lundi 22 septembre 2014 - par Sylvain Rakotoarison

François Hollande, le Président autiste inaudible

Dans la salle d’honneur du Palais de l’Élysée, le seigneur des lieux a peiné à convaincre de son amour pour les Sans-dents…

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Le Président de la République François Hollande s’est prêté le jeudi 18 septembre 2014 à l’exercice protocolaire de la conférence de presse dans les salons dorés de l’Élysée. C’est la quatrième conférence de presse depuis le début du quinquennat et la précédente avait eu lieu le 14 janvier 2014, avant les élections, avant le changement de Premier Ministre. Autant dire, il y a cent ans !

Inutile d’insister sur le fait que cette prestation solennelle met toujours en valeur le Président de la République. Les journalistes qui ont été honorés d’y être présents sont rarement les plus vindicatifs contre l’Élysée. C’est même une marque de reconnaissance professionnelle d’y être invités.

Comme du temps du Général De Gaulle, tout le gouvernement y siégeait, à la droite de François Hollande et les caméras étaient prêtes à pointer les ministres quand le thème de leurs attributions était abordé.

François Hollande a ainsi déroulé près de trois quarts d’heure d’allocution introductive, puis a répondu aux questions des journalistes. L’intervention a été pompeuse, ennuyeuse et sans aucune annonce. Donc, inutile.

Rien de nouveau : aucun cap n’a encore été clairement adopté depuis deux ans et demi. Le lendemain du discours de politique générale de son Premier Ministre Manuel Valls, le gouvernement annonçait une mesure fiscale particulièrement incohérente, la suppression de la première tranche d’imposition sur le revenu (à Bercy, personne n’a été capable de dire ce qu’il en coûterait aux autres contribuables). L’annonce venait de nulle part, en tout cas, d’aucune vision cohérente puisque ce n’était même pas au programme du vote de confiance.

Saupoudrage, mesures décidées sans préparation (comme la réforme territoriale), incapacité permanente à gouverner. Rien ne sera sans doute épargné à ce pauvre Monsieur Hollande. On ne pourra même plus dire ce "bon" Monsieur Hollande car son supposé mépris pour les "sans-dents" a définitivement mis une croix sur un caractère qu’on pouvait imaginer plaisant, sympathique et cordial.

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Faut-il continuer le "Hollande bashing" ? Rappelons que cela ne fait que suivre le "Sarkozy bashing" juste après 2007 (je n’aime pas trop le terme "bashing", "lynchage médiatique" conviendrait mieux). Il est probable que le prochain Président de la République sera également devenu rapidement la cible du persiflage médiatique, et cela aussi longtemps qu’il restera cinq à dix millions de demandeurs d’emploi sans perspective d’avenir personnel.

Je suis bien aise de ne pas avoir voté pour François Hollande le 6 mai 2012. Je ne suis donc pas déçu car je n’avais aucune attente. Mieux : j’ai toujours imaginé que la situation politique se dégraderait de la sorte. C’était assez prévisible. Tromper sa gauche pour conquérir l’Élysée, puis la décevoir en faisant semblant qu’il n’en est rien, continuer à mépriser le centre et la droite alors que la gauche le méprise. C’est une stratégie de "ouf" !

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Avec les bouleversements politiques des huit derniers mois, qui sont nombreux, à savoir l’effondrement électoral du PS aux municipales et surtout aux européennes (moins de 13%), la suprématie du FN (qui se poursuit dans les sondages), et le renvoi de Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg, l’arrivée de Manuel Valls à Matignon, on aurait pu s’attendre à un discours un peu plus de vérité.

Oui, le gouvernement de gauche comprend enfin que les entreprises, c’est d’abord une richesse, que ce sont les entreprises qui créent la valeur, qui créent la richesse, qui créent les emplois, qui permettent aux caisses de l’État de se remplir, et que leurs dirigeants ne sont pas, pour la plupart d’entre eux, des voyous, ni des profiteurs, ni des fraudeurs. La plupart des responsables de gauche le savaient déjà depuis longtemps (certains connaissent de très près les entreprises) mais le dire publiquement était une sorte d’interdit partisan.

En gros, il a compris également que le seul levier qu’il a sur l’emploi, c’est donner les meilleures armes possibles aux entreprises françaises face à la concurrence rude de la Chine, de l’Inde, etc. En somme, le diagnostic est à peu près accepté par la plus grande majorité des élus de la République.



Mais il fallait encore maintenir la fiction du clivage gauche/droite, la fiction de la gauche sociale qui devrait être plus du côté des gentils employés face aux méchants patrons. Parce qu’il y aurait une base, une aile gauche, qui demanderait un tel discours.

Alors, Manuel Valls, dans son discours de politique général, a ainsi mitraillé sur sa droite, caricaturant les idées qui sont pourtant sensiblement les siennes, et a cherché à convaincre sa gauche en insistant sur la non-austérité qu’il aurait décidée. Alors, François Hollande a eu l’outrecuidance de citer son discours du Bourget du 22 janvier 2012 pour dire qu’il avait déjà dit ce qu’il faisait aujourd’hui.

Justement, parlons du discours du Bourget. Je l’avais écouté en direct un peu par hasard et j’avais compris qu’il avait gagné l’élection avec un tel discours. En l’écoutant bien, il n’a pas trompé ses électeurs. Simplement, habile comme il est, il a laissé entendre à ceux qui l’écoutaient certaines choses qu’il n’a pourtant jamais dites. Il avait réussi à leur faire croire qu’il était le Père Noël. Élu par défaut, certes, mais élu.

On a retenu de ce discours qu’il était l’ennemi de la finance internationale. Pourtant, l’auditeur rationnel aurait pu comprendre qu’on ne peut être efficacement et concrètement l’ennemi de quelque chose que si c’est clair et net, pas de quelque chose de flou. Toujours définir les termes. Qu’est-ce que la finance internationale ? Cela ne voulait rien dire mais cela avait permis le ralliement inconditionnel des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au second tour du 6 mai 2012.

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Avec un discours "vallsien" de plus en plus clair sur les intentions économiques, on aurait donc pu penser que François Hollande serait allé jusqu’au bout de la logique : assumer pleinement sa politique économique …politiquement.

En effet, à quoi ça rime d’aller toujours courir en paroles vers sa gauche, comme il l’a encore fait ce jeudi, alors qu’il court en actes vers sa droite ? Il est le maître du jeu et il est doublement perdant. C’est étrange comment, malgré des atouts particulièrement précieux, il a pu aussi mal jouer en deux ans.

Sur sa gauche, c’est clair qu’il ne retrouvera plus jamais de crédibilité jusqu’à la fin de son quinquennat. Pourquoi encore courir vers elle inutilement d’un point de vue électoral ?

Sur sa droite, c’est pareil. En gardant son discours "de gauche", il ne fait qu’inquiéter la droite et le centre en les maintenant dans un artifice d’opposition. Ce qui, admettons-le, leur convient assez bien en ce moment avec cette absence de leadership depuis deux ans.

C’est surtout sur le plan économique que le jeu est doublement perdant. Pour tous les Français. François Hollande a compris qu’il fallait renforcer la compétitivité des entreprises. Mais il a proposé des réponses qui ne correspondaient absolument pas aux problèmes soulevés. L’exemple typique est le CICE qui n’aurait un effet que dans deux ans au mieux alors que certaines entreprises sont à très court terme, sur un horizon de moins de six mois.

Là aussi, François Hollande a été doublement maladroit : il a donné le signal aux syndicats qu’il était du côté du patronat (patronat qui, lui, de son côté, en profite pour faire de la provocation contreproductive, le Medef proposant la suppression des 35 heures par exemple, ce qui n’est pas très constructif).

Mais comme la réalité des mesures se fait toujours attendre (je ne parle même pas du "pacte de responsabilité" annoncé justement dans sa précédente conférence de presse et toujours pas mise en application huit mois plus tard !), il n’y a aucune embellie économique en vue : les investisseurs restent réservés et dubitatifs. La croissance est en berne, l’emploi continue à se disloquer.

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Que faudrait-il pour que ça remarche ?

C’est malheureux à dire mais c’est un peu comme à la bourse ou même à l’école, dans les relations entre professeurs et élèves : il faut un choc psychologique. Ce n’est pas mesurable, mais justement, la confiance ne se commande pas. Comme l’amour qui ne s’explique pas. Alors que la méfiance s’explique très rationnellement !

Comment créer ce choc qui permettrait de redonner un peu espoir aux acteurs économiques ? Notamment, les rassurer sur le fait qu’il y a un cap au sein de l’Exécutif ?

Pour moi, il ne passe que par un choc politique : abandonner la fiction du PS auquel François Hollande est si attaché, abandonner en rase campagne son aile gauche qui traîne de toute façon trop les pieds, qu’il ne convaincra plus, et proposer un réel contrat de redressement économique avec les personnes de bonne volonté à l’Assemblée Nationale. Certains députés UMP avaient même franchi le premier pas en avril pour encourager Manuel Valls dans cette voie.

Or, prendre des mesures économiques, sociales et fiscales, un peu plus réfléchies, élaborées dans une concertation politique qui permettrait de garantir leur stabilité dans le temps au-delà des changements de majorité, créerait un véritable climat vertueux de retour à la confiance. La classe politique montrerait alors dans son ensemble son souci de l’intérêt général au lieu de privilégier les luttes claniques stériles (que ce soit au sein de la majorité ou au sein de l’opposition).

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Cette union de toutes les personnes de bonne volonté, François Hollande et Manuel Valls avaient la possibilité institutionnelle et historique d’en incarner la réalité. Ils préfèrent, encore aujourd’hui, se résoudre à ne gouverner que sur une base électorale de moins de 13%, bien moins si l’on prend en compte les députés PS "frondeurs".

De ce fait, François Hollande restera hélas le Président inaudible, inaudible à sa gauche qu’il aura définitivement déçue, inaudible à sa droite qu’il aura toujours méprisée. Il restera aussi un Président autiste, car il n’a cessé de errer dans sa bulle de jouissance élyséenne, dans ses arrière-pensées de tactique politicienne, sans se rendre compte qu’aujourd’hui, le FN est sérieusement aux portes du pouvoir. Réellement ! Et cette situation nécessite de ranger dans le tiroir à susceptibilités ses petites et vaines appartenances claniques au profit du seul intérêt national. En aura-t-il …le courage ?


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (22 septembre 2014).
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Discours du Bourget de François Hollande (22 janvier 2012).
Confiance étriquée pour Manuel Valls (16 septembre 2014).
La trace de François Hollande (14 juillet 2014).
Le couple Hollande-Valls.
Manuel Valls.
Le roi du monde (6 juin 2014).
Troisième conférence de presse de François Hollande (14 janvier 2014).
Une empathie combative ?

L’humour présidentiel à la radio.
Jusqu’où descendra-t-il ?
La courbe du chômage…
Faut-il supprimer l’élection présidentielle ?

La République du couac …ou du non dit.
Interview présidentielle sur TF1 (15 septembre 2013).
Pourquoi il ne fallait pas voter pour Hollande ?
Aucune autorité sur ses ministres.
Interview présidentielle du 14 juillet 2013.

Remous électoraux du FN.
Première année du quinquennat de François Hollande.
Deuxième conférence de presse de François Hollande (16 mai 2013).
Interview présidentielle sur France 2 (27 mars 2013).
Première conférence de presse de François Hollande (13 novembre 2012).
Interview présidentielle sur TF1 (9 septembre 2012).
Interview présidentielle sur France 2 (29 mai 2012).

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14 réactions


  • Diogène diogène 22 septembre 2014 10:08

    « le seul levier qu’il a sur l’emploi, c’est donner les meilleures armes possibles aux entreprises françaises face à la concurrence rude de la Chine, de l’Inde, etc. »


    C’est un peu court comme analyse.
    Ce ne sont pas les pays concernés, ni leurs populations qui sont la cause de la destruction des emplois.

    Ce ne sont pas les travailleurs chinois qui viennent chercher le travail pour le prendre aux Français.

    Si les entreprises ne veulent pas avoir la concurrence de ces pays, il ne faut pas qu’elles délocalisent. Qu’elles pratiquent le dumping social.

    Le seul levier sur lequel il faut jouer est d’imposer des règles qui interdisent ce genre de pratiques, mais ça, aujourd’hui, c’est de la science fiction !
    L’ENA est les Ecoles de Commerce n’enseignent pas ça.


    • smilodon smilodon 23 septembre 2014 20:47

      Mais on s’en fout ! :.... On le sait bien qu’on crèvera tous seuls !.... On le sait ! :... C’est bon !... Adishatz. Votez donc pour qui vous voudrez !........ Qu’est-ce-qu’on en a à foutre ???.... Franchement.


  • Taverne Taverne 22 septembre 2014 11:44

    Bien que m’étant endormi à quatre reprises, j’ai tenté de suivre la conférence. J’ai vu un homme artificiel (cheveux teintés noirs cirages, lunettes trompeuses) dans un décor factice de théâtre, gratifiant les journalistes de sourires complices (flattant le premier rang, nommant certains par leur nom avec déférence). Ce monde d’échanges de courbettes m’est apparu totalement irréel. Sur cette scène, on a vu le monarque et sa cour, les cireurs de pompes subventionnés et accrédités chargés de faire et défaire l’opinion, s’échanger des politesses et des flatteries et se rassurer, loin du bon peuple.

    Aujourd’hui, le pays entier est paralysé par la faute d’un homme ambigu, inconstant qui a ruiné la confiance de toutes les catégories de la population. Vous avez dit inaudible ? Il est aussi quasi invisible. Sa politique de la transparence aura eu au moins un effet, celui de le rendre complètement transparent, au sens où on voit à travers. On ne le voit plus, derrière ses singeries (clonage de Mitterrand en campagne), ses mouvements de girouette, ses contradictions permanentes qui trahissent trop sa personnalité buvard.

    Qui est cet homme ? On ne le sait toujours pas mais ce qui a changé depuis hier, c’est qu’on s’en fout. On voudrait tourner la page Hollande. C’est hélas impossible. La force de blocage de nos institutions fait qu’un président inerte, figé, distant et ayant perdu toute légitimité, peut se maintenir jusqu’à la fin de son mandat et cela quelles que soient les conséquences pour le pays.

    Il ne se contente pas de bloquer les institutions nationales, il passe au formol les collectivités décentralisées en imposant une réforme inutile qui aura surtout pour effet d’ajouter à la complexité du mille feuilles : à la place du Conseil général, on aura selon les cas une métropole ou une super intercommunalité ou un conseil général au rabais pour les départements ruraux et pauvres.

    Économiquement, l’Europe se réveille, l’Amérique se réveille. La France dort. Jusqu’à 2017.


    • Albar Albar 22 septembre 2014 13:48

      Salut Taverne,
      ’’ les cireurs de pompes subventionnés et accrédités chargés de faire et défaire l’opinion,.....’’

      Vous faites allusion aux presstituées, c’est normal, il faut bien qu’elles vendent leurs charmes à défaut de leurs âmes, si ce n’est déjà fait.


  • Cocasse Cocasse 22 septembre 2014 12:00

    13%.
    Les français ne veulent plus de cette extrême-droite sous vernis socialiste.
    Le président de la guerre, qui aime la guerre et l’armée (cf Valérie treitweler), mais prend soin de faire retirer les balles des militaires lorsqu’ils doivent défiler autour de lui (visite à Olivet).


  • Spartacus Lequidam Spartacus 22 septembre 2014 12:14

    Il veut rester pour rester.........

    N’importe quel personne avec la tête sur les épaules démissionnerait et passera it à autre chose...

    Mais quand on a goutté aux privilèges, difficile de s’en passer ?

    • Garance 22 septembre 2014 13:27

      Spartacus


      Que voulez-vous qu’il fasse d’autre que de rester ?

      Il est coincé

      Il sait que tout le monde sait qu’il est nul de chez nul , que plus nul que lui en politique ça n’existe pas ici en France et à l’étranger

      Ca il le savait avant de se présenter ( d’ou son ébahissement permanent d’avoir été élu )

      Démissionner ? ;ce serait le reconnaître à la face du monde

      Imaginer de devoir se déplacer avec un gros GL ( Gros Looser ) gravé à la craie dans le dos : il ne veut même pas y penser une seule seconde et pourtant : qu’il reste ou ne reste pas ; son GL à la craie dans le dos il y aura droit

      Même : Il l’a déjà

  • Garance 22 septembre 2014 12:27

    Taverne


    Aviez-vous donc tant de temps à perdre que cela que vous ayez regardé cette guignolade ?

    Sur le coup vous me décevez 

    Qu’espériez-vous en le faisant ?

    J’avoue que cela dépasse mon entendement qu’il puisse y avoir encore des gens pour regarder ce genre de truc

    Encore que de voir Manu dodeliner du chef comme le font les chiens en plastique des plages arrières des voitures à bobos et ce en prenant un air convaincu aux fadaises du Teinté, cela devait valoir la perte de temps ( 1)

    Rien que cela pourrait me faire ( presque) regretter de ne pas l’avoir fait

    ( 1) : j’ai lu que Manu dodelinait merveilleusement bien du chef sur un article

    • Taverne Taverne 22 septembre 2014 16:34

      Je suis scrupuleux : j’avais besoin de m’assurer que je ne me trompais pas en le déclarant nul et faux. Là, je n’ai plus de doute.


    • Garance 23 septembre 2014 09:07

      Taverne


      Vous qui avez regardé le show

      Et le dodelinement de Manu : parlez- nous en

      Comment l’avez-vous trouvé ?

      Est-il si extrordinaire que cela ?

      Est-il l’équivalent de celui de feu Patrick Roy qui est le précurseur en ce genre de posture

      Ah....celui qui n’a pas vu Patrick Roy dans sa belle veste rouge dodeliner du chef dans les rangs de l’Assemblée a raté quelque chose d’unique et que l’on risque de ne revoir jamais

      Il dodelinait déjà avant d’entendre l’intervenant : du grand art

      Manu est-il digne du Grand Patrick Roy ?

      Peut-il l’égaler un jour ?

      Taverne ; dites-nous

  • zygzornifle zygzornifle 22 septembre 2014 15:14

    Hollande vapote quand il prend la parole .....


  • FritzTheCat FritzTheCat 22 septembre 2014 23:15

    J’ai vu 30 secondes de l’intervention de Guimauve Ier, Flamby, Fraises des Bois (appelez le comme vous voulez), ces 30 secondes m’ont suffit pour comprendre que ce gars n’y croit plus, qu’il est dépassé par la machine qu’il pensait diriger, qu’il est radicalement en dehors du coup...

    En un mot, ce type est out.


  • njama njama 22 septembre 2014 23:19

    François Hollande, le Président autiste ...

    je crains qu’il n’aurait été trop vacciné ...
    les cas d’autismes développés suite à des vaccinations intempestives étant clairement connus du monde scientifique, même si les complicités scientifques et juridiques essaient (toujours très maladroitement) de les dissimiler sous la carpette
    Or il se trouve que notre bon Président François se pique de vouloir protéger l’hygiène des jeunes françaises ... comme si elles étaient toutes susceptibles de de se ramasser une maladie vénérienne

    France : Hollande fait tout un fromage des faux bienfaits du Gardasil & du Cervarix !

    Visiblement les utérus le passionnent ...
    serait-il un pervers ...

    tout comme son premier ministre qui croit, contre tout bon sens, contre toute raison, contre tous dogmes catholiques de son éducation religieuse (et Dieu sait s’ils sont parfois bizarres) que, comme d’une « autre espèce d’humains », les Juifs en sortent ...
    C’est l’utérus de la mère qui fait le « juif » ... ite missa est ...

    OK JESUS EST JUIF (ET PALESTINIEN) qu’on se le dise ... dans les ministères

    vite M’bala M’bala, (dit Dieudonné) fais-nous un sketch sur cette bizarrerie génétique

    tout comme d’autres croient que les cigognes nous ramènent les bébés ...

    eh dire que nous sommes gouvernés par ces espèces de chtarbés ....qui reniflent les utérus comme nos entrailles grecs reniflaient les entrailles des poulets pour prédire l’augure


  • smilodon smilodon 23 septembre 2014 20:44

    Si au moins vous saviez comme tout le monde s’en fout !... De lui comme de l’autre, qui reviendra en 2017 !... Si vous saviez !......Dans 2 ans et demi, si kermit la grenouille est élus, ce sera pareil !... Si vous saviez comme on s’en tape !... De toute façon, ça ne changera rien pour nous !... François, nico ou kermit !.... RIEN !... Donc.....Si vous saviez comme on s’en fout !.... .Adishatz....


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