jeudi 24 octobre 2019 - par Laurent Herblay

Avec Chirac, au moins, il y avait la forme

Jacques Chirac a joué un grand rôle dans mon parcours politique. Face à un François Mitterrand rapidement érigé en contre-modèle, il m’est apparu, dans les années 1980, comme l’homme dont la France avait besoin. J’ai pris la carte du RPR à 17 ans, pour lui, puis fait sa campagne avec enthousiasme en 1995. Retour sur le parcours de l’homme qui m’a éveillé à la politique il y a plus de 30 ans.

Jacques Chirac

 

Quand le nouveau monde fait regretter l’ancien
 
J’ai lu beaucoup de livres sur Jacques Chirac. Celui qui m’a semblé le meilleur, et de loin, parvenant à mieux cerner l’homme au-delà de l’actualité et des anecdotes, est celui de Pierre Péan, plutôt bienveillant à l’égard du cinquième président de la Cinquième République. Il n’est pas étonnant que la France regarde aujourd’hui avec nostalgie étant donné le lourd passif de ses trois successeurs. Même si Jacques Chirac a terminé son parcours de manière un peu crépusculaire et impopulaire, les douze années qui ont suivi ont produit une forme de réhabilitation, certes nuancée par les affaires, les déceptions, le bilan et les virages idéologiques, mais pas moins forte sur certaines dimensions clés.
 
En effet, dans le rôle critique de représentation qu’a la fonction présidentielle, le contraste entre Chirac et ses successeurs est saisissant. Voilà un président qui donnait une belle image de la France, portant beau, à la fois solennel et chaleureux. Quel contraste avec l’histrion un peu vulgaire qui lui a succédé, s’affichant sur le yatch d’un milliardaire après sa victoire, faisant du jogging avec un tee-shirt NYPD, évoquant sa vie privée en conférence de presse, parfois un peu trop familier avec les dirigeants de ce monde. Quel contraste également avec le président trop normal, dont le costume semblait souvent trop grand pour ses épaules, même s’il se tenait quand même mieux que le précédent.
 
Et quel contraste avec le gagnant de la Star Académie présidentielle qui sévit aujourd’hui, qui passe son temps à poser, uniquement dans la réalisation de lui-même, qui multiplie les dérapages et les postures effarantes, sur le perron de l’Elysée pour la fête de la musique ou à Saint-Martin. Il est frappant de constater la faiblesse incroyable de Macron dans la dimension représentative de la fonction. Trop souvent, il verse dans un comportement de starlette plus auto-centrée que tourné vers les autres ou la représentation du pays qu’il est sensé diriger. Bref, comment ne pas avoir de nostalgie en pensant à la façon dont Jacques Chirac nous a représenté de 1995 à 2007, douze ans après
 
Il y a également une autre dimension de Jacques Chirac qui nous manque probablement depuis 2007, c’est sa chaleur humaine, l’amour franc et sincère qu’il a toujours semblé avoir pour les Français. Rien de cela chez Sarkozy et Macron qui m’ont toujours semblé chercher davantage à recevoir qu’à donner. Il n’y a guère de sens du service de l’Etat chez eux, qui sont principalement (uniquement ?) à leur propre service, ce qui transparaît cruellement quand on les voit. Bref, il n’est pas si étonnant que les français regrettent l’ancien monde après avoir subi plus de douze années de médiocrité à bien des égards et sur des dimensions, où l’ancien monde, malgré tout, était bien supérieur au nouveau.
 
Au moins, Chirac était un humaniste cultivé, qui nous représentait bien et avait un véritable amour pour son peuple. Mais en revanche, il a aussi incarné la prise de pouvoir par des technocrates tellement détachés des idéologies qu’il a trop souvent dit tout et son contraire, notamment sur l’Europe, finissant par se conformer un peu paresseusement à la pensée dominante du moment. Les postures de campagne, sur l’Europe en 1979, la « fracture sociale  », ou la « maison qui brûle  » restant seulement des effets d’annonce jamais suivis de lendemains. Au contraire d’un Séguin ou d’un Chevènement, il lui manquait une structure intellectuelle solide, et gaulliste, qui aurait pu lui donner une autre dimension.
 
A défaut d’être gaulliste, ou d’avoir remis en cause la dérive oligo-libérale autrement qu’en parole en 1995, Chirac laisse l’image d’un serviteur de l’Etat chaleureux et cultivé, qui a su s’opposer à la guerre d’Irak en 2003. En 2019, cela devient beaucoup, en comparaison avec ceux qui l’ont suivi. Mais il incarne aussi cette élite si conformiste et qui laisse faire des choses qu’elle ne devrait pas laisser faire…


40 réactions


  • Emin Bernar Emin Bernar 24 octobre 2019 13:30

    oui il y avait la forme ... et comme La Fontaine l’ a écrit, le plus important en France c’est la forme ! effectivement la chaleur humaine de Chirac, immédiatement perceptible quand on le voyait, son côté véritablement humaniste cultivé, sans affichage, sans pose, nous le font regretter !


    • Paul Leleu 24 octobre 2019 18:51

      @Emin Bernar

      la culture de Jacques Chirac était tellement discrète que personne ne l’a jamais vue... c’est du foutage de gueule absolue...

      Chirac était juste un homme bourgeois de sa génération (né en 1932)... donc un minimum de culture... juste ce qu’il faut pour impressionner les masses de baby-boomeurs décérébrés... mais faut pas pousser, en parlant d’un homme de culture... c’était un gros bouffon. Et son mandat fut celui du crétinisme généralisé en France


    • Le421... Refuznik !! Le421 25 octobre 2019 08:17

      @Paul Leleu
      Sans compter une culture de la casserole qui faisait pâlir les représentants Sitram !!


    • kirios 25 octobre 2019 11:14

      @Paul Leleu
      « c’était un gros bouffon. »
      non, ce n’était pas un gros bouffon , c’était un gros magouilleur !
      c’est grâce à la magouille qu’il a été premier ministre , c’est grâce à la magouille qu’il a fondé le rpr , c’est grâce à la magouille qu"il a été président de la république.
      Chirac a été comme son prédécesseur et comme ses successeurs .... en plus sympathique , c’est tout !


    • Emin Bernar Emin Bernar 25 octobre 2019 12:51

      @Paul Leleu
      Chirac n’affichait pas sa culture comme l’actuel président, il ne faisait pas de story telling ! sa culture n’était pas bourgeoise (il osait dire que les ballets à l’opéra l’ennuyaient !), sa culture était ouverte au monde : sa passion pour les arts premiers n’a rien de bourgeois ! Ses positions courageuses (en Irak, en Palestine, sur la Turquie) ont témoigné de son ouverture d’esprit  !


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 24 octobre 2019 13:31

    De Villepin est encore plus représentatif de cette élégance dont les limites sont la contradiction fondamentale d’être enfermée dans son origine sociale et l’incapacité à remettre en cause les structures qui ont permis l’acquisition de cette culture et ce discernement stériles.

    Les suivants auront été plus clairement les VRP de lobbies comme les franc-macs, les young leaders ou les banquiers, sans recul et avec brutalité.


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 24 octobre 2019 13:53

    On est toujours plus grand mort que vivant, comme disait Henri III.

    Je suis assez sévère avec lui quand même :

    Celui qui a passé son temps à faire des promesses électorales pour se renier 6 mois après ?

    Celui qui a formé toute une génération de politiciens à droite, mais aussi à gauche, à mentir pour se faire élire ?

    Celui qui a imposé des décisions catastrophiques que nous n’avons pas fini de gérer (quinquennat, principe de précaution...).

    La seule chose de bien c’est le non engagement en Irak en 2003 ; encore que je ne sais même pas quelle était la part de bonnes et de mauvaises raisons derrière ça ;


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 24 octobre 2019 15:02

      @kimonovert

      ma réflexion vient du fait que le non interventionnisme de Chirac ne s’était pas vraiment manifesté pendant la guerre du Kosovo, déclenchée peu de temps avant 2003, et sur des raisons tout aussi foireuses que la guerre en Irak.

      Donc faire de Chi-Chi un opposant à l’unilatéralisme US me semble un brin exagéré.


  • Buzzcocks 24 octobre 2019 14:35

    Le Canard Enchainé sort un témoignage de l’ancien chef du MI6 qui est sorti de sa réserve quand il a vu les éloges en France suite à la mort de Chirac et c’est moins glorieux....C’est 1€20 pour connaitre la suite.

    Le Chi était vraiment une crapule de la pire espèce.


  • McGurk McGurk 24 octobre 2019 14:55

    La manière de se tenir et de parler fait partie du « cursus normal » des candidats au poste de président, encore plus ceux ayant fréquenté l’ENA.

    Celle de Sarkozy fait plus partie d’une stratégie visant à obtenir, par d’autres moyens, ce que Chirac possédait naturellement à savoir le charisme, le charme et son caractère jovial. On a eu donc un président avec un langage autrefois « anormal », c’est-à-dire trop familier pour l’époque...tactique qui n’a pas été du tout payante et s’est même retournée contre lui, apparaissant finalement comme vulgaire. Son niveau de langage m’a même choqué.

    Mais au moins, si on passe son bilan désastreux, Sarkozy et Chirac avaient le bagage que Macron et ses sbires n’ont jamais eu, celui de l’éducation et de la culture à la différence que, niveau intellectuel, Chirac dominait largement le petit avocaillon de Nanterre.

    Sakozy est aussi resté dans les mémoires à cause de sa trop grande proximité avec la presse, apparaissant sous toutes les coutures dans les magasines bobos.

    Aujourd’hui, personne n’est plus choqué par ce genre de choses parce que la presse est tombée quasi intégralement dans l’escarcelle politico-économique. La proximité avec le pouvoir est tellement voyante qu’elle paraît absurde, en totale contradiction avec la culture présidentielle « ancienne » où ledit candidat apparaissait quelques fois à la presse mais en restait loin, son rôle étant de diriger un pays et non pas d’être une star.

    L’idéalisation de Chirac, ici, me paraît démesurée, dans le sens où il a, comme tous les autres, eu ses dérapages. Il s’est également bien servi de l’Etat à son propre compte, est également l’un des artisans de la crise qui sévit encore actuellement. D’ailleurs, son « iconisation » récente ferait sourire les gens de l’époque.

    La seule chose qu’on peut « regretter » de ce qu’on appelle « l’ancien monde », c’est simplement ce tact et cette retenue qui ont complètement disparu. Hors de cela, la politique a toujours été aussi pourrie, en dehors des normes et du réel même si on prétendait le contraire, cherché à profiter du système jusqu’à plus soif en remettant les « dossiers fâcheux » aux prochains gouvernements.

    Chirac ne manquait certainement pas « d’une structure intellectuelle solide », étant lui-même très supérieurement intelligent à la moyenne des élites de l’époque. Ce serait certainement plus une forme d’indécision, de volonté de réfléchir par soi-même...sans parler de la stratégie politique de l’électoralisme tout simplement (dire ce que le citoyen veut entendre, comme Merkel sait parfaitement le faire en changeant d’avis toutes les trois secondes).

    Mais il incarne aussi cette élite si conformiste et qui laisse faire des choses qu’elle ne devrait pas laisser faire…

    Sur ce point, c’est complètement faux. C’est même le dernier chef d’Etat à avoir mené sa propre politique en tenant compte des limites imposées bien entendu , contrairement à Sarko le fidèle tout des Américains et de l’UE, de Macron le laquais/admirateur/fanatique des USA/d’une société américanisée.

    Exactement la même chose que Hollande, croyant penser mieux que tout le monde, vient récemment d’avouer. Celle d’une France privatisée au dernier degré.


  • tashrin 24 octobre 2019 15:09

    Mouais

    Perso, ce que je retiens de Chirac, c’est plutot les casseroles qu’il se trimballait perpetuellement (mairie de paris, emplois fictifs, financement illegal de campagne, frais de bouche, etc...) et les occasions manquées...

    Elu à 82 % sur un malentendu dans un pays déchiré, il aurait pu laisser une trace inoubliable dans l’histoire française en saisissant l’occasion pour composer un gouvernement d’union nationale qui aurait pu constituer le ferment d’un début de reaction utile... Au lieu de ca, à l’image de ses deux mandats : rien. Le vide.

    A part refuser l’intervention militaire en Irak et supprimer le service militaire

    Leger comme bilan


    • Le421... Refuznik !! Le421 25 octobre 2019 08:21

      @tashrin
      Je ne suis pas certain que la suppression du service militaire soit une bonne chose.
      En ce moment, y’aurait du boulot pour décoller les doigts des smartphones !!


  • Samson Samson 24 octobre 2019 15:41

    Bien d’accord avec vous !

    Si Chichi a promis tout et son contraire, déjà ce n’était pas « en même temps ... » !

    Ce vieux pirate a certes copieusement puisé dans le pot à confiture du budget public, mais guère plus que tout politicien qui se respecte.

    Et cet homme à femme avait une classe qui depuis la girouette bling-bling de Neuilly dans sa frénésie de nouveau riche aux enfumages de Mutilator 1er dans son costard de petit Monarc — manque cruellement depuis : il est le dernier à avoir défendu la souveraineté française, tant par son refus d’intégrer l’OTAN que par son refus d’engager la France dans le bourbier irakien.

    ET c’était le dernier président à avoir servi la France, sa République et ses Citoyens plutôt que les trahir, les vendre et cruellement les soumettre aux diktats de la « World Company » !


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 24 octobre 2019 16:49

      @Samson
      « Si Chichi a promis tout et son contraire, déjà ce n’était pas « en même temps ... » ! »

      Effectivement, cet écart sémantique fait toute la différence.

      « Il avait la classe » : Là on est au fond du fond de l’argument.

      Peut-être auriez-vous pu ajouter un mot sur sa grande stature ?

      Son amitié avec les agriculteurs une profession en crise perpétuelle  ?


    • Samson Samson 24 octobre 2019 17:34

      @Olivier Perriet

      « « Il avait la classe » : Là on est au fond du fond de l’argument. »

      Ben oui, c’est subjectif, mais çà comptait pour se faire élire ! Ne déconnons pas, je n’aurais jamais voté pour lui, mais il m’amusait, ce qu’aucun de ses successeurs n’a encore réussi à faire !

      Et quand ses pâles successeurs m’ont arraché quelque rire, c’était tout simplement l’option que j’ai pris de ne pas en pleurer !

      De fait, et vous avez raison de le souligner, c’était un terrien, encore en phase avec ce qui reste de la paysannerie traditionnelle, ce qui, sinon mon suffrage, ne peut que susciter ma profonde sympathie !

      En vous présentant mes cordiales salutations ! smiley


    • Samson Samson 24 octobre 2019 18:08

      @Samson
      « ... l’option que j’ai prise ... »


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 24 octobre 2019 20:57

      @Jelena

      ben qu’est-ce que ça peut te faire ? Toi aussi, tu niques la France.

      t’es comme eux smiley


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 24 octobre 2019 20:58

      @Samson

      Jacques Chirac fut un président médiocre, pour un pays médiocre smiley


  • Odin Odin 24 octobre 2019 16:21

    Hommage disproportionné pour cet homme politique qui a été en réalité dans la continuité de Pompidou, VGE, Mitterrand, un accélérateur du déclin de la France.

    Comme ses 3 successeurs aussi, pas un seul n’a lutté pour préserver nos souverainetés, au contraire tous des carpettes, des marionnettes de la finance mondialisée qui ont vendu la France à la découpe pour s’assurer une fin de vie pépère (2,5 M€/an et par tête). 


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 24 octobre 2019 16:42

    dans la continuité de Pompidou, VGE, Mitterrand, un accélérateur du déclin de la France.

    donc le déclin a commence avec DE Gaule ?

    Que n’a-t-on gardé la constitution de la quatrième république et ses grands hommes ?

    Vincent Auriol, René Coty, en voilà des grands hommes !

    (De Gaulle, c’est 58/68 ! ce n’est pas en dix ans qu’il aurait pu construire ce grand pays dont vous avez la nostalgie !


    • Odin Odin 24 octobre 2019 16:58

      @Séraphin Lampion
      Bonjour,

      Relisez mon commentaire. Je n’ai pas indiqué « dans la continuité du Général »

      Avec comme début de ce déclin la loi Pompidou Giscard du 03 janvier 1973, dite loi Rothschild.


    • Samson Samson 24 octobre 2019 17:52

      @Odin
      De fait, ils ont commencé à poser les jalons du déclin, mais pour moi, c’est quand « Tonton » a viré sa cuti pour dans la foulée de Thatcher et Reagan - se convertir au dogme de la Pensée Unique (TINA) et adopter l’agenda mondialiste que la France a débuté sa descente aux enfers globalistes.


    • Attila Attila 24 octobre 2019 18:16

      @Samson
      J’ai lu que Mitterrand avait avoué : « Le programme commun ? Je ne l’ai pas lu ».
      Je soupçonne fort Mitterrand d’avoir jeté un os à ronger à la gauche en sachant pertinemment qu’il ne l’appliquerai pas s’il était élu.
      Virage de cuti ou bien préméditation ?

      .


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 octobre 2019 18:30

      @Attila

      C’était le programme comme un :Ma pomme.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 octobre 2019 18:37

      @Samson
      Je suis étonnée de tant de mansuétude vis à vis de ce mangeur de pommes et buveur de bière ! 

      Chirac a été élu une première fois en 1995, le Traité de Maastricht avait été signé en 1992. Malgré 2 mandats, il s’est bien gardé d’expliquer aux Français quelles seraient les conséquences de l’ UE & de l’euro sur leur vie quotidienne, et sur l’économie de la France... 

      Le seul qui a eu ce courage, c’est Philippe Seguin, dans son discours sur le Traité de Maastricht en 1992. Extrait du discours, qui fait aujourd’hui un étrange écho au Brexit.

      Pour moi, il n’y a que deux gaullistes qui aient défendu la souveraineté du pays, de Gaulle et Philippe Seguin, les autres sont tous des margoulins de la même espèce que le Parti Socialiste. Et ils relèvent tous du crime de Haute trahison pour avoir vendu la France et les Français aux intérêts des 1%.

      Le crime de Haute trahison, c’est l’entente avec des puissances étrangères privées ou publiques, dans le but de mener des politiques contraires aux intérêts du peuple français. La signature des Traités européens entrent dans cette catégorie.


    • Samson Samson 24 octobre 2019 18:39

      @Attila
      « Virage de cuti ou bien préméditation ? »
      Cà n’a rien d’incompatible ! Que ne ferait-on pas pour décrocher la floche au carrousel républicain !
      D’autant qu’avant de se convertir au socialisme, puis transmuter ce dernier en $ociali$me, il avait débuté sa brillante carrière comme fonctionnaire de Vichy !
      Pour la souplesse et la rouerie en matière de plan de carrière, « Tonton » était indéniablement un surdoué !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 octobre 2019 18:42

      @Attila
      Il s’agissait surtout de faire disparaître le Parti Communiste.
      Seuls de Gaulle et le PCF se sont opposés à la construction européenne.

      «  Les analyses de l’ Europe par le PCF de 1947 à 1980 »


    • Samson Samson 24 octobre 2019 19:12

      @Fifi Brind_acier
      Je comprends parfaitement votre étonnement, d’autant que cet « ami » des peuples premiers n’a pas hésité à faire massacrer à Ouvéa 19 indépendantistes kanaks pour assurer sa réélection !
      Comme je l’ai précisé plus haut, je n’aurais jamais voté pour ce vieux pirate, mais malgré cette bassesse et quelques autres, je n’ai jamais réussi à totalement me départir de ma sympathie sinon pour le politicien ou pour sa politique - au moins pour l’homme public (bien le seul que j’ai connu à ce niveau à prendre le temps de flatter le cul des vaches).

      Désolé que même un traître ou un escroc patenté puisse m’apparaître sympathique mais pour ce que j’en sais çà ne se commande tout simplement pas ! Moyennant quoi, je n’hésite pas à vous en présenter mes plus plates et sincères excuses !!!

      En vous présentant mes cordiales salutations ! smiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 octobre 2019 19:26

      @Samson
      Je ne vous en veux pas ! J’en ai simplement assez de voir les Français roulés dans la farine par un mec sympathique ou un brillant jeune homme qui pense printemps.


    • Samson Samson 24 octobre 2019 20:00

      @Fifi Brind_acier
      "J’en ai simplement assez de voir les Français roulés dans la farine par un mec sympathique ou un brillant jeune homme qui pense printemps.« 

      Sans même parler de la perversion du langage par la novlangue de rigueur en Pensée Unique, il se fait qu’en matière de communication, 90 % relève du non-verbal, ce qui laisse bien du champ au style, aux intuitions, pressentiments, sympathies ou antipathies, ainsi bien évidemment qu’à leurs manipulations par les experts ad-hoc !
      Si le scrutin démocratique répondait aux stricts critères de la rationalité, inutile de préciser que la République, la France et le monde tourneraient bien autrement !

      Pour ce qui est d’ »en avoir assez" et du ras-le-bol ambiant, je partage votre dépit et vous signale ce lien quelque peu déprimant, mais bien dans l’air du temps et en parfait écho avec mon propre état d’esprit : EN MARCHE VERS NOTRE RUINE - YouTube


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 octobre 2019 21:12

      @Samson
      J’ai regardé la vidéo, encore un qui pleurniche et qui couine, mais qui se garde bien de proposer de sortir de l’UE, de l’euro et de l’ OTAN...


    • Samson Samson 24 octobre 2019 22:24

      @Fifi Brind_acier
      Chaque chose en son temps ! M’est avis qu’il est de première urgence de virer Mutilator 1er et sa triste clique aux chiottes de l’histoire, et eu égard à l’authentique terrorisme de sa doctrine du maintien de l’ordre, sans plus tarder !!!
      Dans des modalités encore à définir, l’instauration dans la foulée d’un authentique débat citoyen devrait en toute logique et très rationnellement permettre de restaurer la souveraineté de la France et vouer aux mêmes chiottes la sujétion de sa République et de ses citoyen(-ne)s à l’OTAN et aux Unions €uropéenne et monétaire, soit à un IVème Reich qui nous tient une fois encore sous la botte de la finance allemande !
      Je ne prétend pas qu’il y ait consensus mais, depuis l’éveil en Gilet Jaune, la conscience de nos chaînes et de leurs causalités a fait pas mal de progrès au sein de l’opinion !
      Possible que je m’illusionne, mais telle que redéfinie par ces hyènes qui déchirent et dépècent une Marianne encore vive, n’hésitent pas même après ses autres citoyen(-ne)s à mutiler jusqu’à ses hommes du feu, je vous avoue que la « réalité » présente me devent jusqu’au quotidien profondément intolérable !
      Et pour ce que j’en vois, je ne dois pas être le(-a) seul(-e) !

      Bien à vous ! smiley


    • kirios 25 octobre 2019 11:25

      @Fifi Brind_acier
      Philippe Seguin a existé grâce au rpr , et le rpr n’a jamais rien eu a faire avec le gaullisme... si ce n’est d"en aspirer les électeurs irresponsables


  • jymb 24 octobre 2019 17:12

    Radars, Repentance, Repris de justice 

    Beurk 


  • Michel DROUET Michel DROUET 25 octobre 2019 08:24

    Il y avait la forme et aussi le fond : c’est le sens du jugement qui a condamné Chirac. N’oublions jamais cet aspect des choses...


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