mercredi 24 février 2021 - par Fergus

Edouard Philippe et le panier de crabes

 

« Le milieu politique est corrompu par les ambitions et les intérêts personnels. Je le sais : j’en fais partie ! ». Tel pourrait être synthétisé l’éclairage qu’apporte l’ancien Premier ministre sur les arcanes du pouvoir dans L’heure de vérité, le roman qu’il a cosigné en 2007 avec Gilles Boyer, alors directeur de cabinet d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux…

JPEG - 32.2 ko
Edouard Philippe et Gilles Boyer (photo recadrée Henri Szwarc/Abacapress

Initialement publié chez Flammarion, puis réédité en version de poche par L’Archipel en 2020, ce livre d’Édouard Philippe et Gilles Boyer n’est ni un véritable polar, ni un essai, ni un témoignage, mais un roman sur fond de mœurs politiques dans lequel, comme l’ont écrit les auteurs en exergue, « Rien n’est vrai, mais tout n’est pas faux. »

On y apprend que le président de la République en exercice est décédé subitement à un an de la fin de son mandat, ce qui ne manque pas d’entraîner des conséquences dans la gouvernance de notre pays et d’agiter le microcosme politique. Une occasion pour les auteurs de rappeler que ce genre de vacance du pouvoir présidentiel n’est pas inédit sous la Ve République. Par deux fois déjà, le président du Sénat a, comme le prévoit la Constitution, exercé l’intérim pendant la période de transition entre la fin prématurée d’un mandat présidentiel et l’organisation d’une nouvelle élection. C’est ainsi qu’en 1969, après la démission de Charles de Gaulle, Alain Poher a provisoirement quitté le « plateau » du palais du Luxembourg pour assurer durant 53 jours cet intérim présidentiel. Rebelote en 1974 : Georges Pompidou étant prématurément décédé, Alain Poher a de nouveau endossé les habits de président pour une durée de 55 jours. Une double prestation qui, nous le rappellent Philippe et Boyer, a valu à l’époque à ce « spécialiste de l’intérim » d’être surnommé Man-Poher par Le Canard enchaîné.

Le Président subitement décédé n’est toutefois pas le sujet central de ce roman. Le héros, un ambitieux Inspecteur des Finances, aussi intelligent que malin, disparaît subitement au cours d’une sortie en mer dans sa circonscription bretonne. Et cela à 3 jours seulement du 1er tour d’un scrutin législatif sans grand suspense dans son cas : tout indique qu’il a les meilleures chances de retrouver son siège de député. Disparition volontaire ? Accident ? Enlèvement ? Meurtre ? Membres du gouvernements – le disparu a lui-même été ministre du Budget –, conseillers, collaborateurs, épouse, maîtresse et frère, tous s’interrogent sur la nature de cet évènement. Avec, en fil rouge tout au long du livre, la présence, tantôt concrète, tantôt suggérée, d’un personnage puissant et fortuné, propriétaire de médias et d’une banque d’affaires aux ramifications luxembourgeoises. Un homme tout à la fois séduisant et retors dont on découvre au fil des pages de quelle manière il tire les ficelles et s’assure la fidélité des élus. Il faut attendre la dernière page du livre pour apprendre, d’une manière implicite, ce qu’il est advenu du disparu. 

« On sait bien qu’il avait choisi ce Premier ministre pour ne pas lui faire d’ombre », lit-on dans ce livre à propos du PR – ainsi désigne-t-on le président de la République dans les allées du pouvoir. Édouard Philippe écrirait-il encore cela, lui qui, depuis qu’il a corédigé ce bouquin, a exercé l’ingrate tâche de Premier ministre ? Allez savoir ! Et que dirait aujourd’hui l’ex-PM de Macron sur l’utilité de son action à Matignon en relais des directives du PR, alors qu’il fustigeait cyniquement en 2005 le marché de dupes électoral : « Dire que les gens [pensent] encore qu’une élection se [gagne] sur des idées ou un projet » ?

À cet égard, une question se pose : sur quels éléments votent les électeurs ? On peut se le demander en lisant Philippe et Boyer : « Vous pensez qu’il y a en France un débat sur le modèle économique à construire ? À quelques extrêmes près, tout le monde est d’accord. Nous vivons dans une social-démocratie libérale. (…) Qui conteste ce modèle ? Ni la gauche étatiste, ni la droite libérale, ou alors aux marges. (…) Croyez-moi, les partis s’insultent, les partis s’opposent, mais le consensus sur l’essentiel est acquis. » Diable ! Et pourtant l’on nous bassine avec une opposition droite-gauche, terreau d’une « saine » alternance politique en France. Aurions-nous été bernés depuis des décennies ?

Le pays est d’ailleurs ingérable, nous apprennent les auteurs, et nul n’est besoin d’aller chercher loin les raisons de son actuel déclin : « C’est la République des élus locaux. Comment voulez-vous que notre pays soit à la hauteur ? Ils ne jurent tous que par la proximité. Dieu nous préserve de la proximité ! [Imaginerait-on] De Gaulle en élu de terrain ? [Ou] Léon Blum sur un marché ? » C’est bien vrai, ça, ne croyez-vous pas ? Surtout lorsque la droite est au pouvoir ! Comment pourrait-il en aller autrement alors que Philippe et Boyer fustigent « L’exceptionnelle capacité de la droite à écarter ses meilleurs éléments » ? Des experts dont on ne peut mettre l’analyse en doute : n’ont-ils pas été eux-mêmes d’influents caciques de l’UMP ?

Qu’à cela ne tienne, en cas de difficulté dans la gouvernance d’un exécutif conservateur, il y a toujours un bouc émissaire bien commode : « Lorsqu’un problème échappe à la maîtrise d’un gouvernement de droite, (…) le premier responsable, c’est toujours la presse, qui se situe toujours scandaleusement à gauche, toujours partiale, toujours inepte. » Eh oui ! Faut-il être ballot pour croire à l’incompétence de l’exécutif alors que l’explication est ailleurs. Cela dit, point trop ne faut en faire dans la condamnation des folliculaires comme le rappelle ce conseil donné à quatre mains par les auteurs à une ambitieuse journaliste : « Vous avez autant besoin des politiques qu’ils ont besoin de vous » ! Autrement dit, « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette » !

Cela dit, gouverner, c’est galérer et subir, tant les contraintes sont nombreuses. Philippe et Boyer ne disent pas autre chose : « On imagine toujours qu’en gravissant les échelons du pouvoir on devient plus libre et plus puissant. C’est tout l’inverse, plus on monte, moins on est libre. » Et toc ! L’obscur militant de l’Aveyron ou de la Meuse ne connaît pas son bonheur ! Aussi arrogants et sûrs d’eux-mêmes soient le président de la République et le Premier ministre, ils sont enserrés dans un carcan d’influences, soumis à des pressions, voire à des chantages. Le pire est que ce n’est pas des adversaires qu’il convient de se garder des coups tordus et des manœuvres insidieuses, mais de sa propre « famille » : « En politique, les pires combats se mènent à l’intérieur de chaque camp », affirment les auteurs qui savent de quoi ils parlent. Une réalité usante. Et cela d’autant plus que dans le milieu, il faut savoir décoder les comportements : « Les plus rusés, en politique, sont ceux qui s’échinent à passer pour des imbéciles. » Or, le fait est que certains sont très forts dans ce registre. À qui se fier ?

À noter qu’au plan des rapports personnels dans les sphères du pouvoir, il convient là aussi de connaître les codes. Ainsi pratique-t-on en politique « le jeu curieux du vouvoiement public à l’égard des membres de l’opposition et le tutoiement privé avec les mêmes. Ce petit exercice de schizophrénie [est] la règle générale, observée aussi bien par les élus entre eux, que par les élus avec les journalistes. » Autrement dit, copains comme cochons toutes couleurs confondues entre élus, et adeptes de la connivence avec les éditorialistes tant que cela reste caché aux yeux des électeurs. Que de talent dans cette pratique de la commedia dell’arte !

Mais revenons aux débuts de la carrière. Certes, entrer à l’Assemblée Nationale comme représentant de la Nation dans les pas de Condorcet, Mirabeau ou Hugo – autant se comparer à des grands noms – n’est pas un mince honneur. Encore qu’un siège dans l’hémicycle ne soit pas le Graal auquel aspirent nombre d’ambitieux en se rasant tous les matins, ou en se maquillant pour les dames. Mais c’est en général un passage obligé. Mieux vaut alors être prévenu que l’« On se fait peu d’amis en politique, et ce sont rarement des amis ». Quelle déconvenue ! Quant à « ceux qui étaient vos amis [hors du microcosme], le restent-ils parce qu’ils l’ont été ou parce que vous faites (…) de la politique et que vous êtes utile à leur ego ? » Une question un tantinet dérangeante, non ?

Qu’à cela ne tienne, ces considérations ne sont pas des obstacles pour ceux dont les dents rayent le parquet. Encore faut-il que les jeunes députés soient avertis des réalités : « Il y a un tel décalage entre la [circonscription] où le prestige du député joue à plein (…) et l’Assemblée [que grande est] l’impression d’être un bras qui se lève ou qui appuie sur le bouton sur lequel on [leur] ordonne d’appuyer. » Bref, des marionnettes, des godillots, des Playmobil, voilà ce que seraient nos élus de la Nation. Philippe et Boyer forceraient-ils le trait ? Chacun en jugera, à l’aune de son propre ressenti. Cet avertissement donné, nos duettistes donnent carrément dans le cynisme : « Peu à peu, vous [les députés] ferez comme les autres, vous n’irez plus en séance, sauf lorsque vous y serez obligé, vous irez juste aux questions au gouvernement, parce que ça passe à la télé. » Et c’est ainsi que, briefés – ou bridés ? – par les vieux routiers, et fermement canalisés par leur chef de groupe parlementaire, les nouveaux députés assimilent les ficelles du métier.

Par chance pour eux, il y a la circonscription où, du jeudi au dimanche, courtisans et flatteurs viennent leur remettre un peu de baume au cœur et regonfler leur orgueil malmené dans la capitale. Certes, il faut visiter des EHPAD, souffrir aux fausses-notes des écoles de musique, lécher la pomme de petites vieilles inconnues, et subir les doléances des maires ruraux sur des micro-problèmes locaux. Mais on lève le verre en leur honneur, et les députés adorent cela. En outre, petite compensation de ces pensums, les visites des personnalités du gouvernement en région sont du pain béni en termes d’images médiatiques. Philippe et Boyer font à cet égard observer que « Les déplacements en province [ont lieu le] jeudi et [le] vendredi parce que les parlementaires [sont] sur place et qu’ils [prennent] très mal tout déplacement ministériel lorsqu’ils [ne sont] pas là. » Rien de tel en effet pour se faire mousser au plan local que d’être vu dans les médias au côté d’un ministre et a fortiori du premier d’entre eux. 

Retour, pour finir, au sommet du pouvoir, et plus particulièrement dans les prestigieux locaux de l’aile Montpensier du Palais-Royal où siègent les « Neuf juges [du] Conseil constitutionnel. Neuf Sages, comme on les appelle. » Sont-ils craints par le président de la République et le Premier ministre ? Sans doute un peu. Mais pas tant que cela car, soulignent nos romanciers, « Pourquoi croyez-vous qu’ils sont sages ? Parce que, comme les enfants, ils savent ce qui [leur] arrive lorsqu’ils ne sont plus sages. » Diantre ! pourrait-on s’exclamer à la Comédie-Française toute proche en lisant cela. Les Sages étaient réputés au-dessus des calculs politiques, et voilà que Philippe et Boyer instillent le doute sur leur indépendance et leur probité intellectuelle. Décidément, tout part à vau-l’eau ! Dès lors, comment s’étonner de voir, scrutin après scrutin, progresser l’abstention et le vote blanc ?

L'heure de vérité (version poche) {JPEG}

L’heure de vérité est un roman plutôt banal. Certes, il est bien construit et rédigé de manière plaisante, mais son intrigue manque de consistance. On est bien loin des thrillers du genre qui tiennent le lecteur en haleine et sont porteurs de révélations sulfureuses sur le personnel politique, la conduite des affaires, ou bien encore la collusion avec les puissances financières. Écrit à quatre mains par Édouard Philippe et Gilles Boyer, ce livre se lit aisément, mais sans susciter d’intérêt particulier. Naguère, il eut sans doute été qualifié de « roman de gare », en référence à ces bouquins que l’on achetait avant d’embarquer dans un train pour tuer le temps durant le voyage. Ce roman n’en possède pas moins une qualité : révéler le cynisme de ses auteurs, et notamment celui d’Édouard Philippe. Décrire, comme l’a fait le maire du Havre, ce qu’il faut bien nommer un « panier de crabes » pour céder quelques années plus tard, en rupture avec ses amis républicains, à la tentation de Matignon illustre en effet de manière édifiante cette réalité maintes fois vérifiée : en termes d’ambitions politiques, peu importent les moyens, seule la finalité compte !

Et cela, même s’il faut aller soi-même, avec les pinces acérées, patauger dans ce « panier de crabes » !

Note : En 2017, Édouard Philippe et Gilles Boyer ont publié aux éditions Jean-Claude Lattès un autre roman politique intitulé Dans l’ombre.



84 réactions


  • Octave Lebel Octave Lebel 24 février 2021 09:03

    Cherche adaptateur et metteur en scène.

    « L’heure de vérité est un roman plutôt banal. Certes, il est bien construit et rédigé de manière plaisante, mais son intrigue manque de consistance. On est bien loin des thrillers du genre qui tiennent le lecteur en haleine et sont porteurs de révélations sulfureuses sur le personnel politique, la conduite des affaires, ou bien encore la collusion avec les puissances financières. »

    N’ayant pas lu le livre je ne puis dire si vous êtes sévère sur la qualité du roman Fergus.

    Par contre, votre recension tombe à pic pour nous aérer l’esprit dans cette ambiance qui monte de petits enfumages à l’essai, rodage d’intoxications diverses, faux-débats pour gogos…

    Vous nous régalez des meilleurs morceaux en esquissant en fait les temps forts d’une pièce de théâtre à monter.

    Il y a une partie des dialogues qui est déjà écrite.

    Je crois que l’on pourrait traiter l’affaire dans l’esprit de Georges Courteline ou alors plus moderne dans celui de Jean-Miclel Ribes dans « Palace ».

    Il faut reconnaître que dans la vraie vie, ces dernières années, nous n’avons pas manqué de modèles d’inspiration.

    Par les temps qui courent rire encore plus nous ferait du bien. Vous nous avez déjà fait du bien.

    Et puis dire les quatre vérités de ceux qui nous bercent et nous bernent quant à la conduite des affaires du pays, ma foi, c’est bon pour la santé non ?

    Par ailleurs, votre récit a tout d’une leçon d’instruction civique l’ennui en moins.

    Faut-il évoquer Guy Debord et sa société du spectacle ? Nos politiques le font eux-mêmes si bien à l’insu de leur plein gré.

     

    Bravo et merci


    • Fergus Fergus 24 février 2021 09:19

      Bonjour, Octave Lebel

      Mon avis sur ce livre n’est pas négatif, mais le fait est que je suis quelque peu resté sur ma faim. Cela dit, cette opinion n’engage évidemment que moi.

      Le fait est que ces extraits pourraient constituer la base d’un texte théâtral qui, je crois le deviner dans votre propos, gagnerait à être traité dans l’esprit de la dérision. Une dérision mordante en l’occurrence.

      A propos de dialogues politiques possiblement distrayants, c’est à Pierre Corneille que l’on doit les meilleurs dialogues :
      Sarkozy dans « L’illusion comique »  smiley


    • Octave Lebel Octave Lebel 24 février 2021 15:28

      @Fergus

      Merci pour ce second article qui m’a bien fait rire aussi de la même façon.Remarquable aussi.
      Effectivement dérision mais tellement si naturellement offerte par ceux dont on parle.C’est le rire qui vient après l’effarement et qui se substitue au sentiment de tristesse qui pourrait nous submerger à voir en exercice ceux qui nous représentent.

      Les videos en fait deviennent des documents qui témoignent un peu à charge contre nous qui supportons bon gré mal gré ce type de personnages politiques et aussi cette matière de pratiquer pour certains le journalisme.
      Bonne journée à vous et bonne continuation.


    • Fergus Fergus 24 février 2021 16:54

      @ Octave Lebel

      « C’est le rire qui vient après l’effarement et qui se substitue au sentiment de tristesse qui pourrait nous submerger à voir en exercice ceux qui nous représentent »

      Mieux vaut en rire  c’est une excellente thérapie , mais sans se départir en soi des motifs de la colère contre les dirigeants corrompus ou motivés par leurs seuls intérêts.

      Bien à vous.


    • troletbuse troletbuse 24 février 2021 09:46

      @Fergus
      J’espère dans votre article que vous parlez der Micron qui s’entoure de pourris


    • Fergus Fergus 24 février 2021 11:59

      Bonjour, troletbuse

      Précisément, Macron n’a-t-il pas fait appel à Philippe ? smiley


  • Attila Attila 24 février 2021 09:43

    Bonjour Fergus,

    Pour avoir participé à des élections locales dans l’équipe de campagne d’un candidat dit « de société civile », je confirme l’aspect panier de crabe chez les politiciens de carrière. Et que les combats sont parfois plus rudes entre partisans d’un même camps qu’entre opposés.

    En plus, ce sont tous de grands manipulateurs qui ne rechignent pas aux pires mensonges pour duper leurs électeurs.

    .


    • Fergus Fergus 24 février 2021 09:46

      Bonjour, Attila

      Nous sommes d’accord.

      Les personnes vertueuses en politique n’ont que très peu de chances d’émerger. Elles sont en général très vite écartées, le plus souvent sans ménagement.


    • cevennevive cevennevive 24 février 2021 09:56

      @Fergus, bonjour,

      Ou assassinées en catimini...


    • Fergus Fergus 24 février 2021 12:03

      Bonjour, cevennevive

      Vous avez trop lu Le sac et la cendre, côté SAC. smiley


    • cevennevive cevennevive 24 février 2021 13:11

      @Fergus,

      Que nenni !
      Je pense à quelques hommes politiques, notamment ministres, qui se sont suicidés avec deux coups de révolvers, dont le premier coup mortel...
      Ou qui se sont noyés dans 25 cm d’eau...
      Et tous ceux que nous ignorons.


    • Fergus Fergus 24 février 2021 13:21

      @ cevennevive

      Je pense aux mêmes.
      Surtout que je connais bien les étangs de Hollande, et notamment le lieu précis où Boulin s’est « suicidé ». 


  • Abou Antoun Abou Antoun 24 février 2021 09:44

    Bonjour Fergus

    « Le milieu politique est corrompu par les ambitions et les intérêts personnels. Je le sais : j’en fais partie ! ». Tel pourrait être synthétisé l’éclairage qu’apporte l’ancien Premier ministre sur les arcanes du pouvoir

    Pas lu ce torchon et je ne le lirai pas.

    Ce que cela m’inspire... Une fois la table desservie, les profiteurs essaient de se faire une dernière petite ’gratte’ en crachant dans la soupe.

    C’est du niveau de la Trierweiler « Merci pour ce moment ». Lamentable !


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 24 février 2021 09:52

    SALUT les masqués

    Voila un article que j’ai eu l’honneur d’approuver en modé

    Parce que si vous ne le savez pas je suis passé modérateur depuis hier et j’suis pas peu fier

    J’ai ainsi approuvé Grounichou, Fergus et le panda (révolté)

    Tous des potes

     smiley

    Et en plus cet article me plait même si je n’ai aucune confiance dans le young leader américain puis chinois Edouard !

    Chiens de politicards : https://youtu.be/FtZ2UbLMby0


    • Fergus Fergus 24 février 2021 12:07

      Bonjour, Bendidon

      Merci pour l’approbation. smiley

      « je n’ai aucune confiance dans le young leader américain puis chinois Edouard »

      Nous sommes donc au moins deux !

      Merci également pour le lien.


  • Aristide Aristide 24 février 2021 10:44

    Je n’ai pas lu ce bouquin, pas assez masochiste surement. Par contre je me félicite d’avoir parcouru en diagonale cet article sur le bouquin.

    Je ne vais pas argumenter autour de ce lieu commun du « panier de crabes » . Il me semble que l’ensemble des organisations humaines souffrent de ce même syndrome assez naturel autour du pouvoir. De l’entreprise aux associations, y-aurait-il une raison que le milieu politique en soit prémuni.

    Mon attention a été attiré par la mise en exergue de cette phrase : "Croyez-moi, les partis s’insultent, les partis s’opposent, mais le consensus sur l’essentiel est acquis. »

    Le commentaire de l’auteur est assez surprenant :

    Diable ! Et pourtant l’on nous bassine avec une opposition droite-gauche, terreau d’une « saine » alternance politique en France. Aurions-nous été bernés depuis des décennies ?

    Il me semble que l’auteur tombe des nues, à l’exception de quelques illuminés de droite et de gauche, c’est un fait assez évident et connu de tous ceux qui de près ou de loin s’intéressent à la politique de notre pays. Le consensus sur la quasi totalité de ce qui fait notre société est assez ... évident.

    Après, certains peuvent se faire berner par des propos de tribune

    et croire que les postures sont autre chose que du vent. 


    • Fergus Fergus 24 février 2021 12:16

      Bonjour, Aristide

      « Je ne vais pas argumenter autour de ce lieu commun du « panier de crabes » »

      C’est pourtant ce qui ressort de cet opus à quatre mains.

      « Il me semble que l’ensemble des organisations humaines souffrent de ce même syndrome assez naturel autour du pouvoir »

      C’est parfaitement exact. A ce détail près que, plus que les autres, les politiques ont  ou plutôt devraient avoir  un devoir d’exemplarité.

      « Il me semble que l’auteur tombe des nues »

      Sniff ! La dérision de mon propos vous a échappé. smiley


    • Aristide Aristide 24 février 2021 12:42

      @Fergus

      A ce détail près que, plus que les autres, les politiques ont  ou plutôt devraient avoir  un devoir d’exemplarité.

      C’est quoi ça, cette exigence sélective d’exemplarité ? Serait-ce donc que seuls les politiques y soient soumis ?

      Allons, il faut arrêter de sacraliser l’homme politique et exiger qu’il soit parfait, il est comme nous tous, soumis à des pressions, et même des tentations, ... Il ne s’agit pas d’exonérer qui que ce soit des malversations commises mais de là à en faire des personnes sans ambitions personnelles, sans défauts, ...C’est vrai que la culture de la vraie gauche a toujours mis en avant cette figure exemplaire du leader charismatique, personnalisation du peuple qui par essence est sans défauts. Et c’est exigence de « perfectitude » est assez courante dans ces courants politiques.

      Oui mais voilà, les hommes sont humains, politiques ou pas ...

      La dérision de mon propos vous a échappé.

      Dérision sur quoi ? Sur le fait que le système n’est remis en cause par personne ? Que TOUS les partis savent, y compris ceux qui prétendent le contraire, comme LFI ? Je ne vois aucune trace de dérision, sauf si vous excluez de votre propos vos préférences partisanes ...


    • Fergus Fergus 24 février 2021 13:33

      @ Aristide

      Désolé, mais la totalité des commentaires que j’ai adjoints aux citations du livre a été rédigée sous l’angle de la dérision, en aucun cas d’une « préférence partisane ». Si vous ne l’avez pas compris ainsi, sans doute ai-je échoué à verser dans la satire. smiley

      Pas d’accord avec vous pour assimiler le personnel politique à l’ensemble de la société. Certes, vous avez évidemment raison sur le fond, mais cela n’enlève rien au fait que les politiques sont  en théorie  astreints à être plus vertueux. C’est d’ailleurs ce que prévoit le Code pénal qui punit plus sévèrement les actes délictueux commis dans l’exercice d’un mandat électif !


    • Aristide Aristide 26 février 2021 12:06

      @Fergus

      C’est d’ailleurs ce que prévoit le Code pénal qui punit plus sévèrement les actes délictueux commis dans l’exercice d’un mandat électif !

      Vous vous trompez ! Il ne s’agit pas des seuls élus mais de toute personne dépositaire de l’autorité publique. Je vous fait grâce de la liste complète mais ce sont les élus mais aussi les ministres, les préfets, ... tous les agents de l’état, fonctionnaires, ... mais aussi les notaires, les huissiers de justice, ...

      Ce n’est pas le fait d’etre élu qui aggrave les sanctions, mais le fait d’etre en possession d’une autorité publique. 


    • Fergus Fergus 26 février 2021 12:26

      Bonjour, Aristide

      Certes, mais ce qui nous intéresse là, c’est l’action des élus ! D’où mon focus sur eux.


    • Aristide Aristide 27 février 2021 10:55

      @Fergus

      Vous donniez comme argument de la nécessaire exemplarité des élus le fait que le code pénal serait plus sévère, j’ai simplement remis à sa place cet argument fallacieux car le code pénal cible toutes les personnes dépositaires d’une autorité publique.

      Pour le reste, que vous exigiez une exemplarité des élus est votre affaire, nul besoin de faire porter votre opinion par la loi, c’était simplement le but de cette rectification ...
       


    • Fergus Fergus 27 février 2021 11:24

      Bonjour, Aristide

      Quiconque a, comme moi, suivi des procès de correctionnelle et échangé avec des magistrats, sait très bien qu’en règle générale les élus sont plus lourdement condamnés* à faute égale, au nom précisément de cette « exemplarité » qui aurait dû guider leur action publique.

      * Une réalité qui  hélas ! vaut surtout pour les élus locaux, les élus nationaux étant mieux protégés par leur appartenance à des réseaux d’influence.


    • Aristide Aristide 27 février 2021 11:45

      @Fergus

      C’est le problème de certains juges qui confondent morale et droit.

      Nous sommes dans un état de droit et on doit rendre compte du respect de la loi et seulement de la loi, que des circonstances aggravantes ou atténuantes prévues par la loi soient prises en compte est tout à fait légitime et conforme à l’idée que je me fais de l’état de droit.

      Pour le reste, à mon humble avis la morale n’a pas la place dans les prétoires. L’exemplarité n’est pas exigée par la loi, limitons nous au strict respect des lois et de leur application et je pense que la justice se portera mieux. 

      Mais bon, certains juges se sont attribué un rôle qui n’est pas le leur, c’est un dévoiement de notre société que de confier aux juges le respect de règles morales.

      PS : La loi prévoit tout ce qui est nécessaire pour juger en toute circonstances, de la position du mis en cause, de ses motivations, des conditions, ... nul besoin d’en appeler à d’autres valeurs que celles qui sont écrites dans la loi.


  • gruni gruni 24 février 2021 10:59

    Bonjour Fergus

    Un livre qui donne une image réaliste de la politique. Les politiques ne se font pas confiance entre-eux et la population n’a pas confiance en eux. J’entends dire parfois que nous serions le peuple le plus pessimiste du monde et celui qui fait le moins confiance à son gouvernement. Normal, faire confiance à un panier de crabes c’est prendre le risque de se faire pincer.

    En tout cas, si le livre est un roman de gare, l’article se lit avec plaisir.


    • Fergus Fergus 24 février 2021 12:21

      Bonjour, gruni

      « Un livre qui donne une image réaliste de la politique. Les politiques ne se font pas confiance entre-eux et la population n’a pas confiance en eux »

      Bon résumé, hélas !

      « nous serions le peuple le plus pessimiste du monde »

      C’est ce que l’on dit, en effet. Cela dit, les enquêtes font ressortir un étonnant paradoxe  : les Français pensent globalement que cela va mal pour les autres, mais plutôt bien pour eux-mêmes. Etonnant, non ?  smiley

      Merci pour ton commentaire.


    • troletbuse troletbuse 24 février 2021 18:46

      @grouni hou
      Merci pour le petit coup de langue
       J’etais au WC quand je l’ai recu Signe Fergus  smiley


    • gruni gruni 24 février 2021 19:01

      @Fergus

      Bonsoir Fergus

      « les Français pensent globalement que cela va mal pour les autres... »

      Ce qui prouve que le Français sait faire preuve d’empathie, mais ne voudrait quand même pas être à sa place. smiley


    • Fergus Fergus 24 février 2021 19:12

      Bonsoir, gruni

      En réalité, je pense que les Français souffrent collectivement d’un syndrome dépressif né, non de leur perception de la réalité sociale, mais de la perception qu’ils en ont. 


    • troletbuse troletbuse 24 février 2021 19:20

      @grounichou
      Merci Grounichou pour ton avis eclaire sur ce livre que tu n’as pas lu  smiley


  • Clark Kent Séraphin Lampion 24 février 2021 11:00

    Rien de bien nouveau sous le soleil des girondins provinciaux et des montagnards parisiens : ils sont toujours prêts à s’entendre pour faire la peau des « égaux ».


  • Passante Passante 24 février 2021 12:36

    non c’est bien, il faut des joies à la décadence

    mais à ce rythme, quand même, il aurait pu intituler son roman « les chiottes »

    personne n’aurait relevé..


  • pemile pemile (agnotologue) 24 février 2021 13:30

    Salut Fergus

    Ton article me donnerait presque l’envie de lire ce roman de Philippe !

    Mais fréquentant AgoraVox, j’aurais trop peur d’accomplir un acte subversif ! smiley


  • troletbuse troletbuse 24 février 2021 19:55

    Seul un partisan de la LREMie peut faire la promotion d’un liver d"Edouard Philippe

    Cerise sur le gateau : il a du refiler 20 euros pour l’avoir.

     smiley


    • Fergus Fergus 24 février 2021 20:09

      Bonsoir, troletbuse

      D’une part, il n’y a aucune « promotion » de ce livre dans mon texte.

      D’autre part, je n’aurais pas mis un euro pour l’acheter, c’est mon épouse qui l’a emprunté à la bibliothèque de Dinan. 

      Par conséquent, faux sur les deux pointssmiley


    • troletbuse troletbuse 24 février 2021 21:41

      @Fergus
      Sur que dans la biblio de Dinan, vous ne trouverez jamais : Le virus et le president de Izambert ou les livres de Zemmour,etc .Mais un paquet de livrespour mougeons.  smiley


  • Jean Keim Jean Keim 25 février 2021 07:47

    Le mensonge est la donc la règle dans bien des domaines et notamment en politique et dans les médias, alors pourquoi ne pas tenir compte de ce constat dans la vie réelle, comme celle des élections, celle de la pandémie et de la vaccination à tout va.

    Vouloir toujours faire des compromis c’est accepter les règles en place.

    Croire que plus tard ce sera mieux c’est être singulièrement naïf ou complice.

    Notre monde perdure grâce à notre tacite acceptation, s’y sentir bien procède d’un état mental délabré.


    • Fergus Fergus 25 février 2021 09:13

      Bonjour, Jean Keim

      « Vouloir toujours faire des compromis c’est accepter les règles en place »

      Pas d’accord avec vous. Nombre de textes de loi apportant des avancées sociales et sociétales sont le fait de « compromis ».
      A contrario, s’arc-bouter sur des positions radicales est le plus souvent le meilleur moyen de voir enterrées les réforme de progrès, le radicalisme des uns s’opposant au radicalisme des adversaires !

      « Notre monde perdure grâce à notre tacite acceptation, s’y sentir bien procède d’un état mental délabré »

      Pas d’accord là non plus. Si vous et d’autres ne se sentent pas bien dans la société telle qu’elle est  je suis loin d’en être moi-même satisfait , tel n’est pas le cas de la majorité des gens qui s’accommodent plutôt bien de l’existant. C’est d’ailleurs pour cela que, sans enthousiasme et le plus souvent par défaut, ce sont les mêmes types de gouvernants qui sont reconduits.

      Je vous invite à lire ce texte que j’ai rédigé il y 8 ans : 1953 versus 2013 : paradoxe des conditions de vie.


    • Jean Keim Jean Keim 25 février 2021 10:11

      @Fergus

      Une bonne loi dans un climat de mensonge restera-t-elle une bonne loi ?

      Combien de bonnes lois restent-elles dans les cartons faute d’un décret d’application ?

      Le confort matériel est une chose et je l’apprécie ayant connu enfant les conditions de vie de la famille Meynadier – la cuisinière Rosières, la lessiveuse en fer blanc, l’évier unique, le froid de l’hiver, la promiscuité... , mais faire de la technologie un idéal de vie est une impasse, l’esprit n’y trouve pas son compte.

      Jamais nous ne connaîtrons un monde simplement meilleur sans un minimum de vertu librement acceptée, l’actualité sanitaire entre autres procède du mensonge institutionnalisé, c’est pour moi une évidence, pas pour vous apparemment, la situation est épouvantable mais ailleurs que dans le tableau présenté officiellement.


    • Fergus Fergus 25 février 2021 10:52

      @ Jean Keim

      « Une bonne loi dans un climat de mensonge restera-t-elle une bonne loi ? »

      Peu importe le climat si la loi est « bonne ». La loi Veil sur l’avortement est passée dans un « climat » détestable. Doit-on le regretter ?

      « Combien de bonnes lois restent-elles dans les cartons faute d’un décret d’application ? »


      Entièrement d’accord avec vous sur ce point. C’est une détestable habitude française qu’il faudra bien changer tôt ou tard en instaurant une date butoir impérative.

      « faire de la technologie un idéal de vie est une impasse, l’esprit n’y trouve pas son compte »

      Comme dans toutes les évolutions de la société, il y a des aspects positifs et des aspects négatifs. La difficulté est de se projeter dans l’avenir pour tenter d’en mesurer les impacts.
      A cet égard, les écologistes  porteurs de combats utiles, et même nécessaires sur certains plans  étaient vent debout contre la mise en oeuvre du wifi ! smiley 

      « l’actualité sanitaire entre autres procède du mensonge institutionnalisé »

      Ce n’est pas mon impression, même si de nombreux mensonges ont été proférés, mais sans que la prise en compte de la crise soit éludée, fut-ce avec retard.


    • babelouest babelouest 26 février 2021 04:28

      @Fergus

      A cet égard, les écologistes — porteurs de combats utiles, et même nécessaires sur certains plans — étaient vent debout contre la mise en oeuvre du wifi ! 

      Personnellement je milite de toutes mes forces contre un danger énorme : la 5G. A noter que les « écolos » d’aujourd’hui sont fort peu nombreux à converger pour être plus forts. Ils doivent y trouver leur compte. Et puisqu’on parlait de députés, en 2017 je faisais partie d’une équipe de campagne. Particularité : tout le monde se serrait les coudes, parce que nous étions fort peu nombreux, et certains que notre candidat ne serait pas élus : une façon de faire découvrir un vrai programme original, trop sans doute. Il faut dire que ce parti, petit, ne bénéficie d’aucune subvention, et d’une couverture médiatique égale rigoureusement à zéro. Son candidat, comme le nom l’indique, était politiquement et pénalement blanc comme neige (donc pas riche). Les conditions étaient bien différentes de 2012, où j’étais venu donner un coup de main au front de gauche malgré nos divergences.

    • Fergus Fergus 26 février 2021 08:14

      Bonjour, babelouest

      Je n’ai pas d’avis sur la 5G. Je ne connais pas suffisamment le dossier. Je note quand même que, dans la plupart des pays, cette technologie a été ou est en cours de mise en oeuvre, et cela sans que la grande majorité des scientifiques n’ait émis de protestations.

      Participer à une campagne électorale, notamment en soutien d’un petit parti, a cela d’intéressant que cet engagement permet, ici et là, des échanges plus riches que lorsqu’on milite dans un grand parti, les contacts étant souvent subordonnés à des a priori qui polluent le débat.

      Merci pour vos réflexions.


    • troletbuse troletbuse 26 février 2021 08:23

      @Fergus
      Je n’ai pas d’avis sur la 5G.


      Comme c’est étonnant ! Ou plutôt le contraire. Ca ne m’étonne pas de vous, Fergus
      La 5G, installée en catimini, c’est la surveillance généralisée comme n Chine. Plus le passeport vaccinal, ce sera le pied.
      La dictature en marche que vous approuvez  smiley


    • troletbuse troletbuse 26 février 2021 08:28

      @Fergus
      Je vois que vous n’y voyez que les éléments positifs à votre gout. Vous auriez du dire : c’est un progrès. Mais comme vous éludez toutes les questions qui ne vous conviennent pas surtout quand elles permettent de voir le parti que vous soutenez ; la LREMie


    • Fergus Fergus 26 février 2021 08:50

      Bonjour, troletbuse

      « La 5G, installée en catimini »

      En France, oui, mais pas chez nos voisins, ne vous en déplaise ! Notez à cet égard que les pays scandinaves sont des modèles de « dictature » ! smiley

      Contrairement à vous, je n’ai pas de compétences sur le sujet. Il est vrai que vous êtes compétent sur tout ! 


    • troletbuse troletbuse 26 février 2021 09:10

      @troletbuse
      Tiens il faut faut aller jusque dans les pays scandinaves qui ne sont pas nos voisins. Vous voyez comme vous déformez même la géographie.Dans ce cas, les Etats-Unis sont aussi nos voisins. Y’a que l’océan atlantique entre, aucun pays.
      Moi non plus je n’ai aucune compétence Mais vous vous n’avez aucune compétence qui risquerait de nuire aux pouvoir actuel. C’est ca la différence entre vous et moi.
      Pourtant, vous parlez comme Arias d’ordinaire  smiley


    • Fergus Fergus 26 février 2021 11:46

      @troletbuse

      « il faut faut aller jusque dans les pays scandinaves qui ne sont pas nos voisins »

      Non, mais qui eux aussi installent la 5G comme nos voisins. Or, prétendre que ces pays souffrent d’une dérive dictatoriale est au mieux désopilant, au pire consternant !


    • Fergus Fergus 26 février 2021 11:50

      @ troletbuse

      Et, désolé, mais Arias, c’est vous !

      Vous qui avez des avis péremptoires sur tous les sujets, et bien évidemment toujours assénés dans le même sens, sans tenir compte, ne serait-ce qu’occasionnellement, que la vie politique, comme la vie tout court, n’est jamais noir au blanc, mais plus ou moins grise selon les dossiers !!!


    • troletbuse troletbuse 26 février 2021 13:26

      @Fergus
      Les personnes qui ont toujours le cul entre deux chaises sont des indécis ou des faux.
      Ils sont statiques. Ils regardent ce qui arrive avant de prendre position.
      Et une décision ne rallie jamais tout le monde. Mais il faut choisir. Sinon on se laisse bouffer.


    • troletbuse troletbuse 26 février 2021 13:30

      @troletbuse
      Ce sont des MOUS tons ou des MOUS geons. ou des MOUS chards smiley


    • troletbuse troletbuse 26 février 2021 13:34

      @Fergus
      Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi 

      Ce n’est pas marqué qu’il a des avis sur tout.
      Mais il a tout vu, tout lu, exactement comme vous  smiley


    • Fergus Fergus 26 février 2021 14:25

      Bonjour, troletbuse

      « il a tout vu, tout lu, exactement comme vous »

      Sauf que... non., évidemment.
      Sur les 5 continents, je n’ai voyagé qu’Europe (+ un voyage à Singapour et en Thaïlande).
      Et au plan professionnel, je ne parle que des métiers que j’ai exercés : informaticien, responsable de formation et rédacteur !
      Quant à avoir ’tout lu« , avec 50 à 60 livres par an, quelques magazines et des articles ici et là sur le web, on est loin du compte, non ? D’ailleurs, je n’ai jamais lu de livre de ami Zemmour. smiley

      Plus sérieusement, vous confondez »avoir le cul assis entre deux chaises" et reconnaître les bonnes décisions politiques, d’où qu’elles viennent (mais aussi dénoncer les mauvaises, d’où qu’elles viennent également !)

      La raison de cette confusion : vous êtes sectaire !!!


    • troletbuse troletbuse 27 février 2021 07:52

      @Fergus
      Je sais que vous n’êtes pas sectaire exception faite de Trump, Poutine, Asselineau, Sarkozy, Le Pen, assez souvent Melenchon (et Philippot peut-être).


    • Fergus Fergus 27 février 2021 08:37

      Bonjour, troletbuse

      Je n’ai rien contre Asselineau lorsqu’il ne raconte pas des bobards.
      Trump est un dangereux manipulateur et un xénophobe, mais j’ai reconnu qu’au plan économique, il avait plutôt bien réussi.
      Poutine fait du Poutine, et globalement m’indiffère.
      Sarkozy est un velléitaire qui a singulièrement fait preuve de lâcheté dans son action. Je n’en ai pas moins approuvé certaines de ces décisions.
      Je n’aime pas trop l’homme Mélenchon, mais je vote pour lui car il est le moins mauvais des candidats.
      Philippot a été le seul type réellement intelligent du FN. C’est désormais un has been, plutôt pas antipathique.
      Bref, je n’ai aucune animosité contre quiconque ; je m’efforce de donner des avis les plus objectifs possibles.

       smiley


    • troletbuse troletbuse 27 février 2021 09:03

      @Fergus
      Voyez ; Vous êtes bien sectaire.  smiley
      Asselineau = bobards (Lesquels ?)
      Trump = manipulateur et raciste (Exemples ?)
      Poutine = Fait du Poutine (Ca ne veut rien dire)
      Sarkozy = Velléitaire (Exemples ??)
      Philippot = has been ????? Un des rares qui a accès de temps en temps aux merdias et qui ne machent pas ses mots)
      Ce ne sont que vos avis et ce ne sont qu’ affirmations péremptoires.
      Et pour Micron ??? Fait du Micron ????


    • troletbuse troletbuse 27 février 2021 09:13

      @troletbuse
      En France 95% des poliricards font de la politique parce que c’’est le seul moyen de gagner du fric en étant nuls. Tous à virer comme les 95% de journaputes.
      Et ce n’est pas les élections qui les dégageront vu qu’elles sont faites pour les entretenir.


  • zygzornifle zygzornifle 25 février 2021 08:00

    Il est le panier ou le crabe ?


  • zygzornifle zygzornifle 25 février 2021 08:01

    Prochain livre : mémoire d’un poil de barbe devenu blanc ....


  • Adèle Coupechoux 26 février 2021 17:52

    Cette humanité de crabes n’a pas évolué depuis qu’elle existe et qu’elle s’imagine que c’est dans son droit de décider de tout parce qu’elle a été élue. Les Philippe, les Hollande, Les Le Pen, les Bachelot, les macrons se reproduisent avec arrogance. 

    Ils sont aussi désinhibés que Nabila ou Hanouna. Plus rien ne les arrête. 

    « Vauter ». Jamais cela ne m’aura été aussi pénible si tant est que j’aille voter aux prochaines élections. 

    En plus, le conseil constitutionnel n’est même plus garant de la constitution. C’est dans un cirque dirigé par des clowns sinistres que nous vivons.


  • BA 28 février 2021 11:08

    A propos de l’européiste Edouard Philippe, le maire du Havre :


    Le Havre. Trop de monde à l’aide alimentaire, certains étudiants repartent les mains vides.


    Au Havre, les membres du syndicat étudiant n’ont pu donner des victuailles à tous les jeunes venus à leur distribution, samedi 20 février. Le signe d’une précarité bien présente.


    https://actu.fr/normandie/le-havre_76351/le-havre-trop-de-monde-a-l-aide-alimentaire-certains-etudiants-repartent-les-mains-vides_39687368.html



  • Armelle Armelle 1er mars 2021 01:11

    Bonjour Fergus

    « Les personnes vertueuses en politique n’ont que très peu de chances d’émerger. Elles sont en général très vite écartées, le plus souvent sans ménagement »

    ......n’ont AUCUNE chance...

    Alors pourquoi votez-vous si vous en êtes conscient ?


    Sans vouloir vous vexer ni vous insulter puisque c’est valable pour env 42 millions de Français, la réponse se trouve en partie dans une citation de notre cher Albert ;

    « la bêtise, c’est faire toujours la même chose et en attendre des résultats différents »


    Par conséquent ces énergumènes ont une autoroute devant eux, ils peuvent aller et venir tranquillement tant que le peuple restera aussi faible et docile, pour rester polie...

    Le peuple a définitivement perdu sa dignité, et ce avec une confirmation en 2007 avec le référendum Sarkosy. Et je plains cette génération de votants, ayant accepté ce véto de la honte, cette Europe cahotique dirigée par des non élus, pour en laisser les conséquences aux générations futures, qui elles n’ont rien demandé mais paieront toute cette légèreté et inconscience de leurs parents...

    Pour ma part je pense une chose ; cette génération qui ne cesse de commenter et critiquer les intervenants politiques, ferait bien de se poser devant la glace et se demander si eux même ont fait le bien pour les générations suivantes, car quand on fait le bilan, on ne peut franchement pas dire que c’est le cas !!! Loin de là !

    En deux mots il est un peu facile de mettre tout le fardeau de nos malheurs sur le dos des politiques, sachant que tout le monde à sa part de responsabilité, force est de le constater.


    Bien à vous


    • Fergus Fergus 1er mars 2021 09:05

      Bonjour, Armelle

      Je ne suis pas si sévère, il y a sans aucun doute des personnalités non corrompues qui parviennent à de hauts niveaux de responsabilité. Je pense par exemple à Raymond Barre dont je reconnais la droiture bien qu’il ait été d’un camp opposé au mien. 

      La corruption en politique n’est d’ailleurs possible que parce que les institutions le permettent. D’où la nécessité de les reformer et de mettre en place des contre-pouvoirs réels ! Cela ne passe pas par l’abstention, mais par le vote pour des candidats alternatifs qui ont précisément comme projet une nouvelle constitution.

      « cette Europe cahotique dirigée par des non élus »

      Désolé, mais c’est faux  ! Les Commissaires ne sont en effet pas élus parce qu’ils sont au niveau de l’UE ce que sont les ministres au niveau national. Mais l’action de la Commission est directement l’application des orientations décidées par le Conseil européen qui est constitué d’élus, chefs d’état ou chefs de gouvernement selon les pays membres.

      « il est un peu facile de mettre tout le fardeau de nos malheurs sur le dos des politiques, sachant que tout le monde à sa part de responsabilité »

      Je partage votre avis sur ce point.


    • nono le simplet 1er mars 2021 09:24

      @Fergus
      Je pense par exemple à Raymond Barre dont je reconnais la droiture bien qu’il ait été d’un camp opposé au mien. 

      la droiture de Raymond ? elle est bonne celle là !
      il était réputé droit jusqu’à ce qu’on apprenne qu’il avait fait construire une villa à St Jean Cap Ferrat ... plus un compte en Suisse de 6.8 M€ ...
      avec ce qu’il avait mis à gauche, difficile de dire qu’il était droit smiley


    • Fergus Fergus 1er mars 2021 09:38

      Bonjour, nono le simplet

      J’avoue que je n’ai pas suivi ces affaires. Je parlais au plan politique


    • troletbuse troletbuse 1er mars 2021 09:42

      Raymond Barre dont je reconnais la droiture
      Fergus, vous écrivez des fake news.

      Comme vous ne lisez pas la presse complotiste comme toi, vous ne connaossez pas son patriotisme et ses comptes en Suisse. C’est pour cela qu’il était le meilleur écononomiste de France et du monde de l’univers


    • foufouille foufouille 1er mars 2021 09:42

      @Armelle

      l’avis d’une fraudeuse fiscal ne vaut pas grand chose sur le sujet.


    • troletbuse troletbuse 1er mars 2021 09:43

      @foufouille
      Et la terre ? Toujours plate ?


    • nono le simplet 1er mars 2021 09:59

      @Fergus
      Je parlais au plan politique


      haaaaa ! ça change tout !
      quelqu’un qui explique aux autres qu’il faut se serrer la ceinture pendant qu’il se goinfre est un homme politique pétri de droiture ... au plan politique ?
      pour moi c’est un politicien véreux !


    • troletbuse troletbuse 1er mars 2021 10:06

      @nono le simplet
      Ca m’emmerde de te plusser, Nono


    • nono le simplet 1er mars 2021 10:08

      @troletbuse
      ne te sens pas obligé ... tu es assez dans la merde comme ça smiley


    • troletbuse troletbuse 1er mars 2021 10:10

      @nono le simplet
      Quelle merde ?


    • Aristide Aristide 1er mars 2021 10:58

      @Fergus

      Le problème de la corruption est à mon avis bien plus large que sa seule dimension dans le monde des hommes politiques.

      Mais bon, en pointant à juste titre les seuls excès de ces élus, fonctionnaires, .. ; la conséquence est assez évidente : les autres secteurs financiers, économiques, criminels, ... sont tranquilles et peuvent œuvrer dans le silence. Je n’en déduis pas un plan mais je crois simplement que tous les lanceurs d’alertes seront beaucoup moins inquiétés si leurs révélations concernent seulement le monde politique.

      Quand je dis inquiétés c’est une litote, pointer les manipulations financières des grandes entreprises, désigner les dispositifs de blanchiment de tous les fonds criminels ou fraudes, ... est beaucoup plus dangereux. 


    • Fergus Fergus 1er mars 2021 11:28

      Bonjour, Aristide

      Quand je parle de « corruption », je ne pense pas en premier lieu aux malversations financières, mais aux compromissions, aux chantages, aux manoeuvres de coulisse destinés à servir les intérêts de carrière en lieu et place du service des citoyens.

      Cela dit, d’accord avec vous pour ce qui concerne les entreprises, et notamment les grands groupes qui optimisent leurs gains en éclatant leur activité dans des holdings opaques basées dans des pays complaisants.


    • troletbuse troletbuse 1er mars 2021 14:48

      @Fergus
      N’essayez donc pas de vous disculper. Comme je vous l’ai souvent dit, vous ne regardez que ce qui vous arrange.


    • troletbuse troletbuse 1er mars 2021 14:50

      @nono le simplet
      Alors bonne sieste...dans ta brouette. J’espère que tu as retiré le chat et la clé à mollette.  smiley


Réagir