mercredi 14 novembre 2012 - par Les Bulles

Loué soit le gaz de schiste ou la politique énergétique selon un chien de garde

L'industrie pétrolière n'a pas désarmé et sait que si elle y met les moyens elle arrivera à ses fins en matière de gaz de schiste. Les journalistes sont des relais précieux pour amener l'opinion publique à accepter, à terme, l'exploitation du gaz de schiste.

Ce matin, les auditeurs d'Europe 1 ont pu constater que les services de communication de l'industrie pétrolière avaient fait bon travail ...

Il y a quelques jours, Louis Gallois a remis son désormais fameux rapport sur la « compétitivité ». Après une demi-journée de réflexion, le gouvernement a décidé de suivre les précieux conseils de l’ancien patron du groupe industriel EADS concernant la réduction des charges patronales. Par contre, le Premier Ministre s’est montré ferme concernant la question du gaz de schiste qui faisait l’objet de la 5ème proposition formulée dans le rapport :

« Nous plaidons pour que la recherche sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste soit poursuivie. La France pourrait d’ailleurs prendre l’initiative de proposer avec l’Allemagne à ses partenaires européens un programme sur ce sujet. L’exploitation du gaz de schiste soutient l’amorce de réindustrialisation constatée aux États-Unis (le gaz y est désormais 2 fois et demi moins cher qu’en Europe) et réduit la pression sur sa balance commerciale de manière très significative. »

Selon Jean-Marc Ayrault, pas question de revenir sur le moratoire touchant cette source d’énergie. Il s’agit évidemment de ne pas se mettre un peu plus à dos ses alliés d’EELV. De toute façon, les partisans du gaz de schiste ne comptaient pas emporter la victoire du premier coup. Il s’agit plutôt ici de travailler le gouvernement et de préparer l’opinion publique au revirement qui interviendra nécessairement dans quelques mois ou quelques années quand l’incontournable « principe de réalité » ne laissera plus le choix à la France.

Le rapport Gallois est cependant une pièce maîtresse du dispositif car il apporte une caution « morale », celle d’un grand serviteur du pays … ou plutôt de son industrie.

Le reste du travail revient au lobby de l’industrie pétrolière et gazière qui doit continuer à travailler l’opinion sans répit. Dans cette optique, les journalistes sont évidemment des relais de choix. Il s’agit donc de faire en sorte que ceux-ci soient bien disposés à l’égard de la cause.

Ce matin, les auditeurs d’Europe 1 ont pu constater que les industriels du secteur ne perdaient pas leur argent en investissant dans la communication. Dans son « édito politique » du jour, Caroline Roux s’est livrée à un vibrant plaidoyer en faveur du gaz de schiste. Si vibrant que le chef du service communication de TOTAL, probablement à l’écoute, a dû se demander si, cette fois, ce n’était pas un peu trop voyant …

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/L-edito-politique/Videos/Le-debat-est-clos-1309261/

On a droit à une chronique à sens unique. Le gaz de schiste est paré de toutes les vertus et la journaliste se lamente qu’en France le débat soit clos :

- Grace au gaz de schiste, les USA seront bientôt indépendant en matière énergétique,

- Le gaz de schiste a permis la création de 600.000 emplois aux USA,

- Le gaz de schiste redynamise le secteur industriel américain.

Caroline Roux exulte : « notre pays est béni des dieux » avec 5.000 milliards de m3 de gaz de schiste dans le sous-sol français ce qui permettrait un siècle d’autonomie gazière et de rééquilibrer notre balance commerciale ! Nous avons un « trésor enfoui » !

Pour la forme, le complice Bruce Toussaint remarque que ce sont les risques pour l’environnement et le principe de précaution qui l’emportent.

Non ! répond notre passionaria outrée, « c’est le dogmatisme qui l’emporte ! »

Le meilleur arrive : « N’importe qui peut aisément comprendre qu’on ne va pas percer comme des sauvages à tout va dans des paysages protégés sans s’assurer que les nappes phréatiques n’en seront pas durablement polluées. »

C’est vrai que ce n’est pas le genre de choses qui arrivent …

http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/10/24/en-pennsylvanie-chez-les-damnes-de-la-revolution-du-gaz-de-schiste-236471

http://www.dailymotion.com/video/xhfvhy_gasland_news

Caroline Roux conclut son édito en résumant l’enjeu : « C’est juste de mettre toutes les chances de notre côté et de crée un avenir énergétique crédible et durable ».

Pour faire une telle déclaration d’amour, nul doute que cette brave Caroline Roux a fait l’objet d’un traitement spécial de la part du lobby du gaz de schiste. Que l’on puisse ne pas être d’accord avec le moratoire actuel, je le conçois parfaitement. Refuser tout débat sur quelque question que ce soit n’est jamais sein. Mais de là à faire l’apologie d’une énergie en balayant d’un revers de main ses nombreux inconvénients connus et s’offusquer qu’on puisse accuser les industriels de ne pas toujours être attentifs à l’environnement et aux conditions de vie des habitants des zones exploitées décrédibilise à coup sûr le discours.

La question est : comment Caroline Roux en est-elle arrivé à pondre un édito aussi grotesque ?

Qu’on se comprenne bien. Je ne parle pas de corruption. Aucune des deux parties ne serait assez folle pour s’y prêter. Du moins, je l’espère.

La réponse la plus probable est que les services communication des industriels ont bien fait leur travail. Caroline Roux s’est probablement vu proposer une visite « informative » aux Etats Unis pour lui permettre de juger sur pièce.

Il y a quelques mois, une polémique a éclaté au sein du journal Le Monde à la suite d’un reportage très favorable à l’exploitation du gaz de schiste au Texas accompagné d’un édito intitulé « N’enterrons pas le débat sur le gaz de schiste ». Ça ne vous rappelle rien ? Un article favorable au gaz de schiste n’a rien de répréhensible en soit. Là où cela devient plus discutable c’est lorsque l’on apprend que son auteur a bénéficié d’un voyage de presse d’une semaine sur place aux frais de Total. Ce journaliste a côtoyé pendant une semaine l’équipe de com de Total qui lui a probablement rabâché matin, midi et soir les avantages du gaz de schiste sans jamais insister sur ses inconvénients ou en dénigrant ses opposants. Comment imaginer que ce journaliste qui n’a entendu qu’un son de cloche et qui s’est « fait entretenir » pendant une semaine va pouvoir sortir un reportage critique ou bien même équilibré et réellement informatif ? C’est impossible et c’est le but ….

http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/08/20/gaz-de-schiste-comment-total-co-travaillent-lopinion-234689

Comment s’étonner ensuite de voir des journalistes supposés indépendants répéter comme des chiens savants l’argumentaire des industriels du secteur. A ce propos, je vous propose de comparer la chronique de Caroline Roux avec la prose du rapport Gallois ou celle de l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP). C’est troublant.

http://www.ufip.fr/?rubrique=5&ss_rubrique=680

On pourrait même penser que Caroline Roux a passé trop de temps avec les gens de chez Total, au point d’être totalement imprégnée, au-delà du nécessaire, des formules toutes faites qu’elle a entendues là-bas un certain nombre de fois. Avez-vous remarqué l’usage du pronom personnel « on » dans la phrase « N’importe qui peut aisément comprendre qu’on ne va pas percer comme des sauvages à tout va dans des paysages protégés sans s’assurer que les nappes phréatiques n’en seront pas durablement polluées »  ? Mais peut-être vois-je le mal partout.

En conclusion, on peut se demander ce qu’on apprend dans les écoles de journalisme. Comment la « crème » du journalisme peut-elle se laisser aller à une telle collusion avec des groupes industriels puissants au point d’accepter de se prêter à ces simulacres d’enquête journalistique que sont les voyages de presse organisés par Total au Texas ?

On peut imaginer plusieurs raisons. Aucune n’est très glorieuse.

La première est la situation financière critique de la plupart des organes de presse de ce pays. Quel journal français serait prêt aujourd’hui à financer une enquête de plusieurs jours voir semaines outre Atlantique sur un tel sujet ? L’investissement serait disproportionné. On est donc trop content quand le reportage et financé par Total et qu’il ne coute rien au journal. Encore faudrait-il préciser ce point aux lecteurs ce que Le Monde avait omis de faire dans l’affaire précitée.

La seconde explication est que pour un journaliste qui rêve d’un avenir brillant et d’une carrière longue, mieux vaut caresser les grands groupes industriels dans le sens du poil. Qui sait si Boloré, Lagardère ou Dassault ne sera pas un jour votre employeur ? La vie est plus confortable au sein de la meute des chiens de garde dénoncés par Serge Halimi que parmi les chiens galeux du journalisme indépendant …

http://www.dailymotion.com/video/xpj5bo_les-nouveaux-chiens-de-garde-les-10-premieres-minutes_shortfilms



66 réactions


  • hunter hunter 14 novembre 2012 09:42

    Salut à tous,

    Bien que charmante, Caroline Roux est une propagandiste, proche de l’ex (Sarkozy)
    Donc, une croissanciste et une productiviste.

    Pour ceux qui lisent l’anglais :

    http://www.energybulletin.net/stories/2012-05-08/shale-gas-view-russia

    Ca « déboulonne » un peu l’engouement des merdias mainstreams français, quand ils parlent du gaz de schiste en Pologne (entre autre ; lire tout l’article) : il contient tellement d’azote (50%), qu’il ne peut pas brûler, à moins d’être nettoyé ; mais ce processus, implique une consommation d’énergie, donc pas trop rentable.

    Faut rester vigilants, et comme je l’ai déjà dit, quand le peuple ne veut pas de cette saloperie dans sa région, manifs, procès, tout le toutim, et en dernière instance.......méthode Corse !

    Be seeing you

    H/


  • frugeky 14 novembre 2012 09:44

    Même chose sur France-Inter ce matin avec l’édito de Thomas Legrand à qui je prédis une carrière à la Apathie...le tout enrobé de circonvolutions de langage censées noyer le poisson. Pitoyable de bassesse.


  • hunter hunter 14 novembre 2012 09:50

    Oui faut préparer le populo, en lui faisant miroiter le retour de la croissance, du plein emploi, et blah blah blah ......... !

    C’est le rôle que tient ici, à son humble niveau, le propagandiste dont le pseudo évoque le premier tube de Vanessa Paradis.

    Est-il aussi bien payé que les lèche-fions des médias mainstreams ?

    who knows ?

    J’utilise juste un petit peu d’anglais, car le propagandiste évoqué adore parler de « shale gas », alors qu’en français on dit gaz de schiste !

    Ça doit faire « savant » sans doute !

     smiley

    be seeing you

    H/


  • jean rony 14 novembre 2012 09:50

    Hier, le point de vue du Chef de l’État semblait assez trouble. Il est vraiment soumis à des pression de toutes parts. La fonction de président n’est plus ce qu’elle était. Avant c’était lui qui donnait le cap maintenant c’est lui qui subie les volontés des lobbies.

    jean rony icpr.ch


    • bigglop bigglop 14 novembre 2012 19:41

      Bonsoir à tous,

      Merci @les bulles pour cet excellent article.

      Le débat sur l’exploration, l’extraction des gaz et huiles de schiste est complètement dévoyé.

      En effet le moratoire n’est que temporaire et repose sur l’évaluation de nouvelles techniques d’extraction « écologiques », nul doute que Halliburton, propriétaire des brevets techniques d’extraction trouvera une solution « écologique »

      Cependant, on ne parle plus des autorisations de distribution de gaz (de schiste) accordées aux grandes banques françaises, mais aussi US, etc comme le dévoile ce document d’OWNI

      Enfin, aux Etats-Unis, l’exploitation de ces gaz constitue une bulle financière spéculative

      Pour faire passer cette prochaine « pilule empoisonnée » donne un spectacle de semblant de résistance aux lobbies de cette industrie, et des banques


  • MKT 14 novembre 2012 09:54

    Vous vous posez des questions sur les motivations de cette « journaliste » ?

    Je vous propose un cas un peu similaire : http://enattendanth5n1.20minutes-blogs.fr/archive/2012/04/05/faire-brice-couturier.html
    Les photos sont explicites.

    Vous connaissez les ex idoles de la chanson qui font les ouvertures de supermarché ou de magasins de meubles ?

    Les journalistes c’est pareil sauf que là c’est pour des conférences ou des colloques.

    Les journalistes en effet « font des ménages » selon un barême variable qui peut aller pour certains d’entre eux (rares) à 100 k€ la prestation. Surtout ne pas se fâcher avec ceux qui payent (le patronat et la finance).

    CQFD


  • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2012 09:55

    "La réponse la plus probable est que les services communication des industriels ont bien fait leur travail. Caroline Roux s’est probablement vu proposer une visite « informative » aux Etats Unis pour lui permettre de juger sur pièce.« 

    Vous avez tapé dans le mille, en témoigne cet article :

    Gaz de schiste : comment Total & Co travaillent l’opinion Extraits : » « Vous êtes la bienvenue pour un prochain voyage » : Avant de retourner l’opinion du gouvernement, les industriels essaient déjà de de travailler celle des journalistes économiques. C’est dans cet esprit que Total a organisé les 17 et 18 juillet derniers un voyage de presse à Fort Worth, Texas, la ville aux 2 000 puits sur laquelle nous avions publié un reportage financé par J’aime l’info. .. Trois rédacteurs couvrant le secteur de l’énergie, au Monde, au Point et à L’Usine nouvelle, sont allés aux frais de Total visiter les installations de son partenaire américain Chesapeake. Un photographe américain couvrait aussi le déplacement à la demande de Total afin de proposer gratuitement ses services aux journaux.

    Cela me rappelle les années 1950, lorsque mon père racontait ce que ses amis de la cellule communiste ou syndicale décrivaient de l’URSS où le Parti leur avait offert un voyage visite : tout était beau, tout était joli.

    Nul doute que Caroline Roux reviendra la tête pleine de jolis paysages proprets.

    Nicolas Thierry nous livre sur Rue89 sa vision des choses. Extraits : "Invité dans le cadre d’un programme organisé par le département d’Etat Américain, j’achève un parcours de plusieurs semaines ponctué de multiples rencontres avec industriels, ONG et administrations autour des questions énergétiques et environnementales. Ce périple m’a notamment amené en Pennsylvanie et au Texas, hauts lieux de l’exploitation des gaz de schiste.... Le spectacle est édifiant. On peut admirer au Texas des files de camion de plus de trois kilomètres de long qui attendent consciencieusement d’injecter leurs marchandises dans le sous-sol. Le processus de fracturation en lui-même dure environ cinq jours, et le puits doit être alimenté toutes les douze minutes par un nouveau camion. Au final, 80% de l’eau injectée – soit seize millions de litres de cette mixture, stagnent dans le sol, et personne n’est en capacité aujourd’hui d’indiquer le devenir de cette « potion magique »."

    Pour finir, cette citation :

    On le sait, désormais : ils iront jusqu’au bout. Ils raseront les forêts. Ils videront les mers des thons, des baleines, des sardines. Ils pressureront les roches. Ils feront fondre les pôles. Ils noirciront l’Alaska. Ils réchaufferont l’atmosphère jusqu’à ébullition. Ils nous vendront un air coté en Bourse. Ils affameront des continents. Ils sauveront les banques avec nos retraites. Ils solderont les routes, les îles, les jardins publics au plus offrant. Ils spéculeront sur nos maisons, notre santé, notre éducation. Ils mettront, à force de stress, la moitié des travailleurs sous antidépresseurs – et l’autre moitié au chômage. Ils lèveront des impôts sur nos égouts, nos chaussettes, notre haleine – plutôt que de toucher à leurs bénéfices. Le doute n’est plus permis : qu’on les laisse faire, et tout ça ils le feront. Voilà leur programme pour ne rien changer, ou si peu. Pour préserver leurs privilèges, leurs dividendes, leurs jets privés, leurs allers-retours en classes affaires. Pour se bâtir des ghettos sociaux, sécuritaires, climatiques – où les plus riches de nos enfants, les plus serviles, les plus laquais, seront admis en leur compagnie. (Fakir, François Ruffin, 15/2/12)


  • exocet exocet 14 novembre 2012 10:00

    C’est bien triste.

    Je parle de l’état du journalisme dans notre Pays, la France.

    Celà commence dès les écoles de journalisme :
    celles-ci doivent être puissamment noyautées par les lobbies de tous poils, car les épreuves d’admission y sont assez spéciales, et on vous demande de prendre position sur des questions économiques, sociétales, sociales et géopolitiques contemporaines.

    Certains dossiers de « bons étudiants » sont éliminés à l’issue de cette sélection...alors que l’on y retrouve ensuite des étudiants qui étaient très moyens auparavant, et ce en vertu de critères de sélection plutôt flous, et toujours l’absence d’un barême de points concernant ces critères.
    Ce qui rend impossible toute contestation des résultats des épreuves d’admission.

    Deuxième filtre après l’admission : les travaux et devoirs à rendre pendant la scolarité.
    Là aussi, gare à l’imprudent qui argumenterait de manière équilibrée, intelligente et sincère sur des sujets sensibles, on lui trouvera toujours des défauts de forme pour lui octroyer des notes si minables qu’il ne pourra espérer avoir son diplôme.

    Préférer dans ses devoirs la phraséologie de nos présentateurs télé, la bêtise rassurante d’une argumentation superficielle, apprendre à manier la langue de bois, se cacher derrière la réthorique, parler de « frappes ciblées » pour le puissant qui bombarde massivement une population et de terrorisme pour le faible colonisé qui se fait sauter, bref....apprendre à baisser son froc et lécher des culs y est devenu la condition numéro un pour obtenir son diplôme.

    Il paraît qu’il y a un troisième filtre, à l’embauche dans les grands médias et après l’embauche, qui empêche l’impétrant de dire et écrire ce qu’il veut....

    Mais la personne qui m’a renseigné n’a pas fait connaissance de ce troisième filtre.

    Brillant étudiant (baccalauréat avec mention très bien, classes préparatoires pour s’affuter), a été admis dans l’une des plus connues de ces écoles Françaises, (je ne dirai pas laquelle) grâce à des ruses de sioux lors des épreuves d’admission :
     (éviter de s’étendre sur les sujets qui fachent, étaler le plus possible sa culture générale en n’exprimant jamais une opinion ou un raisonnement, ne pas parler des faits eux-même), en pensant que s’il ne heurtait pas les examinateurs, ensuite pendant sa scolarité, il serait libre de s’exprimer.

    Au bout de trois mois d’école il a craqué et est parti : lui l’ex brillant élève, n’était plus qu’une loque dépressive que l’on traitait comme un cancre et à qui on donnait en exemple les devoirs médiocres d’étudiants médiocres qui copiaient le style et les opinions de nos journalistes les plus serviles.

    Voilà ou nous en sommes.


  • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 14 novembre 2012 10:16

    il suffirait de repenser la méthode d’extraction et les produits à utiliser pour avoir du gaz qui rendrait notre pays indépendant du moyen-orient !
    mais non, pour les khmers vert, mieux vaut s’endéter auprès de l’oligarchie et lêcher les babouches que de faire preuve d’un peu de courage politique et d’innovation inductrielle.
    Vous méritez bien votre désespoir...


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 novembre 2012 22:56

      Lisez cet article (sur 5 pages) et vous devez vous rendre compte que vous avez ENTIÈREMENT TORD !

      http://www.nytimes.com/2011/02/27/us/27gas.html?pagewanted=1&_r=3&ref=us

      Exploiter le gaz de schiste est totalement irresponsable ce qui démontre l’article cité avec des nombreuses exemples à l’appui !

      Expérience US !!!

      Laissons les américains détruire leur pays, mais pas l’Europe !


    • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 15 novembre 2012 09:24

      lisez le lien donner par joe dans le com’ juste en dessous, un PDF écrit par des professionnels du forage, je sais qu’ils en savent moins que tous les écolosvoyants, mais essayez quand même de lire jusqu’au bout et gardez votre propagande pour vos assos de neuneus !


  • joletaxi 14 novembre 2012 10:23

    Tiens la mouvance s’agite.

    Vrai que avec les shalegaz(ça fait savant hein ?) les requins du renouvelable risquent de boire la tasse(c’est déjà le cas, d’ailleurs, ils ne survivent qu’à coûts exorbitants des deniers publics et de l’explosion de notre facture, un vrai racket)

    Vous centrez votre argumentaire en attaques contre le journalisme, victime des lobbys,ce qui impliquerait que tout ce qui se dit sur cette filière serait faux.
    Cela tombe plutôt mal, suite aux révélations des manipulations de l’opinion par les écotartuffes de la BBC, complètement noyautée par la mouvance.
    Fou hein, comme ces ONG bien pensantes sont puissantes... et bien joufflues financièrement

    Et sur cet article, un autre déjà publié, et les commentaires, je lis toutes les idioties véhiculées par la mouvance.
    Lisez ceci, et venez avec des arguments, pas avec des ragots, ou des rumeurs instillées par les oligarques de Gazprom, comme on peut le lire dans un de vos liens.

    http://foreurs.net/images/doc/actions/2012/201208_dreyfus.pdf

    Et les chiffres sont là, les USA importent moins de gaz, et son prix a été divisé par 3.
    Tout le reste, c’est du ... clapotis


    • alinea Alinea 14 novembre 2012 21:18

      joletaxi : je suis bien contente de vous avoir rencontré : hors Agoravox je n’aurais jamais eu l’occasion de pouvoir étudier un spécimen comme vous.
      Oui la vie est belle et Agoravox fait plus qu ’oeuvre utile !
      Vous êtes la première personne à qui j’ai l’occasion de « parler » qui pense que le gaz est plus nécessaire que l’eau, qui se fout complet de la beauté, qui n’a aucun respect pour cette terre et ce paysage qui nous ont été donnés à notre naissance, dans un autre état ( et quelque soit l’âge que vous ayez) qui pense que le fric est plus que tout : bref un cas d’école pour moi qui marche complétement à côté de vos pompes dans le monde actuel !


    • walden walden 14 novembre 2012 23:14

      ces ong vertes à côté des compagnies pétrolières, ce sont des monstres. heureusement qu’il y a de courageuses personnes pour défendre les gentils exxon, mobil, total, shell etc. contre les méchants greenpeace ou eelv, mangeurs bien connus de gentils entrepreneurs humanistes


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 novembre 2012 23:16

      @joletaxi

      Pour vous c’est que le profit à court terme qui compte ?

      Quel est le prix de la conservation voire la protection de l’environnement pour vous ?

      J’ai rarement rencontre quelqu’un aussi irresponsable que vous !!!

      Voici ce qui se passe aux Etats Unis coté environnement et exploitation du gaz de Schiste :

      L’article suivant apparue dans le journal The New York Times révèle les effets néfastes de l’exploitation du gaz de schiste dans des nombreuses États aux États Unis.

      http://www.nytimes.com/2011/02/27/us/27gas.html?pagewanted=1&_r=3&ref=us

      L’article en américain couvre 5 pages ... c’est à partir de la page 2 que cela devient particulièrement intéressant !

      Quelques extraits :

      Other documents and interviews show that many E.P.A. scientists are alarmed, warning that the drilling waste is a threat to drinking water in Pennsylvania. Their concern is based partly on a 2009 study, never made public, written by an E.P.A. consultant who concluded that some sewage treatment plants were incapable of removing certain drilling waste contaminants and were probably violating the law.

      Yet sewage treatment plant operators say they are far less capable of removing radioactive contaminants than most other toxic substances. Indeed, most of these facilities cannot remove enough of the radioactive material to meet federal drinking-water standards before discharging the wastewater into rivers, sometimes just miles upstream from drinking-water intake plants.

      “Hydrofracking impacts associated with health problems as well as widespread air and water contamination have been reported in at least a dozen states,” said Walter Hang, president of Toxics Targeting, a business in Ithaca, N.Y., that compiles data on gas drilling.

      Gas has seeped into underground drinking-water supplies in at least five states, including Colorado, Ohio, Pennsylvania, Texas and West Virginia, and residents blamed natural-gas drilling.

      Air pollution caused by natural-gas drilling is a growing threat, too. Wyoming, for example, failed in 2009 to meet federal standards for air quality for the first time in its history partly because of the fumes containing benzene and toluene from roughly 27,000 wells, the vast majority drilled in the past five years.

      In Texas, which now has about 93,000 natural-gas wells, up from around 58,000 a dozen years ago, a hospital system in six counties with some of the heaviest drilling said in 2010 that it found a 25 percent asthma rate for young children, more than three times the state rate of about 7 percent.

      Anywhere from 10 percent to 40 percent of the water sent down the well during hydrofracking returns to the surface, carrying drilling chemicals, very high levels of salts and, at times, naturally occurring radioactive material.

      Bref, celui qui prêtent encore que l’exploitation du gaz de schiste est une affaire rentable est un menteur !  Cette technologie contribue à une des plus grandes catastrophes écologique initie par les compagnies pétrolières qui ont la vue très courte, seulement guidé par leur profit à court terme. L’environnement, notre santé, l’avenir de futurs générations ne compte pas pour ses gens !


  • Yohan Yohan 14 novembre 2012 10:28

    Il n’y a pas de divergence entre le GVT et Cécile Duflot sur le gaz de shit smiley


  • Le péripate Le péripate 14 novembre 2012 10:45

    J’avais entendu qu’il fallait « relocaliser ». Alors ça n’a aucun sens.


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2012 10:52

    Dans le genre « éléments de langage » pro-gaz, pour vendre leur camelote, ils osent à peu près tout. Hier, sur je ne sais plus quelle radio, j’ai entendu un communiquant des pétroliers expliquer doctement que nos réserves nationales (prétendument supérieures à celles du Koweït) permettraient aux Français de « dépasser le niveau de vie des Qataris » en moins de cinq ans, « d’éradiquer le chômage », la pauvreté, et même « d’accroître l’espérance de vie » (sic). Il n’a pas osé dire que tout le monde pourra aussi s’acheter des clubs de foot, se payer des putes et des Airbus A 380 privés, mais il n’en était pas loin. Je suppose que c’est la prochaine étape.


    • Yohan Yohan 14 novembre 2012 18:11

      Quand Flamby disait vouloir réenchanter le rêve, pensait-il au gaz de schiste ?. 


    • Yohan Yohan 14 novembre 2012 18:20

      Je suis sûr qu’il va y penser en se rasant tous les matins, pour le cas où cela le sauverait de la mouise


    • walden walden 14 novembre 2012 23:15

      pourquoi nommez-vous François Hollande « Flamby », son vrai nom vous écorche, sa consonance française, peut-être ?


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2012 23:30

      Mouais...

      Si Hollande est aussi ferme que sur la TVA, et si, par hasard, il écoutait son pote Rocard qui vient de déclarer que « avec le gaz de schiste, la France est bénie des dieux », tu peux t’attendre à voir bientôt les gars de la DDE creuser des trous un peu partout.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2012 23:36

      (Ce commentaire, ci-dessus, était adressé à Yohan).


    • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2012 11:56

      Je ne voudrais pas voler la politesse à l’auteur en répondant avant lui, mais je ferais remarquer que cette question de schweizer se retourne forcément : et c’est lui l’arroseur arrosé qui nous dit implicitement par cette formulation que de son point de vue, on est tous sponsorisés, et qu’il est par conséquent, lui-même sponsorisé.

      Hum ... Pourtant je ne vois pas dans son ’travail’ une grande plus-value quelconque, sauf si pour certains payeurs, le trollage est une plus-value. J’en doute : les trolls ne sont peut-être le plus souvent que des lobbyistes au chômage ?


    • Les Bulles Les Bulles 14 novembre 2012 12:12

      Vous avez l’air de croire que toute personne qui émet une opinion est nécessairement au service de quelqu’un ou de quelque chose. J’imagine que vous-même êtes au service de quelqu’un pour raisonner ainsi.

      Un lobby a pour objet d’influencer les gouvernants afin qu’ils privilégient ceux qui ont fait appel au lobby. Celui qui dénonce le travail d’un lobby peut avoir deux raisons de le faire. Soit il fait partie d’un lobby aux intérêts opposés, soit il défend celui qui n’a pas les moyens de se payer un lobby et qui croit bêtement qu’il n’en a pas besoin en « démocratie ». Je parle du peuple évidemment.

      Pour finir, vous noterez que je ne critique pas le travail de votre lobby. Je dis même qu’il fait du bon travail (pour celui qui le paie). Ce qui me gène le plus c’est que de prétendus journalistes indépendants se prêtent à ce jeu.


    • joletaxi 14 novembre 2012 14:24

      en tout cas , ceux-ci ,ils se tenaient bien cachés, la BBC a même dépensé un tas de pognon(du contribuable, alors on s’en tape, c’est de l’argent gratuit) en frais d’avocats pour tenter de ne pas révéler leurs noms.
      Et quand je vois nos émissions de lavage de cerveau de nos chaînes, sur l’éolien gratuit, le solaire,le tri, etc, toute la bien pensence benouioui, il doit y avoir la derrière un bon paquet d’idiots utiles, et de lobbyistes bien gras

      http://climaterealists.com/index.php?id=10574

      et on nous parle de sacrifices indispensables, alors qu’on claque des milliards à cette escroquerie !


  • yt75 14 novembre 2012 13:09

    Ne pas oublier que le gaz de schiste a de très important relents de bulle financière aux Etats Unis :
    appel et afflux de capitaux d’investissements pour masquer couts opex, puis sortie au bon moment.
    http://www.resilience.org/stories/2012-10-25/financial-co-dependency-how-wall-street-has-kept-shale-gas-alive
    (et article new york times cité)
    Et cette bulle est en train de se dégonfler aux US.
    Dans tous les cas il s’agit d’extraction extrêmement couteuse en $ et énergie, un peu comme les sables bitumineux, en aucun cas le « nouvel eldorado » décrit. Et ça n’est pas non plus des « nouvelles découvertes ».

    La crise (mondiale) est avant tout un monstrueux choc pétrolier qui ne fait que commencer, celui du pic (maximum de flux,de débit ) mondial de production de pétrole, avec en plus la montagne de dettes qui, soit dit en passant, a démarrée suite au pic US en 1970 et abandon de Bretton Woods.

    Rappelons aussi que le premier choc pétrolier etait une conséquence directe du pic de production US en 1970, et non la légende « embargo arabe » ressassée à n’en plus finir (la déclaration de l’« embargo » arabe ayant eu un effet sur le prix, mais un quasi non évènement en terme de nombre de barils), à ce sujet résumé en fin de post :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/


    • joletaxi 14 novembre 2012 14:27

      tiens la mouvance s’inquiète des bénéfices qui seraient compromis de ces salauds de capitalistes, qui font rien que de détruire la planète.

      Bien la première fois que je les vois voler au secours des investisseurs(oups des rapaces qui sucent le sang du vaillant travailleur)

      Sinon, des arguments, des faits, vous en avez ?


  • TSS 14 novembre 2012 13:23

    les journalistes ne sont malheureusement pas plus intelligent que le commun des mortels

    et pourtant ils le croient... !!


  • yt75 14 novembre 2012 15:20

    Rien pigé, vous avez lu les liens ?
    De quelle « mouvance » voulez vous parler ?
    Vous avez regardez ce qui ce passe avec Cheasapeake ?

    Quelle est la question ?

    Lisez ça si vous voulez (même si un peu extrême), c’est en français :
    http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/le_gaz_de_schiste_vu_de_la_ russie.html

    Les US ont passé leur pic de production de pétrole en 1970, ils sont aux abois au moins autant que nous, ces déclarations de l’AIE c’est de la PROPAGANDE.


  • Laetitia 14 novembre 2012 15:50

    Non au gaz de schiste ! Réagissons !! Signez la pétition sur le site mesopinions.com pour faire bouger les choses ! Voici le lien : http://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/gaz-schiste-halte-aux-commune-greoux/980


  • krolik krolik 14 novembre 2012 15:52

    La non exploitattion du gaz de schiste est motivée par des risques (potentiels mais non avérés) de l’utilisation de la fracturation hydaulique.

    Mais d’autres technique sont en train de poindre leur nez.. Un pdf de 7,5Mo à charger ici :

    http://dl.free.fr/n6JtXPool donne une autre piste...

    @+

     


    • krolik krolik 18 novembre 2012 23:30

      Oui, et il n’y a plus qu’à cliquer sur « chargement du fichier ».. 7,5Mo.

      C’est un pdf un peu long à charger..

      @+


  • Soi même Soi même 14 novembre 2012 16:00

    Dans cette attaque, il y a bien une opération qui table sur deux choses qui est à mon avis requière toute notre vigilance utiliser le levier de la crise économique et les conséquences de la crise économique. Pour la premier le rapport Galois ton à pic pour forcé la main, pour le seconde c’est beaucoup plus subtile, cette étrange autorisation à plusieurs banque de devenir distributeur de gaz de schiste !
    C’est en même temps simple, ces banques compte sur la faillite de l’économie et sur les ruines que cela va engendré dans le monde agricole pour achetez les propriétés en douce !
    A près ce travail effectue, il y plus à attendre que les dernières réticences gouvernementale soit levé. A défaut de cela, il peut toujours avoir d’autre coup de pousse plus dévastateur pour faire avancer l’affaire !


  • Le péripate Le péripate 14 novembre 2012 16:16

    Là on est vraiment dans le gramscisme en dessous de la ceinture. On ne jugera pas de la pertinence d’arguments mais on se présentera comme le chevalier blanc face au vilain dragon capitaliste.


    Quelle est la situation en effet : une loi stupide, proposé de par la droite, humour, nommé principe de précaution interdit de bouger une oreille dans un pays qui s’enfonce lentement indifférent aux progrès du monde. 

    Mais pour un propagandiste gramsciste ce n’est pas satisfaisant. Il faut qu’en permanence le monde soit agité par une représentation du Bien et du Mal.
    C’est comme ça qu’une minorité tient en otage une majorité. Une majorité qui aimerai bien avoir du travail.

    • Soi même Soi même 14 novembre 2012 17:17

      @ Le péripate, on sait part tes propos qu’ils sont plus pertinent, et sans doute ta phrase < Il faut qu’en permanence le monde soit agité par une représentation du Bien et du Mal. » et que tous ce qui se passe en réalité que notre déformation mental de mal interprète le monde.
       Soit je te l’accorde voir uniquement le monde sous l’otique du bien et du mal ne fait pas avancer beaucoup là chose.
      Le voir uniquement dans une vision moraliste et nous prêtez cela est en réalité aussi réducteur que ton résonnent réducteur.
      Car aux lieux d’utilisé le terme bien et mal, il serait bien plutôt parler de ses antagonisme dualiste qui s’exprime dans le monde.
       Les forces rétrogrades mortifères, et les forces réactionnaires qui s’opposent, en réalité la constance opposition dualiste qui s’exprime aujourd’hui sous une forme qui se rattache au passé, au présent et à l’avenir et dans ce combat il est difficile que les véritable force positive puisent éclore car elles sont toujours caviarder par cette lutte incessante de ses bipolarités que traverse notre civilisation !


    • Le péripate Le péripate 14 novembre 2012 18:40

      Je ne comprends plus cette langue et ne suis pas sur du tout que je mette la même chose que vous sous le terme de « forces réactionnaires ».


    • Soi même Soi même 14 novembre 2012 19:05

      @ péripate, c’est un bon début, ( La pensée réactionnaire rejette un présent perçu comme « décadent » et prône un retour vers un passé idéalisé voire fictif ) et comme tous mouvements est doubles dans son contraste et sa finalité, il n’est pas étonnant que c’est l’autre face que l’on voit, ce nome révolutionnaire.


  • hunter hunter 14 novembre 2012 17:20

    A lire :

    Article intitulé « une polémique un peu maso-schiste »
    Canard Enchaîné n°4803 du 14 Novembre 2012 :

    Je ne vais pas recopier tout le papier, aussi, si vous êtes intéressé, vous devrez acheter le journal, car ils ne publient pas en ligne.
    (pour info, 1€20)

    extraits :

    « ......peu de savants et d’économistes croient à un »miracle américain« version française. Le modèle US n’est guère transposable en Europe, d’abord parce que l’espace y est plus rare. Sacrifier des milliers d’hectares percés de puits où l’atmosphère et l’eau sentent le méthane, passe difficilement. (.....)
    Enfin, l’évaluation des réserves se fait parfois au doigt mouillé, comme l’a montré la décevante Pologne, d’où Exxon s’est retiré, la sonde en berne.
    (.....)
    Publiés en septembre, 3 gros rapports (plus de 600 pages au total) commandés par l’union européenne, contribuent à casser le rêve. Exploiter le gaz de roche sur le Vieux Continent, indiquent-ils, c’est faisable. Mais c’est cher, polluant et...pas très décisif........une Union européenne convertie à cette énergie continuerait de dépendre des importations de gaz à hauteur de 60%. (....)
    D’autant que cette industrie est climaticide. (....) Trouver des modes d’extraction plus propres est possible, mais cette recherche mobilisera de gros moyens. Au détriment d’une autre priorité européenne : les énergies renouvelables. »

    Fin de citations des extraits de l’article ci-dessus mentionné.

    Bref, les dirigeants européens ne sont pas cons eux :ils ont bien compris que sur un continent surpeuplé et finalement pas très grand, il est très dangereux (et surtout trop cher, le fameux ratio coûts / bénéfices, dont je n’aurai pas l’impertinence de rappeler la teneur), les « enclumes » comme le chauffeur de taxi, s’en chargeront volontiers.

    Au fait, cher personnage de la chanson de Vanessa, quand on aime faire le malin à citer des concepts en anglais, comme « shale gas », il serait préférable d’écrire gas avec un « s » à la fin, et non pas un « z » ! sinon, écrivez « gaz de schiste », c’est plus simple non ?

    D’autant plus que le lien que je donnais plus haut, permettait aisément de vérifier l’orthographe anglo-saxonne de ce mot ; comme quoi, trop occupé à votre mépris et votre haine de ceux qui ne pensent pas comme vous, vous n’allez même pas lire les liens qui sont fournis. Votre honnêteté intellectuelle est ainsi démontrée.

    Donc ils semblent bien que les maîtres du pognon aient compris que :

    1/ cette saloperie coûte trop cher ; de plus elle nécessite trop d’énergie, donc vaut mieux dealer avec les russkoffs ou les qataris et avoir de bons prix.

    2/ ils ont pas envie de respirer de l’air et boire de l’eau polluée :ben oui, ils sont pas si cons les gonzes !

    3/ les énergies fossiles, c’est le passé ; il faut passer à autre chose, faire des recherches dans ce sens, et pas....des trous dans le sol !!!!

    Il n’y a que certains internautes ici, prêts à « se sacrifier », au nom de la croissance,et blah, blah, blah...heureusement, leur impact est faible......

    Ne serait-ce pas l’illustration du proverbe « être plus royaliste que le Roy ! »

    Allez, salut les enclumes...et hop à Barbès, joe fait des prix dans son taxi qui roule...au diesel bien sûr, au diesel !

     smiley

    Be seeing you

    H /


    • joletaxi 14 novembre 2012 18:23

      ca commence fort

      où l’atmosphère et l’eau sentent le méthane,

      comme le méthane est strictement inodore, je présume que les menus du coin sont riches en fayots ?

      concernant les pollutions dont vous nous rabachez les oreilles, je vous redemande :
      citez des cas précis, qui ont donné lieu à des indemnisations.
      Puis-je vous rappeler qu’aux USA, les indemnités que l’on peut espérer si des dommages avérés sont constatés, peuvent atteindre des sommes rondelettes.
      Je sais,quand on voit comment notre justice traite les victimes de l’amiante, on se demande si c’est pas nous les c... ?
      Et en plus, faut même pas se bouger

      http://www.edgarsnyder.com/blog/marcellus-shale-gas-explosion-avella-pa.html

      curieux non ?Sur plus de cent mille puits creusés, pas un procès retentissant à se mettre sous la dent.
      C’est déjà comme à Fuku, pas un mort, zéro, comme la tête à Toto.

      Concernant la rentabilité, c’est tout de même curieux que des millions $ sont investis, des milliers de proprios ont touché parfois des pactoles, 600.000 personnes travaillent dans le secteur, et c’est pas fini, le prix du gaz est divisé par trois aux USA, et ce serait d’après vous une un désastre financier ?
      Le vrai désastre financier, aux USA, se passe actuellement dans le renouvelable, où toutes les industries mises sur pied à coups de milliards $ sont en faillite

      cette industrie est climaticide.

      votre bigoterie verte vous fait ressasser les slogans de la mouvance comme des mantras.

      grace aux shalega(z) s, (c’était un point très important dans la discussion) les USA sont le seul pays industrialisé à avoir réduit ses émissions de CO2(pour important que ce puisse être ?) de 8 % en 5 ans, au contraire de l’EU, qui, malgré la gabegie de Kyoto(merci les verts) voient leurs émissions croître et leurs industries foutre le camps.

      Tiens, à propos du bon gaz, tout à fait kascher de Mr. poutine,en dépit de milliards d’euros investis dans le renouvelable ,nos amis allemands construisent 32 centrales à charbon,et un nombre indéfini de centrales gaz

      http://lenergeek.com/2011/12/07/la-sortie-du-nucleaire-en-allemagne-combien-ca-coute/

      faudra amortir le tuyau si cher aux anciens du KGB de gazprom,qui pour l’occasion réactive ses réseaux cocos, maintenant déguisés en pastèques.
      mais même ça, ce sera pas évident

      http://notrickszone.com/2012/11/13/lies-against-gas-caverns-germanys-spd-party-starts-u-turn-now-protesting-gas-projects-they-themselves-lined-up-earlier/

      pfff même là, il y a de l’eau dans le gaz !

      Des enclumes ; mais avec ce qu’ils nous flambent comme fric,un vrai feu d’artifice, des enclumes en or massif
       


    • alinea Alinea 15 novembre 2012 00:06

      joletaxi : il n’y a rien de pire pour son équilibre mental, que d’être prisonnier du personnage que l’on s’est créé !


    • hunter hunter 15 novembre 2012 08:59

      « ...cette industrie est climaticide »

      Allez, déversez votre bile : vous n’avez pas vu les guillemets ? Je ne fais que CITER un article du journal, alors au lieu de déblatérer ici vos antiennes, prenez un papier, un stylo et écrivez au Canard en les traitant d’enclumes, je pense qu’ils sauront vous répondre.

      Je répète, parce que visiblement, pour vous, c’est plus que nécessaire : ce ne sont pas mes écrits, mais ceux d’un journaliste du Canard !

      En l’occurrence, votre leitmotiv du « khmer vert », dont vous qualifiez allègrement ici vos opposants (d’ailleurs, vous devriez essayer de trouver d’autres périphrases synonymes), il s’applique au journaliste du canard, pas à moi !
      Vous y en avoir compris quoi moi expliquer ?
      C’est pourquoi il y a des guillemets, et que je prends soin, à la fin de la citation, de mentionner que c’est la fin de la dite citation !
      Je savais bien que vous aviez un problème de compréhension, aussi j’avais pris des précautions !

      Bon, comment essayer de dialoguer avec un néo-taliban du néolibéralisme, qui ne maîtrise même pas les règles de base de la langue française ; je répète donc : guillemets, impliquent citation d’un tiers, par celui qui écrit !

      Je crois que je vais jeter l’éponge, on ne peut pas discuter avec un borné fanatique !

      Be seeing you

      H/


  • TSS 14 novembre 2012 18:09

    Dans certains etats des USA ,les gens en ont tellement « marre » qu’ils tirent au fusil

    sur les exploitants et incendient le materiel à tel point que les sociétés ont embauché

    des milices de surveillance et qu’il y a une veritable guérilla !!

    C’est ça le progrès  ?


  • joletaxi 14 novembre 2012 18:40

    Tiens, ça vient de sortir

    http://www.thegwpf.org/american-oil-find-holds-opec/

    mauvais pour les « martyrs » du peakhuile,ça, il y a du pétrole, et pas seulement là, pour encore des générations, et fort heureusement d’ailleurs.

    ce soir, je sors mon 4X4, et je m’offre une côte à l’os

    santé les enclumes


  • Roi des flans 14 novembre 2012 19:32

    Pourquoi les écolos sont contre les beaux derricks ?
     
    Ils sont pour les belles éoliennes et le BEAU BETON DUFLOT de l’immigration non ?
     

    Ils sont pour l’Europe et sa politique libérale, qui livrera les viticulteurs aux marché, les terres agricoles au beau béton (+19% en 10 ans !) ... pour la main d’oeuvre pas chère des capitalistes qui nous colonisent.


    • Tzecoatl Claude Simon 14 novembre 2012 20:33

      C’est clair, il va y en avoir de trop, inutile de l’exploiter ici. Il est préférable de jouer la qualité de vie. D’ailleurs, que vaut l’exploitation d’une ressource si elle en détruit une autre incommensurablement plus importante, à savoir l’eau ? Rien.


    • Soi même Soi même 15 novembre 2012 00:24

      @ Claude Simon, inutile de répondre à un tel taré, c’est lui faire trop d’honneur !


  • alinea Alinea 14 novembre 2012 19:44

    Le Monde a publié aujourd’hui un article de Corine Lepage, absolument défavorable aux gaz de schiste, naturellement, qui démontre le mensonge officiel au sujet des USA, les réserves impossibles à mesurer,etc.
    Peut-être ce journal a-t-il voulu se racheter ?


  • lerenard lerenard 14 novembre 2012 19:48

    et pourquoi vouloir extraire du gaz alors qu’on sais le fabriquer surement pas une question de cout plutôt pour enrichir encore plus certain baron en place


  • Soi même Soi même 14 novembre 2012 20:41

    Il y a une information, que l’on parle peut se sont Hydrates de gaz : l’énergie des profondeurs où

    Les hydrates de méthane : une réserve énergétique énorme, mais une bombe écologique en puissance Hydrates de méthane : après Fukushima, le Japon cherche du gaz

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/hydrates-de-methane-apres-fukushima-le-japon-cherche-du-gaz_31695/

    http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/these-6236.pdf

    Les hydrates de gaz en Nouvelle-Calédonie - ZoNéCo

    http://www.iddweb.eu/?m=201208

    La tentation du gaz de schiste et des hydrates de méthane en France

    http://www.scoop.it/t/non-au-gaz-de-schiste/p/1543452212/la-tentation-du-gaz-de-schiste-et-des-hydrates-de-methane-en-france-notre-planete-info


    • Soi même Soi même 15 novembre 2012 09:50

       C’est visible se focalisé uniquement sur le gaz de schistes on où tous simplement, il y a des recherche active qui vont être exploité dès 2013 au Japon des ressources sous marine de gaz qui sont des hydrates de méthane, qui sont plus polluants ce que nous connaissont aujourd’hui !

      « 

      Hydrates de méthane : après Fukushima, le Japon cherche du gaz
      Par Jean-Emmanuel Rattinacannou, Futura-Sciences

      Exploiter le méthane contenu dans les gisements d’hydrates de gaz sera-t-il bientôt possible ? Avec un premier test prévu en mars 2013 et des milliards de yens investis, le Japon s’engage dans un programme de recherche ambitieux le long de ses côtes. Le but : une production commerciale dans les dix ans à venir.

      La raréfaction des combustibles fossiles ne pousse pas qu’aux économies. La hausse du prix de l’énergie et les avancées technologiques ouvrent la porte à l’exploitation de gisements non conventionnels jusqu’ici inaccessibles.

      C’est le cas au Japon où, depuis la catastrophe de Fukushima, la question de la dépendance du pays à une énergie nucléaire, dont l’avenir est au minimum incertain, a pris une autre ampleur. Le Japon, pauvre en ressources énergétiques, souffre également d’une économie trop liée aux importations d’hydrocarbures depuis le Moyen Orient. Trouver des sources d’énergie locales est devenu une priorité. Outre l’investissement dans le développement des énergies renouvelables, une forme particulière d’hydrocarbures a la faveur du gouvernement. Celui-ci vient en effet de s’engager à hauteur de 10 milliards de yens dans un programme visant l’exploitation commerciale des hydrates de méthane sous-marins dans les dix ans à venir.

      Les hydrates de gaz ou clathrates sont des composés formés à partir d’eau et de gaz dans des conditions de haute pression et de basse température. Tout le long du talus continental (la pente qui relie les eaux côtières peu profondes aux abysses), la matière organique qui se décompose produit, comme ailleurs, du méthane. Mais à plusieurs centaines de mètres de profondeur la pression se chiffre en dizaines de bars et il ne fait que quelques degrés. L’eau se combine alors avec le gaz pour former, au niveau moléculaire, une sorte de cage très fine où est enfermé le méthane. Le composé est stable à 600 mètres pour une température de 7 degrés celsius. À l’œil nu, la chose a l’aspect de la neige. Une neige étrange, qui s’enflammerait à la moindre étincelle car elle contient dans 1 cm3, 164 cm3 de gaz. »

      http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/hydrates-de-methane-apres-fukushima-le-japon-cherche-du-gaz_31695/

      L’état actuel de la production d’hydrate de méthane

      « 

      Pour la majeure partie de son approvisionnement en gaz naturel, le Japon est tributaire du gaz naturel liquéfié qu’il importe de l’étranger. En 2011 le volume annuel de ses importations de GNL a pour la première fois dépassé les 100 milliards de mètres cubes, pour un coût record de 4 800 milliards de yen, en augmentation de 37 % par rapport à l’année précédente. Ce pic de consommation était en partie dû à la fermeture en série des centrales nucléaires consécutive au Grand séisme de l’Est du Japon. On prévoit certes que la stabilité des approvisionnements en gaz naturel va s’améliorer grâce à l’augmentation de la production de gaz de schiste aux États-Unis, mais la question des prix reste préoccupante. D’après la Revue des statistiques de l’énergie mondiale (Stastitical Review of World Energy, 2011), le coût des importations japonaises de GNL (prix CAF(*1)) est 2,5 fois plus élevé que les prix au carrefour Henry(*2) aux États-Unis ; L’impact est considérable tant sur le prix de l’électricité au compteur que sur la balance commerciale du Japon.

      Dans ces circonstances, les ressources d’hydrate de méthane existant dans la zone économique exclusive du Japon ont un coût attrayant pour ce pays pauvre en ressources. Le gaz méthane produit à partir des ressources d’hydrate de méthane est le principal composant du gaz naturel. La mise au point d’une technologie de production à coût raisonnable, qui offrirait au Japon la garantie d’un approvisionnement stable et à long terme, augmenterait par la même occasion son taux d’autosuffisance énergétique. Elle constituerait en outre une carte maîtresse dans le cadre des négociations portant sur les importations de GNL. Le ministère japonais de l’Économie, du commerce et de l’industrie encourage l’exploitation des ressources d’hydrate de méthane et tout est désormais en place pour que les essais de production en mer commencent dès l’année prochaine. »

      http://www.nippon.com/fr/currents/d00028/

       


      Car il se pourrait bien que l’exploitation du gaz de schistes ne se fasse pas et en contre partie , les pétrolier se tourne vers un gaz infiniment plus facile à exploité, et beaucoup plus abondant et beaucoup plus polluant ?

      « Le potentiel colossal des hydrates de méthane

      Mais plus encore que les huiles et gaz de schiste, une autre ressource d’énergie fossile pourrait bouleverser le paysage énergétique mondial avant une dizaine d’années : les hydrates de méthane. Il s’agit de poches de gaz naturel confinées dans des cristaux de glace. Ceux-ci se forment à haute pression et basse température. On les trouve sous les océans dans les bassins sédimentaires ou sous le permafrost des cercles polaires. Le gaz présent dans cette glace se trouve à haute concentration : environ une molécule de gaz pour moins de six molécules d’eau. Ramené à la pression atmosphérique, cela représente un volume de 168 mètres cube de gaz pour 1 mètre cube d’hydrate de méthane.

      Les réserves d’hydrate de méthane pourraient représenter jusqu’à 10 fois les réserves mondiales de gaz conventionnel s’élevant à 190 milliards de mètres cubes. Au rythme actuel d’extraction de gaz naturel, cela représenterait 140 à 700 ans de production. Selon l’USGS, le service géologique américain, la quantité de carbone ainsi piégé pourrait s’élever à dix mille milliards de tonnes, soit deux fois la quantité du carbone prisonnier de l’ensemble des gisements mondiaux – exploités ou non – de pétrole, de gaz naturel et de charbon !

      Pour l’instant, il n’existe qu’une seule exploitation commerciale d’hydrate de méthane au monde. Elle fonctionne depuis 1978 et est située sur le champ de Messoyakha au nord de la Sibérie. Dans ce site d’exploitation, les hydrates de méthane se sont décomposés mais sont restés prisonniers d’une poche imperméable située sous le permafrost. Mais dans la majorité des autres sites potentiels exploitables, la situation est toute différente et les hydrates de gaz se trouvent dans des couches sédimentaires poreuses. Leur exploitation par liquéfaction provoquerait une remontée très dangereuse de méthane vers la surface. Tous les grands pays industrialisés tentent donc de mettre au point des techniques d’extraction fiables et adaptées à la nature très instable des hydrates de méthane. Il faut en effet savoir que la moindre modification de température ou de pression risque de provoquer la fonte de la poche de glace et de libérer le méthane dans l’atmosphère. Or, l’impact de ce gaz en matière d’effet de serre est de 25 fois celui du CO2 à quantité égale ! »

      « En France, le projet expérimental Fordimhys (Formation and Dissociation of Methane Hydrates in Sediments) de production sous pression d’hydrate de méthane, sponsorisé par Gaz de France, Total et l’Institut français du pétrole et conduit par Jean-Michel Herri et Olivier Bonnefoy, du Laboratoire des procédés en milieux granulaires, devrait permettre de mieux évaluer, d’ici quelques mois, la faisabilité d’une exploitation à grand échelle des hydrates de méthane par notre pays.

      On comprend mieux cet enjeu technologique, économique et énergétique quand on sait que l’exploitation des hydrates de méthane ne se limite pas aux immenses réserves qui tapissent les fonds sous-marins. En effet, les hydrates de méthane pourraient également à terme constituer une voie alternative tout à fait rentable pour le transport du méthane sur des distances relativement longues (jusqu’à 6000 km). Le transport des hydrates par bateau pourrait donc se substituer pour une large part à l’acheminement du gaz naturel liquéfié par gazoduc.

      Deux siècles après leur découverte par le chimiste britannique Humphrey Davy, la récupération et l’exploitation à grande échelle des hydrates de méthane et l’exploitation massive du gaz de schiste à l’aide de méthodes respectueuses de l’environnement et intégrant systématiquement des systèmes de capture et de séquestration de carbone, pourraient donc révolutionner le paysage énergétique mondial au cours de ces vingt prochaines années. La France, qui a la chance de posséder en grande quantité ces ressources énergétiques précieuses, tant dans son sous-sol que dans son immense domaine maritime, doit, dans un cadre de coopération européenne et internationale renforcée, tout mettre en œuvre pour devenir un pays pionnier dans l’exploitation propre et durable de ce nouvel « or bleu ». »

      http://www.scoop.it/t/non-au-gaz-de...

      « 

      Energie & Environnement
      Une équipe de recherche réussit l’extraction d’hydrates de méthane par injection de CO2

      http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70057.htm

      Alors que le gaz naturel non conventionnel - le gaz de schiste en premier lieu - bouleverse depuis quelques années le secteur de l’énergie, certains travaillent déjà à la prochaine étape. Ainsi, une équipe de recherche américano-japonaise a réussi à extraire de manière continue des hydrates de méthane dans la région de North Slope, en Alaska, a annoncé le Secrétaire à l’Energie Steven Chu le 2 Mai 2012.

      L’hydrate de méthane, la « glace qui brûle »

      Les hydrates de méthane, également appelés chlarates de méthane, désignent des molécules de méthane piégées au sein d’une fine « cage » de glace. Il s’agit d’une formation qui survient naturellement dans les milieux à basse température et à haute pression, notamment dans les bassins sédimentaires au niveau du plancher océanique et dans le pergélisol des régions polaires (permafrost). »

      http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70057.htm

      A force de se focalisé que sur un seul aspect, nous sommes nous pas en train de nous faire tous bonnement doubler ?




  • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 novembre 2012 22:32

    Excellent article et bonne conclusion.

    début de citation
    La réponse la plus probable est que les services communication des industriels ont bien fait leur travail. Caroline Roux s’est probablement vu proposer une visite « informative » aux États Unis pour lui permettre de juger sur pièce.
    fin de citation
     
    C’est vieux comme le monde, cela est une forme de « corruption » ... je te rend un service ... et tu me rend un autre service au retour. Hors cette journaliste ce discrédité elle même comme certains scientifiques qui se laissent acheter ! Se sont des traitres agissent pour le comptes des multinationales !

    L’article suivant apparue dans le journal The New York Times révèle les effets néfastes de l’exploitation du gaz de schiste aux États Unis.

    http://www.nytimes.com/2011/02/27/us/27gas.html?pagewanted=1&_r=3&ref=us

    L’article en américain couvre 5 pages ... c’est à partir de la page 2 que cela devient particulièrement intéressant !

    Quelques extraits :

    Other documents and interviews show that many E.P.A. scientists are alarmed, warning that the drilling waste is a threat to drinking water in Pennsylvania. Their concern is based partly on a 2009 study, never made public, written by an E.P.A. consultant who concluded that some sewage treatment plants were incapable of removing certain drilling waste contaminants and were probably violating the law.

    Yet sewage treatment plant operators say they are far less capable of removing radioactive contaminants than most other toxic substances. Indeed, most of these facilities cannot remove enough of the radioactive material to meet federal drinking-water standards before discharging the wastewater into rivers, sometimes just miles upstream from drinking-water intake plants.

    “Hydrofracking impacts associated with health problems as well as widespread air and water contamination have been reported in at least a dozen states,” said Walter Hang, president of Toxics Targeting, a business in Ithaca, N.Y., that compiles data on gas drilling.

    Gas has seeped into underground drinking-water supplies in at least five states, including Colorado, Ohio, Pennsylvania, Texas and West Virginia, and residents blamed natural-gas drilling.

    Air pollution caused by natural-gas drilling is a growing threat, too. Wyoming, for example, failed in 2009 to meet federal standards for air quality for the first time in its history partly because of the fumes containing benzene and toluene from roughly 27,000 wells, the vast majority drilled in the past five years.

    In Texas, which now has about 93,000 natural-gas wells, up from around 58,000 a dozen years ago, a hospital system in six counties with some of the heaviest drilling said in 2010 that it found a 25 percent asthma rate for young children, more than three times the state rate of about 7 percent.

    Anywhere from 10 percent to 40 percent of the water sent down the well during hydrofracking returns to the surface, carrying drilling chemicals, very high levels of salts and, at times, naturally occurring radioactive material.

    Bref, celui qui prêtent encore que l’exploitation du gaz de schiste est une affaire rentable est un menteur !  Cette technologie contribue à une des plus grandes catastrophes écologique initie par les compagnies pétrolières qui ont la vue très courte, seulement guidé par leur profit à court terme. L’environnement, notre santé, l’avenir de futurs générations ne compte pas pour ses gens !


  • rhea 1481971 15 novembre 2012 08:32

    Le gaz de schiste c’est la course à l’énergie, nous entrons dans une période ou tous les moyens seront bons pour accéder à de nouvelles sources d’énergie, il est pratiquement impossible à une population de changer de paradigme quand elle a vécu dans un certain confort matériel, inconsciente elle fonce vers ce quelle croit être un eldorado, on réinvente le mythe de la tour de Babel appliqué au domaine de l’énergie.


    • Soi même Soi même 15 novembre 2012 09:18

      Je vais te donner un exemple certes radicale mais tous à fait plausible, imagine toi ce que l’on redoute le plus, guerre nucléaire, accident nucléaire, bouleversement géologique, etc, que tu le veuilles où pas, nous serons dans l’obligation de changer de paradigme, autant le faire dans les meilleurs conditions, que contraient et forcer, ne pas que c’est raisonnable où c’est toujours de la folie ?


  • rhea 1481971 15 novembre 2012 09:14

    Une journaliste qui évolue dans un certain confort matériel, c’est valable pour chacun de nous, aura tendance inconsciemment pour maintenir en homéostasie son organisme à développer des thèmes qui maintienne et améliore son confort matériel ou plutôt de ne pas bouleverser les stimuli qui conditionnent son évolution dans l’environnement dans lequel elle vit, elle risque sans cela de tomber malade. C’est une réaction de défense qui peut être irréaliste.


  • Jason Jason 15 novembre 2012 09:48

    Laissons aux journalistes l’exercice de pisser leurs copies, d’être payés à la ligne et d’engendrer le plus de bruit possible. Quand je vois les tempêtes qu’ils essaient de déchaîner sur la TVA (+ 0,4%, soit 40 cents pour 100 € d’achats), les âneries sur le gaz de schiste, la diabolisation des uns et des autres, leur manque de jugement et de pertinence sur tout, je me retire sous ma tente.

    Une loi française de 2011 interdit toute prospection, et bien sûr l’exploitation qui en découle, du gaz de schiste. Comptons sur Bruxelles et une belle cohorte de lobbyistes pour changer tout cela. Si Bruxelles le veut, la France y passera. Que notre parlement le veuille ou non. On l’a vu avec les traités européens.

    Il va y avoir de l’eau dans le gaz. Et l’économique risque fort de l’emporter sur l’environnement. Money first ! Et la politique n’est-elle pas l’art d’influencer les foules ?


    • Soi même Soi même 15 novembre 2012 11:01

      @ Jason, oui pour ta remarque, et en même temps n’oublions pas en nous déterminent, il est toujours possible de faire autrement !


  • jmdest62 jmdest62 15 novembre 2012 09:59

    Une question me taraude .... à force de pomper , creuser , fracturer etc...., notre sous sol ......le sol ne risque-t-il pas de se dérober sous nos pieds ?  smiley

    @+


  • FritzTheCat FritzTheCat 18 novembre 2012 21:17

    Caroline Roux est la blonde de service qui n’y connait probablement pas grand chose en matière d’énergie et encore moins en gaz de schiste. Cela dit, l’article de Mr l’avocat est un article à charge comme l’édito de la miss sus-dite et à part faire des renvois sur des articles éminemment objectifs comme ceux de rue89, he bien y a pas grand chose dans les quelques lignes du gars Les Bulles.

    Autre remarque, aujourd’hui nous n’avons aucune idée des réserves de gaz de schiste réellement exploitables en France. Suffit de voir le retour d’expérience en Pologne déclarée comme le nouvel Eldorado et qui finalement se révèle un pétard mouillé pour se dire que nous pourrions être logés à la même enseigne. Bref, ces péripéties autour du gaz de schiste confinent plus à l’hystérie collective entre les PRO et les ANTI qu’à une approche réellement pragmatique et rationnelle des choses.

    Enfin, pour les escrolos... laisser croire que couvrir le territoire français avec des zeoliennes permettra de vaincre le chômage et répondre à la demande énergétique en se passant du nucléaire et des hydrocarbures est une vaste fumisterie...


  • cimonie cimonie 19 novembre 2012 19:16

    Les services de communication de l’oligarchie ont fait un excellent travail puisque l’auteur dès l’entame de son texte reprend les termes de « réduction des charges patronales » au lieu de dire « baisse de salaire »...


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