mardi 15 octobre 2013 - par Robert GIL

Après le coût du travail, voici la liberté du travail…

Le Medef et ses divers relais se sont trouvés un nouveau combat : la liberté du travail. On a droit à un beau florilège d’arguments, de l’évolution sociétale à la défense intégriste de la liberté individuelle de travailler comme on veut et quand on veut… Tout cela ne constitue qu’une nouvelle tentative de démolition du Code du travail. Déjà de nombreux dispositifs permettent aux entreprises de déroger au droit du travail et de faire travailler leurs salariés la nuit ou le dimanche, et certaines «  petites  » entreprises comme Sephora, Castorama ou Leroy-Merlin instrumentalisent une minorité de leurs salariés pour réclamer la suppression de toute réglementation contraignante.

Pour défendre cette liberté on a vu à la télévision des salariés « volontaires » accuser les syndicats de casser le travail, avec des propos bien rôdés qui ne sont sans rappeler ceux de l’UMP et du Medef. On a aussi découvert un collectif, « Les bricoleurs du dimanche » qui est en réalité un groupuscule financé et encadré par Castorama et Leroy-Merlin. Sur internet une déferlante de commentaires sur chaque article concernant le travail du dimanche mettent en doute leur provenance, d’autant que là aussi nous retrouvons les mêmes arguments de « liberté », et les attaques tout azimut sur ceux qui osent s’opposer à cette grande « avancée sociale ». La liberté, c’est en son nom que Tatcher et Reagan ont commencé à détruire les acquis sociaux dans leur pays, et que les capitalistes continuent de le faire aujourd’hui. C’est en prônant la liberté, que l’on asservit les peuples.

Nous sommes face à un cas d’école : des « jaunes » payés par des patrons unis, combattent leurs propres collègues. Le patronat va-t-il aller jusqu’à se servir de ces salariés pour les faire descendre dans la rue ? Va-t-on voir des salariés se radicalisant et demandant eux-même leur propre soumission ! Notez au passage que les directions de Leroy-Merlin (Auchan) et Castorama affichent ouvertement leur intention de s’opposer à la loi. C’est simplement la fin du prétendu « Etat de Droit » pour un retour à la jungle ultralibérale du Far-West. Notons avec ce combat, que seule la bourgeoisie a encore une conscience de classe. Et c’est ce qui lui permet d’écrabouiller les salariés.

Mais quelle est la liberté du salarié ? C’est vrai que lorsque les salariés décident de forger eux même leur propre chaine, il n’y a pas grand chose à faire. En attendant, il y a 5 millions de chômeurs et les grandes enseignes sont les rois de l’embauche à temps partiel… faudrait peut-être réfléchir à la question. Ceux qui nous parlent de liberté de choisir ou pas de travailler le dimanche, se rendent-ils compte que ce choix revient à leur seul patron et qu’eux non pas leur mot à dire. Et le libre choix de faire 35 H et non 20H dépend encore de l’employeur et le choix de travailler plutôt que d’être chômeur est encore dans la plupart des cas une conséquence des décisions patronales et actionnariales qui, pour réduire le fameux coût du travail, délocalisent. Arrêtons de nous raconter des histoires, le salarié ne décide de rien, il est entièrement dépendant des décisions de son patron. Sinon il n’a qu’à désirer gagner plus et s’augmenter lui-même…

Les salariés de tout temps n’ont eu que ce qu’ils ont pris, en 36 ou en 68 en montrant les dents, ou lors du CPE et autres mouvements qui ont fait reculer les gouvernements et le patronat. Mais de tout temps la bourgeoisie à chercher à diviser le mouvement ouvrier et s’est appuyée sur les « jaunes », qui aujourd’hui ne se cachent plus et entrainent dans leur sillage des salariés plus crédules qui ne mesurent pas les conséquences de leurs actes.

Pour gagner plus, il faut se battre pour de meilleurs salaires, et non pour travailler plus, car lorsque le dimanche sera banalisé, il sera payé comme un jour normal, et ensuite pour gagner plus il vous faudra travailler de minuit à 6H du mat, et à plus ou moins longue échéance vous travaillerez 24/24, 7 jours sur 7 pour le même salaire. Les discours de Marine, de la droite et des milieux souverainistes comme quoi les salariés auraient les mêmes intérêts que leurs patrons et que nous devrions tous nous serrer les coudes ne profitent qu’à ceux qui vous exploitent en France et vivent à l’étranger pour ne pas payer d’impôts. Ne vous trompez pas de combat, un salarié n’a rien à voir avec un actionnaire du CAC 40 ou un dirigeant du Medef, vous ne faites pas partie de leur monde, vous n’êtes pour eux qu’un objet dont on se sert, et que l’on jette après usage…

Après les grandes envolées médiatiques sur le « coût du travail » qui lui a valu des milliards de subventions et autres avantages fiscaux, le Medef invente maintenant la « Liberté du travail », c’est tellement énorme que l’on pourrait en rire. Mais le plus triste c’est qu’une partie de la classe, ouvrière, précarisée, dépolitisée et perméable au discours libéral des élites capitalistes est sur le point de tomber dans le piège tendu par ceux là même qui les exploitent. Une partie des salariés est en train de se vendre et de trahir tous ceux qui ont lutté par le passé pour qu’ils puissent avoir, eux, une vie meilleure…tandis qu’eux même sont prêts à livrer leurs enfants pieds et poing liés au grand capital !

Sur Conscience Citoyenne Responsable :

http://2ccr.unblog.fr/2013/10/10/apres-le-cout-du-travail-voici-la-liberte-du-travail/

Mieux qu’un long discours, regardez cette vidéo :  « LA SERVITUDE MODERNE »

« Nul n’est plus esclave que celui qui croit à tort d’être libre »…GOETHE



18 réactions


  • joelim joelim 15 octobre 2013 12:33

    Ce problème devrait être réglé par votation locale à chaque magasin. En outre ça instituerait un équilibrage du rapport de force patron-salarié. Mais je comprends que les politiques veulent interdire le bricolage le dimanche (ça revient presque à ça), eux-mêmes ayant les moyens de toujours faire appel aux corps de métiers.


    • Gorkk 15 octobre 2013 20:39

      Permettre le travail le dimanche ne signifie pas abandonner le jour de repos obligatoire tous les 6 jours. Simplement ce jour n’est pas obligatoirement le dimanche ; et pourquoi serait-ce forcément le dimanche ? Êtes-vous à ce point un fanatique religieux que le dimanche est sacré pour pouvoir aller à la messe ?

      Tout mélanger comme vous le faites ne sert pas votre cause.


    • joelim joelim 15 octobre 2013 23:23

      « Vous allez voter pour décider si vous voulez laisser les autres travailler le dimanche »


      Pourquoi ceux qui ne veulent pas le faire voteraient pour ? Par pression ou connivence avec le patron ? Mais alors ce raisonnement suppose qu’il n’y a rien à faire, le patron-dirigeant est toujours gagnant, même si on donne (législativement) le pouvoir aux salariés de décider.

      Même si ce n’est pas au point je trouve que l’idée d’un tel contre-pouvoir inciterait peut-être les gestionnaires à donner envie à leurs employés de travailler le dimanche (primes RTT etc.) si c’est ce qu’ils veulent.

      Ce n’est pas ’ d’interdiction ’ de bricoler le dimanche, qu’il s’agit, contrairement aux stupidités rabâchées, mais bien de ne pas abandonner le jour de repos obligatoire tous les 6 jours consécutifs.

      Ah, parce que ceux qui bossent le dimanche bossent tous les jours ? Hum.

      Demandez au bricoleur venant acheter des fournitures un dimanche si il aimerait devoir travailler le dimanche...

      Vous croyez vraiment qu’un bricoleurs est différent d’un non-bricoleur en ce qui concerne le travail du dimanche ? Non, dans les deux cas il y en a certains qui veulent le faire et d’autres pas.

      Puisqu’il se contrefout des autres.

      Les bricoleurs du dimanche se contrefoutent des autres ? Arguments ?

      Puis un jour, on lui dira qu’il n’a plus le choix,

      Oui c’est vrai, c’est le problème. Mais avec le système que j’ai proposé les salariés dans leur ensemble pourraient choisir de ne pas ouvrir le dimanche, le gestionnaire n’aurait pas son mot à dire. Bon d’accord, l’idée est un peu révolutionnaire pour le parti « socialiste ». smiley 

      Concernant la pression sur les salariés, le problème pourrait (théoriquement) être résolu par l’information du fait. 

      Si les gens choisissaient d’acheter dans les magasins dans lesquels il n’y a pas ce type de pression, et surtout si cette information était relayée (pas par les médias prescripteurs d’ultra-libéralime, c’est clair) on ferait un pas en avant, d’une qualité qui ne nous est pas arrivée depuis les résolutions du CNR il y a 68 ans.

    • epicure 16 octobre 2013 01:36

      super la réflexion.....
      comment veux tu bricoler le dimanche si tu travailles ?

      C’est beau la propagande patronale qui ose tout même les propos contradictoires.


    • joelim joelim 16 octobre 2013 13:03

      Purée, il faut s’abstraire un peu des mots, bricoleur du dimanche = bricoleur de son jour de repos. Si le dimanche est sacré pour la gauche celle-ci n’est plus que le nouveau clergé. Mais je comprends le mépris envers les bricoleurs, qui n’ont pas les moyens de se payer un artisan comme tout adepte du gôchisme orthodoxe..


    • chantyz 16 octobre 2013 13:29

      Pour répondre à Gorkk :
      "et pourquoi serait-ce forcément le dimanche ?« 
      Mais puisque le dimanche est jusqu’à aujourd’hui le seul jour de repos »commun« aux français, il est »sacré« non pas pour raison religieuse, mais parcequ’il s’agit du seul jour où il est encore possible de se retrouver avec son conjoint ou sa famille... C’est aussi simple que ça, encore faut-il avoir une vie sociale pour comprendre. Je ne vois mon mari qui travaille dans le commerce que le dimanche. Je travaille tôt le matin, lui tard le soir... Le dimanche est tout ce qu’il nous reste...

      Merci à Démosthène pour votre commentaires plein de bon sens.

      @Joelim concernant votre commentaire » le problème pourrait (théoriquement) être résolu par l’information du fait. " Vous rêvez ma parole !! Êtes-vous informé que lorsque vous êtes allé au supermarché dimanche matin, vous avez fait face à une caissière exploitée, qui n’est pas payée plus que les autres jours et à qui on a pas laissé le choix d’être là ?


  • Laurenzola Laurenzola 15 octobre 2013 15:42

    Je propose que tous les membres du Medef soient contraint de travailler le dimanche, condition nécessaire et suffisante pour déréguler le travail dominical.

    Avec ça, pas de doute, ils feront machine arrière dans leur revendications.


    • Oliver HACHE Oliver HACHE 15 octobre 2013 19:17

      Et bien sachez que beaucoup le font.. ! On ne dirige pas une société en 35 heures par semaine entre le lundi et le vendredi.


    • realTMX 16 octobre 2013 10:12

      Je propose que tous les membres du Medef soient contraints de travailler... tout court.

      Parce que les membres de ce parti mafieux, premier assisté de France, n’ont, pour la plupart, jamais travaillé de leur vie. Et ils se donnent le droit de faire la morale à ceux qui travaillent dur et dans des conditions de plus en plus délétères.

      MEDEF = Mouvement des Enemis des Employés de France.


  • bakerstreet bakerstreet 15 octobre 2013 16:22
    Bravo pour votre article

    Le dessin est fendart et résume le problème. 
    Un desssin que Plantu n’aurait pas fait !

    Seul l’effet d’aubaine légitime l’action de ce jaunes, qui risquerait de rire très jaune si tout le monde se mettait au boulot le dimanche. 
    Une évidence : Des parts de marché sont volées sur le dos des commerces qui ferment, pour causes idéologiques, religieuses, légales....


    Au delà du fait divers, dont Roland barthes se serait emparé avec gourmandise, pour parler de l’état de notre société, pour faire peut être quelques aparthés 
    Sur les patrons prédateurs, 
    sur les clients ne voyant pas plus loin que la mèche de leur perceuse
    Sur les salariés, du moins certains, prêts à baisser leur froc !
    Sur la notion de liberté surtout, qui ’n’a rien à voir avec celle des chants patriotiques et révolutionnaires

    " Liberté, j’écrits ton nom, sur tous les murs......

    La liberté, ici, c’est un gros mot. 
    L’oeillade d’une prostituée qui vous montre ses seins et ose vous parler d’amour.

    De même essence que celle dont parle les publicitaires pour vous aliéner !


  • Gemini Gemini 15 octobre 2013 18:29

    Je suppose que lorsque le travail des enfants a été aboli, le patronat et les travailleurs ont déjà dû sortir le même discours.

    Si les enfants ne travaillent plus, nous serons moins compétitifs. Et des parents excédés de ne pouvoir faire travailler leur bambins pour quelques clopinettes de plus ont probablement dû soutenir leurs généreux patrons.

    On ne se pose jamais la vrai question : ces salariés qui souhaitent travailler le dimanche, le souhaitent-ils parce que leur paie est tellement misérable à leurs yeux qu’ils veulent plus ? Ou est-ce réellement un souhait réel et sincère ?

    J’ai du coup une suggestion à faire au patronat : diviser les salaires par deux. Il y aura alors pleins de salariés qui voudront bien travailler le dimanche et qui manifesterons même pour cela. Puis, diviser encore les salaires par deux. Et vous verrez que l’on voudra remettre les adolescents au travail. Je continue ? …

    Cette propension à l’auto-enchaînement est confondante pour ne pas dire triste.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 15 octobre 2013 19:33

    Bon article
    Ils s’en sont déjà pris à la Sécu au nom de cette pseudo liberté. Voir en page des news :

    Sécurité sociale ; Privatiseurs menteurs en échec

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=226


  • Oliver HACHE Oliver HACHE 15 octobre 2013 20:57

    Le profit n’est pas sale. C’est justement ce qui permet à une entreprise de prospérer. Une entreprise qui prospère offre du travail. Une entreprise qui ne prospère pas, décline puis disparaît.

    Un salarié a plus intérêt, arrêtez-moi si je me trompe, à ce que son entreprise prospère plutôt qu’elle ne disparaisse. Si certaines souhaitent ouvrir le dimanche, ce n’est pas pour perdre de l’argent, mais pour en gagner. Donc, survivre.
    Car toutes les entreprises naissent, se développent et quittent la scène économique à plus ou moins long terme. Que deviennent les acquis dans une entreprise qui n’existe plus.. ? A quoi sert le code du travail quand, justement, on n’en a plus.. ?
    Je m’attends, compte tenu de l’auditoire moyen du site, à prendre une volée de bois vert en retour, mais je suis pour le moins exaspéré par les propos laborophobes lus régulièrement.
    Cordialement,
    Oliver Hache

    • atropos 15 octobre 2013 21:43

      J’ai eu il y a quelques années, envie de consacrer une année à travailler le week-end pour m’offrir un voilier que mon salaire ne suffisait pas à payer. C’est à cette occasion que j’ai réalisé que là, coco, ça ne marche pas comme ça et c’est fâcheux ! Dans mon cas il ne s’est agi que d’une frustration, mais que dire d’une personne qui se voit privée de cette possibilité pour rembourser une dette, payer des études à ses enfants ou se faire refaire les dents ? C’est con car bosser le dimanche peut éviter de finir en interdit bancaire ou en commission de surendettement.

      D’un autre côté, je comprends l’existence de ce « garde-fou », les salariés étant peu à même de refuser d’être « volontaires » avec le marché de l’emploi que nous connaissons.
      Une position équilibrée consisterait à autoriser le travail le dimanche, uniquement pour un autre employeur.

    • Gemini Gemini 16 octobre 2013 22:12

      Je me permets donc de vous arrêter : que son entreprise prospère ou non, ça ne change pas grand chose pour le salarié.

      Si elle prospère, il aura juste besoin de ne pas chercher un nouvel emploi tout de suite. Mais pour le reste, rien ne changera. Il sera toujours aussi mal payé, et ne bénéficiera aucunement de cette prospérité. Nous voyons même des entreprises licencier alors qu’elles sont très prospères  ; les multinationales sont expertes dans ce domaine. Bref, autant dire que rapidement, la frustration générée par ce sentiment de spoliation fera que le salarié cherchera un nouvel emploi.

      Un exemple amusant vécu il y a quelques années chez un précédent employeur : celui-ci bénéficiaire depuis de nombreuses années, annonce à l’année N, que certes, il y a de gros bénéfices, mais, comprenez-vous, ce n’est pas le bon moment pour les augmentations. Mais, promis, l’année prochaine, il y en aura. Bien entendu, je vous laisse deviner ce qu’il en a été l’année suivante. Les profits étaient toujours au rendez-vous, mais pour la redistribution à ceux qui les avaient générés …

      Si l’entreprise décline, et bien, il fera comme il l’aurait probablement fait à force de ne jamais être augmenté : il cherchera un nouveau travail. C’est aujourd’hui le seul moyen de gagner plus, et encore, pas de partout, seulement dans les domaines où il n’y a encore un rapport de force pas totalement défavorable aux salariés.

      Au final, s’il est vrai qu’une entreprise prospère reste préférable, dans la mesure où cela permet au moins de rechercher un nouveau travail plus sereinement sans être obligé d’accepter n’importe quoi. Mais c’est bien le seul avantage que je vois.

      Si je résume, ça donne : que l’entreprise prospère ou pas, en tant que salarié, je m’en moque comme d’une guigne. Je n’en profitera pas si elle prospère. Je sais que rapidement, j’aurais de toutes les façons à chercher, encore une fois, un nouvel emploi. La prospérité me permettra cependant une recherche plus sereine.

      Pour terminer, vous parlez dans votre message de « laborophobie ». Ça me semble une conclusion fort hâtive. Prenons mon cas : je ne suis pas contre le travail, mais pour un travail utile et rémunéré à la hauteur de la richesse générée. Le problème actuel est que la richesse générée par notre labeur est extorquée et captée par tout un ensemble de sangsue, qu’ils soient patrons, actionnaires ou financiers. Nous produisons deux fois toujours plus de richesses chaque année, mais étrangement, nous sommes de moins en moins riches. Qui capte tout ce surplus alors ? Cette spoliation est proprement insupportable et à mon sens, explique en grande partie cet « laborophobie » que vous pensez pressentir. Je la nommerai plutôt « spoliaphobie ». Pourquoi s’échiner à travailler dur quand on sait que la richesse créée sera captée par un autre ?


  • titi titi 15 octobre 2013 23:09

    En 1871 la commune avait pris des mesures spectaculaires en matière de droit du travail.

    Ainsi elle avait interdit le travail de nuit, au départ pour les apprentis boulangers.

    Mais du coup d’autres professions ont demandé a être traitées sur un pied d’égalité avec les boulangers.
    Ce fut en particulier le cas des personnes qui à l’époque étaient chargées d’allumer les becs à gaz qui illuminaient la ville lumière.
    Et grâce à l’égalitarisme, au progrès social, le France fut le premier pays où les personnes chargés d’allumer l’éclairage public ne travaillaient pas la nuit.

    cf. « Paris sous la commune » de Wilhelm Dinesen

    C’est bô le progrès social ! Mais des fois un peu ridicule ...

    Comme par exemple de faire respecter un couvre feu aux commerçants de la plus célèbre avenue de la ville lumière...
    Ville lumière, certes, mais à 19h00 extinction des feux.. Nan mais... faudrait pas que ces salauds de touriste dépensent leur argent chez des salauds de commerçant.

     


  • eric 16 octobre 2013 09:38

    Ce qui me parait très positif, c’est que les diatribes repetitives du genre de cet article ne produisent plus guère d’énervement ou d’indignation, mais bien une large hilarité...
    Ceux qui pensent autrement ne les prennent même plus assez au sérieux pour tenter de convaincre ceux qui les anonent.
    Comme être a gauche, c’est aussi, se prendre extrêmement au sérieux, on peut espérer que par une réaction naturelle, ces gens vont quand même tenter d’avoir des discours plus construits, plus étayé, plus en relation avec le réel.
    Ainsi, insensiblement, internet contribue a terme a la nécessaire refondation des pensées de gauche.
    Indigner le « bourgeois » par des pauses révolutionnaires, cela les distrayait encore. Le faire rire, ils ne supporteront pas longtemps..


  • Kern Kern 18 octobre 2013 09:14

    Salut Cap’taine


    Je vous sens bien vénère si tôt matin  !!!

    Cool Raoul

    Le bateau tangue ; c’est ce qui les rends si agressifs

    Nous entrons dans le « pot au noir » 

    Ca va secouer dur, arrimez le matériel et remplissez les placards de boîtes de conserves

    Autres choses à faire que de s’occuper du Roi du copier/coller qu’est ce Gil

    La dernière pensée personnelle qu’il ai eut est de se demander si devait prendre son parapluie pour sortir et ça ça remonte à 5 ans :

    S’adresser à lui ou pisser dans un violon c’est du kif 

    Non ; sérieux Cap’taine : les temps à venir vont être secouant

    Force 9 au moins

    Ils nous ont parlé de « Changement ; c’est maintenant » ?

    Ils vont être servis ces cons-là



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