vendredi 23 mai 2008 - par Philippakos

Une photo utilisée pour toutes les causes

... même les plus surprenantes. S’il en est une ce serait celle-là. Le portrait de Che Guevara est sans contestation la photo la plus diffusée à travers le monde et en particulier en Amérique du Sud où elle a acquis valeur de symbole universel. Cette image a connu des centaines de versions, colorisée, découpée, recadrée, contrastée. On en a fait des tasses, des tee-shirts, des drapeaux. Toscani, le directeur artistique de Benetton dira même : « C’est le nouveau Christ sur la croix ». Dernièrement, c’est le Front national qui la détourne avec son chef spirituel, Jean-Marie, à la place du Che sous le béret et les longs cheveux.

Retour sur l’histoire de cette image : 4 mars 1960, le bateau belge La Couvre, transportant des armes destinées à Cuba explose dans le port de La Havane. L’attentat est attribué à la CIA. Le lendemain, jour des obsèques des 80 défunts, Fidel Castro prononce la célèbre phrase qui restera dans l’Histoire : « Patria o muerte. Venceremos » (La patrie ou la mort. Nous vaincrons !). C’est au cours de cette cérémonie qu’Alberto Diaz Gutierrez, dit Alberto Korda, ancien photographe de mode, fera ce cliché qui changera sa destinée. De l’image du Che, Korda dira : « Je n’avais pas vu le Che qui était à l’arrière de la tribune, jusqu’à ce qu’il s’avance pour embrasser du regard la foule amassée sur des kilomètres. J’ai juste eu le temps de prendre une photo horizontale et une verticale, avec un objectif de 90 mm. Puis le Che s’est retiré. Je n’oublierai jamais son regard où se mêlaient la détermination et la souffrance. » Il dit encore : « Je préférais la verticale, mais il y a la tête d’un homme qui dépasse au-dessus de l’épaule du Che. A l’époque, il n’y avait pas d’ordinateur pour la corriger ». Réflexion bien naïve quand on connaît les disparitions de personnalités encombrantes sur les photos officielles de l’Union soviétique. Pourtant les jours suivants, ce sont les photos de Castro et de Sartre, présent à la cérémonie, qui paraîtront. Il faudra attendre sept ans et la mort du Che pour que cette image soit publiée par Giangiacomo Feltrinelli, un éditeur militant d’extrême gauche italien. Korda ne touche aucun droit d’auteur mais est fier de servir la cause révolutionnaire. La publicité récupère la photo (Sony, Swatch) et Korda prend alors un avocat. Il utilisera les droits d’auteurs, enfin versés en 1990, pour acheter des médicaments pour les enfants cubains. Korda meurt le 29 mai 2001. Ce n’est pourtant qu’en 2005 que la Haute Cour de Londres lui rend justice dans un procès qui l’opposait à Smirnoff Vodka pour utilisation de cette image à l’insu de son auteur. Et aujourd’hui, ce sont les héritiers de Korda qui viennent de remporter le procès qui les opposait au Front national et qui empocheront 15 000 euros de dommages et intérêts.

Dans les esprits de beaucoup, le nom de Che Guevara reste associé à cette photo. Et cette photo reste associée à l’espoir de révolution de tous les défavorisés d’Amérique latine, voire du monde. Presque quarante ans après la mort du Che, les Cubains ne sont toutefois pas dupes. Si le portrait meuble encore la majorité des intérieurs, c’est davantage par nostalgie que par dévotion pour le pouvoir en place. Nostalgie de l’époque d’une révolution qui a dérivé depuis. Beaucoup sont même convaincus que « le Che n’aurait jamais laissé faire tout ça »… ce qui dans le cas de la substitution de son visage par celui de Le Pen paraît assez probable.

Mais il est vrai que les images trop diffusées donnent lieu à toutes les caricatures et à tous les débordements (cf. La Joconde que Duchamp affubla d’une barbe et d’une moustache), tout comme les notions négatives galvaudées peuvent verser dans le positif (« trop », « terrible », par exemple). Toutefois, constater que le Front national utilise un des symboles forts de la pensée trotskiste implique que ces images soient vidées de leur contenu et qu’elles ne représentent plus qu’un clin d’œil complice, une référence intemporelle qui peut dès lors s’accommoder de n’importe quel sens.

Illustrations : la photo originale de Korda avant recadrage (haut), Dick Cheney (bas)



27 réactions


  • biztoback 23 mai 2008 12:17

    C’est vrai que cette photo a encore beaucoup d’impact auprès des jeunes avec son message revolutionnaire.

    Un régal pour un publicitaire.


    • roOl roOl 23 mai 2008 15:47

      Jeune qui, bien souvent, ne connaissent d’ailleurs pas l’histoire du ’che’, et se contente du mot revolution, ca ressemble a revolver, et aussi a evolution...

       

      faites le test sur le premier gus rencontré abborant fierment son t-shirt ’el che’...

      resultat garanti !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 23 mai 2008 12:59

    Capturer une image en moins d’ une seconde et faire durer cette demi-seconde des dizaines d’ années...


  • Gazi BORAT 23 mai 2008 13:13

    Ernesto Che Guevara est un régal pour tout récupérateur d’images..

    Tout d’abord, le mythe général et ses analogies christiques.

    • Il était une fois Dieu le Pêre (Fidel) et son fils, quelque part au Paradis (Cuba)
    • Le Pêre, un jour, envoie son fils sur la terre (le monde capitaliste), porteur d’un message pour les hommes (la Révolution).
    • Le fils est trahi par un des disciples (le secrétaire général du PC bolivien qui refuse de lancer la Grêve Générale) et connait ensuite un véritable "chemin de croix" (la déconfiture de sa tentative d’installer un "foco" en Bolivie) qui le mênera à la mort.
    • Le pêre a sacrifié son fils pour la rédemption des hommes..

    J’exagère ? A peine...

    Outre la photo bien connue d’Albert Korda, on peut bâtir toute une iconographie christique avec le personnage. Les photos de la morgue en Bolivie :

    ...sont de magnifiques exercices de style dans le genre "descente de croix"..

    gAZi bORAt


    • spartacus1 spartacus1 23 mai 2008 15:40

      En disant "il était une fois dieu le père (Fidel) ..." vous commettez une grossière erreur.

      Che Guevara a toujours été communiste. Par contre Fidel Castro, jusqu’à la prise du pouvoir et encore après, n’était pas communiste, sans doute même pas marxiste. Ce qu’il voulait, c’était essentiellement la réforme agraire. Ce sont les étatsuniens qui, par leur embargo (économiquement, Cuba dépendait à 100 % des USA) ont précipité F. Castro dans les bras de l’URSS qui voulait bien lui acheter le sucre cubain.

      Donc si l’on veut parler comme vous, il faudrait plutôt traiter Che Guevara de dieu le père et F. Castro de fils.

      En politique étrangère, les étatsuniens ont toujours eu le chic pour agir de façon telle qu’ils obtiennent exactement le contraire de ce qu’ils souhaitent. Le dernier exemple en date, c’est l’Irak, l’intervention US profite essentiellement à l’Iran et a détruit une dictature certe peu reluisante, mais au moins laïque au profit d’une pseudo-démocratie théocratique.


    • Gazi BORAT 23 mai 2008 16:55

      @ SPARTACUS

      Sur le plan politique, vous avez raison.. mais celui-ci relève du rationnel.

      Sur le plan de l’imaginaire, nous nous trouvons ici dans l’irrationnel.

      Le peuple cubain, par l’effort de la propagande voit Fidel présenté comme le pêre de la nation et Ernesto Guevara comme son fils. L’âge aidant, Ernesto étant figé par la mort et immortalisé par l’abondante iconographie en une éternelle jeunesse, cet effet est encore accru.

      La culture politique de Fidel était sommaire au moment de la prise de pouvoir et le Che était plus avancé dans la connaissance marxiste.. Certains rapporte même avoir entendu El Jefe déclarer que "la grande révolution cubaine BOURGEOISE avait triomphé". Son entourage s’empressa de le ramener a plus d’orthodoxie.

      Mon petit compte n’avait pas prétention à analyse politique mais à expliquer qu’un mythe se greffe toujours sur un schema existant et, pour celui deu Che, le modèle christique est non seulement évident, mais des plus efficace et adapté à la religiosité particulière de l’île.

      Ceci n’a pas valeur de jugement sur le choix politique des révolutionnaires cubains, qui a d’entrée toute ma sympathie, malgré les difficultés qu’il rencontre par son isolement aujourd’hui et par l’acharneent des Etats Unis à vouloir que cesse cette manifestation d’indépendance sur ce qu’il considère depuis la doctrine Monroe comme leur "pré carré".

      Le culte de la personnalité organisé autour de la dépouille du Che est néanmoins indéniable. On peut aussi critiquer sa théorie du "foco" comme aventuriste, sa vision de la révolution comme romantique et sa vision stratégique bien éloignée de l’efficacité des "six écrits militaires" de Mao ZeDong... mais ceci est une autre histoire..

      gAZi bORAt


  • libdepense 23 mai 2008 13:21

     

    N’oublions pas que,
     
    Il arrive à mépriser l’argent malgré son habitat dans les quartiers privés de la Havane.
     
    A cause de ses lacunes en économie il ruine la Banque Centrale.
     
    Il salue la Révolution Culturelle.
     
    Je vous rappelle au passage que les premiers camps de travaux forcés ont été créés dans la péninsule de Guanaha par "Che Guevara" et non Castro...
     
    Dans son testament il loue " la haine efficace, violente, sélective et froide machine à tuer"
    Il dit aussi qu’il ne peut pas être ami avec quelqu’un qui a des idées contraires aux siennes”.
     
    Désireux d’exporter la révolution dans sa version cubaine, il s’emploie à propager les guérillas à travers le monde, et ainsi d’après son slogan « créé de nombreux Vietnam ».
     
    En 1963, il est en Algérie puis à Dar es-Salaam, avant de gagner le Congo où il croise le chemin de Désiré Kabila, un marxiste et s’enjoint a lui dans le massacre de populations civiles.
     
    Certains historiens mais aussi les opposants d’Ernesto Guevara, le considèrent comme un tueur et un terroriste, un « bourreau fanatique », ce qui est loin d’être faux.
    Ils pensent que Che Guevara a été « personnellement responsable » de l’exécution de centaines de personnes dans les prisons cubaines, surtout lorsqu’il commandait la forteresse de la Cabaña.
     
    Ernesto Guevara n’est donc tout simplement pas quelqu‘un à encenser ! Comme tous les extrêmes.

    • Gazi BORAT 23 mai 2008 13:45

      à libdepens...

      Beaucoup de raccourcis dans votre diabolisation de l’icône... Concernant Laurent Désiré Kabila, marxiste quant il s’agissait de récupérer des armes cubaines : parfois de vieilles thompson datant de l’époque Batista..

      El Comandante écrivit dans un rapport qu’il fallait se méfier du personnage, de son penchant pour la corruption et son goût pour l’alcool et les femmes...

      • CITATION : Dans l’ancien Congo belge, les populations appellent le Che Muganda, "celui qui soulage". Mais après onze mois, l’opération tourne court en raison de l’irresponsabilité des révolutionnaires africains, "des touristes [dont un certain Laurent Désiré Kabila] qui préfèrent mener la belle vie dans les capitales du monde entier".

      Sinon, il faut tout de même reconnaitre qu’au niveau image, il est plus photogénique qu’un extrème sanguinaire lui aussi latino américain :

      qui lui, porte le meurtre sur son visage...

      gAZi bORAt


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 23 mai 2008 13:53

    me fait penser au téléfilm Marat hier soir , heureusement Charlotte Corday lui a dit bonjour ....


    • libdepense 23 mai 2008 14:20

       

      D’ailleurs Marat beau salaud lui aussi et sans doute bien pire que Che Guevara.
      Heureusement, les historiens se décomplexent aujourd’hui sur la révolution et arrivent presque à rétablir des vérités bien dérangeantes sur la révolution française.

    • Gazi BORAT 23 mai 2008 14:54
      • "Bah, le che aimait bien torturer lui meme ses prisonniers, parfois juste pour le plaisir..."

      @ actias

      Qu’Ernesto Guevara n’ait jugé prioritaire le respect des Droits de l’Homme sur ses objectifs révolutionnaires, soit... Mais là, ne sombrez-vous pas un peu dans le délire ?

      Pourquoi Georges W. Bush se déplaçant incognito à Guantanamo pour torturer les détenus zombifiés en combinaisons orange ?

      gAZi bORAt

       


  • libdepense 23 mai 2008 16:45

    Après « Staline » qu’on ne présente plus, massacreur de 50 millions de personnes, « Mao » qui a tué par millions en imposant des camps de concentration « laogaï » et une révolution culturelle meurtrière dans un culte de la personnalité ahurissant et débile, « Pol Pot » qui a massacré un quart du peuple cambodgien, le « FLN algérien » qui pratique la torture encore aujourd’hui contre son peuple après avoir massacré de façon ignoble des centaines de milliers de harkis, après Fidel Castro, voici maintenant le « Che » !

    Un « héros sanguinaire » et totalitaire de plus sur la liste des idoles rouges.


    • Gazi BORAT 23 mai 2008 16:58

      @ libdepens

      Vous pouvez aussi vous amuser à lister les dictatures qui vinrent en soutien aux économies capitalistes défaillantes, tant dans l’Europe des années trente que dans la sphère latino américaine durant tout le vingtième siècle..

      La liste serait longue..

      gAZi bORAt


    • libdepense 23 mai 2008 17:23

       

      Et alors,
      Est ce que cela pardonne les horreurs commises par les dictatures communistes ?
      Je ne le crois pas et je trouve cet encensement malsain, voila tout.

    • Gazi BORAT 23 mai 2008 19:04

      @ libdepens

      Oui, bien évidemment....

      Mais posée en cet article, la question n’est pas celle de l’encensement d’un homme politique ou de sa pensée, mais plutôt de l’utilisation qui peut être faite d’une image devenue abstraite et désincarnée.. Le Che a accédé à une sorte de neutralité qui la rend utilisable par tout un chacun...

      J’ai connu dans une ville du littoral méditerranéen touristique ce que l’on appelle un "pub" et qui, dans les années quatre-vingt-dix sacrifia à la mode "latina" et où l’on pouvait entendre des musiques venues de cet ile que d’aucuns nous décrivent comme un enfer totalitaire.

      Le propriétaire de cet établissement, comme beaucoup de ses semblables en cette ville du sud, soutenait un maire de droite au discours "musclé" tout en affichant dans ses discussions sa sympathie pour la position plus extrème de Jean-Marie Le Pen.

      Il ne voyait nulle contradiction avec ses opinions politiques le fait d’avoir choisi comme logo de son établissement, tant sur ses cartes commerciales que peint en enseigne, l’image du "Che". Peut-être, dans ses représentations simplistes, devait-il parfois penser que c’était un mec qui avait des "couilles". A celà se limitait son analyse politique..

      gAZi bORAt


    • Philippakos Philippakos 23 mai 2008 19:46

       Merci Gazi de recentrer un peu le débat qui vire un peu sur les dictatures à travers les âges et plus sur ce que peuvent devenir les images quand elles sont trop utilisées (le sujet de l’article).


    • Gazi BORAT 23 mai 2008 19:55

      @ Phillipakos

      Il est une image qui m’a frappé à propos du Che : le billet cubain de trois pesos.

      Avec son graphisme inspiré du dollar américain, l’icône de Korda au milieu, la monochronie rouge : on dirait une création d’Andy Warhol..

      gAZi bORAt


  • Annie 23 mai 2008 17:10

    Mon fils a le mur de sa chambre le poster du Che. Il a aussi réussi à trouver une bouteille de vin (vide malheureusement ) avec une photo du Che sur l’étiquette, et ma belle-mère lui a offert un calendrier. Feuilletant ce calendrier, je me suis rendue compte que toutes les photos avaient la même qualité que cette célèbre photo, par exemple celle où il est assis dans un fauteuil, les pieds négligemment posés sur son bureau, les yeux dans le vague et tirant sur un gros cigare. En dehors de tout commentaire sur les vertus ou les défauts du Che, certaines personnalités transcendent véritablement l’image. Il y a bien sûr le talent du photographe, mais aussi quelque chose qui interpelle directement celui ou celle qui la regarde et qui n’est pas seulement une question de photogénie. Je pense en particulier à une photo en noir et blanc d’une femme avec ses enfants lors de la grande dépression de 1929 aux Etats-Unis dans la région du dust bowl. C’est pour cela que ces photos perdurent au-delà de leur réelle utilité. 


    • Philippakos Philippakos 23 mai 2008 19:50

       En effet je crois que le "message" d’une image perd sa force, jusqu’à disparaître même quand on la voit trop souvent. Reste, comme vous l’avez bien dit, autre chose d’indéfinissable parce que ne faisant plus appel aux mots mais aux symboles iconiques.


  • kako 23 mai 2008 17:31

    @ libdepense

    Dans la série des grands criminels, vous en oubliez mon cher ; est-ce parce qu’ils ne sont pas marxistes ?

    Pour mémoire je vous en cite quelques uns : Pinochet, Somoza, Kisinger (oui, oui, celui là même qui a reçu le prix nobel ; mais celui surtout, qui a mis en place le fameux réseau Condor destiné à aider et protéger les dictateurs sanguinaires d’Amérique latine !!!) ; on pourrait aussi citer G.W.Bush pour tous les carnages perpétrés en Irak et en Afghanistan, plus près de nous, géographiquement ; n’oublions pas Franco et Salazar. Et n’oublions pas non plus la contribution française en Afrique tant du nord que noire. La liste n’est pas exaustive ; courage vous en trouverez bien d’autres.

     


    • kako 23 mai 2008 17:41

      re @ libdepense

      A propos de torture en algérie, vous parlez du FLN, mais vous oubliez les atrocités commises par les français ; tortures viols et j’en passe... Ils pratiquent dites vous encore la torture aujourd’hui ; possible, vous avez sûrement vos sources. Mais quand on veut dénoncer ne soyons pas sélectifs ; dénonçons !!! Oui dénonçons tous ceux qui pratiquent la torture y compris les Etats Unis, la Chine etc... C’est çà être objectif !


  • libdepense 23 mai 2008 17:56

    @ Kako

    Je suis tout à fait d’accord avec vous.

    Cependant vous concéderez aisément quant France on a tendance à dénoncer les dictatures de droite. Toujours deux poids 2 mesures... 

    Vous prenez l’exemple de Pinochet. Très bien qui oserait aujourd‘hui porter un T-shirt a son effigie.

    Je vous rappelle pourtant qu’au cours des élections démocratique (surveiller par des soviets), précédant son départ, il a reçu 47% des voix, surement bien plus que n’aurait jamais espérez Che Guevara si il y avait eu des élections.

     


  • hetset hetset 23 mai 2008 21:10

    C’est là que l’on voit toute la force des images :

    un homme seul, le regard lointain mais qui sait où il va, le noir et blanc, les cheveux long et la barbe, la casquette militaire et l’étoile . . .

    Tout ce beau mélange vous transforme un assassin, un tortionnaire, un anti-démocrate, un homme qui a causé la mort de milliers de personnes...en un homme bon, sage, généreux, humaniste, un hero quoi !


  • Tony Pirard 24 mai 2008 02:11

     Jamais,j’ai compris pourquoi certaines personnes prennent la photo d’un.."guerillero". Normallement,Guerileiro n’a patrie et notamment Guevara que les citoyenns n’avaient sympathie par leur cause.... !

     Il lutai par une cause perdue... ! et de démocratie il n’avait rien.... !Et pour être sincére ,il était simplésment une honteuse paour l"Amérique Latine.... !!!

     

     Tony do Brasil


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 mai 2008 07:46

    caramba , viva la révoloutionne

     

    un carambar pour les endommagés collateraux


  • chmoll chmoll 24 mai 2008 12:14

    le che était dev’nu beaucoup plus populaire que sont pote castro,au point de lui faire de l’ombre

    v’laqu’un jour le che vas à un rendez vous, et là l’armée l’attendait (une centaine de soldats) qui lui ont tiré dessus

    bizarre bizarre

     


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