mardi 21 septembre 2010 - par cimonie

Il refuse son diplôme de résistant

Il refuse son diplôme de résistant : c’est une gifle en direction de certains ...

Bien sûr, on connait Stéphane Hessel, Walter Bassan, René Vautier mais connaissez-vous Charles Paperon ? Cet homme particulièrement digne a refusé le diplôme d’honneur que l’Etat a décidé de décerner aux anciens combattants de la deuxième guerre mondiale. Il est le co-président du comité finistérien de l’Anacr, l’Association nationale des anciens combattants de la résistance. 
 
Sur le site internet du maire de Toulon on peut y lire :
 
Dans le cadre du 70ème anniversaire de la Seconde guerre mondiale, Hubert Falco souhaite rendre hommage aux quelques 250 000 anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale par la remise d’un diplôme d’honneur.
La remise du diplôme sera assurée par les maires qui souhaiteront s’associer à cette initiative.
Cette initiative du Secrétaire d’Etat à la Défense et aux anciens combattants concerne toutes les familles et toutes les communes.
La remise de diplôme correspond à la volonté du Président de la République de faire de ce 70ème anniversaire une mobilisation nationale.
 
Charles Paperon ne voit ici qu’un "enfumage". "On se moque de nous. 65 ans après, n’est ce pas un peu tard pour honorer les derniers survivants de cette sombre époque ?"
 
Pour ma part, j’ajouterai que c’est aussi oublier tous ceux qui n’ont pas survécu et dont les faits de guerre et de résistance étaient tout aussi honorables. 
 
Pour Paperon cet acte est justifié également parce que le président de la République n’a pas tenu sa promesse d’instaurer une journée nationale de la résistance et parce que "le gouvernement actuel démantèle peu à peu le programme du conseil national de la résistance (publié en mars 1944 sous le titre "Les jour heureux") " dont fait partie le système actuel des retraites.
 
Soutenu par l’association "Citoyens-Résistants d’hier et d’aujourd’hui" dont font partie entre autres Raymond Aubrac, Stéphane Hessel et la veuve du colonel Rol-Tanguy, il cite Lucie Aubrac :
"La résistance ce n’est pas que le passé, aussi héroïque soit-il, elle s’inscrit aussi dans le présent"
 
Et nous, que faisons nous en attendant et en attendant quoi d’ailleurs ? Le mutisme éloquent d’un certain PS trahit la complicité de leurs dirigeants avec ce qui se trame. Dernièrement, c’est Ségolène Royal qui aurait appelé à la résistance. Est-ce Charles Paperon qui l’aurait soudainement inspirée ?
 
sources :
ainsi que Ouest-France du 18-19 septembre 2010
 


25 réactions


  • titi titi 21 septembre 2010 18:06

    « le gouvernement actuel démantèle peu à peu le programme du conseil national de la résistance (publié en mars 1944 sous le titre »Les jour heureux« )  » dont fait partie le système actuel des retraites.

    Faux. Le système de retraite actuel est du à Pétain.

    Mais bon.. histoire et propagande ne font pas bon ménage...


  • cimonie raoul 21 septembre 2010 18:25

    Vrai et faux. Désolé de faire le ménage dans votre propagande smiley
    Cependant il est tout à fait exact de dire que c’est Pétain qui a mis en place la retraite par répartition. Mais cette retraite a été sacrée par de Gaulle en 45.
    je vous invite à lire : http://felina.pagesperso-orange.fr/social/programme_cnr.htm


    • titi titi 22 septembre 2010 12:01

      Si le CNR affirme le droit à la retraite, il n’en fixe pas les modalités : pas d’age, pas de modalité de financement. En fait c’est un programme electoral : on vour promet que mais on vous dit pas comment le financer.

      « Mais cette retraite a été sacrée par de Gaulle en 45 »
      Le sacré c’est du domaine de la religion. Pas de la société.
      En 1945... qui avait plus 60 ans ? C’est à dire où étaient les vieux ?
      Bah les vieux y étaient à Douamont dans l’ossuaire.

      C’était facile d’équilibrer les comptes...


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 12:34

      Un programme de politique social.
      Le sacré n’est pas que religieux il est aussi idéologique.
      Quant a l’ossuaire de Douaumont il ne contient que les ossements de jeunes adultes de l’époque...


    • Onegus Onegus 22 septembre 2010 03:02

      Réflexion profondément débile.


    • jako jako 22 septembre 2010 07:56

      Bonjour Onegus, dans ce cas, « reflexion » est de trop smiley


    • Jean_R Jean_R 22 septembre 2010 10:58

      Le gras fait tache.


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 11:37

      C’est très très réducteur de ne voir que des résistants à « l’envahisseur étranger » de l’époque. Ces hommes furent bien plus que cela, ils étaient des idéalistes, défenseurs des libertés et des opprimés. Comparer l’ennemi nazi de l’époque à ce que vous appelez « l’envahisseur étranger aujourd’hui » est pour le moins ... puant


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 12:21

      Des communistes, pas des staliniens mais cela doit être un détail pour vous...


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 13:32

      @Marc Gelone

      Il faut pour cela se remettre dans le contexte de l’époque d’avant le choc Est-Ouest et la guerre froide. On est sous l’oppression nazi, la France a capitulé avant même d’avoir commencé la guerre et le pouvoir en place est le reflet d’une collaboration zélée avec l’occupant. Ceux qui ont combattu n’ont pas que combattu contre l’envahisseur nazi mais aussi contre l’oppression et pour la liberté. Et si les communistes français se sont retirés du pouvoir après-guerre c’était afin que la France puisse bénéficier du plan Marshall.


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 16:08

      @gelone

      Nous y voilà ! Le contexte ! C’est bel et bien lui qui permet aussi de comprendre que certains aient choisi la LVF (Légion des volontaires français, pour ceux qui sont plus familiers du point Godwin, que de l’histoire proprement dite), ou un peu plus tard, la 33e division SS de grenadiers volontaires « Charlemagne ».

      J’imagine que vous allez nous dire que ces gens là étaient tous des communistes ?

      « On est sous l’oppression nazi, la France a capitulé avant même d’avoir commencé la guerre... » En partie à cause du sabotage de l’effort de guerre par les communistes, alors alliés du IIIe Reich, ce qu’Amilcare Rossi raconte très bien dans « Les Communistes français pendant la drôle de guerre » et dans « La guerre des papillons »

      Non. En très grande partie parce que les industriels français avaient d’ores et déjà commencé à collaborer avec les nazis. La drole de guerre qui en suivit ne fut qu’une guerre de façade. 

      « ...et le pouvoir en place est le reflet d’une collaboration zélée avec l’occupant. »Occupant qui a été demandée l’autorisation de faire reparaître « L’Humanité », je connais aussi...

      Il faut analyser la stratégie à ce moment là : C’était un moyen d’amadouer les opposants communistes.

      « Ceux qui ont combattu n’ont pas que combattu contre l’envahisseur nazi mais aussi contre l’oppression et pour la liberté. »

      Sûr qu’ils auraient fait pareil si, à la place de la Wehrmacht, il y avait eu l’Armée rouge, ce qui n’a pas passé loin, comme le démontre Victor Suvorov dans « Le Brise-glace ».


      Vous avez tort de vous obstiner à faire l’amalgame entre les communistes de la resistance française et les communistes de la Russie.

      "Et si les communistes français se sont retirés du pouvoir après-guerre c’était afin que la France puisse bénéficier du plan Marshall."

      ...et aussi participer à la guerre contre l’envahisseur communiste de la Corée du Sud. Quelle grandeur d’âme ! Quelle noblesse ! Quel patriotisme. Pour ceux qui doutent, on trouve tout ça, dans « Contes et Légendes de la Guerre froide » (éditions de la GRU, Moscou, 1987). Celui-là aussi, je l’ai lu...

      Plutôt que de vous empiffrer de contes et de légendes, je vous conseille la lecture d’ouvrages plus objectifs comme ceux d’Annie Lacroix-riz par exemple. smiley


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 20:52

      Allez, encore un petit effort et je sens que vous allez bientôt atteindre le point GW.


  • Menouar ben Yahya 22 septembre 2010 10:09

    La résistance quant à moi consiste à vouloir ramener le débat sur, Charles Paperon, un résistant qui refuse de servir de caution morale à la politique de Sarkosy et de ne pas répondre aux provocations qui voudraient sans cesse contaminer les sujets de discussion les plus divers par des fantasmes paranoïdes qui certes nous éclairent sur la psyché de leurs auteurs mais qui ont le fâcheux inconvénients de tuer le débat et bientôt ne subsiste de l’échange qu’insultes et billevesées.Pour en revenir à notre sujet !

    Peut être que le système des retraites est dû à Pétain comme le disent « Raoul » et « Titi » mais ça ne remet en rien en cause que l’on démentéle des acquis et puis ces avantages avaient été sacré par De Gaulle, Sarkosy est bien dans le courant Gaulliste il me semble....cela ne l’a pas gêné pour faire entrer la France dans l’OTAN, on ne peut pas dire que c’était une décision très Gaulliste.
    L’attitude de Mr Paperon nous ramène sur le débat sur les retraites et il me semble sur le sentiment de trahison, d’abandon que peuvent ressentir des Hommes qui au péril de leurs vies ont servi leur pays dans les moments les plus sombres.


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 11:44

      @Menouar

      Entièrement d’accord avec vos propos. Trahison me semble être le mot adéquat.
      « Défaire méthodiquement le programme du CNR » étaient les termes de Denis Kessler, on ne peut être plus clair.
      Sur le blog de O.Bonnet on y apprend que l’ancien résistant René Heitz a fait de même :
      http://www.plumedepresse.net/?p=567


    • titi titi 22 septembre 2010 12:59

      En fait ce qui m’amuse aujourd’hui c’est qu’il ne se passe pas un article de politique intérieure qui ne se reclame du CNR (et de Chomsky pour la géopolitique)

      Mais que savez vous du CNR  ? De cette période ?

      Rien à part ce qu’en rapportent des gens plus qu’interessés par une certaine lecture de l’histoire.

      Donc non la retraite par répartition ce n’est pas le CNR. C’est Pétain ou du moins Belin. (Comme le 1er mai férié ).
      Le CNR n’a rien fait concernant le système social : il a émis des idées et c’est le gouvernement provisoire qui a fait.
      Au passage c’est ce même gouvernement provisoire qui est à l’origine des massacres de Sétif en mai 1945. Alors c’est toujours aussi super l’héritage de cette période ?


      « cela ne l’a pas gêné pour faire entrer la France dans l’OTAN, on ne peut pas dire que c’était une décision très Gaulliste »
      Turlututu..
      La France n’a jamais quitté l’OTAN dont elle est membre fondateur.
      Elle a quitté le commandement intégré, De Gaulle souhaitant garder sa liberté d’utiliser l’arme atomique en cas d’invasion du Pacte de Varsovie.
      Cette hypothèse étant révolue, la France a retrouvé sa place dans le commandement intégré.

      De Gaulle est mort il y a 40 ans... que depuis le monde à tourné. Lui même dans son époque avait beaucoup evolué. C’est d’ailleurs cela qu’il nous montrait : être à l’avant garde... de notre époque, pas de la sienne.


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 13:46

      @titi

      "En fait ce qui m’amuse aujourd’hui c’est qu’il ne se passe pas un article de politique intérieure qui ne se reclame du CNR (et de Chomsky pour la géopolitique)« 

      Ah bon ? moi ce qui m’amuse, c’est la probable fixation que vous en faites et qui finit par vous aveugler.

       »Mais que savez vous du CNR ? De cette période ? "

      De toutes évidences, un peu plus que vous. Il n’y a pas une certaine lecture de l’histoire, il y a des lectures différentes de l’histoire. Libre à vous de piocher les vôtres au sein de la bibliothèque de l’IHS.

      Ensuite, ne mélangeons pas tout : entre le programme du CNR mis en application par le gouvernement de l’époque (que cela ne vous déplaise ou pas) et les massacres de Sétif, il y a un amalgame de gens et d’idéologie à ne pas faire. Les choses sont beaucoup plus complexes et non manichéennes que ça.


    • titi titi 22 septembre 2010 14:25

      « Ah bon ? moi ce qui m’amuse, c’est la probable fixation que vous en faites et qui finit par vous aveugler. »

      En attendant, ce thème du CNR (resp Chomsky) revient de manière récurrente.
      Comme si rien n’avait été fait socialement en France avant le CNR est rien après.
      D’autant plus que sont revenu aux affaires en 1945, les mêmes pingouins qui les avaient abandonnées en 1939 en laissant la patate chaude à Pétain.

      Il n’y a pas d’amalgame entre le Gouvernement Provisoire et Sétif ... il n’y en a pas besoin.
      En France l’armée dépend du politique. Les massacres de Sétif sont de la responsabilité du gouvernement provisoire. Comme ceux de Madagascar 2 ans plus tard le sont du gouvernement socialiste Ramadier.
      C’est un fait. Ce n’est pas de l’amalgame.
      Ce n’est pas non plus un jugement, mais une mise en garde contre ceux qui réhabille cette période de rose, et de vie en rose.
      Période ou l’oncle Sam déversait ses milliards, ou il n’y avait pas de vieux et ou la CGT militait pour une augmentation du temps de travail pour faciliter la reconstruction...
      Pas grand chose à voir avec aujourd’hui.


  • Menouar ben Yahya 22 septembre 2010 14:03

    La France n’a jamais quitté l’OTAN ! Lorsque le général De Gaulle pris ses distances avec l’OTAN, il le fit en dénonçant ce qu’impliquait l’intégration à l’OTAN :« .. il répondit, par écrit, que l’intégration se définissait par la subordination et l’automaticité ».
    Comme je suis un lecteur assidu du « Canard Enchaîné », on ne peut pas dire que nos généraux apprécient cette réintégration, ni ce pseudo commandement intégré car sur le terrain ils se rendent bien compte qu’ils ne participent pas aux décisions et qu’ils sont subordonnés aux décisions prisent par l’Amérique, la France peut être entrainé malgré elle dans des conflits uniquement par ce caractère d’automaticité, en cela nous ne sommes plus dans l’esprit du Gaullisme. Il y a eut certes des rapprochements progressifs mais jusque là la France avait su garder une certaine autonomie.


    • titi titi 22 septembre 2010 14:47

      « nos généraux apprécient cette réintégration, ni ce pseudo commandement intégré car sur le terrain ils se rendent bien compte qu’ils ne participent pas aux décisions et qu’ils sont subordonnés aux décisions prisent par l’Amérique »

      Que ca leur fasse pas plaisir surement : personne n’aime prêter ses jouets.

      Mais là aussi, la France ne prend pas la mesure de sa situation : elle veut jouer les puissances mondiales, avec un seul PAV, sans avion gros porteur, sans même des treillis dans la bonne couleur de camouflage.
      Donc bah quand il y a besoin d’un hélicoptère gros porteur, y faut attendre que l’US Army en prête... c’est à son bon vouloir et nécessairement place l’armée francaise dans une situation de dépendance..
      Situation de dépendance dans laquelle nous, francais, l’avons mise : des avions de chasse qui ont mis 30 ans à sortir des bureaux d’étude faute de budget, et qui sont dépassés à leur sortie, des chars d’assaut qui ont mis 20 ans pour les mêmes raisons et qui sortent lorsqu’on a plus besoin d’eux, etc...
      Laurent Fabius prétendait « tirer les dividendes de la paix »... Bien joué !


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 16:10

      Vous êtes encore plus réceptif à la propagande que je le pensais smiley
      Comme quoi, ca marche ces trucs là !!!


    • cimonie raoul 22 septembre 2010 21:06

      Et bien entendu vous estimez que le gouvernement fait le nécessaire pour corriger ces inégalités sociales et aider ce maire et sa commune, n’est-ce-pas ?!


  • Rudolph 22 septembre 2010 15:19

    Le CNR avait permis la séparation des banques d’affaires et banques de dépôt (Galss-Steagall aux états-unis introduit par Roosevelt en son temps).

    Un bien grand malheur que cet amendement du CNR ne soit plus. Et pourtant, les résistants l’avait bien compris : toutes les guerres ont des origines de fascistes financiers et ils voulaient même un terme une bonne fois pour toute à cela. (on sait bien que ce sont les Bush qui ont financé le nazisme)
    Etre résistant aujourd’hui, c’est lutter contre cette même oppression financière.


  • Menouar ben Yahya 22 septembre 2010 16:19

    Il ne s’agit pas de jouets mais de conflits majeurs ! Que la France n’est pas les mêmes moyens que la France est une chose et être entrainé malgré elle dans des conflits ou elle ne décide rien en est une autre. Bien sur que l’Europe veut d’une présence américaine mais devenir leurs « Vassaux » certainement pas ! Et il est étonnant de voir que sur cette question Mitterrand était plus Gaulliste que Sarkozy. Extrait du monde diplomatique :

    "A l’arrière-plan des discours officiels et des commentaires officieux sur les liens progressivement rétablis entre la France et le système militaire de l’OTAN, et des démonstrations plus ou moins tapageuses destinées à les faire valoir, les réalités stratégiques demeuraient. M. Mitterrand lui-même insistait sur son refus d’adhérer à toute forme de « riposte graduée », c’est-à-dire à la stratégie de l’OTAN, et, à l’inverse, sur le maintien de la stratégie française de dissuasion nucléaire et sur ses principes essentiels".

    Dans les conditions actuelle, la France, au dire de ces généraux qui s’expriment dans le Canard enchainé, peut se retrouver entrainer dans des conflits malgré elle et uniquement pour servir non ses intérêts propres mais ceux de la politique américaine.


    • titi titi 22 septembre 2010 16:51

      « être entrainé malgré elle dans des conflits ou elle ne décide rien en est une autre. »
      La France a besoin des USA pour sa politique. Les USA n’ont pas besoin de la France.
      La France a besoin du renseignement US, de sa logistique. Les USA n’ont besoin de rien.
      La France n’a qu’une monnaie d’échange : l’emploi ses troupes.
       
      « Bien sur que l’Europe veut d’une présence américaine mais devenir leurs »Vassaux« certainement pas ! »
      L’Europe VEUT. Sauf que les USA n’en ont rien à foutre de l’Europe. Alors qu’est ce que l’Europe a à échanger ? 

      "Et il est étonnant de voir que sur cette question Mitterrand était plus Gaulliste que Sarkozy.
      Vous parler de ce qui se disait il y a 20 ans. Alors je vous fait un petit rappel de la situation il y a 20 ans.
      La riposte graduée c’est la riposte graduée NUCLEAIRE.
      - Si les Russe emploient leurs armes nucléaire tactiques, alors l’OTAN utilisera ses armes nucléaires tactiques et seulement celles ci.
      - Si les Russes emploient leurs armes nucléaires stratégiques alors l’OTAN utilisera ses armes nucléaires stratégiques.
      Sauf que avec leurs armes tactiques, les Russes rasaient l’Europe Occidentale, et l’OTAN l’Europe Orientale. La France n’existait plus et le terrirtoire de l’URSS restait intouché.
      La dissuasion c’est si les Russe emploient leurs armes tactiques, ou même si leurs forces conventionnelles mettent en péril la France, alors la France utilisera ses armes tactiques ET stratégiques.

      l’OTAN de la riposte graduée n’existe plus depuis 1990.
      L’indépendance de la dissuasion n’a plus de raison d’être depuis cette date.

      Va falloir se mettre au gout du jour...


  • Menouar ben Yahya 22 septembre 2010 17:16

    Mitterand voulais comme De Gaulle d’une France autonome capable de dire non ! Ce n’est plus le cas avec Sarkosy, il y a une rupture ! Des généraux le disent ! Vous semblez avoir une idée de la France et de De Gaulle, un peu comme l’avait Roosvelt et Churchill qui riaient des prétentions de ce petit général, résultat la France n’a pas été occuppée et les Ricains n’ont pas fait de ce pays une base !

    Les intérêts de la France ne sont pas nécéssairement ceux de l’Amérique et riposte graduée ou non, elle ne veut pas être entrainée dans un conflit qu’elle ne maitriserait pas et toute les conditions sont réunis pour ça, aux dires des généraux sur le terrain !


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