vendredi 24 août 2012 - par Francois Vial 75

Intermittents du spectacle, permanents de l’arnaque

A la recherche de quelque menue monnaie point trop coûteuse en voix, le Gouvernement Ayrault enquille les mesurettes et pourrait bien voir la dernière en date lui sauter à la figure…

Seuls dans la multitude des travailleurs, les intermittents du spectacle ont obtenu en 2003 sous Chirac – Raffarin un « moratoire » sur la révision de leur statut : autant dire que nous avions alors assisté à un baissage de culotte en règle, consécutif à trois manifs et deux grèves de leveurs de rideaux…

En 2013, le moratoire arrivera à échéance : supprimer le texte en cause, Hollande voudrait bien… Mais n’ose point ! Du coup, c’est le ministre de la Culture Aurélie Filippetti qui s’y colle. Citée par Le Parisien – Aujourd’hui en France du 20 août, elle affirme que chacun devra se montrer « lucide et courageux »… Avant d’ouvrir le parapluie en assurant qu’il faut « préserver le système ». Remettre en cause un système, tout en le préservant : vaste programme !

L’enjeu n’est pourtant pas négligeable, puisque d’après la Cour des comptes et son Premier président Didier Migaud – ex président socialiste de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale –, les 106.000 intermittents indemnisés représentent à eux seuls… plus de 30 % du déficit de l’Assurance chômage. Chiffre à mettre en perspective avec leur poids réel dans le compte des demandeurs d’emploi : 3 % !

Pour rappel, le statut des intermittents du spectacle* est unique au monde : pour trois mois travaillés sur 10, huit mois de chômage à taux plein ! Inutile de préciser qu’une fois le quota atteint, peu se montrent empressés à poursuivre l’effort. Les défenseurs de la profession – c’est-à-dire principalement les intermittents eux-mêmes – protestent que le nombre d’heures réellement effectuées est largement supérieur à huit heures par jour. Si l’on tient cette affirmation pour vraie et que, dans un élan de socialisme incontrôlé, on considère que ces stakhanovistes sont à la tâche 16 heures par jour, on arrive à un résultat fictif de six mois travaillés dans l’année avant de prétendre aux indemnités de chômage. Très loin des conditions imposées aux autres travailleurs…

« C’est le prix de l’incertitude », voire de la précarité, objecteront quelques bonnes âmes. D’un point de vue pragmatique, il s’agit simplement de la conséquence d’un choix fait en toute connaissance de cause : celui de vouloir approcher à tout prix les artistes, les people, les sportifs, leur monde, la scène, la télévision. Et de vivre leur gloire par procuration, comme la tique accrochée au cheval de César vivait celle de l’Empereur. Quand l’individu prend un risque, ce n’est pas à l’Etat de jouer les assureurs : l’Etat-providence ne devrait être destiné qu’à ceux qui, malgré leurs efforts et à leur corps défendant, ont besoin d’un filet de sécurité ou d’une béquille temporaire. Tant que les corporatistes Français n’auront pas compris cela, la République restera assimilée à une vache-à-lait…

Evidemment, si l’on met fin à leurs privilèges d’un autre temps – celui des Trente glorieuses, du plein-emploi et de la gestion paternaliste de certains corps professionnels –, les intermittents useront de terribles mesures de rétorsion : sabotage de représentations à Orange ou Avignon, défilés dans les rues de Paris, grève de la perche sur les plateaux TV. De tout cela, la majorité des Français n’a que faire… Au contraire de dirigeants socialistes aux petits soins pour leur clientèle électorale.

Comme l'exige le plus élémentaire bon sens, Mesdames et Messieurs les intermittents devraient voir leur statut purement et simplement aligné sur celui du commun des cotisants. Après tout, un agriculteur, un artisan, un ouvrier à la chaîne peuvent-ils se permettre de ne travailler qu’une moitié de l’année ?

Malheureusement, une fois tombés les premiers sondages confidentiels de réactions à une éventuelle atteinte aux « droits » des intermittents, il y a fort à parier que le Grand mol et son Premier taiseux enterreront discrètement un projet qui aurait pourtant pu asseoir leur crédibilité en termes de volonté politique et de responsabilité. Occasion gâchée. Faut-il s’en étonner ?

* http://www.intermittent-spectacle.fr/conditions-d-acces-au-statut-d.html

110 r�actions

Commentaires: 0 | 100

volpa 24 août 2012 08:15

Ils votent tous � g��che.

Attention, faut les comprendre, ce sont des artistes.

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- Anaxandre 24 août 2012 15:09
  
  Encore un petit milieu qui a, pour les plus c�l�bre d’entre eux, table et oreille ouvertes chez nos dirigeants, surtout de gauche il est vrai. Des gens, au vu de leur m�diatisation, qu’il est pr�f�rable de caresser dans le sens du poil pour les politiciens. Car si le statut particulier des intermittents du spectacle ne concernait que les petits techniciens il y a longtemps qu’il aurait saut�. C’est la R�publique des castes et des privil�ges, et ne parlons pas de l’abattement fiscal des journalistes : « tu d�fends mes petits privil�ges, je d�fends les tiens »... Et quand je vois, entre autres privil�gi�s, un Maxime Leforestier, le m�me qui nous la jouait « baba-cool » libertaire dans les ann�es 70, venir sur les plateaux t�l� d�fendre l’HADOPI, il me prend des envie de vomir... ou de violence.
  
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- Marcel Chapoutier 24 août 2012 16:38
  
  Il faut bien comprendre que l’ultra droite a horreur de la culture en particulier et des arts en g�n�ral (sauf si �a a quelques valeurs p�cuniaires), une de leur idole foireuse n’avait-il pas d�clar� « Quand j’entends le mot culture je sors mon r�volver... » ?
  
  Il faut dire que la culture de ces gens se r�sume � des marches militaires et des chants guerriers braill�s en postillonnant des morceaux de graillons chou-crout�s arros�s d’hectolitres d’une mauvaise bi�re, le tout dans des d�guisements outranciers de carnaval avec des croix et des t�tes de mort, croix celtiques et autres fariboles piqu�es dans des mythologies antiques ou moyen�geuses.
  
  Pourquoi tant de haine ? C’est tr�s facile � deviner, ces malades mentaux de l’ultra droite d�testent la culture et l’art pour la simple et bonne raison qu’ils sont tellement b�tes que tout ce qui demande un peu d’intelligence et de sensibilit� est largement hors de leur port�e et qu’au lieu de faire quelques efforts pour �tre moins cons ils pr�f�rent tout rejeter en bloc et sont m�me pr�t � cogner quiconque leur rappelle leur ignorance crasse. C’est pas plus compliqu� que �a !!!...
  
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- volpa 24 août 2012 17:32
  
  Ils aiment la culture quand ce sont les autres qui les engraissent.
  
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- vieux grincheux 25 août 2012 07:00
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
  KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!
  
  VG
  
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- volpa 25 août 2012 07:24
  
  En lisant cela les larmes m’ ont mont� aux yeux.
  
  Faites passer la s�bile.
  
  En France nous avons pleins d’artistes incompris.
  
  Mais nous les reconnaitrons une fois mort.
  
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flesh 24 août 2012 08:28

J’aime ce genre de papier car il me fait oublier un instant que 100 fois plus d’argent sort de nos poches pour payer les int�r�t d’une dette cr��e ex-nihilo par les amis banksters du PS justement, que vous d�criez tant. Ca soulage un moment, merci.

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- King Al Batar 24 août 2012 10:42
  
  OUais enfin meme si ce que vous dites n’est pas forc�ment faux. J’ai des potes intermittants, et c’es vrai que pour la plupart, il ne bosse que trois mois et ne foutent rien le reste de l’ann�e.
  Si ca vous plait de payer des gens � rien foutre avec vos impots c’est votre choix, n�anmoins si � chaque fois qu’on parle de probl�me de d�ficit, y a toujours un mec pour dire « les bankster en premier » on ne resoudra rien !
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 13:03
  
  Pas les imp�ts, ce qui serait d’une certaine mani�re plus juste, comme une subvention. Mais sur les cotisations d’autres travailleurs, qui l’ignorent le plus souvent.
  
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- King Al Batar 24 août 2012 15:28
  
  Bonjour le Peripate, c’est vrai que vous avez raison, la CSG, CRDS etc ne sont pas r�ellement des impots, mais dans les faits comme c’est de la maille qu’on est oblig� de verser � l’�tat je n’y vois pas de diff�rence.
  N�anmns votre correction est juste.
  Cordialemen
  
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- Anaxandre 24 août 2012 16:48
  
  En g�n�ral je n’aime pas prendre comme exemple un cas particulier, mais ayant connu pas mal d’intermittents, je me souviens d’un au d�but des ann�es 90 qui bossait 3-4 mois par an, juste de quoi « avoir ses heures » et qui vivait le reste de l’ann�e sur les plages asiatiques, doigts de pied en �ventail, avec cocktails, poisson frais et p’tites p�p�es, le tout aux frais de la princesse. Mais c’est sans doute un exemple isol� car j’en ai surtout connu qui passent leur temps entre eux dans les bars et les restos des quartiers « bobos » parisiens, semaine comme weekend et jusque bien tard dans la nuit. Pourvu que �a dure...
  
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- vieux grincheux 25 août 2012 07:04
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
  KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!
  
  VG
  
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le_glaude 24 août 2012 08:32

Oui, il est temps d’aligner tous les r�gimes sur le r�gime g�n�ral. La France n’a plus les moyens. Entre parenth�ses dans de telles conditions je serais ravi d’�tre un intermittent du spectacle au lieu de mourir � petit feu dans une multinationale genre presse citron !

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- vieux grincheux 25 août 2012 07:05
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
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Le p�ripate 24 août 2012 08:56

Petite erreur dans le texte : ce n’est pas l’�tat stricto sensu qui paye la facture mais bien l’ensemble des salari�s sur leurs « cotisations ».
Vous sous estimez le pouvoir de nuisance de cette gent tout acquise � la gauche (au point o� dans ce milieu �tre socialiste est vu comme carr�ment �tre de droite !). Le pouvoir a besoin de ses pr�tres : indemnisation exceptionnelle des artistes, niches fiscales pour les journalistes, rien n’est laiss� au hasard pour ceux qui propagent la bonne parole.

Amen.

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- vieux grincheux 25 août 2012 07:06
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
  KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!
  
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brunolito 24 août 2012 09:35

Encore une fois les pr�t-�-penser du FN font des ravages avec la diabolisation de l’autre comme arme de destruction massive. Que fa�tes vous de tous ces intermittents qui proposent des spectacles aux enfants, aux scolaires, poches d’art vivant dans nos villages et nos �coles et qui sont tr�s loin de l’id�e que vous vous fa�tes des artistes (personnes souhaitant vivre par procuration la gloire des plus grands !?!?!?!) ? Comment payez vous les heures de r�p�titions pour les musiciens, les com�diens, etc... Pour deux heures de concert d’un musicien (base pour ces indemnit�s), savez vous combien il y a d’heures non r�mun�r�es de cr�ation, de r�p�titions, etc ...

Peut-�tre faudrait il faire le distingo entre artistes et techniciens, un cam�raman de TF1 ayant moins d’activit� cr�atrice qu’un musicien, f�t-il de bal ? une piste qui �ventuellement pourrait m�riter un bref int�r�t. En revanche, si les artistes ne sont plus ind�pendants financi�rement, vous pouvez imaginer ais�ment toutes les d�rives que cela entrainerait, sans compter le prix des spectacles vivants qui s’envoleraient coupant ainsi les plus modestes de cette source fra�che de r�flexion.

Bref, un article sans valeur ni r�flexion, juste du chiffre pour affoler le quidam...

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- Gemini 24 août 2012 12:31
  
  D’un autre c�t�, le FN �tant pour la destruction de la culture, il n’est pas surprenant que celui-ci s’en prenne � ceux qui justement font la culture.
  
  Un bon moyen de le v�rifier est d’�tudier � la loupe ce qu’ont fait les quelques maires FN qui ont pu obtenir un mandat. C’est �loquent.
  
  Un documentaire r�cent s’est attel� � �tudier les faits : http://www.lamare.org/mainsbrunes
  
  R�pondre Lien permanent
zvoltan 24 août 2012 09:57

Cher Fran�ois, votre papier est celui de quelqu’un qui ne connait vraiment rien � l’intermittence !! Votre vision est tout simplement la vision �triqu�e d’un r�actionnaire !

Premi�rement, quand vous parlez d’intermittent, vous parlez d’un statut, et non d’un m�tier ! Car sous ce statut est regroup� les techniciens ( sonorisateur, �clairagiste, constructeur de d�cor, vid�aste,), il y a aussi les costumiers, maquilleurs, et aussi les artistes…
deuxi�mement, le financement de ces « intermittents » se fait par eux m�me, car je pense que vous l’ignorez, mais les intermittents sont plus tax�s que le reste de la population..pour exemple, un technicien pay� 150 euros net coutera � son employeur 308 euros environ..
Apr�s, vous faites le rapprochement des artistes avec la gauche, mais vous croyez que les Faudel, Macias, et autres johnny, ou encore du Bigard n’ont pas le statut d’intermittents ??
Et tout les techniciens qui bosse avec les artiste cit�s et Carla Bruni, vous pensez que ce sont des scouts ??
Pour finir cher Monsieur, et cette fin s’adresse aux r�actions affligeante de Volta ou encore de Glaude, Il n’est pas rare pour un techniciens de faire des journ�es de 20h, finir � 4h du matin pour enchainer � 8h du matin sur un autre « plan » ! Je ne pense pas qu’il y est beaucoup de salari�s du r�gime g�n�rale qui enchaine de cette fa�on ! et surtout, chers ignorants qui n’avez que la jalousie d’un corps de m�tier que vous ne connaissez pas, les techniciens du spectacle ont une esp�rance de vie inf�rieur � la moyenne nationale, il n’est pas rare de porter de lourdes charges… Mais apr�s tout, vous n’allez pas voir de concerts, ni de th��tre, vous ne regard� pas la t�l�, n’allez pas au cin�ma, n’�coutez pas la radio, n’allez jamais au cirque, n’aimez pas les comiques, rien ?? Car derri�re tous cela se cache ????? et oui, de vilains intermittents qui ne coutent rien � personne car je le repete (n’est-ce pas P�ripate !!) ils s’auto-finance sur LEURS cotisations (et non sur celles de l’ensemble des salari�s), sont pour la plupart apolitique, mais qui ont la passion, l’envie de faire r�ver les gens.
Que votre vie doit �tre triste !!!!!

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- Le p�ripate 24 août 2012 10:04
  
  C’est vrai que le cout employeur est plus �lev� pour un intermittent relativement � un autre salari�. Mais �a ne suffit pas � financer le syst�me. La meilleure preuve en est que les indemnit�s chomage d’un intermittent repr�sentent entre un tiers et la moiti� de ses revenus totaux. Difficile d’imaginer dans ces conditions un « auto-financement ». Vous vous foutez de nous et de l’ensemble des salari�s qui cotisent.
  
  Accessoirement je connais tr�s bien ce dossier.
  
  R�pondre Lien permanent
- BarbeTorte 24 août 2012 10:36
  
  car je pense que vous l’ignorez, mais les intermittents sont plus tax�s que le reste de la population..pour exemple, un technicien pay� 150 euros net coutera � son employeur 308 euros environ..
  
  Moi quand on me balance ce genre d’affirmation, je m’empresse d’aller v�rifier combien je « coute » r�ellement � mon employeur, histoire de voir de quelle diff�rence on parle. Pour reprendre votre base de 150 €, j’arrive � 306 €. Sacr� diff�rence en effet, qui justifie bien une telle diff�rence de r�gime.
  Le syst�me n’est �videmment pas � l’�quilibre.
  
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- vieux grincheux 25 août 2012 07:08
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
  KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!
  
  VG
  
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4strO 24 août 2012 09:59

« Comme l’exige le plus �l�mentaire bon sens, Mesdames et Messieurs les intermittents devraient voir leur statut purement et simplement align� sur celui du commun des cotisants. Apr�s tout, un agriculteur, un artisan, un ouvrier � la cha�ne peuvent-ils se permettre de ne travailler qu’une moiti� de l’ann�e ? »

Et si un artiste ne fait pas salle pleine, vous demandez � la PAC de le subventionner ?

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- Francois Vial 75 24 août 2012 13:20
  
  Toujours la moquerie gauchiste envers les vraies petites gens, et les paysans en particulier... Vous parlez de la PAC et de ses subventions ? N’oubliez pas de pr�ciser que les subventions n’ont pour but que de faire passer en douce les quotas, la mise en jach�re des cultures, etc., afin qu’aucun pays ne soit plus en mesure de s’auto-suffire et doive en passer par le Grand march� mondialis� (le tourisme � la France, le high-tech � l’Inde, le bizness � la City, les mati�res premi�res ailleurs...).
  
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- wesson 24 août 2012 15:06
  
  bonjour 4strO,
  
  la comparaison que vous faite me parait parfaitement pertinente.
  
  j’ai en m�moire le cas d’un agriculteur qui se permettait de pontifier sur le co�t des RMISTES alors que dans le m�me temps il touchait l’�quivalent de plus de 10 RMI en subventions, dont une bonne partie �tait d’ailleurs indus, car le fait de fausses d�clarations (genre d�clarer en jach�re des terres en culture, tricher sur les surfaces, d�clarer plusieurs cultures sur la m�me terre ...)
  
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- frugeky 24 août 2012 15:46
  
  @ Vial
  
  c’est exact, vous �tes un vrai petite gens...
  La difficult� pour les intermittents est aussi de se faire reconna�tre par (anciennement) les assedic o� la majorit� des agents ne savaient pas comment �a marchait ...pour mon cas, et malgr� le nombre d’heures requises, j’ai pr�f�r� abandonner et le m�tier et me suis fait indemniser au r�gime g�n�ral alors que j’avais cotis� au r�gime des intermittents. Je n’�tais pas le seul.
  
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- Guit’z 24 août 2012 23:19
  
  Si un artiste ne fait pas salle pleine, c’est qu’il n’int�resse pas grand monde, et qu’il devrait changer de m�tier. S’il veut pers�v�rer, qu’il le fasse � ses frais. Et s’il le fait et que la post�rit� finisse par le reconna�tre, eh bien qu’il se console d’�tre mort en songeant que la post�rit� est la victoire du cr�ateur sur la mort, et parfois m�me sur la b�tise des contemporains.
  
  D�sopilant de voir, en France, la soumission imm�diate que suscite chez les forts en th�me amateur de th��tre de rue, installationnisme de squat et autres merdouilles raffistoleuse de lien social issues dudit spectacle vivant.
  
  Artiste, donc intermittent du spectacle. Soit, chez nous, la raison cat�gorique, le f�tiche intimidant que brandissent les parasites tous poils - tous forc�ment comme des poissons dans l’eau, en notre soci�t� de nombrils d�lirants et de troupeaux hyperactifs !
  
  Inculte, immature, irresponsable, paresseux, sans talent (forc�ment, sinon �a se saurait dans sa profession), souvent m�me sans m�tier, je ne connais rien de plus odieux qu’un intermittent du spectacle. Rien de plus �loign� de l’art et de la boh�me, rien de plus petit bourgeois en v�rit�. La subventionnite, cette extorsion de fond des beaufs qui s’en branlent bien de la Culture, c’est le m�c�nat � la port�e des caniches. Jack Lang et consorts ne sont Louis XIV qu’aux frais des pauvres. Copinage et larbinat sont leur seul cr�do, claironn� par tous les a�des et autres flutistes flatteurs qu’emploie par dizaine de milliers l’�norme et terrifiante �glise cultureuse.
  
  Au moins la sous-culture de march� a-t-elle un public, mais l’art d’�tat, pompier et ruineux, n’est que le symbole d’une soci�t� de fonctionnaires et d’assist�s : la parole morte d’un peuple asservi, et rackett� pour les menus plaisirs des rupins snobs de l’�lite.
  
  Il n’y a que les Fran�ais pour croire que leur �tat culturel fasse l’admiration du monde entier. Franchement, la Kultur, cette corv�e saisonni�re ? Putain qu’il cr�ve enfin, ce tapin verruqueux !
  
  :->
  
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- vieux grincheux 25 août 2012 07:09
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
  KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!
  
  VG
  
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4strO 24 août 2012 10:03

Ha et sinon oui, un ouvrier int�rimaire peut se contenter de ne travailler que 6 mois dans l’ann�e (il sera au ch�mage les autres 6 mois)

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math�matiques 24 août 2012 10:11

Je trouve que cet article est un appel � la haine, « regardez l�-bas, un bouc �missaire ! brulez-le ! », parfois ce sont les fonctionnaires, d’autres fois les ch�meurs, ou encore les �trangers.
Tout d’abord, mis � part quelques chiffres, que connaissez vous de la vie d’intermittent ?
Ensuite, et ce qui me fait le plus rire, ce sont ces grandes r�flexions du genre « on gal�re, alors pourquoi pas les autres » au lieu de souhaiter que personne ne gal�re, ne seriez vous pas heureux de travailler moins ?
Vous faites certainement partie de la cellule riposte ump...
capable de dire « regardez, ce ch�meur gagne plus que vous sans travailler ! » au lieu de dire que les richesses cr�es par le travail sont peu (voire pas) r�parties.
Cela me fait un peu penser � notre ex �l�gant pr�sident.
Vous qui avez la chance d’�tre � l’aise dans l’art de la prose, vous qui avez l’air de vouloir parler des probl�mes, Je vous sollicite pour parler des probl�mes d�mocratiques de notre pays.
Vous qui paraissez �tre plut�t savant sur ce qui concerne les chiffres et les finances, je vous sollicite pour parler de notre syst�me mon�taire.
Bref, je vous sollicite pour tirer le d�bat vers ce que m�rite notre belle France. Un peu hauteur s’il vous pla�t. Et sans taper une fois de plus sur quelques boucs �missaires...

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- EricB 26 août 2012 08:48
  
  « parfois ce sont les fonctionnaires, d’autres fois les ch�meurs, ou encore les �trangers. »
  
  ....quand ce n’est pas les p�d�s....
  Pas curieusement du tout, on retrouve en g�n�ral les m�mes signatures qui adorent pontifier sur des sujets auxquels ils ne connaissent rien ou si peu....
  
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Le p�ripate 24 août 2012 10:23

Le syst�me en l’�tat est d�j� d’une remarquable injustice. Mais le pire c’est qu’il est tr�s facile de l’am�liorer encore. Un proc�d� tr�s courant et contre lequel il est impossible quasiment de lutter est la pratique d’achat d’heures. L’intermittent en fin de droit qui n’aurait pas r�unis ses 507 heures peut compl�ter en se faisant salari� de mani�re fictive par un employeur complaisant (et ils le sont tous) en payant la totalit� du co�t employeur. C’est ill�gal bien sur mais tous les intermittents connaissent le truc. Un autre possibilit� est le transfert d’heures d’un salari� qui en aurait trop vers celui qui en manque, juste un nom � changer.

Et si �a ne suffit pas, l’�tat a pr�vu de prendre le relais des Assedics par un fonds d’indemnisation sp�cial.

Je vais encore me faire des amis....

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Les Bulles 24 août 2012 10:33

Quand Fran�ois Vial entend le mot culture, il sort son revolver ...

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Fred59 24 août 2012 10:38

Les resuc�es des vieilles lunes sur les intermittents, une arnaque permanente...

Votre article trouve ses sources dans la propagande medef de 2003, dans les articles qui reparaissent � l’identique dans « les �chos » chaque fois que Bruxelles demande � la France de faire des �conomies, enfin dans les souhaits de Bruno Coquet, qui en tant que « President of the Employment Committee of the European Union (EMCO) » est le v�ritable sup�rieur hi�rarchique d’Aur�lie Philipetti et du ministre de l’emploi, charg� de mettre en oeuvre la politique de l’emploi en U.E en pr�parant les directives europ�ennes en lois pr�sentables devant les parlements nationaux.

Qualifier les �v�nements de 2003 comme un baissage de culotte gouvernemental est tr�s inexact. Les cotistions ch�mage des intermittents ont doubl� du jour au lendemain ; la dur�e de l’indmnisation a perdu 20% ; le nombre d’intermittents a cess� de cro�tre, ce qui �tait le seul vrai objectif de la r�forme (le syndicat patronal et le syndicat salarial se sont entendus pour contr�ler artificiellement la taille du march�). Enfin la r�forme a cr�� des niches plus favorables que d’autres, g�n�ratrices de d�s�quilibres entre les m�tiers, et qui permettraient � terme de justifier de nouveaux tours de vis.

En clair, vous vous �tes fait le relais de la propagande europ�iste et financi�re, sans obligatoirement l’avoir voulu.

En premier lieu, je propose aux lecteurs de faire la connaissance du sociologue Richard Florida, qui a d�montr� scientifiquement une relation directe entre la densit� du tissu artistique et le dynamisme �conomique (tous secteurs confondus) des grandes villes. Ses travaux ont d�montr� qu’ass�cher le tissu artistique conduit � ass�cher l’attrait g�n�ral d’une r�gion et � la faire p�ricliter, d’o� l’int�r�t pour une soci�t� � garder un investissement sur l’artistique. Economiser ce milliard d’€ par an pourrait, � terme, co�ter tr�s cher.

En second lieu, un rappel historique sur ce qu’est l’intermittence du spectacle, par Mathieu Gr�goire. Il d�montre que loin d’�tre condamn� � l’aggravement exponentiel, la croissance du d�ficit de l’assurance ch�mage des intermittents est en train d’atteindre son sommet naturel ; et que d�s lors, on peut estimer qu’entre 1 � 1,3 mds d’€ annuels on peut financer ce r�gime.

Il existe aussi des solutions pour que l’assurance ch�mage b�n�ficie d’un transfert de ressources autres : l’Etat (ou pourquoi pas les soci�t�s de droit d’auteur, par exemple ces 30% de leurs recettes pour lesquels le Spedidam ne parvient pas � trouver de b�nficiaires). Ce type de solutions serait en fait l’�quilibrage face au r�le de dynamiseur �conomique sur les autres sph�res sociales.

Parall�lement, il faut aussi savoir qu’entre la TVA, les imp�ts sur le revenus, etc.. les intermittents payent en imp�ts 950 millions d’euros annuellement, en-dehors m�me du fait qu’ils p�sent moins sur les collectivit� locales que des attributaires du rsa, de l’apl, etc...

En conclusion, votre approche consistant � regarder les d�penses et � oublier les recettes (et les d�penses �vit�es) est parente des m�thodes du FMI, lorsqu’il exige des « mod�rations salariales ». Elle est partiale, et il n’est pas m�me s�r que vous compreniez vraiment de qui vous jouez le jeu sur ce sujet.

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Le p�ripate 24 août 2012 10:39

Rajoutons, pour faire bonne mesure, que le traitement des intermittents est r�serv� � une caste favoris�e au sein de Pole-Emploi. Le travail y est gratifiant, et les bureaux sont pas loin du lac d’Annecy, un environnement pas trop traumatisant. Du coup le personnel est au petit soin pour ses intermittents. Des amours, ce qui change agr�ablement du fonctionnaire rev�che moyen.

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- sam turlupine 24 août 2012 12:43
  
  Et l’autre qui nous sort le lac d’Annecy, les petits canards, les mamours, cui-cui, pour arriver � justifier une fois de plus, la d�signation � la vindicte de boucs �missaires du lib�ralisme ; honteux privil�gi�s, « caste » de travailleurs : hou hou .
  
  Quel ridicule !
  
  Vous imaginez peut-�tre que TOUS les intermittents du spectacle vont pointer au pole-emploi « pas loin du Lac d’Annecy » ?
  On leur paye un tour en barque aussi ?
  
  Ces liberaux sont d�cid�ment de plus en plus grotesques.
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 13:00
  
  Tu n’y connais rien. La gestion des intermittents est centralis� � Seynod.
  
  Quand on sait pas, on ferme sa gueule.
  
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- sam turlupine 24 août 2012 13:04
  
  Et quel rapport avec les intermittents eux-m�me, patate ?
  
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Fred59 24 août 2012 10:49

Les deux liens qui ne marchaient pas :
Richard Florida
Rappel historique

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Alinea 24 août 2012 11:14

Certains d’entre vous oublient un petit d�tail : pour �tre intermittent, il faut prouver un certain nombre de concerts, de manifestations, ou autres spectacles !
On n’arrive pas en disant « coucou, je suis un artiste ». Il y a �norm�ment de th��treux ou musicos qui n’ont pas ce statut.
Apr�s, qu’il y ait des d�rives, c’est �vident !
Au d�part, ce statut �tait une forme de m�c�nat public pour permettre aux cr�ateurs de cr�er !!
Puis, le statut s’est av�r� beaucoup plus rentable pour les employeurs : �coles de musique ( jazz ou autres, pas les �coles municipales), pour les gros spectacles qui emploient des techniciens, pour des associations...
On pourrait, et je ne sais pas dans quelle mesure, revoir le statut de ceux-ci, align�s ( par le haut) sur le statut des travailleurs saisonniers, car il est vrai qu’ils font un boulot tr�s dur, que quand ils partent pour une s�rie de concerts, ils restent absents de chez eux pendant plusieurs semaines,etc. Qu’ils ont besoin de repos, et que s’il leur manque quelques contrats de temps en temps, ils doivent bien vivre quand m�me !
Pour les salari�s d’assoc, oui, on pourrait imaginer un r�gime g�n�ral, c’est � voir.. ;
Cet article est venimeux, il ne fait m�me pas croire qu’il est objectif !
Et si les ASSEDIC ne sont plus assez riches, pourquoi ne pas prendre sur le budget « Culture » ?
Enfin bref, ces gens l� font un boulot formidable, dans les �coles, par des stages et bien s�r toutes sortes de spectacles !
Certes, ceux qui ne se d�placent que pour voir Johnny ! n’en ont rien � fiche !!!

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- Le p�ripate 24 août 2012 16:43
  
  Un m�c�nat... pourquoi pas. Mais quand et o� il a �t� demand� aux salari�s s’ils voulaient financer par leurs cotisations de ce qui est cens� �tre une assurance les salari�s de l’industrie culturelle ?
  
  Je me le demande.
  
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- Alinea 24 août 2012 18:22
  
  Le P�ripate : au d�but de l’existence de ce statut, il ne s’agissait pas d’une industrie.
  Vous avez l’air, tous, de confondre les d�rives induites par le n�o-lib�ralisme et la r�alit� premi�re des gens !
  La culture semble, pour beaucoup ici, la derni�re roue de la charrette ! mais ce n’est pas le cas. La culture est indispensable � une vie en soci�t�.
  Alors, que tout ne soit pas d’un bon ni veau, que tout ne soit pas indispensable dans ce qui se cr�er, je serais la premi�re � le d�noncer ; cependant, qui pourrait se porter juge ? Impartial ?
  C’est d�bile
  Je pense que les petits bourgeois, comme dans le po�me de Jean Richepin, superbement chant� par Georges Brassens : « les oiseaux de passage » ! sont, comme cela est si bien dit :
  « Les bourgeois sont troubl�s de voir passer les gueux ».
  Cela est vrai pour les Roms aujourd’hui ; une soci�t� qui distribuait encore sa richesse, a d�cid� que les artistes ne seraient pas des gueux !
  Mais voil� que les profiteurs d�cident qu’il faut exploiter, ou, faire crever tout le monde !
  « Battez-vous les uns contre les autres » disent-ils.
  Et chacun de s’ex�cuter !!
  
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- vieux grincheux 25 août 2012 07:12
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
  KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!
  
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spartacus 24 août 2012 11:51

Excellent article, d’un d�tournement d’�tat d’un r�gime collectif g�n�ral au profit d’une minorit� corporatiste.

La question est : est ce aux cotisations sociales du r�gime g�n�ral de l’UNEDIC de financer la culture ?

Le revenu annuel des IS est tr�s �lev� : ils sont, en moyenne, parmi les 25 % de salari�s les mieux r�mun�r�s. Salaire et indemnit�s en font des salari�s aux revenus tr�s confortables.
http://clesdusocial.com/france/fr03-emploi/intermittents-et-chomage.htm

Un r�gime sp�cial et diff�renci� peut il �tre inclus dans un r�gime unique g�n�ral, surtout si ce r�gime p�se sur tous les salari�s ?

Pour comprendre ; 3 exemples �lectriciens :
1-Electricien intermittent du spectacle mieux pay� que les autres, travail � temps partiel. indemnit�s et droits au ch�mage �lev�es.
2-Electricien EDF, ne cotise pas � l’UNEDIC et au r�gime collectif g�n�ral. Bien pay�, temps plein, ne craint pas le ch�mage. Ne participe pas au financement indirect de la culture.
3-Electricien du priv� : Le moins pay�, temps plein, paye plus en annualis� les cotisations ch�mage. Indemnit�s de ch�mage et droits normaux

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- Alinea 24 août 2012 17:43
  
  Spartacus : pour vous il n’y a que le fric, le monde n’est qu’un compte ; mais souffrez que nous ne soyons pas tous atteints de cette maladie !
  
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- BarbeTorte 24 août 2012 21:30
  
  Spartacus : pour vous il n’y a que le fric, le monde n’est qu’un compte ; mais souffrez que nous ne soyons pas tous atteints de cette maladie !
  
  @alinea
  
  Je vous trouve particuli�rement partial(e) dans votre propos. Spartacus pose la vraie question dans son post. Ce type de r�gime ne devrait bien s�r pas peser sur les comptes de l’unedic, qui n’est pas faite pour cela.
  
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- Alinea 24 août 2012 22:34
  
  Barbe Torte : au fond je ne sais pas sur quelles �paules doit reposer le co�t du travail de ceux qui ne « produisent pas » !
  Mais il y a tellement de gens qui ne produisent pas : tout le corps m�dical, tout le corps enseignant, tout le corps « culturel », toute le justice, la police les �ducs les �lus et tous ceux que j’oublie pour l’heure ; alors, ouj, je vous envie d’avoir une vision claire de savoir qui doit payer quoi et combien et comment !
  
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- BarbeTorte 25 août 2012 11:45
  
  @alinea
  Il n’y a pas de rapport entre mes propos et savoir qui doit payer « ceux qui ne produisent pas », comme vous dites.
  L’assurance ch�mage est un organisme qui a en charge d’indemniser les gens qui perdent leur emploi pour leur permettre de (sur)vivre en attendant d’en trouver un autre. Les comptes de cet organisme doivent s’�quilibrer, je suppose que vous �tes d’accord ? S’il apparait manifeste qu’un r�gime sp�cial (car si tout le monde �tait dans le m�me r�gime, la question ne se poserait m�me pas) pr�sente un d�ficit chronique et important, il est l�gitime de se poser la question : comment financer ce r�gime. Il apparait que les cotisations de ce r�gime sont nettement inf�rieures aux prestations vers�es. D�s lors on peut envisager plusieurs solutions :
  - diminuer le droit � prestation de tous les b�n�ficiaires du r�gime sp�cial
  - augmenter les cotisations des m�mes
  - transf�rer le d�ficit dans le r�gime g�n�ral (en « diluant » le probl�me)
  - faire payer plus les intermittents les plus riches pour �quilibrer le r�gime
  - cr�er un financement difff�rent de ce r�gime
  Je suis d’accord que les solutions 1 et 2 ne peuvent s’appliquer, ou alors marginalement. La solution 3 est in�quitable car elle fait peser sur les seuls salari�s du priv� le financement de ce secteur. Pour ma part je pr�conise la derni�re solution, c’est � dire un financement par l’imp�t, c’est � dire sur le budget de l’�tat. C’est l’�tat qui d�cide d’adopter telle ou telle politique culturelle, c’est l’�tat qui paye (c’est � dire en faisant payer l’ensemble des citoyens et pas seulement une cat�gorie), comme c’est le cas pour les enseignants ou les policiers, voire m�me les militaires. Pour les soignants, ils sont directement pay�s par les assur�s sociaux, �� ne vous a pas �chapp�, ce qui est somme toute assez logique.
  Bien � vous.
  
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Dzan 24 août 2012 12:01

Monsieur Vial reprend la bonne formule de feu le DR Goebbels
« Quand j’entends le mot culture, je sors mon r�volver. »

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- Zanymonk 24 août 2012 15:20
  
  Je pr�f�re pour ma part l’excellente formule de Jack Lang : « Quand j’entends le mot sous-culture, je sors mon ch�quier. »
  
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- BarbeTorte 24 août 2012 21:35
  
  @dzan
  
  Vos propos sont tout simplement inqualifiables et je suis surpris que la mod�ration n’aie pas retir� ce post.
  Vial provoque, volontairement. Ce n’est peut �tre pas tr�s adroit de sa part, mais en aucun cas cela vous donne le droit de tenir ce type de propos.
  
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Gemini 24 août 2012 12:23

Amusant comme article. Sauf que si on r�fl�chit quelque peut � ce que cela implique, on arrive � des conclusions totalement diff�rentes des v�tres.

D�j�, premier point qui me semble important, et sur lequel une bonne partie des commentaires de cet article fait �galement erreur : l’assurance ch�mage n’est en aucun cas pay�e par l’�tat fran�ais, mais par l’assurance ch�mage, � laquelle cotisent tous les salari�s.

Ceci �tant pr�cis�, penchons-nous quelque peu sur le cas qui nous int�resse : les intermittents du spectacle. Contrairement � ce que laisse entendre l’article, il y a une autre fa�on d’aborder le probl�me, qui, une fois que l’on conna�t le comportement des employeurs dans le milieu, pourrait �galement �tre tout � fait appropri�e.
Les employeurs veulent bien des avantages de la pr�carit�, mais sans en payer le prix. La flexibilit� dans les charges. Les premiers profiteurs du r�gime d’intermittence sont assur�ment les employeurs qui font cofinancer officieusement par l’assurance malade la r�mun�ration de leurs techniciens, qui pourraient devenir des salari�s permanents  ; mais de p�riodes d’essai renouvel�es en travail b�n�vole financ� par l’intermittence, cela leur permet d’entretenir un volet de pr�caires qualifi�s � co�t minimum, pris en charge par l’ensemble des salari�s.

Je passerais sur les explications ridicules de l’article quant � la raison pour laquelle les intermittents choisiraient ces m�tiers  ; j’ai rarement lu de raisonnement aussi absurde.

Alors, oui, bien s�r, il y a des choses � changer car la situation actuelle n’est pas acceptable. Mais vous vous trompez de cible.

Ceux qui souhaitent s’int�resser au sujet en se basant sur des faits av�r�s et sur une v�ritable connaissance de ce qu’il se passe r�ellement peuvent consulter les liens suivants :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/02/02/comment-les-intermittents-du-spectacle-ont-ete-leses-par-leur-caisse-professionnelle_1006696_3246.html
http://fr.soc.politique.narkive.com/egacFxZO/intermittents-toutes-les-verites-sont-bonnes-a-dire
http://www.resoo.com/graindesable/cgi-bin/resoopage.pl?71
http://www.nodula.com/intermittent.html
http://www.actuchomage.org/2011012814022/Social-economie-et-politique/regime-des-intermittents-du-spectacle-un-faux-proces.html
http://tart-in.tumblr.com/post/21445301664/lintermittence-du-spectacle-qui-tape-dans-la-caisse
http://www.atlantico.fr/decryptage/intermittents-spectacle-deficit-permanent-chere-exception-culturelle-pierre-michel-menger-285699.html

Il y a bien s�r d’autres sources d’informations pour le curieux. Mais, h�las, pas l’article actuel qui n’est rien de plus qu’une charge doctrinaire totalement � c�t� de la plaque tant l’auteur ignore tout des pratiques r�elles de ce milieu.

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- Alinea 24 août 2012 12:27
  
  Vous n’�tes pas encore « plussable » Gemini ; alors je vous approuve « de vive voix » !!
  
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- EricB 26 août 2012 08:31
  
  « tant l’auteur ignore tout des pratiques r�elles de ce milieu. »
  
  Sans compter que les situations sont de fait tr�s diff�rentes, entre divers intermittents : diff�rents types d’artistes, et de techniciens... Certains n’ont aucun probleme pour « boucler » leur statut avec quelques contrats de longue dur�e (4 � 6 semaines, par exemple pour les Regisseurs plateau lyriques) alors que d’autres galerent avec une multitude de petits contrats de quelques heures ou quelques jours.....
  
  En restant objectif, on ne peut nier les abus du syst�me, mais encore faut-il avoir l’honn�tet� de reconnaitre que la GRANDE majorit� des abus viennent des employeurs et non des employ�s.
  
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sam turlupine 24 août 2012 12:36

Encore un article d’un beauf qui r�ve d’aligner tout le monde vers le bas, pour la plus grande joie des employeurs et des « march�s ».

Est-ce que l’auteur de cet article d�mago et poujadiste a d�j� travaill� comme intermittent du spectacle ? Est-ce qu’il sait que ce ne sont que des CDD, qu’il n’y aucune garantie de retrouver d’autres emplois derri�re ? Est-ce qu’il connait le nombre d’heures n�cessaire � l’obtention de droits qui repr�sentent, de toutes fa�ons, beaucoup moins que leur salaire quand ils travaillent ?

Il n’y a pas assez de travailleurs pr�caires ? Vous voulez en rajouter d’autres ?

En revanche, ce qui devrait �tre d�cid�, c’est indemnit�s ou non EN FONCTION DES SALAIRES ANNUELS per�us : il devrait y avoir un plafond. il est �vident que des acteurs de cin� qui touchent beaucoup d’argent pour tourner un film, ne devraient pas avoir droit � des indemnit�s quand ils ne travaillent pas. Mais ils ne sont que la partie �merg�e de l’iceberg ; pour UN acteur bankable et bien pay�, combien de r�gisseurs, d’�lectriciens, de chauffeurs, d’�clairagistes, de costumiers, de maquilleurs, de coiffeurs, de cadreurs, de comptables, de monteurs, qui gagnent chichement leur vie, et rejoindraient les rangs des pr�caires, si le syst�me actuel n’existait pas ?

Bref, au lieu de vouloir aligner tout le monde vers le bas, il est plus que n�cessaire de conserver les conditions de « l’exception culturelle » fran�aise, qui permet aux artistes et gens du m�tier de pouvoir continuer � produire du spectacle, � travailler, et � faire gagner de l’argent � l’�tat, par les rentr�es des b�n�fices produits par les films et les spectacles vivants.
Sinon, on se retrouvera comme l’Italie, l’Espagne ou l’Angleterre, qui ont vu leurs cin�mas particuli�rement riches et productifs, lamin�s par les blockbusters US.

Il faut r�fl�chir un minimum avant d’�crire des conneries.

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- Alinea 24 août 2012 14:35
  
  Oui Sam Turlupine : dans mon commentaire plus haut j’avais oubli� d’ajouter qu’il faut, chaque ann�e, refaire les papiers et montrer patte blanche :
  Il te manque un concert mon gars ? Dehors !
  On fait mieux comme rente p�p�re.
  je me demande bien ce que font dans la vie tous ces jaloux : !
  
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- Alinea 24 août 2012 14:41
  
  Pour finir, je voudrais dire que beaucoup ici et ailleurs ont l’air d’avoir bien assimil� qu’il faut, non seulement, se serrer la ceinture, mais jalouser, ha�r... pour laisser la richesse d’un pays � quelques-uns !
  C’est hallucinant cette r�ussite du n�o-lib�ralisme � avoir si bien lav� les cerveaux.
  �a fait un peu peur, pour tout dire !
  
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foufouille 24 août 2012 12:43

"l’Etat-providence ne devrait �tre destin� qu’� ceux qui, malgr� leurs efforts et � leur corps d�fendant, ont besoin d’un filet de s�curit� ou d’une b�quille temporaire."

donc, au lieu de regarder les malades et les vieux crever dans un coin, tu les acheves toi meme, le libertaryen

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Francois Vial 75 24 août 2012 13:12

R�ponse globale...
La duret� du parcours d’aaartiste ? Un tapis de roses � c�t� des obstacles � franchir quand on n’a pas �t� entretenu par Papa-Maman et confort� dans le choix d’une fili�re � ch�mage. Ils doivent partir sur les routes des semaines ? Oui, comme les chauffeurs routiers, certains p�cheurs et autres ouvriers de grands chantiers, moins bien trait�s, eux.
Encore une fois, les IS ont fait un choix de vie : qu’ils en assument les difficult�s, sans pleurer dans le giron des organismes qui les indemnisent.
Ah, l’importance de la culture, des arts vivants, arts de rue et autres distractions � bobos : il faut �tre pr�serv� de la faim ou des contingences mat�rielles pour faire primer le culturel sur le reste, comme les bonnes �mes de gauche.
Quand on pense que des municipalit�s, � cause du 1 % culture, offrent � leurs administr�s - qui s’en moquent - des installations d’art contemporain � plusieurs centaines de milliers d’euros, tandis que des gens cr�vent de faim ou de froid dans les rues de leur ville ! Demandez � un SDF s’il pr�f�re un steak ou la contemplation des derni�res d�jections d’un Koons ou d’un quelconque « artiste » en vogue...
En p�riode de crise, la culture n’est vraiment pas la priorit�, sauf � consid�rer qu’elle endort les consciences.
@Foufouille : relisez, j’�cris justement que le soutien de l’Etat devrait �tre r�serv� aux personnes qui en ont vraiment besoin (dont les « malades et les vieux »).

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- sam turlupine 24 août 2012 13:35
  
  Par Francois Vial 75 (xxx.xxx.xxx.54) 24 ao�t 13:12
  
  R�ponse globale...
  La duret� du parcours d’aaartiste ? Un tapis de roses � c�t� des obstacles � franchir quand on n’a pas �t� entretenu par Papa-Maman et confort� dans le choix d’une fili�re � ch�mage. Ils doivent partir sur les routes des semaines ? Oui, comme les chauffeurs routiers, certains p�cheurs et autres ouvriers de grands chantiers, moins bien trait�s, eux.
  
  Faut pas aller gratter trop profond pour voir ressurgir le vieux discours FN qui oppose les Fran�ais entre eux ; sans jamais, �videment, s’en prendre aux vrais responsables ; les mafias financi�res, les employeurs abusifs, et j’en passe ; non, non ; juste opposer les plus pauvres au un peu moins pauvres, pour aligner tout le monde vers le bas.
  
  Ah, l’importance de la culture, des arts vivants, arts de rue et autres distractions � bobos :
  
  Bah ; c’est vrai que pour les bas du Front, la culture, �a ne peut �tre que pour les bobos ; eux, leur seule culture, c’est celle de la haine, de la division, et de la d�signation de boucs �missaires, la chasse aux sorci�res.
  
  Quand on pense que des municipalit�s, � cause du 1 % culture, offrent � leurs administr�s - qui s’en moquent -
  
  Qui s’en moque ? Vous parlez au nom de qui ? Au nom de la petite minorit� de t.... du c... que vous repr�sentez ? C’est que dalle.
  
  En p�riode de crise, la culture n’est vraiment pas la priorit�,
  
  Ben voyons ; le probl�me, c’est que, pour les bas du Front, elle n’est JAMAIS la priorit�, parce qu’elle permet de r�fl�chir, de conna�tre, de s’�manciper ; et �a, c’est jamais bon pour les r�gimes autocratiques ; du Tf1, BIgard, et basta !
  
  On tient une bonne caricature de bas du Front, l� !
  
  Merci de d�voiler votre abyssale b�tise ; �a permet d’�clairer..
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 13:39
  
  Bon, il y a � nuancer. Malgr� ce « tapis de roses », la situation d’intermittent n’est pas forc�ment des plus enviable. D’abord, dans le rapport avec l’employeur, qui a r�ussi � socialiser une bonne partie du salaire (de 30 � 50%). Il le sait et la concurrence entre intermittents pour un travail est f�roce. Temps de pr�paration journalier jamais pay�, heures suppl�mentaires parfois pay� mais pas toujours, si�ge �jectable quasi instantan� si l’intermittent ne convient pas pour une raison ou une autre, obligation d’un r�seau d’amis de nature quasi mafieuse qui �carte les mal-pensants, difficult� d’obtenir un logement, un cr�dit pour cause de feuille de paye irr�guli�re. D’une certaine mani�re les intermittents ont le sentiment assez clair des avantages qui leurs sont octroy�s mais ils les voient comme une compensation. C’est humain.
  
  R�pondre Lien permanent
- Francois Vial 75 24 août 2012 13:56
  
  @Sam : merci � vous de d�montrer, par quelques simples mots, de quel c�t� se situent l’agressivit� et la haine. Pour ma part, je m’en tiendrai l�.
  
  R�pondre Lien permanent
- sam turlupine 24 août 2012 14:24
  
  L’agressivit� et la haine, personne n’en est dupe, sont du c�t� de ceux qui divisent, attisent les jalousies, d�signent des boucs �missaires, font la chasse aux sorci�res, opposent des cat�gories de Fran�ais les uns contre les autres, d�signent comme « privil�gi�s » de simples salari�s en CDD, qui d�forment la r�alit� pour attiser les tensions, m�prisent la culture, alignent les arguments les plus d�magogiques (les autres p�vres travailleurs qui ne jouissent pas de ces scandaleux avantages, gnagnagna) et pr�nent d’aligner tout le monde vers le bas ; exactement ce que fait votre article, qui aligne les contre-v�rit�s et parle de choses que vous ne connaissez pas, uniquement pour agiter des �pouvantails..
  
  Une agressivit� et une haine transparentes, quels que soient les termes utilis�s.
  
  On en a eu d’ailleurs des exemples flagrants dans toutes les municipalit�s dirig�es par votre parti de bas du Front, o� toute culture est pass�e � la trappe, en faveur de la musique militaire, et autres sous-cultures de bazar bien d�c�r�brantes.
  
  Comme dit plus haut, quand le FN entend le mot culture, il sort son ciseau � censure ; on ne sait jamais, des fois que �a puisse aider les gens � r�fl�chir...
  
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- sam turlupine 24 août 2012 15:50
  
  @ actias : j’ai post� des r�ponses ARGUMENT�ES, pour expliciter mon analyse de l’article, et qui montrent, indubitablement, l’aspect haineux, diviseur, bouc �missaire de l’article.
  
  Que �a vous plaise ou non.
  
  De votre part, il n’y a eu qu’une r�ponse d�bile : « ah ben ouais, mais eux ils se dorent au soleil, pendant que les autres ils en chient » ; qui montrent que, question r�flexion et analyse, vous en �tes effectivement, au niveau des bas du front : c’est votre droit ; maintenant dispensez-vous de vos raccourcis oiseux sur mes commentaires ; quand on ne r�fl�chit pas plus loin que le bout de son rhinenc�phale, on ne se donne pas les moyens de porter un jugement sur le cortex c�r�bral.
  
  Merci.
  
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- sam turlupine 24 août 2012 16:26
  
  Chhhhtt...
  
  Tu t’emportes, mon brave p�ripate ; montrant ainsi ton absence d’arguments.
  Je t’ai pos� une question tr�s simple � laquelle tu t’es av�r� incapable de r�pondre, et du coup, tout le monde voit bien que c’est toi qui dit des conneries.
  
  Qu’est-ce qu’on s’en fout de savoir o� est centralis� la gestion des intermittents ; tu essaies de noyer le poisson dans ton fameux lac, qui n’a rien � voir avec la r�alit� des intermittents.
  
  Tu es un sophiste pris dans sa propre nasse ; arr�te de gigoter, tu vas finir par t’�trangler.
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 16:32
  
  Mais oui, c’est �a. Tu devrais plut�t te demander comment il se fait que je connaisse aussi bien ce dossier au point de te mettre le nez dans ton propre caca. Ca te ferais r�fl�chir, une fois n’est pas coutume.
  
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- foufouille 24 août 2012 17:07
  
  « comment il se fait que je connaisse aussi bien ce dossier »
  
  comme pour les vignes ?
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 17:44
  
  Oui. Une autre remarque intelligente ?
  
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- foufouille 24 août 2012 18:46
  
  tu as appris a quoi servait un enjambeur, ainsi que le salaire d’un ouvrier polyvalent ?
  
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- rocla (haddock) 24 août 2012 21:03
  
  on ne peut avoir le beurre et l’ argent de l’ enjambeur
  
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- vieux grincheux 25 août 2012 08:14
  
  @ Fran�ois Goeb....oups !!! Vial 75
  
  L’ indemnisation par pole emploi des intermittents du spectacle prend �galement en compte l’ obligation qu’ ont les artistes, musiciens, danseurs, com�diens,etc....� entretenir leur virtuosit�. Car, si cel� semble facile au profane, pour 5% de temps pass� sous les projos, il faut savoir que les 95% du reste du temps sont consacr�s � l’ entretien de sa (ses) virtuosit�s, � la recherche, � l’ �coute/visualisation de ce que font les coll�gues, au r�p�titions souvent non-r�mun�r�es.
  
  D’ ailleurs, c ’est ici que s’ articule « l’ arnaque » dont parle d’ auteur de l’ article. La production des spectacles vivants, depuis l’ id�e originale jusqu’ � sa r�alisation, c ’est souvent les indemnit�s de Pole emploi qui la finance, que ce soit pour les d�placements, les locations de studio de r�p�te, sans compter les achats des outils de travail (les instruments,sonos,etc, voire mini studio d’ enregistrement,etc...) et les heures non pay�es...
  
  Mais le plus ali�nant dans ce statut c ’est l’ « �p�e de Damocl�s » qui revient tous les 10 mois � l’ examen des droits � l’ indemnisation.....perdre son statut d’ intermittent �quivaut � d�choir dans la profession. Cette ins�curit� assum�e par l’ Etat est en totale contradiction avec l’ Egalit� citoyenne garantie par la Constitution.
  
  Ce qui devrait invalider �galement le SALARIAT QUI EST DE L EXPLOITATION DE L HUMAIN PAR L HUMAIN. Concept antinomique avec l’ EGALITE CITOYENNE.
  
  La solution, c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
  
  Car le statut actuel de l’ intermittence (d�tourn� par les chaines de t�l�, qui devrait signer des CDI, mais profitent de l’ aubaine Pole emploi) ne donne pas � l’ artiste la pleine libert� de s’ exprimer sans contrainte. La tentation est grande de « plaire au public » c ’est � dire d’ �tre un « bouffon », nos amis rapers, l’ ont bien compris, pour « faire ses dates ».
  
  Or, ce n ’est pas le r�le de l’ artiste : l’ artiste interroge sans donner de r�ponse car il est un chercheur, il n’ a pas de V�rit� � d�fendre. Il interroge, le « r�el », les perceptions, les relations humaines, l’ esth�tique, les sentiments....et te pose la question : et toi, comment tu vois les choses ?
  
  Il provoque le d�bat, si possible en conversations socratiques. C ’est pour cel� que l’ amphith��tre sera toujours plus d�mocratique qu’ une sc�ne � l’ italienne, car dans l’ amphith��tre chacun voit la repr�sentation d’ un point de vue diff�rent. la sc�ne � l’ italienne oblige le spectateur � voir la repr�sentation par le « regard du Roi », ce qui revient � imposer une vision du monde qui nie la multiplicit� des regards, en voulant n’ en retenir qu’ un comme VRAI. C ’est ainsi que se forme la pens�e FASCISTE.....
  
  Je ne te salue pas, CITOYEN , pour tout dire, tu peux te casser de mon pays, je ne te regretterai pas !!!!!
  
  KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!
  
  VG
  
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lilou 24 août 2012 13:40

Personne n’oblige les gens � �tre dans le spectacle ! Peut-on �tre intermittent agriculteur, intermittent vendangeur, intermiitent vendeur avec les m�mes avantages vu les conditions p�nibles de travail et la pr�carit� ?

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- foufouille 24 août 2012 14:48
  
  reponse merdef : non
  faut plutot crever en travaillant
  
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kalisita 24 août 2012 15:02

bonjour, j’en ai connue des intermitents du spectale qui venaient manger ( j’etais serveuse) , et qui au moment de partir demandaient au patron de signer les feuilles pour les assedic afin que la soir�e pass�e a diner passe comme prestations, cela a dur� tout l’ete 2 a 3 fois par semaine..

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- 1984 24 août 2012 15:27
  
  Attend l� tu peux donner des pr�cisions ? Tu veux dire que le patron du restau signait les feuille assedic ?
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 17:42
  
  C’est n’importe quoi. Pour employer des intermittents il faut �tre d�clar� comme entreprise du spectacle ou de l’audiovisuel, ce qui n’est pas le cas d’un restaurateur.
  
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- kalisita 25 août 2012 00:36
  
  bien sur qu’un restaurateur peut employer des chanteuses... et oui le patron signait les feuilles, j’y �tais ....vous croyez quoi que tout les patrons sont honnetes
  
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1984 24 août 2012 15:03

A quand un article sur les salaires et autres avantages des traitres de d�put�s europ�ens (genre famille Lepen ) ?

Ah mais oui FN et honn�tet� ne font pas bon m�nage !

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foufouille 24 août 2012 15:33

certains acteurs se mettent au chomage entre 2 films
ils cotisent combien ?

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- sam turlupine 24 août 2012 16:14
  
  Par Actias (xxx.xxx.xxx.34) 24 ao�t 15:33
  
  Amis gauchistes qui revenez de loin, on va vous le r�sumer simplement : Abolissez les privil�ges et vous aurez un peuple uni.
  
  Juste mais vaste programme !
  
  Mais encore s’agit-il de s’attaquer aux VRAIS PRIVIL�GES ; parce que, que je sache, on n’a jamais vu les ports et marinas remplis des yachts des intermittents du spectacle, ni leurs r�sidences secondaires d�figurer les c�tes !
  
  Si ?
  
  Oser venir parler des « privil�ges » des intermittents du spectacle, il faut quand m�me le faire, quand on voit les VRAIS privil�gi�s s’�battre tranquillement dans les paradis fiscaux, et venir parader dans leurs yachts de luxe de leurs marinas priv�es.
  
  Pauvre actias : compl�tement � c�t� de la plaque (de casino)
  
  Lien permanent
Beno�t RIVILLON 24 août 2012 16:11

Merci cher Monsier Vial,

Votre article reprend les bonnes v�rit�s � dire, connues et rem�ch�es par tous ceux qui, ni employeurs, ni artistes, techniciens ou encore journalistes, n’ont jamais connu la vie d’int�rimaire permanent attach�e aux r�alit�s de ces m�tiers.

Pour illustrer � quel point la France qui travaille est l’otage de celle qui l’emploie, voici : en Belgique le secteur culturel, qui ne produit pas 80 milliards d’euros de PIB comme le secteur culturel fran�ais, dispose d’une assurance-ch�mage pour ses employ�s intermittents qui va de 1000 � 1400 €/mois. Ce statut est planch�is� et plafonn� et il est reconduit de fa�on quasiment automatique quand les intermittents de France sont, peut-�tre avec les Roms, les citoyens les plus contr�l�s et disons-le, les plus emmerd�s de ce pays.

Il faut pr�ciser que les syndicat de salari�s en Belgique ont une longue histoire et savent s’unir lorsqu’il est n�cessaire.

Donc, ce que la Belgique parvient � financer la France n’ y parviendrait pas... Tr�s �trange....

Or, si vous aimiez r��llement votre nation comme je l’aime, M. Vial, vous utiliseriez vos forces intellectuelles � ce que celle-ci brille un peu plus par sa solidarit� que par sa capacit� � exclure.

Je vais de mon c�t� publier ici-m�me, demain matin, une histoire r�elle, rapport�e d’une vraie gal�re ordinaire d’un intermittent du spectacle, vous savez, l’un des ces privil�gi�s que le syst�me si formidable et si avantageux d�crit par vous-m�me ici, a laiss� litt�ralement sur le carreau, lui, sa femme et ses enfants. Il s’agit m�me pour vous plaire d’un citoyen fran�ais...
� demain !

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- Francois Vial 75 24 août 2012 17:14
  
  Votre intermittent du spectacle devait �galement l’�tre de la connection synaptique : lorsqu’on choisit la vie d’artiste par procuration, on court le risque de ne pas toucher soi-m�me le cachet des stars (qu’elles soient ou non en carton-p�te). De fait, on a la d�cence de ne pas fonder une famille que l’on entra�ne avec soi dans ses d�lires de bab-cool... Ou alors on change de boulot avant ! [oui, je sais : la haine, la b�tise, l’intol�rance, la jalousie et autres poncifs. Passez votre tour, vos amis se sont d�j� fait plaisir dans les pr�c�dents commentaires]
  
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- Beno�t RIVILLON 24 août 2012 19:07
  
  De quoi parlez-vous Monsieur ? Vous amusez-vous � passer pour un idiot, ou c’est involontaire ?
  
  C’est dommage, je croyais que l’on pouvait ouvrir une discussion avec vous mais je m’aper�ois que vous tirez des conclusions sans m�me conna�tre le pr�cis des situations, que vous faites semblant de ne pas comprendre. Ou alors si vous ne le faites pas expr�s c’est encore plus grave. Vous ai-je reproch� votre appartenance politique ? Non, car je ne commence pas par insulter l’intelligence des gens. Vous insultez en revanche � tour de phrases et de commentaires l’intelligence ou la bonne volont� des artistes et techniciens et journalistes de ce pays. Comme je vous plains, la posture que vous adoptez est auto-bloquante, vous n’avancerez pas comme �a.
  
  Je crois m�me que le relatif succ�s de votre article tient justement dans sa capacit� pol�mique et conflictuelle. Vos propositions, ou vos positions plut�t sont difficilement soutenables. La mani�re dont vous r�pondez montre que vous ne m�ritez pas qu’on s’attarde sur votre cas. Vous ne semblez gu�re vous ouvrir sur ce que vous ne connaissez pas, ou vous int�resser au point de vue de l’autre, aux r�alit�s complexes. Vous leur pr�f�rez les g�n�ralit�s qui permettent � votre bile de s’�pancher ; comme c’est pratique pour la permanence n�vrotique. Vous me semblez en grand danger mental.
  
  Vous l’aurez votre guerre, ne soyez pas si press�. Rien ne dit que vous en r�chapperez vous-m�me.
  
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Le p�ripate 24 août 2012 16:37

Le r�gime (le mot "statut est d�licieusement... f�odal )des intermitteux n’est pas la seule particularit� fran�aise. Le Minist�re de la Culture en est une autre. Il existe un pays qui exporte sa culture dans le monde entier et... il n’a pas ce curieux appendice gouvernemental si sovi�tique.

Ou encore ces incroyables quotas de chansons fran�aises � la radio qui ont suscit� un genre que le monde nous envie, le rap fran�ais. Une r�ussite qui n’�tait certainement pas pr�vue...

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chmoll 24 août 2012 17:05

un boulot intermittent = un salaire intermittent

ou alors tu vas faire les chantiers , � la chaine , les boites d’int�rims, au lieu de te les rouler a faire la manche via nos impots
pasque si tu t’prend pour une star intermittente ,ben t’auras un salaire de star intermittente

point barre

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65beve 24 août 2012 17:09

Bonjour vous autres,

J’ai vu au mois de juillet un spectacle de rue avec beaucoup de plaisir.
Je suis conscient que les acteurs sont en partie financ�s par mes imp�ts et cotisations diverses et je trouve cela normal.
L’an prochain, j’irai � ce m�me festival et mon plaisir sera d�cupl� rien qu’� l’id�e que ces m�mes acteurs seront aussi pay�s par les blaireaux qui d�versent leur bile sur eux.

cdlt

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- Le p�ripate 24 août 2012 17:52
  
  J’imagine en effet que vous devez �tre ravi que vos loisirs soient financ� par ceux qui ne vont jamais au spectacle.
  Vous �tes un malin.
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 18:59
  
  J’ai du mal � voir du lib�ralisme dans le r�gime intermittent. Mais je ne suis plus surpris par les positions des socialistes, qu’ils soient de gauche ou de droite : incoh�rence garantie.
  
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herve33 24 août 2012 17:43

On sait depuis longtemps que le FhaiNe ( l’auteur est un membre de ce parti ) n’aime pas la Culture , or pour cr�er quelques heures de spectacles , il faut des heures et des heures de travail . Comme d’habitude , on cherche des boucs -�missaires . Aujourd’hui les intermittents , demain les profiteurs de la s�cu , alors que le vrai probl�me , c’est qu’actuellement la cause premi�re du chomage est bien la mise en concurrence des salari�s europ�ens avec le reste du monde . L’emploi devient un handicap pour les entreprises et les vautours de la finance r�clame toujours davantage de profits .

Les intermittents sont avant tout des pr�caires , essayer de trouver un logement ou un pr�t si vous dites que vous �tes intermittents , vous �tes �ject�s de suite , alors les intermittents disent qu’ils sont �tudiant , et ils sont oblig� de cacher leur status .

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- Le p�ripate 24 août 2012 17:50
  
  Encore n’importe quoi : si vous dites que vous �tes �tudiant il faudra le prouver : en effet le droit locatif concernant les �tudiants est sp�cifique.
  
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- herve33 24 août 2012 21:29
  
  Etudiant avec caution des parents , c’est la seule solution pour les jeunes intermittents pour trouver un logement . Les propri�taires qui entendent le mot intermittent comprennent tout de suite que vous �tes travailleur pr�caire quelque soit les revenus , ils pr�f�reront quelqu’un avec un CDI .
  Ce sont les grosses soci�t�s de l’audiovisuel qui profitent au maximum de ce statut , pas ceux qui en vivent
  
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- Le p�ripate 24 août 2012 22:32
  
  Je vous le r�p�te : le droit locatif est sp�cifique pour les �tudiants. En particulier la possibilit� de faire partir l’�tudiant en cas de non paiement. Renseignez-vous. Ce qui fait que le propri�taire vous demandera une preuve.
  
  Ce n’est pas compliqu� � comprendre.
  
  Maintenant vous pouvez aussi lire mon post o� je d�cris les difficult�s propre � l’intermittence, qui sont r�elles.
  Mais �a ne change rien � l’injustice qui fait que des salari�s qui n’ont rien demand� payent pour l’industrie culturelle.
  
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Aita Pea Pea 24 août 2012 18:28

Les inters mi-temps c’est des enfants de la balle de match !

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La Plume 24 août 2012 18:36

Encore un �cran de fum�e, une poign�e de bouc �missaires, de souffre douleurs pour un �tat qui d�penses plus dans sa t�te que dans ses jambes ou ses mains... et quand est ce qu’on d�mant�le le syst�me des d�put�s, s�nateurs et autres �lus avec des rentes � vie ???

Quand est ce que le cumuls des mandats sera interdit ???
Tout simplement, il est n�cessaire de mettre en place fonctionnement modeste et raisonn� de l’administration et cesser d’octroyer des privil�ges financiers ad vitam.
1789 n’a fait que changer le costume des dirigeants mais pas les pratiques, ni les privil�ges.

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jamjam 24 août 2012 18:44

Je ne connais pas beaucoup d’intermittents, mais le peu que je connais correspond � des glandeurs, fort sympathiques au demeurant.

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stephane dimitri 24 août 2012 19:19

Quelques pr�cisions sur le statut d’intermittent :

Les artistes et techniciens du spectacle ne le choisissent pas mais le subissent.
D�s lors que votre m�tier est inscrit au r�pertoire des m�tiers relevant des annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC, d�s lors que le code NAF de votre employeur rel�ve de ces annexes, vous �tes « intermittent ». Que vous ayez boss� 3 mois dans l’ann�e ou 12 mois.
M�me si vous ne souhaitez pas d�pendre de cette convention, vous n’avez pas le choix et vos cotisations salariales seront autrement plus sal�es que si vous aviez d�pendu du r�gime g�n�ral.

L’intermittent est l’employ� id�al. On l’embauche et le remercie quand on le souhaite.
On le d�clare 8 heures pour 12 � 16 heures de pr�sence sur son lieu de travail.
On peut le d�clarer deux jours et lui payer le reste de la semaine, de la main � la main.
Si l’on devait l’embaucher sous contrat de r�gime g�n�ral, �a co�terait un bras ( heures sup, frais d�placement, etc...)

Avec le r�gime g�n�ral, vous bossez 12 mois, vous touchez 12 mois de ch�mage.
Intermittent, vous bossez 12 mois, vous �tes indemnis�s 10.

En r�alit�, le r�gime des intermittents est plus profitable aux organisateurs de spectacle et aux soci�t�s de production, qu’aux salari�s.
C’est pour cette raison qu’aucun gouvernement ne modifiera ce statut.

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Beno�t RIVILLON 24 août 2012 19:43

Adorateurs de l’ordre n�o-lib�ral et des mains invisibles du March�, sachez que c’est par leur disponibilit� totale sur ce march� particulier du travail que les intermittents assurent la p�rennit� �conomique des entreprises de tout un secteur d’emploi.

Ce secteur tout entier g�n�re 80 Milliards €/an en France.

Sans ce r�gime d’assurance-ch�mage, le prix du travail des artistes et des techniciens se hisserait � des hauteurs que les employeurs et les m�mes esprits chagrins trouveraient scandaleuses. Ils appeleraient �a un co�t. Et les conditions de travail de ceux-ci seraient dignes d’un pays en guerre.

Or, devons-nous vraiment int�grer l’�tat de guerre �conomique ? Pour ma part, c’est non.

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- BarbeTorte 24 août 2012 21:51
  
  @BR
  
  Je ne suis pas d’accord avec vous. Je ne vois pour ma part aucun inconv�nient � ce qu’une politique d�lib�r�e gouvernementale finance la culture. Simplement je trouve extr�mement choquant que ce soit le r�gime g�n�ral qui finance ce syst�me. Pourquoi ? Parce que �� fait reposer sur les seuls salari�s du secteur priv� le financement de cette partie de la culture. Pourquoi pas sur les revenus financiers, la TVA, bref sur l’imp�t ?
  
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TSS 24 août 2012 20:26

@l’auteur

1)les agriculteurs (pas les eleveurs) que je connais bien travaillent ,en moyenne, 5 mois

par an(� plein temps),une fois les labours et semailles pass�s c’est les vacances !!

2)mon fils diplom� de Boulle et des Beaux arts fait partie des intermittents et croyez moi,

les peoples qu’il frequente sur les plateaux de cinema, il s’en fout ! lui il rame sur les decors !!

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Emmanuel Agu�ra 24 août 2012 23:01

Bon, je m’y risque...

Pourquoi je vois ce fil compl�tement � c�t� du probl�me de ce statut que pour d’autres raisons, je consid�re comme b�tard....

La musique, je connais. J’y ai d’excellent amis, et d’autres. Le spectacle, je connais, merci. L’art n’�tant pas fait que de spectacle, j’ajouterais que, f�ru des arts de la rue, de peinture, de litt�rature et d’architecture, j’estime avoir la chance de me sentir suffisament mal dans ce monde pour admirer et rendre gr�ce et louange � ceux qui m’aide � m’en �vader spirituellement, ce qui est un luxe moins hon�reux, plus rassembleur et constructif que de rouler en ferrari, m�me si j’admire la beaut� de ces monstres dont je d�spprouve l’usage sur les routes de monsieur tout-le-monde.

Un copain violoncelliste, (Marakhaazan, je vous le recommande, ce qu’il fait est proprement hallucinant), intermittent de son �tat, m’a l�ch� un jour une bonne blague : " quelle est la diff�rence en France entre le foot et le spectacle ?« et la r�ponse �tait »en foot c’est plein de mi-temps interminables, et en spectacle c’est plein d’intermittents minables".
La blague est bonne, tr�s vile, ok, mais pas seulement : J’ai observ� dans mes parcours divers tant d’intermittents « minables » assurants leur 47 cachets pour toucher leur ch�mage, le plus souvent � coups de coup dans les couloirs des administrations diverses, genres inspections acad�miques ou r�unions de familles et tant d’autres, talentueux, gal�rer sans obtenir ce « statut social », que j’ai appris � ne pas juger de la qualit� d’un artiste � son statut. C’est un peu la critique du dipl�me, que j’aborde l�.
J’ai gal�r� dans le spectacle, et j’ai arr�t�, conscient de l’asservissement et du galvaudage de la situation d’artiste dans ce pays. Quoi !!! me dira-t-on ? Mais c’est en France qu’on a instaur� l’Exception Culturelle, un statut d’artiste (encore que, demandez aux « artistes libres » (si si c’est un statut) ce qu’ils pensent des intermittent, ce sont bien les chefs de leur PME perso, qui cr�vent la dalle dans leur coin, bien de chez nous, loin des m�dias et du showbiz. La France, donc, pays de Lumi�res, pays d’exception, etc etc...
J’ai gal�r� dans le spectacle et jou� dans les bars pour 20€ la soir�e, condescendus par des patrons qui s’en foutaient plein les poches, au black �videmment, et parfois devant des salles vides.

Et puis j’ai voyag� : l’Angleterre, les pubs, la live music, le paradis des bluesmen, qui comme moi cherchaient � s’en foutre plein les oreilles et les tripes pour pas un rond... car les concerts �taient (et sont encore) gratuits dans ces pubs. Je vous parle de blues car c’est le virus que j’ai attrap�, mais pareil pour le rap, la house, le jazz etc... J’ai �t� en Hollande, en Allemagne, en Italie, en Belgique, j’en passe...

Les salles n’�taient pas vides, elles �taient pleines. Pleines de hens de tous �ges, de toutes extractions sociales, de tous genres, de egns, brefs, r�unis par une passion commune. Et sur sc�ne, je vous dis pas : de la qualit�, mais de la putain de qualit�, j’ai jamm� avec certains, moi tout petit, moi modeste, et j’ai jamm� avec des « stars », des gens dont vous achetez ou piratez les disques, des pointures qu’on oserait ou n’imaginerait pas rencontrer dans un bar de banlieue de chez nous...

Pour en venir o� ? Voil� voil�... CVes gens l�, je leur parlais de ce statut-bien-de-chez-nous-les-respectueux-la-culture dont vous d�battez dans ce fil sans queue ni t�te, et dont je soup�onne bine l’instigateur de n’�tre qu’un jaloux ou un faf, mais je peux me tromper, d�sol� si vous ne votez pas FN, cher auteur.

Car si les bars sont vides et si les cr�ateurs cr�vent la dalle chez nous, recourant, non � la qualit� ou au travail pour sortir du lot et vivre d�cemment de leur art, c’est que dans les pays que j’ai cit�s les salles sont pleines, et pleines d’un public averti, et que chez nous elles sont vides ! Pourquoi ? Serions nous plus cons que les autres, avec notre Eception Mitterrandienne et notre staut d’intermittent � la con qui donne l’occasion aux fafs en tous genre de s’en prendre � nos vrais artistes en citant Gœring ?
La r�ponse est simple : Quand vous aviez � l’�cole primaire un 0 en maths, vous preniez une giffle, mais quand vous rameniez un 0 en dessin ou en musique, tout-le-monde rigolait, souvenez-vous. Eh bien le r�sultat est l�, des salles vides, des artistes, des bons, qui cr�vent la dalle et l’urgence � les soutenir, ne serait-ce que pour l’image intellectuelle du pays... Johnny ou Sardiou, �a va un moment...

Alors nous y voil�, nous avons invent� le statut qui tue. Qui tue l’art. L’artiste a droit � sa place, m�me dans un pays o� personne n’est capable de le reconna�tre et qui confie sa 1ere chaine de t�l�vision � un ma�on international. Bravo.

Il est loin, l’art, l’a-dedans, mais il faut bien qu’il bouffe cet artiste, alors, c’est, comme planter les chous, � la mode de chez nous, un statut d’intermittent de ch�mage qu’on lui a octroy�. Le pire c’est qu’il se bat pour le garder !!!!!!!!

Changez l’�cole, vous changerez la soci�t�, bordel !

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Intermittents du spectacle, permanents de l’arnaque

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