lundi 24 décembre 2018 - par Jean-Paul Tisserand

Emmanuel Macron contre les Gilets jaunes : n’importe quoi, tout et rien… vers quelque chose ?

emmanuel macron contre les gilets jaunes :

n’importe quoi, tout et rien… vers quelque chose ?

Manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Elysées (08 décembre 2018) {JPEG}

N’importe quoi

Il est a priori troublant d’observer que la crise des Gilets jaunes a été déclenchée par une mesure ponctuelle, à savoir l’augmentation du prix du gazole. Cela le devient beaucoup moins si l’on prend en compte la situation générale dans laquelle cette mesure s’est inscrite.

De façon immédiate, elle aboutissait à rendre le gazole plus cher que l’essence, alors même que le grand intérêt des véhicules diésel est d’être moins coûteux en carburant. Le pouvoir macroniste pouvait bien s’abriter derrière l’évolution des cours du pétrole, il n’en restait pas moins que les prix des carburants sont, en France, pour l’essentiel composés de taxes. L’Etat était donc bien responsable de cette situation, ce qui s’avérait d’autant plus choquant qu’il avait, pendant de longues années, encouragé la production et la vente de véhicules diésel.

Cette hausse des prix intervenait dans un contexte général d’acharnement de l’Etat et de certaines collectivités locales, dont tout particulièrement la ville de Paris et la région Ile-de-France, contre les conducteurs. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, les Français ont voté Jean-Marie Le Pen, notamment pour obtenir plus de sécurité. Le pouvoir sorti des urnes leur avait alors offert plus de sécurité… routière – du moins en apparence. Ainsi commença la lucrative politique anti-conducteurs des radars, qui s’accompagna d’une réduction bien moindre de la mortalité par accident que celle obtenue dans les années 1980 et 1990, grâce à la suppression quasi-totale des routes à trois voies et grâce à la réduction du taux maximum d’alcoolémie. Cet acharnement de longue date s’est aggravé dans la période la plus récente, avec la réduction de 90 à 80 km/h de la vitesse maximale sur les routes secondaires qui, par une absurdité choquante, n’a pas été abrogée par Emmanuel Macron, alors qu’il s’agit d’une source majeure de mécontentement et que sa suppression ne coûterait ni vies humaines, ni argent public. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er juillet 2018, fait maintenant figure de « première étincelle » de la crise, en ce qu’elle rend plus difficiles encore les déplacements des habitants de la France dite périphérique, dont il faut rappeler qu’ils sont souvent de véritables assignés à résidence dans leur propre pays. En effet, la faiblesse de leurs revenus ne leur permet pas d’habiter dans les grandes agglomérations, dont les centres sont inabordables et dont les banlieues, aux logements sociaux majoritairement ou quasi-exclusivement peuplés d’immigrés, font figure de repoussoir absolu pour les Français de souche. Ce décret (oui, de simples décrets suffisent pour empoisonner la vie quotidienne de dizaines de millions de Français ; n’oublions jamais que, plus gravement encore, le regroupement familial résulte d’un simple décret, certes sanctuarisé par le gouvernement des juges qu’il faudra bien abolir un jour en faveur du peuple) ne déclencha pas de troubles, peut-être parce qu’en lui-même (sinon par les amendes qu’il implique), il n’entraînait pas de coût pour les particuliers. Il en allait tout autrement du racket sur le gazole, décidé au mépris des engagements antérieurs de l’Etat (qui n’en est certes plus à cela près depuis bien longtemps), et que la Macronie eut la fort malencontreuse idée de coupler au durcissement du contrôle technique pour les véhicules diésel, prévu pour le 1er janvier 2019 : ici, la note s’annonçait encore plus salée, puisque cette disposition allait entraîner pour de nombreux conducteurs l’obligation de changer de véhicule ! Pour résorber le parc automobile diésel, on organisait un véritable hold-up, dont les « Français de la périphérie », aux faibles revenus et forcés d’effectuer de longs trajets en automobile, seraient les premières victimes.

Ces diverses mesures dont les dernières, les plus explosives, allaient faire vaciller ce qui nous tient lieu de gouvernement, constituaient un ensemble – elles le constituent d’ailleurs toujours, puisque nombre d’entre elles ne sont pas encore abrogées. Un ensemble de brimades. Macron et son équipe, dans leur ignorance absolue de ce qu’est le peuple de France (rappelons que Macron n’a fait dans sa vie qu’une campagne électorale, celle qui l’a mené à la Présidence, et qui n’était nullement une campagne de proximité), confirmaient le caractère blessant de ces mesures par les petites phrases qu’ils distillaient sans pudeur, forts de ce qu’ils croyaient leur impunité face à « ceux qui ne sont rien », aux « Gaulois réfractaires » (quelle minorité, dans l’Hexagone qu’est devenue la France, accepterait d’être ainsi qualifiée ?) et aux « gars qui fument des clopes et qui roulent au diésel » ; c’est ainsi que des sous-préfectures et des domiciles de députés en viennent à flamber : les allumettes sont restées abordables… Au fait, un paquet de cigarettes par jour représente plus de 15 % du SMIC net, alors même que nombre de « Français périphériques » cherchent dans le tabac un peu d’évasion face à l’âpreté de leur quotidien : pour des travailleurs pauvres et exténués, les beaux conseils des hygiénistes valent moins qu’un certain papier – et je ne pense pas à celui qui sert à rouler des cigarettes pour diminuer le coût prohibitif de ces dernières.

Circonstance encore aggravante, ces mesures, ruineuses pour les plus pauvres et rendues vexatoires par les ministres en poste, ne se caractérisaient nullement par leur nécessité, qu’elle soit écologique ou financière. La France est l’un des pays européens qui polluent le moins, en tout premier lieu grâce à son important parc nucléaire, le premier au monde proportionnellement à la population. Il n’y a donc pas urgence en la demeure, d’autant que le caractère extrêmement polluant du diésel est contesté par certains. Si l’on ne veut pas entrer dans ce dernier débat, la décision de bon sens à l’égard du diésel eût été d’organiser la cessation progressive de la fabrication des véhicules de ce type et l’interdiction de leur importation en France. On pouvait aussi lancer un vaste programme d’implantation de bornes de rechargement pour voitures électriques dans l’ensemble des stations-service.

D’un point de vue financier, la hausse des taxes sur le gazole avait bien un objet manifeste : celui de contrebalancer la suppression de la taxe d’habitation pour la grande majorité de ses redevables. Là encore, il s’agissait d’un petit bricolage bien misérable, consistant à déshabiller Pierre pour habiller Paul – étant dit que Pierre et Paul font tous deux partie des plus pauvres.

Quel que soit l’angle sous lequel on examine tout ceci, l’on a donc bien affaire à N’IMPORTE QUOI.

 

Tout

Au n’importe quoi s’est opposé le tout, celui représenté par les revendications des Gilets jaunes dans leur globalité. Outre bien sûr l’abandon de la hausse des carburants, il en a été dénombré 42 (https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/baisse-des-taxes-referendum-populaire-zero-sdf-on-a-decortique-les-42-revendications-des-gilets-jaunes_3077229.html), portant sur des questions aussi diverses que le logement des sans-abri, l’indexation sur l’inflation des salaires, des retraites et des allocations, l’augmentation de l’allocation aux handicapés, l’extension de l’encadrement des loyers, la baisse des prix du gaz et de l'électricité, l’instauration de taxes sur le fuel maritime et le kérosène, la retraite à 60 ans, l’accroissement de la progressivité de l’impôt et la juste imposition des multinationales, l’instauration d’un referendum d’initiative citoyenne, la fin du travail détaché, la hausse du SMIC à hauteur de 1300 euros nets, la fixation d’un salaire maximum à 15 000 euros, le rétablissement de l’ISF, la fin du CICE, l’interdiction des ventes de barrages et d’aéroports au secteur privé, l’arrêt de la construction de grandes surfaces, la reconduite dans leur pays d’origine des déboutés du droit d’asile, la fin du RSI, le non-remboursement des intérêts de la dette publique, la fin des fermetures de services publics dans les campagnes, l’accroissement des budgets de la police, de la justice et de l’armée, etc.

Un tel ensemble de mesures, qui n’est pas sans rappeler fortement les programmes électoraux de la France insoumise et du Rassemblement national, équivaut à la remise en cause de pans entiers de l’organisation économique et sociale actuelle. On peut penser beaucoup de bien ou de mal de chacune de ces mesures prises individuellement, tant leur inspiration est différente, reflet de l’absence de structuration du mouvement des Gilets jaunes. Mais nombre d’entre elles ont tout de même un point commun : elles coûtent fort cher. Rares sont les accroissements de charges publiques demandés pour contrebalancer toutes ces dépenses : la mise en œuvre de ces mesures dans leur ensemble aboutirait donc à une gigantesque incohérence, reflet du fait qu’ici l’on trouve TOUT – et d’ailleurs souvent le contraire de tout. Quand bien même ces mesures s’équilibreraient-elles les unes les autres d’un point de vue financier, elles aboutiraient, entre hausse des charges publiques et hausse des dépenses, à un nouvel accroissement de la socialisation de l’économie française, alors que la situation actuelle, qui voit la France battre le record du monde des prélèvements obligatoires, a d’ores et déjà dépassé les limites du supportable…

 

Rien

Qu’en est-il, en regard de tout cela, des réponses apportées par Emmanuel Macron lors de son allocution du 10 décembre dernier ? Hausse de 100 euros de la rémunération des bas salaires via la prime d’activité, défiscalisation des heures supplémentaires, suppression de la hausse de la CSG pour les retraites inférieures à 2 000 euros… pour ne citer que les mesures qui s’appliqueront de manière automatique à toutes les personnes concernées.

Ces mesures, prises en catastrophe comme l’ont montré les grotesques incohérences de la communication gouvernementale, ont pour but essentiel de désamorcer la crise des Gilets jaunes sans qu’il faille en passer par une dissolution de l’Assemblée nationale ou par un référendum sur des sujets à déterminer. Il s’est agi pour le pouvoir de céder suffisamment pour apaiser un certain nombre de mécontents, sans trop céder cependant, afin de ne pas trop plomber les comptes publics et, peut-être (ce souci est-il encore de mise ?), d’éviter de capituler sur tous les plans.

Sur le fond, force est d’abord de constater que ces mesures, même si elles ne satisfont pas la grande majorité des Gilets jaunes, se traduiront par de nouvelles dépenses publiques d’un montant conséquent puisqu’il est estimé à environ dix milliards d’euros, soit près de 0,5 % du PIB, et pour lesquelles il n’est prévu aucun financement. Bien au contraire, puisque la renonciation à l’inique hausse des taxes sur les carburants supprime une ressource fiscale attendue.

Quant aux conséquences économiques de ces mesures au-delà des finances publiques, on peut tout particulièrement craindre l’impact de la hausse de 8 % des plus bas salaires sur la compétitivité des produits français. Voilà qui risque d’aggraver encore le chômage mais aussi le déficit commercial, puisque les mesures favorables aux retraités devraient accroître la consommation ; or, il y a gros à parier que cet accroissement de la consommation bénéficiera surtout aux importations, pour cause de dégradation de la compétitivité des produits français. On risque donc d’assister à une répétition du scénario de 1981, mais à une différence majeure près : avec l’euro, l’inflation et la baisse du taux de change qui en résultait ne permettent plus de réajuster la situation, comme c’était le cas à l’époque du franc. Avoir une inflation plus forte et une monnaie plus faible que l’Allemagne n’était certes qu’un pis-aller peu satisfaisant mais qui permettait notamment d’absorber de tels chocs, inconnus outre-Rhin. L’ajustement se fait aujourd’hui sur la production, la croissance, les exportations et, au final, l’emploi français. Les problèmes que les récentes mesures d’Emmanuel Macron visent à résoudre risquent donc de se poser à nouveau bien avant la fin de son quinquennat et ce de manière plus aiguë, puisqu’ils interviendront dans une situation encore dégradée, et dans un contexte où la confiance des Français à l’égard du Président et du gouvernement a pratiquement disparu. Le résultat des mesures d’Emmanuel Macron pour l’économie française et pour le bien-être des Français risque donc, à terme, de se résumer par ce seul mot : RIEN.

 

Quelque chose ?

On peut trouver certaines revendications des Gilets jaunes parfaitement fondées : comment, par exemple, ne pas approuver la hausse des retraites les plus faibles, notamment dans le monde agricole, dont le niveau est indigne d’un pays développé ? D’autres cependant le sont moins, d’autres ne le sont pas ; nombre de ces revendications, d’ailleurs, sont contradictoires entre elles.

Mais parmi elles, comme parmi les mesures annoncées par Emmanuel Macron, une catégorie de propositions brûle par son absence : celle de la réduction des dépenses publiques. Sans détailler beaucoup cette fois, on peut évoquer une piste et une seule, parce qu’elle est d’une importance majeure : celle de la forte réduction des effectifs des agents publics, c’est-à-dire des fonctionnaires et assimilés, ainsi que des contrats aidés (hors armée, hôpitaux, police et justice), dont les émoluments représentent la plus grande partie des dépenses publiques hors prestations sociales. François Fillon envisageait ainsi, dans son programme présidentiel, la suppression de 500 000 emplois, soit près de 10 % de cette masse pléthorique, par le seul non-remplacement des départs à la retraite. On notera que ce dégonflement nous laisserait des effectifs d’agents publics encore supérieurs à ceux de l’Allemagne, qui compte pourtant vingt millions d’habitants de plus que la France, et n’est nullement sous-administrée. En y ajoutant des économies sur la fraude fiscale et sur la fraude sociale (évoquées par les Gilets jaunes, comme par la France insoumise et le Rassemblement national), nous nous rapprocherions de l’équilibre budgétaire. Il serait d’autre part vital (même si les enjeux sont ici essentiellement d’un autre ordre, et vont bien au-delà des seules considérations financières) d’y adjoindre des économies sur le coût de l’immigration, que les estimations les plus basses (et qui invitent le mieux à des mesures de politique économique, car elles ne portent pas sur les immigrés de deuxième et troisième générations, à propos desquels il est difficile de faire autre chose, du point de vue financier, que de constater les dégâts) évaluent à 15 ou 20 milliards d’euros par an.

On peut objecter qu’une telle réduction des dépenses publiques aurait des conséquences fortement négatives pour la croissance. Mais, quand bien même serait-elle fragile, la reprise économique mondiale se fait sentir partout et notamment en France, avec l’intensification de la croissance et, plus concrètement, la nette hausse depuis un an du taux d’utilisation des capacités de production, désormais revenu au-dessus de sa moyenne de long terme. Ce dernier point signifie que, des tensions risquant d’apparaître sur l’appareil productif, la période est propice à de nouveaux investissements, et donc que la conjoncture n’a guère besoin du soutien représenté par la demande publique, contrairement à ce qui fut le cas pendant les années consécutives à la crise financière de 2008. De toute façon, quand bien même il en irait de nouveau ainsi, la stimulation de la demande par la dépense publique a pour notre pays atteint ses limites qui sont, au grand maximum, celles de la dette publique qu’un Etat peut supporter sans que les marchés considèrent que cette dette représente un risque spéculatif ; au-delà, le défaut de paiement devient un risque permanent avec, s’il survient, la mise à l’écart des marchés obligataires pour de longues années. L’Italie est sur la sellette avec, depuis des années de stagnation économique, un quotient dette/PIB de 130 %. La France n’en est pas encore à ce stade, avec un quotient de 100 %, mais elle pourrait y parvenir très rapidement dans le cas d’une nouvelle crise du type de celle de 2008 ; le service de la seule dette de l’Etat s’élève d’ores et déjà à 41 milliards d’euros (prévisions de la loi de finances pour 2018), soit presque autant que le budget du ministère de la Défense.

Il faut maintenant aller au plus vite vers la réduction des dépenses publiques, pendant que la reprise économique en offre le contexte favorable. Si la France se trouve en mesure de revenir à l’équilibre budgétaire et à un niveau de dette publique acceptable, il restera à voir si, avec une situation assainie de la sorte, son économie ne souffre plus de l’euro, dont l’entrée en vigueur a enlevé toute possibilité de correction par la dépréciation du taux de change à son différentiel de productivité avec l’Allemagne, estimé à 20 % par le FMI.

 

Jean-Paul TISSERAND

Membre du comité directeur du Centre national des indépendants et paysans (CNIP)

 



17 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 25 décembre 2018 12:51

    Parait qu’il y a des affaires bien cachée sur Macron , du croustillant, souhaitons que quelqu’un l’aspergera , pour l’instant ils en ont encore la trouille ....


  • Emohtaryp Emohtaryp 25 décembre 2018 15:22

    différentiel de productivité avec l’Allemagne, estimé à 20 % par le FMI.

    Oui et alors ??? Concluez donc un peu pour voir ?? Allez au fond de votre pensée sans mauvaise foi !!!!

    Je vais vous y aider....

    FREXIT !!!!

    N’ayez pas peur des mots.....STOP À CETTE DICTATURE !!! ( 55 % de non au TCE en 2005, vous avez perdu la mémoire ???)


    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 26 décembre 2018 10:49

      @Emohtaryp, le contournement du traité de Lisbonne fut en effet un acte scélérat. Quant à l’accusation de mauvaise foi, gardez-la pour d’autres. Je ne suis pas et n’ai jamais été favorable au Frexit, et le CNIP non plus. Pourquoi ? Parce qu’il est possible de modifier l’Europe en interne et ceci plus que jamais, en nous appuyant sur les Etats d’Europe centrale et sur l’Italie. Quant à la sortie de l’euro, avant d’y penser, remettons de l’ordre dans les dépenses publiques. Cela fait, peut-être s’avérera-t-il que la monnaie unique est compatible avec la croissance pour notre pays. Mieux vaut agir sur d’autres leviers avant de déclencher une catastrophe financière...


    • Alain 26 décembre 2018 20:52

      @Jean-Paul Tisserand
      Tiens ? l’extrème droite n’est plus pour la sortie de l’euro, ni pour la sortie de l’Europe ? ils ne lisent plus leur tracts ?


    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 26 décembre 2018 22:42

      @Alain
      Ah, encore vous ? Je n’avais pas vu cet autre petit commentaire sectaire. Je vous renvoie à ma réponse infra.


  • zygzornifle zygzornifle 25 décembre 2018 15:23

    Tiens il y a l’ancienne médium de Macron sur youbulbe , il l’a fait giclé après qu’elle lui ait annoncé ses déboires du présent ça ne lui a pas plut , elle dit qu’elle craint de se faire buter par les bœufs carotte gouvernement ....

    https://www.youtube.com/watch?v=dLeUl5AO1qo

    elle avait prévu l’attentat de Strasbourg quelques heures avant que cela arrive

    https://www.youtube.com/watch?v=ZgrfeKibh-A&t=3s


  • Alain 26 décembre 2018 07:53

    Pourquoi répondre à cet auteur qui fait parti d’un parti politique qui ne brille pas dans son historique...

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_national_des_indépendants_et_paysans


    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 26 décembre 2018 10:40

      @Alain, vous critiquez sans argumenter. Mais comme vous refusez tout dialogue, c’est normal, au fond.


    • Yanleroc Yanleroc 26 décembre 2018 17:18

      @Jean-Paul Tisserand,
      vous avez bien sûr écouté les arguments des « Frexiteurs » et dialogué avec eux, avant d’ arrêter votre décision !?


    • Alain 26 décembre 2018 20:50

      @Jean-Paul Tisserand
      Je vais donc argumenter en quelques mots (pas besoin d’en faire des paragraphes).
      Votre parti s’acoquine un coup avec les Républicains, un coup avec le RN. Bref, c’est l’extrème-droite qui se cache derrière un joli nom. La peste brune.
      Pas besoin d’en dire plus.
      Je ne refuse pas le dialogue, mais avec l’extrème droite, y’a rien à dialoguer. Puisque l’extrème droite, cç se finit toujours par un monologue imposé.


    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 26 décembre 2018 22:25

      @Alain
      Non, vous n’argumentez pas. Vous ne faites que prouver votre ignorance et votre sectarisme. Je vous signale que le CNIP a donné à la France un président de la République, René Coty (vous connaissez ?), un Président du Conseil et ministre des Finances, Antoine Pinay, créateur du nouveau franc (ça vous dit quelque chose ?) et un célèbre député, le chanoine Kir (inventeur, pour la petite histoire ce qui devrait vous suffire -, de l’apéritif du même nom : en avez-vous déjà bu ?). Et bien sûr, ces personnages qui ont fait un pan de l’Histoire de notre pays au XXe siècle se rattachaient à... la « peste brune », comme vous dites ! Je suis favorable au dialogue, mais avec des personnes qui ont les connaissances et les moyens intellectuels pour dialoguer. A quoi bon ajouter de nouvelles pages au dictionnaire de la bêtise ?


    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 26 décembre 2018 22:41

      @Yanleroc
      Oh, je ne suis pas en situation de décider grand’chose, je suis dans l’opposition ! Les arguments en faveur du Frexit sont parfois séduisants, mais sur le papier plus que dans la réalité : voyez la situation du Royaume-Uni et encore, ce pays dispose de l’anglosphère (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande), qui peut constituer un marché commun de rechange ; de ceci, la France n’a guère l’équivalent. Au sein de l’Europe, un gouvernement français vraiment soucieux de l’intérêt national pourrait modifier les traités et la pratique des traités en se coordonnant avec l’Italie et l’Europe centrale. Quitter l’Union européenne aurait en revanche de graves conséquences pour notre commerce extérieur ; cette perspective est d’ailleurs un épouvantail pour les Français.


    • Alain 27 décembre 2018 08:00

      @Jean-Paul Tisserand
      Sis, si, rajoutons des pages :
      Comme par exemple avec votre alliance avec Le parti de la liberté qui pronait plus ou moins la fin de la sécurité sociale en en cassant le monopole.
      Vos soutiens à Giscard D’estaing, celui qui a fait tant de dettes...
      En 2010, vous fricotiez avec debout la République...puis « la droite libre » (un machin pro-sarko) et en même temps vous fricotiez avec Chrsitine Boutin et son petit parti.
      Dans ces dernières années, vous avez flirter avec des mecs de LR et pris sous votre ailes des anciens du FN.


    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 27 décembre 2018 20:26

      @Alain Ayant un peu de temps à perdre, je vous réponds. D’abord, surveillez votre orthographe : « vous avez flirter » ; « sous votre ailes » Quant au fond : « La fin de la Sécurité sociale » et la fin de son monopole, ce n’est peut-être pas tout à fait la même chose ? Nos soutiens à Giscard ? Mais c’est lui qui a déclenché la scission des Républicains indépendants d’avec le CNIP, afin de continuer à soutenir de Gaulle et donc de sauver son portefeuille de ministre des Finances et son avenir politique. Et on peut lui reprocher beaucoup de choses mais pas d’avoir fait des dettes, peut-être grâce à l’influence bénéfique de Raymond Barre ; ses prédécesseurs s’en sont chargés. Tout ce dont vous parlez, avec votre déplorable langage, c’est la « droite hors les murs » qui ne se reconnaît ni dans Les Républicains, ni dans le Rassemblement national. Dans cette galaxie, le CNIP joue son rôle, qui est de rassembler le pôle libéral-conservateur : libéral en matière économique, conservateur sur les sujets de société - le libéralisme s’arrêtant quand l’intérêt national est en cause : le CNIP n’est pas favorable au libre-échange commercial sans limites. Cela étant, le sujet de mon article n’était pas le CNIP mais les Gilets jaunes. Mais si cela vous amuse...


  • Le421... Refuznik !! Le421 26 décembre 2018 14:47

    Cet acharnement de longue date s’est aggravé dans la période la plus récente, avec la réduction de 90 à 80 km/h de la vitesse maximale sur les routes secondaires qui, par une absurdité choquante, n’a pas été abrogée par Emmanuel Macron, alors qu’il s’agit d’une source majeure de mécontentement et que sa suppression ne coûterait ni vies humaines, ni argent public

    Sauf que vous oubliez que cette mesure a été uniquement prise pour ramener des sous dans les caisses. Dit comme ça, on la comprends beaucoup mieux !!

    Donc, qu’elle ne coûterait aucun argent public, c’est faux !!


    • Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 26 décembre 2018 22:35

      @Le421
      Certes il y a cet aspect, mais les recettes des PV ne sont que de l’argent de poche pour l’Etat. Et puis, si l’on roule un peu plus vite, on consomme un peu plus de carburant, d’où une meilleure rentrée des taxes sur celui-ci... Au-delà, il y a l’idéologie anti-voitures : ne sous-estimez pas le sectarisme des bobos écolos qui ne franchissent le périphérique parisien qu’en TGV !


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