mercredi 29 mai 2019 - par LATOUILLE

Européennes 2019 le vert à moitié…

Les élections « européennes » du 26 mai 2019 ont été surprenantes avec des résultats inattendus. D’abord une participation record : 51% que, pour l’instant personne n’explique même si les instituts de sondages indiquaient que de 43% de certitudes d’aller voter le mercredi précédant étaient passés à 46% le vendredi. Puis le succès, 13%, de la principale liste écologiste qui s’explique plus facilement. Alors qu’on attendait une victoire massive du RN, le duel RN‑LREM n’a pas été probant. Le verre reste à moitié vide ou à moitié plein.

 Le journal £e Monde titrait, au lendemain de la journée électorale, « après les élections européennes un nouveau monde émerge » ; ça ne fait pas de mal de le croire, pour autant est-ce si vrai qu’il y paraît ? Suffit-il de s’appuyer sur les chiffres des résultats pour affirmer l’émergence d’un nouveau monde ? Ces chiffres, hormis ceux concernant le Rassemblement National (RN) et Renaissance (liste soutenue par E. Macron, LREM), montrent effectivement, au-delà des effets de surprise, un effondrement sans doute définitif des partis politiques anciens mais aussi des modes de proposition de programme politique, et le succès apparent de l’écologie politique (en France comme dans de nombreux pays de la communauté européenne).

 

 Ce succès de l’écologie politique représentée en France essentiellement par EELV ne paraît pas comme devant être un mouvement d’engagement politique durable chez ceux qui ont porté EELV à 13% des suffrages exprimés. L’alternative proposée aux électeurs était de voter soit en faveur d’E. Macron soit contre lui dans le cadre d’un duel qu’il a installé entre lui et Marine Le Pen. Comment se positionner dans un tel cadre dépourvu de perspective d’un quelconque progrès social ? La première position c’est d’adhérer aux idées de l’un ou de l’autre partie en présence ; là les chiffres montrent que ni le RN ni LREM n’ont gagné. Le RN obtient un score inférieur à celui qu’il avait réalisé en 2014, peut-on se satisfaire des 2 points de plus par rapport au 1er tour de la présidentielle de 2017 (21,30%) pour dire que le RN sortirait vraiment vainqueur du scrutin du 26 mai ? Quant à LREM et E. Macron, sur le plan des chiffres, ils sont perdants, d’abord dans l’absolu puisqu’ils se classent en seconde position derrière le RN et aussi par rapport aux résultats obtenus en mai 2017 : 24,01% des exprimés soit 1,6 point de plus que le 26 mai. E. Macron aurait été plus effacé pendant la campagne des Européennes 2019 qu’on ne serait pas autorisé à comparer ces deux élections, mais sa présence parfois tonitruante dans la campagne où il appelait vivement et clairement à voter contre le RN fait que la comparaison a du sens et qu’elle montre que ce différentiel de 1,6 point pourrait bien être le reflet d’un effritement de la base électorale d’E. Macron et de LREM.

 

 Quand on observe les chiffres du premier tour de l‘élection présidentielle de mai 2017 (24,01 ; 21,30 ; 20,01 ; 19,58) on n’observe pas de chute massive malgré « l’affaire Fillon » des partis et des « figures politiques » traditionnels sauf pour le parti socialiste[1] (6,36%), ce qui conduit à évoquer que le socle électoral de base d’E. Macron se situait à 24% des électeurs qui avaient exprimé un vote mais il n’était que de 18,19% par rapport aux électeurs inscrits. Si on se fixe au score par rapport aux citoyens inscrits sur les listes électorales, ce qui donne une image sociologiquement plus juste[2], la chute de l’électorat « macronien » est plus forte puisqu’il passe de 18,19% en 2017 à 10,72% en 2019 ; cette chute est d’autant plus marquante que dans le cas du scrutin de 2019 les déçus par les autres partis et ceux qui voulaient faire barrage au RN ont reporté leur voix sur la liste LREM. Il ne m’apparaît donc pas exact de dire que le socle électoral d’E. Macron se serait maintenu. Gérard Grunberg[3] pense, au contraire, que « LREM avec 22,4% a tenu pour l’essentiel par rapport à 2017, ce qui donne raison à ceux qui pensaient que l’électorat de ce parti avait une réelle consistance politique et idéologique. », mais il semble ne faire reposer son analyse que sur ce chiffre de 22,4% sans le confronter à d’autres. Il ne prend pas en compte la sociologie des électorats qui tend à montrer une fluctuation assez marquée dans l’électorat LREM ainsi que dans celui du RN comme l’indique l’analyse de l’institut IPSOS[4] : « La concentration des suffrages sur les deux listes de tête a donc bien eu lieu. Vote utile ou évolution des comportements électoraux, elles ont bénéficié chacune du ralliement d'une partie des sympathisants de la droite traditionnelle, pour capter à elles deux près de la moitié des suffrages. 17% de l'électorat UDI / LR / DLF a en effet voté pour la liste RN, 16% a choisi la liste LREM. » Désormais les instituts de sondages et les partis politiques, nouveaux comme anciens, doivent prendre en compte une volatilité des électorats qui, si on la prend en compte, montre qu’un nombre important des électeurs de LREM ne votent pas pour cette liste par conviction, ce qui était déjà le cas en 2017 où environ 47% de ceux qui avaient voté E. Macron au deuxième tour déclaraient l’avoir fait pas défaut. Il sera important aussi de mesurer les votes dans les grandes villes où, semble-t-il, une partie de l’électorat qui s’était porté vers E. Macron se serait en 2019 tourné vers EELV.

 

 Si l’on ne peut pas affirmer que le socle électoral d’E. Macron s’est maintenu pas plus d'ailleurs que LREM aurait une réelle consistance idéologique sauf à réduire l’idéologie en politique à l’économie de la finance (ce qui est bien insuffisant pour organiser une société humaine), on ne peut pas non plus affirmer que le score de EELV marque une entrée forte du parti écologiste dans les sommets des intentions de vote des électeurs français[5]. Il faut analyser ce score avant tout au regard de la volatilité des électorats. Les électeurs refusant massivement les paris « traditionnels » dans une évolution voire une mutation démarrée depuis au-moins 2016 se trouvaient le 26 mai pris entre LREM et le RN, certains s’y sont rallier mais d’autres ont cherché « une issue de secours » notamment les jeunes qui, contre toute attente, sont venus voter[6]. Là, nous pouvons avancer un effet marketing qui ne dénigre pas l’idéologie écologiste portée par EELV mais qui nous oblige, surtout vis-à-vis de cet électorat, à prendre en compte la conjoncture médiatique à propos du changement climatique et du développement durable ainsi que l’effet charismatique du leader actuel de EELV qui par ailleurs a séduit le MEDEF[7] : « Contre toute attente, celui qui a le plus impressionné les patrons est donc Yannick Jadot, qui conduit la liste d'Europe Ecologie-Les Verts. On ne parle pas du positionnement politique mais de la prestation : clarté, cohérence des idées, capacité à convaincre. "Il n'était pas dans l'écologie punitive et il a su parler du rôle des entreprises" explique le Medef impressionné aussi par La France Insoumise. Manuel Bompard, numéro 2 de la liste, a notamment parlé d'intelligence artificielle. Mais quelle intervention a été jugée la plus mauvaise ? C'est décidément le monde à l'envers : celle de Nathalie Loiseau. "Elle a simplement lu sa fiche dans une salle pourtant pas hostile" se désole un participant. "On savait qu'elle était mauvaise, c'était la pire". Voilà la candidate macroniste rhabillée aussi par le patronat. ». Il faut donc bien prendre en compte que cet électorat « inattendu » n’a pas donné ses voix à LREM ou au RN mais bien à EELV, mais quelle pérennité peut-on espérer. Il reste maintenant à Yannick Jadot et à EELV à transformer l’essai notamment en ne se rapprochant pas de LREM lors des prochains votes pour les « postes européens » et en se détachant plus que ne l’a fat Y. Jadot au soir du 26 mai de la stratégie de lutte contre le RN. Il a bien exprimé ce qu'attendent les gens : un programme politique qui se construit « pour quelque chose » et pas « contre quelque chose ou quelqu’un ». En outre il est vraisemblable que ce n’est pas la dimension européenne qui a mobilisé cet électorat, pas plus que les autres d’ailleurs, si elle l’a fait ce n’est que très peu et chez peu d’électeurs. L’augmentation de la participation parce qu’elle est due principalement à une participation inattendue des « jeunes » au scrutin ne prouve pas, à elle seule, qu’il y ait eu un engouement particulier pour l’Europe, elle montrerait plus certainement une volonté de promouvoir les idées écologistes. Manifestement Y. Jadot et EELV portaient sans doute un projet politique social et humain que les autres partis négligent.

 

 C’est cette position de construction d’un avenir social et humain qu’ont négligée les partis traditionnels et que J.L. Mélenchon a étouffé sous sa hargne nanti-Macron depuis l’été 2018. C’est ce que j’écrivais le 16 juin 2017 dans un billet de mon blog[8] « E. Macron va-t-il tuer la République ? » : « C’est bien ce rejet des partis par les citoyens qui caractérise cette élection [présidentielle 2017]. Deux raisons ont permis l’émergence de ce rejet : la lassitude des citoyens vis-à-vis des partis politiques et une nouvelle temporalité de la vie politique. Les citoyens ont rejeté cette posture dans laquelle les partis campent, les uns contre les autres, dans un processus d’opposition systématique qui repose plus sur des principes de gestion que sur un débat idéologique fort. Ce faisant ils ont oublié que leur rôle est de prendre en compte les différences et d’organiser le conflit idéologique qui traverse la société. Comme l’écrit Michaël Foessel[9] les partis politiques ont « surjoué les oppositions » et ont oublié de revoir leur « copie idéologique », à tel point qu’il est devenu difficile de distinguer la droite de la gauche, notamment sur le plan économique. […] Le citoyen voulait jeter les enveloppes jaunies et écornées, il lui fallait du nouveau ; le citoyen a donc dégagé les partis politiques. […] J‑L. Mélenchon et E. Macron ont parfaitement perçu ce courant social et ont proposé au citoyen un mouvement dans lequel se côtoient l’appel à la participation active du citoyen et l’idée de progression, de marche vers quelque chose. À regarder de près on ne sait pas trop vers quoi, dans un cas comme dans l’autre, le citoyen est invité à marcher mais on lui donne l’impression qu’il a construit (ou qu’il construit) le chemin.  »

 

 Ainsi, là où J.L. Mélenchon a échoué E. Macron a réussi et il sort vainqueur de l’élection du 26 mai 2019. Les partis politiques seraient sans doute morts, à l’image du parti socialiste, sans qu’E. Macron s’en mêle mais force est de constater qu’il a largement contribué à accélérer ce processus de mort. Il reste un parti qui, loin de mourir, prospère : le RN. La stratégie de Macron consiste donc à diaboliser le RN pour en détacher les électeurs. Sa stratégie a partiellement réussi mais peut-on être aussi certain que Gérard Grunberg que le RN serait condamné à faire du sur-place : « La déroute de Laurent Wauquiez laisse penser qu’un rapprochement avec le RN ne sera pas à l’ordre du jour de son parti dans les temps qui viennent. Ainsi Marine le Pen se retrouve « cornérisée » avec ses 23%, sans perspective de pouvoir. » Une fois encore c’est donner aux partis de la duologie droite-gauche « ancienne » une importance qu’ils n’ont plus, c’est négliger la volatilité des électorats, c’est ne pas prendre en compte qu’un ou des courants nouveaux pourraient apparaître à l’instar de ce que furent LREM et la France Insoumise, c’est oublier que le RN fera de moins en moins peur au fur et à mesure que disparaîtront ceux « qui se souviennent » (Macron, lui, ne s’y trompe pas qui multiplie les commémorations). Et surtout, aujourd’hui personne ne peut dire comment se comportera EELV dont l’histoire est entachée de revirements et de défections : d’où viennent Daniel Cohn‑Bendit (en 1999, il était tête de liste des Verts, ancêtre de EELV), François de Rugy, Pascal Canfin ?

 

 Pour Gérard Grunberg la victoire d’E. Macron est certaine, effective et impérissable : « Le président a remporté une victoire stratégique d’une grande portée. En 2017, il avait deux objectifs, remplacer le clivage gauche/droite pour empêcher l’alternance au pouvoir de la gauche modérée et de la droite modérée et constituer un électorat nouveau qui soit à la fois « de gauche et de droite ». Aux élections de 2017, il donna un premier coup décisif au système partisan avec l’effondrement du PS et la victoire de LREM à l’Assemblée nationale. Beaucoup alors estimaient que ce nouvel électorat était un accident et qu’un tel succès ne se renouvellerait pas. Le mouvement des Gilets jaunes laissait augurer à certains commentateurs un effondrement du macronisme. » Effectivement E. Macron, malgré sa place de second à l’élection, n’a pas vraiment perdu, en tout cas sa stratégie a plutôt été gagnante sur bien des points mais il n’a pas progressé. Certains, comme Gérard Grunberg, peuvent considérer que l'effondrement inattendu de LR marque le succès d’E. Macron dans cette élection et conforte son électorat, certes la stratégie de dégagement d’E. Macron aura été efface mais peut-il limiter son action politique à cela qui conduirait le pays à n’avoir plus qu’un parti unique, celui du président ? Quoi qu’il en soit, même en prenant en compte la chute de LR dont rappelons‑le les électeurs se sont répartis à part quasi égale entre LREM et RN, il n’est pas probant que le parti d’E. Macron ait progressé, tout au plus pouvons-nous voir un maintien à peine affaibli de la position initiale de 2017. Or, un mouvement politique qui ne progresse pas est un mouvement qui stagne donc qui est en équilibre instable entre la chute ou l’ascension.

 

 Ainsi, d’où que l’on regarde, quoi qu’on regarde, le verre est à moitié vide ou à moitié plein. Les « verts » ont eu un succès indéniable mais pas une victoire absolue, le RN n’a pas bouleversé le paysage et moins encore acculé le président à la démission, E. Macron ne s’est pas effondré mais il n’a pas non plus gagné ni prospéré. Ce n’est donc pas aujourd’hui qu’un nouveau monde émerge, d’autant moins que les manœuvres politiciennes ont déjà repris le dessus pour savoir comment et par qui seront dirigées les instances européennes. Finalement, cette élection du 26 mai laisse l’impression d’un verre à moitié vide ou à moitié plein, elle confirme la fin d’un système politique et montre, comme je le déclarais dans une interview[10], qu’il y a quelque chose de cassé dans la société.

 

 

[1] L’échec du Parti Socialiste, en 2017, est essentiellement dû à la déception générée par la politique conduite par François Hollande, et au positionnement néolibéral et autoritaire de Manuel Vals.

[2] Notamment par une prise en compte de l’abstention ; les électeurs qui s’abstiennent comme ceux qui votent blanc ou nul expriment bien une opinion, e serait-ce que le désintérêt pour les candidats en lice.

[3] Grunberg G., Les deux vainqueurs d’une élection Télos, https://www.telos-eu.com/fr/les-deux-vainqueurs-dune-election.html

[5] EELV devra montrer sa capacité à confierez ce succès et à pérenniser sa position de ce qui apparaît être un leadership de la gauche française.

[6] Mercredi 23 mai les instituts de sondages indiquaient 43% d’intention de vote, le vendredi ce chiffre avait pris 3 points pour atteindre 46%. Les enquêtes témoignaient que 20% des sondés n’avaient pas encore décidé. C’est sans doute dans ces 20% qu’il faut chercher l’augmentation de la participation ; il faut voir quelle est la répartition sociologique de cette population.

[9] Michaël Fœssel, « La V° République est morte, vive la V° République ! », Esprit 2017/6 (Juin), p. 9-14. DOI 10.3917/espri.1706.0009



10 réactions


  • Arogavox Arogavox 29 mai 2019 15:54

    Le verre à moitié transparent ? 

     C’était pourtant couru d’avance que cette mascarade de « consultation électorale » était consciencieusement pipée. Avec un affrontement, n’ayant rien à voir avec l’Europe, monté en épingle entre deux non-candidats poulains putatifs principaux d’une future élection française.
     C’était couru d’avance que cette illusoire compétition entre deux tireurs de ficelles allait faire très artificiellement monter un taux de participation qui ne pouvait pour autant pas devenir crédible pour une quelconque légitimation.
     La récupération et l’interprétation des résultats étaient déjà calculées d’avance, quelle que soit l’issue du scrutin pour verrouiller encore la position dictatoriale.
     Au fait, qu’est-ce donc qui aurait pu apporter du neuf ou de l’information ?

      

     L’enjeu important , par contre, est en train de se jouer maintenant :
     est-ce que le mouvement de Gilets Jaunes, distrait par ce non-événement, va continuer ou non à se laisser distraire et dissoudre par cette fumisterie ?


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 29 mai 2019 16:15

    Pour ce qui est des verts, le résultat semble vérifier ce qui est devenu un théorème électoral :

    « un score de scrutin est égal à la somme des carrés du budget de publicité et du temps d’antennes accordé au vainqueur »

    étant donné que TOUS les candidats ont cru bon de chanter un couplet à la gloire de la « transition écologique », un autre au « dérèglement climatique » et et le refrain de la « protection de l’environnement », les choristes n’ont fait que jouer le rôle de faire-valoir à la diva qui a remporté les suffrages des réchauffistes et de leurs adeptes.

    maintenant, les consommateurs sont habitués à commander directement au fournisseur en ligne, ils ne passent plus par des intermédiaires !


  • zygzornifle zygzornifle 30 mai 2019 09:31

    Les verts sont des serial-taxeur comme Macron , d’ici peu de temps ils vont réclamer la taxe carbone et plein d’autres joyeusetés que les plus démunis se prendront en pleine poire mais ils préfèrent sauver une planète condamnée quitte a laisser crever la population , les verts sont capable de s’allier a m’importe qui pourvu qu’il y ait des miettes a picorer , de toute façon ils risquent de s’entre déchirer comme a leur habitude ....


    • Clocel Clocel 30 mai 2019 09:53

      @zygzornifle

      S’il pouvait nous débarrasser définitivement de Hulot, ce serait déjà un bon début.

      Perso, je lui en serais infiniment reconnaissant.


    • zygzornifle zygzornifle 30 mai 2019 12:24

      @Clocel

       De Gugy est bien aussi comme écolo , c’est une plante en pot que l’on déplace d’un endroit a un autre comme un papi avec son déambulateur , c’est pas pour dire mais même Vincent Placé entre 2 verres et 2 insultes racistes était plus crédible ....
      L’écologie c’est comme le syndicalisme il n’y a que sur le terrain que c’est valable autrement ils deviennent des lavements ....


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 mai 2019 12:34

      @zygzornifle

      Un écolo ...une taxe sur le prolo .


    • Clocel Clocel 30 mai 2019 12:36

      @zygzornifle

      Les filles aussi, niveau développement du râble étaient plus crédibles ! smiley
      OK, je sors...

      C’est quand même une calamité que l’écologie n’attire que des tanches !

      Par sympathie pour Isabelle Saporta que j’aime bien, je vais quand même lui laisser une chance à Jadot...


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 mai 2019 12:45

      @Clocel

      Pour Isabelle que j’aime aussi...ses bouquins sont bons . Comme quoi le vrai journalisme passe par l’édition et demande du temps.


    • baldis30 30 mai 2019 18:46

      @zygzornifle
       bonsoir,
      « les verts sont capables de s’allier a n’importe qui pourvu qu’il y ait des miettes à picorer »
       En cela ils répondent parfaitement à la définition que Clémenceau donna des politiciens « la moitié n’est capable de rien, l’autre moitié est capable de tout  »

      « de toute façon ils risquent de s’entre déchirer comme a leur habitude .... »

      C’est la conséquence de la définition donnée par Clémenceau tout simplement !

      Le délire pseudo-scientifique des verts atteint des sommets avec le climat, alors qu’ils n’ont même pas l’ombre d’un soupçon, d’une larme de connaissance de la thermodynamique et encore moins des interactions air/terre/mer .... c’est le côté de l’incapacité pour la première moitié d’entre eux .

      L’autre moitié représente l’avidité financière  : attaquons nous à tout ce qui marche donc tout ce qui rapporte essayons quelle qu’en soit la méthode d’en tirer de l’argent autrement dit le chantage qui s’est manifesté envers qui d’abord : les fournisseurs d’électricité, par le biais d’une prétention que les lignes électriques transportaient la radioactivité, puis évoluant vers le nucléaire nécessairement à fort contenu capitalistique ( fermez-la vous serez subventionné, c’est une anticipation du chantage ) . Est venu ensuite la téléphonie mobile..... Par exemple dans deux des cas cités ( Lignes électriques et téléphonie mobile le collège Médical de l’université du Wisconsin apporta les contre-expertises il y a plus de vingt ans !) 
      Ne parlons pas des oiseaux qui percutent les obstacles industriels ou urbanistiques de grande hauteur, il y a longtemps que les industriels du plomb auraient dû être en cause comme ils le sont dans tout le saturnisme ......

      Evidemment quelques personnes sincères sont mises en avant, mais ceux qui les manipulent se contentent de leur fournir des carburants idéologiques d’apparence propre, sans hésiter à recueillir de l’argent bien sale du chantage ... dans un cadre internationaliste, mondialiste etc... de petits états off-shore... 
      Le meilleur exemple de cette dichotomie est celui de l’éolien notamment en Italie du Sud : équipements largement subventionnés, installés moyennant redevance sur des terrains privés appartenant à des sociétés très discrètes .... quant à la production c’est secondaire ....Le phénomène migre sur bien des rives méditerranéennes ... Ô que c’est vilain ! .... surtout de le dire....


  • phan 31 mai 2019 11:23
    Le ver : La liste des eurodéputés à la solde du mondialiste Georges Soros (2014-2019)

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