jeudi 3 mai 2012 - par Cercle des Volontaires

Un petit tour devant le Dîner du Siècle de l’entre-deux tours de l’élection Présidentielle...

Mercredi 25 avril avait lieu le traditionnel Dîner du Siècle. Rendez-vous mensuel de l'oligarchie française, ce dîner avait comme thématique "à 100%", l'élection Présidentielle française. 

Le reportage donne la voix à ceux qui s'opposent à ce rendez-vous (dont certains marcheurs séquestrés au Trocadéro) ainsi qu'aux rares membres du Siècle qui ont bien voulu faire quelques déclarations. 

Le format radiophonique permet justement, sous couvert d'anonymat, de récolter plus de confidences que sous l'objectif d'une caméra. Deux éléments doivent être soulignés : 

À 12'20 :

Membre du Siècle : "Je suis d'accord avec vous, Goldmann Sachs est responsable de la Grèce, ils ont triché dans les comptes." (...)
Journaliste : 'Mais donc Goldmann Sachs a trafiqué les comptes, puis prend la tête de la Grèce en mettant un ancien employé en place, Papandémos ?"
Membre du Siècle : 'Vous avez raison, je suis le premier à m'en être offusqué, vous avez totalement raison. Je suis ravi de voir que vous avez l'information, c'est bien."

À 19'50

Membre du Siècle  : Les journalistes doivent rester indépendants.
Journaliste : Ceux qui dînent au Siècle sont-ils indépendants ?
Membre du Siècle : Je ne suis pas sûr...

Retrouvez d'autres déclarations, et quelques personnalités qui fréquentent ce cercle d'influence dans ce reportage à écouter et à faire écouter !




Quelques références qui ont travaillé sur le Siècle :
http://lesiecle.info/ ; le site d'Emmanuel Ratier, auteur de référence sur le Siècle. 
http://www.wearechangeparis.com/
http://www.independenza-webtv.com/
http://www.findeconcession-lefilm.com/



9 réactions


  • Cocasse Cocasse 3 mai 2012 13:19

    En surfant au hasard d’internet, je suis tombé sur la citation suivante, que je copie-colle ici :

    Paroles prononcées en 1914 par John Swinton,
    rédacteur en chef du New York Times,
    dans son discours d’adieu à ses collègues,
    au cours d’un banquet en son honneur,
    à l’American Press Association,
    à la veille de son départ en retraite :

    “Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais : il n’y a personne parmi vous qui oserait publier ses raies opinions, et, s’il le faisait, vous savez d’avance qu’elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé 250 dollars par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille.

    D’autres, parmi nous, reçoivent la même somme pour un travail semblable. Si j’autorisais la publication d’une opinion sincère dans un numéro quelconque de mon journal, je perdrais mon emploi en moins de 24 heures, comme Othello. L’homme suffisamment fou pour publier une opinion sincère se retrouverait aussitôt sur une route à la recherche d’un nouvel emploi. La fonction d’un journaliste (de New York) est de détruire la Vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d’avilir, de ramper devant Mammon et de se vendre lui-même, de vendre son pays et les siens pour son pain quotidien ou, mais c’est la même chose, pour son salaire. Cela, vous le savez et moi aussi : quelle folie alors que de porter un toast à la presse indépendante !

    Nous sommes les ustensiles et les valets d’hommes riches qui commandent derrière les coulisses.

    Nous sommes leurs marionnettes ; ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles.”


    • Al West 3 mai 2012 13:27

      Incroyable !
      Comme quoi, en cent ans, on n’aura rien pu faire. Est-ce qu’Internet... ?
      A ce propos, Mozilla a denonce CISPA pas plus tard qu’hier, une petite victoire...


    • Redrogers 3 mai 2012 21:27

      Petite précision : Swinton est mort en 1901... et a quitté le NYT en 1870.

      Ceci dit, il aurait prononcé ces paroles (ou des très proches) en 1880 au cours d’un dîner dont il était l’invité d’honneur.

  • Nazgulinet 3 mai 2012 13:42

    Il aurait fallu filtrer, et mettre les paroles de ceux qui ont accepté de parler... Je veux dire tout le début aurait du être coupé à mon avis...


  • leypanou 3 mai 2012 16:21

    C’est bien de toujours parler de certaines vérités dérangeantes ici sur Agvx, malgré l’audience.

    Acrimed aussi le fait, différemment. Il faut pouvoir accéder aux médias de masse pour espérer dé-niaiser le plus grand nombre.

    Chaque individu « décontaminé » voit ou entend ce qu’il entend ou voit sur les médias mainstream avec un filtre. Mais pour un « niais » plus ou moins décontaminé ici, combien d’abrutis sur TF1 ou autres FranceTélévision ? Pour une émission de F Taddéi programmé à 23h30 (malgré ses limites), combien de C dans l’Air à 17h50 ou d’autres à 20h35 ?

    Personne n’a la solution, sinon cela aurait fait longtemps que cela aurait été fait. C’est pour çà que des interventions du genre N Dupont-Aignant sur Canal+ ou JL Mélenchon contre A Chabot ont été des parties de plaisir pour beaucoup de téléspectateurs.


    • Cocasse Cocasse 3 mai 2012 17:30

      Sans oublier celles de Marine, que du bonheur !
       smiley


    • lloreen 4 mai 2012 10:38

      « Personne n’a la solution ».
      Une des solutions est déjà de comprendre où se situe le problème.C’est résumé en dix minutes de façon éclatante et c’est simplissime.
      La question à poser lors d’un referendum aux français ( en abrogeant l’ article 49-3 de la constitution de 19858, sinon le parlement nous rejouera le tour du oui au traité de Lisbonne alors que les français avaient voté non à 56 %...) sera celle-ci :

      http://www.dailymotion.com/video/xlen9m_comprendre-la-dette-publique-en-10-minutes_news

      Voulez-vous continuer à payer tous les ans davantage de taxes pour rembourser les taux d’intérêts prohibitifs à des banques privées qui ont crée la dette dans ce but ?

      Oui ou non ?


  • agent orange agent orange 4 mai 2012 09:42

    Quelqu’un a pensé à envoyer une invitation à Mélenchon ?


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