dimanche 15 décembre 2013 - par Taïké Eilée

Soral sur BFM TV : petite leçon de montage télévisé

Encore un article ou pas sur Alain Soral ? Telle est la question. Sept ans (déjà) après mon unique article sur lui (qui relatait le désormais fameux incident de Sciences Po), de l'eau a coulé sous les ponts, Soral et ses idées ont fait du chemin, et j'aimerais commenter brièvement la récente interview (escamotée) qu'il a donnée à BFM TV. Ce n'est pas tant Soral qui m'intéresse ici (même s'il en sera un peu question) que l'attitude des médias, qui finalement ne change pas au fil des ans, lorsqu'il s'agit de traiter de ce qui sort de la doxa. Un cas supplémentaire qui nous démontre l'obsolescence de la télévision pour qui veut un peu plus d'intelligence du monde.

Le 14 décembre 2013 à 18h15, BFM TV diffuse un reportage sur Dieudonné, dont le succès (ainsi que celui de sa quenelle) inquiète. Faute d'avoir pu interviewer le principal intéressé, la chaîne a dépêché un journaliste pour s'entretenir avec Alain Soral, son plus célèbre et influent soutien. Dans le montage final, Soral aura la parole pendant environ 25 secondes ; l'entretien, filmé intégralement et mis en ligne par l'équipe d'Egalité et réconciliation, dure, quant à lui, près de 38 minutes.

Le montage final :

L'entretien dans son intégralité :

La journaliste de BFM TV justifie elle-même le peu de temps qui a été laissé à Soral dans le montage final ; son propos ne serait qu'une interminable "logorrhée", dont le Wiktionnaire nous rappelle la définition :

Le jugement est dur pour caractériser la parole de celui qui se présente, tel Yoda face aux apprentis Jedi, comme le "maître du Logos"...

Cachez cette complexité que je ne saurais voir

Logorrhée ou pas, Alain Soral ne répète pas pendant 38 minutes ce qu'il dit durant les 25 misérables secondes retenues par BFM TV. Durant ce très court laps de temps diffusé à l'antenne, il dit trois choses : d'abord, il justifie le fait que son équipe filme l'entretien (afin de montrer à tous la manipulation du montage à venir), ensuite il définit les différents types de quenelles (purement potache ou "ultra-politique" comme la sienne), enfin il explicite son message ("Vous commencez à nous faire chier, vous la toute-puissante communauté juive organisée, dite communauté sioniste"). Le reste du propos est donc censé être sans intérêt, selon BFM TV, relevant essentiellement du trouble mental.

Ce qui est fascinant, et très imprudent, c'est que le reportage mentionne le fait que l'interview est disponible en intégralité sur le site de l'interviewé ; or quiconque aura la curiosité de la regarder se rendra bien compte du côté caricatural et évidemment très appauvrissant du montage. Et il comprendra l'intérêt de la démarche citoyenne consistant à filmer soi-même les entretiens réalisés par les journalistes : accéder à un peu de complexité et de nuance, et disposer de la matière suffisante pour commencer à juger par soi-même.

Dans le reportage de BFM TV, on laisse entendre que le propos final de Soral qui nous est présenté, assez grossier et énervé, se situe en début d'entretien et que 38 minutes dans le même genre vont suivre ("La logorrhée va commencer, 38 minutes au total"). En vérité, ce passage arrive après 27 minutes d'entretien, qui ne portaient pas sur le message de la quenelle, mais plutôt sur les conditions de la rencontre initiale de Soral avec Dieudonné, les caractéristiques de l'humour de ce dernier, très politique (avec des références à Coluche, Desproges et même Molière), mais aussi sur l'attitude des médias et du pouvoir vis-à-vis de lui, ou encore le communautarisme victimaire mettant à mal l'universalisme républicain. On peut d'ailleurs noter que Soral est relativement calme dans ce début d'entretien (avant de monter en pression), alors que la séquence sélectionnée par BFM TV nous le montre déjà fort agité.

Par la suite, Soral, qui veut nous garantir que la quenelle n'est qu'un simple geste d'insoumission au "système" (et pas une sorte de salut nazi), nous apprend qu'il privilégiera désormais, pour sa part, et ce afin de lever toute ambiguïté, le traditionnel bras d'honneur (qu'il ne se priva pas d'effectuer à de très nombreuses reprises face au journaliste). Il rappelle aussi que ses critiques ne portent que sur les élites communautaires juives (qu'il juge racistes), pas sur ce qu'il appelle "les Juifs du quotidien", de même que lorsqu'il critique les Etats-Unis ou Israël, il ne vise pas le peuple américain ou le peuple israélien ; on est convaincu ou pas par cette affirmation, mais en ne visionnant que le reportage de BFM TV, on n'en aurait rien su.

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Plaisir non dissimulé : multiplier les bras d’honneur face à un journaliste

Cultiver l'ambiguïté ou en sortir

On est convaincu ou pas, disais-je, car l'ambiguïté plane parfois, notamment dans les vidéos du mois du sieur Soral, dans la rubrique "L'antisémite du mois", qui valorise des propos visant, non pas les seules élites communautaires juives, mais bien les Juifs en général, affublés des stéréotypes habituels (aimant l'argent, dominateurs, etc.). Parfois, Soral est très clair, qui désigne le peuple juif lui-même comme étant le problème : "Les hommes de talent, les hommes qui avaient de la morale et les religieux authentiques avaient bien désigné le judaïsme comme un problème ; le Christ, les Evangiles, le Coran, les penseurs du socialisme, les penseurs de la tradition, tous avaient bien dit : il y a un problème avec le judaïsme et le peuple qui porte cette idéologie". Plus loin, il parle encore d'"un peuple qui prétend être le peuple élu (...), un peuple qui prétend au suprémacisme racial pour des raisons théologiques et belliqueuses". Les "Juifs du quotidien" peuvent-ils ne pas se sentir visés ici ? C'est un peu la même ambiguïté qui plane lorsque Jean-Marie Le Pen dit ne pas en vouloir aux immigrés mais à la politique d'immigration, tout en affirmant préférer voir des vaches plutôt que des Arabes. Les Arabes sont-ils censés avoir suffisamment d'humour pour ne pas y voir un propos peu aimable à leur endroit ?

Soral prend appui, pour justifier son antijudaïsme (terme plus approprié qu'antisémitisme) sur des citations belliqueuses et haineuses de l'Ancien Testament. "Le projet de l'Ancien Testament, dit-il, c'est le projet des chrétiens sionistes et le projet des néoconservateurs américains, c'est un projet hostile à ceux qui n'en sont pas, c'est un projet de domination mondiale, de soumission par la violence, c'est un projet de purification ethnique ; il suffit de lire l'Ancien Testament, il suffit après d'en écouter le commentaire du Christ à travers les Evangiles, et le commentaire du Prophète en lisant le Coran". Michel Onfray prélève, de son côté, des textes très comparables dans le Coran, intolérants, belliqueux, haineux, que Soral n'a semble-t-il pas vu, puisqu'il dit avoir lu cet ouvrage sans y avoir rien trouvé à redire. "L'islam est un problème", lance ainsi le philosophe médiatique le 10 juin 2010 sur RMC, pointant notamment son antisémitisme, sa haine de l'étranger et sa valorisation de l'égorgement des infidèles. "Il faut lire" (pour le savoir), insiste Onfray (mais alors lui et Soral ont-ils bien lu le même livre ?). Le journaliste qui lui fait alors face lui fait remarquer que les musulmans en France ne correspondent pas à ce noir portrait, et Onfray de préciser qu'il ne parle évidemment pas des musulmans (qui peuvent avoir pris des libertés vis-à-vis du texte sacré, ou même ne pas le connaître) mais de l'islam (tel que le Coran le fige). Quand Soral associe, au moins parfois (par simple maladresse ?), les pires horreurs de l'Ancien Testament au peuple juif tout entier, est-ce à dire qu'il considère que ce dernier ne pourrait pas prendre certaines libertés avec son texte sacré ?

Le 3 octobre 2012, Maurice T. Maschino (auteur du très revigorant Oubliez les philosophes !) avait écrit dans Le Monde à Michel Onfray, déplorant sa condamnation sans nuance de l'islam ; et il avait tenu ce propos au sujet de la religion en général, qui pourrait s'adresser tout aussi bien à Alain Soral :

"Il y a ce qu'elle dit, et il y a la société dans laquelle elle le dit et qui, loin de la noircir davantage, peut la décolorer, la banaliser, la rendre pour l'essentiel inoffensive et en désamorcer les énoncés les plus scandaleux. Il y a ce qu'elle prescrit, et s'il y a des hommes, des femmes qui entendent ses prescriptions, il y en a d'autres qui ne les entendent qu'à demi ou pas du tout.

En négligeant le contexte historique dans lequel une religion s'inscrit et qui la colore, en ne tenant aucun compte de la liberté de chacun de l'interpréter ou de l'ignorer, tu fais de toute religion, et en particulier de l'islam, une sorte d'éradicateur absolu de la pensée, d'obstacle majeur à toute réflexion, un monstre qui condamne les hommes à la bêtise la plus crasse."

Il est bien évident qu'il faut faire le distinguo entre l'intégriste qui connaît son livre saint par coeur, et en a une interpétation dogmatique, et le croyant moyen, qui généralement le connaît mal, et a - Dieu merci - un rapport distancié avec lui, qui se dilue dans le rapport qu'il a aux autres dans la société au sein de laquelle il vit (d'où l'importance de travailler à la qualité de ce rapport). Et ramener les croyants "du quotidien" aux dogmes infaillibles auxquels ils sont supposés croire, alors qu'il s'agit souvent d'une vague tradition de coeur, qui leur permet naïvement de penser que leur religion est une religion de paix et d'amour (ce qu'est sans doute réellement leur religion personnelle, celle qu'ils ont intériorisée), voilà qui n'est assurément pas le chemin à suivre. Au lieu de ramener chacun à ses origines, parfois mythiques, cultiver ce qui est susceptible de rassembler, et qui passe nécessairement par un esprit de modération constant, de mesure, de douceur. Certains philosophes, mais peut-être aussi simplement l'humanité commune que chacun porte en soi et découvre lorsqu'il se recueille, peuvent y aider.

L'éternel retour du même

Mais revenons à nos moutons. Dès 2006, le professeur de journalisme à l'Université de New York Jay Rosen remarquait que, dans le nouvel univers formé par les blogs, le public et les sources "disent aux journalistes qu'ils sont eux aussi producteurs et que, à cet égard, dans une interview, ils doivent traiter sur un pied d'égalité, puisque, tout comme les professionnels de la presse, eux aussi produisent des sujets à partir de ce matériel". Et il notait : "Cette attitude sera maintenant la norme pour tout entretien susceptible de porter à controverse" (cité par la journaliste au New York Times Katharine Q. Seelye dans son article "Le journaliste arroseur arrosé... par les blogs"). Cette norme n'a manifestement pas encore été intégrée par nos médias. Sinon, ils ne pratiqueraient pas les montages grossiers dont ils sont coutumiers.

J'avais déjà eu l'occasion d'en examiner un cas, plus en détail, en 2009 : un numéro particulièrement caricatural de l'émission "Complément d'enquête", portant sur Internet et les informations - forcément très peu fiables - qu'on y trouvait. A l'époque, ce sont notamment des images filmées par l'association ReOpen911, lors d'un entretien avec une équipe de France 2, qui nous avaient permis de voir le décalage saisissant entre les 53 minutes de rushes et le montage finalement diffusé (2 minutes "bien" choisies). Les défauts essentiels de ce montage étaient : son caractère biaisé, ses omissions et ses approximations, le rejet de la complexité et de la nuance dans les propos des interviewés, et finalement la fabrication d'une histoire, conforme aux attentes et aux préjugés des journalistes. Tout devait être simple et sans surprise. Prêt à être consommé par un public conditionné.

Près de huit ans après les propos de Jay Rosen, et presque cinq ans après mon article, rien n'a changé. Dès qu'ils touchent à un sujet polémique, les journalistes - contraints certes par des limites de temps et d'espace - vont à la rencontre de l'Autre (le pestiféré qui pense autrement) pour y trouver la confirmation à leurs a priori. Et ils ne font, en définitive, que répéter indéfiniment les mêmes clichés (c'est l'éternel retour du même). Ce sont ces clichés, précisément, que les internautes actifs ne supportent plus, eux qui ont accès à des vidéos plus longues, et à une multitude d'écrits, qu'ils peuvent croiser, comparer, au point qu'ils sont de plus en plus nombreux à déclarer se séparer - tout bonnement - de leur poste de télévision, histoire de se libérer un peu l'esprit.

La question que l'on peut finalement se poser est la suivante : le caractère grossier, et même parfois manipulateur, des montages que nous propose trop souvent la télévision, tient-il aux contraintes formelles auxquelles sont soumis les journalistes ? Autrement dit, est-ce parce qu'ils sont obligés de faire court (quelques minutes pour tout un sujet) qu'ils ne peuvent pas introduire la moindre complexité, qui exigerait un temps beaucoup plus long pour être appréhendée ? Ou alors, est-ce parce qu'ils sont notre nouveau clergé (contraints de l'être à cause de l'effondrement des anciens) que les médias sont voués à se comporter de la sorte, comme défenseurs acharnés de la "pensée correcte" du moment ? Je vous laisse méditer sur ce sujet avec Régis Debray...







123 réactions


  • Werner Laferier Werner Laferier 16 décembre 2013 19:36

    L’interview d’un fasciste n’est franchement pas intéressant, faut il rappeler que le fasciste que vous nous présentez est contre l’Europe, l’immigration, le mondialisme, la liberté, la démocratie, Soral est un fasciste notoire qui fait clairement le salut nazi, il y’a eu plusieurs rencontres ces derniers temps entre Soral et des groupes nazis venue d’Allemagne, Soral a aussi rencontré des partisans du royalisme gaulliste.
    Soral représente toute la haine pure, c’est un antisémite qui fixe toute sa propagande sur les juifs et les francs-maçons, les nazis sont régulièrement encensé dans son site.
    Il faut mettre un terme à toute activité politique de cet individu, je suis pour une descente afin de capturer le fugitif, les extrémistes n’ont pas leurs places dans nos démocraties, les USA et la France ont assez donné de sangs dans le conflit mondiale précédent pour subir à nouveau des fascistes.


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 16 décembre 2013 19:37

    @ Gollum,

    Désolé, il est clair que j’ai mal construit mon propos qui tombe à plat dès lors que nous sommes d’accord sur la criminalité de la finance internationale.

    Mais par ailleurs les divergences restent : de manière assez surprenante vous semblez manifester une attitude manichéenne, bien pensante, en dénigrant les fêlés, les panurges, etc. qui suivent Soral sans faire, comme vous, la part des choses.

    Je comprends qu’il pourrait être irritant de voir des paroles qu’on juge vraies abîmées ou « souillées » par les propos bêtes et méchants des alliés discutables de Soral.

    Mais pour nous qui fréquentons cette cour des miracles qu’est Agoravox, je ne vois pas trop où est le problème.

    C’est constamment qu’il faut savoir faire la part des choses et, comme disait Krishnamurti, entendre le vrai dans le faux et le faux dans le vrai.

    Pour l’expérience que j’ai de la politique et des cuisines de partis, je sais qu’on passe son temps à avaler des couleuvres et à fermer les yeux sur des alliances discutables.

    Dès lors, comme déjà indiqué à l’auteur, je trouve malheureux d’en venir à chipoter Soral sous prétexte qu’il n’est pas un saint ici et là.

    Malheureux car, comme l’étymologie l’indique, c’est la mal heur : il n’est plus temps.
    Otez vos oeillères : les boucs émissaires, les vrais, ce sont les faibles, pas les puissants qui font une industrie du statut de victime.
    Soral est bouc-émissarisé par le système.
    Il est fallacieux de dire qu’il se donne des boucs émissaires à tour de bras.

    Dès lors que ce terme désigne des « puissances de ce monde », il n’est pas forcément malvenu de les « mettre en cause ».
    Toute timidité sous ce rapport pourrait être le signe d’une pusillanimité.
    C’est bien pour ça que je faisais référence au Christ.
    Peut-être est-il temps de reprendre le fouet... ?

    Soyons clairs, je pense ici seulement aux... marchands du temple, aux changeurs de monnaie smiley


    • Gollum Gollum 17 décembre 2013 13:19

      Mais par ailleurs les divergences restent : de manière assez surprenante vous semblez manifester une attitude manichéenne, bien pensante, en dénigrant les fêlés, les panurges, etc. qui suivent Soral sans faire, comme vous, la part des choses.


      Euh non. J’appelle justement à la subtilité et à constater que Soral n’est pas l’intellectuel brillantissime qu’on essaye de nous présenter. Comme l’auteur je suis assez ulcéré du systématisme de Soral quant à diverses affaires. Il en devient monomaniaque. Et c’est bien le problème il détruit lui-même son discours. Alors qu’il n’y a rien de tel chez Asselineau où le discours me semble beaucoup mieux construit.

      C’est constamment qu’il faut savoir faire la part des choses et, comme disait Krishnamurti, entendre le vrai dans le faux et le faux dans le vrai.

      Ben oui, mais les disciples semblent faire le contraire et vous même d’ailleurs de façon paradoxale. J’avoue en être assez surpris d’ailleurs. Pourquoi ne pas critiquer Soral ? Cela n’empêche en rien de critiquer le système aussi il me semble. 

      Pour l’expérience que j’ai de la politique et des cuisines de partis, je sais qu’on passe son temps à avaler des couleuvres et à fermer les yeux sur des alliances discutables.

      Ben oui, mais Soral n’est pas à la tête d’un parti. Il est à la tête d’une association dont le but est une analyse sur le monde contemporain. Laisser le champ libre à des gugusses comme ceux que j’ai cité ne peut que nuire à tout l’ensemble. Et croyez-moi cela me fout les boules..

      Soral est bouc-émissarisé par le système.

      Ben oui. Asselineau aussi. Mais Asselineau peut cesser de l’être car il ne part pas dans des divagations du genre de Livernette, Reynouard, LLP, etc… tous ces pseudo-intellos de bas étage.

      Il n’est pas plombé. 

      Alors que Soral, déjà sulfureux, en rajoute. Encore une fois il se plombe lui-même. Dire en même temps qu’une certaine communauté organisée abuse de la shoah pour se comporter en salauds dans certains territoires et en même temps soutenir Reynouard dont la majeure partie des vidéos essaye de nous persuader qu’Hitler fut un homme bon, que le régime nazi c’était pas si mal que ça, y a quand même des limites… 

      Je ne pense pas pour autant que Soral soit nazi. Mais il est assurément maladroit, très maladroit.
      Et ce n’est pas avec de telles maladresses qu’il cessera d’être diabolisé. Suffira de lui sortir sous le nez tout ce que je viens d’évoquer pour foutre par terre toute la rhétorique.

      D’autre part être persécuté par le système n’est pas un gage de vérité du discours. Ça n’est pas automatique.

      C’est bien pour ça que je faisais référence au Christ.

      Peut-être est-il temps de reprendre le fouet... ?

      Pourquoi pas ? Mais à chacun son rôle. Vous semblez plutôt réagir en homme politique qui cherche l’efficacité et serait donc prêt à, se salir les mains. Je respecte ce choix. Ce n’est pas le mien. Je n’ai jamais aimé ces « concessions » sous prétexte d’efficacité. Je préfère m’en tenir au discours.

      Je rajoute qu’on peut ratisser large tout en ayant un discours clair. Asselineau ratisse à droite et à gauche mais pas de dérapages foireux.

      Vous commencez d’ailleurs par vous excusez puisque je critique l’oligarchie financière, preuve que vous m’avez lu, à la va-vite, de façon quasi émotionnelle. Cette émotion est le signe que vous perdez votre objectivité, il me semble, quant au phénomène Soral.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 18 décembre 2013 19:40

      @ Gollum,

      Merci pour cette réponse, mais désolé je ne vais pas pouvoir y répondre ce soir encore. Je viens de répondre à l’auteur et je suis épuisé. Ce sera pour demain...


    • Gollum Gollum 19 décembre 2013 09:00

      Pas grave, pas pressé.. smiley


      Je me permets de rajouter ceci qui se trouve sur l’espace de modération d’E&R depuis peu, ce qui montre bien qu’il y avait problème. Je rajoute qu’ils auraient pu avoir cette attitude bien plus tôt, mais comme dit le proverbe « mieux vaut tard… »


      AVERTISSEMENT !

      Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

      - Aucun message à caractère raciste contrevenant à la loi
      - Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d’insultes
      - Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d’orthographe

      Quoiqu’il advienne, les modérateurs n’auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

      Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l’association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 19 décembre 2013 18:31

      @ Gollum

      Euh non. J’appelle justement à la subtilité et à constater que Soral n’est pas l’intellectuel brillantissime qu’on essaye de nous présenter. Comme l’auteur je suis assez ulcéré du systématisme de Soral quant à diverses affaires. Il en devient monomaniaque. Et c’est bien le problème il détruit lui-même son discours. Alors qu’il n’y a rien de tel chez Asselineau où le discours me semble beaucoup mieux construit.


      Asselineau est impeccable dans son champ, celui de l’Europe comme machinerie étasunienne d’asservissement des européens.
      Mais Soral et Hillard voient « the big picture », notamment dans sa dimension eschatologique.
      Donc on est pas au même niveau.
      Le fait que Soral soit "l’homme qui tient un marteau pour qui tout essemble à un clou" ne me gêne guère, c’est l’organisation de la pensée qui est ainsi faite (cf. ma série (en souffrance) sur la psychologie synthétique).
      Bref, comme je l’ai dit à l’auteur, le caractère conjectural et même manichéen de ses représentations ne me heurte pas.
      Nous sommes en guerre et il importe d’y voir assez clair.
      Soral y contribue grandement et, à mes yeux c’est tout ce qui compte.

      J’avoue en être assez surpris d’ailleurs. Pourquoi ne pas critiquer Soral ? Cela n’empêche en rien de critiquer le système aussi il me semble.

       Je vous invite à voir mes derniers réponses à l’auteur. Je pense que c’est assez clair.
      Grosso modo, c’est un choix stratégique pour une situation d’urgence.
      Ses éclairages sont fonctionnels dans les grandes lignes, celles qui comptent pour se répérer.
      Je ne me préoccupe guère des imperfections inévitables qui émaillent son propos dès lors que je suis convaincu de la valeur de ses valeurs.
      A mes yeux c’est du détail qui n’arrêtera que ceux qui devaient être arrêtés (ceux qui marchent au réflexe)

      Pour l’expérience que j’ai de la politique et des cuisines de partis, je sais qu’on passe son temps à avaler des couleuvres et à fermer les yeux sur des alliances discutables. // Ben oui, mais Soral n’est pas à la tête d’un parti. Il est à la tête d’une association dont le but est une analyse sur le monde contemporain. Laisser le champ libre à des gugusses comme ceux que j’ai cité ne peut que nuire à tout l’ensemble. Et croyez-moi cela me fout les boules..

      Nous voilà revenu au point que je soulevais. Vous catégorisez ici les êtres d’une manière qui me surprend.
      Vous semblez sacrément remonté et j’avoue ne pas voir ce qui peut justifier cela.
      Dès lors que vous êtes lecteur de Soral et grosso modo en accord sur le fond, dès lors que le shoananas de Dieudonné vous est, disons, « entendable » comme critique humoristique de l’Industrie de l’Holocauste vous n’êtes plus du « bon côté de la force » pour le système, vous êtes dans la marge, suspect et dès lors, à quoi bon chercher des « coupables » ou des « monstres » dont il faudrait se distinguer ?
      Pour préserver quoi ?
      La cour des miracles est plus humaine et plus vraie que la cour des « mondains ».
      Je pense que vous voyez ce que je veux dire.

      Soral est bouc-émissarisé par le système. // Ben oui. Asselineau aussi. Mais Asselineau peut cesser de l’être car il ne part pas dans des divagations du genre de Livernette, Reynouard, LLP, etc… tous ces pseudo-intellos de bas étage.

      Asselineau n’est pas bouc émissarisé et de loin.
      Il est ignoré, nuance.
      Quand Valls désigne des monstres, il ne parle pas d’Asselineau.
      Ni de ceux que vous évoquez.
      C’est qui LLP d’ailleurs ?

      Ils ne dérangent pas le système car ils n’ont pas de pouvoir et passent volontiers pour de « doux dingues ».
      Soral est dangereux parce qu’il est pris au sérieux.
      Il importe de lui conserver ce pouvoir en ne le discréditant pas.
      Disons que c’est ce que je crois...

      Alors que Soral, déjà sulfureux, en rajoute. Encore une fois il se plombe lui-même. Dire en même temps qu’une certaine communauté organisée abuse de la shoah pour se comporter en salauds dans certains territoires et en même temps soutenir Reynouard dont la majeure partie des vidéos essaye de nous persuader qu’Hitler fut un homme bon, que le régime nazi c’était pas si mal que ça, y a quand même des limites… 

      Oui, c’est exactement ce à quoi je pensais.
      Vous avez dans vos représentations des limites bien tracées.
      J’en avais aussi.
      Disons qu’à présent, je m’interroge.
      Si vous n’avez pas vu le saisissant documentaire « Un homme » de Paul-Eric Blanrue, je ne saurais trop vous le conseiller...

      Je ne pense pas pour autant que Soral soit nazi. Mais il est assurément maladroit, très maladroit.
      Et ce n’est pas avec de telles maladresses qu’il cessera d’être diabolisé. Suffira de lui sortir sous le nez tout ce que je viens d’évoquer pour foutre par terre toute la rhétorique.

      Je ne peux pas ne pas faire une lecture psychologique de ce que vous écrivez.
      Vous êtes comme indigné.
      Et sous le coup de l’émotion vous ne mesurez pas bien ce que vous dites.
      Aucune rhétorique n’est mise à mal par ce que vous pointez.
      Quelqu’un est tout au plus diabolisé.
      Mais c’est le lot commun des boucs émissaires,
      ceux qui cherchent la vérité, aussi maladroitement que ce fusse.

      D’autre part être persécuté par le système n’est pas un gage de vérité du discours. Ça n’est pas automatique.

      Si, quasiment.
      Il est très rare que le diable dise la vérité.
      Quand un système tout puissant et malfaisant (pléonasme) accuse, il n’est pas impossible qu’il ait raison, mais il est hautement probable qu’il ait tort.

      Peut-être est-il temps de reprendre le fouet... ? // Pourquoi pas ? Mais à chacun son rôle. Vous semblez plutôt réagir en homme politique qui cherche l’efficacité et serait donc prêt à, se salir les mains. Je respecte ce choix. Ce n’est pas le mien. Je n’ai jamais aimé ces « concessions » sous prétexte d’efficacité. Je préfère m’en tenir au discours.

      Il y a longtemps que j’ai renoncé à la politique. Il m’a juste fallu un an de fréquentation pour en faire le tour. J’étais « innocent ».
      Je pense l’être resté.
      C’est pourquoi je me refuse à diaboliser quelque faibles que ce soit.
      En girardien averti, je sais que la diabolisation des faibles (ceux qui n’ont pas le pouvoir) est un bon indice d’une vérité qu’on veut étouffer.
      Par contre, accuser les puissants, alors là, je n’ai aucune réticence.
      Et je trouve malheureux qu’on puisse se tromper au point de penser qu’on puisse faire des USA, ou de la finance internationale des "boucs émissaires".
      On ne le peut pas.
      Ce sont eux qui, parce qu’ils ont le pouvoir, peuvent fabriquer du bouc émissaire à volonté ici ou là.

      Je rajoute qu’on peut ratisser large tout en ayant un discours clair. Asselineau ratisse à droite et à gauche mais pas de dérapages foireux.

      Asselineau est gentil mais il n’a pas le « big picture ».
      Il est une utile porte d’entrée pour traverser le miroir.
      Mais après il faut des guides qui vont plus loin et qui peuvent organiser un champ phénoménologique et historique bien plus vaste que ce à quoi Asselineau s’attache.

      Vous commencez d’ailleurs par vous excusez puisque je critique l’oligarchie financière, preuve que vous m’avez lu, à la va-vite, de façon quasi émotionnelle. Cette émotion est le signe que vous perdez votre objectivité, il me semble, quant au phénomène Soral.

      ça en psychologie, ça s’appelle une « projection ».
      Vous projetez sur moi votre propre état (cf. ce que je disais plus haut sur votre état « indigné »).
      Il n’y a pas d’émotion chez moi sous ce rapport.
      Mon erreur est liée à l’organisation de ma mémoire et de ma pensée : je me construis une représentation abstraite et je parle à partir d’elle sans toujours revenir vérifier la correspondance des détails. J’avais intégré chez vous quelque chose comme un refus de porter des accusations, un refus de faire dans la bouc émissarisation et j’ai ensuite pris un mauvais exemple.
      Mais j’assume, ma lecture est toujours rapide pour tout le monde en toute circonstance et ça peut en effet buggé ici et là.
      J’accepte ça complètement, je reconnais mon erreur, c’est le prix à payer et je le paie.

      Pour conclure, comme je le disais, à vous ou à l’auteur, Agoravox me paraît une cour des miracles où, par le simple fait d’y venir, nous acceptons de fréquenter ce que d’aucuns appelleraient des « monstres ».
      Pour moi, c’est l’évidence même.
      C’est l’humanité qui est ainsi, et je respire un air bien meilleur sur Agoravox que sur des sites de « bien-pensants » qui ne pensent pas.
      j’accepte ainsi de dialoguer avec des adorateurs de Netanyahou alors que, de mon point de vue, il est de la trempe de Hitler.
      Même s’il n’a pas fait (encore ?) autant de dégâts, je le tiens pour un fou dangereux.
      Mais je crois en la vertu de la parole et de l’échange car ils disent à l’interlocuteur qu’on le reconnaît comme un semblable, ce qu’il est, tout « monstre » qu’il puisse nous apparaître par ailleurs.
      Qui sommes-nous pour juger ?

    • Gollum Gollum 20 décembre 2013 09:45

      A LLS : Bon, on va pas épiloguer 107 ans. 


      Je me contenterai de constater quelques divergences de sensibilité et de façons de réagir quant à ces problématiques là tout en constatant un accord global sur l’essentiel..

      Quelques remarques : 

      Asselineau n’est pas bouc émissarisé et de loin.
      Il est ignoré, nuance.

      Vous pinaillez. Vous savez pertinemment que cela est pire.

      Et que le jour où Asselineau aura franchi la ligne rouge qui est une certaine dose d’audience, tout changera. Mais là où j’insiste c’est qu’il sera beaucoup plus difficile à diaboliser que Soral de par son comportement irréprochable. Et à mon avis le pouvoir a horreur de cela, alors que Soral, le caricaturer, rien de plus facile...

      Quand Valls désigne des monstres, il ne parle pas d’Asselineau.
      Déjà répondu. Soral tend des perches pour se faire battre.

      Ni de ceux que vous évoquez.
      C’est qui LLP d’ailleurs ?

      LLP, bah sans intérêt.. Et les autres aussi. Des obscurs qui gravitent autour d’E&R…

      Et je trouve malheureux qu’on puisse se tromper au point de penser qu’on puisse faire des USA, ou de la finance internationale des « boucs émissaires ». 

      Je n’ai jamais rien dit de tel. (!) Par contre je n’aime pas les généralisations abusives de certains commentateurs dont les propos font peur.. Vous refusez de voir cela.. J’ai mis plus haut un post de la modération d’E&R qui montre bien qu’il y a un problème et qu’ils en sont conscients.

      Sur Netanyahou je suis d’accord avec vous. Suffit de voir son regard, de lire dans ses yeux.

      Sinon j’ai mis un autre post 19/12 à 10:27. Je ne sais pas si vous l’aviez remarqué je le signale donc.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 20 décembre 2013 19:09

      Merci pour l’information. Je serais passé à côté.
      Je suis allé voir et il m’ a semblé que c’était le bon endroit pour conclure...


  • Werner Laferier Werner Laferier 17 décembre 2013 12:21

    Voici la liste de fascistes que j’ai trouvé sur internet suivant le site de Dieudonné :

    http://dieudospherehacked.su/

    La démocratie combat activement les idées xénophobe, raciste et discriminatoire, les antisémites seront reconnue et traqué jusque dans les chiottes, la haine n’est pas le maitre-mot d’une vrai démocratie.


  • smilodon smilodon 17 décembre 2013 20:51

    Pour avoir un peu lu quelques bouquins de ce mec, (comprendre l’empire..dur)...le traiter comme le traite la télé me semble « un peu court », comme aurait dit Cyrano !.... Il a une autre « profondeur », une autre « dimension », que ce qu’on nous montre de lui à la télé. Niveau « connaissances » de l’histoire, la géographie, l’économie, les religions etc, il peut « tanner » la peau de n’importe lequel de nos « présentateurs-journalistes » qui a « pignon sur télé » et donc, par ce simple « fait »....RAISON !...Faut faire l’effort de LIRE tous ces gens, comme SORAL, et comme beaucoup d’autres, que vous ne verrez JAMAIS dans aucune émission de télé !... Ok pour dire qu’il est totalement « hors cadre », peut-être pour çà qu’il a du mal à entrer dans une télé, même « grand écran » !... Et même s’il dit beaucoup de con....., lisez-le !.. Il ne dit pas que des con....... !.... S’il faut bien lui reconnaitre une chose, et c’est certainement ce qui em....ses détracteurs, c’est qu’il a dans la tête une bibliothèque nationale puissance 10 !.... Ce « truc-là », que celui qui veuille lui enlever l’affronte en « direct-live » !... Tous nos « présentateurs-vedettes » de toutes nos chaines de télé, en face d’un mec comme lui, vont se retrouver en barboteuse avec une sucette dans la bouche et un hochet à la main !......Et m^me la « houpette » sur la tête, en prime !..Pari tenu !... Mieux vaut lui décocher des flèches de loin !...Et bien à l’abri de préférence !... A, au fait, pour les amateurs de ciné, c’est le frangin d’Agnès Soral, l’actrice qui jouait avec coluche dans un film bien connu !..(Pour la petite histoire, et pour la "culture générale)....Tchao P...Oups, pardon.. Adishatz j’voulais dire...... !.....


  • smilodon smilodon 17 décembre 2013 22:10

    Si Dieu revenait sur terre il ne constaterait qu’une chose !... Sa croix a changé de forme !.... Mais on crucifie encore, 2000 ans après lui !....La téloche est un sacré « tremplin » pour les uns....Et une sacrée croix pour les autres !.. Tout dépend de quel côté on se trouve !... Mais 2000 ans plus tard, mieux vaut encore être copains avec les « romains » !.... Rien n’a changé au fond !... Que dans la « forme », et les « forces » en présence !... Point/barre.....Adishatz.


  • smilodon smilodon 17 décembre 2013 22:16

    Si « agora vox » pouvait transmettre mon message à Alain Soral ( ce en quoi j’ai peu d’espoir), ce serait celui-ci : « T’en fais pas Alain, je suis avec toi !... Et j’en connais quelques-uns comme moi !... T’en fais pas trop !.... Tes discours, s’ils font marrer »la haute« , touchent beaucoup »la base«  !... Et pour construire une pyramide, même les grecs le savaient !.. Faut commencer par la »base" !... Mathématique !... Adishatz.


  • kéké02360 17 décembre 2013 22:16

    Dommage que cet article faisant débat avec 101commentaires soit supprimer de la page d’accueil d’ Agoravox !!!????

    Il n’y a pas que Soral qui est censuré !!!

    Y-aurait-il de la censure sur Agoravox !????? Qui a virer cet article de la page d’accueil !!?????

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/wikipedia-france-et-la-censure-de-145089#forum3897589 


  • reneegate 18 décembre 2013 09:28

    Le montage coupe surtout sur le fond. L’engagement anti raciste de dieudonné qui contredirait tout le discours sousjacent. De la manip.


  • passifou 18 décembre 2013 12:20

    Intéressante analyse pour un sujet passionnant, voilà une mise en perspective édifiante entre un reportage et la vérité.
    Cependant, on a trois axes très différents à considérer,.
    Le premier, Dieudonné, humoriste, antiraciste, qui n’accepte pas que le combat de l’antiracisme soit divisé entre racisme et antisémitisme, indépendamment de sa dénonciation du sionisme comme racisme à part entière.
    Sa dénonciation utilise un comique qui se discute, mais qui est particulièrement efficace.
    Le second, concerne Soral et ses idées sur la nation, et les dangers qui la guettent. On prend et on laisse suivant ses goûts.
    Mais toutes les opinions sont bonnes à considérer surtout quand elles sont à contre-courant.
    Le troisième, la mise au pas de l’esprit des gens par le média télé BFM, un must en matière d’information dirigée.
    C’est à dire que l’on tronque, mixe ou rallonge ce qui convient ou pas dans le sens du discours très maîtrisé que l’on veut faire passer.
    Bfm, c’est une télé privée au service d’intérêts très privés.
    Le malheur, c’est que les médias publics lui emboîtent à peu près uniformément le pas...


  • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 22 décembre 2013 11:48

    Soral est intéressant en tant qu’écrivain polémiste mais il n’est ni philosophe ni politicien (et le proclame lui-même). Les esprits libres dérangeront toujours, surtout quand le système ne fait plus le bonheur du peuple...


    • cedricx cedricx 22 décembre 2013 12:15

      BHL se prétend bien philosophe et politicien sans que grand monde ne le conteste.


    • moumou moumou 22 décembre 2013 12:56

      Vous ariez du dire Le « grand monde » , c’est différent !


      Combien de tartes pour BHL ? ...Combien pour Soral ? mdr

    • moumou moumou 22 décembre 2013 13:07

      BHL, a le soutien des médias et des politiques, c’est la seule différence. Sinon, la popularité de BHL s"apparente plus à celle de Chalghoumi que de Soral. 


  • smilodon smilodon 22 décembre 2013 15:06

    Soral lisez-le, de la même manière que Dieudonné allez voir ses spectacles !...Faites-vous votre propre « idée » !... N’attendez pas les « infos » pour savoir quoi penser !.... Partant du principe que nous ne sommes pas qu’un troupeau de moutons !.... Il ne nous reste plus grand chose pour nous « différencier » !.... Si ce ne sont nos coeurs et nos cerveaux !...Vous avez un de ces 2 « trucs » !... Faites-le fonctionner. Arrêtez d’écouter la « voix sacrée » !.... C’est une menteuse !.... Adishatz.


  • zygzornifle zygzornifle 9 janvier 2014 18:08

    25s sur 38mn les censeurs de BFM ont coupés ce qu’il ne comprenaient pas c’est bien révélateur de leur niveau de compréhension .....Quoique le gouvernement en aurait diffusé 1s....


  • zygzornifle zygzornifle 10 janvier 2014 14:58

    Face a Soral Valls ou Hollande ne tiendrait pas la route 1mn


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