lundi 12 mars 2012 - par Aimé FAY

Création d’emplois : qui est le plus crédible, le PS ou l’UMP ?

L'INSEE, l'organisme d'État bien connu… met à la disposition des électeurs/trices que nous serons dans 5 semaines, un tableau très intéressant sur l'évolution du nombre d'emplois salariés marchands (hors agriculture) dans l'économie française depuis 1970.
Arrêtons-nous sur une période très pertinente, celle de 1995 à 2011, où se sont succédés 4 premiers ministres de l'UMP (Juppé, Raffarin, Villepin et Sarkozy avec pour adjoint Fillon) entrecoupée de la période où Jospin - Parti socialiste - était 1er ministre.
 
Rappelons que l'emploi salarié marchand (ESM), privé comme public, est défini comme celui qui ressort des secteurs économiques composés d'entreprises (unités institutionnelles de l'INSEE) qui vendent des biens ou des services à des prix économiquement significatifs, c'est-à-dire rentables financièrement. Cet emploi est considéré, conjugué à celui du travailleur non salarié (le TNS), comme la pierre angulaire de la création de richesse, c'est-à-dire de la quasi-totalité du produit intérieur brut (PIB)… somme des valeurs ajoutées de toutes les dites entreprises.
 
Les chiffres de l'INSEE 1 de 1995 à 2011 :
 
- 1995 (31/12) 2 la France comptait 13,8914 millions d'ESM (Juppé UMP 1er ministre)
- 1997 (31/12) la France comptait 14,1948 millions d'ESM, soit + 2,18 % attribués à Juppé
- 2002 (31/12) la France comptait 15,8867 millions d'ESM soit + 11,91 % attribués aux 5 ans du gouvernement Jospin
- 2007 (31/12) la France comptait 16,3945 millions d'ESM soit + 3,20 % (gouvernement UMP Raffarin / Villepin)
- 2011 (31/12) la France comptait 16,1033 millions d'ESM soit − 1,78 % (gouvernement UMP piloté par Sarkozy avec pour adjoint Fillon).
 
Bilan de ces 17 dernières années ? Le Parti socialiste a créé 1,6919 million d'emplois salariés marchands (15,8867 - 14,1948). L'UMP, le Parti populaire de Nicolas Sarkozy, seulement 0,520 million (Juppé 0,3034 ; Raffarin / Villepin 0,5078 ; et Sarkozy en a détruit 0,2912).
 
Le PS a donc créé 1,1719 million d'emplois salariés marchands de plus de L'UMP !
 
Rappelons simplement que ces dernières semaines, Sarkozy et ses compères n'ont cessé de faire passer le PS et son candidat François Hollande pour les ennemis de l'emploi… voire même pour des gens qui n'aiment pas la France ?
 
La vérité des faits est terrible ! L'incrédibilité de l'UMP et de son chef Sarkozy est là, sous nos yeux ! Et ces chiffres vont encore s'aggraver puisque depuis janvier 2012 le chômage s'accélère encore de plusieurs dizaines de milliers chaque mois !
 
Donc, en matière d'emplois, l'incrédibilité de Nicolas Sarkozy est largement avérée comme le montre son bilan catastrophique. Tout comme d'ailleurs son incrédibilité en matière : de pouvoir d'achat, de sécurité, de dette publique, de fiscalité, de résorption de la pauvreté et des inégalités, de la grandeur de la France, etc. Bref, la seule "crédibilité" de Sarkozy est sa capacité à faire la guerre. Son bilan est malheureusement là ! Mais, faire la guerre est à la portée de beaucoup de personnes, surtout des grands enfants. Rappelons-nous les rois de France qui, presque au berceau, donnaient courageusement ordre à leur ministre de faire la guerre.
 
C'est effectivement beaucoup plus facile de faire la guerre que de créer des emplois. Par contre, éviter la guerre demande une très grande maturité, de la sérénité, du calme, de la retenue, de la prise de recul, de profondeur intellectuelle… Bref, autant de qualités que possède Hollande, comme elles étaient aussi celles de Chirac.
 
Détruire est facile. Construire, créer c'est autre chose !
 
La crédibilité du programme de François Hollande à créer des emplois repose, d'une part sur son expérience (conseiller à la Cour des comptes), sa formation économique (Sciences Po, HEC et ENA) et d'autre part, sur les nombreuses années passées auprès de Mitterrand et surtout de Jospin. Elle repose aussi sur l'habitude que les socialistes ont de créer des emplois dans les secteurs marchands comme le montre les années où ils étaient aux manettes de l'économie de la France.
 
Jamais les socialistes n'ont détruit d'emplois. Ce qui n'est pas le cas de l'UMP ces 17 dernières années et notamment celles de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2011. Quant à 2012 ?
 
François Hollande a donc bien la crédibilité pour créer des emplois salariés marchands. Emplois créateurs de PIB, de richesse… qu'il conviendra de partager avec justice et équité.
 
La promesse de François Hollande, de rediscuter le dernier Traité européen d'austérité budgétaire qu'a imposé Merkel à toute l'Union européenne, mais surtout à Nicolas Sarkozy, est bien indispensable.
 
Comment faire pousser des graines sur une terre que l'on prive d'eau, c'est-à-dire de croissance, d'argent, de pouvoir d'achat… comme le veut l'Allemagne ?
 
Il est facile pour l'Allemagne de se priver d'eau budgétaire − et de vouloir en priver les autres −, car sa croissance à elle lui est apportée par l'eau (les devises) qu'elle puise dans les économies des autres pays, les économies chez qui elle exporte. En effet, rappelons que sur le plan strictement monétaire, une exportation fait rentrer des devises dans les caisses, alors qu'une importation en fait sortir. L'économie pilotée par Nicolas Sarkozy a fait sortir quelque 217,276 milliards d'euros dus à notre déficit commercial de 2007 à 2011. L'économie de la cheftaine Merkel a fait rentrer dans les caisses de l'Allemagne, quelque 709,530 milliards d'euros durant la même époque (source Eurostat : exportations et importations (changez "indic-na")). Près de 1 000 milliards de différence, la vérité que ne veut pas voir Sarkozy ! Là aussi son bilan est catastrophique.
 
François Hollande a totalement raison de ne pas vouloir faire passer la croissance de la France sous les Fourches Caudines de l'austère Merkel. C'est cela aimer la France ! Faire le contraire, c'est ne pas l'aimer, car c'est l'abandonner à Merkel ou alors c'est être extrêmement incompétent. Sarkozy aime surtout lui-même. Tout le monde le sait ! Mais qu'importe, c'est surtout son incompétence à ne pas voir les vrais enjeux économiques, financiers et sociaux d'une grande économie comme celle de la France, qui a été depuis 5 ans son handicap, son boulet… comme les chiffres de l'INSEE le confirme si bien.
 
 Bref, en votant François Hollande dès le premier tour du 22 avril 2012, nous abrégerons les souffrances du Président sortant. 5 ans, ça suffit ! Et 12 ans d'UMP aussi !
 
Il est maintenant urgent d'organiser le changement pour créer des emplois salariés marchands ! Ce sera très probablement l'affaire de François Hollande si aucune voix de gauche ne lui manque… mais cela ne suffira pas, car 30 % + 10 % + 3 % ça ne fait que 43 % ! Il faut donc qu'il convainque au-delà, sinon bis repetita placent… le boulet économique dont nous parlions supra sera réélu !
 
 
Voir aussi quelques articles récents :
 
 
Et celui plus ancien, mais prémonitoire, du 20 juillet 2007 (presque 5 ans déjà !) :
 
 
 
1. Tableau ici (ligne 52, la 53 ne commençant qu'en 2000)
Excel - 494.5 ko
 
ou allez sur INSEE (ici) et cliquez ensuite sur : Pour en savoir plus
 
2. au 31 décembre de chaque année, car nous considérons que bien qu'élu en milieu d'année, le politique n'est vraiment responsable des chiffres qu'après le 31 décembre de son année d'élection.


33 réactions


  • credohumanisme credohumanisme 12 mars 2012 10:09

    Croire que l’Etat peut créer des emplois (autres que fonctionnaires) est pour l’essentiel un leurre.

    Un artisan, un commerçant, un chef d’entreprise, ne recrute ni ne licencie en fonction des aides de l’Etat (ou s’il le fait c’est une erreur). Un emploi se crée en fonction des besoins de l’entreprise, en fonction du carnet de commande.

    De ce point de vue l’essentiel des aides n’est utile qu’à la marge et constitue essentiellement le fameux « effet d’aubaine ». Dans le meilleur des cas les subventions, contrats aidés, charges réduites, de toutes sortes ne font qu’anticiper légèrement une embauche ou faire porter le choix d’une embauche plutôt sur un jeune, plutôt sur une personne plus âgée, plutôt sur un chômeur de longue durée … ne faisant que déplacer les chiffres du chômage d’une catégorie à l’autre.

     

    Toutes ces aides ne visent qu’à essayer (en vain la plupart du temps) à diminuer le poids des excès généraux des charges et des contraintes liées à la création d’emploi.

     

    Le frein majeur à l’embauche reste le risque pour un employeur (et tout particulièrement les plus petits d’entre eux) de ne pas pouvoir licencier si la situation redeviens moins favorable.

     

    Combien d’artisans qui travaillent seuls pourraient faire une embauche mais ne le font pas car il craignent de ne pouvoir licencier si leur activité diminue ? Souvent ils préfèrent restreindre leur activité (et donc la croissance du pays) plutôt que prendre ce risque.

     

    J’entendais F Hollande qui veut indexer le SMIC sur la croissance, mais il ne dit pas si, en cas de décroissance le SMIC diminuerait, … sans doute pas … Que ce passe-t-il en cas de récession ?

     

    L’Etat doit fixer des règles permettant que la croissance se développe et intervenir le moins possible sur les règles régissant le travail. Un syndicalisme efficace serait bien plus pertinent.

     

    Mais bon … c’est juste mon avis d’ancien employeur …


  • lenainbleu lenainbleu 12 mars 2012 10:14

    Avez-vous fait une comparaison à l’UE ?


    On y remarque que sur la période fastueuse, gauche et droite confondu ont tous pris des emplois en grande proportion. 

    La gauche semble n’y être pour rien en France, seule la conjoncture économique internationale compte. 

    • mbdx33 mbdx33 12 mars 2012 17:34

      Quand vous prenez le pouvoir en 2002 après une année de crise, vous avez deux choix l’austérité ou une politique volontariste pour créer de l’emploi.

      A partir de là deux scenari :
      La croissance revient et votre autérité porte ses fruits mais vous devez rapidement lacher la bride sinon vous freinez la croissance, car vous avaez amputé la consommation.
      La croissance revient et les effets de votre politique volontariste la dope, parce que vous avez investi sur l’emploi et que chaque nouvel emploi c’est de la consommation en plus.

      On peut voir des effets positifs dans les deux systèmes et tout est question de choix. Mais si vous voulez comparer la situation internationale comparez là jusqu’au bout. La réaction des gouvernements des différents pays en période de croissance et de crise.
      Or les faits sont là, Si le gouvernement Jospin n’a pas tout réussi, il a réussi celà. Et même les hommes politiques de droite évitent de venir sur ce débat car ils savent très bien qu’ils n’ont pas réussi à faire mieux.


  • Tall 12 mars 2012 10:29

    L’austérité engendre la récession, c’est normal.

    Or, l’Etat peut être un grand pourvoyeur d’activités.
    C’est comme ça qu’on est finalement sorti du crash de 1929 après les 4 ans de libertarisme dogmatique de H.Hoover ( président US 1930-34 ) qui ont installé la famine dans le monde entier.

    • Tall 12 mars 2012 11:19

      Salut Wald

      Exact .... les 35h sont venues un peu tôt peut-être... mais à terme, c’est inéluctable
      Ce qu’il y a de « bien », c’est qu’aujourd’hui, les masses populaires peuvent clairement appréhender le rapport de force entre les puissances de l’argent ( bourses, banques, etc.. ) et les états de droit.
      On a déjà beaucoup mieux réagi qu’après 1929 en tout cas. Il y a un progrès.

  • musashi 12 mars 2012 11:09

    Comme certains commentaires le disent à juste titre vous faites des comparaisons qui vous arrangent car vous ne mettez pas en parallèle de ces créations d’emplois les taux de croissance pendant ces périodes. Vous oubliez également volontairement ou non de parler de l’une des pires crises économiques qu’on ait connue depuis 1930.

    Ensuite vous pensez que l’Allemagne serait contre la croissance ? je ne connais aucun pays au monde qui ne serait pas pour la croissance. L’ Allemagne a tout à gagner avec les croissances de ses voisins européens car c’est avec eux qu’elle réalise la majorité des ses exportations.

    La crédibilité du programme de François Hollande à créer des emplois repose, d’une part sur son expérience (conseiller à la Cour des comptes), sa formation économique (Sciences Po, HEC et ENA) vous avez raison sur le pédigrée de Français Hollande mais pas sur la crédibilité de son programme économique car celui-li se base sur des perspectives de croissance probablement irréalistes :
    Perspectives de croissance des programmes

    Par contre je suis globalement d’accord avec vous sur le très mauvais bilan de Sarkozy notamment concernant le déficit commercial.


    • Aimé FAY Aimé FAY 12 mars 2012 11:27

      Merci ! Mais c’est les chiffres de l’INSEE. Pas les miens. Les faits, uniquement les faits.

      1 700 000 emplois marchands (donc hors fonctionnaires) créés par le PS en seulement 5 ans. Et juste 500 000 par l’UMP en 12 ans.

      Y’a pas photo.


    • musashi 12 mars 2012 16:47

      @Aimé FAY
      Vous avez tout à fait raison de pendre appui sur les chiffres des institutions comme INSEE.
      Je fais d’ailleurs la même chose pour démontrer que les programmes économiques de l’UMP et le PS ne sont pas crédibles par rapport à celui de F.Bayrou :

      Perceptives de croissance des programmes :

      Candidat201220132014201520162017 Hollande0,5%1,7%2%2-2,5%2-2,5%2-2,5% Sarkozy0,5%2%2%2%2%- Bayrou0,2%1%1,5%1,5%1,5%1,5% FMI0,2%1%---- OCDE0,3%1,4%---
      Seul le programme de Bayrou se base sur des perspectives de croissance réalistes et conformes à celles des institutions reconnues

    • mbdx33 mbdx33 12 mars 2012 17:00

      On parle de période de lus de 5 ans Musashi, Votre argument est exact mais il ne suffit pas à expliquer un tel écart en 12 ans.
      Il y a aussi la volonté de créer de l’emploi dans des secteurs qui peinent à recruter pour diverses raisons ( main d’oeuvre spécialisée, taille d’entreprise, cotisations sociales, etc) Quand vous faites un politique qui n’incite (ou n’oblige) pas les entreprises à investir mais à faire fructifier l’argent, quand vous faites une politique qui fait de la réduction des cotisations sociales son fer de lance et en particulier dans les grandes entreprises, celles ci ne sont pas contraintes d’innover et de créer de nouveaux emplois, ni d’augmenter les salaires. =>moins d’emploi et de pouvoir d’achat =>moins de consommation =>moins d’emplois =>etc.


    • Aimé FAY Aimé FAY 12 mars 2012 17:07

      Bayrou ? Quel est son programme ?


    • Tall 12 mars 2012 17:16

      Bayrou, c’est le centre droit européen à la Merkel


    • mbdx33 mbdx33 12 mars 2012 17:24

      @Tall

      Je pense que FB malgré ses airs de ne pas y toucher est encore plus ultralibéral que Merkel.
      C’est mon point de vue.

      Je prends quelques exemples de son programme, il vance à pas masqués mais il veut casser le syndicalisme actuel et la représentativité des salariés dans les entreprises. Alors ce n’est pas dit clairement, mais lorsqu’on it son programme et qu’on l’analyse, il veut changer la réprésentativité et le rôles des syndicats et des élus CE, changer le droit de grêve, changer les contrats de travail, le droit à la retraite, etc. Mais il le dit avec son ton feutré et des mots choisis. Il parvient même à vous expliquer par de la poudre aux yeux que ce sera plus favorable pour les salariés.


    • Tall 12 mars 2012 17:28

      c’est ça oui ... Hollande est un sous-marin de Le Pen, quoi ...





    • mbdx33 mbdx33 12 mars 2012 17:36

      @Tall

      Je n’aurais pas dit de Le Pen quand même. Bien que sur certains sujets ils se rejoignent presque.


    • musashi 12 mars 2012 18:35

      Le programme de Bayrou :
      http://bayrou-programme-2012.fr/


    • mbdx33 mbdx33 12 mars 2012 18:48

      Oui Musashi,
      On a su venir sur Agoravox, on saira aussi aller voir le programme de Fb si l’envie nous vient ( si ce n’est pas déjà fait)
      On peut même aller voir celui de 2007 si on veut.
      Alors inutile de faire de faire de la propagande.
      On des grands garçons et des grandes filles....


    • musashi 13 mars 2012 11:45

      @mbdx33
      Ce n’est de la propagande mais plutôt un appel au civisme. Surtout pour tous ceux qui disent que F. Bayrou n’a pas de programme.


  • Robert GIL ROBERT GIL 12 mars 2012 11:41

    Pour créer de l’emploi il ne faut pas alléger les charges des entreprises, qui ne sont d’ailleurs que des cotisations sociales, mais au contraire instaurer un impôt sur les sociétés indexé sur le nombre de chômeurs. Plus le nombre de chômeurs augmente, plus l’impôt augmente, le nombre de chômeurs diminue, l’impôt diminue et si le chômage disparaît, l’impôt disparaît ! Il faut que le MEDEF et le patronat n’ait aucun intérêt à ce qu’il y ait du chômage.................
    http://2ccr.unblog.fr/2010/11/04/creer-de-lemploi-ou-des-richesses/


    • mbdx33 mbdx33 12 mars 2012 17:03

      why not ?

      Ceci étant il y a toujours eu un taux résiduel de chômage même durant les trente glorieuses. Et pourquoi taxer les entreprises en général, l’Etat est employeur également, les collectivités, les associations aussi.


    • jef88 jef88 12 mars 2012 18:06

      De mémoire pendant les 30 glorieuses le nbre de chomeurs fluctuait entre 300.000 et 400.000


  • lenainbleu lenainbleu 12 mars 2012 12:00

    http://www.cairn.info/loadimg.php?FILE=CRIS/CRIS_2105/CRIS_2105_0005/fullCRIS_2105_art02_img002.jpg


    Le taux d’emploi entre 2000 et 2009 par pays et dans l’UE. 

  • arobase 12 mars 2012 12:14

    qui est le plus crédible ? l’UMP est aux commandes depuis dix et les emplois ont été supprimés par millions. donc la réponse coule de source.


    pour le PS de 2012 avec plein de gens nouveaux et pas cons (walls, montebourg....) on ne sait pas donc on ne risque rien à voir, d’autant que ce sera la gauche, pas le ps seul.

    donc le plus crédible c’est la gauche. en tout cas personne ne peut dire le contraire. par contre , pour l’UMP, champion des délocalisations , pourquoi feraient-ils demain ce qu’ils n’ont pas fait hier ?

  • Yohan Yohan 12 mars 2012 14:01

    En matière de création d’emploi, le PS n’y connait que nib, sauf en matière d’emploi public


    • Aimé FAY Aimé FAY 12 mars 2012 14:50

      L’INSEE dit le contraire de vous. La vérité est là sous vos yeux et pourtant vous la niez. Comme elle dérange Sarkozy.


  • Le péripate Le péripate 12 mars 2012 14:35

    Heu... ce sont les entrepreneurs qui sont les créateurs d’emploi. Mais probablement que je n’y connais rien.


    • Aimé FAY Aimé FAY 12 mars 2012 14:56

      Exact ! C’est bien ce que recensent les stats de l’INSEE.

      Entre 1998 et 2002, les entrepreneurs des secteurs marchands (dont j’étais) ont créé 1 700 000 emplois (salariés).


  • musashi 12 mars 2012 16:32

    Un lien intéressant pour compléter le débat où vous pourrez trouver les taux de croissance des périodes considérées.
    Une chose est sûr c’est qu’il est plus facile de créer des emplois en période de croissance....et plus la croissance est élevée plus il y a d’emplois créés.
    A noter les 2 crises économiques mondiales majeures de 2001(bulle internet) et 2008 (subprime)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_France


  • Soi Même 12 mars 2012 17:17

    Quelque chose me dit que cette question est bien superflue, car il va avoir un vent de panique juste après les élection, histoire de bien rassemble le troupeau de mouton.


  • titi titi 19 mars 2012 08:56

    @l’auteur

    C’est pas très objectif comme statistique. En 1997-2000 il y a avait le bulle internet.
    N’importe quel jeune sorti de l’école qui savait lire et compter pouvait trouver un emploi dans l’informatique.

    Pourquoi démarrer la statistiques à 1995 ?
    Ce serait interessant de commencer en 1988. Celà permettrait d’inclure la période Rocard et Cresson et de voir le résultat de la gouvernance socialiste en période de crise.
    Pour mémoire, les années Cresson, c’est la première crise des « cols blancs » : la première période de l’emploi en France ou avoir un diplome supérieur conduisait à l’ANPE.

    Parce que sinon on peut aussi comparer la période 1958 / 1968 et s’apercevoir que vraiment à cette époque la droite créait plus d’emplois. Mais on s’en fout : le contexte ne sera plus jamais le même.


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