lundi 14 décembre 2020 - par jean-jacques rousseau

La chute annoncée du régime présidentiel français

 

En regardant brièvement la télévision un dimanche soir, on est saisi de surprise. Sur les chaînes d'informations autorisées quelques éditorialistes et experts vitupèrent avec éclat au sujet d'une manifestation ayant eu lieu le samedi après-midi. En fond d'écran défilent des images à peine crédibles : des silhouettes masquées de membres des forces de l'ordre surgissent comme sortis d'une boite à ressort, une foule bousculée et harassée de coups sursaute au gré des mouvements d'une caméra tremblante, des sirènes hurlent et des explosions retentissent dans des flashs de lumière bleue des gyrophares ou orange de fumigènes sur fond de fumées épaisses de gaz asphyxiants... La contestation d'un projet de loi portant sur les libertés publiques semble-t-il, la répression gouvernementale de celle-ci, sans oublier les propos exorbitants du sens commun des commentateurs ; tout cela nous laisse découvrir une sorte de terra incognita : une situation de crise qui prend par l'image et le discours des proportions hallucinantes.

A la réflexion, une question décisive se pose. Cette crise coïnciderait-elle au naufrage du régime présidentiel actuel ? Par extension serait-elle aussi le signe de l'agonie d'un système républicain à la française qui - malgré ses constitutions successives depuis la Révolution de 1789 - démontre encore et toujours son instabilité voire l'inaptitude historique d'une classe dirigeante à répondre aux exigences posées, c'est à dire celles du Bien Public ?

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Apparition de Saint Valery à Hugues Capet

Tous les français en voyage ou les correspondants étrangers lancent l'alerte, l'image de la France comme "pays des droits de l'homme", de Paris cette "ville de lumière et d'amour" s'est considérablement dégradée. On ne parlerait plus qu'avec étonnement et consternation des événements qui s'y déroulent. Que pourrait-on répondre ? Et d'abord comment comprendre ce dérapage incontrôlé vers le chaos, par quel mécanisme culturel, social ou politique est-il provoqué ?

Un rituel hebdomadaire sur une doctrine circulaire

De tout ceci se dégage une impression de déjà-vu. La première chose qui semble se dessiner serait un rituel médiatique hebdomadaire basé sur un scénario en trois chapitres : manifestation violente, constats frauduleux et injonctions à une répression policière et judiciaire renforcée, réforme de l'arsenal législatif, contestation des opposants politiques et... Or ce scénario ne saurait perdurer sans un processus rhétorique circulaire qui l'accompagne. En effet les mêmes événements ne sauraient se renouveler, sans que soient maintenus les prédicats théoriques et les conditions pratiques d'une expérience sociale désastreuse, mais pour autant reproduite à l'identique depuis des années. Il s'agit de relever dans les éléments de langage, les thèses fautives du discours dominant, en discerner les paradoxes non résolus, pour finalement révéler le non-dit : les intentions et les acteurs d'un conflit social.

Par exemple le journaliste D. Pavlenko déclare sur Cnews [10] : "Dans l'affaire de cette loi, il y a quelque chose qui m'interpelle. Vous entendez les policiers, ils vous disent : L'article 24 ce sont les syndicats de police qui l'ont commandée. J'invente pas, j'ai entendu un policier du syndicat CGT-Police qui disait ça. Ça a été commandé. Donc moi en tant que citoyen en colère contre cette loi, je me dis : "Après tout je vais commander le retrait de ce fameux article". Et je trouve qu'il y a quelque chose d'étonnant dans cette histoire-là. Ça illustre les dysfonctionnements à la fois de la maison Police, mais aussi aujourd'hui d'une certaine manière de la démocratie, où là on se dit que la pression populaire peut aboutir au retrait d'un texte. Dans certaines circonstances c'est légitime, quand un projet de loi porté par le gouvernement heurte les français. On peut comprendre qu'ils se mobilisent. On parlait du CPE à l'instant, c'est exactement ce qui s'était passé. Dans le cas présent on parle d'une proposition de loi qui n'a pas la portée historique qu'on lui prête. Quand on regarde le texte c'est quoi ? C'est demander plus de formation aux agents de sécurité, c'est donner des compétences d'officier de police judiciaire à la Police municipale, qui représente quelque chose comme 20.000 hommes en France, versus 250.000 pour Police et Gendarmerie. Ce n'est quand même pas anecdotique, mais tout de même, c'est quand même dérisoire. Mais vraiment je pense qu'il y a un déplacement et il y a une tentative - comment dire ? - une sorte de populisme, appliqué à la manifestation de se dire : par la force nous allons obtenir quelque chose, on va prouver qu'on peut le faire, qu'à 50.000 on peut changer le cours des choses".

La parole est alors donnée à un juriste J-Y Leborgne (ça ne s'invente pas) qui nous sermonne sur le ton le plus docte : "Mais je crois que ce qui est caractéristique à travers les Gilets jaunes il y a quelques temps, à travers ces nouvelles manifestations qui reprennent comme prétexte - je reprends votre mot, il est excellent - la Loi sur la Sécurité globale ; il y a une crise de la démocratie par délégation de pouvoir. Car nous vivons dans un système où le vote délègue le pouvoir au Parlement, à l'Exécutif. Et tout à coup cette délégation apparait, est ressentie par un certains nombre de gens, comme une dépossession. Comme si ils devaient avoir quotidiennement la capacité de décision, la capacité d'organiser le pays, ou peut-être comme si ils devaient pouvoir remettre en cause ceux qui exercent un pouvoir légal et légitime, puisqu'ils ont été élus à cette fin. Et je crois qu'on ne s'est pas assez posé la question, notamment avec les Gilets jaunes, de cette crise du pouvoir délégué. Il y a un certain nombres de nos compatriotes qui ne sont pas ces "Black block", qui sont ceux qui défilent comme ont défilé ces Gilets jaunes pendant des mois et des mois, chaque semaine et qui... (Le journaliste intervient : "comme ces gens qui ont défilé hier en début d'après-midi... contre la précarité") ... sont dans une sorte de révolte contre le pouvoir, quel qu'il soit et quel que soit la décision qu'il prend. Parce que les article de la loi 22, 23, 24... Franchement il y a peut-être lieu de se mettre autour d'une table et d'en parler tranquillement. Y'a peut-être lieu, si on a des députés qui ont un petit peu le sens de la passion oratoire, de s'accrocher un peu, mais pas tant que cela, parce que les grandes libertés ne sont pas en cause. Mais de là à ce que la France soit dans la rue, ça n'est pas possible que se soit la vraie raison. Et à force de parler de la fausse raison, on jette un voile de pudeur, mais qui peut-être dangereux, sur la véritable raison ; c'est à dire sur l'incapacité de supporter les pouvoirs officiels, le Parlement, le Gouvernement. Lorsque le chef de l’État s'exprime, c'est un tollé ! On parle de "propos liberticides" ! La police est scandalisée quand il admet qu'il peut y avoir ici ou là quelques comportements qui sont critiquables. Mais enfin ? Comment se fait-il et quel pays imagine-t-on où le président de la République n'aurait aucun pouvoir, où les parlementaires n'auraient qu'un droit : celui de la fermer ? Mais il y a dans cette sorte d'exigence, à mon avis, une menace contre la démocratie." Dixit.

Une République sans consensus

Un premier élément de langage récurent est celui de l'injonction au respect de l'institution républicaine. C'est d'ailleurs ce qui permettrait de distinguer entre les bons et les mauvais sujets. La République française serait légale et légitime et la contestation de cette thèse officielle semble passible des pires châtiments, dans le respect des procédures dérogatoires de l’État d'urgence, bien entendu.

On a peut-être pas assez souligné que le terme "République" est une vulgarisation du terme latin de res publica qui signifie - les mots ont un sens - : chose publique ou bien public. Dès les premiers capétiens Hugues Capet et son fils Robert le Pieux, le pouvoir monarchique s'appuie sur cette notion fondamentale : "les deux rois eux-mêmes insistent sur cette nécessité de consilium « ne voulant en rien abuser de la puissance royale nous décidons toutes les affaires de la res publica [la chose publique] en recourant aux conseils et sentences de nos fidèles ». L'image du « roi idéal » fait son apparition : « le pouvoir se situe toujours dans la sphère élevée du public et s'exerce comme office en vue du bien commun » " [11]. Quel limpidité et quelle préscience dans ces quelques notes de Gerbert d'Aurillac et d'Abbon de Fleury. Nous sommes loin de cette sagesse car revenir au sens réel du terme et non en rester à son aspect formel, pose alors une vraie question : En quoi une République comme fiction juridique serait-elle légitime dans l'abus d'autorité, sans recherche d'un consensus ni résultat satisfaisant dans la conduite des dites affaires publiques ? [12]

La Chambre législative introuvable

Le laïus pseudo-juridique sur la démocratie représentative ne fait plus marcher grand monde, tant le pouvoir Exécutif lui-même garde toute sa liberté "constitutionnelle" de marcher sur les prérogatives parlementaires. L'initiative gouvernementale, la motion de censure prévue à l'article 49 alinéa 3 sous menace de dissolution, le régime d'ordonnances, des verrouillages comme celui du décret d'application, la commodité d'une "majorité présidentielle" avec investiture en petit comité des futurs députés godillots et d'autres facilités moins recommandables, sont autant de dispositions qui contredisent même cette notion et conceptions associées d'expression de la volonté générale, de liberté démocratique de voter la loi et l'indépendance du pouvoir législatif selon le système dessiné dans son salon par le baron de Montesquieu.

D'ailleurs on a vu en 2007 ce que valait cette représentation nationale lorsqu'il a fallu en toute hâte ratifier le traité de Lisbonne dans la pompe solennelle d'un congrès de Versailles, en dépit d'un référendum dont le résultat marquait l'opposition des français deux ans auparavant. Donc oui ! En effet les députés et sénateurs ont désormais gagné le droit de se taire ou bien mieux encore celui de parler pour rien. Ce qui est plus drôle c'est qu'il y ait encore des juristes qui montent du col pour prétendre que la menace sur la démocratie, consiste - tenons-nous bien - dans le fait de refuser que d'autres s'occupent des affaires de l’État sans tenir compte de l'opinion publique, sans qu'il n'y rien à en redire et encore moins de comptes à réclamer... [13] La DDHC de 1789, que certains considèrent peut-être comme un brûlot de populisme écrit sur un coin de table, les contredit pourtant : "Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration." [14]

Pour répondre aux angoisses de Leborgne oserons-nous citer ces pays où le chef de l’État n'a aucun pouvoir effectif, ceux où les députés doivent se taire lorsque le peuple à été consulté par référendum ? Non, la seule insolence sera de citer notre précieux J-J. Rousseau : "Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. Le peuple anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde." [15]

Un pluralisme exclusif

Un autre paradoxe s'affiche partout comme thème central dans la musique médiatique : il s'agit d'une conception du pluralisme qui ne supporte plus la diversité des opinions... Remettre en cause la nature et le fonctionnement du modèle économique ou politique c'est s'exposer au mieux à la marginalisation et à l'exclusion du débat public, au pire à la qualification de radicalisation et d'extrémisme. On voit partout ces sourires en coin à l'évocation du passé de l'interlocuteur lorsqu'il s'est trouvé dans sa jeunesse militant d'une cause généreuse et un changement immédiat d'attitude pour celle d'une connivence fraternelle lorsque le sujet fait la démonstration d'être rentré dans le rang du centrisme, dans l'acceptation de l'ordre établi et le "cercle de la raison". [16]

Bien plus inquiétant on entend ces menaces à peine voilées à l'adresse de "ces gens qui marchent contre la précarité", qui manifestent contre une oppression ressentie ou des injustices réelles. Certains éditorialistes réclament sans cesse de nouvelles mesures de restriction des libertés à l'encontre de mouvements radicaux, comme si l'arsenal policier et judiciaire n'était pas déjà assez contraignant et qu'il s'agissait désormais comme d'une nécessité de procéder à des arrestations arbitraires et des détentions préventives dans des camps pour sauver l'ordre public et la démocratie.

Ce modèle de normalisation politique, que l'on désigne aussi comme démocratie de basse intensité [17] fait qu'aucune voix, aucune loi ne doit déroger d'une certaine doctrine prescrite (d'où la mise au pas du pouvoir législatif) et détermine la criminalisation de toute opposition radicale.

Ce phénomène de rétrécissement de la liberté politique a déjà été étudié et serait lié à une mise sous tutelle de l'autonomie des États occidentaux par un système d'alliances et de traités qui trahissent allégrement le principe fondateur de non-ingérence dans les affaires intérieures. Par exemple une obligation de normalisation est inscrite en toute lettre dans le Traité Atlantique Nord : "Article 2 Les parties contribueront au développement de relations internationales pacifiques et amicales en renforçant leurs libres institutions, en assurant une meilleure compréhension des principes sur lesquels ces institutions sont fondées et en développant les conditions propres à assurer la stabilité et le bien-être. Elles s'efforceront d'éliminer toute opposition dans leurs politiques économiques internationales et encourageront la collaboration économique entre chacune d'entre elles ou entre toutes". Ces engagements dont celui "d'éliminer toute opposition dans leurs politiques économiques" induisent au préalable l'élimination de toute opposition politique intérieure susceptible d'accéder au pouvoir, de réformer des institutions défaillantes, de proposer une réorganisation des relations internationales... Il s'agirait d'une assurance, pour une certaine classe sociale bénéficiant de l'ordre économique, de l'intervention d'une ou plusieurs nations étrangères pour exiger le respect des obligations et contraindre à l'interruption de tout processus politique contraire. Exigence et contrainte qui sont des cas d'ingérence proscrite par le droit international. Puisqu'il est entendu que sous le termes de "politiques économiques internationales", la liberté d'activité, la protection des investissements et des revenus des compagnies commerciales, industrielles ou financières étrangères devront être garantis, si possible sans condition de réciprocité ni d'utilité publique. Par ailleurs il est possible de citer des formules du traité européen ratifié à Versailles en 2007 toutes aussi douteuses.

On comprend bien que le champ de la souveraineté et d'indépendance nationale se réduit en peau de chagrin une fois ces traités abusifs ratifiés, ce qui rend inopérant en conséquence le jeu du libre choix démocratique ; que la parole des députés ou l'expression d'un pluralisme quelconque se retrouvent au mieux aussi inutiles qu'irrecevables, au pire révélateurs d'un état de servitude inacceptable et comme autant d'appels à une guerre civile entre collaborateurs et résistants de cette dystopie moderne.

Une police expéditive

Enfin un dernier paradoxe peut-être mis à jour, celui-ci fait référence à la légitimité de l'Etat dans l'usage de la violence. Mais si l’État est légitime à violenter des citoyens libres de manifester, comment peut-on acquiescer pour dire qu'il y a bien des violences policières, des réponses disproportionnées, des abus ? Tout ceci au risque de se mettre à dos les syndicats de policiers qui ne comprennent plus ni les ordres reçus ni les sanctions prises ?

Il semble que nous ayons mal lu Weber et encore moins bien Thucydide lorsqu'il nous explique le synœcisme grec. Pour échapper au cycle des querelles intestines et des guerres claniques, la nécessité imposait de fonder une polis : un lieu sacré où se tient une assemblée de magistrats auxquels les requêtes étaient adressées et les parties au litige convoquées. Ceci eu pour effet de rendre illégale la vendetta tribale et d'établir la paix civile, dans un heureux mouvement vers la civilisation et l'Etat de droit. L'exercice de la force ne sera que publique et exclusivement sur décision des magistrats, après délibération et délivrance d'un mandat en bonne et due forme.

En oubliant le rôle central du juge, en contestant les décisions de justice, en laissant courir une rumeur de laxisme, on ne fait que détruire l'organisation primitive de la cité. L'exercice extrajudiciaire de la force ne fait que rabaisser les agents de police au niveau de membres d'un gang. Cette désacralisation du pouvoir judiciaire métamorphose la Police en Milice et aboutit logiquement à une série anarchique de "règlements de comptes" selon les préripéties tragiques de mauvais films. Si la hiérarchie administrative se permet de prendre l'initiative de passer à tabac, gazer au cyanure un quelconque rassemblement de citoyens, elle commet un acte illégal et tyrannique. Ce crime est en lui-même condamnable. [18] La confusion est complète lorsque l'ordre d'intervention émane d'un officier de police dite judiciaire après quelques sommations formelles. On retrouve le cas dans l'histoire d'Athènes lorsque la milice de Pisistrate armée de gourdins surveillait l'assemblée des citoyens. C'est ce type de "sommation formelle" qui a valu le qualificatif de tyrannie à un tel régime.

La menace d’insurrection populaire et la vague de militarisation des forces de police a touché tous les pays sous la contrainte d'ingérence étrangère et la main-mise de puissantes compagnies. La perte de confiance des citoyens à l'égard d'un État qui ne dispose plus de ses pleines compétences régaliennes pour appliquer des solutions d'utilité commune est inquiétante en elle-même. En effet c'est la raison d'être de l'institution publique de résoudre les crises et l'impuissance à atteindre cet objectif une raison suffisante pour sa chute et un changement de régime. L'expédient exercé par une certaine "élite dirigeante" de la provocation des masses et la répression violente atteint bientôt sa limite. Il faudra un jour se résoudre à retrouver la sagesse des anciens, mettre en œuvre des principes honorables et abandonner l'idée d'une guerre sociale comme solution finale.

 



47 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 14 décembre 2020 11:00

    On dirait que le système allemand est aussi en crise, sauf qu’il n’est pas « managé » de la même façon : lien.


  • binary 14 décembre 2020 11:35

    Oui, mais vous oubliez un détail.

    Si, on en est arrivé là, c est parce qu élections après élections, les français ont voté pour que l on en arrive là. Qu ils en soient conscient ou pas, les français ont, depuis des décennies, désignés des dirigeants dont le programme était de détruire la France.


    • sophie 14 décembre 2020 11:38

      @binary
      et nous avons le choix entre quoi et quoi ?


    • Clark Kent Séraphin Lampion 14 décembre 2020 12:03

      @sophie

      entre agir, militer, s’engager ou rester passif et attendre que les autres se cassent le trognon pour qu’il n’y ait plus qu’à choisir en mettant son bulletin de vote. Quand il n’y a plus qu’à aller aux urnes, les jeux sont déjà faits.


    • binary 14 décembre 2020 12:20

      @sophie
      Le problème est avant celui du choix. Quand dans un groupe la majorité n a pas compris, peut importe que vous vous ayez compris. Le seul choix que vous avez c est de partir.


    • agent ananas agent ananas 14 décembre 2020 12:52

      @binary

      On n’a pas vraiment le choix ... Les dés sont pipés !
      Notre démocratie a été confisquée il y a bien longtemps par une oligarchie qui établit les règles.


    • xana 14 décembre 2020 12:58

      @binary

      Non.
      Choisir entre le candidat de la droite, rebaptisé « socialiste » pour l’élection, et un candidat dit « d’extrême droite » qui lui sert de repoussoir, ce n’est pas un choix. Soyez bien sûr que les sponsors de l’un sont aussi ceux de l’autre : Ainsi même en cas de surprise ce seront toujours les mêmes qui gouverneront en sous-main.
      Ces élections sont un piège pour les naïfs.

      C’est Lampion qui vous le dit : N’acceptez pas ni le (faux) choix, mais au contraire luttez. Faites-vous gilet jaune, faites grève, manifestez, contestez même violemment. Et pourquoi pas l’assassinat politique ?
      C’est dans la rue qu’il y a une (maigre) chance de renverser le pouvoir.
      Ce n’est pas en attendant que d’autres prennent les coups, ni en attendant qu’on veuille bien vous présenter un candidat idéal.

      Après, il est vrai qu’à un certain âge, on peut renoncer à se battre, et dans ce cas la meilleure solution est de PARTIR. Mais ça signifie qu’on a renoncé...


    • binary 14 décembre 2020 13:29

      @xana
      En politique, on sait ce qu est la gauche. Un ramassis d escrocs, aussi ignares que pervers, qui prétendent tout savoir sur tout, sans avoir le moindre argument à présenter.

      Mais qu est ce que la droite ? Sinon de la gauche qui vient de se faire élire !

      Je maintiens mon opinion.
      A 49 qui ont compris contre 51 qui planent, une petite explication de texte s impose.
      A 1 contre 99, il n y a qu à regarder le désastre annoncé.

      Les gilets jaunes ?
      Ce mouvement part de la constatation de l effondrement du niveau de vie en France. Solution proposée ? Du gauchisme. C est à dire la principale cause de l effondrement du niveau de vie en France ! Et ne me dites pas la finance, car si tous les milliardaires votent à gauche, eux, ils ont parfaitement compris pourquoi.

      Que veux dire « comprendre » ?


    • HELIOS HELIOS 14 décembre 2020 17:24

      @binary

      = = = Si, on en est arrivé là, c est parce qu élections après élections, les français ont voté pour que l on en arrive là = = =

      NON, NON, NON

      Quand on vote, on vote pour une politique globale et ensuite, c’est le parlement qui décide de lois, de leurs articles , amendements et applications, directement ou indirectement.

      Or, il est des lois qui ne doivent pas être passées sur un coin de table ou bien parce qu’elles outrepassent l’esprit dans lequel l’exécutif a été mis en place.
      Dans ce cas, on doit faire appel directement aux citoyens sans intermediaire, même pas a travers sa representation d’autant plus que le mecanisme non proportionnel ne permet pas au parlement d’etre representatif de la citoyenneté.

      Le cas de l’article 24 cas particulier, certes est l’exacte image de ce qui se passe.
      Emmanuel Macron n’a pas le pouvoir de prendre une decision aussi dangereuse pour la démocratie pas plus que les representants des citoyens donc il doit faire un appel direct et cela s’appelle un référendum.

      Sur le fond du problème maintenant cet article 24 a un interet car il formalise une limite a l’usage des elements techniques disponibles aujourd’hui et encore plus demain qui mettent en danger les acteurs régaliens mais pas seulement car les fonctionnaires devraient aussi etre concernés.

      Seulement l’écriture de cet article comporte une redaction laissant la place a toutes les dérives ulterieures.
      La précision implacable de la loi doit etre indispensable et c’est aux juges, et seulement aux juges d’apprecier la frontière entre le texte et les petites variations autour de cette frontière, c’est a dire la mansuetude de la justice.

      Le texte (partie) = = le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique = =, ouvre ici une possibilités sans mesure (notons le « sans mesure ») d’accuser n’importe qui d’atteinte psychique, parce que le psychisme n’a pas de métrique c’est a dire n’a pas d’unité de mesure disant ou non l’atteinte ou le degrés d’atteinte à une personne.

      N’importe qui pourra donc tomber sous le coup de la loi pour n’importe quelle action, par exemple publier une photo d’un flic en action avec mention « le bel homme » sera suffisant pour portée une atteinte psychique a un policier homosexuel (ou l’inverse) !

      Nul doute que la justice d’aujourd’hui n’envisage pas, je suppose, d’utiliser la loi comme ceci, mais personne n’est capable de prédire l’avenir et croire que cela n’arrivera jamais.

      J’ai un souvenir, de limitations de vitesse (en 1974 par exemple) où on nous avait expliqué que le 110 sur quelques nationales-test serait appliqué avec mansuetude exactement comme les « zone à 30 » plus récemment où on nous aussi expliqué qu’on ne mettrait pas de radar pour les contrôler, la règle principale etant 50 km/h : il y a des radars sur les zones a 30 et la mansuetude de l’appareil, on va l’attendre longtemps.

      La redaction de l’article 24 dans sa parte Article 35 Quinquies est insupportable parce qu’elle ouvre la porte a tous les abus.

      Les français démontrent qu’ils ne se laissent pas faire, et je ne pense pas que ceux qui ont voté Macron sont dans ce deni de démocratie et dans une telle prise de risque... Macron n’a pas eu de blanc seing pour cel... je peux me tromper bien sûr, raison de plus pour changer rapidement d’avis, dans un ans, il y a des elections.


    • roby roby 14 décembre 2020 18:37

      @binary
      Pour aller dans votre sens je me souviens d’un dessin humoristique qui disait a peu près ceci "vous vous imaginez la tête de celui qui va remplacer Hollande) bah oui maintenant on y est dans la merde jusqu’au cou espérons que quand le poudré sera renvoyer dans sa banque nous n’aurons pas la marine ce serait catastrophique alors que notre pays dégringole dans tous les domaines 


    • binary 14 décembre 2020 20:56

      @HELIOS
      Les français ont votés en 2017 pour un parti politique qui N EXISTAIT PAS avant !

      OUI, ils sont IRRESPONSABLES. Mais pas dans le sens que vous employez.


    • JulietFox 15 décembre 2020 09:08

      @binary
      Cette constitution a été taillée sur mesure par Debré en 1958 afin que De Gaulle mène la guerre d’Algérie (de Dunkerque à Tamanrasset)
      Les pleins pouvoirs à un seul homme, les ordonnances-comme les rois : J’ordonne !-
      La République s’est fourrée dans les habits de la monarchie, avec ses prébendes, ses mignons, ses corruptions, ses laquais, ses barbouzes.


    • vesjem vesjem 15 décembre 2020 10:18

      @binary
      le système électoral français (suffrage universel direct, uninominal à 2 tours) est le plus anti-démocratique d’europe
      en effet, :
      Aucun pourcentage minimal des suffrages exprimés (ni des inscrits) n’est requis au premier tour,

      pour valider l’élection ;
      Aucun pourcentage minimal de vote des inscrits n’est requis au 2ème tour, pour valider l’élection ;
      Aucune incidence, non plus, pour les bulletins nuls
      Aucune représentativité proportionnelle aux législatives
      Un verrouillage médiatique et législatif parfaitement orchestrée, qui nous a amené tout droit vers une dictature molle, mais sans limite


    • L'apostilleur L’apostilleur 15 décembre 2020 10:33

      @vesjem
      « ...aucun...aucun...qui nous a amené tout droit vers une dictature molle, mais sans limite. »

      Si vous voulez. 

      Que proposez-vous d’intelligent pour y remédier ?


    • chantecler chantecler 15 décembre 2020 11:41

      @roby
      Ca fait longtemps que la marine soit se saborde soit est coulée .


    • vesjem vesjem 15 décembre 2020 19:54

      @L’apostilleur
      De nombreuses fois, j’ai essayé de faire comprendre à mes compatriotes , cette mesure très simple (pour amorcer une petite démocratie) :
      Rendre tous les votes aux assemblées (régionales, nationale, européenne) , à bulletin secret
      Ainsi, plus de main-mise des partis politiques sur les votants, et neutralisation du regard des lobbies
      les petits inconvénients de cette modif, seraient insignifiants au regard des avantages


  • zygzornifle zygzornifle 14 décembre 2020 14:09
    La chute annoncée du régime présidentiel français.

    Arrêtez de nous faire rêver, Macron est accroché a son trône comme une tique sur le dos d’un chien ....


  • carloforte 14 décembre 2020 15:25

    Un gouvernement à l’agonie mais qui préfère le chaos plutôt de s’avouer vaincu et redonner au peuple sa souveraineté.


  • goc goc 14 décembre 2020 16:56

    La situation actuelle me fait penser à la période pré-révolutionnaire de 1789, où la noblesse et la (haute) bourgeoisie financière vivaient dans un monde et le peuple dans un autre monde. Aujourd’hui à la place de la noblesse on a les politiciens, puis toujours la (haute) finance et enfin la presse, le tout dans le monde des privilèges, de l’arrogance, et du pouvoir.

    Quand au peuple, il est toujours dans son monde, celui de la misère et de la soumission.

    Alors devrons-nous nous attendre à la même issue ???


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 décembre 2020 17:07

      @goc
      Détrompez-vous sur la presse, ce n’est pas la noblesse mais le nouveau Clergé avec les religions scientifiques, covidisme et climatisme, et une série de prédicateurs du bien et du mal, intellectuels, éditorialistes, etc.


    • goc goc 14 décembre 2020 18:01

      @Bernard Dugué
      Bonjour Bernard Dugué

      Vous avez mille fois raison.

      La presse c’est bien le nouveau clergé avec ses dogmes, son tribunal de l’inquisition, ses excommunions (ou excommunication smiley ). Et puis tout comme l’ancien régime où le clergé avait une emprise sur la noblesse, on retrouve cette même emprise de la presse sur le « politique ». Il suffit de voir comment les chefs de parti se précipitent dans les studios pour y prêcher la bonne parole.


    • Eric F Eric F 14 décembre 2020 19:04

      @goc et @Bernard Dugué

      En effet, les média ont un « pouvoir d’influence » sur les politiques du même ordre que le clergé sous l’ancien régime. Ainsi les mesures prises pour le confinement ou couvre-feu semblent dictées au fil de l’eau sur les plateaux télé par les « experts », groupes d’influence, et les journalistes.
      C’est aussi là que la « parole publique » est dispensée, comme les lectures de lettres épiscopales en chaire jadis


    • L'apostilleur L’apostilleur 15 décembre 2020 16:31

      @Eric F

      « ...les mesures prises pour le confinement ou couvre-feu semblent dictées sur les plateaux télé par les « experts », groupes d’influence, et les journalistes. »

      A moins que ce soit l’inverse.

      Diffuseurs (testeurs ?) des intentions de nos dirigeants avant la mise en oeuvre des mesures, ils les expliquent avec des « experts » et sont comprises ou recusées par ceux qui s’y intéressent.

      Les autres pourront toujours manifester leur opposition systématique en attendant d’en comprendre ou pas les enjeux. 


    • vesjem vesjem 15 décembre 2020 20:03

      @Bernard Dugué
      te sens-tu soulagé, lorsque tu déposes un commentaire ici ;
      est-ce pour informer de façon simple, ou pour flatter ton égo ?


    • vesjem vesjem 25 février 2021 12:37

      @Bernard Dugué
      arrête de pondre des articles à ta gloire ; vulgarise intelligemment


  • jef88 jef88 14 décembre 2020 17:24

    « l »inaptitude historique d’une classe dirigeante à répondre aux exigences posées

    « 

    La véritable problématique c’est l’existence d’une classe dirigeante ....

    C »est la reconstitution de la noblesse d’avant 1789  ! ! !

    Il faut que les énarques et les hauts fonctionnaires de viennent inéligibles .....


    • HELIOS HELIOS 14 décembre 2020 17:34

      @jef88

      = = = les énarques et les hauts fonctionnaires deviennent inéligibles = = =

      Cela me parait difficilement réalisable, tout simplement parce qu’il me semble trés difficile de faire connaitre a 40 millions d’électeurs le pédigré et les postures des hauts fonctionnaires.

      L’election serait alors détournée et c’est une classe intermediaire, un « entre-soi » qui servirait d’électeur, la solution me parait pire que le mal.

      Par contre, il me parait important que des scoring soient régulierement établis, peut etre régionalement en fonction de l’ampleur territoriale des décisions de ces haut-fonctionnaires, une notation dirons nous pour ecrire français et que cette notation soit suivi d’effet par remplacement et/ou dégradation (de grade) et de rémuneration de ces personnes.

      Le consensus et la responsabilité serait probablement ameliorée ou du moins controlée... il n’y a pas de solution parfaite evidement.


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 14 décembre 2020 17:54

    La fin du système républicain est pour 2035-2041, il faudra encore supporter les agissements de la bête blessé pendant plusieurs années.


    • roby roby 14 décembre 2020 18:40

      @Florian LeBaroudeur
      je ne le verrais pas


    • Samson Samson 15 décembre 2020 13:31

      @Florian LeBaroudeur
      « La fin du système républicain est pour 2035-2041, ... »

      Auriez-vous l’amabilité de préciser les bases ou les sources de votre affirmation ???
      Merci ! smiley


    • Samson Samson 16 décembre 2020 19:17

      @Samson
      En tout cas, s’il faut en croire les prédictions de Geneviève Delpech, la Macronie ne devrait pas survivre à l’été 2021. Par contre, on serait partis pour 6 ans de galères au niveau mondial, ... smiley
      C’est plus ou moins recoupé par les thèmes astrologiques respectifs d’Emmanuel Macron et de Jean Castex pour 2021.

      Qui vivra verra, et à bon entendeur-se, salut ! smiley

      PS : Avertissement ! Ces vidéos pourraient heurter la sensibilité de nos rationalistes un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ... bornés ! smiley smiley smiley


  • Eric F Eric F 14 décembre 2020 19:15

    "Dès les premiers capétiens Hugues Capet et son fils Robert le Pieux, le pouvoir monarchique s’appuie sur cette notion fondamentale (le bien public)  : "les deux rois eux-mêmes insistent sur cette nécessité de consilium..."

    « Même sous l’Ancien Régime le peuple réclame et obtient des réformes »

    C’était donc mieux sous l’ancien régime, il nous faut retrouver un Capet


    • chantecler chantecler 15 décembre 2020 11:44

      @Eric F
      C’est vous qui le sortez de votre chapeau .
      Le « bien public » représenté par la monarchie (de droit divin ?).
      Faut être sur agx pour lire de telle niaiseries .


    • Eric F Eric F 15 décembre 2020 19:28

      @chantecler
      c’était de l’ironie, je pensais que c’était évident smiley


    • chantecler chantecler 15 décembre 2020 20:05

      @Eric F
      Bah il y a des évidences qui ne sont pas évidentes .
      Dont acte . smiley


  • I.A. 14 décembre 2020 20:45

    Il se trouve quand même qu’en mai 2005, les Français ont dit merde à la constitution européenne (traité de Rome). Et que le mois suivant, la Hollande faisait de même !

    Ce faisant, ils disaient peut-être « oui à l’Europe des droits et des citoyens, non à l’Europe des interdits et des entreprises » ? Ce qui veut dire non aux nivellements par le bas...

    Ils avaient déjà compris comment cela risquait de finir !

    Le pouvoir en place a conchié ces suffrages, avec les résultats que l’on voit.


  • Old Dan 14 décembre 2020 22:06

    Excellente analyse !

    Ne sommes-nous pas au dernier stade de la stratégie néo-libérale ?

    Après avoir doucement privatisé les « communs »*, il s’agit maintenant de formater les individus en sujets décérébrés et obéissants, y compris par le consentement et la contrainte...

    .

    [* les communs = Les acquis du CNR + les acquis sociaux ]


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 14 décembre 2020 22:13

      @Old Dan

      Hey Crocodile dandy , fait gaffe on a pas envie de payer pour ta pomme .


    • Samson Samson 15 décembre 2020 14:48

      @Old Dan

      "Ne sommes-nous pas au dernier stade de la stratégie néo-libérale ?

      il s’agit maintenant de formater les individus en sujets décérébrés et obéissants, y compris par le consentement et la contrainte...« 

      ... mais aussi, l’automatisation et l’informatisation des tâches ayant déjà réduit au rang de fort polluants surnuméraires la foule anonyme des »gens qui ne sont rien« et coûtent un pognon de dingue, en réduire drastiquement l’effectif !

      Sur fond d’un »terrorisme« viral bien plus efficace que le terrorisme islamiste - scandé par nos médias pour justifier la mise en place à l’échelle planétaire d’une dictature »sanitaire« (interdictions en start-up »France« de prescriptions à nos médecins généralistes et refus de toute prise en charge médicale aux premiers stades de l’infection, prescription à nos anciens de la seule »sédation« sous Rivotril, disqualification médiatique de toute solution thérapeutique s’écartant du seul salut »vaccinal« , port obligatoire et hautement symbolique du »bâillon« dans l’espace public, confinements et autres couvre-feux, attestations »dérogatoires de déplacement, ...) et frauduleusement qualifiée de « vaccinatoire », la campagne mondiale de thérapie génique prônée par l’OM$ et ses généreux « philanthropes » présente l’avantage de nous introduire de plein pied dans le projet transhumaniste et son volet eugéniste caressé par la nouvelle aristocratie mondialiste.

      L’avantage des slogans de la Pensée Unique TINA - étant qu’ils ne souffrent pas débat, reste à notre très immature et narcissique petit Monarc et ses tristes larbins l’exemplarité mutilatoire et répressive pour seul outil de « dialogue » social à l’endroit de nos Gaulois et autres encore réfractaires à la doxa.

      En Marche vers Nulle Part, on vit vraiment une époque formidable ! smiley smiley smiley


  • L'apostilleur L’apostilleur 15 décembre 2020 00:06

    @l’auteur 

    « ..Il faudra un jour se résoudre à retrouver la sagesse et ....abandonner l’idée d’une guerre sociale comme solution finale »


    Vous allez créer du chômage dans l’industrie française de la manifestation qui est à haut rendement.

    Attention au risque collatéral consécutif à leurs désordres permanents ; ajouter des partisans dans les rangs de ceux qui voteraient pour le général de Villiers.


    Ils sont déjà 20%.



  • Berthe 15 décembre 2020 04:27

    @L’auteur,

    vraiment, excellent texte. J’attire votre attention sur le terme « ensauvagement » qui n’avait plus été évoqué depuis l’esclavage. On savait cette caste sans limite mais au point de retourner le mal contre ceux qui le subisse, c’est quand même osé.. Nous avons perdu notre souveraineté populaire depuis cette sacro-sainte Europe globaliste.. Ces gouvernements successifs nous ont menés au nihilisme. Il n’y a plus de frontière mais ces frontières n’ont jamais été aussi hermétiques... Que savons nous de nos voisins ? Ba rien ! La crise sanitaire en est la preuve flagrante, et c’est pire. On n’est incapable de se fournir en masques auprès d’un pays voisin. Qu’est ce que cette Europe habitée par 500 millions de citoyens sous le joug d’une institution fantôme nommée « comission » qui ne rend des comptes à personne ? Et lorsqu’on a le malheur de proposer le retrait de ce machin infâme, les bonimenteurs brandissent la menace « de nouvelles guerres » en Europe. Et puis ? Preuve qu’ils préfèrent les émeutes et les guerres civiles,retourner les armes contre les peuples c’est plus pratqiue...


    • Eric F Eric F 15 décembre 2020 09:43

      @Berthe
      « sous le joug d’une institution fantôme nommée « commission » qui ne rend des comptes à personne »

      C’est une légende simpliste que de croire que la « commission » serait une instance occulte au pouvoir absolu, l’ensemble des institutions européennes sont imbriquées et impliquées.
      Les grandes orientations sont fixée par le Conseil Européen des chefs d’états et de gouvernement, la Commission les développe et les applique, elle ne les invente pas de sa propre initiative.
      Concernant la désignation, le président de la Commission est proposé par les chefs d’états et gouvernement et élu le Parlement Européen, les commissaires européens sont désignés par les chefs d’état et doivent recevoir l’approbation du Parlement Européen (on se souvient qu’une candidate française avait été refusée par celui-ci).
      Les dispositions prises par la Commission sont, selon leur nature, soumises à approbation soit par le Parlement Européen, soit par les représentants des états.
      Le Parlement peut voter une motion de censure contre la Commission (référence)

      Nos gouvernants sont totalement parties-prenantes dans les décisions et le fonctionnement de l’Union Européenne, et depuis des années le président français comme les ministres font partie du courant européiste.


    • Berthe 16 décembre 2020 03:56

      @Eric F
      je faisais un raccourci qui va dans votre sens. J’ai lu traité à l’époque de Chirac, d’où mon vote pour le « NON ». ET le mini traité de Sarkozy ne passe toujours pas. Je pense même que si Royal était passée, on y aurait eu droit.


  • izarn izarn 16 décembre 2020 03:31

    La Vieme République est un régime totalitaire, à l’image de De Gaulle...


    • Berthe 16 décembre 2020 04:02

      @izarn
      C’était contextuel, rien n’empêchait de passer à la 6ème avec Pompidou qui changeait complètement de trajectoire et de politique économique. Un banquier de Rothschild ne pouvait qu’amener la catastrophe. Curieusement, on s’attarde sur de Gaulle sans faire le lien avec Pompidou. C’était pourtant gratiné à l’époque, celui qui tendait au couple Reagan/Thatcher, le communautarisme suintant renforcé sous giscard d’abord puis sakoléon... On a oublié, c’est tout.


  • Reflexo78 Reflexo78 16 décembre 2020 19:22

    Arnaud Montebourg, ancien Ministre de l’Economie :

    « La technocratie surpuissante a pris le pouvoir dans notre pays »

    « Il y a un seul plan social à faire, c’est le plan social au sommet de l’État »
    Pour résoudre le problème, il estime qu’il y a « un seul plan social à faire, c’est le plan social au sommet de l’État ». « À la tête des hautes administrations il faudrait mettre des universitaires, des petits patrons, des syndicalistes… des gens qui connaissent la société et qui souhaitent l’aider ». Aujourd’hui, « nous sommes dirigés par des administrateurs » qui règlent la vie des autres, alors qu’il nous faudrait « des ingénieurs », qui construisent « des projets opérationnels ». Le système d’aujourd’hui est un « système qui, du haut, organise la société en bas ».

    https://www.sudradio.fr/economie/arnaud-montebourg-un-cercle-invisible-a-pris-le-pouvoir-dans-notre-pays/


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