vendredi 7 décembre 2007 - par arretsurlesmots

Si c’est gratuit c’est que ça ne vaut rien ?

J’ai lu il y a quelques temps le livre Nouvelles Mythologies. Parmi les articles qui avaient attiré mon attention dans ce livre, l’un, signé Patrick Besson, traitait des journaux gratuits. L’auteur leur réservait quelques mots durs dont le sommet semblait atteint avec cette phrase : « quand on vous donne une chose pour rien, c’est qu’elle ne vaut rien ». Il concluait pourtant son article sur le fait que ces journaux étaient une « concurrence déloyale » avec cette interrogation : « Comment accepter qu’en démocratie un distributeur de croissants et de pains au chocolat gratuits officie à deux mètres d’une boulangerie-pâtisserie où les mêmes produits sont vendus ? ».

Soucieux de faire la part des choses au sujet de ces journaux tant décriés - on se souvient notamment de ces mots de Serge July au moment du lancement de 20 minutes en France : « Le recours au papier journal ne suffit pas pour faire un quotidien d’information » (Libération, 19 février 2002) - j’ai essayé de me plonger pendant quelques semaines dans la lecture des quatre titres principaux : Métro, 20 minutes, Matin plus et Direct soir. Ne prenant guère les transports en commun, je remercie toutes les personnes qui m’ont rapporté ces précieuses sources pour parvenir à la collection suivante : onze exemplaires des deux premiers journaux cités, six des deux suivants (plus difficiles à trouver).

Lors de la fondation de Métro, Lord Rothermere avait annoncé vouloir faire « un journal gratuit, sans aucune tendance politique, mais avec beaucoup de couleurs et des articles courts ». Il annonçait, en outre, vouloir faire des unes affichant un « article à caractère humain contrebalancé par un article plus sérieux ». Nous allons voir que cet objectif semble rempli. En effet, l’analyse des unes de ces journaux montre clairement une survalorisation des informations habituellement reléguées en fin de journaux dans les quotidiens traditionnels. Ainsi dans Métro, les articles référencés en une renvoient tout d’abord aux sports (14 occurrences) à égalité avec les articles d’actualités concernant notre pays, puis viennent les infos people (10) suivies de l’actualité internationale et locale (6). On retrouve ce classement dans tous les gratuits avec quelques différences toutefois, 20 minutes présente moins de titre en une sur les « people », mais un peu plus de sujet locaux. Notons que parmi les grands titres de ces journaux qui m’ont marqué, 20 minutes a fait deux unes sur le football et une sur facebook, tandis que Métro en a fait une sur la Star Academy et le jeu PES, Direct soir a même osé un gros titre sur les « rubik’s cube »...

En analysant ces unes on voit que le paroxysme du « modèle Girardin » mène à une information orientée vers des sujets considérés comme secondaires par les quotidiens payants. Corollairement, l’intérieur du journal va dans ce sens. A l’image du JT de Jean-Pierre Pernault, l’actualité internationale est réduite à peau de chagrin, environ une page par gratuit (un peu plus dans Matin plus notamment grâce aux pages réalisées par Le Monde et Courrier international  ; un peu moins dans Direct soir où les informations sont expédiées en quelques brèves). Les articles de fonds sont extrêmement rares, les premières pages de Métro ou l’interview en « une » de Direct soir sont ce qu’on peut considérer de plus poussé en terme d’analyse. Les autres sujets sont des brèves, signées AFP dans Métro, non signées dans les autres quotidiens gratuits. 20 minutes affiche le plus grand nombre de journalistes, mais les articles écrits sont aussi courts que des brèves AFP, ce sont en fait essentiellement des reformulations avec des titres accrocheurs souvent basés sur des jeux de mots aléatoires (« Le public donne de la voix », « Baisse de régime », « Califournaise »). Didier Pequery (Métro), affirme que son journal ne fera jamais d’investigation ni d’exclu, par manque de temps et d’argent, il ne concurrence donc pas les autres quotidiens : « nous n’en avons ni les moyens ni la vocation ». Cet aveu est généralisable aux autres quotidiens gratuits, on ne trouve donc pas du tout une substitution à la presse payante, mais simplement la présentation neutre de l’essentiel de l’actualité à laquelle on a ajouté une grosse dose de sport et de people. Notons que chez Métro, on appelle les pages people « Culture » alors que chez Direct soir on préfère l’appellation « VIP ». Quoi qu’il en soit, quel que soit le nom que les journaux lui donnent, le poids de ces informations est toujours environ égal à celui de l’actualité internationale.

Dans une conférence donnée à l’IEP de Paris, Eric Dupin affirme que ces journaux présentent «  un dangereux rapport à l’information en insinuant qu’une information "gratuite" et incomplète suffit pour se faire une idée juste de problèmes complexes ». De plus, pour lui, « rendre l’information gratuite revient à minimiser, voire à nier la valeur ajoutée ». Pour conclure, j’ai envie de dire à Patrick Besson de se rassurer, les pains au chocolat que l’on distribue dans la rue sont certes gratuits, mais ils semblent bien trop secs et bien trop peu fournis en chocolat pour concurrencer ceux de la pâtisserie...



19 réactions


  • Icks PEY Icks PEY 7 décembre 2007 11:33

    La différence entre la presse gratuite et le petit pain au chocolat gratuit, c’est qu’il n’est pas possible de faire de la pub sur le petit pain au chocolat.

    Sinon, je suis d’accord avec vous pour dire que la gratuité a généralement pour effet de dévaloriser le produit.

    Certains villes avaient tenté d’instaurer les transports en commun gratuits : but honorable de rendre le transport collectif facile d’accès. Malheureusement, les dégradations se sont multipliées, les usagers ne respectaient plus les chauffeurs, les arrêts, etc. En conclusion, à ma connaissance, il n’y a plus aucune ville en France aujourd’hui qui pratique le tansport collectif gratuit.

    C’est pareil pour les droits sociaux. L’accès au médecin est gratuit, donc les patients vont en voir un, et puis un deuxième. Les ordonnances ne sont pas respectées (combien de patients suivent à la lettre le traitement jusqu’au bout ?) ... de toute façon, ce n’est pas grave : s’ils retombent malade, ils retourneront chez le médecins ...

    Voyez les facs : dans les facs payantes, les étudiants respectent le matériel, les bureaux, les installations ... dans les facs gratuites, c’est parfois Beyrouth.

    La gratuité corrompt la relation car elle fait croire que cela ne coute rien. La responsabilisation des individus nait à partir du moment où ces individus sont sollicités dans leur portefeuille. Lorsqu’ils paient un service, soudainement, les abus de comportement disparaissent et la relation redevient une relation prestataire-usager.

    Désol pour cette digression par rapport au sujet ...

    Bien cordialement,

    Icks PEY


    • jakback jakback 7 décembre 2007 13:34

      Bien que partageant votre avis, écrire que la gratuité corrompt(c’est exact)dans le pays de la cmu et de l’assistanat en guise de régulateur sociale, vous allez perdre des amis.


  • tvargentine.com lerma 7 décembre 2007 11:44

    C’est vrai ce que dit Icks PEY,mais dans le cadre des journaux le problème n’est pas l’information mais la publicité qui rapporte énormement d’argent.

    Le reste,il suffit de relire les vieux journaux de l’express,du point ,du nouvel obs pour comprendre que l’information d’investigation n’a jamais existé dans ces journaux,ils suffit de calculer le nombre de pages de pubs ou d’articles de « complaisances d’informations » et vous pouvez prendre comme modéle les critiques de cinémas

    Ne pas se tromper de combat.

    Les gens recherchent dabord une infos regionales (ex « le Parisien ») et ensuite ils vont sur le Net rechercher des infos d’actualités nationales ou internationnales afin de se faire une idée.


    • alexis-LON 7 décembre 2007 14:34

      Il est facilement concevable que des articles d’investigations soient plus difficile a faire pour un quotidient gratuit que pour un quotidient payant etant donné que les moyens ne sont pas les memes. Cependant, journalisme ne rime pas systématiquement avec planque au bout du monde pour avoir la derniere interview du chef des FARCS en allongeant l’argent pour avoir droit a l’interview tant espéré. Un article bien documenté sur par exemple les régimes de retraites spéciaux des députés, le silence des medias traditionnels sur le 11 septembre (et les debats d’experts), les machines a voter US Diebold, le debut d’introduction des machines a voter en France, tous ces sujets et beaucoup d’autres ne nécéssitent pas des moyens financiers enormes, et ca n’en ferait pas moins des articles extrémement interessants - comme on en voit parfois ici. Alors les journaux payants peuvent fournir des articles que les journaux gratuits ne pourront pas fournir pour cause de cout d’investigation, mais les gratuits peuvent fournir des articles de sociétés trés informatifs. Donc oui aux deux. Il faut arreter avec le « quand c’est gratuit c’est forcément moins bien que le payant » ... en général c’est assez vrai mais ca n’est pas systématique : un Linux sera toujours plus performant qu’un windows et il est gratuit. Meme mieux : il est libre ET gratuit.


  • thirqual 7 décembre 2007 12:18

    Mon nunux ne m’a rien coûté. Ah si un cd-r quand même, c’est vrai. Consulter wikipedia sur la texture en spinifex, et découvrir cette plante, pas un centime (c’est pauvre sur universalis à ce sujet)

    Le choix de wiki ici n’est pas innocent, et lié à la présence de l’IEP de Paris (sciences po, dit sciences pipeau par ceux qui y sont, aha). On rappelle le sabotage volontaire d’articles à l’initiative d’un professeur qui voulait démontrer que « ça marchait pas » et le pseudo-scandale suite à l’interdiction d’accès depuis les machines de l’IEP.


    • Deneb Deneb 8 décembre 2007 10:57

      Lorsque je propose à mes amis, clients ou conaissances, d’installer un système africain à la place de Windows, ils ont tous l’air consternés, ou alors ils rigolent. Pourtant Ubuntu, gratuit, marche à merveille et même mon fils de 5 ans arrive à s’en servir.


    • Deneb Deneb 8 décembre 2007 11:24

      A tous ceux qui affirment, comme Mme Pécresse, que ce qui est gratuit n’a pas de valeur, je pose la question : à quelle âge vous facturez leur education à vos enfants ? Le destin de tout immatériel comme la culture, information ou concepte innovant est de sortir de l’economie monetaire. Cette dernière n’est tout simplement pas adaptée pour donner une valeur à tous ces biens, puisque, contrairement au monde matériel, le partage n’en reduit pas la quantité et, au contraire, accroit leur valeur. Si une musique est souvent téléchargé, c’est un gage de qualité, et qu’elle soit gratuite ou payante ne change rien. Il y a certes des journaux gratuits, bourrés de publicité, qui proposent rarement une information pertinente. Par contre, il y a Google News, qui permet gratuitement de personnaliser son acces à l’information très complète et avoir les nouvelles fraîches à tout moment de la journée. Avant on achetait les cartes IGN au prix fort, maintenant, les mêmes cartes sont consultables gratuitement avec Geoportail. La gratuité de l’immatériel gagne inexorablement du terrain, et toutes les gesticulations de M. Sarkozy ou Mme Pécresse n’y feront rien.


  • Vincent San Seb Vincent San Seb 7 décembre 2007 12:20

    Depuis que l’ont est entré dans l’ère du comerce à tous les étages, bien entendu que pour des esprits rompus à l’achat, le fait de recevoir gratuitement devient problématique. Il arait aujourd’hui evident qu’une marchandise impayée ne devient souvent plus crédible, on va jeter plus facilement un 20 minutes qu’un journal payant. Le fait est que ce n’est pas parce qu’une chose est gratuite qu’elle ne vaut rien, il y a toujours gain et perte, meme si ils ne sont pas quantifiés.

    Cela me refait penser à une annecdote d’un ancien professeur d’economie, qui donnait des cours particuliers gratuits, mais qui avait dut etre contraint de faire payer puisqu’il déplorait de nombreuses absences, ou un manque d’interet flagrant de la part des éleves. Mais qui lorsqu’ils payaient 60 € de l’heure, étaient nettement plus enclins à écouter...


  • hood 7 décembre 2007 12:42

    Parler de présentation neutre de l’actualité me paraît un peu abusif, surtout que vous citez Direct Soir. Cette feuille de choux est passionnante à plus d’un titre : c’est de l’autopromotion de la première à la dernière ligne. Prenons le guide TV par exemple. Tous les soirs, on y incite le lecteur à regarder... Direct 8 dont le programme est systématiquement classé 3 étoiles ! Le choix des couv’ est éloquent (un membre du gouvernement/une star/ un membre du gouvernement/une star...) et la partie « économie » fait quotidiennement l’apologie d’un produit de grande consommation (et un dossier sur l’œuf Kinder, un).

    Ce n’est pas une brève information objective entourée de pub, c’est tout bonnement un concentré de propagande qui me donne à chaque fois la sensation de vivre en URSS. Bref, si votre définition des gratuits s’applique assez bien à Metro et 20 Minutes, Direct Soir relève de la manipulation mentale grossière. Il est dommage que vous ayez laissé de côté cet aspect de la « presse gratuite » car c’est peut-être bien celui qui finira par dominer...


  • Forest Ent Forest Ent 7 décembre 2007 12:52

    La presse écrite, qui vit à 50% de pub, s’alarme des gratuits, qui vivent de 100% de pub ?

    Pourquoi alors ne pas avoir appliqué ce raisonnement à TF1 qui vit depuis sa privatisation il y a 20 ans à 100% de pub ?

    Plus d’infos sur ces sujets sur « la forêt des médias » :

    http://forestent.free.fr/

    Site financé à 0% par la pub. smiley


  • ZEN ZEN 7 décembre 2007 13:15

    « Site financé à 0% par la pub »

    Je puis l’attester. Je m’y réfère souvent. Du sérieux !


  • HELIOS HELIOS 7 décembre 2007 14:27

    Désolé, je n’ai pas bien compris la finalité de l’article, sauf a dire que la presse gratuite ne vaut rien.

    Sur le sujet de fond qui semble se dégager des differentes interventions, nous voyons tout de suite le clivage entre les « marchands » et les autres. L’argument massue consiste a dire que ce qui est gratuit ne vaut rien, que puisque c’est gratuit on jette, on en fait pas d’effort, on gaspille, bref on ne respecte pas.

    Moi, je trouve qu’apres 50 ans d’ecole qui ne sait pas enseigner le respect on recolte ce que nous avons semé.

    Désolé, messieurs, mes enfants ne jettent pas, se sont toujours rendus aux manifestations gratuites, sans être en retard et, devinez quoi... ici, dans ma ville, il y a 2 lignes de transport en commun gratuites qui marchent bien.

    Quand aux croissants, laissez moi rire, vos comparaisons son ridicules.

    Ce que je comprends trés bien par contre c’est que tous, qui que vous soyez, le mot « concurrence » vous plait quand elle ne vous fait pas mal... vous ne vendez plus vos journaux ? qu’attendez vous pour ajuster votre prix et son contenu ? c’est ça la loi du marché que vous appelez de tous vos voeux !

    Pour tuer son chien on l’accuse de la rage


  • Anto 7 décembre 2007 15:14

    Personne ne lit la presse gratuite pour s’informer mais pour passer le temps dans les transports en commun, au bureau ou en Amphi (enlevez les pages avec le Sudoku pour rire). Pas besoin de sortir d’une ecole de journaliste pour savoir ca...

    A priori, ce n’est pas le marche des quotidiens payants. Concurrence deloyale ? Ce n’est pas un argument. La presse ecrite n’a jamais bien marche en France (par rapport a l’allemagne, la GB ou les USA) et ce avant internet et l’emergence des gratuits. Alors, etant donne que les journalistes n’ont rien a se reprocher et qu’ils apportent une reelle valeur ajoutee au traitement de l’information, si les ventes degringoles, c’est forcement parceque les lecteurs sont des gros cons.


  • jo 7 décembre 2007 16:54

    Juste un petit mot à icks pey, sur les facs, Où sont les facs gratuites en France, il faut payer pour s’inscrire en fac. Et si certaines ressemblent à Beyrut, d’avant ou après la guerre civile, cela provient surtout de la vieillesse du matériel usé jusqu’à la corde.

    A propos du sujet de l’article, les journaux gratuits cités ne vivent que de la pub, c’est leur définition. Comment dans ce cas en attendre une quelconque once de qualité, ils sont pieds et poings liés à leur annonceurs. Ce n’est pas la gratuité le problème, mais leur financement. De théorisé avec des exemples tirés par les cheveux que si c’est gratuit c’est de la merde, il faut quand même y aller. Je ne connais pas le contexte dans lequel Patrick besson à sortie la saillie écrite dans l’article,mais la phrase prouve une totale non réflexion.

    De très nombreuses choses autour de nous sont gratuites, dans notre société marchande elle ne nous apparaissent peut-être pas tout de suite, mais, ça va sembler con à certains, la vie est gratuite, l’air que nous respirons, le climat qui permet de faire pousser des biotopes qu’on exploite pour se nourrir. Notre pensée même est gratuite, la même qui permet de dire des conneries énormes. Les services gratuits sont un des rares moyens existants à l’heure actuelles permettant à tout un chacun d’en profiter. Une option de liberté, mot trop souvent employé et si peu appliqué. Cette liberté d’utilisation d’un service du à sa gratuité a une conséquence : il y aura des abus. Mais si l’accès est libre comment peut-on décider qu’à partir d’un certain nombre d’utilisation d’un service, ce n’est plus raisonnable. On nage en pleine contradiction. Peut être que l’être humain aime la gratuité pour sa pomme et non pour celle du voisin. Mais je m’éloigne du sujet.

    Donc la gratuité est loin d’être une plaie sociétale, mais en la faisant passer pour telle, on accrédite la thèse qu’une société n’est évolué qu’avec une forte marchandisation de celle-ci, que la prospérité des échanges financiers seraient l’ultime indice de développement des sociétés humaines.


  • farzteo 7 décembre 2007 21:09

    Vive le gratuit ! Le « qui ne sert à rien » ! Vive l’apprentissage du Breton à l’école" ! Vive le bénévolat ! Vive les réseaux solidaires ! Vive les restos du coeur ! Vive la paresse ! et merde à l’ultralibéralisme !


  • vieuxcon vieuxcon 7 décembre 2007 23:12

    Oups excusez moi, je suis désolé. je viens encore de respirer. Une pleine bouffée d’air gratuit. Je vous promets je vais capitaliser, mettre de coté toute cette air, vous la vendre en bouteille, instauré la pénurie, et ainsi m’enrichir sur le dos des morts par asphyxie, par ce que c’est vendeur la mort, et si je prive d’air mon voisin, sur que le voisin plus éloigné me demandera à genoux et avec plein de biftons de l’air.

    Ah bon vous dites du vent ? Ah ben oui du vent vous avez raison. Les journaux ne livrent que du vent. Et les seuls qui vraiment ont des informations, ne les refilent que bien chères ou/et bien codées. Pour le reste du vent. Un assassinat aux Etats unis pour terroriser les petites vielles, Un fait d’arme de sa Suffisance, qui irait bien voir Ingrid, juste pour promener Maman, le rejeton et la courtisane, aux frais de l’état. Mais une démonstration étayée, bien pensée, qui sorte des sentiers battus, vous en avez vu ? Où ? Dans quel journal ? Que je coure de ce pas, en pleine nuit et pourquoi pas un dimanche acheter cette perle rare.


  • maurice29 13 décembre 2007 11:59

    Est ce que le Monde, libération, le canard enchainé....sont fiable ? la réponse est non , le coup des diamants pour le canard, des mensonges des journalistes du le monde, et la non neutralité de libération sont des exemples que la presse française payante, vit de la pub.Je crois pas à l’information réelle en france, on est comme en russie, il y a tellement d’intérêt en jeu .....c’est triste mais c’est comme ça (ainsi que le figaro,...)


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