ? Entre l’ambiance chamarrée du grenier du monde et la froideur du Village Suisse des antiquaires de Paname 7e ? Entre la gouaille faubourienne des marchands jeans-baskets de Clignancourt et le traditionnel marché dominical chez vous ou en bords de mer ?

Dommage également que le reportage M6 n’ait pas su faire passer le message, que malgré certaines difficultés, les Puces tentent de demeurer un éco-système unique, où s’entremêlent les stylistes à la recherche de dentelles et autres tissus vintage, les rappeurs, dj électro, sans oublier les décorateurs russes, chinois ou américains dénicheurs de commodes baroques et autres morceaux de patrimoine frenchy (fontaines, châteaux, boiseries, tableaux, vaisselle...), les adolescents chasseurs de jeans logotypés à prix cassés, mais aussi les people de Sharon à Thomas Dutronc en passant par des bobos émoustillés à la vue d’un Goldorak géant « fulgure aux poings » intacts, collectionneur d’uniforme, baroudeurs, et la liste est longue....

Anecdote people au passage (mais absente du reportage M6...), savez-vous que la célèbre salopette de Coluche, lui a été vendu par Gérard Lanvin à l’époque vendeur, le long du périf’ sur un stand du marché aux Puces ? Le début d’une longue amitié avec Coluche, qui a conduit ensuite Lanvin dans les cabarets, puis face aux caméras.

Du grenier du monde, aux multiples et complexes facettes, seul le côté sombre a donc de mon point de vue été mis en avant par M6 Enquête Exclusive.
Sans en faire le portrait d’un monde idéal, que les Puces ne sont pas non plus (je suis idéaliste, mais sais rester raisonnable, afin de mettre en lumière les points faibles, à l’image de ma chronique 2007 (« Les Puces, émotions durables ? »), il y avait pourtant tant de choses à donner à voir, à l’image de cette vidéo-reportage « Objets insolites des Puces », tournée pour la chaîne TNT et web Cap24 en octobre 2007.

Chouchou et moi avons bien sûr été touchés par des portraits de personnages hors norme comme Majdi, l’entrepreneur malin, ou encore Hakim, le Biffin qui vit dans un campement de fortune à 100 mètres du marché aux Puces.
Chaque soir, Hakim fait les poubelles des beaux quartiers à la recherche d’objets abandonnés à revendre sur le marché des Biffins porte Montmartre. Un marché que Hakim aimerait voir légaliser parce qu’il permet à certains de (sur)vivre grâce à la récupération. Des Biffins pour lesquels Hakim se bat avec tracts et blog.

Le portrait de Majdi, ses jeans, sa créativité et sa gouaille sympathique sont la note d’espoir et amène une relative âme au reportage M6.
Officiant depuis près de vingt ans près de la porte de Clignancourt, dans le marché Michelet des Jeans Basket, Majdi incarne à sa manière un avenir pour les Puciers. « Il ne se contente pas de vendre des jeans, il a créé ses propres lignes, comme Jamyas ou Eminejel. Des modèles très inspirés par ceux des marques leaders mais vendus entre 20 et 30 euros. De la contrefaçon ? Pas du tout », répond Majdi dans le documentaire Enquêtes exclusives M6. « On fonctionne comme tous les créateurs. Ils font leur shopping, étudient ce qui marche chez les concurrents, puis rajoutent leur touche. Eh bien, nous, on fait la même chose. »
Avec l’ouverture d’une usine de confection en Tunisie, Majdi peut même désormais fournir les autres commerçants.

Les Puces de Paris-Saint-Ouen, une sorte de compilation improbable, où se mélangent, dans un attachant désordre organisé, grâce à la somme des ambiances particulières de chacun des 16 marchés étalés sur 8 rues : la voix cassée de Piaf, le crépitement des 78 tours des Frères Jacques, les basses sourdes électro, la verve claquante du rap, les guitares-manouche jazzy, Britney spears et un prélude de Bach.
Il existe ainsi parfois cette impression, que les 7 hectares du plus grand marché du monde sont à la limite de la cacophonie, celle-là même qui empêcherait (ou ralentirait temporairement ?) justement la dérive du grenier du monde, vers la transformation en un vulgaire centre commercial.

Centre commercial ? Le mot fait bondir les antiquaires, attachés à l’image de « leurs » Puces. « Quand on a la chance d’avoir des marchés comme ça, qui sont des monuments historiques, on ne remet pas tout en cause du jour au lendemain », se fâche ainsi Sylvie Corbelin dans Le Monde.
Cette spécialiste en bijoux anciens du marché Paul Bert, fait partie des Puciers en lutte contre les investisseurs Grosvenor et Solal Conseil.

Plusieurs des Puciers, ont ainsi consacré entre un et deux jours à accompagner la journaliste M6 dans les allées du plus grand marché d’antiquités du monde, à lui expliquer notamment la problématique spécifique des marchés Paul Bert et Serpette, rachetés en 2005 par une foncière anglaise (un investisseur immobilier) : Grosvenor et son partenaire Solal Conseil (à hauteur de 10%).

La journaliste M6 avait alors annoncé aux Puciers que le reportage Enquête Exclusive serait découpé en 3 fois 20 minutes, et qu’elle « oserait tout dire, tout montrer » :

- 20 minutes consacrées aux commerçants du marché Michelet, et leurs démêlées avec les vendeurs à la sauvette de contrefaçons ;

- 20 minutes pour les Biffins de la porte Montmartre ;

- 20 minutes pour les marchés Paul Bert et Michelet, en procédure contre la Foncière Grosvenor et son partenaire Solal Conseil.

Des dernières 20 minutes (initialement prévues, voire promises ?), seules 2 minutes ont donc été conservées par M6, soit 18 minutes passées « à la trappe ».
D’ailleurs, le magazine Challenges « le regrette » dans son article du 4 décembre
 : « La partie du reportage consacrée à la grogne des antiquaires est un peu vite expédiée ». M6 et Toni Comitti productions auraient-ils subi des pressions ?
Que préconisent la déontologie journalistique et la liberté d’information en pareilles circonstances ?

2 minutes à peine pour une lutte qui dure depuis 3 ans. Un reportage trop court donc, pour permettre aux non-initiés de cerner les tenants et aboutissants du différent qui oppose les marchés Serpette et Paul Bert aux investisseurs immobiliers Grosvenor et Solal Conseil, associé au britannique pour 10%.

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« My lord dans le 9-3, quel scénario ! » interpellait le journaliste de Challenges le 25 septembre dernier.
Gerald Cavendish Grosvenor, 57 ans, sixième duc de Westminster, chevalier de la Jarretière, n’a jamais mis les pieds aux Puces de Paris-Saint-Ouen. Toutefois en décembre 2005, le groupe Grosvenor qui gère les considérables actifs du duc (10 milliards d’euros d’actifs immobiliers dans le monde), a racheté pour 50 millions d’euros deux des marchés les plus prisés : Paul-Bert et Serpette.

Ces deux marchés complémentaires de 8 000 m2, au coeur du grenier du monde, gérés jusqu’en 2005 par une seule société (Serpaul), sont de l’avis général « la locomotive des Puces », grâce au nombre de marchands (420 sur un total de 2 000, pour les 16 marchés et les 8 rues des Puces) et à leur dynamisme.
Depuis 3 ans, Serpaul appartient désormais à cette société foncière britannique pour qui rentabiliser (les loyers rapportent 3,6 millions d’euros annuels) est une priorité, passant par la normalisation d’un milieu « toujours hors des lois depuis sa création en 1885 », souligne François Bachelier dans le NouvelObs, et président d’honneur de l’Association de défense et de promotion des Puces de Paris-Saint-Ouen (ADPPSO).

La pomme de discorde : les 80 exposants des deux marchés ont reçu, lors du renouvellement de bail par les investisseurs (Grosvenor et Solal Conseil), une proposition de hausse des charges et la jugent injustifiée.
« Une hausse des loyers qui peut atteindre 30 à 60% », selon Marc Maison, président de l’Amicale des marchands de Paul-Bert.
« Dans le cadre d’un bail commercial, défend Benoît Fauquenot du marché Serpette dans Challenges, le propriétaire doit renouveler à la virgule près. S’il veut augmenter les charges, il doit justifier d’améliorations notables. Ce qui n’est pas le cas. ».

Marie-Christine Solal, partenaire française du groupe Grosvenor, dont la société de conseil immobilier a pris 10% des marchés Paul Bert et Serpette au côté du britannique, a créé sa société en 2004. La jeune femme a de qui tenir : c’est aux côtés de son père, Jean-Louis Solal, ex-pape des centres commerciaux français, dans les années 1970, dont Parly II et Vélizy II en région parisienne, ou encore La Part-Dieu, à Lyon, qu’elle a appris le métier. Un univers que les marchands des Puces jugent bien éloigné du leur.
« Ils ont l’habitude des centres commerciaux. Mais ils sont tombés sur un village gaulois ! », déclarait dans Challenges, François Bachelier du marché Paul-Bert, dont le superbe magasin de matériel de cuisine ancien a longtemps servi de décor à l’émission de France 3 « Tous à la brocante ».

«  Nous sommes face à un groupe d’investisseurs qui ne comprend pas la nature particulière des Puces, dont la valeur provient surtout de l’expérience et du travail des marchands. Un vendeur qui veut s’installer à Paul-Bert risque d’être découragé par les charges, jusqu’ici attractives, et de partir ailleurs », déclarait dans
Le Nouvel Obs, Marc Maison, président du marché Paul Bert.

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Messieurs-Dames les journalistes de M6, et si la vraie « grande bataille » des Puces de Paris-Saint-Ouen, pas celle des télés-clichés, n’était pas tout simplement celle de résister à la standardisation, pour pérenniser un équilibre fragile, souvent incompris, entre tradition et modernité ?
Une grande bataille, pour des Puces qui s’assument la fois comme un décor unique musée vivant, tout en restant un lieu commercial (et pas seulement un site de déambulation gratuit), c’est à dire une source de revenus et de vie (qu’on espère meilleure) pour sa foultitude de commerçants, comme de clients ?

Une bataille qui implique la prise de conscience des villes de Paris comme de Saint-Ouen. Une bataille à ne pas rater, surtout quand on sait qu’avec ses 6 millions de visiteurs worldwide, les Puces de Paris-Saint-Ouen sont l’un des sites les plus visités de France, un pôle unique d’attractivité économique et touristique, créateur d’emplois et de rayonnement culturel mondial de la France.

Avis aux journalistes, producteurs de documentaires, voilà un vaste sujet de reportage qui vous tend les bras, dépassant le cadre du plus grand marché du monde, pour affleurer aux confluents de l’aménagement du territoire et de la lutte du pot de terre des petits commerçants, face au pot de fer des grands centres commerciaux.

Et vous, téléspectateurs M6 ce dimanche 7 décembre, connaisseurs ou anonymes des Puces et autres brocantes ? Vous en avez pensé quoi de ce reportage ? De cette chronique ?

Webographie

Parispuces.com : site Association de promotion et de développement des Puces de Paris Saint-Ouen (ADPPSO)

Infos pratiques Puces de Paris Saint-Ouen
Premier marché d’antiquités au monde, le Marché aux Puces est l’un des plus grands sites touristiques d’Ile-de-France qui acceuillent chaque week-end 120 000 à 150 000 visiteurs, venus du monde entier.

st-ouen-tourisme.com : plan et histoire des Puces
http://st-ouen-tourisme.com/fr/marche_aux_puces/presentation.html

Se faire accompagner pour ses achats par l’Antique Market Accompaniment Association (AMA) - 06 11 44 78 55 et 01 47 58 55 01

Marchés ouverts les samedi 9h à 18h, dimanche 10h à 18h et lundi 11h à 17h

- Métros : porte de Clignancourt (ligne 4) ou Garibaldi (ligne 13 + 8 min à pieds).

- Parking et marchés gardés par des vigiles.

- Plan des Puces.

Office du tourisme de Saint-Ouen, antenne des Puces, 7 impasse Simon, ouverte les samedi de 14h à 17h30, le dimanche et le lundi de 10h30 à 13h et de 14h à 17h30.

Blog des Biffins de la porte Montmartre des Puces de Saint-Ouen.

M6.fr, déc 08 : Enquête exclusive, Marché aux puces, l’envers du décor.

ProgrammeTV.com, déc 08 : M6 Enquête Exclusive, le marché aux Puces bat un record.

Rap2K.com, déc 08 : M6 reportage, Morsay aux Puces.

Challenges.fr, déc 08 : Sur M6, le 7 décembre, les puces l’envers du décor, Bric-à-brac social.

Challenges.fr
, 25 sept 08 : Le Duc de la Chine.

NouvelObs.fr, 20 dec 07 : My lord secoue les Puces.

Chroniquesmabanlieue.com, 7 oct 07 : Les Puces, émotions durables.

Le Monde, 7 oct 07 : le village gaulois des antiquaires se mobilise contre un duc anglais.

Businessimmo.info
, 7 mars 07 : interview Steve Cowen, directeur des investissements Europe continentale Grosvenor.

Le Monde, 25 juin 06 : Les Puces à l’heure de Westminster.



9 réactions


  • foufouille foufouille 15 décembre 2008 11:32

    M6 a finit de monter, il est normal qu’elle serve le pouvoir
    il faut aussi penser a la societe de production, dont le directeur pourrait faire parti du siecle et connaitre les investisseurs


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 15 décembre 2008 11:52

    M6 serait donc une chaîne qui sous couvert d’information, balancerait clichés sur clichés ? Là vous me surprenez... Capital était déjà une émission remarquable, pleine d ’objectivité, le Six Minutes condensait la véritable information qu’elle est vraie et validée sur seulement six minutes, il en faut pas plus pour les gens pressés, mais si Enquête Exclusive se met à déconner, alors là, il n’y a plus rien à espérer...

     smiley !


  • stephanemot stephanemot 15 décembre 2008 12:20

    ce Lord a du gout, mais pas question que Paul Bert se Bironise.

    s’il est la pour afficher des ROI de hedge funds, autant transformer tout de suite Serpette / Paul Bert en mall sans ame facon Dauphine.

    les Puces sont un ecosysteme tres diversifie que le monde entier nous envie a raison. ok pour evoluer, mais sans casser ce qui fait le charme du lieu.


    • Zora la Rousse Zora la Rousse 16 décembre 2008 08:24

      Merci, j’espère que "le monde entier va continuer à nous envier cet éco-système unique" et surtout que les villes de Saint-Ouen et Paris vont enfin s’impliquer dans ce sens.... aux côtés des commerçants.


  • Fergus fergus 15 décembre 2008 17:00

    Excellent... plaidoyer pour un univers où j’aime bien me replonger de temps en temps, lors de mes voyages à Paris. La dernière fois, c’était au mois d’octobre, très sympa comme d’habitude. Cette fois-là, j’ai failli craquer pour une bonnetière en chêne. Quant aux vendeurs à la sauvette, ils sont très peu nombreux, si l’on excepte les Africains et les Indo-Pakistanais qui se pressent, non à l’intérieur des marchés, mais aux abords du périph’. Puisse cette institution être pérennisée, malgré les appétits de certains, Grosvenor en tête, car les puces de Saint-Ouen constituent l’âme de la capitale plus sûrement qu’un Montmartre d’opérette ! 


  • John Lloyds John Lloyds 15 décembre 2008 19:28

    Un haut lieu de France (pas M6, mais les puces de St Ouen) où j’ai traîné mes savates pendant des années à chiner des vieux bouquins.

    J’ai pas vu l’émission de M6, mais j’imagine très bien le type de propagande. Merci pour ce recalage complet, dans un style très plaisant.


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