vendredi 31 mars 2006 - par Le bateleur

Jacques Chirac va-t-il dissoudre l’Assemblée nationale ?

Hypothèse a priori fantaisiste qu’évoque le titre, mais qui ne l’est pourtant pas tant, car l’actuel président de la République a autant de raisons que d’obstacles pour agir comme il l’a fait le 21 avril 1997.

Tout d’abord, du côté de la raison, il serait naturel , et l’on a vu un certain nombre de banderoles le réclamer, que ceux-là mêmes qui ont donné au contrat première embauche sa légitimité, en lui conférant le statut de loi votée, désavoués par les Nombreux, source de leur propre légitimité, se voient retirer leur mandat, dès lors que la plus haute autorité de l’Etat déciderait de "déclasser" un texte honni de tous.

Car il ne faut pas en douter, après le retrait de la loi concernant "les aspects positifs de la colonisation", la mise sous le boisseau du CPE est un coup terrible porté au pouvoir parlementaire en général, et plus précisément à ceux qui en sont les supports humains actuels.

Les députés ont accepté, par vote bloqué certes, mais qui a été confirmé toujours à l’Assemblée par un vote de confiance, ont accepté donc un texte jugé désormais par tous au moins "inapproprié".

Ceci suffirait largement à justifier la dissolution de l’Assemblée nationale, mais il y a d’autres arguments qui vont dans le même sens et dont un certain nombre sont en rapport étroit avec le tandem concerné - Chirac Villepin - et l’extrême tentation que peut représenter pour eux cet ultime coup d’éclat.

Car il s’agirait bien d’un geste en rapport avec l’audace et la bravoure, et qui n’est pas si irrationnel qu’il y paraît - du point de vue des intéressés.

De Villepin est persuadé que le CPE est une bonne chose et plus encore, qu’au fond d’elle-même, la France (voir : "la femme peuple") a besoin d’être un peu "violentée". A partir de cette base d’hypothèses, il n’est pas inconcevable de penser - toujours du point de vue de notre Premier ministre - qu’un sentiment peut se répandre (il existe très fortement chez la plupart des "populaires" de l’UMP) chez une grande majorité de Français, y compris parmi ceux qui sont actuellement "rétifs" à son entreprise. Sentiment qui irait dans le sens du "désir d’un peu de tyrannie" (à l’égard des autres... car il s’agit dans ce cas toujours des autres, qu’il faut "arraisonner" un peu) utile pour remettre la France sur la voie qui doit être la sienne, à savoir celle du succès et de la gloire.

L’un parce qu’il est au terme de sa carrière politique et qu’il lui faut lui offrir une "belle chute", l’autre parce qu’il incarne, autant dans ses aspects positifs que dans ses excès de rudesse, l’esprit de chevalerie, Jacques Chirac et Dominique de Villepin, tous deux ont de bonne raisons pour prendre à contre-pied ceux qui les attendent penauds et meurtris. Et pour couronner le tout, ce pari a une vertu épatante : dans tous les cas de figures, après des législatives anticipées, ce serait la fin des espoirs de celui dont le tandem en question est le pire ennemi et réciproquement.

Luc Comeau-Montasse

du fagot des Nombreux


Un argument contre : cet article, qui pourrait émousser le tranchant de la lame en amortissant l’effet de surprise essentiel à toute contre-attaque "à cheval". Heureusement, le monde des blogs est encore un lieu où l’information n’est pas désinformante, la lumière qu’elle produit n’étant pas suffisante pour modifier les faits observés !



48 réactions


  • (---.---.189.84) 31 mars 2006 14:18

    « un texte jugé désormais par tous, »

    Enfin ! 3 000 000 de manifestants sur 20 000 000 d’actifs cela donne plus de 17 millions d’actifs silencieux. Alors,, par tous, ????

    Jean


    • Laurent 31 mars 2006 14:44

      Enfin, Jean, arrêtez avec cet argument, il est connu de tous que les manifestants représentent, dans tous les cas, beaucoup plus de personnes que leur simple nombre. Reportez vous aux sondages, qui aux dernières nouvelles donnent près de 80% de la population en faveur, sinon du retrait, en tout cas d’une re-négociation (voir le sondage du Nouvel Obs du 29 mars :http://permanent.nouvelobs.com/social/20060329.FAP7028.html?2033 ). Et pourtant les instituts de sondage sont loins d’être d’extrême gauche et sont généralement plutôt pro-libéraux. Votre argument est simpliste pour ne pas dire digne d’un enfant de 8 ans, ouvrez les yeux.

      Luc est parfaitement fondé à écrire « ...un texte jugé désormais par tous, a minima »inapproprié«  » car en politique 80 % c’est une quasi-unanimité.


    • caramico (---.---.227.125) 31 mars 2006 14:51

      Et si on fait référence à ceux qui ne bougent pas, je vous rappelle l’immense majorité des pétainistes pendant l’occupation, et les quelques résistants qui ont risqué leur vie.

      Vive les veaux !


    • (---.---.186.182) 31 mars 2006 17:35

      « Reportez vous aux sondages, qui aux dernières nouvelles donnent près de 80% de la population en faveur, sinon du retrait, »

      Ah, les sondages ! Je connais bien. Quel casse-tête pour formuler les questions qui forceront à répondre dans le sens prévu.

      Les sondages donnaient-ils Le Pen au second tour ? (j’avoue avoir oublié)

      Jean


  • jcc (---.---.44.236) 31 mars 2006 14:50

    Dissoudre l’Assemblée Nationale ?...Une excellente idée pour redonner à la majorité silencieuse la parole qui est, pour l’heure, confisquée par une minorité agissante faisant croire ,de façon anti-démocratique, qu’elle représente le pays entier


  • zdeubeu (---.---.149.194) 31 mars 2006 15:04

    J’avais exactement la même idée. Il voudrait niquer le Sarko qu’il ne s’y prendrait pas autrement.


    • Pierre - André (---.---.25.231) 1er avril 2006 23:09

      Jacques CHIRAC ne peut plus niquer SARKO. Vu la position qu’il a pris ce jour, avec tous les pouvoirs pour discuter avec les diffents partis prenants sur la nouvelle Loi et en tant président de l’UMP, il ne peut plus le désavouer au profit de D. VILLEPIN. Il l’a sauvé hier au soir, mais, mais il ne pourra pas longtemps le soutenir. Il va essayer de sauver la face, mais j’ai bien peur qu’un changement de Gouvernement se profile à l’horizon. Suivant comment la situation va évoluer, et suivant les prises de position de N. ZARKOZY, D. VILLEPIN est mis au placard.

      Pour moi, s’il veut rétablir la confiance et la paix en France, il doit prendre seul sa décision et non suivre les conseils de D. VILLEPIN.

      Si le Chef de l’Etat avait agit en sa propre conscience, nous n’en serions pas arrivé là.

      Il doit s’en mordre les doigts. D. VILLEPIN s’est planté mais à fait plonger le Chef de l’Etat. S’il retrouve ses esprits, il doit changer le Gouvernement.


  • (---.---.128.240) 31 mars 2006 15:21

    Pour Chirac, il y a trois possibilités :

    - il « grille » Sarko et Villepin pour se présenter en 2007
    - il défend Villepin pour l’imposer face à Sarko
    - il joue la défaite de Sarko, quitte à faire gagner le parti socialiste

    Et ces possibilités, sont interchangeables jusqu’au début de 2007.


    • jako (---.---.128.50) 31 mars 2006 19:31

      le choix 1 est impossible me semble t’il suite à ses différentes intervention affligeantes notament au sujet du oui ou non pour la constitution européenne . Il ferait à peine 5%


    • (---.---.22.10) 1er avril 2006 15:57

      En 1995, combien faisait-il à 1 an des élections ?


    • le bateleur (---.---.102.41) 1er avril 2006 16:25

      Autre argument en faveur de la dissolution de l’assemblée nationale : La première fois, il était certain de faire un bon coup ce fut lamentable Cette fois ci une telle tentative parait mener dans le mur ce serait donc un succès ?

      (CF : la logique de Winnie L’Ourson)

      Plus sérieusement

      Il semble qu’une majorité de français en ait assez des réponses adaptatives (Mode qu’utilise également Nicolas Sarkozy :problème dans les bus ... « police dans les bus » problème dans les écoles ... « police des écoles » ...) et souhaitent un nouveau souffle pour la France... et pour eux.

      Autre précision une élection se gagne comme une compétition sportive en étant en forme au bon moment

      Le PS fait fausse route en profitant des jeunes pour monter en stop en douce

      trop top, et trop style Fabius (adhésion au NON au TCE par opportunisme)

      Luc Comeau-Montasse du fagot des Nombreux


    • jako (---.---.25.41) 1er avril 2006 21:38

      oui mais là c’est un asbin papy totalement dépassé


  • (---.---.191.167) 31 mars 2006 15:56

    - Allons enfants de l’apathie
    - Les jours de graisse sont terminés
    - Contre nous de l’avanie
    - Nos manches sont relevées,(bis)
    - Entendez-vous dans les campagnes
    - Mugir ces vilains rappiats
    - Ils vienent jusque sous nos toits
    - Soutirer notre belle avoine

    - Au taf citoyens
    - Tenez vos positions
    - Grattons, grattons !
    - Qu’un fric impur
    - Abreuve nos patrons !

    - Que veut cette horde de syndicaves
    - De traitres, cette élite conspuée
    - Pour qui tous ces conclaves
    - Toute cette fausse liberté (bis)
    - Français, pour nous, ah ! Quel dommage
    - Les transports sont engrevés ?
    - C’est à nous qu’on ose suggérer
    - De revenir à l’antique partage !

    Version DebLaTerre


  • (---.---.162.15) 31 mars 2006 17:53

    Quoique très risquée pour la majorité, la dissolution de l’assemblée nationale serait une manière assez intelligente de dépasser le problème du CPE. Mais étant donné ce qui s’est passé ces dernières semaines, je doute que Villepin et Chirac aient un tel sursaut d’intelligence...

    Am.


    • (---.---.162.15) 31 mars 2006 21:49

      Ah ah, quelle partie de rigolade ! Je les savais peu intelligents, mais ils sont même bêtes ! Promulguer une loi en disant de ne pas l’appliquer, il fallait oser le faire et ils l’ont fait !!

      Comprenez « intelligence » au sens « bonne intelligence avec le peuple français ». Comment peut-on avoir un exécutif aussi déconnecté ?!!

      Am.


  • www.jean-brice.fr (---.---.139.191) 31 mars 2006 18:33

    Ce serait effectivement une façon de sortir de la crise : néammoins, cela serait TRES RISQUE pour la majorité actuelle, mais cela aurait le mérite de la clarté ...


  • Pierre - André (---.---.24.186) 31 mars 2006 21:10

    Le Président n’a pas dissoud l’Assemblée Nationale, mais il a voulu ménager la chevre et le choux. Qu’a t’il dit ce soir. " Je promulgue la loi sur le CPE, conformément à la Constitution, mais je demande que cette loi ne soit pas appliquée, mais qu’une nouvelle Loi soit mise en projet immédiatement apportant la modification des deux points qui touchent les jeunes. Je le rappelle ; Délai de 2 ans ramené à 1 an Justification du licenciement du jeune. Discussion à l’Assemblée Nationale et avec les partenaires sociaux de cette nouvelle Loi.

    Le ridicule n’est-il pas frisé. On promulgue une Loi et on demande immédiatement sa non application. je crois que la France et le Chef de l’Etat s’est rendu ridicule. Confirmé par l’Elysée aucune embauche ne sera faite par un employeur sous le CPE. Pour moi, c’est revenir comme avant. Le patron n’embauchera pas. L’intérim et le CDD. Rien ne sera changé. Car pour l’éllaboration d’une nouvelle Loi, il faudra des mois et des mois de discussion avec les partenaires sociaux et l’opposition de l’Assemblée Nationale. On ne pourra plus utiliser l’Article 49-3. Donc, ce qui raméne à la Présidentielle de 2007.

    Le Chef de l’Etat a sauvé son Premier Ministre, mais s’est complètement détaché du Peuple Français.

    Il était plus facile d’attendre ou reporter sa promulgation, de discuter immédiatement. De calmer le jeu et d’éviter les grêves futures. Pour revenir au point d’échauffement. Pas de CPE et éviter le chaos. Promulguer une Loi, qui ne sera pas apliquée à sa demande. C’est du n’importe quoi. Nos députés n’ont vraiement rien dans la tête.

    Le Premier Ministre a voulu faire un coup d’éclat et tout précipiter. le résultat, on revient à la case départ, et on a perdu plusieurs mois, et la merde dans le pays.


    • Le bateleur (---.---.102.41) 31 mars 2006 21:27

      Bien évidemment mon article avait un goût de premier avril anticipé, mais la partie « défiance vis-à-vis de l’assemblée » est réelle. Les députés ont mangé leur chapeau deux fois en quelques mois, et ce sous la pression populaire, à savoir ceux là même qu’ils sont censés représenter.

      La démocratie traverse en France une véritable crise.

      Ce peut être une bonne chose, pour sortir d’un monde où tout projet est impossible une sorte d’attentat anarchiste qui ne ferait pas de mort ... à ce jour.

      Luc Comeau-Montasse du fagot des Nombreux

      La question reste entière pour Chirac quel point final à son mandat pourrait en racheter l’initial et la chair entière ?


    • Le bateleur (---.---.102.41) 31 mars 2006 21:39

      Pour reprendre le fond de l’article bien évidemment ce qui est fantaisiste dans l’hypothèse est cela même qui est relatif aux manques relevés plus haut à savoir
      - que le chef de l’état ait les ... attributs nécessaires
      - que des gens qui n’ont aucune forme d’honnêteté politique accèptent la logique relative à la défiance vis-à-vis des parlementaires, laquelle mène à la conclusion qui s’impose : la dissolution
      - qu’un objectif autre qu’à court terme soit visé.

      Il est tout à fait regretable qu’un parti qui s’est donné comme mission d’être un Mouvement pour une Union Populaire se retrouve actuellement Statique Divisé et Impopulaire.

      Si j’en étais adhérant je m’insurgerais vigoureusement.

      Luc Comeau-Montasse du fagot des Nombreux


    • jako (---.---.128.50) 31 mars 2006 22:01

      bin reponse finale dans un an max


    • (---.---.153.184) 1er avril 2006 14:36

      C’est curieux mais je n’ai pas entendu cela. J’ai entendu : "Ce soir je promulgue la Loi (sur l’égalité des chances) mais je demande que l’article 8 (le CPE) soit rediscuté.

      Jean


  • jako (---.---.128.50) 31 mars 2006 21:59

    vu la piètre prestation du papy (une de plus) à mon avis la droite va avoisiner les 15 % dans un an et encore au mieux ..... :)


    • Pierre - André (---.---.26.117) 31 mars 2006 22:21

      Le Chef de l’Etat est mal en point politiquement. Il est à 20% de français qui lui sont favorables. Il est plus probable qu’il va friser les 15%. Pour moi, s’il arrive à ce point, s’il est logique avec lui même, il devrait anticiper les élections présidentielles, pour lui éviter l’humiliation. Car lorsqu’on arrive à ce stade ou 80% des français le rejette et ne croit plus en sa politique,on doit rendre son tablier. Mais, il ne le fera pas, car son dauphin est aussi en position instable et rejeté aussi par le peuple français. moins de 30% d’avis favorable. Lui aussi va descendre dans les jours à venir. Comme à droite l’homme fort est Nicolas SARKOZY, ils feront tout pour le descendre. Plus de 42%. C’est intenable pour VILLEPIN. Plutôt perdre les élections et laisser revenir la gauche, que de faire gagner le N° 2 du Gouvernement. Déjà la droite est divisée. La fracture est déjà amorcée. Elle va s’agrandir.

      Avec leurs bétises, ils feront gagner la gauche qui n’attendait pas ça.


    • (---.---.153.116) 31 mars 2006 22:30

      Chirac est tout, sauf à droite ; un radical-socialiste raté. Quant au résultat des élections, ne présumez pas trop du score de la gauche et souvenez vous du 21 avril 2002... Le scénario ’21 avril’ est beaucoup plus plausible que le ’10 mai’. Les élections, ça se prépare et Nicolas Sarkozy a davantage de munitions que Ségolène me semble t-il. Vivement les débats télévisés...


  • L’allocution Chirac 20.05 h. (---.---.43.89) 31 mars 2006 22:32

    3 millons de votes a gauche de plus pour la Presidentielle et pas seulement une demo le 4eme avril, le mardi, de plus.Lionel Jospin est parti !


    • chris (---.---.2.151) 3 avril 2006 15:18

      Pas d’accord ans les manifestant il y a des gens de gauche et de droite. Je pense que pour être contre le cpe le critère politique n’importe plus. C’est du bon sens. Qui est pour l’esclavagisme ? La droite ? non la gauche non ? Oui c’est un peu exagéré, le cpe n’est pas l’esclavagisme mais il s’y raproche. Le droit humain de base disparait. Oui il faut une flexibilité du marché du travail etc... Mais il faut aussi protéger l’être humain. Je suis économiste et on travail pourquoi pour que l’entreprise soit en pleine santé mais au final c’est pour le travailleur ! C’est lui qui doit avoir la part du gateau. Au lieu de faire des lois bizarre et de se disputer comme à l’école maternelle, les politiciens ferait mieux de simplifier les procédures administratives. Moi ca fait depuis début janvier que j’essaye de me mettre à mon compte. Il y a des freins de partout.


  • Pierre - André (---.---.26.117) 31 mars 2006 23:10

    Absolument vrai. le Président est radical-socialo raté. De toute façon il est hors course à un second mandat. C’est vrai, vive les débats télévisés pour voir deux candidats de grande valeur. Aussi Nicolas SARKOZY qui a un avantage majeur, mais Ségolène ROYAL n’est pas sans intêret. Pourquoi pas les franaçis ne donneraient pas la chance à une femme. Ce serait une première dans la République Française. Il est probable qu’avec une femme, il y aurait eu plus de souplesse. Comme ALLIOT MARIE, 1er Ministre, comme il était prévu au départ de RAFFARIN JP, ont en serait pas venu à cette pagaille. Je pense, qu’elle n’aurait pas passé en force une LOI et qu’elle en aurait discuté avec tout le monde.

    Comme D. VILLEPIN avait un ascendant sur le Chef de l’Etat, et qu’il avait en tant Ministre des Affaires Etrangères, mis sur la Guerre en Irak, les USA dans l’embarras. C’était certainement une bonne chose, mais regardons bien depuis cette époque, la France est en déclin notable. Nous nous sommes mis nos cousins d’Amérique sur le dos. Cela n’est pas bon. Avec le recul, il aurait mieux valu s’abstenir, que de se confronter. Il fait de même au Gouvernement. Le résultat est là. Une grande pagaille et désastre économique à venir.

    Quand on est pas élu du peuple, on ne peut pas savoir ce que pense ses élus. Il faut passer par les élections pour comprendre le peuple. Si on ne passe pas par là, on ne peut pas comprendre. Voila son erreur. il n’a même pas consulté ses amis élus. le résultat est là. La merde en France, qui n’est pas prête de s’arrêter. Je crois que l’épreuve de force est engagée. J’ai bien peur, qu’un accident malheureux arrive avec un jeune ou des jeunes. S’il y a un mort, renversé par une voiture ou écrasé par un train, c’est la fin du Gouvernement et du Chef de l’Etat. Si un enfant meurt, pour défendre une cause, les français vont se révolter. D. VILLEPIN en portera la responsabilité. Ses amis d’un jour, se désolidarisront de lui. Comme des rats, ils quitteront le navire avant qu’il coule. Egalement, Nicolas en portera les conséquences s’il est encore au Gouvernement. Pour eux, les élections seront irrémédiablement perdues. Déjà les parents se battent entre-eux. Les pour et les contre CPE. Cela vaut-il la peine qu’une drame puisse arriver. Car là aussi une bavure policière peut arriver. J’ai été policier aussi, je sais combien s’est dure de frapper des enfants dans des manifestations et de les déloger. Car il faut, utiliser la manière forte. Bien souvent, il y a aussi des enfants de ces polciers étudiants. Ils ont des ordres et c’est un cas de conscience.

    Ce n’est pas la rue qui commande, mais bien des fois, il faut l’écouter et faire qu’elle puisse être en harmonie avec les politiques. Car, nos hommes politiques s’ils sont la où ils sont, c’est grace à nos votes et au peuple français. La rue ce ne sont pas des voyous, mais la rue c’est le peuple qui parle et qui exprime sont opinion. S’il souffre et pense à ses enfants. Il faut l’écouter et ne pas être autiste. Quand, on prend des mesures et on fait une Loi, il faut que le peuple puisse en tirer les bénéfices et qu’il puisse dire « je suis fier d’être français et heureux de vivre dans mon pays ». Quand vous entendez beaucoup de jeunes sortant des grandes écoles ou universités, qui disent " Je vais m’expatrier. la France s’est fini ". C’est un cas politique grave que l’on doit prendre au sérieux et ne pas traiter par dessus la jambe. La jeunesse d’aujourd’hui n’est plus la jeunesse de 50 ans en arrière. Il ne faut pas la mépriser. Ce que fait le 1 er Minsitre.

    Si la situation s’aggrave, il sera obligé de prendre des dispositions, dissoudre l’Assemblée Nationale, s’il veut rétablir la paix. Faire un nouveau Gouvernement de transition. Comme c’est parti, la Gauche, les étudiants, les syndicats sont pas prêts de baisser les bras. Eux aussi iront jusqu’au boutisme. le Chef de l’Etat n’est pas conscient de la situation. Il faudra que l’un ou les autres cedent. L’épreuve de force est engagée. Qui va en payer les frais. La FRANCE et son économie. le MEDEF est inquiet, car c’est lui qui fait tourner l’économie. Si on perd des marchés, on perd des emplois et le chômage augmente. Il faut voir la réalité du pays. La FRANCE est en DANGER. Ouvrons les yeux.


  • harakiri26 (---.---.236.194) 31 mars 2006 23:47

    Pantalonnade ridicule ... Chichi botte en touche en annonçant en plus des trucs qui, il me semble, doivent faire l’objet d’un vote à l’Assemblée, à savoir la réduction à un an + la motivation ... Mais bon, le bougre est un habitué des promesses

    Quand à ceux qui s’imaginent (naient) trouver dans le CPE la solution miracle : 1/ Personnellement je n’accepterai jamais ce type de contrat. Si un employeur n’est pas capable de m’évaluer en 3 mois, c’est qu’il ne mérite pas de diriger une entreprise. On serine aux salariés qu’ils doivent être mobiles et flexibles ... Que nos patrons montrent l’exemple !

    2/ Si l’entreprise (et son patron) n’ont pas une vision à long terme qui permettent d’utiliser les contrats existants (CDI et CDD), je conseille aux salariés de passer leur chemin.

    3/ Je sais, ça ressemble à de la provoc’ ... mais c’est de la provoc’ !!! Ras le bol d’entendre chouiner des patrons en herbe. Soit vous avez des idées et les co...lles qui vont avec et vous foncez : ici, en Chine ou en Pologne ... Je m’en tape ... Mais vos pleurchiments (tiens, tu te laisses poustache ...) me font vraiment douter de vos capacités !!!!

    PS : dés que mon épaule gauche est disponible, je vous appelle ... Et désolé la droite est réservée à ma petite femme ... qui curieusement l’utilise avec parcimonie ... elle !!!

    Désolé, chuis un peu énervé mais je me défoulerai le 4 avril !!!


  • Pierre - André (---.---.26.117) 31 mars 2006 23:57

    Le Contrat CPE n’était pas pour les employés. Il était bien destiné aux patrons, en accord avec le MEDEF. Mais comme, on a voulu le passer en force et pendant les vacances scolaires de Février, cela n’a pas marché. C’est vrai, si un patron a besoin d’un employé pour une longue durée, il l’évalue desuite. Cet article durée 2 ans et licenciement sans justification, c’était la porte ouverte à tous les abus. C’est vrai. Donc on est revenu au point de départ. C’est comme au jeu de l’oie. On a joué aux dés la mauvaise addition. On a compté les cases et on est tombé, « Retour à la case départ ». Voila la réalité.


  • choucroute68 (---.---.71.146) 1er avril 2006 21:32

    Après une première dissolution télécommandée par Villepin, Chirac ne va certainement pas prendre le risque de dissoudre une seconde fois.


    • jako (---.---.25.41) 1er avril 2006 21:42

      je suis d’accord je ne pense pas une seconde à une dissouliton ni à aucune démission , un ane c’est un ane mais bon il reste juste un an à attendre et il va se passer tant de choses à régler ! (masse des fonctionnaires, privatisations, etc....)


  • (---.---.116.4) 2 avril 2006 15:06

    Chirac dissolverait l’Assemblée nationale ? Ridicule ! Chirac l’a fait une fois et ne s’y fera plus reprendre ! Aucun Président ne le fera plus ! C’est comme pour le référendum. Chirac a perdu le référendum et aucun Président n’en fera plus cas de cette arme présidentielle !

    Pourquoi Chirac dissolverait l’Assemblée nationale ? Pour redonner le pouvoir à la gauche alors que 2007 approche ? Cela n’aurait aucun sens ! Ce serait une situation politiquement intenable pour Chirac qui veut terminer son mandat dans une certaine tranquillité ! Chirac ne peut pas non plus le faire car cela mettrait Sarkozy dans le rôle de la victime et tous les Français comprendront que c’est pour empêcher Sarkozy de préparer sa campagne que le Président l’a fait ! Chirac serait alors contraint à la démission car sa cote serait proche du 0 absolu. Sarkozy est désormais intouchable à droite. Personne ne peut plus l’attquer. Villepin n’a plus droit à la parole sur ce dossier et il devra compter avec Sarkozy sur tous les dossiers car les députés ne sont pas du tout content de Villepin. Chirac ne peut plus rien non plus contre Sarkozy qui a pris les mains libres. Car c’est bien l’UMP qui s’est émancipé en exigeant que le CPE soit modifié par proposition de loi plutôt que projet de loi. Bref, Sarkozy a les mains totalement libres et il se retrouve en plus désormais seul à droite en vue de la présidentielle !

    Bref, il n’y a plus guère de chose à dire ! Le gouvernement n’a plus pouvoir sur aucun dossier et Villepin se retrouve à faire profil bas et à gérer les affaires courantes ! Même si les chiffres du chômage baisse légèrement encore car ils ne peuvent baisser que légèrement, le CNE a des limites et ne pourra plus faire baisser le chômage longtemps. Et les Français ne sont pas convaincu de la viabilité de ces baisses. Et pour l’anecdote, un an avant 1995, je ne crois pas du tout que les prévisions de vote de Chirac n’étaient que de 4%...


    • Le bateleur (---.---.150.10) 2 avril 2006 18:28

      Je crois qu’il ne faut pas trop être catégorique en politique

      Bien évidemment mon article était un peu provocateur. Mais ce qui s’est produit montre bien la perte de légitimité de l’assemblée coincée entre les médias, le peuple et le tandem président.premier ministre.

      Chirac peut absolument tout faire ... je ne pense pas qu’il puisse se satisfaire de la médiocrité pour terminer son mand(arin)at(médiocrité qui est pourtant son lot actuel)

      Par ailleurs un an c’est beaucoup et la gauche risque de le comprendre trop tard à lancer ainsi un sprint de bien loin

      Luc Comeau-Montasse


  • David972 (---.---.116.4) 2 avril 2006 15:42

    Tout d’abord, Villepin est un énarque. Je suis désolé mais l’énarque est une fabrique de crétins ! Chirac, Villepin, Jean-Marie Messier et j’en passe. Les énarques sont comme une secte coupée du peuple et garante seulement de ses intérêts. Enfin, il ne faut donc pas être étonné du résultat qu’obtient Villepin. Villepin aurait pu être élu mais ce type n’aime pas les débats politiques longs, il n’aime pas faire campagne sur le terrain. Ce qu’il aime, c’est arrivé en roi et prendre le pouvoir. Mais il a sous-estimé gravement le peuple... et Sarkozy... Villepin n’a pas la fibre du peuple non plus. Il n’a aucun amour des Français. Villepin méprise les parlementaires qui ont d’après lui un trouillomètre. Mais si il avait été élu une seule petite fois de sa vie, il connaîtrait le sens de ce trouillomètre et il aurait surmonté les difficultés. Bref, Villepin est la plus grande erreur de casting de Chirac mais c’est aussi un homme qui a commis une erreur fatale : sous-estimer gravement le numéro 2 de son gouvernement... Sarkozy est maire avant qu’il n’ait eu 25 ans. Il connaît donc le peuple après tant d’années de terrain. Il a en plus un atout certain. Avec sa prise d’otages gérée comme un chef à Neuilly si je m’en rappelle bien, il a comme un lien affectif incassable avec les Français. Et puis, un film sur cette partie de sa vie est en passe d’être réalisé si je ne m’abuse et cela va encore lui donner une certaine sympathie aux yeux des Français. Sarkozy est lié au Français qui veulent d’ailleurs qu’il ait un grand destin, même si il ne le mettent pas à l’Elysée. Mais Sarkozy est aussi et surtout... un tueur politique. Ainsi il a tué tous ses adversaires potentiels : Chirac, Juppé, Raffarin... et Villepin ! Ce dernier l’a sous-estimé et il s’en mord gravement les doigts maintenant. Sarkozy a commencé son assassinat en rappelant d’emblée à tout le monde que Villepin n’a jamais été élu et donc qu’il ne pouvait pas prétendre à un grand destin. Cela a fait son bonhomme de chemin. Ensuite, il a attaqué en 2005 pour se radicaliser volontairement en parlant de rupture, en parlant de racaille et de Kärcher... Cela lui a fait perdre des voix à gauche et au centre mais cela l’a solidement installé à droite tandis que Villepin se contentait de s’pposer à lui. Puis, Sarkozy a opéré un virage politique majeur lui faisant dire qu’il aimait tout le monde en 2006. Villepin n’a rien compris à ce virage stratégique et n’a pas réagit. Ensuite est venu le moment des voeux. Villepin les a complètement ratés, sans doute qu’il commençait à comprendre ce que faisait Sarkozy et sans doute déstabilisé par Chirac qui prenait l’initiative par des propositions. Il est alors arrivé les voeux de Sarkozy qui signé le début de l’agonie de Chirac et Villepin. Ce dernier n’a alors pas accepté que sa cote descende déjà au fur et à mesure, doucement. Il a ainsi sorti le CPE. Sarkozy a soutenu cela discrètement pour le cas où il aurait marché. Mais cela n’a point marché alors Sarkozy a marqué sa différence. Mais l’acte de mort de villepin fut signé par Sarkozy à Douai. Dans un discours des plus offensifs et bien réglé, il a engagé la rupture qu’il compte mener. Dépassé par cet assaut terrible et sentant sa mort venir, d’autant que Sarkozy prenait sa stature présidentielle à Rome, Villepin a craqué en parlant de démission. Tout le monde a alors compris qu’il était à bout, Chirac le premier. Donc Chirac a pris les dispositions nécessaires, désavouant implicitement Villepin. Chirac ne pouvait en effet pas prendre le risque de lutter encore frontalement contre le mouvement social engagé. Chirac qui a compris que Villepin était à bout et que le mouvement social ne pourrait que le détruire encore, il a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour modifier la loi. Mais si Villepin est mort, Sarkozy l’a aussi enterré en exigeant que les modifications soient apportées par proposition de loi. Il a ainsi privé le gouvernement de son bébé pour le confier à l’UMP qu’il président et même contrôle. Le gouvernement n’a plus rien à dire sur ce sujet car cela se fait sans lui. Sarkozy a maintenant les mains totalement libres et plus rien ne peut l’atteindre, sauf un mouvement qui dégénérerait gravement (hypothèse tout de même possible mais, maintenant en tout cas, peu probable ! Ainsi Villepin a cumulé tous les avantages : une crétinisation de son esprit par l’ENA, une méconnaissance totale des ficelles parlementaires et du peuple, et une méconnaissance totale de tout ce qui concerne la stratégie politique ! Bref, Villepin ne vaut rien, ou plus rien !


  • David972 (---.---.116.4) 2 avril 2006 15:44

    Tout d’abord, Villepin est un énarque. Je suis désolé mais l’énarque est une fabrique de crétins ! Chirac, Villepin, Jean-Marie Messier et j’en passe. Les énarques sont comme une secte coupée du peuple et garante seulement de ses intérêts. Enfin, il ne faut donc pas être étonné du résultat qu’obtient Villepin.

    Villepin aurait pu être élu mais ce type n’aime pas les débats politiques longs, il n’aime pas faire campagne sur le terrain. Ce qu’il aime, c’est arrivé en roi et prendre le pouvoir. Mais il a sous-estimé gravement le peuple... et Sarkozy... Villepin n’a pas la fibre du peuple non plus. Il n’a aucun amour des Français. Villepin méprise les parlementaires qui ont d’après lui un trouillomètre. Mais si il avait été élu une seule petite fois de sa vie, il connaîtrait le sens de ce trouillomètre et il aurait surmonté les difficultés. Bref, Villepin est la plus grande erreur de casting de Chirac mais c’est aussi un homme qui a commis une erreur fatale : sous-estimer gravement le numéro 2 de son gouvernement...

    Sarkozy est maire avant qu’il n’ait eu 25 ans. Il connaît donc le peuple après tant d’années de terrain. Il a en plus un atout certain. Avec sa prise d’otages gérée comme un chef à Neuilly si je m’en rappelle bien, il a comme un lien affectif incassable avec les Français. Et puis, un film sur cette partie de sa vie est en passe d’être réalisé si je ne m’abuse et cela va encore lui donner une certaine sympathie aux yeux des Français. Sarkozy est lié au Français qui veulent d’ailleurs qu’il ait un grand destin, même si il ne le mettent pas à l’Elysée. Mais Sarkozy est aussi et surtout... un tueur politique. Ainsi il a tué tous ses adversaires potentiels : Chirac, Juppé, Raffarin... et Villepin ! Ce dernier l’a sous-estimé et il s’en mord gravement les doigts maintenant. Sarkozy a commencé son assassinat en rappelant d’emblée à tout le monde que Villepin n’a jamais été élu et donc qu’il ne pouvait pas prétendre à un grand destin. Cela a fait son bonhomme de chemin. Ensuite, il a attaqué en 2005 pour se radicaliser volontairement en parlant de rupture, en parlant de racaille et de Kärcher... Cela lui a fait perdre des voix à gauche et au centre mais cela l’a solidement installé à droite tandis que Villepin se contentait de s’pposer à lui. Puis, Sarkozy a opéré un virage politique majeur lui faisant dire qu’il aimait tout le monde en 2006. Villepin n’a rien compris à ce virage stratégique et n’a pas réagit. Ensuite est venu le moment des voeux. Villepin les a complètement ratés, sans doute qu’il commençait à comprendre ce que faisait Sarkozy et sans doute déstabilisé par Chirac qui prenait l’initiative par des propositions. Il est alors arrivé les voeux de Sarkozy qui signé le début de l’agonie de Chirac et Villepin. Ce dernier n’a alors pas accepté que sa cote descende déjà au fur et à mesure, doucement. Il a ainsi sorti le CPE. Sarkozy a soutenu cela discrètement pour le cas où il aurait marché. Mais cela n’a point marché alors Sarkozy a marqué sa différence. Mais l’acte de mort de villepin fut signé par Sarkozy à Douai. Dans un discours des plus offensifs et bien réglé, il a engagé la rupture qu’il compte mener. Dépassé par cet assaut terrible et sentant sa mort venir, d’autant que Sarkozy prenait sa stature présidentielle à Rome, Villepin a craqué en parlant de démission. Tout le monde a alors compris qu’il était à bout, Chirac le premier. Donc Chirac a pris les dispositions nécessaires, désavouant implicitement Villepin. Chirac ne pouvait en effet pas prendre le risque de lutter encore frontalement contre le mouvement social engagé. Chirac qui a compris que Villepin était à bout et que le mouvement social ne pourrait que le détruire encore, il a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour modifier la loi. Mais si Villepin est mort, Sarkozy l’a aussi enterré en exigeant que les modifications soient apportées par proposition de loi. Il a ainsi privé le gouvernement de son bébé pour le confier à l’UMP qu’il président et même contrôle. Le gouvernement n’a plus rien à dire sur ce sujet car cela se fait sans lui. Sarkozy a maintenant les mains totalement libres et plus rien ne peut l’atteindre, sauf un mouvement qui dégénérerait gravement (hypothèse tout de même possible mais, maintenant en tout cas, peu probable !

    Ainsi Villepin a cumulé tous les avantages : une crétinisation de son esprit par l’ENA, une méconnaissance totale des ficelles parlementaires et du peuple, et une méconnaissance totale de tout ce qui concerne la stratégie politique ! Bref, Villepin ne vaut rien, ou plus rien !


  • sab (---.---.158.18) 2 avril 2006 22:05

    Voici un article qui n`a pas fait la une des journaux et pour cause la premiere Dame de France est mis en cause ! on s`etonne et on se demande ou vont nos impots ! voila une premiere explication. C`est pas l`assemblee qui devra dissoudre le pere Chirac c`est ce qu`il est lui et sa femme et son gouvernement tout entier.

    A VOTRE BON COEUR MESSIEURS-DAMES

    Bernadette Chirac est venue à Montélimar faire son cinéma pour récolter ses pièces jaunes.

    200 kg de pièces ont été recueillies ( correspondant à environ 10 000 E ).

    J’ai interrogé M. le Maire ( UMP ) de la ville pour savoir combien cette opération nous avait coûté.

    Sans compter le prix de l’affrètement du TGV spécial, du détournement de plusieurs trains sur l’Ardèche, le coût du personnel des services techniques et de la police municipale etc, la ville a déboursé 80 000 E ( pris sur nos impôts locaux, bien sûr ).

    Mais, plus choquant encore, les chambres et repas, dans un des meilleurs hôtels-restaurants de la région, pour « la première dame de France » et son aréopage de 130 personnes ont été réglés avec un chèque de l’association « Opération Pièces Jaunes ».

    Quand on pense à tous les petits enfants qui ont cassé leur tirelire pour faire de la publicité à Mme Chirac...

    Ce mercredi 8 mars 2006

    Marcel MAGNON Conseiller Municipal de Montélimar


    • thierry (---.---.122.242) 3 avril 2006 15:18

      Je ne suis pas trop defenseur de Mme Chirac car je trouve qu’elle essaye de faire le boulot que son mari oublie de faire et que c’est pas très classe.

      Mais par contre le raisonnement de Sab qui prétend que l’opération a couté 80000 euros pour en rapporter 10000 est forcémment une légende urbaine ! Je veux bien croire qu’il y a des absurdités mais quand même là non. C’est bien de critiquer les choses mais il ne faut pas avancer des faux chiffres sans preuve.


  • sigis (---.---.141.163) 3 avril 2006 14:31

    Vous autres français vous devenez draules. Pourquoi ne pas contempler l’hypothèse que ça sera l’Assemblée National qui va dissoudre Jaques Chirac. [n’imoporte quoi] !!!! Je pense de plus en plus que vous autres avez perdu vos qualités de raisonnement ce que s’est grave pour nous autres européens


  • ElGandul (---.---.149.119) 3 avril 2006 16:48

    Pour l’intérêt général, face au déconvenu depuis 2002, OUI CHIRAC DOIT DISSOUDRE. IL N’Y A AUCUN DOUTE LA DESSUS. ou au moins engagé sa responsabilité...Son mentor DeGaulle l’aurai fait.

    Ou sinon un ptit réfenrendum, bien sympathique, avec responsabilité de Chi-Chi qui en cas de non se tire et laisse enfin la france maître de son destin !!


  • Van (---.---.80.249) 3 avril 2006 19:13

    Une petite précision, tout de même. Le CPE est prévu par un article 8 d’une loi intitulée« sur l’égalité des chances ». Cette loi comprend une cinquantaine d’articles. Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de choquant à promulguer une loi de 50 articles tout en précisant qu’un seul d’entre eux ne s’appliquera pas jusqu’à ce qu’il soit remanié. Ce simple petit détail est révélateur de la façon dont la plupart (Et sur ce point les forums internet n’améliorent pas les choses !) parlent à tort et à travers.


    • David972 (---.---.40.140) 4 avril 2006 01:11

      Tu as parfaitement raison. Mais c’est Chirac qui a mal agi. Il aurait dû dire ’qu’il ne promulgue pas la loi sur l’égalité des chances mais demande une nouvelle lecture de la loi afin que toutes les améliorations, concernant le CPE notamment soient apportées.’ Il aurait dû le faire quitte à perdre Villepin. Car cela aurait tué la mobilisation de mardi, tu’ sa popularité à l’UMP mais il n’avait pas à s’en soucier car elle est atone et cela ne va pas changer... Bref, il aurait dû agir ainsi. Car la loi sur l’égalité des chances serait passée comme une lettre à la poste sans le CPE. Mais Chirac a aussi mal joué le coup car Dominique de Villepin ne remontera jamais la pente. Il pourra dire ce qu’il veut, les députés UMP ne lui font plus confiance, ses ministres non plus vraiment, Sarkozy est intronisé vice-Premier ministre qu’on le veuille ou pas... Et Chirac aurait aussi gagné car on va de toute manière enterré le CPE. On est parti pour... Alors Chirac n’est pas défendable !


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 5 avril 2006 02:19

      Mais restreindre l’application d’une loi, ne serait-ce que pour un seul article, quand la disposition concernée vient d’être validée par le Conseil constitutionnel, est-ce bien légal ?

      Rien dans la Constitution ne permet d’écarter un bout de loi, sauf si ce bout de loi relève en fait du réglement, et non de la loi. C’est ce qui s’était produit sur la question de l’enseignement du rôle positif de la colonisation.

      En dehors de ce cas, une loi doit s’appliquer dans sa totalité, et surtout si elle a été validée sans réserves par le Conseil constitutionnel.


    • Le bateleur Le bateleur 7 avril 2006 09:02

      Je profite des deux dernières interventions qui posent précisément les bonnes questions, pour mettre en réponse un article que j’avais prévu en suite et qui s’est perdu entre chez moi et la table de rédaction d’Agoravox (sourire²)

      (bien évidemment, dans cette version, les liens et les illustrations, sont absent)

      Bananas* ... rappelez vous, l’UMP

      Des voix de plus en plus nombreuses s’indignent ces jours-ci, de la situation politique en France tout à fait stupéfiante, ainsi que de la façon dont le pays est actuellement (non) gouverné.

      Le chef de l’état, tel le grand prêtre de la nation a parlé, comme un oracle, c’est à dire avec des paroles dont il possible d’extraire à peu près n’importe quel sens en rapport avec les convictions éventuelles de l’interprète.

      Son premier ministre, chef naturel du gouvernement, est prié de ne plus s’occuper du dossier principal en cours.

      Le ministre de la cohésion sociale « prend des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi * » votée (la peine prévue par le code pénal est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende, dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende si elle a été suivie d’effet)

      Le patron du principal (mais non le seul) parti de la majorité se voit investi des tâches de son supérieur hiérarchique, tandis que le chef du groupe de député de ce même parti se retrouve qualifié, et seul, pour envisager des négociations avec les représentants de « la France dans la rue » afin de faire émerger une nouvelle proposition de loi, censée remplacer celle qui a pourtant été votée à deux reprises par les « légitimes représentants du peuples » (49-2 puis vote de confiance).

      Ce que j’évoquais dans un précédent article se répète à présent (parce qu’il y surgit naturellement comme une évidence) sur de nombreuses lèvres, à savoir que

       : dans une république autre que bananière, une assemblée et un gouvernement ainsi déjugés par le peuple et l’autorité suprême, leur travail commun jeté aux orties, se doivent de se démettre l’une et l’autre.

      Qu’attend-t-on pour cela ?

      Pourquoi cette conduite de l’Etat totalement antidémocratique s’impose-t-elle dans le camp de la majorité ?

      C’est ici qu’un peu de mémoire nous permettra de comprendre les enjeux actuels de la mission confiée à monsieur Bernard Accoyer.

      En effet, le premier nom, le vrai, le seul, camouflé un temps derrière des vocables qui ne lui conviennent guère et notamment celui de « Populaire », la signification initiale de l’UMP est (et a toujours été) Union pour une Majorité Présidentielle.

      La France n’est plus gouvernée, la mise à l’écart de tous les acteurs légitimes en témoignent, elle est en campagne. Et c’est ce qui explique que les rênes de la nation soient ainsi, sur le sujet capital de l’emploi, mis entre les mains d’un parti dont la « fonction principale » est de faire élire celui qui en est le chef.

      CODE PENAL (Partie Législative)

      Section 1 : Des abus d’autorité dirigés contre l’administration http://lexinter.net/Legislation2/abusd’autorite.htm

      * PROGRAMME DE L’UNION POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE (UMP) POUR LES ELECTIONS LEGISLATIVES DE 2002

      Télécharger le document (format RTF) http://programmepolitique.free.fr/ump_2002.html

      25 engagements pour la France, avec Jacques Chirac

      INTRODUCTION : LE TEMPS DE L’ACTION RETABLIR L’AUTORITE DE L’ETAT

      LIBERER TOUTES LES ENERGIES DES FRANÇAIS

      CREER DE NOUVELLES SOLIDARITES

      Luc Comeau-Montasse

      du fagot des Nombreux


  • Hervé (---.---.193.53) 4 avril 2006 13:58

    Le problème n’est pas de savoir si les anti-CPE sont majoritaires ou non (puisque , à ma connaissance il n’y a pas de référendum sur la question)

    Non , le problème est de savoir qui gouverne ?

    Si c’est le gouvernement . Alors laissons -le prendre des mesures (ou plutôt des mesurettes dans le cas du CPE) qu’il juge bon, quitte à ce qu’il les retire après une période d’essai de 6 mois comme cela a été proposé. On ne va quand même pas s’engager dans un rapport de force à chaque fois qu’une décision est prise (car aucune décision ne faisant l’unanimité , on est sur d’être en affrontement perpetuel) .

    Si c’est la rue qui gouverne , c’est à dire les syndicats qui ne représentent que 7% des salariés , ou les communistes (3% des français) alors c’est la chienlit ! car la Rue n’a pas de légitimité , ne peut prendre que des décisions en faveur du plus fort , sans concertation ni recherche de l’intérêt commun ...

    La seule solution est d’admettre qu’il y a une autorité , et de la respecter . On la jugera ux prochaines élections .


  • David972 (---.---.97.89) 5 avril 2006 01:57

    « Les Français demandent le retour de l’autorité ! ». Ce n’est pas moi qui le dit mais Sarkozy...

    La France n’est plus gouvernée, elle est gérée. C’est ambigue mais c’est la situation actuelle. Un gouvernant prend les décisions, préparent l’avenir... alors qu’un gestionnaire est là pour vérifier la viabilité. Les dirigeants français sont des gestionnaires du chômage, des déficits publics... On ne cherche plus à résorber le chômage mais à le garder stable. Voilà le terrible problème français !

    Mais 2007 aura un tel pouvoir symbolique et psychologique que le pouvoir reviendra réellement à l’Elysée avec un régîme présidentiel qui sera installé. D’ailleurs, la convention de l’UMP sur les Institutions mercredi donnera les premiers signes de ce que sera le pouvoir post-2007 ! Le pouvoir ne reviendra aux dirigeants qu’en 2007 et ces dirigeants deviendront alors des gouvernants !


  • Arsen (---.---.158.166) 10 avril 2006 19:04

    Aujourd’hui 10 avril L’article redevient d’actualité, Maintenant il faut que l’Assemblé Nationale soit dissolu, et après la « nouvelle » élection Chiraq donnera sa démisssion lui-même !!!


  • Le grand Charles (---.---.141.148) 11 mai 2006 12:34

    A mon (humble) avis il n’y a pas que l’assemblée qu’il faille dissoudre mais plutôt nos mauvaises moeurs politiques : www.tousdesveaux.org !


    • le bateleur (---.---.94.84) 11 mai 2006 19:20

      Miterrand est le premier à ne pas avoir joué le jeu démocratique en acceptant d’entrer dans le cycle destructeur des cohabitations.

      C’est précisemment ce que fait actuellement Chirac
      il cohabite.

      je pense que le sujet mériterait largement un article ici même (...)

      Luc Comeau-Montasse

      du fagot des Nombreux


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