jeudi 12 décembre 2019 - par Sylvain Rakotoarison

Antoine Pinay, le sage rassurant du nouveau franc (1)

« Jamais la marge n’a été aussi étroite entre l’abandon et le salut. Jamais l’abîme n’a côtoyé de plus près le chemin du redressement. » (Antoine Pinay, discours d’investiture, le 6 mars 1952). Première partie.



Il y a vingt-cinq ans, le 13 décembre 1994, est mort, dans sa ville de Saint-Chamond, l’ancien chef du gouvernement de la Quatrième République Antoine Pinay, à quelques jours de son 103e anniversaire (il est né le 30 décembre 1891).

Personnage très atypique de la classe politique française, Antoine Pinay a fait figure, pendant son dernier quart de siècle, de vieux sage qu’on venait consulter au fond de sa province, le "on" étant la plupart du temps de nouveaux gouvernants qui voulaient montrer l’image d’homme de rigueur et d’honnêteté. Plusieurs fictions se sont inspirées de son personnage de sagesse, en particulier le film "Le Président" d’Henri Verneuil (avec Jean Gabin en vieux sage, mais il reprenait en même temps l’image de Clemenceau), et aussi, en moins respectueux et plus satirique, "Monsieur le Ministre" de Christian Binet, l’auteur des Bidochon, qui imaginait la vacuité d’un entretien avec un centenaire grabataire.

En fait, centenaire oui, mais grabataire, certainement pas. Les médias l’interviewaient très régulièrement lors de son anniversaire, une période un peu particulière dans l’année, celle des rétrospectives de l’année, entre Noël et le Nouvel An (une "Heure de Vérité", l’émission politique d’Antenne 2, a même été programmée le jour de son 100e anniversaire, le 30 décembre 1991), avec deux questions habituelles : que pensez-vous de la situation politique et économique actuelle de la France ? et : comment abordez-vous la question de la mort ? Une question qu’on ne devrait cependant pas poser seulement aux personnes très âgées puisque, malheureusement, la mort peut survenir à tout âge.

Pas grabataire, sauf peut-être les derniers mois de sa vie. Un homme rassurant qui, avec Raymond Poincaré, avant lui, et avec Raymond Barre et Pierre Bérégovoy, après lui, a personnifié la gestion en bon père de famille, le rétablissement (ou la volonté de rétablissement) des finances publiques, le refus de s’endetter sans responsabilité pour satisfaire toutes les demandes clientélistes, la volonté d’arrimer la monnaie à une politique forte basée sur l’intérêt national.

Antoine Pinay était un "républicain indépendant", c’est-à-dire un homme de centre droit, un "modéré", plutôt conservateur en matière de société mais libéral en matière économique. Ce fut le courant originel du courant sécessionniste de Valéry Giscard d’Estaing et de François Léotard (en octobre 1962, Valéry Giscard d’Estaing, Jean de Broglie, Raymond Mondon, Raymond Marcellin, Louis Jacquinot, et d’autres députés ont quitté le CNIP pour créer les RI car ils voulaient rester dans la majorité gaulliste et étaient favorables à la réforme constitutionnelle de 1962). Aujourd’hui, il est difficile de retrouver ce courant politique, car il a été fondu dans l’UMP en 2002, avec le courant gaulliste (pourtant idéologiquement assez différents des républicains indépendants). Ce courant peut aussi se retrouver, dans une certaine mesure, à LREM même si certains viennent de la gauche socialiste. En revanche, si la structure partisane, CNIP (qui était le parti d’Antoine PInay sous la Quatrième République), a survécu aux décennies (sous le sigle CNI), il est difficile d’en faire l’héritier politique d’Antoine Pinay car depuis une trentaine d’années, il était plutôt une passerelle très peu fréquentée entre le FN et la droite républicaine (même si la réalité est beaucoup plus compliquée que cela.puisque le CNIP avait adhéré à l’UDI, le parti centriste, au moment de sa fondation en octobre 2012, mais en fut exclu le 10 septembre 2013 après des propos polémiques de son président).

Antoine Pinay a fait son service militaire avant la Première Guerre mondiale, en 1912 et fut mobilisé en 1914 comme tous les jeunes gens de sa génération. Il fut sous-officier dans l’artillerie sur le front. Blessé et devenu invalide le 9 septembre 1914 à la Bataille de la Marne, il fut réformé : « Je suis tombé, on m’a chargé sur un brancard (…). Le docteur m’a dit : "Écoute, mon p’tit gars, tu garderas ton bras". ». On peut écouter une série d’entretien sur ses souvenirs de Poilu ici.

Brillante mécanique intellectuelle, qui a duré jusqu’au centenaire, mais, contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, Antoine Pinay n’était pas un intellectuel et c’est pourquoi il avait ce bon sens de "l’homme de la rue". Il n’a même pas eu le baccalauréat ! Issu d’un milieu modeste et fils d’un fabricant de chapeaux de paille qui avait cent cinquante ouvriers (d’où son surnom d’homme au chapeau rond, mais sous la Troisième et la Quatrième Républiques, le chapeau était très répandu), Antoine Pinay était avant tout un "industriel", non pas du chapeau mais de la tannerie, car à partir de 1919, il a dirigé la tannerie familiale de son beau-père, créée en 1772, à Saint-Chamond (une centaine d’ouvriers). Sa clairvoyance (modernisation de l’outil de production) a fait développer non seulement son entreprise mais aussi toute la région qui était en pleine crise économique.

Comme Joseph Laniel, Antoine Pinay n’était donc pas un homme politique mais un industriel, c’est-à-dire, un praticien de l’économie réelle. Cela explique pourquoi tous les deux étaient dans le même courant politique de centre droit réaliste et pragmatique (les républicains indépendants). On pourra toujours dire, avec raison, qu’Antoine Pinay comme Joseph Laniel se sont retrouvés à la tête d’une entreprise industrielle grâce à l’héritage de la famille (ou de la belle-famille), la réalité est qu’une industrie pérenne ne le reste jamais sur ses lauriers, et la capacité à développer une activité économique est à mettre à leur crédit (au même titre que Serge Dassault n’a pas eu de "mérite" à devenir le patron du groupe de son père, encore que ce dernier avait tout fait pour éviter cela, mais le développement de Dassault fut le résultat de la stratégie salutaire de commerce extérieur de Serge Dassault). Un autre homme politique fut à l’origine un industriel, Georges Chavannes, qui était démocrate-chrétien et pas républicain indépendant.

Les années d’entre-deux-guerres sont aussi caractérisées par la perpétuation du paternalisme : le patron de la grande industrie était généralement le maire de la commune, et éventuellement, le député. Joseph Laniel et Antoine Pinay ont ainsi démarré leur vie politique. Antoine Pinay fut élu maire de Saint-Chamond de mai 1929 (il avait 37 ans) à août 1944 et d’octobre 1947 à mars 1977 (il avait 85 ans !). À la Libération, il fut écarté de la mairie de Saint-Chamond à cause de son soutien à Pétain le 10 juillet 1940. Il fut également élu conseiller général de la Loire de 1934 à 1940 et de 1945 à 1979, et il présida le conseil général de la Loire de 1945 à 1979 (il avait 87 ans !).

Sur le plan national, il fut également élu député de la Loire de mai 1936 (il avait déjà 44 ans) à avril 1938 (il a été élu au second tour avec 51,6% des voix contre un candidat communiste qui était le favori), et de juin 1946 à février 1959 (en juin 1951, il fut élu comme deuxième d’une liste d’union menée par Georges Bidault, au résultat décevant, 31,2% des voix, seuls trois candidats furent élus, avec Eugène Claudius-Petit en troisième position), sénateur de la Loire de mars 1938 à juillet 1940 (élu lors d’une élection partielle pour remplacer un sénateur décédé avec 50,9% voix en rassemblant la droite contre le candidat de la gauche), et député européen (seulement délégué, pas élu) de 1958 à 1979.

Sur le papier, il était donc un baron politique classique, dirigeant toutes les collectivités locales de sa région, parlementaire, et donc, évidemment, ministre, sous la Quatrième République.

On lui a reproché d’avoir voté, comme sénateur, les plein pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940 (comme de nombreux autres parlementaires qui n’avaient pas compris la tournure du régime). Ainsi, Antoine Pinay avait vu d’un bon œil un vieux maréchal qui fut un héros de la guerre précédente prôner le travail, la famille et la patrie, mais Antoine Pinay refusa de collaborer avec le régime et s’en éloigna même dès 1942 (en 1943, on lui avait proposé d’être le préfet de l’Hérault). Pourtant, Antoine Pinay était, par son action, un "résistant" puisqu’il a réussi à sauver de nombreux Juifs et résistants en les aidant à se cacher et à quitter la France. En ce sens, il a eu la même évolution que Joseph Laniel, membre fondateur du CNR, qui avait vu l’arrivée au pouvoir de Pétain initialement avec un certain intérêt (avant de se rendre compte de la réalité antisémite et collaborationniste du régime).

Après une première décision d’inéligibilité rendue le 5 septembre 1945 par un jury d’honneur, Antoine Pinay a bénéficié d’une seconde décision le 5 octobre 1945, favorable cette fois-ci, qui lui a rendu son éligibilité, grâce à l’intervention de René Cassin, ce qui lui a permis de reconquérir son siège de député comme tête de liste en juin 1946 (14,5% des voix) et en novembre 1946 (17,0% des voix), ainsi que son siège de maire de Saint-Chamond en octobre 1947 (il avait déjà été réélu conseiller général en 1945).

La brillante carrière ministérielle d’Antoine Pinay, onze fois ministre, aurait pu être seulement "ordinaire" : Secrétaire d’État aux Affaires économiques du 11 septembre 1948 au 27 octobre 1949 (recommandé par Maurice Petsche), Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme du 12 juillet 1950 au 8 mars 1952 (et du 3 au 9 juin 1958 par intérim), puis Président du Conseil du 8 mars 1952 au 8 janvier 1953 (en cumulant avec le Ministère des Finances et des Affaires économiques), Ministre des Affaires étrangères du 23 février 1955 au 1er février 1956, Ministre des Finances du 1er juin au 23 juillet 1958, enfin Ministre des Finances et des Affaires économiques du 23 juillet 1958 au 13 janvier 1960.

Antoine Pinay a formé son (seul) gouvernement le 8 mars 1952 (son successeur Edgar Faure a été renversé le 28 février 1952). Après l’échec des tentatives de Paul Reynaud et René Pleven, le Président de la République Vincent Auriol a appelé Antoine Pinay le 4 mars 1952. Sans réseau dans les partis, Antoine Pinay avait toutes les chances de rater son investiture, mais sa popularité et l’avis positif de la presse ont fait changer d’avis certains députés, notamment gaullistes (27 députés gaullistes quittèrent ainsi le RPF), et il fut investi Président du Conseil le 6 mars 1952 par 324 voix contre 206 et deux jours plus tard, la composition de son gouvernement fut approuvée par 290 voix contre 110 (et 229 abstentions).

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Parmi les ministres d’Antoine Pinay, on peut citer : Félix Gaillard (Finances), Raymond Marcellin, Pierre Abelin (Finances), Henri Queuille (numéro deux du gouvernement), Léon Martinaud-Déplat (Justice), Robert Schuman (Affaires étrangères), aidé de Maurice Schumann, René Pleven (Défense nationale), aidé notamment de Pierre Chevigné et Pierre Montel, André Marie (Éducation nationale), André Morice (Travaux publics, Transports et Tourisme), Pierre Pflimlin (France d’Outre-mer), Eugène Claudius-Petit (Reconstruction et Urbanisme) et Roger Duchet (PTT), ce dernier était le secrétaire général du CNI.


Son premier défi fut de voter la loi de finance pour 1952, pas encore adoptée. Il suscita la démission de François Bloch-Lainé, directeur du Trésor, qui était opposé à l’amnistie des fraudeurs du fisc (l’idée étant de faire rentrer les capitaux évadés), et la loi de finance fut votée le 8 avril 1952 après avoir été obligé de poser une dizaine de fois la question de confiance.

Lorsqu’il dirigea le gouvernement en 1952, Antoine Pinay fut considéré comme le sauveur des finances publiques et de l’économie, en jugulant l’inflation galopante des sept années précédentes. Il fut connu pour avoir lancé, le 20 mai 1952, le premier emprunt national (au taux exonéré d’impôt et gagé sur l’or, ce qui a finalement coûté très cher à l’État) : 428 milliards de francs ont été ainsi levés. Sa réputation de nouveau Poincaré fut ainsi faite.

N’hésitant pas à incarner le "Français moyen", Antoine Pinay a déclaré : « Je suis Monsieur Consommateur et je vais faire de l’hôtel Matignon le siège d’une ligue de consommateurs groupant 43 millions de Français. ». Il a aussi expliqué : « Entre la fiscalité et la confiance, j’ai choisi la confiance dans l’épargne française. (…) À la différence de l’impôt, l’épargne représente en effet le véritable esprit d’austérité ; elle est volontaire. Alors que l’impôt se répercute sur les prix, l’épargne, elle, retombe sur la consommation. ».

Malgré son inspiration libérale, Antoine Pinay a accepté de mettre en place l’échelle mobile des salaires (sous pression de ses alliés MRP), qui a été approuvée seulement par 295 députés contre 253, et a bloqué les prix le 12 septembre 1952. L’indice des prix a ainsi diminué de 142,5 en février 1952 à 140,5 en décembre 1952. L’essentiel était avant tout d’insuffler la confiance des milieux économiques.

Les communistes étaient particulièrement hostiles à Antoine Pinay (avant la guerre, l’anticommunisme était le principal argument électoral d’Antoine Pinay), notamment après les émeutes (communistes) contre la venue à Paris, le 28 mai 1952, du général américain Matthew Ridgway (accusé à tort par les communistes d’avoir utilisé des armes bactériologiques durant la guerre de Corée), provoquant la courte incarcération de Jacques Duclos, impliqué dans une sombre histoire d’espionnage. Le général américain prenait alors ses fonctions, le 30 mai 1952, de commandant suprême des forces alliées de l’OTAN (dont le siège était à Paris et pas à Bruxelles), c’était le successeur du général Dwight Eisenhower.

Sur le point d’être renversé à cause de l’hostilité du MRP qui refusait une mesure très technique dans le projet de loi de finance pour 1953, Antoine Pinay démissionna le 23 décembre 1952 et laissa la Présidence du Conseil le 8 janvier 1953 à René Mayer (le mentor de Joseph Laniel).

Après une énième crise, la chute de René Mayer le 21 mai 1953, et l’échec des tentatives de Paul Reynaud et de Pierre Mendès France, Antoine Pinay, auréolé de sa popularité et devenu président du CNI, fut appelé par Vincent Auriol pour diriger le gouvernement mais il y renonça en raison des difficultés avec le MRP. Joseph Laniel forma alors le nouveau gouvernement le 27 juin 1953.

Antoine Pinay fustigea Pierre Mendès France, alors Président du Conseil, le 31 août 1954, pour avoir "torpillé" le projet de CED qui fut rejeté la veille. Il contribua à la chute de Pierre Mendès France le 23 février 1955 et fut de nouveau appelé pour dénouer la crise politique, mais il n’a pas obtenu l’appui du MRP ni la neutralité de la SFIO, et renonça à tenter l’investiture, Christian Pineau, également pressenti, renonça, et Edgar Faure fut finalement investi le 23 mars 1955.

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Quand Antoine Pinay retourna au gouvernement (celui d’Edgar Faure), ce fut au Quai d’Orsay et il signa le 6 novembre 1955 les Accords de La Celle-Saint-Cloud qui permirent le retour du sultan Mohammed V (qui s’était exilé à Madagascar), l’indépendance du Maroc et l’autonomie à la Tunisie.

Dans ses "Cahiers secrets", la journaliste Michèle Cotta a évoqué que Maurice Faure lui avait confié le 15 novembre 1982 cette phrase prémonitoire qu’Edgar Faure aurait prononcée en 1956 à De Gaulle : « Mon cher, pour la décolonisation de la Tunisie, il a fallu Mendès France. Pour le Maroc, il a fallu Pinay et moi. Pour l’Algérie, vous verrez qu’il nous faudra De Gaulle ! ».

Après la chute de Guy Mollet le 21 mai 1957 (il resta neutre) et de Maurice Bourgès-Maunoury le 30 novembre 1957, puis l’échec de Guy Mollet à former un nouveau gouvernement, Antoine Pinay fut de nouveau appelé pour former le gouvernement (il proposa la présence de Valéry Giscard d’Estaing à ses côtés), mais l’opposition des socialistes et des mendésistes, et les réticences du MRP l’ont empêché d’être investi (248 voix contre, 198 pour et 60 abstentions). Il a soutenu l’investiture de Félix Gaillard le 6 novembre 1957, puis a participé à sa chute le 15 avril 1958. Enfin, il encouragea l’investiture de Pierre Pflimlin mais s’y opposa finalement le 13 mai 1958.

Au-delà de sa réputation d’homme de rigueur et de confiance dans la gestion des finances de l’État, Antoine Pinay a montré aussi ses grandes convictions européennes. En effet, épaulé par Robert Schuman (son Ministre des Affaires étrangères), Antoine Pinay a négocié et signé le Traité de Paris, instituant la Communauté Européenne de Défense (CED), le 27 mai 1952. On sait ce qu’il est advenu de ce traité puisqu’il fut rejeté le 30 août 1954 par les députés français après des mois de polémiques, ce qui n’a pas empêché de "faire" le Traité de Rome moins de cinq ans plus tard.

Dans un prochain article, j’évoquerai Antoine Pinay, homme de la Cinquième République.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (08 décembre 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Dictionnaire des parlementaires français (La Documentation française).

Souvenirs de Poilu par Antoine Pinay (podcast à télécharger).
Antoine Pinay.
Félix Gaillard.
Les radicaux.
Discours de Robert Schuman le 9 mai 1950 au Salon de l’Horloge à Paris (texte intégral).
François Mitterrand.
Joseph Laniel.
Georges Bidault.
Débarquement en Normandie.
Libération de Paris.
Général De Gaulle.
Général Leclerc.
Jean Moulin.
Daniel Cordier.
Le programme du Conseil National de la Résistance (CNR).
Jean Monnet.
Joseph Kessel.
Maurice Druon.
André Malraux.
Maurice Schumann.
Jacques Chaban-Delmas.
Daniel Mayer.
Edmond Michelet.
Alain Savary.
Léon Blum.
Pierre Mendès France.
Édouard Herriot.
Vincent Auriol.
René Coty.
Maurice Faure.
Gaston Defferre.
Edgar Faure.
René Cassin.
Édouard Bonnefous.

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2 réactions


  • Aimable 12 décembre 2019 16:38

    Les emprunts des croque morts Pinay et Giscard , deux affaires juteuses , sauf pour le contribuable .


    • nono le simplet 13 décembre 2019 07:41

      @Aimable
      Les emprunts des croque morts Pinay et Giscard , deux affaires juteuses

      les deux étaient indexés sur l’or et si celui de Pinay fût une réussite pour l’État, 195 milliards de gains, celui de Giscard fût une catastrophe, 90 milliards de perte


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