jeudi 27 janvier 2011 - par Lefumiste

Notre vision du monde… enfumée par les médias

Sommes-nous capable de changer notre société ? Et pour cela, possédons-nous les clés de décryptage nécessaires à une prise de conscience ?

Je me pose cette question depuis quelques temps, de manières plus ou moins ordonnées, en fonction des observations que je fais, très subjectives il est vrai, du monde qui m’entoure. Je m’intéresse depuis un bon moment à l’actualité du monde en général, et plus particulièrement à ce qui « tient le monde », et à ce qui le fait tourner… Mon intuition de départ était que ses moteurs fondamentaux sont le fric et la politique (1) d’une manière très générale, ce qui me valut souvent d’être qualifié de cynique. Malheureusement, après quelques années, ma conclusion aboutit une nouvelle fois à cette première intuition. Voilà pour le contexte de ma réflexion.

Keith_Haring_untitle d_1983 Mais aujourd’hui, ces constats m’amènent fatalement à une question : La société civile a-t-elle conscience des enjeux sociétaux actuels, et si oui, est-elle prête à se révolter, à faire changer les choses ? Quelles concessions sommes-nous capables de faire sur notre quotidien, nos besoins et nos envies ? Pour ma part, j’avoue éprouver de grandes difficultés face à ces questionnements (2).

L’épisode Cantona (3) est sur ce point-là extrêmement révélateur à mon sens. Je ne tiens pas à rentrer dans le débat du bien fondé ou non de la démarche qu’il a évoqué. Mais une chose est sure, cette idée a fait réagir beaucoup de monde, en particulier les acteurs du monde économique, financier et politique. Pourtant, pour en avoir beaucoup parlé autour de moi, je n’ai pas eu l’impression que mes interlocuteurs prenaient conscience de la « peur » que pouvait entraîner, au sein de nos classes dirigeantes ce type d’action. Le débat restait principalement sur : Est-ce une bonne ou une mauvaise idée d’un point de vue systémique ? (4). Et très rarement sur le fait que des personnes, en tant que citoyens ayant encore une certaine liberté d’action, puissent faire pression sur les groupes qui les dirigent, autrement que par des manifs qui sont très probablement en train de perdre leur pouvoir contraignant sur les décisions politiques. Notre « Nabolèon » national n’avait d’ailleurs pas oublié de nous le rappeler(5)

Une chose est sure, comme l’a très bien dit Kofi Annan : « C’est l’ignorance et non la connaissance qui dresse les hommes les uns contre les autres ». Et là se trouve à mon avis la pierre angulaire du problème. La méconnaissance profonde des peuples sur ce qui les entoure, sur les mécanismes politiques, économiques, sociétaux et financiers qui façonnent notre quotidien. Pour aller plus loin, je dirais même plus le manque d’intérêt que peuvent avoir beaucoup de personnes pour la « chose publique ». Il est aujourd’hui bien plus rentable de faire une émission, un magazine, un journal ou un site internet qui parlera de l’histoire d’amour que vivent Brandon (de la LaNouvelleStarAcademy) avec Cindy (de Beauf Story) ; de Paris Hilton qui a perdu son chien à sa dernière soirée cocaïne/champagne à Cannes ; de la dernière aventure extra conjugale d’un footballeur bas du front,…

Mais finalement ce désintérêt est-il une cause, ou une conséquence de la pauvreté de l’ « information » que l’on nous sert ? Là est toute la question. Pour ma part j’ai ma petite idée là dessus… Les médias en sont pour moi les principaux responsables, mais le désintérêt des citoyens pour l’information alternative est à mettre sur le même plan.

Par alternative, j’entends une certaine presse écrite, le net, les ouvrages littéraires, etc. J’exclus la télé qui n’est manifestement qu’une usine à gaz qui empêche les gens de réfléchir (6), la principale raison d’être d’une majorité des chaînes de télévision étant de faire des bénéfices par les biais de la publicité. Ce grand chef d’entreprise décomplexé qu’est Mr Le Lay, ancien directeur de TF1, nous en donne un très bon exemple (7). De plus, les conflits d’intérêts de plus en plus flagrants entre les dirigeants de Groupe Média, les Politiques et le milieu des affaires ne fait que renforcer cette tendance. Bolloré, Bouygues, Vivendi, Lagardère… autant de grands groupes qui ont su diversifier leur activité et ont amené une concentration des médias/intérêts financiers jusqu’alors difficilement concevable.

A titre d’exemple : comment un journal comme le Figaro, détenu par l’illustre marchand d’arme/politicien Dassault, peut-il relater des évènements dans un pays susceptible de lui acheter des avions de combat ? Comment les rédacteurs du Figaro peuvent-ils faire leur travail, par exemple sur les Emirats arabes unis, si ce même état est susceptible de passer des contrats avec une autre entreprise détenue par leur employeur ? On peut avoir un début de réponse ici (7b)… Jusqu’où va leur indépendance si ils doivent couvrir une guerre dont les protagonistes sont des clients majeurs du group Dassault ?? Et c’est là que le conflit d’intérêt pointe le bout de son nez…. Entre le choix d’informer ses lecteurs, ou empocher des bénéfices faramineux, le choix parait plus qu’évident. On peut appliquer ces paradoxes à beaucoup d’autres groupes de presse, mais la liste serait trop longue.

Il faut tout de même souligner qu’une infime part des chaînes de télévisions (ARTE en France, chaînes du service public à certaines heures) proposent des programmes axés sur l’éducation citoyenne, la connaissance et moins portés sur les show, le strass et les paillettes. Lesquels programmes sont généralement diffusés à des heures tardives, au bénéfice de daubes abrutissantes et avilissantes (divertissantes diront leur défenseurs…) programmées aux heures de grandes écoutes. Cependant, Arrêt sur Images ou encore Ce soir ou Jamais sont à ce niveau à contre-courant dans le paysage audiovisuel français, et permettent d’avoir des approches contradictoires et étayées.

Mais le sensationnel reste de mise… Par curiosité, demandez dans votre entourage qui connaît Noam Chomsky (8) ou Michel Collon (9). Ces 2 grands penseurs de nos sociétés contemporaines sont pratiquement inconnus du grand public, alors que des Bernard Henri Levy (10) ou des Zemmour (11) jouissent d’une exposition au grand public bien plus grande, en dépit du vide de leur message. Leur principale qualité : le goût du Buzz !! 

Pour ce qui est du net, je reprendrai une phrase citée par Mr Sarfati dans l’émission de Taddei concernant l’épisode Canto « Sur internet y’a tout et n’importe quoi, mais y’ a encore tout ! Et sur la télé y’a surtout du n’importe quoi ! » (sic) (12).

Il est vrai que l’information issue du net est à prendre avec des pincettes et que l’on peut trouver le pire. Mais cela ne doit pas nous enlever de l’esprit que l’on peut trouver énormément d’informations pertinentes, qui par leur nature même (dérangeante pour les groupes/entreprises qui possèdent les « grands » médias, à contre courant d’une idéologie dominante, politiquement incorrecte, etc.) ne pourraient être diffusées dans les médias grands publics, tels qu’ils sont pensés aujourd’hui par leur dirigeants.

Le consensus mou est devenu la règle implicite ! A ce sujet il est particulièrement révélateur de noter le positionnement de la France dans le classement de la liberté d’informer.

Nous étions au 11ème rang mondial en 2002 (13), pour aujourd’hui se retrouver dans une position peu glorieuse : 43ième. Position peu glorieuse, il va sans dire, pour ce bel état républicain épris de liberté et de justice qu’est la France….

Voici les premiers mots du site Reporters Sans Frontières concernant la France :

« Tensions entre la presse et les autorités de la République, pressions accrues sur les journalistes afin qu’ils révèlent leurs sources, réforme de l’audiovisuel public : la situation de la liberté de la presse en France se dégrade depuis quelques années. » Je vous laisse savourer la suite… (14)

Il ne faut donc pas se voiler la face, et au vu de l’évolution de notre pays concernant la liberté d’informer, le scepticisme est de mise quant aux informations que les médias dominants nous fournissent. Et la clé du problème est là, car comment peut-on développer son esprit critique sans apport de matière intellectuelle pertinente. Serait-il possible d’extrapoler les relations de Brandon et Cindy, aux relations diplomatiques entre 2 pays ? Est-il possible à un téléspectateur assidu du juste prix de déduire de ce programme les mécanismes économiques qui modèlent sa vie, son quotidien (15) ? Chacun aura ses réponses sur ces questions, mais une chose est sure : c’est par la connaissance que l’être humain avance depuis qu’il est homme, et non par l’immobilisme intellectuel, voire la régression.

Donc pour revenir à ma question initiale : Il me semble difficile, mais pas impossible, de penser que nous serions capable collectivement de changer les choses, mais un trop grand nombre d’individus reste désensibilisé aux réels enjeux auxquels notre monde contemporain fait face. Que ce soit par choix pour certain, ou par défaut pour la majorité. Que ce soit sur les questions des causes et conséquences de la crise économique, de la création monétaire, et par là même du développement d’une dette publique qui inévitablement appauvrit les états et donc ses habitants (Question amusante à poser autour de vous : Comment est créé l’argent ? La plupart des gens n’en savent rien (16)), la main mise d’une élite sur l’économie nationale et mondiale, les justifications de conflits armés, etc. Je m’arrête là car on trouverait un nombre incalculable de questionnements en fonction de la sensibilité des uns et des autres.

Pour conclure, je reste optimiste quant à la capacité de chacun de comprendre et de prendre du recul sur l’Information. Mais pour que cela ne se limite pas à des « acharnés » capables de s’investir dans la recherche documentaire, et dans la recherche d’analyses pertinentes, c’est au 4ième pouvoir (qui rappelons-le est par essence censé surveiller les 3 autres), de se prendre en main et de s’imposer. Et de s’imposer par la qualité et l’indépendance intellectuelle et institutionnelle, à l’inverse de la médiocrité et de l’asservissement comme on le voit bien trop souvent. Je reste persuadé qu’à partir du moment où l’on prend conscience des choses qui nous entourent, notre esprit critique nous pousse fatalement vers l’envie d’en connaître plus, et qui plus est, de le faire partager. Platon l’avait compris voilà presque 2500 ans, et son allégorie de la caverne exprime parfaitement cette tendance, propre à l’homme sensé. L’éclosion de plateformes communautaires, de blogs et de sites d’informations alternatifs représente alors une vraie alternative à l’information dominante aseptisée. La pérennisation d’internet comme nouveau support d’information presque sans limites, est il me semble, une révolution dans le monde des médias. Reste à savoir ce que tout un chacun voudra en faire…

« Il faut apprendre, non pas pour l'amour de la connaissance, mais pour se défendre contre le mépris dans lequel le monde tient les ignorants. » Charlie Chaplin

LeFumiste

 

(1) Les liens de sang entre les entreprises du cac40, très instructif. http://www.alternatives-economiques.fr/fic_bdd/article_pdf_fichier/1274372604_cac40_3.swf

(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins_de_Maslow

(3) la vidéo en question : http://www.youtube.com/watch?v=pzJplZccaWQ

(4) Articles en vrac : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/12/04/97002-20101204FILWWW00428-cantona-pas-tres-serieux-baroin.php http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20101202.CHA0810/lappel_de_cantona_agace_les_dirigeants_economiques.html?xtor=RSS-16 ;

http://www.lepoint.fr/insolite/la-polemique-continue-sur-l-appel-de-cantona-a-la-revolution-par-les-banques-03-12-2010-1270692_48.php 

(5) Et ça ricane en plus : http://www.youtube.com/watch?v=EmsPNAK9_HI

(6) http://mecanoblog.files.wordpress.com/2010/06/tous-les-jours-je-lave-mon-cerveau-avec-la-tele-pochoir1.png

(7) Séquence du magazine "+ clair" de Canal + : http://www.youtube.com/watch?v=UYrFAQsEdp0.

(7b) http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/01/25/francis-morel-evince-du-figaro-pour-incompatibilite-d-humeur-avec-serge-dassault_1470537_3236.html

(8) http://fr.wikipedia.org/wiki/Noam_Chomsky

(9) http://www.michelcollon.info

(10) http://farm1.static.flickr.com/76/162326275_8d8fb1d9b7.jpg

(11) http://www.acrimed.org/article3003.html

(12) 2ème vidéo, 14mn35sec : http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/bankrun-jovanovic-et-sarfati-font-28652

(13) le classement annuel de la liberté de la presse, RSF : http://fr.rsf.org/spip.php?page=classement&id_rubrique=1034

(14) Fiche France, RSF : http://fr.rsf.org/report-france,104.html

(15) Marie-Thérèse http://www.youtube.com/watch?v=NtOzcXqUS5Q

(16) L'Argent Dette 2 : Promesses Chimériques http://www.dailymotion.com/video/xbqww7_l-argent-dette-2-promesses-chimeriq_news

(17) Allégorie de la caverne http://fr.wikipedia.org/wiki/All%C3%A9gorie_de_la_caverne



67 réactions


    • bob 27 janvier 2011 21:14

      Que proposez-vous ?


    • Nanar M Nanar M 28 janvier 2011 07:51

      Ah bon, prendre du recul, dénoncer l’effet néfaste des médias aux ordres c’est enfoncer des portes ouvertes ?
      Il faut proposer de nouveaux concepts ? Cest quoi ce langage à la con, tes un publicitaire ou quoi ?


    • BOBW BOBW 28 janvier 2011 08:17

      « Au lieu de constater que l’eau mouille, advitam eternam, essayons de proposer de nouveaux concepts. »
      Alors Sèchons la et Mouillons nous !  smiley


    • xbrossard 28 janvier 2011 10:13

      une solution


      introduire la démocratie dans le système économique...puisque tout vient du pouvoir de l’argent, et que l’argent vient des entreprises non démocratiques, que le citoyen participe au décision là où se trouve le pouvoir

    • lagabe 28 janvier 2011 14:49

      la tu es un inculte , lis marx et le capital
      la définition d’une entreprise

      Analysons maintenant la définition que François Perroux, un des plus grands économistes français, donne de l’entreprise, dans son ouvrage Le Capitalisme.

       

      « L’entreprise n’est pas une unité de production quelconque. Dans toutes les formes d’organisation (socialisme, artisanat, économies fermées), les personnes et les choses sont groupées en petits ensembles, subordonnés a une même direction qui se propose de porter au maximum un résultat jugé avantageux. Une confusion bien inutile est répandue par certains interprètes qui placent toutes ces unités de production sur le même plan, sans discerner en chacune ses traits propres. L’entreprise présente divers caractères qui permettent de la concevoir et de la reconnaître sans ambiguïté.

      Elle ne combine pas des facteurs de la production considérés en nature et elle ne se propose pas d’obtenir un produit considéré en nature. Elle combine les prix des facteurs de la production et elle tend a obtenir un produit évalué lui-même en termes de prix. La combinaison technique n’est qu’un moyen de la combinaison économique.

      L’optimum économique seul est décisif non le maximum technique. Par là, l’entreprise se situe dans le cycle indirect de l’échange (facteurs, marché des facteurs, achat des facteurs, combinaisons des facteurs, vente du produit, marché du produit) et non dans le cycle appelé parfois direct ou élémentaire (besoin-nature) : ce dernier est presque négligeable`dans les" sociétés évoluées.

      L’entreprise combine les facteurs de la production en vue d’obtenir un produit qu’elle écoule sur le marché. Elle ne tend pas immédiatement et principalement à satisfaire les besoins de ses membres. Elle s’oppose sous ce rapport a diverses unités de l’économie agricole ou des économies fermées de villa et de domaine avaient pour objet principal d’assurer la subsistance de leurs membres. Pourvu qu’elle puisse vendre son produit au coût ou au-dessus du coût l’entreprise est satisfaite. Elle répond à l’appel des besoins solvables sur le marche ; elle se conforme à la hiérarchie de leur solvabilité et non à celle de leur urgence appréciée en termes de laboratoire ou par référence à la morale d’un groupe.

      L’entreprise combine techniquement et économiquement des facteurs de la production qui lui sont apportés par des agents distincts de l’entrepreneur. Ce sont les travailleurs salariés. Ce sont les capitalistes prêteurs. Tandis que l’exploitation artisanale sous ses formes originaires implique combinaison de facteurs qui, pour la plupart, sont fournis par l’artisan lui-même, l’entreprise n’apparaît que lorsque le marché des facteurs de la production lui fournit une partie substantielle ou la plus large part du travail et du capital qu’elle emploie.

      Les calculs et les paris économiques par lesquels l’entreprise met en oeuvre une combinaison productive, sont rattachés à un même patrimoine. Le patrimoine est l’ensemble juridique et économique de valeurs par référence auquel ces calculs et ces paris revêtent un sens. Il donne son unité a l’entreprise à établissements multiples. L’avantage que, comme toute unité de production, l’entreprise s’efforce de porter au maximum n’est autre que son revenu monétaire net ou profit. »


    • Morpheus Morpheus 28 janvier 2011 15:23

      xbrossard a écrit :
      "introduire la démocratie dans le système économique...puisque tout vient du pouvoir de l’argent, et que l’argent vient des entreprises non démocratiques, que le citoyen participe au décision là où se trouve le pouvoir« 

      il ne peut y avoir de démocratie dans le système économique, car le moteur du système économique est antidémocratique : profits maximum et compétition ne sont pas compatible avec la démocratie.

      Ce qu’il faut c’est changer de système économique, par exemple, promouvoir un nouveau concept économique : une économie basée sur les ressources (abrégé »EBR"). Ce concept a été développé par Jacque Fresco à travers le Projet Venus, et est présenté notamment dans Zeitgeist : Moving Forward, qui viens tout juste de sorti sur le net.

      J’invite les gens qui ne connaissent pas encore ce concept d’économie basée sur les ressources à s’y intéresser.

      Cordialement.


    • xbrossard 31 janvier 2011 16:25

      @lagabe

      « L’entreprise n’est pas une unité de production quelconque. Dans toutes les formes d’organisation (socialisme, artisanat, économies fermées), les personnes et les choses sont groupées en petits ensembles, subordonnés a une même direction qui se propose de porter au maximum un résultat jugé avantageux »

      si vous arrivez à enlever vos oeillères, je vous pose une petite question : quel est la légitimité de la direction pour que ses employés lui soit subordonnés ?

      Avant le capitalisme, le peuple obéissait à des représentants de Dieu, qui avait donc une certaine légitimité pour imposer leur vue (même si c’était une arnaque). Quel est la légitimité d’un chef d’entreprise ? quel est sa légitimité pour considérer les salariés comme de simples meubles puisqu’ils peuvent être changés d’entreprise, de service, de localisation, sans qu’ils puissent refuser ce choix (et ne parler pas de choisir de démissionner, ce n’est pas un choix...)

      Vous allez me dire que cette légitimité ils l’ont puisqu’ls possèdent l’entreprise : mais cette possession, ne vient elle pas du faite de l’accaparement de la plus-value par eux seul (lisez Marx, et vous verrez que c’est là que ce situe la racine du problème), or quel est sa légitimité pour qu’il décide seul de cet accaparement ? et posséder l’entreprise veut-il dire posséder toute la plus-value produit par tous ? 

      Non désolé, mais pour moi, je n’accepte cette règle qui, je le répète, est la base du problème du partage de richesses et donc à l’origine de toute crise du capitalisme

      @Morpheus

      « profits maximum et compétition ne sont pas compatible avec la démocratie. »

      je ne vois pas en quoi la recherche du profit est incompatible avec la démocratie : quand une boite est détenu par 5, 10, 15, 1000 actionnaires, ils recherchent bien tous le profit maximum. Pourquoi cela serait-il impossible avec 5,10, 15, 1000 salariés ?

      De même, la compétition est parfaitement possible en démocratie si l’on garde comme objectif que l’on recherche le meilleur, en suivant des règles du jeu qui peuvent être elles démocratiques...



  • Keuss 27 janvier 2011 21:18

    Quand je pense qu’il y a tout juste 3 ans, je faisais parti de ceux que vous décrivez dans l’article : aucune conscience ni connaissance sur le fonctionnement de la planète, ignorant tout de ceux qui tiennent réellement le monde entre leur main. « Tout va bien dans le pays des merveilles. » 



    Et puis j’ai éteins ma télé, je l’ai jeté par la fenêtre. Et depuis, je lis plein de bouquins, modestement 3 ou 4 par mois, je m’informe avec internet, j’ai développé mon propre point de vue sur un nombre incalculable d’actualités défilante. 
    Tout est parti d’un site d’actualité informatique il me semble, ( rien sur ce site ne m’apprenais ce que vous développez dans votre article. ). Dans les commentaires d’un article, on m’a parler de Normand Baillargeon et de son « Petit cours d’autodéfense intellectuels ». J’ai mis du temps a digérer ce bouquin, moi qui n’avais lu que Harry Poter et quelques romans aseptisés. J’ai appris des millions de trucs, mais il y a un détail qui m’a mis l’eau a la bouche, et qui a sans doute allumé la mèche, qui m’a entraîner a en vouloir savoir plus sur ce monde. Le livre citait pour exemple la manipulation qu’il y a eu pour justifier une guerre en Irak, avec la fille de l’ambassadeur du Koweit qui se faisait passer pour une infirmière dont on avait ravagé l’hopital... Ce mensonge monté de toutes pièces a permis une invasion dans un pays situé à des milliers de kilomètre pour une raison de ressource naturel et d’argent. 

    Le problème maintenant, c’est que je suis conscient de tout ça, le gros problème, c’est que je me sens seul en pensant comme vous, j’ai l’impression d’être le seul parmis mes collègues de boulot, ami, famille, a être au courant de ce qui se passe derrière les rideaux, et honnêtement, je ne suis pas aussi optimiste que vous au sujet de cette « prise de conscience général »


    • Radix Radix 27 janvier 2011 22:02

      Bonsoir Keuss

      Rassurez-vous, votre prise de conscience tardive vous a évité les sarcasmes des « bien pensant », qui n’ont de bien « pensance » que leur manque d’analyse qu’ils érigent en pensée unique.

      On a toujours tort d’avoir raison trop tôt, on récolte les tomates et lorsque les évènements nous donne enfin raison... Il se produit un déficit de mémoire abyssal !

      Radix


    • Deneb Deneb 28 janvier 2011 06:19

      Keuss : "....la manipulation qu’il y a eu pour justifier une guerre en Irak, avec la fille de l’ambassadeur du Koweit qui se faisait passer pour une infirmière dont on avait ravagé l’hopital..."

      En tant qu’ancien yougoslave, j’ai bien compris que la première victime d’une guerre c’est TOUJOURS la vérité. Elle est, hélas, aussi la seule capable de l’empêcher.


    • Nanar M Nanar M 28 janvier 2011 07:53

      Le problème maintenant, c’est que je suis conscient de tout ça, le gros problème, c’est que je me sens seul en pensant comme vous, j’ai l’impression d’être le seul parmis mes collègues de boulot...

      Mais non, mais non, on est de plus en plus nombreux à se réveiller.
      On les aura !


    • mek123 30 janvier 2011 14:46

      au se sentir seul quand on a raison ses pas un problème ses une chance.
      Moi même je suis assez bien informé. Car je voyage pas mal .
      D’ayeur la médiocrité est devenue telle qu’il suffit de te mètre sur une terrasse est de regardé les gent on direz vraiment des fout leur yeux son fixé sur leur iphone est il marche tellement vite qu’on direz qu’il font le ma raton de paris.


  • herbe herbe 27 janvier 2011 21:21

    Pour aller dans le sens des propositions, voici des pistes parmi d’autres vues ici sur agoravox :

    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/changer-tout-simplement-39887


  • drlapiano 27 janvier 2011 21:43

    Que conseiller au fumiste si épris de connaissance ?
    Deux approches déja, celle de Kofi Annam connaitre pour être facteur paix et celle de Chaplin connaitre pour se protéger du mépris ... il faut choisir ... crainte ou action ?
    Mais quoi qu’il en soit, d’approximation en fadaise on voit que le chemin de la connaissance sera encore long pour le fumiste, qui n’a donc pas fini d’être méprisé (le pauvre) et de se dresser contre les autres (le salaud) comme il nous en fait ici la démonstration.


  • Epiménide 27 janvier 2011 22:03

    Travaillons, prenons de la peine :
    C’est le fonds qui manque le moins.


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 27 janvier 2011 22:04

    Je suis pleinement d’accord avec vous. Les médias faillissent à leur mission d’information. Mensonges, dissimulations et sujets insignifiants sont devenus la règle. Faute d’informations pertinentes et fiables sur les sujets importants, le bon fonctionnement démocratique n’est plus assuré. En effet il faut connaître l’état réel du monde pour prendre de justes décisions, qu’elles soient individuelles ou politiques. Disposer de médias sûrs est nécessaire pour garantir la démocratie. J’ai d’ailleurs constitué un groupe sur dailymotion traitant de la trahison des médias :

    http://www.dailymotion.com/group/trdm


  • epapel epapel 27 janvier 2011 22:37

    au fumiste

    Concrètement, vous proposez de faire quoi ?


    • Deneb Deneb 28 janvier 2011 06:27

      epapel : c’est juste un constat pertinent, pas une proposition politique.


    • CorsairePR CorsairePR 28 janvier 2011 13:41

      La conclusion à acter me parait assez évidente : au niveau individuel, déserter tous les médias de piètre qualité pour en chercher de nouveau avec de nouveaux modes de fonctionnement présentant une certaint décentralisation comme internet.
      Au niveau politique, permettre une meilleure cohabitation des médias privés et publics


  • cathy30 cathy30 27 janvier 2011 22:46

    bonsoir lefumiste
    Je pense que vous n’avez pas mis votre illustration par hasard : la télévision remplaçant le christ.
    Et comme dirait Villach : le medium est le média ou en traduction, la télévision est plus importante que l’information, et bien il n’y a plus qu’une chose à faire, nous débrancher. La population est en état d’hypnose. Ce n’est pas gagné, n’est-ce pas ?


  • mac 27 janvier 2011 22:52

    Il existe un autre moyen théorique de développer l’esprit critique face au monde marchand qui contrôle presque tout, c’est l’école.

    Malheureusement là aussi ça se dégrade fortement et le nivellement par le bas semble parfois être la politique mise en vigueur. Il est vrai qu’il est beaucoup plus facile de manipuler les ignorants que les gens instruits.
    Si nous construisions l’école du futur à l’image de certains de nos médias nous aurions des écoles sponsorisées par les grands marques où les élèves seraient contraints de regarder des heures de pubs en hommage à leurs sponsors. Nous aurions des écoles où l’on parlerait de développement durable mais où on se garderait bien de parler des désastres humains et écologiques crées par notre mode de vie. Nous aurions des écoles où chaque élève aurait son ordinateur mais on se garderait bien de leur expliquer que ces ordinateurs sont trop souvent « recyclés » quelque part dans un pays pauvre où des enfants de leur âge s’empoisonnent à la dioxine en voulant séparer les métaux des plastiques par simple combustion à l’air libre de nos vieux appareils.
    Une école où on apprendrait pas trop bien à comprendre les intérêts composés au cas où les gens auraient l’impression de se faire enfumer quand ils font des crédits.
    Bien sûr nous aurions des cours d’éducation civique où nous apprendrions comment aller voter mais jamais comment se présenter.
    Le rêve de certains deviendra-il un jour réalité ?


    • Nanar M Nanar M 28 janvier 2011 07:58

      Bien entendu l’oligarchie a bien compris, qu’un citoyen, pardon un consommateur ignare c’était, meilleur pour les affaires.
      La destruction de l’école publique est bien entamée ....


    • CorsairePR CorsairePR 28 janvier 2011 13:28

      3 choses éduquent les gamins :
      - l’école qui comme vous le signalez n’a pas vraiment changé dans le bon sens, mais je n’ai pas l’impression qu’elle ait non plus changé dans le mauvais (pour répondre à ceux qui pensent que les fonctionnaires sont des branlots...)
      - les parents
      - la TV
      A mon sens, dans les 30 dernières années, il n’y a que le dernier qui a changé et en profondeur avec les conséquences que l’on voit aujourd’hui !


  • mick_038 mick_038 27 janvier 2011 23:02

    Pour faire bref, la masse ne se réveillera qu’en présence de deux évènements, au choix :
    -soit il y a une prise de conscience générale, à travers l’information, la culture, l’enrichissement intellectuel personnel, via internet par exemple (qui fait toujours aussi peur aux médias classique et aux politiques), et on se rend compte qu’on file tout droit dans un mur et on change tout. Mais cela parait peu probable, et impossible, car même si tous les occidentaux, Europe, Amérique du nord, prennent subitement conscience de notre destinée infernale, on peut fortement douter que les 5,5 milliards d’habitants à qui on vante notre style de vie et notre économie depuis des descennies acceptent cela son brancher, eux qui commencent à goûter aux joies (éphémères) de la mondialisation.
    -soit un évènement majeur, comme la colonisation de la lune, ou autre planète, provoquera une prise de conscience majeure et générale, car alors ni l’argent ni les politiques ne pourront justifier qu’on se fasse la guerre (militaire, économique et technologique) sur notre « petite » planète alors qu’on part en coloniser d’autres
    -soit en 2036 on se mange un gros bloc de ferraille bien massif sur le coin de la planète, lancé à 100km/s, et il n’y aura plus beaucoup de problèmes à régler après cela....


  • Philou017 Philou017 27 janvier 2011 23:48

    lefumiste : vous avez tout à fait raison, les médias maintiennent le monde sus influence. Mais l’info finit par passer, s’infiltrer, émerger. Une des solutions est sans doute de relayer les vraies infos, sans relâche. L’info aujourd’hui, la vraie, est révolutionnaire. N’est-ca pas , Mam ?


  • kemilein 27 janvier 2011 23:49

    pardonnez moi, mas en quoi les journaleux auraient-ils envie de mordre la main qui les nourris ? pensez-vous sincèrement même qu’aux vus de leurs avantages (les grandes personnes -les gros bouffis d’orgueil-) de leur positions, pire, de leur adhésion au système, envie de le dénoncer ?

    allons ! voyons ! un peu de sérieux ! soyez « tragique », voyez le monde comme il est, tel qu’il est.
    on ne peut se fier a la majeur partie des politiques, on ne pas plus ce fier a la médiacratie, car c’est elle qui tien la maison debout.

    il n’existe qu’un moyen que le peuple, de veaux, francais ne voudra pas, tant qu’on ne lui aura pas retirer une fois de trop le pain de la bouffe pour nourrir le gros tonton crasseux boursouffler, faire ce qui doit être fait : révolution, et comme disait brack « par tous les moyens, même légaux »


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 28 janvier 2011 02:13

    C’est facile de changer le monde et la société. Il suffit juste de ne pas s’en faire une montagne et de s’engager. « N’ayez pas peur », disait un pape mort bien connu. Et dieu sait que je n’apprécie les religieux.

    Regardez ce qui se passe quand, dans la même année, les marchés financiers se mettent à spéculer sur les matières alimentaires et contre les Etats, et qu’en face apparaît Wikileaks.

    Des révolutions.

    On les aura.


    • Morpheus Morpheus 28 janvier 2011 15:31

      Je vous prend au mot, Peachy !

      Vous engageriez-vous, par exemple, à vous pencher sur le concept d’économie basée sur les ressources ?

      A savoir un concept neuf, possible solution, mais radicalement contraire au système d’économie monétariste actuelle.

      Sachant que ce qui est nouveau est toujours décrié, moqué, critiqué et farouchement combattu.

      Cordialement.


  • Arthur 28 janvier 2011 03:35

    Merci pour l’article, ce que vous dite est juste. Il est vrais que grande partie des gens en France préfère se bandés les yeux. Néanmoins il y a une conscience que de plus en plus grande d’un malaise, d’une prise de conscience que cela ne va plus.
    Par ailleurs le manque de réaction vient d’un conformisme, une soumission de la pensé, une paresse de la pensé. Nous sommes dans un chaos, il est claires que tant que individuellement, nous pensons, je peu me tire de cette situation.
    Il y auras pas de réaction à dire mon à tous ses abus que vous dénoncer.
    Il y a une donne que l’on ne peut négliger, c’est que face à la folie destructrice qui devient de plus en plus visible, il aura forcement une compensation qui va apparaitre dans les actes et la volonté des hommes.
    Il n’est pas à rechercher dans des actes spectaculaires, il est dans le quotidien, dans des actes solidaires, dans le fait qu’il y a des exigences nouvelles qui apparaisse, le bios par ex , le mouvement mondiale des école Waldrof, qui y a au niveau mondiale des mouvements initiatives sociétales par ex le GlobeNet3 ,l’aspiration de plus en plus grande d’une spiritualités qui soit plus guider par des voie traditionnelles, tous cela est en germe et il y aura forcement des retombées dans un avenir immédiats. 


  • Blé 28 janvier 2011 06:41

    Je ne suis pas sur que les français aiment fermer les yeux, je dirai que ce serait le contraire. Une fois que l’ on a les yeux bien ouverts, vers quoi ou qui se tourner ? Quand on a été conditionné depuis la maternelle au biberon de la télé, des jeux vidéo et poupées machins, difficile à 18 ans d’avoir une structure interne forte.
    Les clivages (artificiellement créés) entre les gens se multiplient : urbains/ruraux- jeunes/vieux- femmes/hommes- salariés chômeurs/actifs- public/privé- communautarisme/ république- etc...
    Les boucs émissaires : immigrés- roms- sans papiers- jeunes mal intégrés- enseignants, neige,- tempête-etc... n’ importe quoi dès l’ instant que cela puisse faire les gros titres ou l’ ouverture d’ un JT.

    C’est un chaos et une insécurité organisée pour l’ oligarchie qui nous gouverne (le président des riches).


  • Deneb Deneb 28 janvier 2011 06:52

    Merci à l’auteur pour sa sagesse. Pour ma part j’ai envie de croire que le changement est en route, que la jeunesse, férue de l’informatique et de communications saura séparer le bon grain de l’ivraie. Depuis 2002, la planète a échangée autant d’informations qu’entre la préhistoire et 2002. Quand j’entends qu’un jeune de 15 ans s’est fait arrêter en France pour avoir participé aux attaques des Anonymes dans la cyber-escarmouche entre Mastercard et Wikileaks, j’ose espèrer ne pas être le seul à applaudir ce jeune héros du fond de mon coeur. La Tunisie et l’Egipte sont bien moins loin que nos puissants s’imaginent et la trainée de poudre qu’internet a allumé dans les dictatures mafieuses arabes peut très bien se répandre en Europe, aussi...


  • jondegre jondegre 28 janvier 2011 08:40

    bon article,

    je me suis permis de reprendre l’illustration en avatar


  • Lefumiste Lefumiste 28 janvier 2011 09:44

    Merci à tous pour vos réactions !
    Merci à tous pour votre intérêt, sachant que c’est mon 1er article sur AV.

    drlapiano et epapel

    Je ne sais pas vraiment ce qu’il faut faire.... Mais avant de trouver les solutions, il me semble interessant de s’intéresser aux problèmes ( ou à une partie de ceux-ci en tout cas).

    Chacun doit trouver sa manière de changer les choses.Je ne pense pas qu’il y ait une solution meilleure qu’une autre !

    Cordialement


    • la_gata la_gata 28 janvier 2011 11:02

      c’est deja bien de seulement parler au tour de soi , sur les blogs, commentaires des medias en ligne .. FB , twitter, et n’importe quel moyen . tel que vous venez de faire..

      je crois que si plus de personnes a chaque fois se rendent compte de pour quoi on vit comme on vit .. chaq’un se mettra a leur tour a chercher une façon de changer les choses.. et plusieurs individualités a la fin font un grand ensemble ..

      a quoi on aboutirà .. comme vous je ne sais rien ...
      mais ça ne peut pas etre pire que la sorte que nous reservent les tordus qui sont au pouvoir à present..


  • bzorglub 28 janvier 2011 10:44

    Bonjour a tous,
    ne vous inquietez pas, personne ne bouge parce que tout le monde est accro au confort. On ouvre un robinet, l’eau coule, un interrupteur, la lumiere est la, c’est magique !

    Degringolez au bas de la pyramide de Maslow : Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer...) et la vous allez voir que ca vite bouger !

    On en prend le chemin, toutes ces fonctions de base sont de plus en plus onereuses et de plus en plus de monde ne peut plus se les offrir...

    BZ.


  • Maître Yoda Castel 28 janvier 2011 12:07

    Cependant, Arrêt sur Images ou encore Ce soir ou Jamais sont à ce niveau à contre-courant dans le paysage audiovisuel français, et permettent d’avoir des approches contradictoires et étayées.

    Trois niveaux de compréhension :

    1- La personne qui trouve que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il lit les journaux, il regarde le journal à la télé. Il gobe toute la manipulation des médias. Il pense que la France est un pays imparfait mais démocratique et que Sarkozy défend grosso modo l’intérêt général même s’il a tendance à diviser les français. Il pense aussi que la France est un pays encore important, qui rayonne plus ou moins mondialement, même s’il brille beaucoup moins qu’avant.

    2- Celui qui va plus s’informer sur internet et va connaitre toutes les failles de la France et le communautarisme qui gangrène notre société. Il va avoir un sens critique aiguisé sur le monde et va même douter qu’Obama soit un véritable démocrate (ce qui n’est pas si compliqué).

    3- Celui qui a compris qu’internet et la télé font partie d’une même manipulation : Celui de nous conférer un esprit universel. On veut que l’on s’intéresse à ce qui se passe de l’autre coté du monde. On veut qu’on s’intéresse aux sectes qui manipuleraient toute l’humanité. La plupart d’entre nous vont même croire à une manipulation extraterrestre. Internet et la télé participe à la création de fantasmes de plus en plus partagé par l’humanité. C’est ce partage qui constitue une manipulation. Elle est une transition à son homogénéisation.
    Ce n’est pas parce qu’on connait tout sur les illuminatis qu’on connait la vérité. La vérité n’est pas dirigé vers l’extérieur, mais vers l’intérieur. Connais toi toi même et tu connaitras l’univers. Ce n’est ni ceci, ni cela.


  • Yaka Yaka 28 janvier 2011 13:26

    «  »Entre le choix d’informer ses lecteurs, ou empocher des bénéfices faramineux, le choix parait plus qu’évident."

    Il n’y a pas besoin d’aller chercher la cupidité, la seule peur de perdre son boulot et de figurer sur la liste noire des grands médias suffit.
    Pour un grand nombre de gens comme vous et moi (+ ou - classe moyenne) les moteurs sont la peur du chômage et de l’exclusion.

    Je tiens à faire cette précision car, à mon avis, beaucoup de journalistes veulent pouvoir faire leur boulot comme il faut. Ils peuvent donc être de notre côté quand on demandera un changement de fonctionnement dans les médias.


  • NeverMore 28 janvier 2011 13:44

    J’ai appris les promotions de Demorand, après celle de Askolovitch et bientot celle de Bonnaud.

    Ah le bon goût de la soupe politiquement correcte et de la bouillie intellectuelle (tous les ingrédients du brouet de la sédinformation ...)
    .


  • Francis, agnotologue JL 28 janvier 2011 13:51


    Vous écrivez : « c’est au 4ième pouvoir (qui rappelons-le est par essence censé surveiller les 3 autres), de se prendre en main et de s’imposer. »


    J’aimerais comprendre ce point de vue à l’aune de ces deux suivants :

    « Il y a six catégories de pouvoir qui commandent le monde : les exécutifs, les législatifs, les judiciaires, le technologique ou scientifique, le financier et le médiatique. Les cinq premiers sont encadrés par des lois et des contre pouvoirs. Le système médiatique n’a pas de contre pouvoirs et ses débordements sont sans limites ». (Michel Rocard)

    «  Il y a trois pouvoirs de prise de parole : le politique, le scientifique (les experts), le médiatique » (Henri Atlan)


    nb. Rocard a oublié la force brute, et l’opinion, laquelle est engendrée par le mariage de la crédulité et du mensonge.

     


     


    • Morpheus Morpheus 28 janvier 2011 17:39

      Dans l’ordre, voici ce qui dirige le monde :

      1. le pouvoir économique : il domine tous les autres, il n’est pas démocratique, il ne dispose d’aucun contre pouvoir, il dicte la politique des états et les asservit (Rocard ment éhontément).

      2. législatif : il est inféodé à la logique économique, on le voit clairement avec l’U.E., il n’a pas de contre pouvoir effectif, car le vote n’est pas un contre pouvoir (le vote, c’est l’aristocratie, par définition).

      3. l’exécutif : il exécute ce que le législatif décrète, sous la sujétion des pouvoirs économiques.

      4. judiciaire : ses pouvoirs sont très limités, et lorsque certains tentent d’en faire usage dans l’intérêt collectif, le système les écarte et fait tout pour les contrarier.

      5. le médiatique : il n’a aucun contre pouvoir, pas plus que les autres, en outre, il appartient désormais aux intérêts financiers, par conséquent, il n’est pas pertinent et est un outil de désinformation et de propagande.

      La science et la technologie ne sont que des outils, pas un pouvoir en soi. Seul notre dépendance à la technologie constitue un lien entre pouvoir et science, dans la mesure ou la dépendance peut alors être utilisée pour contrôler le peuple.

      Il ne peut y avoir de démocratie si :

      1. la constitution est écrite pas ceux qui se destinent au pouvoir.
      2. le vote continue à être considéré comme consubstantiel de la démocratie (alors qu’il instaure en réalité une élite de fait, donc une aristocratie ).
      3. il existe une classe politique professionnelle (oligarchie).
      4. les citoyens sont écartés - ou acceptent de s’écarter eux-mêmes (consentement) - des questions politique (démission du peuple face à l’oligarchie / l’aristocratie).
      5. il n’y a pas de referendum d’initiative populaire ou citoyenne.
      6. il n’y a pas de tirage au sort, seul garant d’une réelle représentativité du peuple.
      7. le vote blanc n’est pas considéré comme un outil permettant l’expression du rejet des propositions faites lors d’une consultation.

      Rocard est un tartufe de tout premier ordre, mais les socialos sont une manne inépuisable de tartufe ...


    • Axel de Saint Mauxe Nico 29 janvier 2011 07:36

      @ Morpheus


      Je me retrouve dans ce que vous dites... à une exception près :

      « 2. le vote continue à être considéré comme consubstantiel de la démocratie (alors qu’il instaure en réalité une élite de fait, donc une aristocratie ). »

      Au contraire, le vote donne le pouvoir aux médiocres. Ce n’est justement PAS une aristocratie.

      Etymologie du terme ARISTOCRATIE : du grec aristos, meilleur, excellent, et kratos, le pouvoir, l’autorité.

      Je vous renvoie à la définition d’Aristote, reprise par Montesquieu :

      « Le gouvernement d’un petit nombre d’hommes ou de plusieurs et non d’un seul, s’appelle aristocratie, soit parce que l’autorité est entre les mains des meilleurs gens de bien, soit parce qu’ils en usent pour le plus grand bien de l’État et de tous les membres de la société. » (La politique, livre III).

      Mais ce que vous dites par ailleurs va dans le bon sens.



    • Axel de Saint Mauxe Nico 29 janvier 2011 08:29

      Et j’oubliais...


       Vous avez compris les suites qu’il faut donner à l’aventure démocratique...

    • Morpheus Morpheus 29 janvier 2011 12:59

      @ NIco

      Lorsque l’on élit une personne, chacun choisit celui / celle qui lui semble être « le / la meilleur(e) » afin de le représenter et assumer la fonction pour laquelle il / elle est élu. C’est donc en ce sens que l’on parle d’aristocratie élective.

      Bien entendu, il ne s’agit pas d’affirmer par là que ceux qui sont élus SONT vraiment « meilleurs » et constituent effectivement une élite, mais bien qu’ils semblent, à nos yeux, meilleurs que les autres.

      D’autre part, considérant le professionnalisme du monde politique, et la non limitation des mandats dans le temps, sans compter certains système comme en France ou le Président nomme les ministres, de ce fait donc s’instaure une classe qui se croit être une élite, et qui se présente comme telle, s’estimant elle-même meilleure que « la rue » (remarquez que les ministres, en France, ne sont absolument pas élus : ils sont nommés ! Ils n’ont donc aucune légitimité, pas même celle des urnes !!!)

      Donc, de ce point de vue, je pense que vous pourrez facilement rejoindre la définition que j’en fait.

      Cordialement.


    • Axel de Saint Mauxe Nico 29 janvier 2011 18:50

      Bonsoir,


      Votre raisonnement et intéressant... mais il part du postulat que celui qui est élu est forcément bon. 

      Or le tout le problème (je l’ai réalisé il y a peu de temps) vient du système démocratique lui même. D’une part tous les votants n’ont pas la compétence pour apprécier la valeur de l’un plutôt que celle de l’autre, et d’autre part, la somme des choix individuels (choix de l’électeur) ne saurait former un tout (choix du peuple*).

      Le résultat, vous en faites vous même un constat remarquable.

      Nous ne sommes pas tous égaux. Non pas que les uns aient à asservir les autres (dictature, fascisme), chacun a une place dans la société, en fonction de ses valeurs, de ses compétences, de ses choix personnels.

      Et les meilleurs (au sens les plus valeureux), ont un devoir vis à vis des plus faibles, fragiles etc...Mais en aucun cas, ils ne doivent les soumettre. Ils doivent au contraire les tirer vers le haut, les aider à s’émanciper. C’est ce que l’on appelle l’aristocratisme libertaire, et c’est à l’opposé du démocratisme.

      En cela je rejette le principe d’égalité qui prévaut dans le régime politique français. Je veux bien croire que tout cela est difficile à comprendre et à admettre. J’ai moi même mis de temps à arriver à ces conclusions, après un périple intellectuel douloureux.


      * peuple : notion que je rejette. Nous sommes des individus distincts. La notion de peuple est un outil d’asservissement des individus, qui a fait ses preuves au XXème siècle.

  • Arthur 28 janvier 2011 15:03

    Comme toute manifestation d’une dégénérescence, il y aussi actuellement des forces germinatrices en actions.
     Il y a une donne, que l’on passe volontiers sous silence, car à l’école de la république nous avons été dresser pour se rebeller, c’est la dimension Spirituelle.
    Cette dimension Spirituelle est ce qui est le plus efficace pour s’anoblir et anoblir la société, pour qui n’est pas équivoque je ne parle pas des religions établies qui nous montre qui sont aussi dans un processus de décadence.
    Je parle d’une renaissance spirituel libre, elle est la seule en mesure de revitaliser les gens et de métamorphoser les rapport humains, d’enrichir le contenue de nos penses, de crées le lien qui est que tous les hommes quel qu’il soit est ton frère.
    C’est pourquoi il est important, il est important de s’inscrire dans une recherche spirituelle libre. Et tous les révoltés, les désespérées, les pessimistes tiraient un grand profit s’il pratiquais la lecture de la Philosophie de la liberté de Rudolf Steiner . Un livre qui demande un effort de pensé,
     « Tant que tu n’es pas libre tu t’oblige ».
    « Si tu veux changes le Monde, changes t’ont Âme, le Monde changera ».


  • Morpheus Morpheus 28 janvier 2011 15:37

    Très bon article, Lefumiste, très bien documenté et référencé. Continuez !

    Je me suis permis de glisser en commentaire les références à une économie basée sur les ressources, que j’invite chacun à s’intéresser, ce qui peut répondre aux critiques qui demandent des solutions ou des propositions : c’en est une.


  • lloreen 28 janvier 2011 18:22

    à keusse
    bonjour ! « quand je pense que il y trois ans..... »
    Mais c’est tout à votre honneur d’avoir pris conscience et c’est malheureux que d’autres soient condescendants envers ceux qui n’ont pas ,pour une raison ou une autre encore, pris conscience de la mainmise d’un petit nombre de cupides sur le patrimoine général.C’est le moment de dire qu’il faut que cela change et c’est à ceux qui sont plus informés d’informer les autres .Plus il y aura une prise de conscience générale et plus la situation de tous s’améliorera.
    Et surtout : il y a des millions de gens comme vous qui croient qu’ils sont seuls.Non !!!! C’est le résultat de la désinformation ambiante et du travail de sape des médias de nous faire croire que les gens dorment, qu’ils sont inconscients.Ils le sont de moins en moins.Il faut que chacun fasse son petit travail d’information autour de lui, tranquillement, sans agressivité ni animosité.Si vous saviez le nombre de gens qui commencent à voir, dans leur petite vie personnelle, comme ils sont touchés de plein fouet (si ce n’est pas eux c’est leurs enfants ou leurs petits-enfants) par la politique de plus en plus immonde.Ne croyez pas que ceux qui arriveront changeront quoi que ce soit.C’est un plan qui est suivi-et bien suivi- et ceux qui arriveront achèveront le travail.C’est clair comme de l’eau de roche.
    Le tout est de ne plus tomber dans le piège qu’on nous tend en 2012.Il faut une autre société, basée non plus sur l’argent- roi mais sur une justice sociale.C’est notre liberté fondamentale.
    Et quand le lis « Mélenchon élu révélation politique de l’année » les yeux m’en tombent presque !!!
    Vous avez été voter vous ?J’ai loupé le fait qu’il y ait eu des élections anticipées ?
    Le ministre luxembourgeois Juncker avait révélé la façon dont les élites tâtaient le pouls et le terrain avant leurs décisions.Ils lancent des « ballons d’essai ».Si personne ne bouge, ça passe.Sinon c’est repoussé jusqu’à ce que l’opinion se calme, oublie et les décisions passent comme une lettre à la poste...


  • Axel de Saint Mauxe Nico 28 janvier 2011 19:38
    @ L’auteur

    Bonjour, vos questions sont légitimes.

    Il existe pourtant des réponses à cela. Vous finirez pas trouver. Chut.



  • zany 29 janvier 2011 01:12

    Morpheus

    je me décide résister, tu es dans quel groupe ?

    On n’a plus le choix, il faut faire la révolution


    • Morpheus Morpheus 29 janvier 2011 13:05

      Personnellement, j’ai choisi de m’investir dans le Mouvement Zeitgeist, non sans avoir, au préalable, sondé le terrain afin de savoir où je mettais les pieds. J’en suis venu à considérer ce mouvement comme répondant à la plupart de mes attentes, notamment dans la proposition principale, qui est une économie basée sur les ressources. Ce qui ne m’empêche pas de poser des analyses critiques, notamment au travers de trois articles postés récemment ici concernant le Projet Vénus.


    • Morpheus Morpheus 30 janvier 2011 14:17

      @ Boris

      C’est exact, le Mouvement Zeitgeist de Peter Joseph promeut le Projet Venus de Jacque Fresco.

      De quoi s’agit-il ? (en gras les éléments qui vont dans le sens de ce que vous promouvez.

      Définition du Mouvement Zeitgeist


      * Le MZ reconnaît que la conduite de notre système actuel sur cette planète n’est pas durable et prône une transition vers un nouveau cadre de société appelé « Économie Basée sur les Ressources ».

      * Le MZ reconnaît que, à travers l’utilisation humaine de la technologie, nous pouvons fournir une quasi-abondance à toutes les personnes du monde et vise à éliminer la pénurie dans le plus de domaines possibles ; créer un système d’accès plutôt que de propriétés et d’argent.

      * Le MZ reconnaît que notre modèle d’emploi actuel est obsolète et n’est pas aligné avec l’avancée des technologies, et prône un travail orienté vers l’automatisation des machines pour la production de biens et de services ; la suppression du besoin du travail humain dès que possible, tout en augmentant l’efficacité.

      * Le MZ reconnaît que la société doit être en symbiose avec la nature pour être durable et atteindre un équilibre écologique en vivant en harmonie avec la Terre et non malgré elle.

      * Le MZ reconnaît que rien de moins qu’un changement complet de notre façon d’agir sur cette planète est requis si nous voulons éviter un effondrement social à l’échelle mondiale.

      * Le MZ vise à supprimer les conditions envers les gouvernements et les lois en adressant les causes fondamentales de nos problèmes sociaux, en créant un environnement plus humain qui à travers sa conception encourage et nécessite des comportements et des actions humaines positives.

      * Le MZ prône la méthode scientifique appliquée à la société pour l’entreprise sociale, aboutissant à des décisions basées sur des données statistiques et du matériel à interférence logique pour des opérations les plus efficaces possibles, plutôt que des opinions basées sur des intérêts personnels ou nationaux.

      * Le MZ est à la base un mouvement social, prônant un système qui encourage la collaboration plutôt que la compétition, et est basé sur l’unité et l’égalité par conception.

      * Le MZ n’est pas une institution ou une organisation politique et s’articulent autour de projets, opère sans hiérarchie ou meneur.

      * Le but du MZ est d’initier la transition vers une Économie Basée sur les Ressources en diffusant une sensibilisation à cette notion.



      Peter Joseph rajoute qu’il faut faire attention à cette notion d’abondance souvent mal interprétée. Le Mouvement Zeitgeist reconnaît bien que nous pouvons fournir suffisamment de biens fondamentaux mais il ne s’agit aucunement de stocks infinis ou de biens secondaires. Il rajouterait également un point comme : "Le MZ prône un nouvel ensemble de valeurs qui sont les plus compatibles avec la notion de durabilité sociale" qui représenterait la fondation même de la transition.
      Définition de l’économie basée sur les ressources (EBR)

      * Une EBR est un système global dans lequel les ressources de la planète sont déclarées comme héritage commun à toute personne dans le monde.

      * Une EBR est un système dans lequel tous les biens et services sont disponibles à chacun sans l’utilisation de monnaie, troc, ou tout autre forme de dette ou servitude.

      * Une EBR applique une approche systémique de la société et gère les ressources de la Terre de manière holistique, tout en rationalisant la production afin de réduire les pertes.

      * Une EBR présente un système où le bien-être de l’homme et la préservation de la Terre est priorité plutôt à la place du système monétariste dont le but est seulement le profit.

      * Une EBR est un système basé l’automatisation de machines plutôt que le travail humain, libérant tous les gens de travaux insignifiants et répétitifs.

    • Morpheus Morpheus 5 février 2011 00:30

      @ Boris

      Mêmes réserves que toi, et mêmes critiques, mais en approfondissant la question, c’est-à-dire en allant rechercher plus de détails et d"infos à travers les documents disponibles, les conférences de Peter Joseph, les interview de Peter Joseph et Jacque Fresco, la FAQ, je suis déjà nettement plus rassuré que je ne l’étais au départ. Creuses la question, tu verras, ça vaut la peine d’y réfléchir et puis il ne s’agit pas d’un projet figé, proposé tel quel par une élite, bien au contraire : on a notre mot à dire. De toute façon, ce projet ne se fera pas sans nous ...

      FAQ du PV : http://www.mouvement-zeitgeist.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=327&Itemid=386

      Conférences : http://www.mouvement-zeitgeist.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=207&Itemid=198

      Interview qui est Peter Joseph ? : http://www.mouvement-zeitgeist.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=211&Itemid=203


  • zany 29 janvier 2011 14:10

    Merci je te fait confiance, donne moi un lieu ou je peu les rencontrés, j’ai vue qui il y avais une antenne en aquitaine,

    si tu a un lien pour télécharger cette vidéo je prend.
    http://www.dailymotion.com/video/xgbk17_300-multinationnales-pour-nous-rendre-esclave-moderne_news

    j’ai pleinement confiance en ce personnage !

    j’ai acheté 200 cd que je compte distribuer sous le manteau

    je vais graver loose change 2, cette vidéo,
    http://www.youtube.com/watch?v=coEXBWoxjtQ&feature=related
    an

    si il faut la faire la révolution je suis là !

    1 l’information
    2 réunion
    3 recruter des flic et noyauter la futur milice
    4 tous ce qui porte un uniforme

    je pense que nous avons moins de 8 mois


  • zany 29 janvier 2011 15:21

    mail envoyer au groupe Aquitaine, j’attends la réponse

    merci


  • zany 29 janvier 2011 15:40

    j’ai reçus un spam je fait confiance ou pas ?

    Hello !
    You have left to me the message on (adresse internet)
    I could not answer at once you, and I write now.
    If All of you still, everyone are interested in acquaintance to me, write to me, and I shall answer.

    Yours faithfully (nom a consonnance russe)


  • stardust stardust 30 janvier 2011 13:06

    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. » 


  • stardust stardust 30 janvier 2011 13:12

    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. : « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Encourager le public à se complaire dans la médiocrité ... Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…"


  • zany 30 janvier 2011 15:17

    que pense le mouvement de ces états généraux ?

    http://www.marianne2.fr/Des-convergences-republicaines-sont-elles-encore-possibles_a202350.html?com#last_comment

    personnellement, je vois l"espoir


  • Ecométa Ecométa 31 janvier 2011 09:34

    Selon Kofi Annan : « C’est l’ignorance et non la connaissance qui dresse les hommes les uns contre les autres »

    Je conseillerai à Kofi Annan de lire Edgar Morin, qui, dans « Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur » nous dit que : « Toute connaissance comporte en elle le risque de l’erreur et de l’illusion et l’éducation doit affronter ce problème à deux visages de la connaissance. La plus grande erreur serait de sous-estimer le problème de l’erreur, la plus grande illusion serait se sous-estimer le problème de l’illusion. La reconnaissance de l’erreur et de l’illusion est d’autant plus difficile que l’erreur et l’illusion ne se reconnaissent jamais comme telles. Dès l’apparition de l’homo sapiens, continue Edgar Morin, l’erreur et l’illusion ont parasité l’esprit humain, et quand nous considérons le passé, y compris récent, nous avons le sentiment qu’il a subi l’emprise d’innombrables erreurs et illusions. Marx et Engels ont justement énoncé dans L’idéologie allemande que les hommes ont toujours élaboré de fausses conceptions d’eux-mêmes, de ce qu’ils doivent faire, du monde où ils vivent ; pourtant, ni Marx, ni Engels n’ont échappé à ces erreur ».

    D’après Edgar Morin : « Nous avons besoin de civiliser nos théories, c’est-à-dire d’une nouvelle génération de théories ouvertes, rationnelles, critiques, réflexives, autocritiques, aptes à s’autoréformer. Besoin de trouver des métapoints de vue sur la noosphère et sur nos esprits eux-mêmes. Besoins que se cristallise et s’enracine un paradigme permettant la connaissance complexe !

    Bien qu’il n’ait rien établi de précis à ce sujet, au plan paradigmatique, mais tellement déblayé la voie quant à l’illusion et la cécité de notre savoir, je partage totalement le point de vue exposé par Edgar Morin quand il précise que " si nous voulons comprendre les problèmes clés du monde, il faut une réforme de la pensée… et que cette réforme ne doit pas être de nature « programmatique » ( le « comment », le seul comment), mais avant tout et essentiellement de nature « paradigmatique » (instaurer du pourquoi ?).

    C’est à la fois l’ignorance et une fausse connaissance, une connaissance plus manipulatrice que réellement cognitive, qui dresse les hommes les uns contre les autres !

    Une question se pose savoir pour quoi faire : pour mieux comprendre, mieux agencer, ou pour mieux manipuler la nature et les états de nature, dont la nature humaine ?


  • Ecométa Ecométa 31 janvier 2011 09:39

    D’une manière générale la presse est « putassière »... elle est d’ailleurs persuadée qu’elle a besoin de cela pour vivre !

    E
    lle pourrait certainement vivre aussi bien en étant plus intelligente... mais c’est bien plus difficile !


  • Ecométa Ecométa 31 janvier 2011 09:53

    Tout change et en même temps rien ne change réellement, c’est ainsi qu’on se croirait revenu au IV è voire au V è siècles avant J-. C-, au temps des « sophistes » et des « cyniques » mouvements d’inspiration « élitiste bourgeois » dont Platon et Aristote combattaient les idées. Des « Sophistes », qui, déjà, réclamaient moins d’Etat, et avaient l’art de faire triompher une thèse sans souci de véracité ou d’authenticité et encore moins de loyauté : persuader, séduire, « manipuler », se mettre en avant était leur seul et unique préoccupation ! Des sophistes qui faisaient payer leur enseignement souvent brillant au plan de la dialectique mais totalement contradictoire pris dans son ensemble. Quant aux « Cyniques », ils pensaient que la vie sociale est un ensemble de préjugés sans aucuns fondements à laquelle il faut substituer un « individualisme confinant à l’égoïsme », car, pour eux, la vertu se situe essentiellement dans les actes, dans l’action ; pas dans la réflexion et la méditation philosophique, qui, pour eux, sont des pertes de temps.

    C’est simple, on pourrait même dire simpliste, mais pour notre époque moderne au modernisme, celle du changement pour le changement, véritable paroxysme de modernité et plus simple modernité, la science est devenue générique de savoir et du « SAVOIR » et, il n’y aurait plus de « Savoir » comme d’ailleurs de « valeurs », même de « PRINCIPES », que de nature scientifique et technique ! Au diable l’ontologie, la déontologie, l’éthique et l’altruisme : tous ces acquits intellectuels humains ! Renvoyée aux calendes grecques et aux oubliettes de l’histoire la « métaphysique », cette « épistémologie » première philosophie et première interrogation sensée qui sortait l’humain de l’état de pure croyance religieuse. Une question se pose : sommes-nous plus intelligent avec notre pléthore de savoirs technoscientifiques ?, Non, il semblerait que non, il semblerait même que nous soyons toujours au fond de la caverne avec les ombres qui s’agitent car toujours aussi ignorant de la « Nature », comme des « états de nature » qui ont émergés, dont la nature humaine : nous sommes de plus en plus ignorant de l’humain et des principes d’humanité !

    Le vrai et seul grand principe, ce n’est pas l’humanisme mais l’Humanité ; ainsi la vraie mesure de l’homme ne doit pas être sa technicité ou sa scientificité, cette humanisme actionniste, matérialiste, moderniste, qui prône un progrès à tout prix et à n’importe quel prix, souvent humain d’ailleurs, et élevé, du moins pour certains : cette ultime valeur ne peut être que son « Humanité » !


  • Ecométa Ecométa 31 janvier 2011 10:53

    Epiphénoménologique dans ses approches et paroxysmique dans ses applications, tout simplement rationalo technoscientiste en diable ; exclusif dans ses raisonnements, spécialisé au spécieux, réducteur, abusant les systèmes et les êtres, spécieux et fallacieux ; artificiel, factuel, surfait au superfétatoire, voire même de plus en plus virtuel ; hypocrite, indifférent à ses difficultés, inconséquent, devenu totalement paranoïaque et schizophrénique : ce monde est savamment, délibérément et même académiquement malade !

    Totalement indépassable…c’est notre savoir qui fait notre culture...  à savoir et culture paranoïaque et schizophrénique, civilisation forcément paranoïaque et schizophrénique !

    Une autre logique, une autre raison, un autre savoir et une autre culture s’imposent… que tout ceci soit un peu plus ouvert sur les principes mêmes de démocratie et d’humanité. Une autre logique que la logique dichotomique vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal ou du plus récent manichéisme. Une autre raison que celle rationaliste paroxysme de rationalité et plus simple rationalité. Un autre savoir que celui de l’exclusive technoscientiste véritable imposture intellectuelle. Une autre culture que celle de l’individualisme paroxysme d’individualité ou de celle de l’individualisme méthodologique de la chose pour la chose.


  • Crab2 31 janvier 2011 15:31



    De : 

     leparisien.fr <[email protected]>

    À : 

    Crab.............................

    Sujet : 

    votre message a été rejeté

    Date : 

    Mon, 31 Jan 2011 14:11:58 +0100


    Bonjour Crab2 Crab,
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    Cordialement
    L’équipe de modération leparisien.fr

    RISIBLE

    Vos remarques n’ont rien à voir avec mes travaux d’essayiste, je n’ai aucune activité lucrative - les textes que j’ avais transmis figurent sur mon blog - lieu où je m’exprime librement et mes essais publiés tous les jours les uns après les autres sur les supports de plus de cinquante journaux ou forums ou sites
    - depuis de nombreuses années

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/

    L’exercice de la critique n’est pas le vecteur de la haine - Sans provocation il n’y aurait pas de créations
    De ce point de vue à un moment ou à un autre les penseurs ou artistes changent profondément une société quant ils ne déterminent pas un tournant de la civilisation
    Esope, Villon, Shakespeare, De la Fontaine, Mozart, les surréalistes, Picasso, Gershwin...

    Aucun de mes textes publiés, en fonction de votre fallacieux prétexte, ’’ chez-vous’’...
    Votre rédaction est inapte au débat d’idées, ne peut que pratiquer son habituelle et traditionnelle censure - pour maintenir son ronronnement quotidien...
    Vous devriez exercer en Iran ou en Arabie Saoudite
    Crab – 31 Janvier 2011


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