mercredi 19 avril 2017 - par Sylvain Rakotoarison

Fillon ou Macron, pour redresser l’économie ?

« Nous avons toujours été aux rendez-vous de l’histoire (…). Nous sommes le pays des prix Nobel et des médailles Field, le pays des satellites et de la chirurgie cardiaque (…). Le monde nous connaît par la puissance de notre esprit, la grandeur de nos réalisations, une littérature incomparable. Nous avons triomphé des guerres, des défaites, des occupations. Nous sommes toujours là, toujours debout (…), et parmi les cinq premières nations du monde depuis plus de mille ans. Et l’on voudrait nous faire croire que notre place est au bord du chemin, à regarder mélancoliquement les réussites des autres ? » (François Fillon, le 9 avril 2017 à Paris).

L’incertitude demeure à quelques jours du premier tour. Les sondages ont beau sonder tous les jours, avec les erreurs calculées, personne ne peut vraiment donner l’ordre d’arrivée des quatre premiers candidats à l’élection présidentielle : deux en tête mais dont les intentions de vote décroissent, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, et deux en retard, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, mais dont les intentions de vote remontent ? Lesquels arriveront au second tour ? Les médias vacillent parce qu’ils ont peur qu’on leur reproche leur mauvais pronostic.

Quatre candidats et s’ils sont tous les quatre très différents, on pourrait les classer deux à deux : nouveaux candidats (Macron, Fillon) ; anciens candidats (Mélenchon, Marine Le Pen), déjà présents en 2012. Clivage plus important : voulant donner les meilleurs atouts à la France pour concourir à la mondialisation (Macron, Fillon) ; voulant sortir de tous les partenariats internationaux et en premier lieu, l’Europe (Marine Le Pen, Mélenchon). Ou encore : voulant plus d’autorité de l’État (Marine Le Pen, Fillon) ; prônant moins d'exigence dans le régalien, justice, police (Macron, Mélenchon).

En reprenant les onze candidats, on peut aussi "classer" les candidats par expérience ministérielle. Trois seulement en ont une : François Fillon qui a un CV qui dépasse en densité tous ses concurrents, Benoît Hamon dont les vingt-sept de fonction ministérielle n’ont pas abouti à grand chose, Jean-Luc Mélenchon, deux ans obscur sous-ministre, et Emmanuel Macron, deux ans à Bercy, et de son passage, il est resté une petite loi qui se voulait ambitieuse économiquement et dont il ne reste plus que les …"cars Macron".

Avant de gérer la France, c’est bien d’apprendre à gérer une collectivité territoriale, et là, c’est toujours le désert dans l’offre électorale. À part François Fillon qui a dirigé tous les types de collectivités territoriales (commune, intercommunalité, département, région, État à Matignon), ce qui n’a engendré aucune contestation sur sa manière de gérer, seuls Nicolas Dupont-Aignan a l’expérience d’une gestion municipale à Yerres, et Jean Lassalle dans une commune rurale. Aucun autre candidat n’a été à la tête d’un budget public, ne serait-ce d’une petite commune !

La logique politique voudrait donc qu’au second tour s’affrontent deux logiques politiques, et le chômage étant l’urgence prioritaire, le clivage devrait être en premier lieu économique. Si bien qu’un second tour opposant Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon ou encore Emmanuel Macron à François Fillon n’aurait pas beaucoup de sens démocratique car, dans ces deux cas, une moitié des électeurs ne se sentirait plus représentée au second tour.

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Comme tout est possible, les sondages vont naturellement influencer les électeurs. C’est la logique du vote utile : on ne voterait pas complètement pour ses idées mais pour celui des candidats qui, sans être son préféré, serait le meilleur, selon soi, parmi ceux qui pourraient gagner l’élection. C’est assez tortueux car les sondages évoluent.

Ainsi, Benoît Hamon pouvait dire il y a deux mois aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon que c’était utile de voter pour lui car il était largement au-dessus du candidat de la France insoumise dans les sondages. Cette logique s’inverse maintenant que le rapport s’est inversé.

De même, Marine Le Pen étant donnée battue au second tour dans tous les cas de figure (ce qui ne signifie rien de la réalité électorale, j’insiste), ses électeurs pourraient imaginer voter pour un autre candidat proche de leurs idées capables de gagner le second tour, par exemple François Fillon pour les plus régaliens, ou encore Jean-Luc Mélenchon pour ceux qui veulent, au contraire, tout bousculer.

Quant à Emmanuel Macron, le favori, gagnant dans tous les cas de figure du second tour selon les sondages, il pourrait avoir des difficultés à être présent à ce second tour et des électeurs de François Fillon pourraient être tentés de voter Emmanuel Macron au premier tour pour éviter un second tour Jean-Luc Mélenchon vs Marine Le Pen.

Toutes ces considérations de billard à deux ou trois bandes sont tortueuses et ne sont issues que de l’évolution des sondages. Or, ces sondages évoluent aussi en raison de ces considérations. Le chat qui se mord la queue. Il faut se rappeler par exemple que le débat présidentiel du premier tour en 1995 s’était installé sur la rivalité entre Édouard Balladur (le grand favori) et Jacques Chirac, et finalement, ce fut Lionel Jospin qui arriva en tête du premier tour.

Le mieux pour les électeurs est donc de voter selon leurs idées politiques, leurs convictions, plutôt que selon une douteuse tactique électorale.

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Je m’arrête sur le choix du réalisme économique. La mondialisation n'est pas une idéologie, c'est une réalité. Deux candidats proposent des réformes en prenant comme base de départ cette réalité économique de la France plongée dans la mondialisation : Emmanuel Macron et François Fillon. Si l’un des deux se retrouve au second tour sans l’autre, il aura besoin des électeurs de l’autre, c’est évident.

Cela signifie que la rivalité fait rage entre ces deux candidats pour être celui qui sera présent au second tour, mais il faut que cette lutte ne soit pas trop définitive pour permettre le rassemblement au second tour. Du côté des électeurs d’Emmanuel Macron, cela ne semble pas trop poser de problème de se reporter éventuellement sur un vote Fillon au second tour. L’inverse est moins vrai : selon certains sondages, seulement un gros tiers des électeurs se reporterait au second vers le vote Macron, tandis qu’un autre tiers s’abstiendrait et un autre petit tiers voterait pour Marine Le Pen.

Le problème d’Emmanuel Macron, c’est qu’il dit tout et son contraire à longueurs de meetings et d’interventions médiatiques, dans le plus grand style de son mentor François Hollande qui n’a pas osé se représenter. Il a même nommé un proche de la mouvance islamiste comme responsable de son parti dans le Val d’Oise, qu’il s’est empressé d’éloigner lorsque cela s’est su, mais sans vraiment donner sa position réelle sur le communautarisme islamique. Pourquoi ? Parce qu’il cherche à préserver l’ambiguïté le plus longtemps possible pour s’attirer les voix des contraires.

Le problème, c’est qu’une telle attitude ne fera pas une majorité à l’Assemblée Nationale. Aucun des soutiens dits de droite d’Emmanuel Macron ne va avoir une influence aux élections législatives, car Les Républicains et l’UDI ont signé le 14 mars 2017 une alliance électorale et leur cohésion est totale aux législatives (certains disent même que François Baroin tablerait sur une cohabitation entre Emmanuel Macron à l’Élysée et une majorité LR au parlement qui le propulserait à Matignon).

En dehors de François Bayrou qui aurait peut-être un petit groupe de députés indépendants, dans le cas d’une élection d’Emmanuel Macron, ceux qui auraient une influence aux élections législatives, ce seraient les soutiens des élus du PS et du PRG, et donc, essentiellement, des éléphants hollandistes : Jean-Yves Le Drian, Manuel Valls, Gérard Collomb, Bertrand Delanoë, Jean-Paul Huchon, etc. Rien à voir avec le ni droite ni gauche répété à l’envi par Emmanuel Macron. Ce serait une majorité typiquement "hollandiste", ce qui est assez paradoxal quand on connaît l’extrême impopularité du quinquennat de François Hollande.

Les mesures que propose Emmanuel Macron sont souvent des demi-mesures. Il ne réduit que de 10 milliards d’euros les dépenses publiques, ce qui ne supprimerait pas le déficit public. Le thème de l’endettement était pourtant très cher à François Bayrou, mais c’est sûr qu’il ne fait pas rêver. Emmanuel Macron préfère surfer sur une certaine démagogie, la seule mesure innovante qu’il propose d’ailleurs, la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages, ce qui non seulement supprimerait toute autonomie aux communes (qui sont aujourd’hui libres de fixer leur politique fiscale) mais également réduirait nécessairement leurs recettes.

François Fillon, lui, propose le plein emploi. C’est le seul candidat qui le propose. Au contraire d’un candidat qui propose le "plus d’emploi du tout", Benoît Hamon, au point de proposer un revenu de substitution, le revenu universel. C’est certes osé, d’imaginer que tout n’a pas été fait pour enrayer le chômage, contrairement à la fameuse formule de François Mitterrand, gourou du ni-ni. Pourtant, le programme de François Fillon s’est attaqué à tous les freins à l’emploi.

Son programme est-il anti-social comme ses adversaires l’affirment ? François Fillon a répondu notamment à Marseille le 11 avril 2017 : « Devant mon projet, certains m’accusent de vouloir affaiblir notre modèle social. Mais de quel modèle social parlent-ils ? Avec 6 millions de François qui pointent à Pôle Emploi, 2 200 milliards de dettes, avec la pauvreté qui augmente, ce sont eux, avec leurs mesurettes et leur démagogie, qui vont ruiner notre modèle social ! ».

Et d’énumérer ce qui pourrait renverser la tendance : « Moi, je me bats pour une France productiviste, une France qui crée des emplois, qui crée des richesses, et, ce faisant, une France qui peut financer la santé pour tous, les retraites de nos anciens, l’aide aux plus démunis. Je me bats pour la vraie justice sociale, pas celle qui est financée sur la dette qui, un jour, s’écroulera sur les épaules des classes moyennes et sur celles de nos enfants. » (11 avril).

Sur le plan extérieur, François Fillon a compris que la puissance économique était un paramètre de souveraineté nationale et d’influence internationale : « Le désendettement est la condition d’un État fort, respecté, maître de son destin. C’est un enjeu politique, parce qu’à travers la dette, c’est la souveraineté de la nation qui est en cause. C’est un enjeu moral, parce que ce fardeau, nous le faisons peser sur les générations futures. C’est un enjeu social, parce que c’est tout notre modèle français de solidarité qui risque d’être un jour ruiné par notre incapacité financière. » (9 avril 2017).

La situation internationale est très tendue. Après avoir bombardé la Syrie, Donald Trump est en train de menacer la Corée du Nord qui refuse d’être sous contrôle de la Chine et veut poursuivre son ostentation nucléaire. La Turquie se radicalise (référendum organisé le 16 avril 2017), les attentats islamistes se multiplient (en Suède, en Russie, en Allemagne, en Égypte, etc.), le monde est dangereux et difficile. Garder ses nerfs, savoir raison garder avec la dissuasion nucléaire sont des qualités indispensables : une expérience d’homme d’État pour la personne qui dirigera la France dans quelques semaines serait quand même la bienvenue !

François Fillon l’a exprimé de cette manière à la Porte de Versailles de Paris le 9 avril 2017 : « Personne ne nous attendra. Personne ne nous fera de cadeaux. Et si nous continuons de nous affaiblir, tant de pays pour qui nous étions un modèle finiront par détourner les yeux loin de nous. Mais si nous nous relançons, une chance historique se présente à nous. Avec une Amérique désarçonnée par les dernières élections, un Royaume-Uni accaparé et préoccupé par le Brexit, une France qui aura retrouvé sa crédibilité se replacera au centre du jeu. Elle affirmera la liberté de sa voix et de ses choix. C’est le moment ou jamais de rassembler nos forces pour donner un coup d’accélérateur et s’engouffrer dans l’ouverture. L’Europe est à un tournant de son histoire et la responsabilité de la France est immense. ».

Avec de tels discours, François Fillon aurait dû avoir un boulevard devant lui. Il l’a eu d’ailleurs lors de la primaire LR. Mais le PenelopeGate qui a surgi fin janvier 2017 a changé la donne. Des soupçons sur son honnêteté ont considérablement terni son image. Ce qu’on lui reproche est mille fois moindre que ce qu’ont fait François Mitterrand ou encore Jacques Chirac, mais cela l’a privé d’une caisse de résonance sur son programme et d’une certaine crédibilité, même si aucun de ses actes comme chef d’un exécutif local n’a jamais été l’objet d’un reproche ou d’un soupçon quelconque.

L’idéal, évidemment, c’est d’élire un candidat qui soit à la fois honnête, compétent et efficace. L’essentiel dans le choix du candidat, c’est de savoir mettre les priorités sur ces qualités.

Emmanuel Macron est à l’évidence compétent. Son honnêteté, à ce jour, n’a pas été mise en doute. En revanche, son efficacité future laisse à désirer. Ses demi-mesures, ses positions ambiguës sur de nombreux sujets pour ratisser large, et son incapacité à convaincre qu’il pourrait bénéficier d’une majorité parlementaire cohérente et toute concentrée derrière lui est un handicap majeur, car ce fut déjà la cause de l’échec du quinquennat de François Hollande dont je ne peux mettre en cause la bonne volonté.

François Fillon a la compétence à l’évidence également, sa grande expérience d’homme d’État le rendra opérationnel immédiatement à la tête de l’État. Son efficacité paraît atteignable grâce à une alliance qui a su montrer, dans le passé, sa capacité à rassembler aux élections législatives. Enfin, effectivement, son honnêteté est mise en doute. La présomption d’innocence que sous-entend une mise en examen n’a aucun contre-effet sur l’effet médiatique d’une mise en cause personnelle, parce que ce n’est pas la légalité qui est en cause (et je ne pense pas qu’il fût en faute pour cela), mais sa moralité.

Lors de sa conférence de presse du 1er mars 2017, François Fillon s’était prêté à un exercice rhétorique qui pourrait d’ailleurs être utilisé pour d’autres occasions mais qui n’en est pas moins vrai : « La France (…) est plus grande que mes erreurs. Elle est plus grande que les partis pris d’une large part de la presse. Elle est plus grande que les emballements de l’opinion elle-même. Et c’est parce que je suis totalement décidé à servir cette France-là que je m’opposerai, de toutes mes forces, à ce que le hasard ou le calcul décident de son sort et de l’avenir des Français au moment d’une consultation décisive. Je vous le dis avec gravité, ne vous laissez pas abuser ! ».

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Le choix entre François Fillon et Emmanuel Macron, c’est le choix entre d’un côté une moralité mise effectivement en doute, mais une efficacité à redresser l’économie de la France reconnue de tous les grands acteurs économiques, et de l’autre côté, une honnêteté qu’on ne peut mettre en doute (aujourd’hui), mais une inefficacité inéluctable par son positionnement mi-figue mi-raisin et par la configuration institutionnelle qui lui apporterait, le cas échéant, une majorité sans cohérence politique, ce qui aboutirait à cinq nouvelles années d’immobilisme et de retard.

En somme, la campagne présidentielle rappelle que l’exercice du pouvoir ne peut exclure une certaine dose de cynisme. C'est regrettable. C’est loin d’être idéal car l’idéal, c’est bien entendu l’honnêteté à tous les étages, mais la politique, c’est l’art du réalisable, l’équilibre périlleux entre le souhaitable et la réalité.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (18 avril 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Qui sera nommé à Matignon en mai 2017 ?
Emmanuel Macron.
François Fillon.
Marine Le Pen.
Jean-Luc Mélenchon.
Benoît Hamon.
Fillon ou Macron pour redresser l’économie française ?
Marine Mélenchon et Jean-Luc Le Pen.
L’autorité et la liberté.
Défendre la Ve République.


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60 réactions


  • foufouille foufouille 19 avril 2017 13:00

    un supporter d’un voleur et escroc est bien placé pour critiquer.
    sinon, combien de menbres de ta famille sont payés 4€ de l’heure ?
    pour fillon, on sait que c’est pas possible, même étudiants.
    si tes partis étaient honnêtes, il serait viré .............


  • Sozenz 19 avril 2017 13:53

    l auteur à les mèmes gouts pour ses politiciens que pour ses photos ...  smiley


    • Sozenz 19 avril 2017 14:01

      @Sozenz
      allez je troll :
      en parlant photos , quand il a fait son article sur le pape , j ai cru un instant qu’ il nous rejouait l exorciste ... entre le pape rouge et le pape visage pixelisé à mort . sur un manquait plus que les cornes et sur l autre de faire jouer lle pape dans walking dead . ou constantine ,( le rôle de celui a exorciser) .
      en tout cas avoir un gout prononcé pour ce type de photo n annonce à mon avis rien de très bon ...


    • Sozenz 19 avril 2017 14:06

      @Sozenz
      bon apres , vos photos sur ce coup là sont moins pires que celle habituellement mises . peut etre une envie de moins faire de massacre avec ceux qui vous voulez soutenir ..
      tenter de rendre moins moche ce que l on peut faire de moche avec des personnalités pas très belles ...
       c est un sacré concept ..


    • Pere Plexe Pere Plexe 19 avril 2017 19:27

      @Sozenz

      Et même ainsi les photos sont moins surréalistes que les propos de notre Sylvain.
      L’outrance des filtres utilisés sur les pixels n’est rien comparé aux filtres idéologiques de l’auteur et leurs effets déformants sur ses écrits.

  • Harry Stotte Harry Stotte 19 avril 2017 14:21

    Entre François III le Cupide et l’homme de Peter Sutherland*, il n’y a d’autre choix que Marine Le Pen.


    .
    * Peter Sutherland** : « ...il faut détruire l’unité interne des nations européennes afin de les ouvrir à l’immigration de masse, changer la structure de leur population, et générer ainsi plus de croissance économique. » Exposé devant la sous-commission des affaires intérieures de la Chambre des Lords, le 20 juin 2012

    ** — Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour les migrations internationales (depuis 2006)

    — Président de l’European Policy Centre, de Goldman Sachs International (depuis 1995),

    — Président de BP (British Petroleum) (1997-2009),

    — Président d’honneur de la Commission Trilatérale (2001-2010),

    — Directeur non exécutif de la Royal Bank of Scotland.

    — Commissaire européen de 1985 à 1989

    — Président de Allied Irish Banks de 1989 à 1995

    — Directeur général du GATT et de l’OMC de 1993 à 1995.

    — Membre du directoire d’Investor AB jusqu’au 11 avril 2005,

    — Membre du directoire d’Ericsson (dont il fut directeur en 1996) jusqu’au 4 mars 2004.

    — Administrateur de alibaba.com, société qu’il dirigea en 2000.

    — Représentant honoraire pour l’Union européenne du Transatlantic Policy Network.

    Consultant de la section extraordinaire de l’administration du Patrimoine du Saint- Siège

    Ancien membre du comité directeur du Groupe Bilderberg 

    Etc., etc., etc.


    • Sozenz 19 avril 2017 14:32

      @Harry Stotte
      la marine elle ne sortira pas de l EU et en plus elle va mettre le bordel entre les différentes communautés ...je ne vous raconte pas le bordel .. aussi .
      il faut une personne qui fasse sortir la France de l ’ UE et qui sache calmer les tensions dans le peuple et les pays ..
      C est un grand défi qui doit être mis en place . et il faut que ce qu ’il y a de plus noble en l humain se manifeste . le moindre faut pas à l heure actuel peut etre utilisé pour continuer à emmener les pays et les peuples dans les enfers .


    • Harry Stotte Harry Stotte 19 avril 2017 14:43

      @Sozenz

      « ...il faut que ce qu ’il y a de plus noble en l humain se manifeste .. »



      Croyez là-dessus et vous irez loin.

      Si votre truc, c’est les grands sentiments, vous devriez opter pour l’humanitaire, la politique, c’est pas fait pour vous.

    • Sozenz 19 avril 2017 16:10

      @Harry Stotte
      Merci , je le prends comme un compliment  smiley
      wouahahahah


    • Harry Stotte Harry Stotte 19 avril 2017 16:15

      @Sozenz



      « Merci , je le prends comme un compliment. »


      J’espère bien. Le contraire serait un signe inquiétant de confusion mentale.


      P.S. - C’est pourquoi le smiley ?

  • zygzornifle zygzornifle 19 avril 2017 14:37

    lol.....


    redresser l’économie ? Aucun des 2 n’en sera capable et s’il faut étouffer le peuple pour redresser l’économie le résultat sera catastrophique .....
    Ces 2 cadors sont du pur jus de Merkel et c’est de toute façon elle qui aura le dernier mot .....

  • erichon erichon 19 avril 2017 14:41

    Soutenir un voleur et un escroc ... qui de plus à augmenter la dette publique de 600 milliards.

    Vous êtes une pollution de la démocratie et je ne vous respecte pas plus que vous ne respectez les gens pour qui l’éthique a encore un sens.


  • Trelawney 19 avril 2017 14:45

    Petit rappel : parmi les candidats les deux responsables du déclin économique de la France, parce que l’un était 1° ministre pendant 5 ans et l’autre ministre du budget pendant presque 3 ans c’est Fillon et Macron.

    Il y a aussi Hamon, mais ce dernier a été ministre de « l’économie solidaire » (autant dire ministre des cantines) pendant 2 ans et ministre de l’éducation nationale 3 mois. Autant dire que ça ne compte pas.

    Bref, c’est mettre en compétition deux pompiers pyromanes.

    A moins que dans un éclair de lucidité, l’électeur se demande s’il n’y a pas mieux que ces deux clowns pour redresser l’économie du pays

    • Pere Plexe Pere Plexe 19 avril 2017 19:35

      @Trelawney
      l’économie est sans doute la seule « science » qui ce moque éperdument des faits réels et des résultats.

      En économie on ne valide ou invalide jamais au regards d’effets reproductibles ou de constatations.
      Comme en politique c’est la grille de lecture et d’analyse qui compte.



    • Trelawney 20 avril 2017 08:21

      @Pere Plexe
      N’avez vous jamais remarqué que lorsqu’un économiste parle de protection sociale, il parle toujours du montant que ça va couter et jamais des bénéfice induit que ça va rapporter (durée de vie, formation etc). Et lorsqu’il parle du financement de l’industrie ou du commerce, il parle toujours des « possible » bénéfices et jamais du risque éventuel que ça ne fonctionne pas.


      On est trés loin de la science

      40 ans que le PS et les LR se partage le pouvoir à raison de 20 ans chacun. A chaque fois ce sont les même proposition qui sont mises en place : réduction des fonctionnaire, aide aux société du CAC40, augmentation du temps de travail. A chaque fois on dépense des milliards pour appliquer ces mesures. Et ça n’a jamais marché. Il serait peut être temps de passer à autre chose.

      J’oubliais de dire que nos politique (PS, LR, Insoumi, FN etc) ont une réponse toute faite à cet échec : « c’est la faute à l’Europe ! »

    • Le421... Refuznik !! Le421 20 avril 2017 10:18

      @Trelawney
      Oui, mais 1er Ministre « fictif ».
      Il touchait la paye et ne branlait rien...

      C’est de famille !!  smiley


  • antiireac 19 avril 2017 14:46

    Oui en effet aucun des deux candidats ne pourront réellement redresser l’économie tellement elle mal au point....


    • Pere Plexe Pere Plexe 19 avril 2017 19:39

      @antiireac
      en même temps faut-il le leur reprocher quand le credo est « laisser faire » ?

      Difficile de prêcher le laisser faire , la non intervention et prétendre améliorer les choses...
      Si se poster en observateur était la solution ça se saurait !

  • ZenZoe ZenZoe 19 avril 2017 15:12

    Non seulement Fillon est un parasite malhonnête et corrompu, mais en plus son bilan parlementaire est bien faible. Qu’a-t-il fait de méritoire pour la France en 40 ans ? Rien. Rien de rien, l’homme n’est bon qu’à se remplir les poches.
    Comment imaginer que cet homme pourrait redresser quoi que ce soit ?
    Au contraire, il serait la honte de la France, pays comme vous le rappelez des médailles Field, des prix Nobel, des chirurgiens cardiaques, des satellites, de la littérature.
    Fillon en président signerait au contraire la déchéance absolue de notre grand pays.


    • alkoussekousse alkoussekousse 19 avril 2017 16:07

      @ZenZoe

      Fillon est certes un politicien désagréable par sa participation à la destruction de l’Éducation Nationale (sa loi de 2005), sa compromission avec l’oligarchie euro-atlantiste et son programme économique de m*** ! Mais que peut-on lui reprocher que l’on ne puisse reprocher en pire à Macron, le sabordeur de l’économie, la bankster, le traître, à Mélenchon la sordide crapule maçonnique, mondialiste et fédéraliste, à Hamon le franc-maçon européiste, à Le Pen dont la famille empêche toute révolte populaire par l’illusion d’une accession sans cesse repoussée à la présidence.

      Si Macron accède au pouvoir suprême il bradera la France entière à ses commanditaires de la finance. Nous aurons alors tout perdu : nos industries, notre système social, notre indépendance, notre patrimoine, notre pays.

      Si Mélenchon l’ignoble racaille fédéraliste, accède à la présidence il s’empressera d’imposer à l’Europe entière ce fédéralisme que tous les peuples rejettent avec horreur, il détruira le dernier fleuron industriel de la France, son industrie électro-nucléaire, il pratiquera une politique de relance keynésienne massive dans cette escroquerie non rentable que sont les énergies renouvelables, ruinant ainsi la France et probablement l’Europe aussi. Mélenchon c’est ce qui peut arriver de pire à la France, Mélenchon c’est la crapulerie triomphante, c’est la bêtise au front de taureau écrasant les peuples et broyant les nations, c’est la stupidité écologiste imposant ses lubies ridicules à la chrétienté, c’est l’assurance d’une dévastation économique et sociale sans précédent. Tout sauf Mélenchon !

      Si Hamon arrive au pouvoir il donnera libre cours à son obsession du fric et de la construction européenne, il s’adonnera sans limite au banditisme socialiste, il pratiquera les coups tordus et vicieux à la Hollande afin de se maintenir coûte que coûte au pouvoir, il appliquera sans vergogne la politique décidée par cette abjecte franc-maçonnerie qui dirige vraiment la France.

      Si Le Pen arrive au pouvoir les capitaux fuiront en masse le pays, les investisseurs s’éloigneront de France, les délocalisations s’accélèreront, le chômage explosera. Le Pen est une imbécile qui ne comprend pas qu’il faut quitter l’euro dès son entrée en fonction, une magouilleuse sans envergure, une noceuse écervelée, une poivrote et une droguée.

      Qui reste-t-il ? Fillon ! Il est certes mauvais mais c’est le moindre mal.

    • jeanpiètre jeanpiètre 19 avril 2017 16:20

      @alkoussekousse
      Vous pensez préférer le déshonneur au déclassement mais faites tout pour avoir les 2


  • zygzornifle zygzornifle 19 avril 2017 15:50

    Ceux qui se prennent pour le nombril du monde se sont justes trompés de trou ....


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 avril 2017 16:56

    Allez, un scoop pour Rakoto !
    Les programmes à appliquer en France sont déjà écrits et publiés.
    Ils ont été rédigés par la Commission européenne, comme chaque année :
     les GOPé, où comment nos gouvernements sont soumis à la Commission européenne

    C’est le programme qu’appliqueront tous les candidats qui ne proposent pas la sortie de l’ UE par l’article 50.


    Nos gouvernements ne décident que des questions sociétales et de la couleur des rideaux ! Et là, l’auteur ne nous dit rien sur les goûts des deux candidats en matière de rideaux, quelle lacune !

    • Sozenz 19 avril 2017 23:01

      @Fifi Brind_acier
      on voit les nouveaux collabos de la dictature . A 32 ans ce doit être assez jouissif pour ce monsieur de pouvoir mettre à l amende un ;pays ...
      il y en a qui n ont vraiment pas peur de faire un sale boulot ...
      Il doit se sentir important ....
      Jeune con .. va .


  • zygzornifle zygzornifle 19 avril 2017 17:16

    Redresser l’économie avec des mecs tordus faut pas rêver ......


  • Clouz0 Clouz0 19 avril 2017 17:25

    Quand on arrive sur l’1 de vos articles, Sylvain, c’est tellement décalé par rapport à 99% de ce que l’on trouve sur ce site que c’en serait presque comme un vent de fraicheur qui y soufflerait. smiley


    Je suis loin d’être d’accord avec tout ce que vous dites, mais, considérant que l’économie est le seul ressort qui puisse nous permettre de réaliser encore des avancées, ou même, plus modestement, de maintenir les niveaux de vie et de protection sociale actuels, je regrette de constater que mon choix se limite à 2 candidats, les 2 seuls qui ont un programme économique réaliste et viable : Macron et Fillon.
    Ni l’un ni l’autre ne m’enthousiasme mais si je souhaite voter de façon responsable et lucide, je n’ai strictement pas d’autre choix. 

    Je comprends que cela ne fasse pas beaucoup rêver de retomber sur terre brutalement. Mais après avoir « déliré grave » pendant 2 mois il serait temps que les Agogos-voxiens s’intéressent un petit peu (juste un minimum) à l’économie et aux conséquences des programmes délirants qui ont été poussés à grands coups d’articles propagandistes (et souvent risibles) plus que vraiment citoyens. Citoyen au sens de responsable.

    Je sens d’avance que ce commentaire me propulsera au firmament des votes positifs. smiley

    • pipiou 19 avril 2017 17:36

      @Clouz0
      Quitte à toucher le fond autant que ce soit rapide ...


    • Sozenz 20 avril 2017 13:38

      @pipiou
      c est un peu comme le tabagisme il y a plusieurs options :
      soit on se fume 3 paquets par jour, quitte à avoir un poumon plomber autant qu’ il le soit vite et on n en parle plus ;
      y a la technique on y a à petits pas , en espérant rechaper au couperet ; puis il y a la méthode . ça ne passera pas par moi .

       Apparemment vous êtes de la première catégorie ... A vous de voir ...


  • alinea alinea 19 avril 2017 17:33

    Quand quarante économistes ultra libéraux soutiennent Macron, plus de cent soutiennent le programme de la FI

    http://www.liberation.fr/france/2012/04/19/nous-economistes-soutenons-melenchon_812942


  • bob de lyon 19 avril 2017 17:55

    Que n’avons-nous pas entendu, lu au sujet des électeurs du Front national… au mieux qu’ils n’étaient équipés que d’une moitié de cerveau… (précision : je n’en fais pas partie, mais j’arrive à comprendre leur désespoir…)

    Mais alors, ceux de Monsieur Fillon – premier ministre d’un chef de gang –… Monsieur Fillon, chrétien mais menteur, catholique et prévaricateur, eut-il été prêtre il serait certainement simoniaque…

    La majorité des électeurs de Monsieur Fillon vont à confesse le samedi pour – paisibles - communier le dimanche à la grand messe.

    Croyez-le, ces authentiques parangons de vertu, sont tous animés de valeurs de générosité, agités de nobles sentiments, toujours tournés vers leur prochain, le geste large et la main souple, à basculer une piécette dans le panier de la quête tendu par la menue menotte d’un enfant de chœur… À cet instant de grâce, ils sont extatiques, confondus de bonheur…

    La preuve, ils veulent supprimer la Sécurité sociale.


    • Le421... Refuznik !! Le421 20 avril 2017 10:27

      @bob de lyon
      Avouer ses avanies le Dimanche, débiter deux pater et trois avé pour mieux ré-attaquer les saloperies le Lundi... On connait.


  • SEPH SEPH 19 avril 2017 18:50

    Macron et Fillon deux pourris de chez pourris. Avec eux les banquiers vont se goinfrer.

    Soutenir cette pourriture est d’une bêtise crasseuse.


  • sweach 19 avril 2017 18:57
    Fillon ou Macron, pour redresser l’économie ?

    Aucun des deux !

    Les deux ont été au pouvoir et ils ont fait des connerie monumentale.

    La plus grosse de toutes est de croire que laisser plus de capitaux aux riches serait bon pour l’économie.

    Je pris pour que Fillon ne passe pas le premier tour, Macron est juste une blague médiatique.

  • Christian Castelli 19 avril 2017 21:13

    Cet article a au moins un mérite à mes yeux, et le seul que nous devrions retrouver dans nos articles, commentaires, réactions : Son auteur s’engage sur un projet. Certes, nous pouvons avoir une autre opinion que lui (nous avons la chance de vivre en démocratie, faut-il ici le rappeler), mais quel projet soutenons-nous alors et sommes-nous prêts à fournir les efforts requis à la mise en oeuvre de ce projet ? Il ne s’agit pas d’un casting pour une émission de télé-réalité. Il ne s’agit pas non plus de se lamenter, de railler ou de hurler. Nous écrivons, tous ensemble, au quotidien l’Histoire de l’Union Européenne, de la République Francaise, de notre région, de notre département, de notre commune. Les échecs comme les réussites sont les nôtres, contrairement à ce qui se lit dans beaucoup de commentaires. A chacun de nous par conséquent le 23 avril de voter pour le projet qu’il/elle veut construire, pour lequel il/elle est prêt(e) à faire des efforts (la répétition est volontaire). Nous ne pouvons nous identifier à 100% à un projet, c’est évident. Mais ou nous choisissons ou d’autres choisiront pour nous. Bonne lecture des programmes !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 avril 2017 08:09

      @Christian Castelli
      La lecture des programmes est à double tranchant...
      Il faut vérifier que le candidat propose bien la sortie de l’ UE et de l’euro par l’article 50 !
      Sinon , aucun des programmes n’est applicable dans le cadre des Traités.

      « Il est interdit de faire des programmes de politique intérieure nationale »


    • Christian Castelli 20 avril 2017 21:24

      @Fifi Brind_acier
      « Il est interdit de faire des programmes de politique intérieure nationale »
      Je suis au regret de devoir vous rappeler que l’Union Européenne n’a qu’une compétence d’attribution, ce qui veut dire qu’elle ne possède que des compétences reconnues dans les Traités (http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv%3Aai0020).
      Par exemple, qui décide de la politique d’éducation (école primaire, collège, lycée, université) ?
      Par exemple, qui décide de la ploitique de formation professionnelle ?
      Vous soutenez, je pense, tous les politiciens qui renvoient les mauvaises nouvelles à Bruxelles (alors même que le Conseil de ministres est le législateur au niveau de l’Union Européenne) et se targuent des succès (par exemple la hausse des ventes d’Airbus).
      L’Union Européenne n’est ni un monstre ni un ogre ! L’Union Européenne, c’est nous !
      Sortir de l’Union Européenne, c’est possible, à condition d’avoir un projet concret et mobilisateur ! Sans quoi, nous aurons, après la sortie de l’Union Européenne, à gérer la sortie de la République Francaise (voir par exemple la Catalogne en Espagne ou l’Ecosse au Royaume-Uni).


  • troletbuse troletbuse 19 avril 2017 21:37

    La question ne se pose même pas ; C’est ni l’un ni l’autre  smiley


  • izarn izarn 19 avril 2017 22:01

    L’article est basé sur le mensonge UMPS que tout va bien en UE. L’euro va bien, tout danger est écarté.
    Seule la France ne se réforme pas, donc il faut la réformer pour trouver le plein emploi.
    Tout est simple dans le meilleur des mondes globalisés.
    Le programme de Fillon est lumineux, mes trés chers fréres, amen !
    Sauf que c’est le crétin qui chante dans les salons du Titanic quand celui-coule.
    -Ma chère, le Titanic, penche certes, mais il est incoulable !

    Quittons un instant cet asile de fou, pour remarquer que les pays de la zone euro performent moins que ceux qui sont en dehors. Mieux encore, l’euro « qui protège » a flingué les dettes d’états ! Par exemple la dette grecque en pourcentage est moindre que la dette américaine, et surtout de la japonaise !!!
    La troika aide le Japon ?
    Vous voyez... smiley dans quelle histoire de dingo nous sommes chez Fillon, Macron, Hamon...
    J’oubliais le crédit « illimité » de Draghi. Remarquez que ce crédit la n’existait pas avant 2008...
    Bizarre, vous avait dit bizarre ?
    Comme c’est étrange !


  • carnac carnac 19 avril 2017 23:15

    Sarkozy-Fillon et Hollande-Macron ont eu une décennie pour nous montrer de quoi ils étaient capables ....

    Dix années calamiteuses .... où ils ont en outre instrumentalisé le front national pour conserver leurs postes.

    ---- >nous avons viré Sarkhozy ce n’est pas pour avoir son programme clôné .... par Fillon ,
    ---- > nous avons viré Hollande ce n’est pas pour que sa politique perdure sous les traits d’un avatar de la Finance internationale .... 

    Je recherche une méthode de gestion de la réforme qui soit garante d’une adhésion de la population : il n’y a qu’une méthode qui a fait ses preuves en accouchant en une année d’un programme cohérent et détaillé par thématiques c’est la méthode, de la France Insoumise

    Cette méthode est la seule qui éduque une jeune génération citoyenne bien ancrée dans la modernité à la conception d’un programme consensuel. je vote donc pour cette jeunesse et son avenir. Le travail réalisé est déjà remarquable et je leur fais confiance pour en piloter les principales mesures.

    Un quinquennat c’est court : 

    1/une Constituante pour soigner notre démocratie, 

    2/ la mobilisation de l’éducation nationale, de la formation continue et la reprise du cice pour créer et pourvoir les emplois du futur dans la transition énergétique ce sera déjà un très beau résultat.

    3/ Un impôt sur le revenu vraiment « universel » et mieux réparti en 14 tranches progressives au lieu des 5 actuelles, un crédit d’impôt pour chaque enfant et la suppression de toutes les niches fiscales cela nous fera une comptabilisation claire et se prêtant à la prévision des ressources de l’Etat....

     Comme par hasard ni Fillon , ni Macron ne proposent de clarifier notre fiscalité tout au contraire ils multiplient les niches pour les personnes dont ils sont les obligés.



  • kako 19 avril 2017 23:35

    J’ai commencé à lire cet article sans regarder qui en était l’auteur. Puis chemin faisant, je me suis posé la question « quel est le crétin qui a pu commettre un tel torchon » ? Et je vais regarder ... J’aurais dû m’en douter : Rakoto machin ! Le lèche cul attitré des LR sur Agoravox !!! J’ai arrêté ma lecture.


  • gerard5567 20 avril 2017 00:07

    epuis 1995, Fillon a été ministre d’à peu près tout et le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas laissé de souvenirs inoubliables.

    Il a été premier ministre de 2007 à 2012 et, à en juger par les statisques de l’INSEE, il a fracassé la France contre le mur. Les années 2007 à 2012 ont été aussi calamiteuses que les années 2012 à 2017.

    L’incompétence de Fillon a rayonné dans les grandes largeurs de 2007 à 2012. D’après l’INSEE, Fillon, c’est :

    Dette :

    - en 2007 = 1 252 milliards ;

    - en 2012 = 1 868 milliards ;

    - soit + 616 milliards.

    Croissance économique :

    - en 2007 = + 2,3% ;

    - en 2012 = + 0,2%.

    Balance commerciale

    - en 2007 = − 42 milliards ;

    - en 2012 = − 67 milliards ;

    - soit une détérioration de 59%.

    Taux de chômage

    - en 2007 = 7,1% ;

    - en 2012 = 9,7% ;

    - soit une détérioration de 2,6 .

    Destruction d’emplois, c’est-à-dire de postes de travail

    - en 2007 = 16,3868 millions ;

    - en 2012 = 15,9541 millions ;

    - soit une destruction de 432 700 emplois.

    Et ne venez pas parler de la crise bancaire, Fillon étant le copain de ces coquins de la finance et des banques.

    Croire que Fillon peut redresser la France - et, d’abord, qu’est-ce que la France ? - tient de la galéjade marseillaise.


  • BA 20 avril 2017 08:37

    En meeting, Emmanuel Macron brandit un drapeau de l’Union européenne. Emmanuel Macron prononce ces phrases ahurissantes :


    « Je sais ce qu’est la France d’avant ce drapeau. C’est une vallée de larmes. Je sais ce qu’est ce continent d’avant ce drapeau. C’est un continent de guerre. Ne l’oubliez jamais parce que tant et tant ont perdu la vie à cause de cela. »


    https://www.facebook.com/EmmanuelMacron/videos/vb.1535230416709539/195034807 8531102/?type=2&theater


    L’histoire selon Macron :


    - Avant la naissance de l’Union européenne, il y avait des guerres ; c’était une vallée de larmes.


    - Depuis la naissance de l’Union européenne, il n’y a plus de guerre ; c’est le paradis.


    - Après la mort de l’Union européenne, il y aura des guerres ; ce sera de nouveau une vallée de larmes.


    L’histoire selon Macron, c’est trop chou.


    C’est trop mignon.


    C’est trop bisounours.


    Macron, c’est le candidat de tous les bisounours européistes qui veulent continuer à vivre dans le monde des bisounours européistes.


    Les réalistes, eux, ne se font aucune illusion sur l’Union européenne.


    Les réalistes votent Marine Le Pen ou alors François Asselineau.


    Votez Asselineau.


  • stoffer 20 avril 2017 10:10

    Attention au programme de Monsieur Macron, qui veut révolutionner l’assurance-chômage pour diminuer les prestations !
    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=192042


  • Spartacus Lequidam Spartacus 20 avril 2017 10:33
    Fillon et Macron sont les seuls qui défendent une pseudo politique de l’offre face à tous les autres qui souhaitent la politique de la demande.

    Un chose est sure.....Les générations suivantes vont devoir payer, travailler plus....
    Mais elle sont en couches culotte ou dans les couilles de leurs parents.....Elles ne votent pas et pourtant ce sont les plus concernées.

    • Le421... Refuznik !! Le421 20 avril 2017 10:41

      @Spartacus
      Les générations suivantes vont devoir payer, travailler plus

      Si elles en ont les capacités physiques et mentales...
      Vu l’état dans lequel les enfants naissent et grandissent.

      http://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/04/20/des-perturbateurs-endocriniens-retrouve-dans-les-cheveux-d-enfants_5114079_1652666.html

      Mon petit fils est né avec une petite malformation, devinez où, et s’est fait opérer.
      Mais c’est extrêmement courant , madame, s’est vu répondre ma fille.

      Et maintenant, ce sont des problèmes allergiques respiratoires chroniques...

      Faut dire que ma fille, c’est génération Nutella-Mc Do et produits à la con plus inutiles les uns que les autres... je lui ai dit, mais. Faut que ça rentre dans un cerveau imperméabilisé par TF1 et M6 !!


    • samuel 20 avril 2017 11:20

      @Spartacus

      Réjouissez-vous, si il y a dette, c’est qu’il y a des prêteurs, i.e. des rentiers !
      Achetez donc des obligations d’Etat et vivez du travail des autres, c’est votre idéologie.

      Continuez à fustiger « la gamelle de tous qui dépendent de tous » et continuez de défendre la gamelle de quelqu’un qui dépendent de la masse !!!



    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 avril 2017 15:02

      @Le421

      Vous avez expliqué à votre petit fils que vous avez comme ancien de l’armée pris votre retraite à 45-50 ans et que c’est à lui de la payer et que pour cela il devra travailler jusque 65 ?

      Non ?
      C’est vrai que vous votez Melenchon, vous avez envie de lui foutre une louche de plus collective de 300 milliard à se partager entre eux pour vous payer du pouvoir d’achat sur leur compte.

    • samuel 20 avril 2017 15:17

      @Spartacus

      En fait, l’augmentation de la productivité pourrait permettre à tous de pourvoir aux besoins élémentaires de tous en travaillant moins et moins longtemps.

      En revanche la condition de ce raisonnement c’est qu’il faudrait nous assoir sur nos habitudes de consommateur et le Capital sur ses privilèges.

      Si ça permet aux gens de ne plus être esclaves de leurs travail pour vivre et si on fait de la pédagogie - comme nous l’explique nos chers éditorialistes néolibéraux- l’idée et ses prérequis finiront par infuser dans la société 

  • george789 20 avril 2017 18:16

    Bonjour,


    Merci pour cet article « pro fillon » il n’y en as pas eu beaucoup.

    Je suis d’accord avec toi sur la « solidité » du programe fillon. Solidement encré dans le moyen age technologique, solidement attaché a la production de futile, solidement attaché aux echage de marchandise jetables, solidement attaché a « récompenser la production » de merdes.

    Solidement attaché a l’esclavage, qu’il veux « plein », Solidement attaché a ce que les enfant de riches sois trois fois moins par classe que les enfants de pauvres. Solidement ataché a ce que les vieux doivent choisir entre l’eutanasie et l’énorme facture soit directe sois plus grose encore via l’assurance privée.

    Solidement favorable a ce que sa femme et ses enfants aie des millions quant nous n’avons méme pas de milliers. Solidement favorable a la confiscation de l’autorité par quelques un, dans l’entreprise, dans la commune, dans l’état. Solidement attaché au raket et a l’impunité des propriétaires.

    Hraaa j’ai méme pas envie de m’attarder sur le point un point c’est vraiment la caricature de l’enculé celui la.

    ++








  • Jean Keim Jean Keim 20 avril 2017 19:03

    Tiens un français – l’auteur – bien dans ses baskets, alors voilà...


    Ce matin sur France Culture j’ai entendu une info vraiment comment dire... stupéfiante ; en 1943 (oui en pleine guerre mondiale), les grands pays de la planète se sont réunis pour probablement parler de l’état du monde et en tirer un enseignement, j’ai retenu principalement trois décisions absolument capitales, 1- l’argent ne peut pas être une marchandise, 2- le travail ne doit pas être une marchandise et partout doit exister le plein emploi, et enfin 3- la nourriture ne doit en aucun cas devenir une marchandise.
    Pour chacune de ces propositions, un traité international a été rédigé qui a été signé par tous les pays participants, notamment les USA, l’URSS, la Chine, pour que chaque traité soit applicable il doit ensuite être ratifié par les instances décisionnaires de chaque pays, mais, car il y a un mais, le congrès américain (à majorité républicaine comme actuellement) a refusé de les ratifier.
    Les conséquences sont bien connues de notre époque, 1- l’argent (et donc le profit) est devenu la seule raison d’être de l’économie et la Finance règne en maître absolu, 2- le travail est un marché comme un autre, le travailleur est une variable avant d’être un être humain et le chômage structurel (voulu) un formidable outil d’asservissement, 3- dans un monde où règne l’abondance, 800 millions de terriens souffrent de la faim à cause de la rareté et du gaspillage de la nourriture entretenus par la spéculation.
    Maintenant presque tous les verrous ont sauté, quasiment tout peut être marchandisé et les grandes sociétés sont plus puissantes que les états.

    Le marché mondial pour encore plus affermir sa suprématie sur le monde a besoin de serviteurs et/ou de complices et/ou encore de sbires, certains de nos candidats dans notre cirque électoral ont sans aucun doute choisi le camp de la ploutocratie.

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