vendredi 23 janvier 2015 - par Pelletier Jean

A la gauche du PS ?

La probable victoire de Syriza en Grèce, dimanche, suscite des espoirs parmi les partis à la gauche du PS en France… Arrivé en pôle position aux dernières élections européennes, ce rassemblement de partis à la gauche du Pasok, donne bien des idées en France. La question se pose, y a-t-il un avenir en France pour un tel rassemblement qui viendrait utilement concourir aux côtés du Parti Socialiste ? 

Le Parti de Gauche, le Parti Communistes français, Europe écologie-Les Verts, Nouvelle Donne (Dissidents PS), et quelques mouvements de la gauche critique envers le Parti Socialiste sont-ils en mesure de réaliser une telle alliance qui pourrait alors ambitionner de le supplanter politiquement ? La question n’est pas nouvelle … déjà Jean-Luc Mélenchon en quittant le PS et en créant le Parti de gauche avait manifesté une telle ambition, qu’il a partiellement concrétisé avec le Parti Communiste français en créant le Front de gauche, dont il a porté les couleurs à l’occasion des dernières présidentielles.

Le résultat n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Depuis on a vu le Parti de gauche et le PCF multiplier les incidents à l’occasion des élections municipales entre autre, amenant même Jean-Luc Mélenchon à prendre du recul.

C’est à l’occasion d’un meeting de soutien à Syriza que l’on a pu voir se côtoyer à Paris les représentants de ces différentes galaxies de la gauche du PS applaudir à tout rompre à ce schéma de la réussite en Grèce (le Pasok ayant été réduit en miette) … Mais est-ce que Cécile Duflot (ex ministre EELV), Pierre Laurent (PCF) et Jean-Luc Mélenchon ont la stature suffisante pour un tel enjeu ? Est-ce qu’en y ajoutant des socialistes au bord de la rupture, tels que Guillaume Balas et Pouiria Amirshahi le cocktail serait plus efficace ?

Non. L’enthousiasme d’un soir ne peut effacer toutes les fortes tensions qui existent parmi eux et surtout les ambitions personnelles. La forte personnalité de Jean-Luc Mélenchon est-elle un obstacle ? Oui, alors qu’il tente de mettre en place des coalitions de ce type pour les prochaines élections départementales et régionales de cette année, Cécile Duflot fait remarquer qu’une telle stratégie lui semble « dépassée » et dans les faits les Verts privilégient des alliances à géométrie variable.

La secrétaire générale des Verts, Emmanuelle Cosse déclare de son côté : « L’erreur serait de dire qu’il y a des alliances privilégiées », elle maintient la possibilité d’alliances au cas par cas avec le PS ou le Front de gauche. Si les Verts maintiennent cette porte ouverte au cas où, car les élus Verts favorables à un retour au gouvernement sont nombreux, et surtouts les élus Verts le sont en raison d’accord avec le PS, le PCF fait de même pour les mêmes raisons, en voie d’extinction il a trop besoin ici et là des voix du PS pour tenter de maintenir ses derniers bastions.

Sur le fond politique la confiance ne règne pas entre les verts et le PCF, les Verts ne font pas mystère de leur préférence, en termes d’alliance avec Nouvelle Donne, Cap 21 de Corinne Lepage et le Front Démocrate de Jean-Luc Bennahmias, bien plus proches de leurs exigences écologistes.

Tant que l’actuel mode de scrutin majoritaire aux élections législatives perdurera, le Parti Socialiste gardera la main et empêchera la constitution d’un tel front, en donnant ici et là l’opportunité d’obtenir des sièges à plusieurs de ces composantes à la gauche de la gauche, et de maintenir les illusions et les ambitions de certains de ces acteurs potentiels d’un front commun.

En l’absence d’une telle offre politique, les électeurs français se précipitent dans les bras du Front national pour manifester leur rejet des deux principaux partis de gouvernements que sont le PS et l’UMP, alors qu’en Grèce et probablement bientôt en Espagne avec Pomédos, c’est bien vers la gauche de la gauche qu’ils se tournent pour manifester leur volonté de défendre leurs acquis sociaux contre les velléités ultra libérales de l’Europe. C’est bien en faisant cette analyse, que Marine Le Pen a apporté son soutien à Syrisa, pas en reste d’une provocation de plus.

Bref, en France, la pagaille règne parmi les partis politiques et l’électeur a bien des difficultés à s’y retrouver. Le camp des vainqueurs sera, sans aucun doute les abstentionnistes, l’ensemble de la classe politique ayant concouru à les y inciter fortement.



55 réactions


  • Fergus Fergus 23 janvier 2015 13:18

    Bonjour, Jean.

    Globalement d’accord avec cet article. Encore que « L’enthousiasme d’un soir ne peut effacer toutes les fortes tensions qui existent parmi eux et surtout les ambitions personnelles » peut également valoir pour le PS.

    En revanche, je suis complètement en accord - tout en le regrettant ! - avec cette affirmation : « Tant que l’actuel mode de scrutin majoritaire aux élections législatives perdurera, le Parti Socialiste gardera la main et empêchera la constitution d’un tel front »

    Je pense toutefois qu’il vaudrait la peine de tenter le coup, mais je crains que cela ne soit un vœu pieu, Duflot par exemple n’étant mue que par une ambition personnelle à laquelle elle sacrifiera n’importe quel intérêt collectif !


    • Pelletier Jean Pelletier Jean 23 janvier 2015 13:49

      Bonjour Fergus,


      je fais un petit retour ... pour voir l’évolution d’Agoravox ... dont je m’étais éloigné. Aussi je te souhaite une bonne année.
      pour l’article ... bien sûr que cela s’applique au PS ... mais ce n’étais pas mon propos... il y a tant à dire.
      Mais nous sommes coincés ... un PS en pleine déconfiture et qui perd son âme et à sa gauche une bande de branquignols il faut bien le dire .... prochaines élections ??? mystère ... que faire ???


    • Garance 23 janvier 2015 15:01

      @ Pelletier


      Je vous sent démoralisé ?

      Pourtant tout baigne....tout est sous contrôle

      Un « miracle » est arrivé qui a fait rebondir de façon spectaculaire la côte de vôtre Président

      Le filon du « miracle » est exploité au mieux des possibilités ( du coup une réélection est même envisageable ; qui en aurait parlé il y a seulement 1 mois ? )

      Pour maintenir la bonne pression : Mr Valls fait le boulot


      Avant nos jeunes savaient qu’avec les socialistes à l’école ils apprenaient le métier de chômeur à perpétuité si leurs parents n’étaient pas encartés PS

      Aujourd’hui des horizons nouveaux s’ouvrent devant eux....l’espoir est au bout du chemin :

      C’est plus les lendemains qui vont chanter ; c’est les Kalachs qui vont le faire

      Comme cela ne suffisait pas pour les motiver  ; Mr Valls leur apprends qu’il faudra qu’ils s’habituent à être des cibles potentielles d’islamistes armés par leur Président via la Syrie ; comme pour le chômage : jusqu’à la fin de leurs jours

      Valls fait le boulot , d’accord, sauf que là , à force d’en faire des tonnes ça commence à se voir qu’il prends vraiment tout le monde pour des jambons

      Marine ?

      Pas de problème : même plus besoin de faire campagne smiley



    • Fergus Fergus 23 janvier 2015 16:22
      Bonjour, Garance.

      « Marine ? Pas de problème : même plus besoin de faire campagne »

      A ce détail près qu’elle a montré le 11 janvier qu’elle n’a aucun flair politique, et même qu’elle peut commettre de très grosses bourdes en transformant une journée d’hommage aux victimes et de célébration de la liberté en vulgaire meeting politique. Un comportement jugé - ça lui pendait au nez ! - très négativement par les Français, comme l’a montré un sondage Odoxa.

    • Fergus Fergus 23 janvier 2015 16:23

      @ Jean Pelletier.

      Meilleurs vœux également pour toi et tes proches !


    • Garance 23 janvier 2015 17:08

      @ Fergus


      Il est sur qu’Hollande ce n’est pas le flair qui lui manque : l’a sentie la « Bonne Affaire » ; 5 mn aprés la fusillade chez Charlie-Hebdo l’était déjà sur place

      Pour y faire quoi ?

      Secourir les blessés ?

      Non...l’est même pas entré à l’intérieur ou il aurait gêné vu ses capacités qui comme en tout sont nulles

      Il est venu pour montrer sa tronche de Cake , pendant qu’à l’intérieur des locaux certaines victimes finissaient d’agoniser

      Et la journée « Charlie-Hebdo cela n’a pas été un vulgaire meeting ou sont venus tous les faux-culs de la planète ?

       » Noté trés négativement par les français...« 

      Quels français ? ; les veaux qui embrassaient les CRS qui une semaine plutôt avaient assassiné un manifestant ?

      La » méthode " qui consiste à dénigrer quoiqu’elle fasse et quoiqu’elle dise a ses limites : cela vous sera démontré d’ici peu et c’est tant mieux

    • Fergus Fergus 23 janvier 2015 17:34

      @ Garance.

      « 5 mn après la fusillade chez Charlie-Hebdo l’était déjà sur place »

      Disons, pour être de bonne foi et plus en rapport avec la réalité que 5’ après la fusillade, il prenait Pelloux en ligne, et 15 à 20’ après cet appel, il arrivait rue Nicolas Appert où son absence aurait été violemment critiquée, notamment par vous-même sur ce site !

      Quant à une manif pour la liberté d’expression, et la liberté en général, c’est toujours utile dans une société en proie à de graves convulsions. Et tant pis si des personnalités politiques ont tenté de récupérer ces rassemblements : cela n’en a pas affaibli la portée populaire !


    • Garance 23 janvier 2015 20:21

      Fergus



       « où son absence aurait été violemment critiquée, notamment par vous-même sur ce site ..... »

      C’est la meilleur celle-là : j’aurais critiqué qu’il ne vint pas ?

      Moi qui depuis 3 ans ai éteint la télé par peur de le voir et surtout de l’entendre

      Ce jour-là je l’avais rallumée pour l’événement : patrata.. !!! : Face de Cake

      Avouez que c’est du cri quand même..... !!!!  smiley

    • Pelletier Jean Pelletier Jean 24 janvier 2015 11:53

      @Garance,


      Rien n’a changé, toujours la même élégance ... et surtout subtilité pleine de nuances ... un vrai plaisir


  • Vipère Vipère 23 janvier 2015 13:42


    « Bref, en France, la pagaille règne parmi les partis politiques et l’électeur a bien des difficultés à s’y retrouver. Le camp des vainqueurs sera, sans aucun doute les abstentionnistes, l’ensemble de la classe politique ayant concouru à les y inciter fortement. »

    Les ambtions personnelles et antagonistes ont repris le dessus !  C’est aussi ça la France...

  • Le p’tit Charles 23 janvier 2015 15:10

    La gauche..les gauches..tout ça est bien glauque depuis le temps...toujours chacun de son côté.. ?
    Ce ne sont pas des partis politiques mais des tremplins pour faire carrière avec de bons salaires...
    Plus le temps passe plus les politiciens auront du mal à trouver des voix (vu les résultats..)
    Il n’y a pas de solution de sortie de crise...même avec des milliards distribués aux banques et aux marchés...
    Le temps des « ARNAQUEURS » est compté... !


  • jaja jaja 23 janvier 2015 15:55

    Malheureusement Syriza par la voix de son leader Alexis Tsipras, s’il promet d’en finir avec l’austérité, ne se donne pas les moyens de le faire. Il entend renégocier la dette avec l’Union européenne et le FMI sans enfreindre leurs diktats. Dans tous les cas de figure Syriza exclut les solutions unilatérales. Tout accord devra être accepté par l’UE, la BCE et le FMI.

    Tsipras s’est d’ailleurs empressé de donner des gages auprès de l’Église grecque (qui ne paye pas l’impôt que ses immenses richesses devraient lui valoir), puis en étant reçu par le pape François et le SEV (le Médef grec)... il s’est également rendu au Forum d’entrepreneurs influents Ambrosetti dans le nord de l’Italie pour participer aux débats....

    Pas de mesures anticapitalistes dans le programme de Tsipras telles que par exemple l’expropriation des banques,sans indemnités ni rachat aux actionnaires pour créer un monopole bancaire de service public. Syriza va vite se trouver (si élus) dans la situation où se trouvent tous les socio-démocrates imposant la rigueur à tous leurs électeurs trahis.

    Les candidats de Syriza avaient remporté les élections municipales de mai 2014 dans la région de l’Attique (celle où se trouve l’agglomération d’Athènes). Le budget de l’administration précédente (du parti de droite Néa Dimokratia -ND) a été maintenu presque dans sa totalité par la nouvelle majorité Syriza. Ce qui n’est évidemment pas de bon augure pour la suite, rien n’ayant changé en Attique pour les couches populaires !

    La seule chose qui pourrait changer la donne serait l’irruption en masse des travailleurs grecs sur le devant de la scène politique. Qui eux ne respecteront pas la légalité bourgeoise que Syriza s’est engagée à respecter...

    La Grèce est sous tutelle économique et ne peut rien décider sans l’accord des instances de la Troïka (UE, BCE, FMI). Seul un soulèvement populaire pourra se débarrasser de cette tutelle en instaurant une société débarrassée de la propriété privée des moyens de production et d’échange. Ce qui permettra d’instaurer l’égalité sociale entre toutes et tous, les travailleurs décidant démocratiquement de tout au niveau de la production, de la répartition des richesses et de la vie en société....

    Soutien total aux travailleurs grecs !


    • jaja jaja 23 janvier 2015 16:04

      Quand au Parti de Gauche, au Parti Communistes français, à Europe écologie-Les Verts, Nouvelle Donne (Dissidents PS), et quelques mouvements de la gauche critique envers le Parti Socialiste aucun d’entre eux ne propose la rupture avec le capitalisme et donc la socialisation des moyens de production et des banques. Une nouvelle et énième alternative dans le cadre du capitalisme et de la légalité bourgeoise respectant sa sacro sainte propriété privée des entreprises...

      On devrait toutes et tous savoir aujourd’hui ce que cela veut dire !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2015 20:45

      jaja,
      Les Grecs ne vous ont pas attendu, ils ont fait plus de 20 000 manifestations. en 4 ans !


    • jaja jaja 23 janvier 2015 21:20

      Les Grecs n’ont pas à m’attendre que je sache et heureusement pour eux smiley

      Par contre rompre avec le capitalisme nécessite de passer aux choses sérieuses et les manifestations même par milliers ne suffisent plus !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 07:56

      jaja,
      Tant que la Grèce restera dans l’ UE, elle sera obligée d’appliquer les Traités.
      Avec ou sans l’euro, les objectifs de l’ UE sont toujours les mêmes :
      - TAFTA
      - Réformes structurelles
      - Participation aux guerres de l’ OTAN, et désormais attentats en prime


      Votre but, ainsi que celui de Siryza, de Podémos ou du FDG est « de sauver l’Union européenne ».
      Donc d’en accepter les objectifs. Tout en nous berçant d’illusions sur « Une Europe sociale à la St Glinglin ».
      C’est ce que fait toute la Gauche depuis Mitterrand.

      UPR :« Pour neutraliser la colère des Français, la promesse d’une autre Europe à la St Glinglin ».


    • jaja jaja 24 janvier 2015 10:19

      Mon but n’est sûrement pas celui de Syriza ou de Podémos ni celui du FdG... que je considère comme étant des organisations réformistes et non révolutionnaires, se pliant à la légalité bourgeoise. Je vous l’ai déja dit bien que je sache que c’est devenu inutile.

      Pour la Grèce mon parti, le NPA s’est déja exprimé et a fait savoir qu’il fallait expulser la Troïka (UE, BCE et FMI) du pays...
      « Dans quelques semaines auront lieu des élections législatives anticipées en Grèce. Ces élections peuvent être l’occasion pour le peuple grec de chasser du pouvoir la coalition austéritaire menée par A. Samaras (ND) avec le soutien du PASOK, d’en finir avec la mise en coupe réglée du pays par la Troïka impérialiste FMI-BCE-UE.
       
      Le NPA est de tout coeur aux côtés des travailleurs de Grèce et les assure de son soutien total dans cette voie, celle de la défaite de la bourgeoisie grecque, de l’expulsion de la troïka du pays. C’est la seule voie pour l’annulation de la Dette, la reconstruction économique du pays au bénéfice de la majorité.
       »
      http://www.npa2009.org/communique/cest-aux-grecs-de-choisir-leur-gouvernement-pas-au-fmi-ni-la-commission-europeenne

      Expulsion de la Troïka (UE, BCE, FMI) c’est ce que nous voulons partout en Europe et surtout pas un simple repli nationaliste négocié avec ces forbans comme le veut Asselineau. Que négocier avec les capitalistes pour nous qui voulons avant tout l’abolition de la propriété privée des moyens de production et d’échange.... ?

      Oui la Troïka doit être virée avec pertes et fracas s’il le faut ! Et il faut dans la foulée se débarrasser du capitalisme... Ce qui ne peut se faire autour d’une table entre négociateurs issus du sérail !


    • jaja jaja 24 janvier 2015 10:30

      L’extrême droite nationaliste ne veut que sortir de l’UE tout en nous laissant sous la domination des capitalistes. Pour elle la conservation de ce système inique est une priorité absolue.
      Ne nous laissons pas avoir par ces charlatans !


    • Pelletier Jean Pelletier Jean 24 janvier 2015 11:59

      @Jaja,


      Vous avez raison ce n’est pas un parti d’extrême gauche, mais un presque parti de gouvernement ... face aux réalités ils ont du s’adapter ... votre appel à la révolution des travailleurs fait un peu froid dans le dos ... relisez les livres d’histoire, cela se termine mal pour tout le monde les travailleurs y compris ...


    • jaja jaja 24 janvier 2015 15:13

      Le problème c’est qu’en relisant les livres d’histoire on ne trouve nulle part une Révolution menée par les travailleurs eux-mêmes... ils n’en furent jamais que la piétaille...
      Relisez vous même le « Socialisme des intellectuels » de Makhaïski ce qui peut aider à comprendre ce que sera une authentique Révolution menée par la classe ouvrière...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 20:11

      Le meilleur moyen d’expulser la Troïka, c’est de sortir de l’ UE et de reprendre les manettes.
      Ce dont vous ne voulez pas, pas plus que le FDG ou Podémos, ou Siryza.


    • jaja jaja 25 janvier 2015 01:17

      Presque d’accord sinon que ce n’est pas une simple sortie négociée sous direction bourgeoise comme vous le souhaitez avec l’homme de droite Asselineau mais une rupture en force contre l’UE, la BCE, le FMI, l’OTAN ,pour instaurer le socialisme, l’égalité sociale, la fin de la propriété privée des moyens de production que nous voulons....

      Autrement dit reprendre bien plus de manettes que ce que votre mentor propose.... Nous voulons que les travailleurs s’emparent de tout au niveau politique et économique ainsi que de la force armée dont ils doivent avoir l’exclusivité. Nous exigerons également la destitution de tous les hauts fonctionnaires de l’UE, de la BCE, comme de tous les politiciens professionnels nationaux, la politique ne devant pas être un métier...Je comprends que ça vous gêne vous dont la boutique voudrait l’exclusivité de la posture anti UE....et qui pour cela n’hésite pas à mentir et déformer les positions politiques des autres organisations politiques anti UE...

      Vous êtes pathétique et faites semblant de confondre l’UE impérialiste avec qui vous prétendez que nous ne voudrions pas rompre et ce qui serait souhaitable et que nous revendiquons pleinement à savoir une Europe socialiste des travailleurs... dans un premier temps avant d’abattre partout les frontières par la Révolution mondiale. Europe socialiste qui ne pourra être instaurée que par la force du nombre bien décidée à se battre contre toute tentative armée ou non des capitalistes à revenir en arrière !

      Ma devise : A bas l’État, l’armée, les flics et les patrons et à bas tous ceux qui oeuvrent à leur maintien, dont votre mentor ex-candidat de droite sur les listes du truand Tibéri aux élections parisiennes !


  • Robert GIL Robert GIL 23 janvier 2015 17:07

    Les médias, et les institues financiers agitent le spectre de l’extrême gauche, or que voit-on ? Le programme de Syriza est certes antilibéral, mais il est à peine anticapitaliste, certainement pas socialiste et encore moins « communiste ». Par contre choses actuellement impensable chez nous Syriza comme Podemos en Espagne font de la rupture avec les socialistes une condition majeure...lire la suite


    • Fergus Fergus 23 janvier 2015 17:38

      Bonjour, Robert Gil.

      Entendre présenter Syriza comme un parti d’« extrême-gauche » dans les médias serait en effet ridicule si cela ne relevait pas de la tentative de manipulation de l’opinion.

      Qui sait si, en France, la rupture avec le PS ne sera pas définitivement consommée, au profit de la gauche véritable si, par leur exemple, Syriza puis Podemos ouvrent la voie d’une alternative crédible à l’UMP et au PS ?

       


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2015 20:48

      Ils ne veulent pas sortir de l’ UE, tous ces partis dits de la vraie gauche, alors pensez un peu, sortir du capitalisme...


  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 23 janvier 2015 17:51

    Les partis politiques font partie du problème, pas de la solution.

    La Démocratie, c’est l’exercice du pouvoir par le peuple.
    La démocratie représentative, c’est le contraire.


  • leypanou 23 janvier 2015 19:18

    L’alternative Syriza ? Quelle plaisanterie.

    S’il fait moins peur à l’establishment néolibéral, c’est déjà un signe qu’il a mis pas mal d’eau dans son vin, même si P Moscovici et autres (JC Junker par exemple) maintiennent mordicus que ce sera une mauvaise chose pour la Grèce.

    En tout cas, ce point de vue de F Lordon mérite d’être lu et je le partage entièrement.


  • Garance 23 janvier 2015 19:24

    Vous me faites tous rigoler avec vos Syriza et autres Podermos : en Grèce il ne manque pas de « Colonels » qui n’attendent qu’une chose : qu’ils passent pour leur tomber sur le dos


    En Grèce c’est : à pourris...pourris et demi

    Ne doutons pas que Fergus..Pelletier, Gruni et quelques autres nous feront quelques bons articles pour le déplorer smiley  smiley  smiley

    • Pelletier Jean Pelletier Jean 24 janvier 2015 12:03

      @garance,


      merci pour ce joli cadeau, un beau panier bien garni : Fergus, Gruni et moi même, je ne pouvais rêver meilleur compagnie ... pour débattre, car voyons vous nous ne partageons pas toutes les mêmes idées, mais ce qui nous unit c’est le respect ...


  • Garance 23 janvier 2015 19:44

    Pendant ce temps là Pépère gueuletonne avec les « Grands Patrons » 



    A l’ordre du Jour « Tu veux combien Machin ? : prenez pas tout faut qu’il m’en reste un peu » 

    Pensez donc la BCE a ouvert le tiroir-caisse


    Youpie.... !!!!!



    Profite Pépère ; ça va pas planer longtemps..... smiley  smiley   smiley





  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2015 20:59

    Sampiero,
    Je crois que vous rêvez..., la BCE vient de sonner la fin de la solidarité européenne, et la fin de l’euro.
    C’est tout le programme de Siryza qui va s’écraser que le mur de la BCE et de la Bundesbank.


    « Les Banques Centrales nationales porteront 80% des risques, la BCE : 20% » a dit Mario Draghi.

    Chacun pour soi et Dieu pour tous !

    La Banque Nationale grecque va faire défaut, et ses dettes deviendront comme, toute celles des pays du sud, « des actifs toxiques ». Vous pouvez faire confiance à l’ Allemagne pour que ces actifs toxiques ne finissent pas dans le bilan de la Bundesbank....


    Charles Sannat : «  L’euro est officiellement mort le 22 janvier 2015 » 
    C’est toute la Gauche PS + les autres, qui en en refusant la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, porteront la responsabilité de la catastrophe à venir.

  • Ecrl’inf 23 janvier 2015 22:43

    Je vois plusieurs problèmes à la constitution d’une vraie gauche politique en France, suite aux reniements du PS et des social-démocraties en général (un phénomène qui n’est pas nouveau ; souvenons-nous du SPD sous la République de Weimar ou sous G. Schröder).

    1) La gauche de la gauche, version française - appelons-là, comme on voudra, communiste, ou socialiste ouvrière, ou altermondialiste - a fait de la question nationale un tabou. Pendant des décennies, elle a assimilé la critique de l’immigration de masse et la question de la préférence nationale à du racisme. Et elle continue. Un boulevard pour le FN.

    2) Elle finit toujours par retomber dans le sociétalisme petit-bourgeois des bobos socialistes : lutte contre le racisme, le sexisme, l’homophobie, l’hydre fasciste, « vivre ensemble », etc., etc. Cela a été particulièrement net pendant la campagne de Mélenchon : attirés au début par sa critique féroce de la bourgeoisie et de la finance, des dizaines de milliers de sympathisants ont été déçus de le voir consacrer toute son attention au FN vers la fin de la campagne ; comme si être de gauche, c’était d’abord et avant tout lutter contre l’hydre fasciste et une présentation caricaturale du FN par un Mélenchon franc-maçon, ancien du PS, et profondément narcissique. Or les ouvriers, les petits salariés, la petite classe moyenne, se fichent complètement des bouleversements de civilisation que la gauche caviar, une fois au pouvoir, veut imposer de manière stalinienne. Pire, cela les choque, dans le même temps où ils s’aperçoivent que les élus socialistes passent leur temps à rassurer le grand patronat et même à lui faire de beaux cadeaux.

    3) Au second tour, le PC et le FG appellent toujours, et appelleront toujours à un vote de résignation pour le PS. Ce n’est plus acceptable, étant donné que le PS est un parti de droite, voire est aujourd’hui sur certains points plus à droite que l’UMP, exactement comme ce fut le cas du SPD sous Schröder, qui est allé plus loin dans les coupes sociales que ce que la CDU-CSU aurait osé faire. Tout ce qui différencie le PS et l’UMP, c’est une cosmétique rhétorique, un électorat avec un fort socle ethnique, et, encore une fois, ce sociétalisme petit bourgeois qui vise à produire des lois pour changer les moeurs. Taubira et Belkacem excellent dans le genre, en s’attaquant notamment à l’ndépendance de la justice et à l’éducation des enfants, faisant de l’école et des tribunaux des vecteurs de la propagande d’Etat et de leur vision du monde.

    Face à cela, le FN joue sur du velours : il opère ce qui manquait au paysage politique français depuis la dernière guerre : la réconciliation entre les valeurs socialistes et patriotiques. Dans une sorte d’éthnosocialisme qui mange à tous les rateliers. Evidemment, ce n’est qu’une façade trompeuse, mais fort efficace pour séduire les couches populaires, qui ne s’aperçoivent pas forcément que le FN est 1) un parti qui protégera toujours et d’abord les notables et les privilégiés, ceux qui ont du pouvoir, de l’autorité, par leur situation financière, leur formation, leurs origines  2) un parti viscéralement antisyndicaliste 3) un parti qui prône, comme le PS aujourd’hui aussi, un véritable culte des forces de l’ordre et de la répression tous azimuts.

    La critique par le FN de l’oligarchie financière et de la gouvernance globale n’est qu’un leurre, une opération de marketing. Quand on écoute ou qu’on lit sur internet ou à la radio les petits brigadiers du FN, ceux qu’on ne voit jamais dans les grands médias de masse, on voit à quel point ce parti est avant toute chose la droite de la droite, avec des relents poujadistes, une droite ultra-conservatrice qui déplore la désaffection des Eglises, commémore les anniversaires des familles royales, et surtout, surtout, pourfend la Gueuse, cette Révolution qui reste dans l’âme des gourous du FN la mère de tous les maux. La mère Le Pen, quels que soient ses efforts entrepris pour faire du FN un « parti comme les autres », n’arrivera jamais à effacer complètement l’ADN nationaliste-conservateur de son mouvement.

    En résumé, pas de « vraie gauche » qui peut avoir des chances de gagner en évacuant la question nationale. Laquelle n’est absolument pas incompatible avec l’internationalisme ouvrier. Si la nation est le cadre le plus protecteur pour les ouvriers, la nation n’interdit pas une internationale des ouvriers au-delà du cadre national. Bien au contraire, l’internationalisme est un bouclier contre les dérives oligarchiques des nations, dans le même temps où la nation est un cadre propice au rétablissement des équilibres et au contrôle des puissants par les citoyens.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 08:09

      Vous analysez très bien ce qu’est « la Gauche dite radicale », qui est radicalement pour la fin des Etats nation programmée avec TAFTA et les euro-régions.
      Et radicalement pour la défense de l’ Union européenne.


      Elle sert à neutraliser les mécontents de Gauche, en leur faisant miroiter une Europe sociale.
      Alors que les BRICS démontrent ce qu’est l’internationalisme : des accords de coopération entre Etats souverains. Et pas la disparition des nations et des Etats.

    • leypanou 24 janvier 2015 09:49

      " 1) un parti qui protégera toujours et d’abord les notables et les privilégiés, ceux qui ont du pouvoir, de l’autorité, par leur situation financière, leur formation, leurs origines  2) un parti viscéralement antisyndicaliste 3) un parti qui prône, comme le PS aujourd’hui aussi, un véritable culte des forces de l’ordre et de la répression tous azimuts." : analyse très juste de ce qui se passe.

      On ne peut qu’être d’accord avec vous.


    • leypanou 24 janvier 2015 09:55

      A rapprocher avec ce livre intéressant : la gauche radicale et ses tabous d’Aurélien Bernier., à lire, faire connaître comme sujet de discussions.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 20:32

      leypanou,
      On peut aussi lire avec profit le coup de gueule de l’ Italien Carlo Cipolla :
      « L’eau mouille et le chômage tue ».


  • CN46400 CN46400 24 janvier 2015 10:34

       Syriza a un immense mérite, il démontre qu’une autre politique est envisageable en Europe que le tout austérité, et, surtout, qu’on peut rassembler une majorité de citoyens pour cela.


       Transposé à la France, cela veut concrètement dire que la crédibilité politique qui est, pour le moment, le principal atout gagnant du PS, peut lui être enlevé par une gauche de transformation sociale dès lors que celle-ci aurait fait le ménage parmi les utopies démagogiques qui la plombent depuis des décennies. L’essentiels des électeurs de Syriza sont passés, longuement, par le Pasok dans lequel tout était fait pour les éloigner des solutions progressistes, et pourtant... 

       En 72 Mitterand a dit devant l’Internationale Socialiste, à laquelle il avait adhéré dix mois avant, qu’il avait signé le programme commun avec le PCF pour lui enlever 3 millions d’électeurs. Son calcul s’est révélé juste. Aujourd’hui ces électeurs, ou leur descendance, ne tiennent plus au PS que par quelques bouts de ficelle, dont le principal est de voter pour « barrer la route à la droite ». En clair, la crédibilité électorale, un point c’est tout.

       Avant de se prendre, un peu, les pieds dans le tapis (Marseille et Municipales), Mélenchon était sur la bonne voie. Appuyée sur un programme crédible, et sur la militance retrouvée du PCF, cette campagne avait fait bouger les lignes à gauche. Ces forces sont toujours disponibles et peuvent se multiplier. Reste à comprendre qu’afin de renverser la table, il faut réaliser l’union des prolos (ceux qui doivent travailler pour vivre). Pour cela les anathèmes anti-socialistes primaires sont aussi contre productifs que pouvaient l’être l’anti-communisme de jadis. Ces électeurs sont prêts à bouger, mais pas à comparaître devant le tribunal des purs et durs de la gauche utopique.

      Celui qui ne voit pas cela, fait, qu’il le veuille ou pas, le jeu des droites qui, toutes, ne sont que des soutiens intangibles du néo-capitalisme. Lequel, aujourd’hui, ne peut consolider ses profits que par la baisse du prix de la force de travail, donc par la baisse du niveau de vie des prolos. Avant même d’avoir gagné, les pisse-vinaigre, critiquent son programme, pas assez ceci, pas assez cela. Comme si le mouvement des masses vers la gauche en Grèce ne signifiait rien dans notre hexagone où on voit, depuis quelque temps, la droite extrème gagner du terrain.....

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 10:47

      Ce qui reste à comprendre, c’est que chaque pays qui veut faire une politique intérieure nationale, peut sortir de l’ UE par l’article 50. Personne ne le retient.


      Ce qui reste à comprendre, c’est qu’en restant dans l’ UE, il n’est plus possible de faire des politiques intérieures nationales. C’est Viviane Reding qui est venue l’expliquer.

      Ce qui reste à comprendre, c’est que les dirigeants non élus de Bruxelles ont tous les droits, et les Etats, aucun, sinon d’appliquer les directives.

      Sous peine de sanctions financières, si un Etat refuse d’appliquer les politiques européennes.
      Cela s’appelle des « astreintes », et se chiffre par millions d’euros pour être dissuasives.

      Ce qu’il faut comprendre en conclusion, c’est que tous les Partis politiques qui vous proposent des programmes mirifiques de politique intérieure nationale, sans sortie de l’ UE, ni retour à la souveraineté, vous prennent pour des pigeons-moutons.

    • CN46400 CN46400 24 janvier 2015 11:13

         Mon cher Fifi, la dialectique existe et est souvent plus forte que les lois qu’on nous dit écrites dans le marbre. Voici un ans à peine, on nous soutenait mordicus que la planche à billet n’existait pas dans la zone euros......Les explications de Viviane R ne valent pas davantage, que çà bouge sérieusement et tout ce baratin va voler en éclats, y compris les astreintes. Par exemple, les grecs qui attendent toujours les réparations de l’occupation nazie, pourraient faire rire jaune madame Merkel. On peut aussi calculer le coût, pour la zone euros, de l’annexion de la RDA. Allez parler du cabotage est européen aux routiers de l’euro et vous verrez.....etc...etc.


        Des dossiers explosifs pour ravaler les donneurs de leçons nord-européens ne manquent pas. 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 13:23

      Je vous laisse à vos rêves.


  • Vipère Vipère 24 janvier 2015 14:19

    Cher Monsieur PELLETIER


    Dans la mesure où vous persévérez à soutenir le socialisme et le « socialiste » François HOLLANDE, pourriez-vous m’éclairer un peu sur le socialiste que vous êtes vraiment, au moyen du test plus bas, qui n’est pas aussi vachard qu’il peut paraître de prime abord : 

                                    ****

    Le socialisme

    Vous avez 2 vaches. Vos voisins vous aident à vous en occuper… alors vous partagez le lait avec eux.

     

    Le communisme

    Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend les deux… et vous fournit en lait.

     

    Le fascisme

    Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend les deux… et vous vend le lait.

     

    Le nazisme

    Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend la vache blonde… et abat la brune.

     

    La dictature

    Vous avez 2 vaches. Les miliciens les confisquent toutes les deux… et vous fusillent.

     

    Le féodalisme

    Vous avez 2 vaches. Le seigneur s’arroge la moitié du lait.

     

    La démocratie

    Vous avez 2 vaches. Un vote décide où doit aller le lait.

     

    La démocratie représentative

    Vous avez 2 vaches. Une élection désigne celui qui décide où doit aller le lait.

     

    Le capitalisme

    Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et vous achetez un taureau pour faire des petits.

     

    Le capitalisme sauvage

    Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une, vous forcez l’autre à produire comme quatre. Vous licenciez l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’être inutile.

     

    Le capitalisme Européen

    Vous avez 2 vaches. On vous subventionne la première année pour acheter une 3ème vache. On fixe les quotas la deuxième année et vous payez une amende pour surproduction. On vous donne une prime la troisième année pour abattre la 3ème vache.

     

    Le régime Corse

    Vous n’avez pas de vaches. Vous avez juste deux cochons qui courent dans la forêt. Vous déclarez 200 vaches et vous touchez les subventions européennes.

     

    L’anarchie

    Vous avez 2 vaches. Vous les laissez se traire en autogestion.

     

    La Bureaucratie Européene

    Vous avez 2 vaches. Le parlement européen publie des règles d’hygiène qui vous invite à en abattre une. Après quoi il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l’autre, il vous achète le lait et il le jette. Enfin, il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.

     

    L’écologie

    Vous avez 2 vaches. Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.

     

    Le féminisme

    Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous inflige une amende pour discrimination. Vous échangez une de vos vaches pour un taureau que vous trayez aussi.

     

    La monarchie constitutionnelle Britannique

    Vous avez 2 vaches. Vous tuez une des vaches pour donner à manger à l’autre. La vache vivante devient folle. L’Europe vous subventionne pour l’abattre. Vous la donner à manger à vos moutons.

     

    Le capitalisme à la Française

    Vous avez 2 vaches. Pour financer la retraite de vos 2 vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amis les bêtes). 2 ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit on lève un nouvel impôt sur la production du lait : le RAB (Remboursement de l’Ardoise Bovine). Les vaches se mettent en grève. Il n’y a plus de lait. Les français sont dans la rue : « DU LAIT ON VEUT DU LAIT ». La France construit un *laitoduc* sous la manche pour s’approvisionner auprès des Anglais. L’Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. Le laitoduc ne servira jamais. On lève un nouvel impôt pour l’entretien du laitoduc.

     

    Le capitalisme idéal

    Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et vous achetez un taureau. Elles se reproduisent, et l’ économie prospère. Vous vendez le troupeau et partez en retraite avec votre fortune.

     

    Le capitalisme Russe

    Vous avez 2 vaches. Vous les comptez et vous vous rendez compte que vous en avez 5. Vous les comptez à nouveau et vous en voyez 42. Vous les re-comptez et vous en voyez 12. Vous arrêtez de compter et vous ouvrez une autre bouteille de vodka.

     

    Le capitalisme Belge

    Vous avez 2 vaches. Vous rouspétez car le troupeau ne s’agrandit pas.

     

    Le capitalisme Italien

    Vous avez 2 vaches. Votre mère et votre belle mère.

     

    Le capitalisme Américain

    Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et vous forcez l’autre à produire du lait pour 4. Elle meurt et vous êtes extrêmement surpris.


    • Xenozoid 24 janvier 2015 16:13

      foufouille ,je t’ais reconnu


    • egos 25 janvier 2015 19:29

      à Vipère


      félicitations pour ce brillant traité d’économie politique

    • Vipère Vipère 25 janvier 2015 21:28

      Par egos (---.---.---.226) 25 janvier 19:29

      à Vipère


      félicitations pour ce brillant traité d’économie politique

      ----------------------------------------------------------------------------

       smiley Je n’en suis pas fière, et je tiens tout particulèrement à réparer mon erreur, car je l’avoue, j’ai cédé à la facilité, cellede l’impertience et de la provocation, pour railler la fidélité indéfectible de M. PELLETIER au « socialisme » de François HOLLANDE, que je tiens pour une abomination, un coup d’état anti-socialiste contre les électeurs qui ont voté pour lui, et auquel il inflige depuis une politique non moins abominable, faite d’austérité, de reniement de promesses, quid de l’exposition afligeante de sa vie privée qui a fait la une des journaux, etc... 


      Sans oublier sa remarquable capacité à rebondir sur des évènements dramatiques pour regagner un peu de sa crédibilité perdue auprès des français qu’il a trahi, méprisé, abandonné à leur sort, pour tenter de briguer un nouveau mandat en 2017.


      Et ? et hasard du calendrier s’il en ait, M. PELLETIER, anti-socialiste décomplexé, mais soutien indécrottable de l’Oligarchie CAVIARD CHAMPAGNE avait jusque là, la décence de disparaître, mais voilà qu’il réapparait comme l’arlésienne repointant opportunément son nez parmi la plèbe.


      La Gauche bafouée a la mémoire d’un éléphant et ne tolère plus aucune humiliation de jean- foutre et de prévaricateurs quels qu’ils soient, qu’ils aillent précher leur socialisme à la gomme chez les baboins des forêts d’Amazonie.


    • Pelletier Jean Pelletier Jean 25 janvier 2015 21:59

      @Vipère,


       « M. PELLETIER, anti-socialiste décomplexé, mais soutien indécrottable de l’Oligarchie CAVIARD CHAMPAGNE »

      Extraordinaire .... vous manque pas d’air et de suffisance, l’insulte, rien que l’insulte..


    • Vipère Vipère 25 janvier 2015 22:49


      M. PELLETIER dans un post en réponse à Fergus, vous écrivez ceci :


      Par Pelletier Jean (---.---.---.92) 23 janvier 13:49

      Bonjour Fergus,


      je fais un petit retour ... pour voir l’évolution d’Agoravox ... dont je m’étais éloigné. Aussi je te souhaite une bonne année.
      pour l’article ... bien sûr que cela s’applique au PS ... mais ce n’étais pas mon propos... il y a tant à dire.
      Mais nous sommes coincés ... un PS en pleine déconfiture et qui perd son âme et à sa gauche une bande de branquignols il faut bien le dire .... prochaines élections ??? mystère ... que faire ???

                                               ****

      Ainsi, vous vous demandez ce que vous pouvez faire pour le PS aux prochaines élections, au lieu de vous demandez ce que vous pouvez faire pour les cocifiés du PS !

      Ce qui indique que vous êtes dans la logique politicienne du retour de l’oligarchie caviard-champagne, car de PS, il n’y a plus... 

      Dès lors qui donc soutenez vous, si ce n’est un bi-partisme de droite, qui se dit PS ?







  • egos 25 janvier 2015 18:36

    L’abstentionnisme et les gvt d’union nationale ont en commun les consolider les partis de droite, 

    mélangez un peinture blanche une teinte de votre choix et observez le résultat.

    Kissinger, aux temps du Vietnam, interrogé sur la passivité des EU en Maérique latine et ses dictatures, rétorquait en substance, que les pays concernés recouvraient des formes de gouvernance démocratique (ce seul point mériterait un développement) ce qui n’était pas le cas des états acquis à l’idéologie communiste.

    L’histoire lui donna raison car cette approche politique reste de mise en différents points du globe, 
    et que nos dirigeants PS y adhèrent après avoir succombé aux appâts du libéralisme mondialisé, à l’instar de la quasi unanimité des partis sociaux-démocrates européens

    l’attitude de soumission de Hollande lors de sa visite au congrès (ns voulons Tafta, vite ...), l’affichage obscène des ses affinités lors de la marche parisienne (...) l’alignement inconditionnel de la politique étrangère, les vexations répétées (BNP,écoutes de la NSA, récentes prise de distance de Obama sur la question des minorités) dessinent les contours d’une classe politique ouverte à toutes les redditions.

    Un autre aspect du cadre historique contemporain concerne le contenu et la nature des diverses expériences totalitaires conservatrices, 

    Le fascisme, conceptualisé et mis en oeuvre par Mussolini (ralliements généralisés sous bannière nationaliste avec objectif le redressement du pays) donnant par la suite naissance divers substantifs associés aux extrémités dévastatrices du Nazisme.

    Le racisme et ses déclinaisons ne constitue que l’une des composantes du fascisme, terme aujourd’hui galvaudé ie les Empires coloniaux, l’esclavagisme furent fondés sur ces bases, les pogroms pratiqués à l’Est de l’Europe pas plus que les massacres perpétrés en Afrique ne se réclamaient de cette idéologie)

    L’actualité littéraire, les signaux de faible intensité émis lors du défilé, les manœuvre de fractionnement de la droite (un temps gaulliste, donc nationaliste édulcorée), la convergence des media et leur symbiose avec la classe politique laissent clairement apparaitre que le FN (ou l’une de ses versions génériquement modifiée) puisse apparaître constituer une option acceptable et adaptée à une situation sociale devenue incontrôlable .

    Option transitoire et maitrisée,
    calquée sur les modèles biologiques de la vaccination et des formes virales atténuées, sous contrôle partiel avec ici et là des effets inattendus mais limités.

    Le racisme exacerbé le nationalisme étroit caractérisent aujourd’hui moins l’orientation de ce parti que ses inclinaisons pour l’ordre, l’autorité et les pouvoirs dévolus à ceux qui la détiennent.

    Aucun adulte ne jouerait impunément avec des allumettes par une météo agitée sans envisager à un moment ou à une autre les conséquences qui en résulteraient.

  • Pelletier Jean Pelletier Jean 25 janvier 2015 19:39

    Ευχαριστούμε τον ελληνικό λαό, η ψήφος σας εμπνέει όλη την Ευρώπη.


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