Presse, influence et manipulation (1/2)
En 2001, la France s'honore d'une première mondiale : la sortie de la première offre dite "triple-play", c'est-à-dire Internet haut débit, téléphone et télévision. Chose extraordinaire, depuis une simple prise téléphonique, je reçois désormais plus de 200 chaînes de télévision, majoritairement étrangères. La vue des chaînes nationales m'étant déjà insupportable depuis longtemps, je me régale de recevoir les « informations » et points de vue du monde entier. Dans cette période charnière, où les Etats-Unis nous font entrer dans l'ère de la « guerre contre le terrorisme », j'ai l'opportunité d'effectuer une veille médiatique comparative. Qui parle de quoi et comment, qu'est-ce qui est mis en avant ou au contraire occulté. À cette date, ces médias sont encore émergeant, faute de développement des canaux de diffusion, mais monteront en puissance considérablement durant la décennie 2000. Ils suivent un schéma tourné vers « l'information continue », dont le pionnier est CNN (dès 1980), mais largement agrémenté d’émissions culturelles et de reportages.
De l'étude patiente de ces médias durant deux décennies, j'ai pu voir se répéter certaines techniques et méthodes universellement employées dans la manipulation de « l'information ». Dans cette première partie, je n'entends pas dresser un inventaire de ces méthodes, ni en faire une analyse technique abstraite, mais simplement relater quelques événements dont j'ai été le témoin, laissant au lecteur le soin d'extrapoler sur ce qu'il a vu, voit et verra dans les médias. Il n'y aura rien de bien révolutionnaire pour ceux déjà initié à l'analyse critique.
La première idée qu'il faut avoir en tête, c'est qu'on ne fait pas une chaîne de télévision, ou tout autre média, sans avoir l'objectif de peser sur l'opinion et de récupérer sa mise. L’émir du Qatar n'a pas dépensé des milliards pour lancer Al Jazeera par pure philanthropie, pour divertir l'auditoire, ou « l'informer ». Et il ne suffit pas non plus de mettre des milliards sur la table pour avoir une quelconque influence. La première tâche d'une chaîne, c'est d'avoir des spectateurs. Cette phase de conquête du public est cruciale pour la rentabilité de l'investissement. Ainsi, je prendrai pour exemples Al Jazeerra English, Euronews, ou plus récemment RT.
À ses débuts, Al Jazeera était une chaîne « rafraîchissante ». Et plus encore sa déclinaison en anglais (2006). Les Qataris ont acheté un média « clef-en-main », techniciens qualifiés, infographies léchées, et surtout patrons d'émissions charismatiques, recrutés dans le monde entier, et ayant souvent déjà une notoriété d'intellectuels raffinés dans le monde anglo-saxon.
D'excellentes émissions culturelles, sur des sujets variés et souvent originaux. Une rubrique cinéma, animée par une charmante blonde, n'hésite pas a ce moquer, avec la plus grande des politesses et la plus subtile ironie, des nanars du box-office. Les interviews d'acteurs parlent de philosophie autant que de cinéma, c'est réellement valorisant de fréquenter ces plateaux, tant pour l'interviewé que pour le spectateur.
Les reportages vous ouvrent une fenêtre inédite sur le monde, avec empathie et humanité. On pleure dans les chaumières, à écouter la tristesse et la mélancolie d'une jeune fille indonésienne, arrachée à ses rêves d'émancipation et de développement personnel lorsqu'elle a du quitter l'école pour subvenir aux besoins de sa famille en travaillant.
Autre nouveauté, pour la première fois, vous entendez de longues interviews de personnages que vous connaissez mais qui n'ont jamais eu l'occasion de s'exprimer. Ainsi, un reportage sur le Hamas, lors duquel son dirigeant, Ismaël Haniyeh, relate calmement, avec humour et mélancolie, ses souvenirs de lutte, la mémoire des camarades tombés. Il raconte comment un membre de l'organisation, commença à bricoler des roquettes avec les moyens du bord. Simples pétards au début, ses camarades se moquent affectueusement de lui : « bah, si ça l'amuse ». Puis les roquettes commencent à partir de plus en loin et précisément. Tous se trouvent bêtes, devant le constat que les bricolages du camarade offrent un moyen de pression sur les ennemis sionistes, qui deviendront le fer de lance de la stratégie du groupe.
Mais plus caractéristique encore, dans les émissions d'actualité, tout le monde à la parole. Le spectateur n'est nullement enfermé dans une bulle idéologique : des colonels de l'armée d'occupation sioniste, des membres de l'administration américaine sont invités à réagir, au même titre que des officiels du Hezbollah libanais, des Saoudiens... La chaîne donne la parole à tout le monde, et organise de véritables débats contradictoires, sans trancher elle-même, sans prendre parti. Elle capte progressivement l'auditoire frustré de n'entendre que le point de vue américano-sioniste dans le reste des médias occidentaux, lassé de l’unilatéralisme et du parti-pris.
Mais, selon l'expression consacrée de cette autre chaîne d'information continue, celle de la Présipauté du Groland : « Et soudain, c'est le drame ».
Le temps du retour sur investissement est venu. L'émir du Qatar vous a régalé pendant des années, il faut désormais passer à la caisse. En 2011, c'est le « printemps arabe », grand chamboulement orchestré par les mouvements soutenus et financé majoritairement par le Qatar. Et là, pluralisme, débats contradictoires, tout cela disparaît. « Opération drapeau » en boucle. En Libye, on filme et diffuse les images de bandes de « soldats » hirsutes et débraillés, portant des claquettes, et armés de pétoires disparates. Par contre, ils ont tous en main un drapeau flambant neuf, ancien drapeau du pays, d'avant Kadhafi, disparu depuis 50 ans. D'où sortent ces drapeaux ?
Même phénomène en Syrie. En prime-time, Al Jazeera nous diffuse des images des « révoltes spontanées » au Sud du pays, à Deraa. L'image est tremblante, pour faire genre « filmé au téléphone portable » en toute spontanéité, souvent floue, rarement nette, puis déformée par pixellisation. Du travail amateur, du live incontrôlé. Mais ici, même mystère : dans un pays où il n'existe aucune boutique en ligne, pas même Amazon, qui puisse livrer quoi que ce soit, dans un pays ou l'Internet est sous-développé, comment les braves villageois qu'on voit assemblés sur une place ont-ils pu se procurer de magnifiques drapeaux flambant-neufs aux couleurs d'un pays qui n'existe pas ? Comment ces paysans modestement vêtus ont-ils acquis ces dizaines de pièces d’étoffe chatoyantes ?
S'en est suivie une alimentation constante du conflit artificiel "sunnites-chiites", l'emploi de toutes les expressions et qualificatifs à la mode en occident, Bashar Al-Assad : « il tue son propre peuple », le « boucher de Damas » et autres variations sur un prétendu complot chiite.
La chaîne s'est consciencieusement bâti une crédibilité, une clientèle, puis en a usé pour justifier et légitimer les opérations politiques de ses maîtres...
Même phénomène avec Euronews. En 2004, je discute avec des collègues lors du déjeuné. La question vient : quels médias suivez-vous ? Pour ma part, je réponds : « un peu tout, mais j'aime bien Euronews, leur neutralité dans l'approche journalistique ». Un an plus tard, je n'aurais pas dit la même chose. Comme pour Al Jazeera, dans ces phases bénis de captation d'auditoire, c'est le triomphe du pluralisme, de la liberté d'expression et de la non-partisanerie. Puis vient le retour de bâton, ou le retour sur investissement. En l’occurrence, cela concernait déjà la Syrie, mais dans un épisode préalable. Suite à l'assassinat de Rafiq Hariri en 2005, alors Premier ministre libanais, une intense campagne médiatique accuse la Syrie d'en être responsable : « La Syrie pointée du doigt », selon l'expression consacrée à l'époque. Avant toute enquête, et sans aucun rappel historique, le coupable est unilatéralement désigné. Les Syriens, en charge de la sécurisation du Liban depuis la fin de la guerre civile dans le pays, sont priés de quitter le terrain. Ce qu'ils feront. Un an plus tard, l'entité sioniste lance une opération (foiré) d'envergure contre le Liban, visant à « détruire les capacités du Hezbollah ». Euronews cesse subitement son engagement de neutralité.
Autre affaire qui monte dans ces années, le « dossier iranien ». C'est une véritable campagne de dénigrement tous-azimuts qui commence contre la République Islamique. Ignorée ou presque depuis 10 ans, l'Iran revient sur le devant de la scène médiatique pro-occidentale. Minorités opprimées, condition des femmes, armes de destruction massives, tout y passe. Cette nation-civilisation millénaire, meurtrie par 8 ans de guerre imposée, entre 1980 et 1988, via Saddam Hussein, alors grand ami de l'occident et défenseur des valeurs progressistes, armé et soutenu par le monde libre, y compris sous forme de fourniture d'armes chimiques, qu'il utilisera abondamment. Saddam « récompensé » par les mêmes en 2003, par la destruction de l'Irak, puis son exécution. c'est apparemment le tour le l'Iran à partir des années 2005-2006.
Pas un soir, sans que la ménagère française ne soit avertie du danger « imminent » du « régime des mollahs ». Bandes dessinées, films d'animation, témoignages poignants dans les émissions de variété-politique... Il est temps que la démocratie triomphe. Un matin, je regarde Euronews, reportage sur l'Iran. Interview d'étudiantes iraniennes, voilée : l'image est noire, on ne distingue qu'une tâche blanche qui leur fait office de visage, animée de convulsions alors qu'elles tiennent des propos en soutien de la souveraineté iranienne contre les « valeurs de l'occident ». Elles semblent vivre dans un souterrain. Plan suivant, l'interview d'une jeune « dissidente ». Fond de plantes luxuriantes, belle lumière qui rend incandescents ses cheveux colorés en roux, vêtements bleu et fuchsia.
Quelques jours plus tard, retransmission sur Euronews d'une conférence de l'Ayatollah Khamenei, chef de l'état (mais pas du gouvernement) iranien. Même constat : les Iraniens n'ont pas d'ampoules électriques, et vivent apparemment sous terre : il fait noir comme dans un four. L'ayatollah parle : voix glauque, avec un fort écho, particulièrement sinistre. Il fait noir, on ne voit que sa barbe blanche et son visage, coupé par un turban lui aussi noir. Terrifiant. La même minute, je zappe sur une chaîne iranienne désormais censurée sur ma box. Même événement, mais stupéfaction : l'Ayatollah ne s'exprime pas dans une salle noire mais sur un fond bleu, et il est entouré de superbes compositions florales. Et les ingénieurs du son Iranien ne sont pas des abrutis, sa voix est claire et chaleureuse, pas d'écho sinistre. Conclusion : le monde libre, Euronews en tête, a délibérément trafiqué les images, en forçant le contraste à fond pour assombrir toute image relative à l'Iran, et s'est même payé le luxe de rajouter de l'écho dans le son, pour susciter une ambiance façon « Adolf années 30 ». Vive la démocratie, vive le monde libre, vive le journalisme libre et indépendant...
Le cas RT est assez similaire dans la trajectoire. Bien que très ancienne, elle a connu un démarrage notoire ces dernières années. Dans sa déclinaison en anglais, la ligne éditoriale reprend les recettes soviétiques : il s'agit de montrer les contradictions de l'Occident. Chaque fois que trois pecnots brandissent une pancarte à New York, il y a une caméra de RT pour les médiatiser. Les reportages sur les Etats-Unis montrent essentiellement la misère sociale du prolétariat. Ceux sur la Russie par contre n'abordent jamais cette question, bien que toxicomanie, prostitution et violence sont notoirement répandus. C'est de bonne guerre me direz-vous, certes, mais le coté paradoxal de la chose, c'est que, sur une chaîne russe, vous en apprendrez plus sur les Etats-Unis que sur la Russie...
L'arrivée de RT France en 2017 fut une bouffée d'oxygène dans l'audiovisuel français. Voix dissidentes, pluralité, reportages de qualité, et informations « alternatives », tous les ingrédients du captage des spectateurs sont là. Une ligne éditoriale assez neutre dans le traitement de l'information, sauf, et c'est bien légitime, lorsqu'il s'agit de questions en rapport avec la situation internationale. Leur couverture du phénomène « gilets jaunes » fût particulièrement remarquable, en comparaison avec leurs concurrents. Seul espace qui a échappé au dénigrement, RT s'est mis du côté du peuple. La chaîne peut légitimement être considérée comme le meilleur média audiovisuel francophone.
Malheureusement, la belle histoire s'arrête avec le coronacircus. Plus d'originalité éditoriale, RT France applique tous les ingrédients de la désinformation qui ont donner naissance à cette « crise » et participe à répandre l'hystérie collective.
En effet, cette campagne massive de manipulation était perceptible dès son commencement. Pour une raison très simple : dès avant que quiconque ait eu accès à des chiffres, les médias à l'unisson ont enclenché le mode catastrophe. La catastrophe était là avant que quiconque ait pu avoir un avis éclairé et scientifique, basé sur la réalité.
Les médias, dont RT, nous ont jeté des chiffres à la figure, sans aucun contexte, sans aucune analyse et mise en perspective par rapport aux années précédentes. Il a fallu attendre que les courbes de mortalité suggèrent, trompeusement, qu'un phénomène exceptionnel s'est produit pour que les journalistes les montrent. Dans toute la première partie de l'affaire, jusqu'en mai, le public a dû se contenter d'un chiffre « brut » de morts par jour, parfaitement ininterprétable.
Autre tour de passe-passe toujours en vigueur : le nombre de cas. Sachant que le virus reste environ deux semaines dans l'organisme avant de disparaître, cumuler sans cesse et sans limite de durée les effectifs « d'infectés », ce chiffre, le « nombre de cas » ne veut strictement rien dire, c'est une pure monstruosité mathématique. Mais il a l'avantage de « faire gros ».
Matraquage de titres alarmistes :« Décès d'une adolescente de 16 ans en Belgique », oubliant de préciser qu'elle vivait pour ainsi dire à l’hôpital depuis sa naissance, atteinte de multiples pathologies graves. Défilé de "témoignages poignants" et autres "cris d'alarme"...
Vient l'inévitable « affaire Raoult ». Dans la vidéo de l'IHU intitulée « Coronavirus, analyse des données épidémiques dans le monde : diagnostiquer doit être la priorité », à 1 minute, le professeur montre et explique pourquoi le coronavirus n’a rien d’exceptionnel, que sa mortalité est tout à fait comparable aux agents pathogènes connus, et pourquoi il faut toujours observer la mortalité globale pour juger d’un phénomène. À 3 minutes 8 secondes, je cite : « Il faut arrêter de raconter des choses qui terrifient les gens ».
Bizarrement, la presse s’est alors prise de passion pour la chloroquine, et a lancé comme elle sait le faire, d’innombrables « polémiques autour du remède miracle », flots de palabres hors sujet et animation de pugilats d’amateurs, soudain transfigurés en experts de la pharmacopée. Pour détourner une maxime bien connue : « Quand le professeur Raoult montre la courbe de mortalité du doigt, l’idiot regarde la chloroquine ».
Même constat pour une vidéo ultérieure. Les journalistes de RT France produisent un article qui met en lien la vidéo intitulée « Coronavirus : Remerciements, Toxicité des Traitements, Mortalité ». Principale information que l’article extrait : le départ du professeur du conseil stratégique et quelques propos sur la chloroquine. Pourtant, à 5 minutes, 20 secondes, il analyse la dangerosité du virus et réitère ses propos sur le caractère littéralement banal du nouveau coronavirus. Information, qui, à l’aune de l’hystérie des médias et de la perception totalement erronée qui s’en suit dans le public, devrait semble-t-il figurer comme principal sujet de l’interview ? Nenni. L’article commence par cette phrase : « Le professeur Raoult, qui n'hésite pas à prendre des décisions à rebours des directives gouvernementales pour traiter l'épidémie, ne se rendra plus au conseil scientifique, qui ne correspond pas l'idée qu'il se fait d'« un conseil stratégique ». Laissant planer une sorte de doute sur l’ego du professeur, qui aurait ses propres idées sur ce qu’est un conseil stratégique. Or à 1 minute 4 secondes, le professeur dit : « le conseil ne correspond pas à ce que je pense être un DEVOIR de conseil stratégique ». Le mot "devoir" ayant échappé à l’oreille du journaliste, le sens de la phrase s’en trouve changé. En effet, ceux qui ont été consultants savent que le « devoir de conseil » est une expression qu’on emploi lorsque l’honnêteté nous oblige à dire une chose que le client de la consultation ne veut pas entendre...
Grace à toutes ces méthodes, les médias ont pu fabriquer des « raoulards » et des « anti-raoulards », tout en les faisant se déchirer sur un sujet annexe. C'est plus généralement le rôle de la presse de nos jours. Créer des camps antagonistes et irréconciliables, autour de sujets non-pertinents. Même technique avec Trump contre Biden, Poutine contre l'occident, etc. Le public est divisé en deux forces équivalentes et symétriques qui s'annulent.
Conclusion de l'article : quelques suggestions. Cessez de participer à la « circulation circulaire de l'information ». Quand un média vous met sous les yeux une information qui vous révolte, pensez avant tout que c'est le but recherché, c'est une technique de manipulation comme une autre. Vérifiez à la source, chaque fois que possible, ne vous contentez pas des résumés de presse. Ne suivez pas la hiérarchisation des sujets que la presse impose. Sachez lire entre les lignes et analyser le contenu sémantique d'une déclaration, quels mots sont employés, qu'est ce que le vocabulaire suggère. Repérez la récurrence d'expressions particulière, qui sont en fait des « slogans » de propagande. Ne vous sentez pas obligé de prendre parti pour les camps que la presse fabrique. Pensez que l'effet de suggestion est une arme dont l'usage est généralisé, il ne s'agit pas de mentir, mais de faire en sorte que l'information délivrée soit mal interprétée.
125 réactions
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tonimarus45
7 février 2021 13:35
bonjour— article et je repends l’expression du posteur « xana », mi-chair /mi-poisson qui evite d’aborder les mrdias etats uniens et qui oublie de dire que aussi bien « RT » que « SPUTNIK » n’ont pas d’agrement du gouvernement « fançais »pour suivre les differentes "reunion, de ce dernier et sont donc censures
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Abou Antoun
7 février 2021 13:35
Bonjour !
Excellent article, comme tous ceux dont vous êtes l’auteur, bien écrit, bien illustré, bien documenté et avec du contenu.
Voilà pour la pommade.
Vous traitez très bien l’aspect ’politique’ des choses avec votre retour sur investissement et les nombreux exemples.
Je ne peux qu’abonder dans votre sens. Pour des raisons historiques et également par nécessité on maîtrise dans ma famille 4 langues indo-européennes, dont le russe. Quelques rudiments d’arabe dialectal syro-libanais ne nous permettent pas de suivre dans le texte les chaînes du M-O arabe mais nous suivons avec beaucoup d’intérêt les médias francophones et anglophones de ces pays (par exemple l’Orient Le Jour) qui sont autant de ’caisses de résonance’ de l’opinion arabe orientale, dans une région que je connais pour y avoir séjourné.
Nous disposons de paraboles orientées vers les satellites Astra, Hotbird. Nous disposons également de connexions internet à très haut débit soit par fibre optique soit par 4G. Nous avons donc accès d’une façon ou d’une autre par exemple aux médias russes de Russie (les vrais) aux médias russes destinés à l’étranger (RTR-Planeta, Channel-One Europe, RT etc...). Évidemment il faut un peu d’expérience pour contourner les divers filtres soit au moyen de sites pirates ou assimilés soit par les smartphones, soit par VPN, etc... En matière d’accès à l’information rien ne nous est impossible.
Il est donc très intéressant de constater comment les mêmes faits sont rapportés par les divers médias. On observe d’ailleurs parfois des différences notables dans la couverture d’un évènement entre les médias nationaux et internationaux d’un même pays (le cas de la Russie est typique). On voit par exemple que de nombreux faits qui font la ’Une’ des médias d’information en France sont traités de façon complètement différente voire totalement ignorés par des médias étrangers.
L’accès direct aux médias iraniens est difficile si on ne parle pas la langue, mais l’Iran est le phare du ’chiisme’ et le point de vue iranien est souvent répercuté par la Syrie ou par les médias libanais chrétiens qui essaient de survivre par une alliance avec le Hamas. Il suffit de voir le répertoire de Julia Boutros.
Dans la plupart des cas il est possible d’accéder par recoupement à la réalité des faits, Il n’en reste pas moins que dans certains cas (couverture du Covid) les motivations des uns et des autres demeurent obscures. La vérité apparaîtra sans doute plus tard pour le moment l’opacité domine dans la mesure où des régimes ayant des buts et des intérêts différents utilisent la même couverture médiatique, la même dramatisation. Serait-ce simplement parce que le Covid apparaît pour tous les pouvoirs, quelle que soit leur nature, comme un moyen de se maintenir et de se renforcer ???
L’aspect que vous ne développez pas est le suivant :
Le monde entier obéit aujourd’hui à une logique capitaliste. En conséquence, avant même que de développer une idéologie, le but premier des journaux, des chaînes de radio de télé reste de faire du fric et pour cela il y a la pub, la pub et encore la pub.
Pour vendre cher les plages de pub il faut faire de l’audience, pour faire de l’audience il faut racoler. La plupart des chaînes sont privées. Dans un pays lambda le choix de l’opposition, surtout si elle est minoritaire peut être suicidaire en matière de contrats publicitaires. C’est pourquoi l’ensemble des chaînes se mettent à l’unisson du côté du manche et chantent en même temps la même chanson.
C’est spécialement le cas en France où ces mêmes chaînes ont ’fabriqué’ le pouvoir en place. La France est sans doute un des pays au monde où la liberté d’ expression est la moindre. Cependant les médias sont plus muselés par auto-censure que par des mesures autoritaires. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’argent est le seul maître, si le vent tourne BFM et consorts brûleront ce qu’elles ont adoré sans le moindre état d’âme.
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Opposition contrôlée
7 février 2021 14:00
@Abou Antoun
Merci pour la pommade ! https://www.youtube.com/watch?v=5tFhDc5SO3c
l’opacité domine dans la mesure où des régimes ayant des buts et des intérêts différents utilisent la même couverture médiatique, la même dramatisation
J’ai développé la réponse dans plusieurs articles, je ferai un article de synthèse.
Réponse courte : pic pétrolier, dépendance à 95% du commerce au pétrole, gâchis de ressources généralisé pour alimenter le développement des forces productives selon le dogme capitaliste de la croissance, informatique détruisant les métiers de service.
Notez qu’il n’y a pas de pub, ou très peu, sur les chaînes internationales.
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Abou Antoun
7 février 2021 14:18
@Opposition contrôlée
Julia Boutros, pour être engagée, en tant qu’épouse d’Elias Bou Saab, ministre de la défense du Liban et Vice-Président de l’Université américaine de Dubaï. n’en reste pas moins une grande artiste tout à fait dans la tradition. Elle est indiscutablement très populaire et puis elle est belle ce qui ne gâte rien.
Si vous aimez .Notez qu’il n’y a pas de pub, ou très peu, sur les chaînes internationales.
A voir ...
Prenez par exemple la chaîne Russia Channel One en version internationale (Satellite Hotbird). Il y a un max de pub orientée vers l’Allemagne. La communauté Russe (le plus souvent d’origine juive) est particulièrement nombreuse en Allemagne et spectatrice assidue de cette chaîne. Résultat le réseau Mixmart par exemple cartonne avec ses pubs, entre autres... Il est clair que les pubs de la chaîne ’mère’ (russe de chez russe) montre des pubs complètement différentes orientées vers le public russe (très souvent des spécialités pharmaceutiques).
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I.A.
7 février 2021 14:35
Rigoureuse autopsie des médias majuscules, votre texte se pose également en tant qu’outil pédagogique à l’usage des indécis.
Le déroulé du Moyen-Orient jusqu’à la pandémie est d’autant plus approprié, que ces manipulations sont responsables de la mort de milliers d’êtres humains.
Des manœuvres aux ficelles le plus souvent si évidentes, qu’aujourd’hui encore on peut se demander ce que que nos semblables ont fait de la puce qui leur grattait l’oreille avec tant d’insistance...
S’il est vrai que se ranger d’office du côté de la pensée dominante est un atavisme primitif favorisant la survie au sein du groupe, il faut savoir qu’aujourd’hui le « groupe » n’existe plus, et que ce vieux réflexe est instrumentalisé pour favoriser les injustices, les guerres, la peur des uns envers les autres, les désordres civils, et finalement l’autodestruction.
Les médias sont devenus des joueurs de flûte jouant chacun sa partition, et les peuples, des spectateurs de leur propre destin.
Au nom de toutes les victimes, passées comme présente, simplement merci.
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Attila
7 février 2021 22:22
@Attila
En fait, il est interdit de séjour sous l’article de Doctorix et, comme un coucou, il dépose son œuf dans le nid d’un autre..
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ETTORE
7 février 2021 17:10
pierrot 7 février 10:52Il existe bien pire que la téléconnerie : les réseaux sociaux sont une calamité pour l’intelligence et le flux anonyme des fausses informations.
L’anonymat me semble inadmissible et pervers.
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C’est bien vrai ça !
La télé-connerie.... ?
Cela doit être votre opium quotidien !
Les réseaux sociaux ?
Sont tout comme vous, une calamité répandue !
L’intelligence ?
A vous lire, vous ne l’avez pas eue en dotation, vous avez du louper la distribution !
Le flux anonyme des fausses informations ?
N’est que l’expression de votre fonction de corbeau !
l’anonymat ?
N’est que le monument branlant derrière lequel vous vous renfrognez, tout gris !
Inadmissible et pervers,.. ?..
Pour cela.... je vous conseille de porter plainte contre vous même !
Vous pouvez gagner, si si, je vous assure ! Faites le ! Vous vous sauverez vous même. Ne comptez plus sur les autres....inutiles, ils sont tous employés à des tâches plus essentielles.
..... ( petits points de politesse inexprimable )
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julius 1ER
7 février 2021 17:11
A l’ouest rien de nouveau... l’article commence sur un dézinguage en règle des médias pour finir par une lénification de la pandémie actuelle qui selon vous n’a pas tué assez de monde pour mériter le « titre » de pandémie .... c’est bien cela ????
bon c’est vrai qu’en France on va arriver péniblement à passer le Cap des 100 000 morts ... pas de quoi en faire un fromage !!!!
alors qu’il y a 2 ans en arrière on en était à la réforme du siècle pour la sécurité routière, le passage au 80 KLM/H pour sauver 300 vies disait-on alors ???
en fait on s’est « gouré » c’est à ce moment -là qu’on aurait dû confiner !!!!!!
en fait en lisant cet article, je me demande si je dois rire ou .... rire ????
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ETTORE
7 février 2021 17:33
!
J’abonde dans votre sens.
Regardant les chaines, Allemandes, Italiennes, espagnoles, Grecques, Anglaises et Françaises...Ont peut se rendre compte comment l’information est relayée et comment chaque pays mets en lumière « sa réussite » créant de facto une critique larvée, de ses voisins.( volontairement ? Involontairement ? à minima ?)
(Dixit I.A )Les médias sont devenus des joueurs de flûte jouant chacun sa partition, et les peuples, des spectateurs de leur propre destin.
Vous pouvez regarder autant de chaînes « d’informations » que vous souhaitez, il vous faudra un décodeur, qui devras être paramétré avec des algorithmes politiques propres à chaque état.
Mais ce qu’il en ressort, est une ligne de conduite sous-jacente d’une l’obédience occulte stricte. Obédience renforcée par l’élimination de toute information pouvant mettre la politique de communication du pays en mode « décrédibilisation ».
Et cela, croyez moi, est une constante.....Universellement active.
Et c’est aussi cela qui est inquiétant par dessus tout, car même cet élément
« universellement active » peut être la signature d’une perversité pilotée, installée, non plus au niveau d’un seul état, mais comme une supra nationalité, qui n’augure rien de bon.
Parce que nous, nous regardons hallucinés, le joueur de flûte national, alors que le chef d’orchestre est bien plus sournois, que ses despotes intérimaires..
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Opposition contrôlée
7 février 2021 17:45
Régalez-vous pendant 5 minutes : https://youtu.be/xtIT7c-2wno?t=2305 (il faut regarder 5 minutes)
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ETTORE
7 février 2021 17:51
Incroyable comme des gens comme vous peuvent dire des choses qui les accusent ....eux mêmes !
Vous déposez vos assertions comme vous déposez un cv dans une boîte au lettres, en vous disant que vous allez passer avant les autres par le poids du timbre. lol !
Vous faites l’amalgame entre les morts de la covid et la mesure de limitation de vitesse à 80 kms.
Soit, c’est toujours une stratégie facile, pour ceux qui ne cherchent que la volonté d’imposer leur raisonnement, et trouver des chiffres opposables aux chiffres, sans aucune réflexion de fond !
Mais bon, je veux bien m’essayer à ce genre de raisonnement fumeux, puisque à vos yeux, c’est le seul qui soit « vérité écrasante » à dire et à accepter ,coute que coute !
Alors voilà , pour reprendre cette équivalence, qui doit faire éclore la vérité, chère à votre esprit....
Combien de temps à mis ce gouvernement pour instaurer le passage au 80 km/h ?
Combien a couté la mise en place et l’organisation de toute cette infrastructure ?
Combien de comités théodules ont été mis en place pour en discuter ?
Je pense que je n’ai pas besoin de vous mettre les « équivalences explicatives » nécessaires à la compréhension des questions, puisque apparemment,
vous savez les éluder, donc ?
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Opposition contrôlée
7 février 2021 18:02
@ETTORE
Merci d’utiliser le bouton « répondre » lorsque vous faite des commentaires, pour maintenir une certaine lisibilité. -
ETTORE
7 février 2021 18:28
@Opposition contrôlée
ok ! Sorry !
Je me disais simplement qu’il....... n’était pas loin !
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Un des P’tite Goutte
7 février 2021 20:17
Bonjour,
Merci pour l’article.
Je voyais il y a quelques jours une mini vidéo du Barbier s’excitant sur le passeport vaccinal (sur youtube) ; bien que la chaîne dont j’ai oublié le nom soit informative, de nombreux internautes avaient compulsivement réagi par un pouce en bas. Sauf que...l’auteur avait ensuite épinglé un commentaire éclairé appelant à mettre un pouce haut sur cet odieux épisode pour le faire mieux référencer, mieux voir.
Simple bon sens.
Cordialement
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eau-du-robinet
7 février 2021 21:18
Bonjour,
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Absolument à écouter ce témoignage frappent :Un exemple extrait du discours de Martine Wonner devant les parlementaires :« La société française de pédiatrie nous alerte pourquoi ?Aujourd’hui ils voient arriver aux urgences pédiatrique / psychiatrique des gamins de 9 ans, 10 ans qui font des tentatives de suicide ! C’est absolument du jamais vue ! ».
Martine WONNER - Interventions - Projet de loi prorogation de l’état d’urgence sanitaire 02/02/21-
Opposition contrôlée
7 février 2021 22:02
@eau-du-robinet
Martine à la plage, Martine à la montagne, Martine à l’assemblée...
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Legestr glaz
7 février 2021 23:09
Pour la bonne bouche, avec des figurants, des acteurs, pour faire vrai ! De la mise en scène ! De la mise en lumière, de la terreur ! Tout est réuni pour cette super-production ! Tous les partenaires ont mis la main à la poche. Le budget est colossal mais les retours sur investissement en valent la peine !
Comme dans un film à grand spectacle : frissons assurés, des morts par dizaine de milliers, des corbillards, des pleurs, des larmes, des cercueils, des nouvelles angoissantes, mais vraiment, chapeau bas aux scénaristes ! Vraiment !
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Octave Lebel
8 février 2021 15:22
Est-ce une fatalité à laquelle nous devons nous résigner ?
Je suis sidéré que nous puissions accepter que 9 milliardaires contrôlent 90 % de nos médias dont l’information (papier, audio, visuel), que certains possèdent et les tuyaux et les organes de production des contenus. C’est incompatible avec une démocratie .Je ne comprends pas que ce ne soit pas un sujet sociétal et politique de premier plan comme l’on dit maintenant. Est-ce une fatalité à laquelle nous devons nous résigner ?
Il s’agit de bien avoir cela en tête à chaque fois qu’un spécialiste de l’économie, de la politique, de tout ce qui concerne notre vie vient nous faire part de ses avis, conseils et solutions en se coulant dans les questionnements des journalistes et que nous entendons régulièrement des leçons de démocratie adressées aux autres pays.
A noter aussi, d’année en année taux de confiance de nos concitoyens dans les organes d’information 24/25%.La faute aux réseaux sociaux ?! Taux moyen en Europe (50%)
Repères à avoir à l’esprit : La matinale des radios (7h-9h) représente 70% de leur audience, 12 à 15 millions de personnes (Léa Salamé : une heure en tête-à-tête avec la journaliste-Télérama Youtube 24/10/18.).Je ne résiste pas à vous citer LS qui explique qu’elle pratique la neutralité parce que contrairement à d’autres elle y croit. (France Inter 1ère matinale de France et aussi la moins encombrée de publicité, c’est moins stressant).
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Eric F
8 février 2021 19:19
Le fond de l’article est intéressant (oui, les grands média ont une ligné éditoriale « orientée » et tentent de capter un auditoire par la séduction pour ensuite l’influencer).
Mais, tout comme les chaines télé, l’auteur n’a-t-il pas un message à faire passer derrière la tête ? Ainsi selon l’article, RT, c’est la meilleure chaine d’info en Français (car elle est pro courants réfractaires de l’occident), mais comme elle n’est pas covidosceptique, elle est devenue factieuse.-
Opposition contrôlée
8 février 2021 19:36
@Eric F
C’est le but même de faire des articles !l’auteur n’a-t-il pas un message à faire passer
Je constate tout simplement que la trajectoire éditoriale de RT est celle que j’ai vu sur d’autres médias équivalents. C’est pas tant qu’elle fut « pro courants réfractaires de l’occident », il ne s’agit pas d’être réfractaire à l’occident mais à la « pensée unique ». Jusqu’alors la chaîne médiatisait des courants intellectuels marginalisés par le reste de la presse, avec un traitement équitable. Sur le sujet prioritaire « covid », ça n’est plus le cas.
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Eric F
9 février 2021 14:09
@Opposition contrôlée
Reste donc l’hypothèse qu’il y a vraiment une épidémie de covid dans le monde !« Sur le sujet prioritaire « covid », ça n’est plus le cas. »
La Russie et la Chine, qui ne sont pas des suivistes de la « pensée unique » occidentale, ont également misé sur la vaccination, de même que Cuba et le Vénézuéla.
En Septembre dernier, j’étais sur la « même ligne » que les « rassuristes » qu’il me plaisait d’entendre, j’ai quelque peu déchanté depuis, mais je continue de considérer qu’en matière de mesures de restriction des contacts, « le trop est l’ennemi du mieux ». Je trouve que RT France reste sur cette question plus proche des réalistes que des catastrophistes, et apporte un certain recul, par exemple https://francais.rt.com/international/83603-allemagne-autriche-danemark-manifestations-europe-mesures-anti-covid-19
ou encore https://francais.rt.com/economie/83560-centaine-deconomistes-europeens-appellent-annuler-dettes-publiques-detenues-bce -
Opposition contrôlée
9 février 2021 16:20
@Eric F
Vos remarques sont pertinentes.
Il faut garder à l’esprit que à Cuba comme en Russie, personne n’est à l’abris de la communication internationale. C’est presque un piège, ou une arme de l’occident : vous ne pouvez pas communiquer à rebours des médias internationaux, sans que cela soit perçu comme une tentative de diversion. C’est aussi une opportunité pour les états de « ressouder » leur population autour de leur autorité.Pour le coté alarmiste de RT, voir la réponse à anima99 plus bas.
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anima99
9 février 2021 10:06
Je n’ai pas très bien compris vos arguments contre RT. Personnellement je trouve les reportages de RT remarquables et malheureusement uniques dans la « sphère journalistique ».
Nous disposons que de très peu de médias alternatifs et encore moins de médias qui donnent des informations alternatives. C’est sûr RT n’est pas parfait (il dispose de peu de moyens, est constamment décrié, limité par le pouvoir en place, et ne fait pas appel à l’AFP ni à son mentor américain).
Toutefois c’est une autre voix dans un paysage audiovisuel uniforme. Une voix différente qui cherche moins à modeler les esprits et à faire la chasse aux « mauvaises pensées ».
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Opposition contrôlée
9 février 2021 10:38
@anima99
Je suis d’accord que si on effectue une strict comparaison qualitative des médias audiovisuels francophones, RT arrivera en tête. Mais... voir ma réponse à Eric F juste au dessus.Le problème est qu’il faut se replacer en janvier 2020. A cette date, personne ne peut rien dire, mis à part qu’il n’y a pas de catastrophe en Chine. Or, la presse, dont RT, a alimenté la psychose par tous les procédés les plus sales. Je n’ai cité dans l’article que l’exemple de l’adolescente de 16 ans, mais il y a eu des dizaines de titres de cette nature. Par exemple :
« La famille de Tartempion Duchlome annonce son décès » : « Tartempion Duchlome, figure du parti communiste français dans les années 1960 ». Mort à l’age de 91 ans... Tu parles à quel point ça mérite un gros titre...
« Un médecin de l’hôpital de Trifounioule-les-oies décède ».
Vérification : il était à la retraite et faisait du volontariat, il avait 85 ans...Etc. Résultat : panique, psychose, et ... confinement et « distanciation sociale ».
Imaginez le résultat dans les Ehpad, quand des pauvres petits vieux ont été bouclés dans leur chambre, avec comme seul contact humain une équipe de cosmonautes masqués qui vous pose un plateau et se tire immédiatement...
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anima99
9 février 2021 12:55
@Opposition contrôlée
Oui, vous avez raison et j’en suis comme vous désolé.
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