vendredi 13 janvier 2017 - par Robert GIL

FILLON ET LE SERVICE PUBLIC : quand la logique comptable cache l’acharnement politique

Le 19 décembre, l’Institut Paul Delouvrier publiait son baromètre annuel rendant compte de la satisfaction des usagers des services publics. Où il apparaît qu’une part croissante de français refuse que soient altérées les prestations et est prête pour cela à un effort commun et partagé. Au même moment, François Fillon et les siens s’avéraient bien en peine d’expliciter leur volonté de supprimer 500.000 emplois publics sauf à mettre à terre l’édifice républicain et social issu du Conseil National de la Résistance. De Delouvrier à Fillon, l’héritage gaulliste fait décidément le grand écart.

Le baromètre de l’Institut Paul Delouvrier est une mine pour qui accepte d’en déchiffrer les codes. Ainsi, il est saisissant de constater qu’une fois encore, un fossé existe entre la satisfaction des usagers des différents services publics en 2016 (69% !) et l’opinion positive (37%) qu’ils peuvent en avoir, soit une différence de 32points ! De l’objectif au subjectif, du concret au discours dominant, il existe un canyon que la veine libérale s’est attelée à creuser et qu’elle entend continuer à emprunter nonobstant les attentes de nos concitoyens. François Fillon en est l’exemple éclatant avec sa proposition dogmatique de supprimer 500.000 emplois publics à l’échelle du quinquennat.

Avant même que d’examiner les modalités concrètes d’application et leurs conséquences sur le service public, il faut prendre cette annonce pour ce qu’elle représente, un phare dans la bataille culturelle engagée par les libéraux. En dépit des signaux envoyés par les français, ou plutôt justement contre eux, François Fillon se raccroche de manière assumée au processus contraint de construction d’une volonté collective, c’est-à-dire de transformation profonde du sens commun et des formes de subjectivité. Alors que cette bataille pour l’hégémonie culturelle est en train de basculer après 30 ans de déferlante libérale, François Fillon s’accroche et se pose en gardien du temple pour préserver l’ancien monde. Sa légitimation par la primaire de la droite était à ce prix. Il est pourtant déjà trop tard : les usagers non seulement se rendent compte mais donnent acte que les services publics fonctionnent, et même plutôt bien. Ce qui ne fonctionne pas, c’est le jeu politique normal, celui qui cherche à occulter le réel pour le faire passer dans l’entonnoir de la pensée unique. La crise de régime n’est pas la crise de l’Etat.

Car la demande de service public s’est accrue en 2016. Les français sont de moins en moins nombreux à souhaiter que leurs impôts baissent si cela doit se traduire par une altération des prestations nous indique le baromètre : -10% en un an, à 55% contre 65% l’année précédente. Le besoin de service public augmente tandis que baisse la demande d’économies solitaires. Pourtant, le service public sera frappé indistinctement. Selon Serge Grouard, chargé du programme de François Fillon, les suppressions de postes « seront réparties de manière à peu près homogène. » C’est sûrement cela qu’ils appellent l’égalité à droite…

Il faut dire que supprimer 500.000 emplois publics, fonctionnaires et contractuels, « cela représente une baisse des effectifs de 9% » (entre 5,4 millions et 5,6 millions d’agents en comptant les contrats aidés) de l’aveu même d’Eric Woerth qui a depuis la primaire intégré l’équipe Fillon. Ceux-ci sont répartis entre 2,4 millions d’agents pour la fonction publique d’Etat, 1,9 millions pour la fonction publique territoriale et 1,1 millions pour la fonction publique hospitalière. François Fillon annonce vouloir jouer sur deux leviers pour parvenir à de telles coupes claires : le non remplacement des agents partant à la retraite et l’augmentation de la durée du travail. Examinons l’un et l’autre.

Pour ce qui est du départ à la retraite des fonctionnaires, on peut l’estimer au regard des chiffres des dernières années à environ 120.000 départs par an. Faisons le compte. Si sur la durée du quinquennat François Fillon s’engage à supprimer 500.000 postes, cela signifie qu’il entend ne remplacer qu’un fonctionnaire sur six partants à la retraite. Vous avez aimé le duo Sarkozy-Fillon qui ne remplaçait qu’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite ? Fillon tout seul c’est trois fois pire !

Mais le détail entre les fonctions publiques mérite aussi qu’on s’y arrête. Car là où Nicolas Sarkozy avait concentré le feu sur la fonction publique d’Etat, François Fillon entend s’en prendre pareillement eux trois fonctions publiques. Là où le baromètre de l’Institut Paul Delouvrier fait apparaître clairement le souhait de voir préservé le budget de la santé, on constate que c’est pourtant par-là que François Fillon a annoncé vouloir commencer, en mettant à mal la sécurité sociale, et désormais en poursuivant la saignée des effectifs dans la fonction publique hospitalière. Le pro rata « homogène » de Serge Grouard conduirait à environ 100.000 suppressions de postes au sein de celle-ci alors même que les activités de l’Hôpital progressent de manière mécanique de 1,5 à 2% l’an. Comment y parvenir alors sinon en fermant carrément des établissements ? C’est bien ce que François Fillon suggère, lui qui parle dans son programme de « rationnalisation de la carte hospitalière » et de « reconversion d’établissements ». Moins de fonctionnaires, c’est donc une carte du service public plus diffuse et de fait l’abandon de l’ambition d’égalité entre les territoires.

La fonction publique territoriale ne sera d’ailleurs pas en reste. Avec ses 1,87 million d’agents elle représente 35% des effectifs de la fonction publique. François Fillon entend s’inspirer de François Hollande qui, en réduisant année après année les dotations des collectivités, a conduit à infléchir leurs effectifs. Le voilà qui de son côté entend poursuivre dans cette voie en passant avec elles un « contrat territorial » : l’Etat contractualiserait l’austérité contre moins d’emploi public, moins de droits et des traitements à la baisse pour les agents et le recul du service public comme l’énonçait François Fillon au Mans le 1er décembre : « On peut faire beaucoup d’économies, y compris sur l’emploi public (…) Je veux passer avec les collectivités locales des contrats de cinq ans, dès le début du quinquennat. On met tout : les économies qu’on va continuer à vous demander, la baisse des normes et des contraintes administratives qui pèsent, les charges insupportables (…) On met de la liberté sur la gestion des personnels, on met de la liberté sur votre organisation (…) ». Un modèle perdant-perdant pour les collectivités, les usagers et les administrés. Et au final la démocratie, les économies escomptées devant se faire par des mutualisations imposées à coup d’intercommunalité au détriment de la souveraineté communale.

L’autre levier concerne le travail des agents et donc le service rendu. Dans son programme, François Fillon ne s’en cache pas : « Porter à 39 heures le temps de travail des fonctions publiques qui devront montrer l’exemple, avec une compensation financière partielle et de meilleures perspectives de carrières. J’ai évoqué l’objectif de réduire de 500 000 les effectifs de la fonction publique en 5 ans. Ce chiffre correspond à l’augmentation du temps de travail. Il est aussi en ligne avec les réformes conduites au Royaume-Uni et en Allemagne qui ont permis le retour au plein emploi ». Laissons aller la comparaison dépourvue de sens avec les autres pays européens qui témoigne simplement de l’alignement filloniste avec la doxa bruxelloise. Selon l’économiste Olivier Passet interrogé par le peu marxiste journal La Tribune : « On se leurre sur le sureffectif public. Certes le poids de nos rémunérations publiques est important. Mais lorsqu’il ne l’est pas chez les autres, il faut alors s’interroger sur le poids de la sous-traitance, qui n’est rien moins qu’une embauche indirecte, comptabilisée en consommation intermédiaire, dont on aurait tort de penser qu’elle est systématiquement plus efficace et moins coûteuse pour le citoyen. D’emblée, la position française paraît bien moins atypique. Cela n’interdit pas de s’interroger sur l’écart considérable qui nous distingue de l’Allemagne, par exemple. Ensuite, il faut rapporter le nombre d’agents à la population. Ce que l’on ne sait pas bien faire, car les statuts sont très variables d’un pays à l’autre. Néanmoins l’extravagance française paraît bien moins extravagante. Surtout si au lieu de se centrer sur les fonctionnaires, on se focalise sur l’emploi que mobilisent les différents pays sur les grandes fonctions de l’État, indépendamment de du statut privé ou public : dans l’administration, la santé, l’éducation, l’action sociale notamment, il apparaît immédiatement que la France n’est pas mieux dotée en ressources humaines que les autres, et même plutôt moins bien loties que beaucoup d’autres grands pays ». Concentrons-nous plutôt sur la « compensation financière » dont le plus important est le terme « partielle » qui y est accolé. Car François Fillon entend en parallèle réaliser 15 milliards « d’économies » ce qui signifie clairement que les 39h ne sauraient être payées 39h. C’est donc le salaire horaire des fonctionnaires qui va baisser, sans doute pour gage de leur meilleur taux de productivité dans les études européennes que François Fillon aime tant vanter !

Là où François Fillon veut détruire l’Etat comme l’analyse Jean-Luc Mélenchon, c’est le baromètre publié par l’Institut qui entend mettre ses pas dans ceux du gaulliste Paul Delouvrier, ancien résistant et chef de la division financière du commissariat au Plan (la planification, le méchant mot que voilà !), qui vient contredire le bien-fondé de son programme. Celui-ci ne correspond ni à une attente des français, ni à un besoin de notre pays. Son annonce comme sa mise en œuvre se réduiraient à une démonstration idéologique pour continuer à laisser s’abattre la chape libérale, maintenir les esprits à terre sous le poids du mensonge des dominants et empêcher le peuple de relever la tête. L’affaire n’est pas que comptable. Elle est d’abord politique. Et n’en déplaise aux politiciens qui ressassent les idées de la fin du XXème siècle comme François Fillon, c’est désormais d’Un avenir en commun auquel notre pays aspire.

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18 réactions


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2017 21:45

    Robert Gil poursuit son déni européen...
    C’est la Commission européenne qui décide des politiques économiques des 27 pays européens !
    Voici la feuille de route pour la France.
    Fillon n’a fait que dire tout haut ce qu’il allait devoir imposer aux Français.
    C’est La Gauche qui ment toujours pour cacher les décisions européennes....


    Robert Gil finira-t-il par reconnaître que l’ UE, c’est la destruction de la France et de ses acquis sociaux ?

  • Trelawney 14 janvier 2017 07:33

    Fillon parle de limiter le nombre de fonctionnaires. Il ne parle pas du service public. Il ne faut quand même pas tout mélanger.

    Ah ca y est GIL va nous parler de l’infirmière à l’hôpital (pas de celle qui refuse de soigner les malades aux urgences parce qu’elle n’est pas vaccinée contre la grippe)

    • Pere Plexe Pere Plexe 14 janvier 2017 19:51

      @Trelawney
      On peut effectivement envisager que certains services soient assurés par des entreprises privées.

      La distribution de l’eau ou la collecte des déchets le sont déjà.
      Mais le but de Fillon est (du moins officiellement) de diminuer les « coûts » de ces services.
      La privatisation ne réponds pas à cet impératif : elle est rarement moins coûteuse.
      Les exemples cités en sont la preuve.

      Votre allusion à l’infirmière hospitalière est intéressante.
      En effet les cliniques privées font mieux (financièrement) que l’hôpital publique.
      Mais cette différence est principalement le fait de mode de financement différents.
      Et surtout la clinique choisi les pathologies et interventions qu’elle traite 


    • Le421... Refuznik !! Le421 14 janvier 2017 20:12

      @Pere Plexe
      Votre dernière phrase est essentielle.
      Le rentable, au privé.
      Ce qui perds du fric, au public.
      Voilà comment, par magie, le privé marche mieux.

      Le système libéral capitaliste est basé sur la privatisation des gains et la mutualisation des pertes.

      Simple, non ??

      Filez-nous les clefs du camion et vous allez voir si le public perds de l’argent...
      Mais ça va grincer des dents au Bilderberg, c’est sûr.

      Maintenant, il faut choisir son camp. Pour ma part, pas de doute. France Insoumise JLM2017


    • Trelawney 15 janvier 2017 09:34

      @Le421
      Un service public est une activité exercée directement, ou sous son contrôle, par l’autorité publique (Etat, collectivité territoriale ou locale), dans le but de satisfaire un besoin d’intérêt général.


      Quels sont les besoins d’intérêt général.
      La santé (hôpitaux, maisons médicales, cliniques)
      Les transports (routes, autoroutes, avions, trains, bateaux)
      Communication (téléphone, internet, téléphone mobile, courrier)
      Energie (électricité, gaz)

      On garde la santé pour plus tard et on s’aperçoit que pour les autres secteurs (transport, communication, énergie) le privé fait aussi bien sinon mieux que le public et que pour ces secteurs les pertes financières sont dues à des erreurs de gestion (SNCF, AIR FRANCE, EDF, RATP etc) et pas des à des dépenses justifiées pour maintenir correctement un service public.

      Pour ce qui est de la santé cela fait des année que droite comme gauche les gouvernements réduisent ce services à sa portion congrue, au point que le secteur hospitalier ne sait plus comment endiguer une épidémie de grippes classique. Pour ce qui est du privé, regardez autour de vous et citez moi une seule clinique qui ne perd pas d’argent. La solution magique de nos politiques et de remplacer les hôpitaux par des maisons de santé qui ne sont que des dispensaires,comme on en trouvait dans les colonies des années 20. Pourtant il n’y a pas de secret, si on veut que les gens soient soigné correctement et gratuitement il faut que l’état et uniquement l’état investisse dans ce secteur.
      Pour ce qui est du reste (transport, communication, énergie) il peut le transférer au privé, comme cela s’il y a des erreurs de gestion ce ne sera pas au contribuable de les rembourser


    • chantecler chantecler 15 janvier 2017 09:45

      @Trelawney
      Ben voyons ,
      Le néolibéralisme , en voilà un projet révolutionnaire !
      Salariés payés au lance pierre , productivité idéale , désocialisation , et l’argent pompé pour les actionnaires !
      Ah , vivement les prochaines réformes !


    • Trelawney 15 janvier 2017 14:41

      @chantecler
      Salariés payés au lance pierre

      Vous ferriez bien d’intégrer très vite la loi de l’offre et de la demande, car c’est la seule qui vaille.
      Lorsque Fillon annonce qu’il n’appliquera pas les heures supplémentaires défiscalisées, les premiers à le dénoncer sont les patrons de PME du bâtiment.
      Parce que lorsque vous êtes artisan carreleur et que vous avez du personnel qualifié, ce dernier gagne au black 500 à 1000 euro rien que pour carreler une douche chez un particulier qui lui fournira la colle et le carrelage. Lorsque vous ajoutez son salaire d’environ 1800 euro net pour 35H par semaine. Il se retrouve avec le double 3600 euro dont la moitié n’est pas imposée.
      Payé au lance pierre vous dites. Il faut croire qu’il y en a qui sont plus malin que d’autre.
      Tel un chien de Pavlov, vous ne savez que sortir des éléments de langage propre à une idéologie politique qu’il n’a plus lieu d’être. Continuez à vous faire enfumer

  • Spartacus Lequidam Spartacus 14 janvier 2017 11:17

    « Le baromètre de l’Institut Paul Delouvrier »...

    Un peu comme le loup qui mesure la satisfaction des agneaux après son passage.

    Un placard a recycler les dinosaures incapables abreuvés à la gamelle de l’état.
     
    Le « conflit d’intérêt » un concept étranger aux fonctionnaires ? 

    Dramatique et pathétique !Ils sont tellement décalés des réalités qu« ils ne mesure pas à quel point les arguments sont ridicules et irrationnels.Une preuve qu’ils sont trop nombreux. Que cet institut et ses fonctionnaires recasés ne sert a rien de rien.

    Voici la liste (sans rire) des soutiens de cet institut.
    • Aéroports de Paris (ADP),
    • Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne (AFTRP),
    • Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité (ACSE),
    • Assemblée nationale,
    • Caisse des Dépôts et Consignations,
    • Délégation interministérielle à la ville (DIV),
    • Département de l’Essonne,
    • Département des Hauts-de-Seine,
    • Direction Générale de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction (DGUHC),
    • Direction de la vie associative, de l’emploi et des formations,
    • EPA Plaine de France,
    • EPA Seine Arche
    • EPA Sénart,
    • EPADESA,
    • Epamarne,
    • Foyer international d’accueil de Paris (FIAP) Jean Monnet,
    • F.N.T.P.,
    • Fondation EDF,
    • Gaz de France,
    • La Poste,
    • ORANGE,
    • RATP,
    • Réseau Ferré de France,
    • SADE,
    • Schneider Electric,
    • Secrétariat Général pour la Modernisation de l’Action Publique (DIMAP),
    • SEMAPA,
    • Fondation Veolia Environnement,
    • Vinci.
    Qu’une liste de conflit d’intérêt et groupe de pression qui vivent à 100% de la gamelle de l’état ou contrats d’état.

    Encore un exemple de dilapidation de fond public. 
    Encore un »machin" destiné a faire du prosélytisme de la caste des fonctionnaires avec l’argent public.
    Encore un détournement financier de la caste d’état pour le profit de sa propre gueule. 

    • Pere Plexe Pere Plexe 14 janvier 2017 20:02

      @Spartacus
      Au moins eux publient la liste de leurs soutiens (largement « privé » par ailleurs).

      IFRAP, par exemple, devrait s’en inspirer

    • Jeff84 15 janvier 2017 07:28

      @Pere Plexe
      Mais quelle mauvaise foi. il n’y a quasiment QUE du public ou du faux privé (c’est à dire, ayant un monopole public).


      Le financement de l’IFRAP est uniquement privé, ça c’est certain. L’Etat ne donne notre argent qu’aux associations qui renforcent son pouvoir. Et un peu aux associations humanitaires, mais la proportion diminue tous les ans. Par exemple, ce qu’il donne aux restos du coeur n’apparaît même pas, c’est en « divers organismes ». Par contre, la subvention de l’union européenne apparaît.

    • Pere Plexe Pere Plexe 15 janvier 2017 11:49

      @Jeff84
      « Le financement de l’IFRAP est uniquement privé »


      1.Non
      Quand un don est déductible à 66% voir 75% pour les assujettis à l’ISF c’est bien l’état qui principalement paye !

      2 En quoi le fait que le financement serait « privé » (même si en fait c’est bien la collectivité qui paye) empêcherait les conflits d’intérêts ?
      C’est de loin le cas le plus fréquent.Et aussi la façon dont la loi à défini ce délit :
      « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction  ».

    • Jeff84 15 janvier 2017 14:54

      @Pere Plexe

      Je note que vous approuvez mes autres arguments, puisque vous n’y répondez pas.

      1. Mais bien entendu. Donc, si le gouvernement décrête que tous les impôts sont à 100%, mais que dans sa grande mensuétude, il n’en prélèvera que le même montant qu’actuellement, c’est lui qui, du jour au lendemain, finance toute l’économie du pays ? Faut vous faire soigner.

      2. Ridicule. Conflit d’intêret avec quoi ? l’IFRAP n’a aucun pouvoir, aucune fonction ! Non mais ca vous arrive de réfléchir avant de parler ?

  • alain_àààé 14 janvier 2017 13:41

    excellent article mais devrait nous dire tant pour les anglais et les allemands qui ont bien sur le plus bas de chomeurs mais a quel prix ou les gens sont payés au lance pierre mais Fillon veut nous faire la méme chose.
    c est vrai que tous les candidats de droite ou de gauche sont pour le revenu universail mais ces messieurs pensant ils que eux aussi pourrait touché le revenu universail au moins il y aurait une justice nationale


  • zygzornifle zygzornifle 14 janvier 2017 16:23

    le transport en commun pour Fillon c’est la limousine avec une escorte de matuches armés jusqu’aux dents ....


  • Micou90 15 janvier 2017 15:35

    Très bientôt nous aurons un vrai président, apres Sarko ,ce ne peut-être que FIFI !, les deux derniers acrobates de gauche socialistes un était le pis des brigands , le second et dernier, un nullar dangereux


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