mercredi 14 novembre 2012 - par syd93

Contre budget du PG : Le Monde sème la zizanie mais finit comme Tullius Detritus

Le journal Le Monde n’aime pas les budgets de solidarité. Il leurs préfèrent des budgets d’austérité, faits de coupes sombres pour les ménages et de largesses sans limite pour des patrons nantis. Ce qui est finalement pas si étrange pour un média qui perçoit, chaque année, la bagatelle de 17 000 000 d’Eurosde subventions publiques. Oui, oui, absolument, vous avez bien lu. Chaque année, le citoyen contribuable français verse, de sa poche, pourtant de plus en plus trouée par la gestion austéritaire d’une crise systémique, une généreuse contribution de “solidarité” au “grand et objectif journal Le Monde”.

Alors, quand le journal Le Monde apprend qu’il est possible, même urgent, de gérer la France autrement qu’à la manière libérale, où le citoyen finance finalement toujours la casse industrielle causée par la rémunération de quelques actionnaires rapaces, au détriment de la recherche et de l’investissement donc de l’emploi, le journal Le Monde endosse ses habits de prêcheur libéral ! Mais faut surtout pas que ça se voit. Parce que faut bien réussir à justifier les 17 millions de subventions publiques, la plus importante subvention accordée à un journal de presse écrite, juste en raison de sa réputation de sérieux et d’objectivité, parce que côtés ventes, d’autres font nettement mieux.

Si bien que le contre budget du Parti de Gauche, présenté par Jacques Généreux, doit être “dégommé”, sans en avoir l’air. Parce que ce contre budget, qu’on vous laisse découvrir par vous même ici, met à contribution ceux qui peuvent et épargne ceux qui ne peuvent déjà plus depuis un moment. Surtout, ce contre budget permet de réaliser 30 Milliards d’économie, un coup dur pour les libéraux au pouvoir depuis 2001 et leurs relais dans l’opinion, comme le journal Le Monde. Parce qu’en clair et sans décodeur, avec le programme économique de l’Humain d’Abord, on peut résoudre la crise autrement que par l’étranglement des ménages, en stoppant net la logique spéculative au profit d’une véritable politique industrielle et écologique. Car avec l’Humain d’Abord, on préfère la règle verte à la règle d’or, contrairement à ce que prêche Le Monde.

Alors, le très estimé quotidien, utilise la méthode de l’opération “commando camouflage”. Là où l’essentiel des relais médias, qui parlent du contre budget présenté par le Parti de Gauche, avance à visage découvert, en signant leurs papiers et leurs analyses à travers leur vitrine principale, Le Monde avance déguisé via une note de blog d’une de ses journalistes. Pour y accéder, il faut cliquer sur un lien intitulé “la potion de Mélenchon contre l’austérité”, lien éphémère car sur la page politique qui change tous les jours. Rien que cet intitulé, annonce, l’air de rien, la couleur : contre la crise, la seule réponse du magicien Mélenchon est un remède miracle. Or, qui peut croire au sérieux d’un responsable politique qui préconise la magie d’un druide des temps passés pour résoudre la très sérieuse crise contemporaine ? Voilà donc que le très journal Le Monde, aux titres d’habitude si froids et si austères donc si sérieux et objectifs, joue avec l’humour et la dérision quand il s’agît de la vraie gauche. C’est bien connu, la gauche pour de vraic’est des rigolos qui mentent.

Mais le procès d’intention instruit par le quotidien contre un budget alternatif et citoyen devient subitement sournois, sitôt que l’on arrive sur la note de blog, après avoir commis le clic bien plus moqueur qu’informatif. Car très inspiré par la métaphore d’un Jean-Luc Mélenchon transformé en petit gaulois hargneux et fervent amateur de magie ancestrale, le quotidien Le Monde essaie de semer “la zizanie” entre le Parti de Gauche et le Parti Communiste. Car il sait, le quotidien de la règle d’or, que la division chez les autres permet de mieux régner entre soi…Alors Raphaëlle Besse Desmoulières cite, dans sa note de blog, un bref propos de Mélenchon, mais un propos savamment sélectionné par la semeuse de trouble qu’elle se délecte à être :

“Je suis prêt à diriger le gouvernement de ce pays avec une autre majorité de gauche faite de socialistes et d’écologistes. Vous avez vu, on a de très bons économistes qui sont capables de déposer un collectif budgétaire vingt-quatre heures après ma nomination, moi ou Pierre Laurent, au choix.

Puis, Raphaëlle Besse Desmoulières balance son coup de grâce, très inspirée par un Tullius Detritus, expert dans l’art de semer la zizanie et qui avance masqué, en concluant son billet ainsi :

Le secrétaire national du PCF appréciera”.

Mais Raphaëlle Besse Tullius Detritus devrait savoir que, sur l’essentiel, “Asterix” et son Parti de Gauche et “Obelix” et son Parti Communiste, sont totalement en phase sur la manière dont il convient de gérer le village France, sévèrement malmenée par les camps militaires de BrusselonumFmilaudanum, Bcepetitbonum et Tvaquarium, bras armés de l’empire néolibérale qu’elle sert finalement si bien.

Sydne93



22 réactions


  • jean rony 14 novembre 2012 09:46

    Le temps passe, les méthodes évoluent mais les dictons restent !
    Les riches n’entretiennent que les riches.
    Le Journal le Monde, l’État et ses subventions, les grands actionnaires....
    C’est ainsi que le monde tourne.

    Jean rony icpr.ch


  • bel95 14 novembre 2012 12:01

    50 milliards en plus des autres réductions de l’état, ce n’est plus de la rigueur, ou de l’austérité c’est un plan « social » d’une dimension gigantesque.

    Le FdG voilà, la gueule de bois arrive plus vite que prévu. en 81 il a fallut attendre 2 ans, là 6 mois et ce n’est pas fini reste les effets recessifs aujouté au dogme de l’Euro et des 3 % ON PLONGE

    Pour faire illusion lorsque que l’on demissionne du social on fait du sociétal pour amuser la galerie. Le mariage gay pour la droite, le doigt d’honneur pour la gauche, équilibre budgetaire oblige !!!!


  • Le péripate Le péripate 14 novembre 2012 12:45

    Généreux avec l’argent des autres.


    Ca fait un joli slogan. Je vous le prête. 

  • spartacus spartacus 14 novembre 2012 12:53

    Le FdG a demandé à ses moutons d’électeurs une union scellée sur l’autel d’une lutte artificielle contre un soit disant modèle de droite fascisante.


    Les chiens de meutes des moutons de gauche au fils de leurs jérémiades éprouvent du plaisir masochiste de se plaindre d’avoir été cocus. Faut bien qu’ils se justifient.

    Quand on est de droite et qu’on vous regarde, qu’est qu’on se marre !

    • olfe olfe 14 novembre 2012 19:11

      Des mots, encore des mots, toujours des mots, pleins de haine et d’injure, tu ne sais donc faire que çà, spartacus.... tiens Spartacus, c’était aussi le nom du groupe politique de Rosa Luxembourg, ton antithèse... Tu as mal choisi ton pseudo...


    • spartacus spartacus 14 novembre 2012 19:50

      Jamais d’injures, pas de haine.

      Que la dérision du ridicule des postures anachroniques et artificielles bobo coco !

  • Mmarvinbear Mmarvinbear 14 novembre 2012 13:28

    Alors voyons cela...


    «  le contre-budget du PG prévoit la création d’un pôle financier public, via la nationalisation des activités de dépôt des banques privées. »

    Heu, cela avait été fait en 81. Et cela n’a pas marché. Le seul résultat tangible a été de creuser la dette du pays, car toute nationalisation donne lieu à des indemnisations. Le FDG qui nourrirait le Grand Capital ? -__-

    « En parallèle, nous obligerions les entreprises qui licencient malgré une activité viable à rembourser les aides publiques. Celles-ci seraient aussi strictement conditionnées à des critères sociaux et écologiques de relocalisation. »

    Mais, les entreprises remboursent déjà ces aides ! Ce sont des avances que l’ Etat récupère par la suite ou qui sont récupérées par le biais des taxes et des impôts !

    « À l’opposé de l’absurde règle d’or, du dogme de la croissance infinie, nous proposons de suivre la règle verte en impulsant une planification écologique, avec des investissements massifs pour la conversion écologique de l’outil productif, des circuits de distribution et de consommation. »

    Blabla qui ne veut rien dire. Quelles actions ? Quels moyens ? Quelles orientations ? Voeux pieux.

    « une PME de 100 salariés qui investit 6 millions d’euros en empruntant à taux très bas proche de zéro grâce à un pôle financier public économiserait jusqu’à 341 euros par mois et par salarié par rapport à un prêt à 8 %. Cela correspond environ au montant de l’augmentation du SMIC à 1 700 euros bruts. »

    Sauf qu’un prêt est une opération ponctuelle, ou très limitée dans le temps, contrairement à un CDI. Alors soit l’entreprise devra licencier à l’échéance du prêt, soit il devra continuer à emprunter continuellement. Cela s’appelle de la cavalerie.

    « Au service de l’emploi, notre budget soutient aussi la redistribution des heures travaillées grâce au retour à la retraite à 60 ans, à l’application réelle des 35h et à la refiscalisation des heures supplémentaires. »

    Quel argent financera ces mesures ?
    Vous vous rendez-compte qu’en refiscalisant les heures supplémentaires et en imposant les 35h réelles, vous ferez baisser le salaire des salariés ?

    « Refusant la pression du patronat, la « niche Copé » sur les plus-values de cession serait supprimée ainsi que la totalité des niches fiscales sans utilité économique, sociale ou écologique réelle. »

    Les niches fiscales ne me font pas pleurer. Mais sans elles, les DOMTOM n’ont pas d’économie viable. Quelle est la position du FDG ?

    « un revenu maximum établi à 20 fois le revenu médian »

    Là encore, je ne vais pas pleurer sur leurs sorts, mais vous savez que le Conseil Constitutionnel veille à ce que l’imposition reste juste et non-spoliatrice ? Or, une taxe à 100 % sera considérée comme étant une spoliation.

    « nous ciblerions les consommations nocives et inefficaces en récupérant 9,1 milliards via une TVA à 33% sur le luxe et l’imposition des hautes transactions immobilières. »

    Quelle est la définition d’une « consommation nocive ? » N’est-ce pas une expression fourre-tout faisant cohabiter les montres de luxe et les véhicules diesels ? Autrement dit, la formulation est-elle vague exprès pour pouvoir y caser tout et n’importe quoi le cas échéant ?

    « Comme le programme l’Humain d’abord, notre budget rapporte plus qu’il ne coûte. »

    C’est n’importe quoi. Le budget actuel est déficitaire de 75 milliards. Même si on arrive à récupérer 130 milliards de cette façon, et c’est loin d’être garanti, on ne peut pas rajouter 100 milliards de dépenses, on retrouverait un budget aussi déficitaire que le précédent !

    Il faudrait aussi définir ce qu’est le « progrès social »... C’est quoi ? Une hausse des allocations ? Des dépenses en infrastructures médicales en plus ? Comment les financer par la suite ? Parce que l’investissement n’est rien comparé aux frais d’entretien qui gonflent années après années en raison de l’usure du matériel.

    « Il permettrait donc de stopper la spirale d’appauvrissement de l’Etat et de réduire effectivement la dépendance du pays face à la dette et aux marchés financiers. »

    Eh non, le budget nouvellement crée serait toujours déficitaire, et donc le recours à l’emprunt toujours nécessaire.

    « Les banques publiques du pôle pouvant ensuite se refinancer auprès de la BCE pour rompre l’actuel circuit absurde de la dette publique vendue au prix fort aux banques privées. »

    Vous savez à quel taux la France emprunte ? Entre 2 et 3 % sur dix ans. Ce sont des taux très avantageux. Certains emprunts plus courts le sont même à taux négatifs. Autrement dit, la Finance accepte de perdre de l’argent à prêter à la France, tout comme pour l’ Allemagne.



    • TSS 14 novembre 2012 18:36

      Mais, les entreprises remboursent déjà ces aides ! Ce sont des avances que l’ Etat récupère par la suite ou qui sont récupérées par le biais des taxes et des impôts !

      faux:les impots sont dissociés des aides et les entreprises ne les remboursent jamais....pire

      les entreprises en France ont un retard de paiement de cotisations de 35 milliards d’€ (3 fois le

      trou de la secu) !!

      C’est n’importe quoi. Le budget actuel est déficitaire de 75 milliards. Même si on arrive à récupérer 130 milliards de cette façon, et c’est loin d’être garanti, on ne peut pas rajouter 100 milliards de dépenses, on retrouverait un budget aussi déficitaire que le précédent !

      C’est très simple ,il suffit de rapatrier les 10 points de PIB volés par le capital au travail en

      gros 180 milliards d’€. D’ailleurs un analyste disait recemment que la France avait les 

      les benefices après dividendes les plus bas d’Europe ,cela veut surtout dire que

      l’industrie française et celle qui rémunère le mieux ses actionnaires ce qui explique

      la main basse sur les 10 points... !!


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 novembre 2012 00:38

      « C’est très simple ,il suffit de rapatrier les 10 points de PIB volés par le capital au travail en

      gros 180 milliards d’€. »


      J’ ai appris que quand un argument commençait pas « il suffit de » , il fallait en général s’en méfier car il ne vole pas bien haut. Le vocabulaire utilisé me conforte dans cette analyse...


      « Voler » est un bien grand mot. L’argent redistribué aux actionnaires récompense et indemnise en fait l’investissement effectué et la prise de risque acceptée par le souscripteur qui peut se retrouver tout autant en yatch qu’ en chemise.


      On peut, et on doit critiquer la course au rendement actuel qui est un chancre économique, mais prendre le risque, en spoliant les investisseurs, de se couper de tout futur investissement mérite de s’attarder quelque peu sur la question.


      Le vrai moteur de l’économie, c’est l’investissement. Qu’on le veuille ou non, ce ne sont plus les banques qui jouent ce rôle, car trop occupées à jouer à leur Monopoly planétaire. Ce sont les marchés financiers qui occupent ce poste désormais. 


      Comment imaginez-vous pouvoir financer des infrastructures lourdes ou des investissements indispensables si vous poussez les marchés à ne pas placer leurs billes ici mais ailleurs ?


      Que vous le vouliez ou non, l’ économie est désormais planétaire. Les anciennes règles ne sont plus valables et on gagne plus à investir dans quelques actions pour se faire entendre lors des AG qu’en défilant le 1er Mai derrière de gros ballons rouges.


      Pour se faire entendre, le monde syndical doit comprendre et accepter que pour renverser le système, ou tout du moins l’améliorer et le rendre plus juste et plus viable, c’est de l’intérieur qu’il faut agir désormais.


    • logan 15 novembre 2012 04:15

      Non.

      Le moteur de l’économie ce sont d’abord nos besoins.

      Ensuite c’est notre travail.

      Et évidemment, une grosse partie de nos besoins étant matériels, le moteur de l’économie cela reste l’exploitation des ressources naturelles offertes par notre planète.

      Voilà ce qui fait le coeur et le fondement de toute économie, en tout temps et en tout lieu, il n’y a besoin de rien d’autre.

      Alors si la population n’a pas l’argent nécessaire pour acheter ce dont elle a besoin. L’économie elle s’écroule. C’est ce qu’il se passe depuis une 40 aine d’années. Et c’est de là que provient le chômage de masse.

      Les investissements sont un aspect secondaire de l’économie. Il en existe de toutes sortes. Et prétendre que les investissements via le système actionnarial sont le coeur de l’économie c’est vraiment être dans l’idéologie la plus totale.

      Dans la réalité, 50% des investissements sont des investissements publics ... Aie ...
      90% des investissements privés sont des emprunts bancaires ... Re aie ...
      Ce qui fait que l’investissement actionnarial est aujourd’hui dans notre économie totalement marginal.

      Le fait que la part de la productivité captée par les actionnaires augmente alors que leur contribution dans les investissements ne cesse de diminuer met en lumière le caractère parasitaire du capitalisme financier.

      L’investissement selon le front de gauche c’est le renforcement des investissements publics et le financement de l’économie privée grâce à des emprunts dont les intérêts servent à financer le bien commun et non plus à gaver de riches actionnaires.

      La récupération des 10 points pris par le capital se fera donc sous plusieurs formes.
      - Une réforme fiscale comme expliqué dans le contre budget. ( taxation du capital, niches fiscales etc ... )
      - L’augmentation des salaires ( Ex SMIC à 1700 euros / salaire maximum / lutte contre les contrats précaires etc ... )
      - La récupération du contrôle de la création monétaire et du financement bancaire. ( Service public bancaire, emprunts à la banque centrale, abaissement des taux etc ... )


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 novembre 2012 11:45

      Le moteur de l’économie ce sont d’abord nos besoins. : Sans moyens de productions, les besoins ne seront d’aucune aide ou d’importance. Et les moyens de production ne s’acquièrent qu’avec l’investissement.


      Alors si la population n’a pas l’argent nécessaire pour acheter ce dont elle a besoin. L’économie elle s’écroule. C’est ce qu’il se passe depuis une 40 aine d’années. Et c’est de là que provient le chômage de masse. : Non, car les français ont les moyens de couvrir leurs consommations. Le problème du chômage vient de l’industrialisation des pays à bas coût de main d’oeuvre qui rend le travail effectué en France hors de prix par rapport à eux.



      La récupération des 10 points pris par le capital se fera donc sous plusieurs formes. : Mais vos projets ne peuvent pas marcher ! Soit ils n’ont pas de financement sur le long terme, ce qui les condamne à courte échéance, soit vous reprenez des « solutions » déjà essayées et qui ont échoué en aggravant la situation financière du pays ! 




    • julius 1ER 15 novembre 2012 18:28

      Tais-toi Marvinbear, laisse parler Logan , tu dis autant de conneries que Spartacus, c’est sûr que 30 ans d’ultra- libéralisme çà en abîme plus d’un !!!!!!


    • @NOM INCOMPREHENSIBLE marwin ...peur d’etre reconnu ??

      -il suffit ..........................que LES grandes gueules de DROITE SE TAISENT

      -5 millions de chomeurs
      -10 millions de non salariés et salariés au dessus de du seuil de pauvreté
      -30% de la population parisenne constiuée de femmes elevant seules leurs gosses
      - des loyers de 1500 euros pour un f2....3000 pour un f3
      - des gérants de sci umpfn....avocats d’affaires réfugiés dans les 8 et 16 èmes

       petit fils de FUSILIER MARIN POULU CROIX DE GUERRE POUR YPRES....DIXMUDE LES DARDANELLES......FILS DE MARIN BRETON RESISTANT A 18 ANS JE ME PERMETS DE VOUS DIRE FASCISANTS OU PAS DE DROITE"VOS GUEULES LES MOUETTES.voraces morfales..

      si on vous laisse faire IL Y AURA ENCORE DES FUSILLES POUR L EXEMPLE....400 EN 14.18 DONT DES CORSES ET DES BRETONS NE PARLANT PAS LE FRANCAIS
      A GENOUX DECOUVREZ VOUS...LES MOUETTES.....UN PEU DE RESPECT


    • FUSILIER MARIN POILU...BIEN SUR.....GARDE A VOUS...LES GRANDES GUEULES DE MOUETTES............................


    • OUBLI 70 MILLIARDS DE TROUS DANS LA CAISSE COMBIEN AU MEDEF 100% AU SALARIE 0%


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 novembre 2012 11:31

      Hmmm ma famille a son comptant de soldats et de Résistants, certains étant Morts pour la France.


      Ceci étant, je n’en fait jamais mention ni étalage dans mes argumentaires car ce sont LEURS actes et non les miens. Je ne peux donc honnêtement en tirer aucune fierté pour moi-même.

      J’ai toujours trouvé indécent de se réclamer de tels ascendants afin de se classer parmi les « honorables » par rapport aux autres.

      Vous viendrez vous vanter de ces faits d’armes quand vous les aurez accomplis vous-même.

    • julius 1ER 16 novembre 2012 14:23

      @marvinbear
      Le vrai moteur de l’économie, c’est l’investissement. Qu’on le veuille ou non, ce ne sont plus les banques qui jouent ce rôle, car trop occupées à jouer à leur Monopoly planétaire. Ce sont les marchés financiers qui occupent ce poste désormais.

      Quand je dis que tu ne dis que des conneries , c’est une de tes perles !
       Goldman Sachs qu’est-ce que c’est ? une banque + un secteur côntrolé par une femme qui s’occupe de spéculer sur tout ce qui s’achète et ce vend (1000traders en fait sous ses ordres)
      c’est çà les marchés financiers pas une entité venant de la planète Mars !!!!!!!!!


  • paul 14 novembre 2012 14:23

    Le Monde, quotidien de référence ..pour l’économie libérale, mais avec subventions publiques, comme le précise cet l’article .
    Son directeur, Erik Izraelewicz, n’hésite pas à enfoncer le clou de : la rigueur, encore de la rigueur , dans son article paru le 10/09/12 : « N’est pas Schröder qui veut » à propos de Hollande où l’on devine qu’il sous entend : « même pas cap .. »

    En plus, avec de l’humour, comme cet article paru en mars dernier sur le blog du journal :« Heureux dénouement de la tragédie grecque », suite à l’acceptation d’un plan de restructuration de la dette, avec le succès que l’on constate aujourd’hui .

    Le Monde immonde ....


  • paul 14 novembre 2012 15:54

    Concernant la journaliste Raphaëlle Besse, vu sa bio ,on ne peut s’étonner d’articles à la « Julius Détritus » . Son rôle, suivre l’extrême gauche ( « extrême » par rapport au PS, c’est facile ), en guettant le moindre écart de geste ou de langage, qui sera ensuite monté en épingle .

     http://opiam2012.wordpress.com/tag/raphaelle-besse-desmoulieres/ 


  • Jean-Louis CHARPAL 14 novembre 2012 16:21

    Ce projet, élaboré par des économistes de haut niveau, est la traduction au niveau budgétaire du livre « Nous on peut » de Jacques Généreux et du programme du Front de Gauche, « L’humain d’abord ».

    Je me permets de conseiller à tous ceux qui sont opposés à l’austérité ultra libérale, la lecture de ce document absolument remarquable et qui a dû donner beaucoup de travail à ses rédacteurs. Il faut le lire, le relire et le communiquer autour de nous à un maximum de gens.

     C’est un document de référence qui permet de clouer le bec de tous les ultra libéraux qui nous bassinent avec leur dogme austéritaire archi nul intellectuellement, politiquement et économiquement.

     Il permet de mettre en lumière de façon concrète et chiffrée que l’issue vers le haut au marasme est à portée de main. Sa mise en oeuvre immédiate permetttrait de sortir un grand nombre de gens de la misère.

     L’équation de base est simple : justice sociale = relance. Elle peut se lire dans les deux sens. La justice sociale par la relance, la relance par la justice sociale.

    Etant précisé qu’il ne s’agit pas d’une relance brouillonne, mais d’une relance intégrant la reconversion écologique.

    NB : petite satisfaction, marginale financièrement, mais d’une importance politique non négligeable, l’ENA dans ce projet est supprimée. Il est absolument nécessaire, comme l’a été à titre de sanction la nationalisation en 44 de Renault ayant collaboré avec l’ennemi, de supprimer une école qui n’est plus capable de former des fonctionnaires au service du pays et de son peuple.

    Elle ne forme plus des serviteurs de l’Etat, mais des laquets de l’ultra libéralisme, destructeur de l’intérêt général et de la démocratie.

    NB2 : la haine de la feuille de choux s’explique. Si l’ ENA est supprimée qui la lira encore ?


  • walden walden 14 novembre 2012 16:52

    à droite vous aurez remarqué que ce budget inclut la sortie de l’otan, pas mauvaise idée donc,
    quant aux économies réalisées en nationalisant les banques, elles seraient d’autant plus faciles à réaliser que la France avec la Belgique détient déjà une banque : dexia. Cette banque peut emprunter aisément auprès de la BCE et financer les dettes publiques à prix coûtant - gain à peu près 40 milliards pour la France (et 12 pour la Belgique, mais ce n’est pas le sujet).
    Cette banque a déjà été payée, elle est déjà détenue par les pouvoirs publics, sa nationalisation n’occasionnerait aucune indemnité.
    Quant aux autres banques, il suffit d’attendre l’effondrement systémique presque inévitable à moyen terme et les acheter à leur valeur : rien (voir le sémillant Lordon sur le sujet).
    Par ailleurs, les mesures que proposent le front de gauche permettent effectivement de faire des économies - ce qu’elles prétendent faire - mais ne permettent pas nécessairement un budget à l’équilibre dans l’immédiat, un déficit est un moindre mal en cas de récession s’il permet d’impulser une dynamique contra-cyclique.
    Quant aux impôts éventuellement confiscatoires, on rappellera que de 1930 à 1970, le taux d’imposition marginal (pour les revenus les plus élevés) s’est baladé entre 70% et 80% avec quelques pointes (http://bazas.parti-socialiste.fr/files/taux-marginal-superieur-irpp.png) contre 40% actuellement sans que le conseil constitutionnel ne s’en émeuve alors.
    Par rapport aux stimulants salariaux, il faut rappeler que, si à un niveau individuel le salaire peut sembler un coût, au niveau macro-économique, il stimule la demande et est donc bénéfique pour l’activité économique (j’ai déjà écrit un article sur le sujet pour les courageux).
    On peut regretter que ce budget soit timoré, qu’il soit muet en matière de protectionnisme - je peux entendre ces arguments de droite - mais il remplirait assurément les caisses.


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