jeudi 29 octobre 2009 - par Markoff

Identité nationale : fier... de ne pas être fier !

 Ce 26 octobre, une radio périphérique lançait son petit sondage matinal avec cette question que, pardonnez-moi, je trouve stupide : êtes-vous fier d’être français ?
 
Au passage, disons que ce genre de sondage n’a aucune valeur statistique pour deux raisons principales : 1 / seuls ceux qui se sentent concernés directement prennent le temps de donner leur avis. 2 / dans la plupart des questions posées, il est impossible de répondre valablement par OUI ou par NON sans pouvoir nuancer sa réponse. Donc, ces mini sondages radiophoniques ( ou par tout autre moyen médiatique ) ne sont que des gadgets populistes et démagogiques.
 
 Donc, je vais tâcher de répondre à cette question " suis-je fier d’être français ? " avec toutes les nuances qui s’imposent, et elles sont nombreuses.
 
D’abord, la notion de "fierté" ne peut s’appliquer qu’individuellement, en fonction de son propre mérite dans tel ou tel domaine, impliquant un mérite personnel reconnu par la société en fonction des valeurs en cours dans ladite société ou par rapport à sa propre conscience.
Par exemple, je peux être fier d’avoir sauvé quelqu’un de la noyade, ou d’avoir créé une entreprise qui embauche, ou même d’avoir su élever correctement mes enfants....
 
Mais être fier d’une situation dont je ne suis pas l’artisan, c’est particulièrement ridicule. C’est le cas pour la nationalité. De même que je n’ai pas choisi mes parents, je n’ai pas "choisi" de naître en France. Je dois ce fait seulement au hasard. Je peux me dire satisfait ou heureux de ce hasard en le comparant à d’autres cas dans le monde, mais "fier", je ne peux pas le dire.
 
Je ne peux pas en être fier tout simplement parce que mon pays, comme tous les pays, n’est pas parfait et que, si je m’en tenais à cette "fierté-point-final", j’exonérerais ma nation de toutes les turpitudes passées, présentes ou à venir. Je ne veux pas être le complice passif et inconditionnel de ce que je désapprouve. J’ai un intérêt supérieur qui s’appelle l’humain, où qu’il soit et d’où qu’il vienne, et cet intérêt passe bien avant l’égoïsme nationaliste qui inspire encore, malheureusement, bien des esprits étroits et bien-pensants....
 
Avant d’être français, je me sens mondialiste. A ma rescousse, je citerai Platon : " au-dessus de la Patrie, il y a l’Humanité " ou Montesquieu : " je suis homme avant d’être français car je suis nécessairement homme et je suis français par hasard ". Mais je pourrais aussi évoquer Erasme, V. Hugo, Gandhi... etc.
 
Le chauvinisme qui consiste à défendre son clan quoi qu’il fasse, sa communauté quels que soient ses torts passés, présents ou à venir, ce chauvinisme relève d’un réflexe identitaire primaire et peureux. Les notions de justice et de morale sont refoulées au profit d’un confort collectif qui se veut rassurant. Et, pour se dédouaner, on se gargarise de slogans flatteurs comme "patrie des droits de l’Homme", "liberté-égalité-fraternité" ou "valeurs de la République", mais slogans qui abritent nombre de forfaitures commises à tous les niveaux de la nation.
 
Alors, être fier de quoi ? Concernant la nation, c’est aussi stupide que d’être fier de la victoire d’une équipe de foot professionnelle qui achète ses joueurs à coup de dizaines de millions !
 
Le passé, on est bien obligé de l’assumer, alors que nous n’en sommes pas responsables, pas plus que nous sommes responsables de nos parents, mais on peut, on doit l’assumer d’une façon critique, car il est émaillé de crimes impardonnables, comme d’ailleurs le passé de presque toutes les nations.
Quant au présent, on approuve ce qui se fait de bien et on condamne ce qui est contraire à notre éthique, ce qui nous interdit d’être fiers d’une façon globale de notre appartenance, qu’elle soit choisie ou non choisie.
 
Et que l’on ne vienne pas me dire " d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte " puisque le problème est partout le même.
Au débat lancé par le gouvernement sur l’identité nationale ( c’est quoi être français ? ), il n’ y qu’une réponse administrative à donner : c’est avoir la nationalité française, concrétisée par la carte d’identité. 
Pour le reste, pour ce qui est des valeurs, chacun est libre de se référer à sa conscience. Il suffit d’être loyal et de respecter la liberté d’autrui.
 


44 réactions


  • lisca lisca 29 octobre 2009 13:29

    On peut aussi fier de ne pas être inculte et décérébré.
    Encore plus fier d’être un étranger (Zidane).
    Article de propagande mondialiste, comme la majorité des autres sur le sujet.


    • Charlesmartel 9 janvier 2011 11:40

      Bien envoyé ! Les peuples européens en ont plus qu’assez de ces crachats lancés par les cloportes cosmopolites, parasites sur nos sols. et pendant ce temps-là, les grands peuples enracinés d’Asie tracent leur route. La victoire est proche pour eux, nous laissant sur les bas-côtés.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 29 octobre 2009 13:34

    Vous pouvez être fier d’ avoir écrit un article posant laquestion de savoir si vous êts fier ,

    Une question , où se trouve le Montesquieu ?


  • Gazi BORAT 29 octobre 2009 13:37

    « Fier d’être français ? »

    Peut-on, de même et si l’on est italien, être fier d’un pays qui a amené au pouvoir Silvio Berlusconi ?

    gAZi bORAt


  • Elisa 29 octobre 2009 14:27

    Voici mes réponses à quelques questions ouvrant le « grand débat » sur l’identité nationale

    -Qu’est-ce qu’être Français ?

    Etre né sur le sol français ou être naturalisé

    -Quelles sont les valeurs qui nous relient ?

    Constitutionnellement : liberté égalité fraternité

    Historiquement et juridiquement : l’esprit dans lequel a été rédigée la déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen

    Philosophiquement : la liberté pour chacun de choisir des valeurs en toute conscience et réflexion et non par contrainte ou manipulation (susciter la peur et la haine ).

    -Quelle est la nature du lien qui fait que nous sommes français et que nous devons être fiers ?

    Associer les deux termes de cette question est un abus.

    Le lien est celui de la nationalité. Quant à la fierté c’est affaire de jugement personnel et en aucun cas d’obligation collective.

    -Qu’est-ce que l’immigration a apporté à l’identité nationale ?

    Tout ce qui fait la France d’aujourd’hui. Que serait-on si des Polonais, des Italiens, des Portugais, des Algériens, des Sénégalais, des Noirs antillais, des Asiatiques et tant d’autres n’avaient pas travaillé, combattu en France et pour la France.

    La question de savoir ce que l’immigration a apporté à l’identité nationale n’est pas la bonne puisque les immigrations successives ont constitué et construit la France.

    -E. Besson propose qu’une fois par an, les élèves chantent « ensemble » la Marseillaise...

    Que pensez-vous de cette proposition ?

    Pas grand chose si ce n’est qu’un hymne national n’a de sens que dans le contexte où il est chanté : une Marseillaise peut être aussi bien un hymne raciste qu’un lien enthousiasmant. Tout dépend des circonstances.

    -Le ministre va aussi, dans deux départements test (Rhône et Bouches-du-Rhône), offrir à ceux qui le désirent, quatre séances de formation à l’instruction civique...

    Le choix de ces deux département est particulièrement suspect si on pense à l’importance des populations immigrées et l’implantation relativement forte du FN.

    Pourquoi ne pas avoir choisi un pannel plus ouvert : par exemple les Hauts de Seine pour la solidarité fiscale par exemple.

    -Et pour finir, êtes-vous fier d’être Français ?

     Je suis née en France donc française de fait. Comme le souligne très justement cet article, on ne peut être fier que de ce que l’on a choisi ou réalisé, bref que l’on a mérité. Etre fier d’être français dans l’absolu est aussi absurde qu’être fier d’exister. Je ne partage pas la devise britannique « wright or wrong, my country ».

    Pour conclure je dirais avec le poète latin Térence

    « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger »


    • projetX projetX 29 octobre 2009 14:46

      « Etre né sur le sol français »


      je ne vois pas en quoi naitre sur un bateau fait de vous un marin , idem pour la nationalité.

      Les faits prouvent que l’immigration a surtout amené de la misère et de la criminalité en France.
      Et ca , c’est un fait.

    • jako jako 29 octobre 2009 14:55

      Projetx, puissiez vous en rester un ! L’immigration n’a pas du tout créé ce que vous dites, elle en est la conséquence dans le pays de départ et à leur arrivée ici il n’y plus de travail pour tout le monde voilà donc misére et criminalité, par contre demandez à Veolia et Bouyghes, sans Eux vous rentrerez vos poubelles vous même et vivriez dans les forêts


    • projetX projetX 29 octobre 2009 17:12

      Ridicule !


      La France a déjà très bien sur se debrouiller sans devoir supporter et faire entrer des milliers d’immigrés africains (au sens large) pour se developper. 
      Cette idée de l« immigration necessaire » est le fer de lance des pro immigrationnistes et du grand patronnat !
      Si l’immigration aidait au developpement, alors l’afrique serait une terre fertile !

      Quand à cette misère « crée » sur place , il s’agit de la mondialisation, faite par les multinationales appartenant à de riches financiers (dont bcp du moyen orient) , et qui travaillent mains dans la mains avec les dictateurs locaux !

      Bien sur le peuple sur place pourrait se rebeller et changer tout cela, mais il prefere voiler ses femmes, rester assis par terre ou emigrer en europe.

      Argent facile ...


    • llecuyer llecuyer 30 octobre 2009 12:21

      Des pans entiers de l’identité française ont été rendus possibles par les apports étrangers, à commencer par l’écriture et l’alphabet, inventés entre la Mésopotamie et l’Egypte. 

      L’identité nationale, pour beaucoup d’entre nous, c’est en particulier la Tradition des Lumières, incluant la révolution avant la Terreur. Aujourd’hui, l’enjeu est de concilier cette Tradition avec le multiculturalisme : un beau défi qui se relève au jour le jour !

      La Terre fait partie de l’identité française ? Oui, et le fait d’être mortel aussi, fait partie de notre identité. La terre fait partie de l’identité humaine, en réalité. Les Chinois et les Africains sont descendants de paysans, ni plus ni moins que les Franchouillards.

      Merci pour cet article.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 29 octobre 2009 14:34

    C ’est pas pour me vanter , mais qu’ est-ce qu’ il fait beau aujourd’hui .


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 29 octobre 2009 14:43

    Quand j’ étais petiot je zozotais , maman me mettait une brafière .


  • projetX projetX 29 octobre 2009 14:43

    J’adore les retraités de la fonction publique, qui ont bien palpé à se tourner les pouces et qui viennent ensuite nous parler de « loyauté » et de « liberté d’autrui » tout en crachant un peu sur le pays.


    • foufouille foufouille 29 octobre 2009 17:49

      dans le genre on aussi la france d’en haut genetique
      le salaire est pas le meme


    • Markoff 29 octobre 2009 19:21

      Et moi j’adore ceux qui n’ont que des insultes et l’attaque personnelle comme arguments,
      ce qui est le niveau zero de la polémique et de ...l’intelligence.


    • projetX projetX 30 octobre 2009 09:33

      Blablabla...

      Justement j’attend vos arguments sur votre peu de respect de la nation qui vous a grassement payé (et vous paie encore), pour faire un job plutot cool. (les informaticiens ancienne mode de l’etat, je les connais...)

      Ne venez donc pas nous parler de loyauté alors que vous ne respectez pas ce principe, ni de liberté d’autrui, bien planqué dans votre pavillon de banlieue bourgeoise !


    • Elisa 29 octobre 2009 20:35

      On peut être d’accord sur bien des points sauf sur l’essentiel : la France n’est pas une communauté mais une nation. A ce titre on peut parfaitement être français sans adhésion positive à tout ce que vous citez. On peut même être un français exemplaire dans l’altérité la plus absolue : en 1914-18 combien de colonisés ont versé leur sang pour défendre ce qui manifestement n’était pas leur sol.


    • Markoff 29 octobre 2009 21:54

      Marc G.
       Vous avez une vision trés communautariste et ethnocentriste de la nationalité, vision que je ne partage pas, bien sûr. Moi je distinguerais plutôt entre les Français de coeur et les autres.
       
       S’il fallait avoir tous les critères que vous énoncez, les « vrais Français », vous pourriez
      les compter, car il n’en resterait pas beaucoup. Vous avez une vision presque raciste de la nationalité. 
       Moi j’ai voulu surtout démontrer qu’on pouvait ne pas être fier de ce dont on n’est pas responsable, fut-ce dans sa propre famille.


    • Christian Delarue Christian Delarue 30 octobre 2009 09:07

      Avec Polémia j’apprends que je ne suis pas français... Il est vrai que je m’en moque comme d’une guigne. J’y réside, j’y paie mes impôts, j’y vote...


    • Gabriel Gabriel 30 octobre 2009 10:20
      Quelle connerie, mais ce n’est pas nouveau, Brassens en parlait déjà à l’époque des ces imbéciles heureux qui sont nés quelques part.

    • ARMINIUS ARMINIUS 30 octobre 2009 12:21

      Pas de récupération fausse de Brassens SVP, lisez les paroles de « Supplique pour être enterré en la plage de Séte » et vous verrez que ses motivations sont tout autres... et bien conformes à l’esprit rigolard du poète !


    • Gazi BORAT 30 octobre 2009 14:29

      Tiens, Jean Marie Le Pen aussi se disingua dans une tentative de récupération de Georges Brassens !

      Je note que, au lu de litanie des critères de francité de Mr Gelone, on peut d’ores et déjà éliminer les Alsaciens, les Savoyards et les Niçois.

      A noter, que les Alsaciens sont, selon le droit allemand des « Aussiedler » (exilés à l’extérieur" et ont droit à la naturalisation allemande immédiate.. tout autant qu’un Juif français demandant la nationalité israelienne..

      gAZi bORAt


    • Gazi BORAT 30 octobre 2009 18:14

      Les « élus ».. savoyards, niçois et alsaciens ?

      Ou ce mot aurait-il un autre sens dans le jargon MNR ?

      gAZi bORAt


  • fouadraiden fouadraiden 29 octobre 2009 23:39


    Marc n’as pas tort

     il définit le Français majoritairement, càd blanc et occidental. ce n’est pas un crime de le dire puisque la société française pense ainsi d’autant que c’est la règle en vigueur dans ttes les sociétés occidentales. un Noir américain est américain certes tt le monde en conviendra mais il demeure minoritaire car l’Amérique comme la France définit sa population ethniquement d’abord. la culture conjuguée au phénotype telle est la règle de l’individu majoritaire dans la civilisation occidentale.

    en France la problématique de la diversité( arabe , noir et asiatique) en témoigne.

     tt le monde pourra reconnaître , en France , de visu, une population composée de français d’une population composé de maghrébines de chinois etc. n’est-ce pas ?

     je fais cette expérience à chaque fois que je passe la douane avec les deux files distinctes pour présenter nos passeports , une pour passeport européens une autre pour non européens. on a l’impression d’être des intrus dans le file occidentale avec nos papiers européens. c’est rigolo à vivre.


    on peut imaginer une tte autre conception, certes, mais elle se révélera inadéquat à décrire la réalité actuelle.


  • Jiache 30 octobre 2009 09:02

    Je ne me reconnais dans aucun commentaire ni dans l’article et pourtant, j’ai mes papiers.

    Vu les valeurs défendues dans les commentaires ci-dessus, nous sommes loin des valeurs Françaises finalement  : je pense à Montesquieu, Voltaire, Diderot, puisqu’ils sont les fondateurs idéologiques de notre république. Il n’y aurait donc pas tant de Français que ça en France.

    D’autre part, entre 1920 et 1970 la France a été bien contente d’accueillir tous ces travailleurs étrangers pour faire le boulot que les Français ne voulait plus faire. J’en vois ici beaucoup qui on la mémoire courte.

    Être Français, je ne sais pas ce que ça veut dire vraiment. Avoir des papiers ? le droit de vote ? payer des impôts ? consommer (acheter 20 canapés, 5 voitures, 8 écrans plats) pour faire tourner une industrie qui n’est plus chez nous ?
    Non, vraiment, je ne vois pas.


  • Canine Canine 30 octobre 2009 09:10

    Article « un peu » simpliste.

    D’ailleurs l’auteur aurait il osé écrire le même à propos des Noirs, des juifs ou des homosexuels ? Parce que, si on suit la logique du texte, les Noirs n’ont pas à être fier d’être Noir, les juifs n’ont pas à être fier d’être juif, et les homosexuels n’ont pas à être fier d’être homosexuel.


    • Elisa 30 octobre 2009 09:34

      Non il n’y a pas à être fier de ce que l’on est. En revanche chacun a le droit d’être respecté pour ce qu’il est.


    • Markoff 30 octobre 2009 10:06

      Raisonnement un peu simpliste...

      Vous n’avez pas compris le sens de mon propos. Oui, ce que je dis s’applique à toutes les ethnies ou catégories.

      La fierté d’être blanc, noir, jaune, juif, ou homo, c’est d’un ridicule incroyable !

      Un ( vrai ) homo a t-il choisi de l’être ? Non. Donc il a droit à la dignité, au respect, mais sûrement pas à la fierté. Il n’y a rien de plus con que ces « marches de la fierté ».

      C’est mon avis et je le partage.


    • Markoff 30 octobre 2009 10:16

      Canine, vous aurez compris que ma réponse ne s’adressait pas à vous, puisque nous sommes sur la même vision du pb.
      Cordialement.


    • Markoff 30 octobre 2009 10:19

      ERREUR ! je m’adresse à Elisa et non à Canine !


    • Canine Canine 1er novembre 2009 02:49

      « Vous n’avez pas compris le sens de mon propos. Oui, ce que je dis s’applique à toutes les ethnies ou catégories. »

      Effectivement, si vous prenez le problème comme cela, je n’ai pas grand chose à y redire.
      Cependant, ce n’est pas totalement moins point de vue. En fait, je suis d« accord sur le fond, être fier de ce que l’on »est« en terme.. de nature sociologique, ça n’a pas des masses de sens, puisqu’on a rien fait pour y arriver. Mais quelque part, quoi que l’on »soit« en terme de nature sociologique, il y aura toujours un crétin pour essayer de rabaisser cette nature, pour essayer de vous atteindre vous en tant qu’individu (par des insultes ou des généralités par exemple, sans rentrer dans le détail). Aussi, je pense qu’il faut être un peu fier de ce que l’on est par nature sociologique (j’emploie cette expression pour taper large), juste assez pour résister à ceux qui voudrait vous condamner en raison de cette nature, mais pas plus que »un peu", précisément parce que c’est une fierté tout à fait vaine.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 30 octobre 2009 09:10

    Etre Français maintenant , c ’est regarder « plus belle la vie » le soir au fond du téléviseur ...


    • foufouille foufouille 30 octobre 2009 10:55

      en realite, il y en a qui veulent mais c’est du contrat aide a mi temps
      eboueur est un boulot bien payer


  • Le péripate Le péripate 30 octobre 2009 09:50

    Il faut être loyal et respecter la liberté d’autrui. Si le second terme se comprend bien, la loyauté représente le lieu où votre raisonnement s’est arrêté. Si vous avez employé ce mot, c’est que vous avez quelque chose en tête de plus que simplement ne pas mentir, respecter ses engagements, etc...
    La loyauté est un mot de l’univers hiérarchique de la monarchie et de la féodalité, d’une conception organique de la société.
    Ce mot placé ici ruine en partie la déclaration libertaire qui la précède, réintroduit en douce la communauté, comme un regret tardif d’avoir osé posé l’individu premier.


    • Markoff 30 octobre 2009 10:32

      Bonjour Péripate, 

      Par hasard, vous ne confondriez pas « loyauté » et « royauté » ???

      Si je prends le dico, je trouve : loyal = probité, droiture. Qui obéit aux lois.
      Loyaliste = fidèle au régime établi.

      N’est-ce pas ce qu’on demande à tout bon Français ? ( quelle que soit son origine ).


  • franc 30 octobre 2009 18:12

    L’auteur a raison en disant qu’il n’ ya pas à être fier d’être français .

    Par contre être français ce n’est pas seulement avoir la carte d’identité française comme une étiquette ne produit pas l’être .

    Etre français c’est avoir l’esprit français .

    mais qu’est-ce l’esprit français ?

    A mon avis l’esprit français résulte de l’histoire particulière de la France qui a façonné une âme à la France et de la constitution physiologique du peuple français spécifique qui est constitué du peuple gaulois ancestral qui représente son corps central et principal ,,mélange de celtes ,germains ,vikings ou scandinaves slaves ,anglo-saxons et bien sûr de latins ,de la période de l’emire romain et la France gallo-romaine ,avec tous les métissages qui en résultent depuis .

    Et l’âme de la France s’est constitué par l’héritage d’abord greco-latine puis christiano-rationaliste ,donc issue de la philosophie grecque ,du droit romain ,de la religion chrétienne et del a politique des Lumières ,qui forment le socle du système de valeurs français .

    Le corps du peuple français s’est constitué à partir du peuple gaulois qui lui donne sa spécificité et ses caractères propres et qui le fait distinguer des autres peuples et qui produit une culture spécifique ,la culture gauloise .

    Et donc la culture française spécifique est la culture gauloise dans ses fondamentaux comme le peuple français spécifique est le peuple gaulois dans son corps principal .

    Des non-gaulois peuvent être accueilli dans la nation française mais seulement en nombre minime inféreiur à unseuil , pour ne pas la dissoudre ou l’empêcher de subsister et croitre dans son intégrité par un mélange inconsidéré ,et en vue uniquement de l’enrichissement par le métissage .

    Car le métissage n’est pas le mélange ,-------------------------le métissage est constructeur et enrichisseur tandis que le mélange est destructeur et appauvrisseur .

    Le métissage ajoutent les qualités propres aux éléments composés tout en neutralisant les défauts propres de chacun ,alors qu’au contraire le mélange laisse intacts les défauts de chacun tout en anihilant les qualités de chacun par des oppositions contradictoires .
     
    Il faut deux conditions essentielles pour un métissage réussi d’un peuple :---------1) la proportion scientifique est de 1 pour 10 ,un élément allogène au plus pour 10 éléments indigènes --------2) conditiond’affinité,c’est à dire accord et sympathie réciproque ,et donc rejet et élimination des cultures contradictoires,plus précisément les candidats étrangers doivent abandonner les parts de cultures contradictoires qui s’opposent à la culture du peuple accueillant et adopter entièrement celle-ci,plus encore l’aimer au point de la défendre et la protéger comme la prunelle de ses yeux .

    En gros l’esprit français est constitué du corps gaulois avec un certain métissage en périphérique et d’une âme christiano-rationaliste faite de la sensibilité chrétienne et de les lumières de la Raison .


  • Mr-J 30 octobre 2009 22:59
    @ProjetX
    Un condensé d’âneries à l’état brut. Hem hem, on vas dire que l’immigration, ça a vraiment commencer en France après la deuxième GM, (vraiment hein, je dis pas qu’avant y’avait rien) a cette période : faut reconstruire, faut remettre l’économie en marche, faut des bras. On fait appel aux immigrés, tsay les « feignasses » qui passent leur journée par terre et qui voilent leurs femmes ; « au sens large du thème » : des africains ; tout simplement parce que le grand peuple français qui « a déjà très bien sur se debrouiller » par le passé, se dit que bon là il est un peu dans le pétrin, alors il mendie d’abord auprès des Etats-Unis (et ouais malheureusement les grands financiers sont pas encore moyen-orientaux...) puis se dit que nos ennemis, pardon : amis africains sont là aussi, tsay les gens qu’on a asservi pendant des siècles, les esclaves, bon à l’époque c’était un peu nos concitoyens vu qu’ils vivaient dans NOS colonies et que MALHEUREUSEMENT l’esclavage avait été ré-abolit. Zut alors !

    Mais c’est pas ça qui vas nous empêcher des les exploiter ces feignants, ce sont dits nos ancêtres qui pillaient déjà les ressources des pays colonisés du mieux qu’ils pouvaient. Mais tu sais ils aiment bien ça, eux ; laisser les gens dans : ’leur’ merde, même si c’est de ’nôtre’ faute, tsay au fond, dans notre petit hexagone la misère on la voit pas tend et celles des autres... Allons bon !
    Alors la graaaaaaande France à sortie la tête du caniveau, oui on peut le dire sans honte, enfin, moi je peut le dire sans honte : grâce à l’immigration. Dit : Merci ! :)

    « Les faits prouvent que l’immigration a surtout amené de la misère et de la criminalité en France.
    Et ca , c’est un fait. »

    Je les soupçonne même d’avoir comploter pour arriver à ce résultat !!! Tu te dis pas aussi que mettre pleins de gens dans des conditions de misères ça les aident pas à s’en sortir ? Attention je victimise pas les immigrés non plus, certains ont renoncés trop vite ou trop jeunes, mais ça de mon point de vue c’est un engrenage de la société. On est conditionner à devenir ce qu’on l’on est.

    J’aimerais revenir sur pas mal de choses : 
    « Si l’immigration aidait au developpement, alors l’afrique serait une terre fertile ! »
    Et non, ce qui aide au développement, c’est d’être déjà développé,cercle vicieux ou vertueux selon les cas, là bas comme c’est pas développé, vu que ces couillons de colonisateurs peuvent même pas faire comme il faut leur boulot, ben c’est les multinationales qui s’installent, et ils piquent tout, le gouvernement est d’accord, enfin il a rien à dire, et vaux mieux qu’il le soit, sinon on arme une ethnie et on fout la merde ou diverses pressions économiques, enfin c’est au choix, mais si t’es d’accord, ben t’inquiète on te file des gros chèques. Et y’a pas que des :« dont beaucoup du moyen orient » qui sont derrières ça, y’a aussi beaucoup de français, t’en as pas parler d’eux, non ?
     Alors en conclusion, l’afrique à suffisamment de main d’oeuvre pour exploité ses sous sols, ça pas de soucis avec toutes ces ’feignasses’, hein ? Hahaha. Et tellement de ressources dans ces dits sous sols qu’ils pourraient être plus riche que nous.
    Mais comme ça la foutrait mal, ben on pille tout du mieux qu’on peut ! Comme au temps de nos bonnes vieilles colonies.


    Pis tu m’achève quand tu dis : «  Bien sur le peuple sur place pourrait se rebeller et changer tout cela, mais il prefere voiler ses femmes, rester assis par terre ou emigrer en europe. »

    Ben ouais ! Trop trop bonne idée ! Tu te dis surement que n’importe quel pignouf est capable de faire une révolution ? Tu pense sans doute que NOUS Français vivant dans la patrie des droits de l’homme, on s’est émancipés comme ça, toc, d’un coup ! Pof on prend la Bastille on coupe deux trois têtes, pis on rédige un texte, comme ça ! Alors moi j’ai une question, j’ai un trou de mémoire enfaite et vu que les révolutions ça à l’air de te connaitre, j’aimerais savoir combien de temps à durer la société d’ordre française avant de se faire renverser ? Combien aller ? Dix mois avant que ça nous prenne bien la tête ? Peut être un peu plus ouais...



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