mardi 19 février 2008 - par M0w@X

Un écran de fumée médiatique a-t-il pu couvrir l’adoption du Traité de Lisbonne ?

C’est la question que l’on peut légitimement se poser. De prime abord, on serait plutôt enclins à penser le contraire, moi le premier. Mais à y regarder d’un peu plus près la juxtaposition d’événements médiatiques est quand même assez troublante...

En effet, les collusions du pouvoir en place avec les sphères industrielles et médiatiques n’est plus à prouver, mais quelques grossiers exemples peuvent aider à les mettre en lumière.

Si l’on superpose l’actualité concernant l’adoption du Traité de Lisbonne avec les autres informations traitées aux alentours de ces jours-là, on obtient quasiment au jour le jour :

Avant le 02/02/08 : l’espace médiatique est très largement dominé par les rumeurs du mariage du président et de Carla Bruni.

Le 02/02/08 : le mariage tant convoité est célébré en catamini à l’Elysée. On n’en parlera que le 4 février.

Le 04/02/08 : le mariage est officiellement annoncé.

Article sur le mariage

Le même jour  : les députés ont voté la révision de la Constitution...

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Le 05/02/08 : verdict du procès qui opposait Carla Bruni à la société Ryanair. Ryanair est condamné à verser 60 000 euros de dommages et intérêts à Mme Carla Bruni qui les reverse gracieusement aux Restos du Cœur.

Article sur le verdict

Le même jour : publication au Journal officiel...

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Le 06/02/08 : le gouvernement annonce en grandes pompes le versement de 200 euros par personne pour celles bénéficiant de la retraite vieillesse, sans que personne ne sache réellement comment financer cette action.

Extrait vidéo des infos ce jour-ci

Le même jour : présentation en Conseil des ministres de la révision de la Constitution...

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Le 07/02/08 : une première, le président porte plainte contre Le Nouvel Obs au sujet de ce désormais fameux SMS qui aura, ma foi, fait couler beaucoup d’encre.

Extrait vidéo des infos ce jour-ci

Le même jour : les députés votent “oui” au texte du Traité de Lisbonne à 336 voix contre 52...

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Le 08/02/08 : annonce du plan banlieues par le président, soit 500 millions d’euros alloués aux banlieues, 4 000 policiers supplémentaires et l’accompagnement de 100 000 jeunes vers un emploi.

Extrait vidéo des infos ce jour-ci

La veille et le même jour : le Sénat vote la révision de la Constitution à 265 voix contre 42 et 13 abstentions et le Traité de Lisbonne est définitivement adopté ; tout cela avant les vacances parlementaires...

Alors ? Y a-t-il eu « écran de fumée » pour couvrir les agissements du président et de son gouvernement afin de faire adopter ce Traité de Lisbonne au nez et à la barbe de tous ?

Pour trouver un début de réponse prenons le problème en posant la question autrement :

Quels événements à ces dates ont fait couler le plus d’encre dans les tous médias, les journaux télé et papier, internet (dont AgoraVox), etc. ?

Il suffit de lire les articles et la quantité innombrable de commentaires sur les diverses actualités de notre président pour se forger une opinion.

Ceci dénote bien de l’intérêt final de la « sur-médiatisation » présidentielle :

Nous faire tourner la tête vers des problèmes superficiels qui ne nous concernent en rien (les siens), afin que nous oubliions ceux qui nous touchent et qui vont nous toucher sous peu directement.

M0w@X



17 réactions


  • jako jako 19 février 2008 10:56

    Merci à l’auteur, dans mon entourage professionel et familial j’en ai parlé à tout le monde et PERSONNE n’était au courant, pire que cela la plupart ne se souvenaient même plus de leur vôte à la constitution...


    • Nemo 19 février 2008 15:29

      Cela décrédibilise encore plus le recours à un référendum pour des sujets aussi importants. Si a peine 2 ans et demi après les gens ne se souviennnt même pus de ce qu’ils ont voté...


    • M0w@X 19 février 2008 15:49

      Je pense que l’immense majorité des personnes ayant voté se rappelent de leur choix...

      Et même si elles ne se le rappeleraient pas, cela voudrait-il dire que finalement, nous sommes trop bêtes pour être capables de nous prononcer sur des questions aussi importantes qu’il faille s’en remettre exclusivement à nos élus ?


    • orsi 19 février 2008 16:37

      Heureusement que nicolas sarkosy a dévoilé un plan pour lutter contre la maladie d’Elzeimer ! Mais ces personne se souvenaient-elles seulement dans quel continent elles vivaient ? ou pour qui elles avaient voté l’année dernière ?


    • non666 non666 20 février 2008 10:13

      L’argument des electeurs irresponsables, des electeurs qui repondent a coté des questions posées, encore et encore.

      Si votre thèse etait la bonne, alors le fait que Sarkozy "ait dit" qu’il ferait ratifier le TCE par voie parlementaire , n’a aucune valeur puisque de toute façon les français auraient repondu a un homme et pa à la question... La thèse d’une election qui "vaut" referendum est donc nulle, selon vos propres argumentaires

      Si votre thèse est fausse, les français savaient tres bien a quoi ils repondaient au referendum, le savent toujours (ce qu’indique tres clairement les sondages) et le nuage de brouillard n’est la que pour justifier le coup d’etat avec la complicité des journalistes courtisans qui defendirent deja le OUI, il y 3 ans.

      Dans tous les cas, la souveraineté qui appartient au peuple (et a ses representants) a juste oublié de preciser la hierarchie de legitimité entre le peuple et ses representants sur ce sujet.

      Mais on peut arguer sans risque qu’elle devait paraitre evidente a toute personne honnete.

      Personne n’ayant envisagé que des elus allaient organiser un coup d’Etat CONTRE le peuple français.

      Comme je l’ecrit depuis longtemps, en violant deliberement la confiance du peuple et l’esprit de la constitution, les elus ont choisis. Aucun de ceux qui ont voté oui ne devrait avoir droit à l’amnistie a la liberation.


    • M0w@X 20 février 2008 11:07

      Pour s’en convaincre, un petit sondage prit au hasard :

      http://www.debat-politique.com/resultat-sondage-0363.html

      Eloquant !


  • Alpo47 Alpo47 19 février 2008 11:16

    Bien entendu, qu’il y a eu un "écran de fumée", ou manipulation médiatique.

    J’oserais prétendre ensuite, que, dans la mesure où l’information est aux ordres du pouvoir et où les seules infos qui circulent sont celles validées par celui ci, la démocratie est en grand péril. Celle ci dépend grandement de la liberté de la presse à investiger et informer.

    Que peut faire le citoyen qui ignore tout de ce qui se passe ? Comment peut il choisir, décider, se faire une opinion et voter, lorsqu’il n’est pas informé ? Illusion ...

    Le pas décisif vers la confiscation, jamais avouée, de nos libertés, a bien été ce controle des grands médias par des hommes d’affaire, amis du pouvoir. Un lobby, tout puissant et qui prend une part prépondérante vers cette "nouvelle société" qu’on est en train de nous construire, SANS QUE NOUS LE SACHIONS ...

    Sombre est notre avenir, et encore plus celui de nos enfants ...


    • M0w@X 19 février 2008 13:52

      Bien entendu, les informations sont filtrées et/ou issues du pouvoir en place, "l’entonnoir" s’appelle L’Agence france Presse (AFP).

      Pour terminer de s’en convaincre, lire ce vieil article sur le site du ministère des affaires étrangères :

      http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/article-imprim.php3?id_article=33694

      Effectivement, la liberté de s’informer est à l’intérieur même de la liberté individuelle, y porter atteinte c’est également porter atteinte à nos libertés propres.

      Le seul moyen dont nous disposons actuellement pour "s’informer" et développer nos esprits critiques le mieux possible nous vient quasiment uniquement des médias alternatifs comme AgoraVox ou autres. Ce n’est qu’en cherchant et en recoupant diverses sources que nous sommes à même de commencer à entre-apercevoir un semblant de réalité. Et pour ce faire, il nous faut faire des efforts, beaucoup d’efforts.... On comprend mieux alors le succès des magazines "people" et autres médias qui s’y dirigent (L’affaire du SMS dévoilé par le Nouvel Obs par exemple), en effet, grâce à leurs "informations" nos chers cerveaux ne sont pas sollicités.... C’est reposant...


    • non666 non666 19 février 2008 17:36

      Il existe en fait d’autres sources relativement fiables que j’ai decouverte en vivant a l’etranger.

      Sur TV5 Europe, nous pouvons avoir accès aux TV Belges, suisses. Pour certains ils ont accès a la TV canadienne. En croisant ces informations sur les memes sujets, aux meme dates, on peut se faire une idée for precise de ce qu’il se passe reelement dans notre beau pays.

      Aller a l’etranger pour savoir la vérité sur ce qu’il se passe chez nous, est ce inquietant docteur ?

      Par exemple , j’ai vu sur la Tv suissse un reportage sur ce tres cher bernard Tapis, a l’epoque ou il etait tres bien vendu par nos chaines françaises.

      J’y ai decouvert que contrairement a ce qu’il avait affirmé a une emision ou l’on devait pas avoir de secret, il avait été comdamné 3 fois pour faillites frauduleuse et gracié par Mitterand...

      Et les journalistes suisses d’expliquer sans humpouir : En France on peut mentir sur ses condamnations et si un journaliste ose dire la vérité, il est poursuivi car l’amnistie couvre : quel salauds ces suisses !

      Je crois que je vais me remettre le satellite pour ecouter la tv vaudoise tiens, j’y apprendrai probablement plus qu’en ecoutant le Sarko-show a 20h00 sur TF1


    • Z Z 19 février 2008 17:42

      "Le seul moyen dont nous disposons actuellement pour "s’informer" et développer nos esprits critiques le mieux possible nous vient quasiment uniquement des médias alternatifs comme AgoraVox ou autres."

      Pourtant Agoravox a fait sa part, il me semble, dans l’édification de l’écran de fumée : combien d’articles sur le mariage, le SMS, et tutti quanti ?

      Car Agoravox est soumis aux mêmes règles que la plupart des médias, les règles du marché. Or ce qui vend actuellement, c’est ça, c’est le croustillant, le feuilleton. Les éléments du feuilleton sont fournis par le gouvernement, mais personne ne nous oblige à le suivre. C’est donc nous (les gens) qui somme coupables de (vouloir) le suivre.

      L’exemple de la ratification en douce du traité européen est typique. Je ne crois pas que les étapes successives vers cette ratification ait été cachées activement. Elles ont, je pense, dû être présentées aux JTs de 20h de TF1 et France 2, certes rapidement et après d’autres informations moins importantes, mais présentées tout de même. Et s’il n’y a pas eu de réaction massive, c’est que majoritairement, les gens s’en foutent. La prétendue large mobilisation des gens pour voter non au référendum concernant ce traité en mai 2005 n’aura été qu’une illusion. La participation avait été élevée parce qu’à cette époque la campagne du référendum avait fait feuilleton, et engendré une participation moutonnière (comme aux présidentielles 2007). Et le non l’avait emporté pour des tas de raison, mais majoritairement pas par conviction solide et éclairée, comme le prouve cette absence de réaction massive en février 2008. Puisqu’on est passé à d’autres feuilletons depuis.

       

      Qui blâmer ? Les journalistes, qui ne cherchent pas à jouer un rôle éclairant et éducatif ? Les gens en général, qui s’en foutent des sujets sérieux et ne cherchent que la distraction et l’amusement futile et superficiel ? Les politiques qui profitent de cette conjonction ? Tout le monde a sa responsabilité.

       

      L’idée que le peuple voterait mal (donc pour Sarkozy) parce qu’il n’est pas informé parce que l’information serait aux ordres du pouvoir, a fait long feu. C’est en partie vrai, mais ça élude une autre vérité qui est qu’une majorité de gens s’en fout, n’est pas intéressée, et a renoncé à toute vélléité de droit d’être informé.

      Après on peut dire que c’est la classe politique qui est responsable du fait que les gens s’en foutent, parce que leurs agissements au cours des dernières années a dégoûté les gens, et que les journalistes sont coupables de jouer ce jeu qui les met en porte-à-faux vis-à-vis de leur déontologie. Mais il me semble plus efficace, à notre échelle, de fustiger le comportement du peuple qui s’en fout, plutôt que de rejeter la faute sur les politiques et les journalistes. Et ça passe par une autocritique de chacun. Restreindre son propre intérêt pour les hochets qu’agite l’Elysée en guise de distraction, et que relayent les journalistes pour vendre, doit être une lutte de tous les instants, pour chacun de nous. Et je trouve que le contenu éditorial d’Agoravox (et autres) gagnerait à se débarraser définitivement de tous les articles traitant des polémiques provoquées par ces hochets agités (la dernière en date étant celle relative au parrainage des enfants victimes de la Shoah), hochets qui jouent ainsi bien leur rôle de focalisateur d’attention.


    • M0w@X 20 février 2008 10:12

      @ Z :

      Entièrement d’accord, je le dis dans l’article :

      .../... "Quels événements à ces dates ont fait couler le plus d’encre dans les tous médias, les journaux télé et papier, internet (dont AgoraVox), etc. ?

      Il suffit de lire les articles et la quantité innombrable de commentaires sur les diverses actualités de notre président pour se forger une opinion." .../...

      Effectivement mêmes les médias dits "alternatifs" sont soumis aux mêmes règles que les médias dit "traditionaux", nous ne sommes pas dupes.

      Je vous cite : "La participation avait été élevée parce qu’à cette époque (2005) la campagne du référendum avait fait feuilleton". Puis vous dites : "Qui blâmer ? Les journalistes, qui ne cherchent pas à jouer un rôle éclairant et éducatif ? Les gens en général, qui s’en foutent des sujets sérieux .../..."

      Et voilà ! Nous y sommes ! La question essentielle à mon sens est la suivante : Le "peuple" (nous donc) ne s’intéresse donc-t-il qu’aux évènement qui nous sont martelés dans les médias ? ...Apparemment OUI...

      Nous nous sommes intéressés en 2005 au Référendum car il occupait une place prépondérante dans l’actualité.

      Et en février 2008 nous ne nous y sommes pas intéressés car d’autres sujets couvraient le Traité de Lisbonne...

      "Restreindre son propre intérêt pour les hochets qu’agite l’Elysée", c’est bien ce que vous, nous, essayons de faire ici, chacun à sa mesure…


    • M0w@X 20 février 2008 11:14

      Oui, les sources les plus fiables d’information sont étrangères, elles seules ont la liberté et le recul nécessaire pour traiter objectivement de la politique actuelle de notre Gouvernement...

      Les Anglais, les Américains, les Argentins, sans oublier, entre autres, bien sûr les Suisses et les Belges...

      Le seul journal télévisuel digne d’intérêt en France à mon avis est celui d’ARTE à 19H45...

      Je conseille à tous de regarder ce journal qui se termine à 20H00, et de zappez ensuite sur celui de TF1 ou de France 2, vous serez frappés par la différence de traitement, l’ordre et la durée des informations présentées...


  • Forest Ent Forest Ent 19 février 2008 12:21

    C’est vrai, mais il serait injuste d’attribuer cela à la seule UMP. L’opposition aurait pu faire du foin si elle en avait eu envie. UMP et PS étaient d’accord pour traiter le sujet discrètement, de manière honteuse au coin du bois à la nuit tombant. Et l’UMP a été la plus claire des deux.

    Une "avancée considérable" pour l’UE passée contre les citoyens en catimini, ça va déchaîner l’enthousiasme pour l’UE.

    Mais ça démontre effectivement le rôle des médias dans la compréhension des enjeux politiques. N’est important que ce qui est médiatisé. "Notre fondateur" appelle cela le "marketing de la peur". J’appellerais cela le "buzz du stress et du désir".

    Pour aller chercher un exemple un peu loin, il ne me semble pas qu’il y ait la moindre évidence que McCain, Clinton et Obama aient des programmes différents. Mais en répétant chaque jour qu’il y a un match en cours, en présentant des aspects très personnalisés des candidats, en interpellant les spectateurs sur leurs sentiments, on finit par faire croire qu’il y a un enjeu, qu’il faut prendre position et que cela a une importance.

    La politique maîtrise maintenant parfaitement les techniques de la vente et de la réclame. Les vraies décisions se prennent loin des projecteurs et ne sont jamais factuellement présentées.

    Il est impossible de regarder la télévision et de garder un point de vue serein et pondéré sur la politique. Les images y sont tellement fausses, fabriquées, mobiles, provocantes, excitantes, de nature à créer foule de sensations sur des faux problèmes qui changent tous les jours...

    Le principal ennemi de la démocratie en France aujourd’hui est TF1.


    • M0w@X 19 février 2008 14:33

      J’expliquerais l’attitude du PS comme suit :

      Ils ont préféré ne pas remettre au grand jour leurs dissensions internes avant les municipales en s’engageant sur un tel débat en sacrifiant au passage l’avis de 55% des français qui avaient dit NON à ce traité.

      On est encore une fois d’abord face à l’intérêt des partis (Gauche et droite) avant celui de l’intérêt général.

      Quand à TF1, il suffit de regarder une seule fois le journal de 13H00 de Monsieur PERNAUT pour bien comprendre toutes les orientations politico/médiatico/publicitaires de la chaîne... Affligeant !!

      J’irais même plus loin : Je trouve que c’est une atteinte délibérée et répétée à nos intégrités intellectuelles !!


    • Z Z 19 février 2008 18:16

      "Pour aller chercher un exemple un peu loin, il ne me semble pas qu’il y ait la moindre évidence que McCain, Clinton et Obama aient des programmes différents. Mais en répétant chaque jour qu’il y a un match en cours, en présentant des aspects très personnalisés des candidats, en interpellant les spectateurs sur leurs sentiments, on finit par faire croire qu’il y a un enjeu, qu’il faut prendre position et que cela a une importance."

      Effectivement, le battage médiatique relatif aux élections présidentielles américaines pourrait se justifier si l’on était dans la dernière ligne droite de ces élections. Combien de Français savent que l’élection à proprement parler se tiendra le 4 novembre, et non en mars ou avril comme ce niveau inédit de pression médiatique autour d’une élection étrangère pourrait nous le laisser croire ? Ce battage médiatique est dû essentiellement, je pense, à l’effet de feuilleton. Les Français ayant pris goût aux feuilletons électoraux en 2006-2007 pour les présidentielles françaises (Ségo vs Sarko, quel show !), il reste une demande à combler en 2008 tant que ce goût "politique" est encore vif. Le feuilleton des municipales étant trop compliqué à vendre à cause de la multitude exagérée des personnages, on se rabat sur le feuilleton des présidentielles US. Les personnages sont archétypaux à souhait : à ma gauche, une femme (en plus, on la connaît, c’est l’épouse d’un ancien président, qui faisait des choses avec ses petites assistantes) et un noir, à ma droite, un pasteur baptiste et un militaire vétéran du Vietnam. Ca devrait pouvoir se vendre pendant au moins 8 mois.

       

      "Les vraies décisions se prennent loin des projecteurs..."

      Oh oui !

      "... et ne sont jamais factuellement présentées."

      Elles sont présentées, mais pas explicitées lourdement, donc comme les gens sont feignants... C’est là qu’une télévision vraiment publique, donc sans publicité ni exigence d’audimat, pourrait se révéler intéressante, potentiellement. On y prendrait le temps d’expliquer les choses, avec une audience réduite au début, mais qui augmenterait peut-être progressivement sous l’effet d’un cercle vertueux basé sur le principe qu’une conscience éveillée va oeuvrer à éveiller les consciences endormies de ses voisins. On pourrait y faire de l’anti-TF1 et de l’anti-France 2 actuel.


  • moebius 19 février 2008 16:20

    ..ce serait donc la faute aux média... le PS était pour le oui...mais d’ou viennent ces dissensions ? et puis marre....


  • niko74 niko74 19 février 2008 21:59

    Merci pour cet article. Super.


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