vendredi 29 mai 2020 - par Sylvain Rakotoarison

Claude Goasguen, un centriste qui n’était pas vraiment un centriste

« Claude Goasguen vient de partir, emporté par cette saloperie. Qu’importe ce que la politique peut en dire, il était mon ami et j’étais le sien, depuis nos vingt ans. Et tous les deux nous le savions. » (François Bayrou, le 28 mai 2020 sur Twitter).

Claude Goasguen

Parti ce jeudi 28 mai 2020 (le même jour que l’humoriste Guy Bedos) à l’âge de 75 ans (il est né le 12 mars 1945 à Toulon) des suites du covid-19 (il était hospitalisé depuis le 24 mars 2020), le député LR de Paris Claude Goasguen fait hélas partie, comme Patrick Devedjian et quelques autres élus ou anciens élus, des centaines de milliers de victimes de cette saleté de pandémie qui n’en finit pas de meurtrir l’ensemble de l’humanité. Il avait participé à un meeting électoral pour soutenir Rachida Dati aux municipales à Paris le 9 mars 2020, mais rien ne prouve que ce fût la cause de sa contamination.

Pendant longtemps, membre du CDS (Centre des démocrates sociaux), le parti centriste de Jean Lecanuet, Pierre Méhaignerie et François Bayrou, Claude Goasguen détonnait un peu dans l’ambiance feutrée et pondérée des congrès centristes. Maître de conférences à Paris-Villetaneuse, avec son imposante carrure, Claude Goasguen n’hésitait pas à marteler, sans doute fut-il le premier à le faire, que dans certains quartiers, juste de l’autre côté des murs de l’université, lui qui y enseignait le droit, il voyait des zones de non-droit et que c’était inacceptable pour la République. C’était dans les années 1990. On imagine ce que cela signifiait comme position sur l’immigration, par exemple, il n’était pas loin de penser que seule la fermeté devait primer pour préserver l’ordre et le droit pour le respect des valeurs républicaines.

En l’écoutant, je m’étais toujours demandé ce qu’il faisait au CDS, d’autant plus qu’il en fut même, entre 1995 et 1998, le secrétaire général (numéro deux), quand le CDS a opéré sa mue en Force démocrate et, en même temps, secrétaire général de l’UDF. Quand son ami François Bayrou, succédant à François Léotard, a pris la présidence de l’UDF en 1998, il était question d’en finir avec la structure confédérale de chapelles et de procéder à la fusion de toutes les composantes.

Alain Madelin, connu pour ses options libérales et adversaire de François Bayrou à la présidence de l’UDF, refusa cette fusion pour préserver la spécificité du courant libéral en France, et créa Démocrate libérale (DL) et s’est posé en parti indépendant du reste de la constellation centriste, jusqu’à, ensuite, rejoindre le RPR au sein de l’UMP lors de sa fondation en 2002. Claude Goasguen, ami depuis toujours d’Alain Madelin, a alors quitté la nouvelle UDF en 1998 et a rejoint DL à sa création (et en fut le vice-président). Claude Goasguen, à l’UMP puis LR, est devenu par la suite une figure marquante de la droite classique parisienne.

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Il me semble d’ailleurs que, comme Alain Madelin, Gérard Longuet et Patrick Devedjian, Claude Goasguen a commencé son engagement politique, président de la corpo de droit à Assas, à la fin des années 1960, du côté de l’extrême droite (Occident : « une erreur de jeunesse »), mais par convictions libérales, il a ensuite adhéré aux Républicains indépendants de Valéry Giscard d’Estaing (comme Alain Madelin) pendant les années 1970. Docteur en droit en 1976, il se destinait à une carrière universitaire : il a enseigné le droit à l’Université de Paris-Villetaneuse de 1969 à 1986, et fut doyen de la faculté de droit de 1982 à 1984. Dans les années 2000, il a enseigné le droit à HEC et fut également par la suite avocat au barreau de Paris.

Il est entré dans le monde politique avec la nomination de René Monory au Ministère de l’Éducation nationale en mars 1986, dans la première cohabitation. Claude Goasguen fut son conseiller technique chargé des relations avec les entreprises et avec les acteurs de la formation professionnelle. Ce parcours expliquait le choix du CDS : René Monory était l’un des grands notables du CDS et Claude Goasguen est rentré par cette porte dans la vie politique. Il est souvent des choix dictés plus par les relations que par les traditions politiques.

Claude Goasguen a vu ainsi sa carrière bondir : dès 1987, il fut nommé inspecteur général de l’éducation nationale, puis recteur d’académie, directeur du CNED (Centre national d’enseignement à distance) de décembre 1987 à janvier 1991, parallèlement à un début de carrière politique. En effet, à partir de mars 1983, Claude Goasguen fut élu et réélu conseiller de Paris (jusqu’à sa mort), également conseiller de la métropole du Grand Paris depuis le 21 janvier 2016, et conseiller régional d’Île-de-France de mars 1986 à mai 1993.

Claude Goasguen fut élu adjoint au maire de Paris du 20 mars 1989 au 18 mars 2001 (adjoint de Jacques Chirac chargé des affaires étrangères, puis adjoint de Jean Tiberi chargé des affaires scolaires et universitaires). Mais hostile à la poursuite du mandat de Jean Tiberi, et encouragé par Jacques Toubon, le 6 mars 1998, Claude Goasguen fonda et présida un groupe dissident regroupant un tiers des élus UDF-RPR pour demander à Jean Tiberi de démissionner (il faut noter que la démission d’un tiers de l’ensemble d’un conseil municipal entraîne l’élection d’un nouveau conseil municipal, mais Claude Goasguen n’a pas réussi à réunir suffisamment de conseillers de Paris pour menacer le maire d’une telle perspective).


Puis, après l’échec de Philippe Séguin aux municipales de Paris de mars 2001, il fut dans l’opposition municipale, présidant même le groupe UMP au Conseil de Paris du 11 octobre 2002 (après la démission de Philippe Séguin) au 25 septembre 2006, laissant ensuite la présidence (il est devenu vice-président) à Françoise de Panafieu arrivée en tête au premier tour de la primaire UMP organisée en septembre 2006 pour les municipales de mars 2008 (initialement prévues en mars 2007). À cette primaire, Claude Goasguen était arrivé en deuxième place (devant Pierre Lellouche et Jean Tiberi), mais a renoncé à poursuivre le processus électoral dans un souci d’unité et s’est désisté en faveur de sa concurrente entre les deux tours.

Ce fut la deuxième cohabitation qui l’a hissé sur la scène nationale : suppléant du député Jacques Toubon, lorsque ce dernier fut nommé Ministre de la Culture, Claude Goasguen l’a remplacé au Palais-Bourbon. Il fut ainsi député du 13e arrondissement de mai 1993 à mai 1995. Comme beaucoup de personnalités parisiennes, Claude Goasguen a soutenu la candidature de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, malgré son appartenance à l’UDF qui soutenait très majoritairement la candidature du Premier Ministre Édouard Balladur.

Cette fidélité chiraquienne lui a valu une nomination au sein du premier gouvernement du nouveau Premier Ministre Alain Juppé, comme Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Citoyenneté, un portefeuille nouveau créé à sa mesure, du 18 mai 1995 au 7 novembre 1995. Il est entré au gouvernement sur le quota du CDS, comme UDF-chiracocompatible, et avec la nomination d’Alain Madelin, qui avait soutenu, lui aussi, la candidature de Jacques Chirac (ils étaient rares), au Ministère de l’Économie et des Finances, une consécration, mais de courte durée puisque le chef du courant libéral français a été évincé du gouvernement dès le 26 août 1995 après une erreur de communication (ce qui l’a conduit à se présenter à l’élection présidentielle de 2002).

Comme François Baroin, et surtout, comme de nombreuses "Juppettes", Claude Goasguen a été débarqué du gouvernement le 7 novembre 1995 et ne fut jamais rappelé par aucun autre Président de la République ni Premier Ministre. De quoi ressentir un peu d’amertume, car ce n’est pas en cinq mois qu’on peut faire quelque chose dans un ministère. Une sorte de gâchis ministériel. Qu’importe : il lui restait Paris et le ministère du verbe qu’il a su utiliser à merveilles.

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Contrairement aux "héritiers", Claude Goasguen s’est implanté électoralement dans le 16e arrondissement de Paris en s’attaquant à des sortants qui étaient des proches en politique. C’était vrai qu’il lui fallait une circonscription parisienne pour redevenir député et sa première circonscription n’était pas la sienne mais celle de Jacques Toubon.

Claude Goasguen fut parmi les rares personnalités de la majorité présidentielle à avoir "profité" de la dissolution de 1997 : en effet, il a conquis la circonscription de l’indéboulonnable Georges Mesmin (1926-2019), député CDS du 16e arrondissement depuis mars 1973. Claude Goasguen, avec l’investiture de l’UDF et du CDS, a battu Georges Mesmin au second tour le 1er juin 1997 avec 65,3% (au premier tour, il était arrivé en tête avec 40,8% suivi de Georges Mesmin 20,8%). Il fut ainsi élu et réélu député du 16e arrondissement de mai 1997 jusqu’à sa mort, parmi les députés les mieux élus de France, dès le premier tour le 9 juin 2002 (avec 61,2%), le 10 juin 2007 (avec 65,8%) et le 10 juin 2012 (avec 58,1%), et en raison du bouleversement macronien, il gagna, de justesse cette fois-ci, le second tour le 18 juin 2017 avec 52,4%, après un ballottage très défavorable (38,0% contre 44,2% à la candidate LREM).

C’était avec le même esprit de conquête qu’il s’est "emparé" de la mairie du 16e arrondissement de Paris. En effet, le maire sortant, Pierre-Christian Taittinger (1926-2009), sénateur et ancien ministre, conseiller de Paris depuis 1953, était maire depuis le 19 mars 1989 (succédant à Georges Mesmin), et à la surprise générale, il fut battu lors de la séance inaugurale, le 29 mars 2008, par Claude Goasguen, qui resta maire du 16e arrondissement jusqu’au 11 juillet 2017 (il a dû démissionner pour rester député tout en restant en conformité avec les dispositions législatives contre le cumul des mandats).

Intégré complètement à l’UMP en 2002, Claude Goasguen en fut, en 2005, le délégué général chargé des universités et de la recherche, puis, en 2014, le secrétaire national chargé du Grand Paris. Parmi ses prises de position internes, Claude Goasguen a soutenu la candidature de Jean-François Copé à la présidence de l’UMP en automne 2002 (contre François Fillon), puis a soutenu celle de Nicolas Sarkozy à la primaire LR de 2016 (contre Alain Juppé et François Fillon), puis celle du juppéiste Maël de Calan pour la présidence de LR en décembre 2017 (contre Laurent Wauquiez), celle de Julien Aubert pour la présidence de LR en octobre 2019 (contre Christian Jacob et Guillaume Larrivé), et enfin celle de Rachida Dati aux municipales de Paris en 2020 (Claude Gosguen était toutefois prêt à une grande alliance LR-LREM pour tout faire pour battre la maire sortante Anne Hidalgo). Dans ses choix politiques, il a également annoncé son soutien à Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle de 2017 (contre Marine Le Pen).

Ne mâchant jamais ses mots, Claude Goasguen a adopté souvent les idées d’une droite musclée sur l’immigration, la sécurité, les questions de société, etc. tout en soutenant les options libérales sur le plan économique et fiscal.

L’Élysée a fait savoir ce 28 mai 2020 qu’Emmanuel Macron adressait ses condoléances respectueuses à la famille de Claude Goasguen, fils d’un marin breton : « Forte tête, cet ancien joueur de rugby qui aimait les mêlées était aussi dans l’arène du Palais-Bourbon un bretteur impétueux et érudit. Passionnément libéral, pourfendeur de l’antisémitisme, soutien d’Israël, défenseur des Chrétiens d’Orient, amoureux des belles lettres et du septième art, il aura soutenu tous les combats qui lui tenaient à cœur avec l’éloquence d’un puissant orateur et la rigueur d’un brillant juriste, le verbe haut et la pensée claire. Le Président de la République salue une grande voix politique qui manquera au débat républicain. ».


Requiescat in pace.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (28 mai 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Claude Goasguen.
Philippe Séguin.
Jacques Toubon.
Pierre-Christian Taittinger.
Jacques Chirac.
Christian Poncelet.
Patrick Devedjian.

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18 réactions


  • babelouest babelouest 29 mai 2020 11:08

    Et ?..... je cherche le raisonnement à la fin, rien. Il est vrai que député (et maire pendant un certain temps) du 16e arrondissement, ce n’est pas exactement la même chose que de l’être de la circonscription d’Anzin (Nord). J’avoue d’ailleurs avoir du mal à comprendre comment on peut avoir un certain frisson en présence de simples personnes venant de contrées de l’Est ou du Sud, et se sentir à l’aise face à des banksters mondialistes comme il doit y en avoir du côté de l’avenue Foch..... il y a là une dualité qui m’échappe.


    • Fergus Fergus 29 mai 2020 17:05

      Bonjour, babelouest

      Et là : Villa Montmorency : le « ghetto du Gotha ».


    • Fergus Fergus 29 mai 2020 17:13

      Un article où il est évidemment question du très humaniste Claude Goasguen, l’homme qui était vent debout contre le projet de Bertrand Delanoë d’implanter des HLM dans le 16e.

      Un Goasguen soutenu dans cette lutte par Bernard Debré, l’homme qui, dans ce bras de fer, n’a pas hésité à qualifier lesdits logements sociaux d’« immondices inhabitables ». 

      En réalité, Gosaguen n’a jamais véritablement rompu avec son idéologie extrême-droitière du temps d’Occident ! 


  • Inquiet 29 mai 2020 11:09

    Être centriste ne veut pas dire être modéré entre Les Républicains et le Parti Socialiste.

    Non, ça veut dire « ne pas faire de vague » et donc parfois être du coté de positions extrêmes tout en affirmant ne pas en être.

    A la différence des autres tendances, le centriste s’arroge le droit de mentir et de manipuler plus que les autres, car pour lui la fin justifie les moyens en toutes circonstances.


    • Sylv1 29 mai 2020 11:43

      @Inquiet
      « A la différence des autres tendances, »

      Je ne vois aucune différences à ce niveau : les socialos qui sont dans le détail des libéraux, les conservateurs qui sont dans le détail des progressistes ...


    • Inquiet 29 mai 2020 16:12

      @Sylv1
      Effectivement, je vois la confusion de mes propos.
      Dans un premier temps, pour faire court, je place les centristes « du moment » qui sont identifiés par LREM, MoDem par exemple en les encadrants par LR et PS.
      C’est une erreur, ils sont autant « au centre » que LREM et se comportent sur beaucoup de point de la même manière.

      Ce que j’avais dans ma tête s’apparenterait plutôt à encadrer les centristes (déclarés ou non) entre un droite libérale assumée et une gauche « light » mais assumée (PS avant 1983 ?), en tout cas en terme de perception.

      La mise au point, est de dissocier modération de centrisme.

      L’extrême-centre pour moi existe bel et bien, il suffit de réfléchir sur 3 axes au lieu de 2.


  • zygzornifle zygzornifle 29 mai 2020 12:45

    Il était sang triste ….


  • agent ananas agent ananas 29 mai 2020 14:04

    Encore une nécro insipide et ripolinée, marque déposée du Rako ... Je lui préfère la bio écrite par Emmanuel Rattier, m^me si elle date de 2005 ...

    http://www.contre-info.com/mort-du-politicien-claude-goasguen-adversaire-acharne-du-fn-et-larbin-dun-lobby#more-62636

    Il se pourrait que Goasguen ait chopé le virus lors de sa dernière apparition publique le 12 mars 2020 au Consistoire Central Israélite de France (page wiki) ...

    Voilà ce qui arrive aux traîtres à force de leur lécher le cul !

    En attendant que l’autre traître Eric Raoult (ne pas confondre avec Didier) le rejoigne au royaume de Judas ... merci au pangolin de faire œuvre de salubrité publique.


    • agent ananas agent ananas 30 mai 2020 06:00

      @OMAR
      Preuve que le lobby à perdu un puissant soutien, même Bibi qui est occupé à annexer la Cisjordanie et en procès pour corruption à trouvé le temps d’envoyer un tweet de condoléances : 
      https://twitter.com/IsraeliPM/status/1266021546537213952
      A qui le tour ?


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 30 mai 2020 10:41

      @OMAR

      Oui, de même, ceux qui ont des cheveux crépus et qui osent entrer dans l’Assemblée malgré le couplet 3 de Notre Merveilleuse Marseillaise qui leur enjoint de ne jamais le faire :

       

      «  Quoi ! Des cohortes étrangères

      Feraient la loi dans nos foyers !

      Quoi  ! Des phalanges mercenaires

      Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)

      Dieu  ! Nos mains seraient enchaînées !

      Nos fronts sous le joug se ploieraient !

      De vils despotes deviendraient

      Les maîtres de nos destinées ! »


  • troletbuse troletbuse 29 mai 2020 15:49

    Un centriste ou bien un mec qui a le cul entre 2 chaises et qui ne décide de rien. On peut voir l e parcours remarquable par son insignifiance de Bayrou.


  • lucidus lucidus 29 mai 2020 21:18

    Mais d’où peut bien sortir un abruti comme Rakotoaherisson ?

    Au secours !!!


    • Fergus Fergus 30 mai 2020 08:58

      Bonjour, lucidus

      Bien qu’étant souvent en désaccord avec l’auteur, que ce soit au plan politique ou au plan sociétal, je suis désolé de vous le dire ainsi : vous avez tout faux !

      Si l’on ne devait débattre qu’avec des gens qui partagent les mêmes idées, outre que le monde dégagerait un ennui mortel, il n’y aurait plus de débat, et sans doute plus de partis politiques. Ce serait la mort de la démocratie et, pire encore, la mort des idées elles-mêmes, celles-ci étant le fruit de la confrontation, pas d’un consensus mou auquel chacun adhère !!! 


    • devphil30 devphil30 30 mai 2020 10:10

      @Fergus

      Pourquoi il débat Rakoto ?????

      Aucun commentaire de sa part .........

      Il semblerait qu’il fasse l’unanimité contre lui au vue de son mépris des réponses et des commentaires sur ses articles et qu’il ne s’est jamais donné la peine de répondre.

      Pour ma part c’est simple je met le moins d’étoile sans même lire et ensuite je passe aux vrais articles de fond


    • Fergus Fergus 30 mai 2020 11:47

      Bonjour, devphil30

      A défaut de débattre, Rakotoarison apporte sa contribution à la réflexion de chacun en donnant des arguments que l’on partage ou pas.

      Pour ce qui est de ne pas répondre, on peut le regretter en effet, mais force est de reconnaître qu’il n’est pas le seul. C’est dommage, je vous l’accorde bien volontiers.

      « Pour ma part c’est simple je met le moins d’étoile sans même lire »
      Un tantinet puéril, non ? 

      Personnellement, je lis ses articles lorsque le sujet m’intéresse. Car même en étant, dans la grande majorité des cas, opposé au fond de l’argumentation, je reconnais à cet auteur une certaine qualité d’exposition de ses idées, même si je suis persuadé qu’il a tort dans ses analyses.


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 30 mai 2020 09:14

    Qu’est-ce que la vie de ces politiciens ?

     

    A-t-il combattu contre l’oppression du peuple de France ?

    A-t-il combattu contre les PV automatiques par exemple qui violent 5 articles des droits de l’homme de 1789 ?

    A-t-il combattu contre toutes les taxes non proportionnelles aux revenus qui violent l’article 13 des droits de l’homme de 1789 ?

    A-t-il combattu contre le mariage pour tous qui dégrade les familles de France ?

    A-t-il combattu contre les trop faibles retraites des Français auxquels on a pris ce que gagnaient leurs enfants pour le donner à ceux qui n’en voulaient pas ou peu ?

    A-t-il combattu contre les envahisseurs musulmans que l’Etat et les autorités morales veulent nous imposer ? Peut-être mais il n’a pas déclamé le couplet 3 de notre Marseillaise à l’Assemblée.

    A-t-il combattu contre la privatisation des services publics qui violent le préambule de la constitution de 1946 ?

     

    Comme docteur en droit, comment a-t-il pu accepter que les écoles de droit enseignent que les droits de l’homme de 1789 ne sont que des principes ?

    « Pour autant toutes les dispositions et principes n’ont pas une valeur exécutive, ce sont de jolies pétitions de principe qui n’ont aucune application concrète. Des voeux pieux si vous préférez. » alors qu’ils devraient être défendus par la justice comme les textes que je cite nous le rappellent.


     « L’autorité judiciaire doit demeurer indépendante pour être à même d’assurer le respect des libertés essentielles telles qu’elles sont définies par le préambule de la Constitution de 1946 et par la Déclaration des droits de l’homme à laquelle il se réfère. » (loi constitutionnelle du 3 juin 1958 - 4°)

     

     « Le peuple français réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. » (préambule de la Constitution de 1946 )

     

    « afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. » (préamb Déclaration 1789)


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