lundi 8 janvier 2018 - par Michel DROUET

La haine des riches ?

A chaque fois que des unes sont consacrées à ce sujet soit parce que certains riches s’exposent un peu trop ou parce que des mesures fiscales favorables les concernent on assiste à des débats passionnés. Dernier en date, la suppression de l’ISF qui fait bénéficier une Ministre du gouvernement d’une économie annuelle de 60 000 euros, et de poser la question : Comment peut-on faire partie d’un gouvernement qui « en même temps » baisse les APL de 5 euros par mois ? Plus que de « Haine de riches » parlons plutôt de considération pour ceux qui ne le sont pas, cela aide à ouvrir les yeux.

Un fort ressentiment

Le cas de Mme Pénicaud, Ministre du travail, qui, dans le même temps, propose des ordonnances dans lesquelles les indemnités prudhommales en cas de licenciement seront désormais plafonnées, peut à juste titre provoquer outre un sentiment d’injustice un fort ressentiment vis à vis des riches.

Le clivage n’est pas aussi tranché que cela puisqu’il existe des riches à la fibre sociale, des patrons d’entreprises qui partagent leurs bénéfices avec leurs salariés ou d’autres qui créent des fondations pour venir en aide à des pays en voie de développement ou pour favoriser la recherche contre des maladies.

De l’autre côté, il existe des personnes plutôt modestes qui pensent que les riches sont des créateurs de richesses, des premiers de cordée et qui croient dur comme fer à la théorie du ruissellement qui veut qu’il y aura bien quelques gouttes qui arriveront jusqu’au bas de la société et favoriseront la reprise économique.

En quelques sortes, Mme Pénicaud, en annonçant qu’elle réinvestirait les sommes économisées par la suppression de son ISF, justifie donc ces théories, sauf qu’il a fallu attendre que l’on sache l’économie réalisée pour qu’elle dise qu’elle allait la réinvestir. On peut donc avoir des doutes sur sa sincérité, forcée sans doute par sa position gouvernementale. Sur le résultat final des investissements potentiels, pour l’ensemble des bénéficiaires de la suppression de l’ISF. Il y aura vraisemblablement de la perte en ligne.

Qui est riche ?

Pour répondre à cette question complexe, encore faudrait-il déterminer une somme à partir de laquelle on le devient, ce qui est extrêmement compliqué. François Hollande avait déclaré qu’on était riche à partir de 4000 euros de revenus mensuels, mais c’était sans doute simplement pour justifier l’augmentation de l’impôt sur le revenu des classes moyennes.

Quand on parle de riches on peut se référer aux travaux de l’observatoire des inégalités qui annonce dans son rapport 2017 que les 10% des plus riches captent à eux seuls plus du quart des revenus en France et qu’ils ont empoché 270 milliards d'euros, pendant que les 10% de pauvres ont reçu 29 milliards et que les inégalités de revenus ne s'accroissent plus seulement par le haut, les catégories les plus modestes de la population ayant vu leur niveau de vie diminuer sur une période de dix ans.

La question suivante est : comment devient-on riche (ou aisé) ?

Par son talent : Nous avons besoin de créateurs, d’inventeurs, d’hommes d’affaires avisés qui par leurs talents développent des activités et participent à la bonne marche de l’économie et dont la réussite leur permet de figurer comme le patron ou la patronne de l’année dans les classements de la presse économique, encore faut-il que cette richesse crée ne soit pas obtenue par des licenciements économiques à la seule fin d’augmenter les dividendes.

En faisant partie des cadres dirigeants d’entreprises : Pour s’attirer la loyauté de ces cadres, notamment pour finaliser les plans sociaux, les grosses entreprises les font participer au festin en leur octroyant des stock-options qui une fois monétisées leur permettront, par exemple, d’économiser 60 000 euros suite à la suppression de l’ISF.

Par héritage : c’est sans doute la plus mauvaise situation car les héritiers qui parfois se contentent d’attendre, n’auront peut-être pas le talent créatif de leur prédécesseur et dilapideront leur héritage. Nous n’avons pas besoin de rentiers.

Par l’optimisation fiscale : Nous connaissons tous des artistes (vivants ou décédés) ou des sportifs de haut niveau qui s’empressent, une fois la célébrité consacrée de domicilier tout ou partie de leurs revenus dans des contrées accueillantes, avec la bénédiction de l’administration fiscale et la légion d’honneur en prime. Nous connaissons aussi des patrons qui ont ou qui veulent transférer leur sièges sociaux en Belgique ou au Luxembourg afin d’échapper aux rigueurs de la redistribution française.

Par pantouflage : les hauts cadres de la République (Enarques, Inspecteurs des finances, polytechniciens,…) formés dans nos écoles prestigieuses payées par nos impôts, aspirent souvent à monnayer leurs talents auprès d’entreprises privées. C’est bien payé et très pratique pour ces entreprises qui bénéficient de « l’esprit de corps » de ces cadres qui sauront faire jouer leurs carnets d’adresses pour faire avancer leurs dossiers ou peser pour que les futures lois soient amendées au mieux de leurs intérêts.

D’autres façons de devenir riche existent sans doute, mais le bref panorama ci-dessus permet de constater la déperdition en ligne de la richesse créée, quand elle n’est pas tout bonnement dissimulée au fisc par des montages juridiques qui font les beaux jours de l’ile de Man, de celle de Jersey ou du Panama. Les scandales révélés récemment nous prouvent que l’ambition de certains riches n’est surtout pas de devenir « premier de cordée » dans son pays.

Ce panorama permet de constater que le loup est parfois dans la bergerie (les pantoufleurs) et même dans le gouvernement, ce qui permet de promouvoir des lois dures avec les faibles et faibles avec les forts (les 5 euros d’APL en moins, d’un côté, et la suppression de l’ISF de l’autre, par exemple).

Que fait-on de son argent lorsqu’on est riche ?

Hormis l’utilisation vertueuse en réinvestissant dans l’économie, les dons aux associations caritatives n’ont qu’une fonction redistributive limitée et peuvent parfois relever tout simplement de la bonne conscience destinée par ailleurs à cultiver une image « sociale » du riche, sans entamer outre mesure son capital. Le mécénat fait aussi partie de ces solutions relevant parfois de convictions profondes mais aussi de la culture d’une image.

C’est le cas lorsqu’un grand entrepreneur actionne une niche fiscale qui lui permettra de faire financer à 60 % par l’Etat la fondation d’entreprise Louis Vuitton sur l’art contemporain.

Une fois épuisés les charmes vertueux ou non de la redistribution désintéressée ou non, des folies immobilières dans des contrées exotiques, des voitures avec chauffeurs, des coups de pouce à la famille et aux enfants (en reproduisant le système, donc et en en réduisant l’accès aux autres), une fois le ruissellement (qui dit bien ce qu’il veut dire, c’est-à-dire qu’il n’y aura jamais de crue) achevé, les exonérations fiscales et autres suppressions d’impôts ou de « charges », les riches ne se sont pas pour autant appauvris et ont pu même augmenter leur richesse, pendant que les pauvres, « ceux qui ne sont rien » s’enfoncent (cf observatoire des inégalités), sont traités de profiteurs ou de fainéants quand ils sont au chômage, d’assistés addicts aux aides sociales et « qui feraient mieux de se bouger pour trouver du boulot au lieu de foutre le bordel ».

Dernier élément pour élargir le débat, il n’y a pas qu’en France que l’on observe l’écart grandissant entre riches et pauvres puisque 62 personnes dans le monde possèdent autant que la moitié de la population mondiale.

Les pauvres sont plus pauvres et ça va durer

Ce n’est pas moi qui le dit, mais les associations caritatives qui sont sur le terrain (Secours Populaire, Secours Catholique, Emmaüs, Restau du cœur, et tant d’autres) qui constatent au quotidien les difficultés rencontrées par les plus démunis pour manger, se vêtir, accéder au logement, puis d’y rester en pouvant s’y chauffer et se laver, sans compter les 150 à 200 000 personnes qui dorment dans la rue malgré toutes les promesses (électorales) des Présidents de la République successifs, y compris l’actuel.

Ce constat, peu flatteur pour nos démocraties occidentales, peut être élargi au reste du monde où la seule solution est de migrer pour pouvoir tout simplement survivre et qui seront refoulés, pourchassés « grâce » à des opérations de basse police qui relèvent davantage d’une politique politicienne que d’une politique d’aide en amont des pays d’où ils viennent, surtout pour la « Patrie des droits de l’homme ».

Petit à petit, chacun s’enferme dans sa logique , les riches dans celle du « touchez pas au grisbi » assortie d’une aumône à la sortie de la messe, les suiveurs dans celle du « il y aura bien des miettes pour nous », les égoïstes dans celle du « les autres n’ont qu’à se démerder » (jusqu’au jour où il seront dans la panade et ouvriront les yeux) et les pauvres, « ceux qui ne sont rien » dans leur silence assourdissant, leur invisibilité, leur résignation et leur fierté, celle de devenir des humains et non pas des cohortes que l’on traite dans des statistiques.

Tant que le pouvoir politique consistera à passer les plats à ceux qui sont déjà repus, à alléger leurs impôts (au nom de la compétitivité), à laisser croire que la suppression de la taxe d’habitation est définitive et ne sera pas remplacée par d’autres impôts, à supprimer des droits aux salariés et à se substituer aux entreprises pour augmenter les salaires par des baisses (illusoires) de cotisations sociales, tant que ceux qui aident les immigrés risqueront de se faire condamner par un juge, tant que la chasse aux fraudeurs ne concernera que quelques chômeurs pendant que la fraude sociale et fiscale privera l’Etat de 60 Milliards de recettes, tant que nous n’aurons pas compris tout cela, alors l’injustice aura encore de beaux jours devant elle en France.

En demandant aux Français ce qu’ils peuvent faire pour leur pays, M. Macron lors de ses vœux a avoué son impuissance. A moins que cela ne soit un appel déguisé à la révolution ?

 



308 réactions


  • Fergus Fergus 8 janvier 2018 09:32

    Bonjour, Michel

    Excellent article qui cerne bien - et sans démagogie, certains riches ayant effectivement une « fibre sociale » - le problème posé dans la société par le clivage entre la masse des gens modestes et la petite minorité de ceux qui profitent du système.

    Un système fait pour ces « riches » et entretenu par les exécutifs successifs, fidèles dans leur action à cet adage implicite : « Dur avec les faibles, doux avec les puissants » !

    « Tant que le pouvoir politique consistera à passer les plats à ceux qui sont déjà repus (...), alors l’injustice aura encore de beaux jours devant elle en France. »

    C’est malheureusement bien parti pour perdurer, le pire étant que cela se fait avec la complicité inconsciente des dindons de cette sinistre farce dont la grande majorité reste dramatiquement apathique et silencieuse.


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 10:11

      @Fergus
      Bonjour Fergus et merci
      Ce qui me surprend le plus et que vous soulignez, c’est effectivement cette apathie que l’on pourrait expliquer par la résignation. Il me semble que la « pensée Médef » a fait énormément de dégâts dans les esprits et il y a en plus une moindre volonté de se battre de la part des générations nouvelles. Là dessus, Macron arrive. Il est jeune, pas encore corrompu par le système politique et donc légitime en quelque sorte pour faire des réformes (les mêmes auxquelles la droite pensait) sans que cela fasse de vagues même si elles favorisent les plus riches.
      Il y a donc une forme de brutalité de sa part conforté par le sentiment ambiant qu’il n’y a pas d’alternative. Les projets sur la réforme de l’Unedic, celle des retraites ou de la formation confirmeront sans doute ce sentiment.


    • Fergus Fergus 8 janvier 2018 11:07

      @ Michel DROUET

      Effectivement, sur Macron et les réformes en cours ou en préparation, nous faisons le même constat impuissant, hélas !


    • gogoRat gogoRat 8 janvier 2018 23:42

      ’Nul n’a droit au superflu tant que chacun n’a pas le nécessaire’.
       Sur une affiche de la Révolution de 1848. « Optimisme de la volonté », Anne-Cécile Robert

       
       Quiconque prétend réfuter ce bon sens humain par des a priori - diagnostics d’ordre psychologique ( ’haine’ des riches, ou ’jalousie’ de la part des indigents ...) ne fait preuve que de sa propre étroitesse de sens de l’entendement, et de ses propres contradictions ou mensonges !


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 janvier 2018 07:26

      @gogoRat
      Totalement en phase avec cette déclaration.


    • germon germon 9 janvier 2018 10:32

      @Fergus

      Bonjour,
      Et quand demanderons nous que soient poursuivi pour « HAUTE TRAHISON » les 3 derniers soit disant chef d’état de notre pays ???????


    • petit gibus 9 janvier 2018 11:26
      @germon

      assez d’accord pour les poursuivre
      et commençons par leurs supprimer
      les scandaleux avantages que leurs 
      octroient leur ancienne fonction

      Giscard nous coute combien avec sa retraite sertie de diamants ?
      Avec celle du jeune Macron ce sera encore pire smiley


    • Fergus Fergus 9 janvier 2018 11:29

      Bonjour, germon

      Sur quelles bases ? Pour ne parler que de Macron, force est de reconnaître que l’essentiel des mesures antisociales qu’il a engagées ou qu’il envisage de mettre en œuvre étaient peu ou prou dans son programme. Ce sont les électeurs français qui ont refusé de le voir !


    • germon germon 9 janvier 2018 13:21

      @Fergus
      Bonjour,
      C’est absolument vrai que les électeurs sont fautif.
      A quand le vote obligatoire assorti d’une amande de 1 /12 éme du revenu déclaré aux impôts pour les non votants ?
      Et puis toutes les manifestations de rue devraient toutes ce passer en bloquant le « Château » et en exigent la démission. A ré écouter « Le chant des partisans », sa donne des idées !!!!
      Mais c’est sur que les électeurs préfèrent penser à préparer leur-S vacance-S que de penser à l’avenir de leur progéniture


    • Dzan 10 janvier 2018 17:41

      @Michel DROUET
      Ma génération ( né en 1944) nous n’avions aucun crédit.
      Quand nous montions ménage, c’était avec de la récupération dans les familles.
      Vous ne vous plaisiez plus dans une boîte, vous traversiez la rue pour changer.
      J’ai changé 4 fois de job.
      Oui à cette époque les grandes boites comme Renault ou Saviem ( filiale PL) Peugeot, et autre Citroen faisaient du social. C’était l’époque des OS. ( spécialisés en rien)

      Mais, il n’y avait pas la mondialisation et nous pouvions lutter à armes égales avec les 7 pays du Marché commun de l’époque.

      Que faut-il comme diplome, pour démonter des moteurs et en laver les pièces ?

      Après 2 vagues de « suppressions de postes »- Qu’en de beaux mots, ces choses-là sont dites- nous avons vu d’anciens collègues clochardisés, le taux de divorces exploser, sans compter les suicides.

      J’oubliais, nous n’avions pas 5 semaines de congés payés - c’est venu plus tard-ni ne connaissions les RTT
      Je pense, que c’est la prochaine étape. Rogner sur les congés, quoique, il faut rentablisier les tire fesses ou les campings de Méditerranée.


    • Michel DROUET Michel DROUET 11 janvier 2018 09:04

      @Dzan
      J’appartiens à votre génération et je me retrouve dans la description de l’époque que vous faites. Et pourtant notre génération est aujourd’hui accusée d’avoir fait le lit de la crise actuelle. Nous avons pollué, profité, fait le lit du capitalisme, disent-ils. Ceux qui disent cela seront accusés par la génération suivante d’avoir laissée faire le capitalisme, la spéculation bancaire et l"enrichissement à outrance de quelques uns et l’appauvrissement de tous les autres.
      Ainsi va la vie et tant qu’il y aura ce genre de débats qui excluent de fait les plus riches, bien à l’abri et choyés par les gouvernement, le capitalismes aura de beaux jours devant lui.


    • mmbbb 14 janvier 2018 10:55

      @Michel DROUET un peu marrant votre exemple sur Penicaud Tout le monde lui tombe sur le rable c ’est l hallali Bon a part cela le pauvre suit le foot et ne s emeut pas des salaires d un footbaleur professionnel et va acheter le maillot de son supporter prefere a 80 € alors que celui sort a quelques euros de l atelier . Tous les sportifs de haut niveau se sont exiles certains chanteurs écrivains et acteurs ( Omar Sy Dany Boon vivent au USA , ceux ci sont millionnaires, ils ont tout compris mais personne ne leur fait un proces d intention ) et Delon lui vit en Suisse depuis fort longtemps aussi , je ne leur fait pas un proces d intention si j avais du fluzz je partirai de ce pays. Les pauvres, je les ai côtoyé par la force des choses , ils n ont pas toutes les vertus .


    • Michel DROUET Michel DROUET 14 janvier 2018 11:40

      @mmbbb
      Pénicaud, c’est l’actualité, et ce qui diffère des footeux artistes et autres tennisman (dont j’ai déjà abondamment parlé, c’est qu’ils ne se piquent pas de politique et ne votent pas des lois favorisant leur caste au détriment des plus pauvres (la CSG pour les retraités à partir de 1300 euros de pension par exemple)
      Ni les pauvres ni les riches n’ont toutes les vertus. Il y a des cons partout. 


    • mmbbb 14 janvier 2018 12:18

      @Michel DROUET l aide medicale aux personnes en situtation irregulière en France va être porte à 970 millions d euros Qui paie ? Moi en l occurrence et on me demande de fermer ma gueule Je dois me refaire une dent 1500 € Eux c’est gratos . 


    • Michel DROUET Michel DROUET 14 janvier 2018 15:06

      @mmbbb
      Dans le même temps on supprime l’ISF. Qui paie ? vous et moi...


  • leypanou 8 janvier 2018 10:10

    Ce constat, peu flatteur pour nos démocraties occidentales, peut être élargi au reste du monde... que d’une politique d’aide en amont des pays d’où ils viennent, surtout pour la « Patrie des droits de l’homme » : une erreur communément commise.

    Si toutes ces prétendues aides avaient une quelconque efficacité, cela fait très longtemps qu’on aurait vu une amélioration de la situation de beaucoup de pays dont africains. Or, c’est exactement le contraire qui se passe. Cette auteure, dont je ne partage pas la vison politique, a une vue réaliste de l’escroquerie intellectuelle de l’aide matraquée en permanence.

    Bref, pour cette auteure, il faut arrêter d’’aider" ; mais pour commencer déjà, ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays.


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 10:17

      @leypanou
      Oui, je comprends vos réserves, d’autant plus qu’en prenant l’exemple de la France Afrique (ou France à fric) on voit bien l’intérêt de conserver des pays sous influence quitte à conforter les potentats corrompus en place en fermant les yeux sur les magouilles.
      Cela permet également à de grands industriels français (Bolloré, par exemple) de mettre en place une forme de colonisation économique.
      On ne résoud pas les problèmes des pays en voie de développement de cette façon.


    • mmbbb 14 janvier 2018 11:09

      @Michel DROUET la France est le seul pays a être dans ce bourbier africain lie par nos accords d ancienne puissance coloniale Les Chinois ( desormais la Chinafrique ) ont compris le truc c’est donnant donnant et ne s immiscent pas dans les affaires politiques Par ailleurs ils achetent les terres , vendent des TGV en Afrique et a la Turquie . Il faudrait arreter un peu les poncifs Total est aussi en Afrique ect mais bon c est toujours facile de critiquer puisque les voitures elles roulent au petrole et que l electronique demandent du colbalt du cuivre des elements rares que nous ne pouvons pas produire La plus grand usine d aluminium est americaine sur ce continent Quant aux Chinois allez voir la facon dont ils exploitent les forets primaires en Papouaisei nouvelle guinée Ils ne s emmerdent pas avec des principes


    • Michel DROUET Michel DROUET 14 janvier 2018 11:53

      @mmbbb
      Si vous me lisez, vous savez que je parle de Bolloré en Afrique. Donc, pas de procès d’intention sur le sujet...


    • William William 14 janvier 2018 19:02

      @Michel DROUET
      ceci dit, si la Françafrique était réellement profitable pour la France, elle se porterait mieux que l’Allemagne ou les Pays Bas. Il y a quelques uns qui en profitent, mais pas globalement le pays.


    • Michel DROUET Michel DROUET 14 janvier 2018 20:17

      @William
      Vus avez totalement raison. La différence est de taille.


  • zygzornifle zygzornifle 8 janvier 2018 10:17

    Ce gouvernement est une machine a détruire et a exclure tout ce qui touche au social , même Sarko n’avait pas été aussi loin en 5 ans que Macron en 6 mois .....


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 10:26

      @zygzornifle
      Oui, c’est vrai, c’est çà la nouvelle politique au service des puissants et des riches ! Et il va falloir sans doute s’y habituer, si on en juge par le peu de réactions.


    • Le421... Refuznik !! Le421 8 janvier 2018 18:13

      @Michel DROUET
      Je pense que la réaction, nous l’avons - sans fausse modestie - instillée dans les esprits en proposant une attitude « escargot avec frein à main serré », ce qui, tout en étant pacifique, peut se montrer rapidement redoutable.
      Perso, c’est mon attitude et je le fais savoir.
      Parfaitement pacifique.
      Je vais voir si, pour le 80 sur les routes, on peut monter des opérations escargot à 50Km/H au heures et axes stratégiques pour améliorer encore la sécurité des conducteurs...


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 20:08

      @Le421
      Méfiez-vous tout de même, vous pouvez être percuté par un poivrot au volant (une des premières causes des accidents mortels)


    • Le421... Refuznik !! Le421 9 janvier 2018 08:44

      @Michel DROUET
      Plus probablement par un type excité qui ronge son frein à suivre le petit train...

      Si tous les gens qui ont bu un coup provoquent des accidents, ça va tomber dru !!

      Saoul ou con*, au volant, c’est dangereux. Les deux cumulés, c’est redoutable !!  smiley

      *A peu près pareil, n’en déplaise...


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 janvier 2018 09:25

      @Le421
      Évidemment, quand on cumule les handicaps...


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 10 janvier 2018 23:09

      @Le421

      Tu sais que j y ai pense aussi mais pour pas forcement les memes raisons que toi...quoique ca en fera une de plus...

      La raison c est que je vais trop flipper d etre coince entre deux pls ou spl lorsque je d derai en vl coince entre les deux

      Comme je ne pourrai plus doubler et me degager de cette situation hyper risquee si je redescend ma vitesse a 70 ou 50 ca fera bien moins mal si il m enplafonne Et en meme temps ca fera une b a pour les autres derrierre qui seronts limites a 50

      Bref j adopte, la securite na pas de prix


    • William William 14 janvier 2018 19:07

      @Le421
      vus les encombrement sur les périfs et routes d’accès de toutes les métropoles, une opération 50km/h aux heures de pointe est illusoire, c’est déjà bloqué. Le problème de la limite à 80 concerne les axes hors zones urbaines, souvent peu encombrés, mais nécessaires pour les déplacements moyenne distance. Hormis certains itinéraires de transit fort fréquentés par les camions -là, en effet, les faire bouchonner pourrait être un juste retour des choses....


  • Hervé Hum Hervé Hum 8 janvier 2018 10:44

    Je vous donnerai trois citations, l’une de Bossuet et les deux autres, quelque peu corrigé par mes soins

    Bossuet nous dit « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences ».

    appuyé par « chasse le naturel par la conséquence et il revient au galop par sa cause, mais, chasse le naturel par sa cause et il s’enfuira dans sa conséquence »

    La politique Macron et finalement, de tous ceux qui l’ont précédés, consiste à

    « tout changer sur la forme pour que rien ne change dans le fond »

    (l’expression « tout changer pour que rien ne change » est une expression vide de sens).

    Autrement dit, quoique vous pensez ou faites, tant que vous vous attaquez uniquement aux conséquences, vous ne pouvez absolument rien changer... C’est IMPOSSIBLE selon les lois de la physique. Essayez donc avec n’importe quoi, par exemple, faites bouillir de l’eau pour avoir des glaçons ou l’inverse, essayez d’avoir de l’eau bouillante en mettant l’eau au congélateur.

    Or, la cause de tous les maux, absolument TOUS les maux de la société humaine actuelle est liée à la propriété économique et à elle seule. Or donc, tant que la majorité de la population, meme les plus pauvres, défendrons cette maudite propriété économique (donc aussi financière), rien ne peut changer, c’est IMPOSSIBLE. Or, quand un pauvre préfèer tenter sa chance au loto plutôt que de manger, il affirme ainsi sa vénération pour le système actuel et donc, valide son propre état.

    La propriété économique n’a de sens qu’à la condition absolue de permettre de prélever l’impot privé qu’est le profit. Sans cela, la propriété économique est vide de sens. Donc, permettre la production de profit est une condition absolue du système, or, cela implique de manière ABSOLUE que le sens de circulation monétaire soit à sens unique, c’est à dire, où il est FORMELLEMENT INTERDIT de mettre en place un système qui équilibre les comptes de la nation entre production et redistribution.

    AInsi, la vitalité du système capitaliste se mesure strictement à sa capacité à concentrer la richesse produite et jamais dans sa capacité à la limiter et encore moins à l’interdire.

    Il faut donc être cohérent, on ne peut pas vouloir une cause et attendre une conséquence contraire... C’est IMPOSSIBLE.


    • petit gibus 8 janvier 2018 12:19
      @Hervé Hum

      « AInsi, la vitalité du système capitaliste se mesure strictement à sa capacité à concentrer la richesse produite et jamais dans sa capacité à la limiter et encore moins à l’interdire. »

      N’existe t il par rapport à cet état de fait
      que d’attendre patiemment la mort naturelle 
      que le système capitaliste porte en lui ?

    • Hervé Hum Hervé Hum 8 janvier 2018 13:44

      @petit gibus

      D’une certaine manière, oui, le hic, c’est que les tenants de ce système ne l’entendent pas de cette oreille et donc il faut s’attendre à une mort violente et non pas paisible.

      Non que cette mort ne peut pas être paisible, mais qu’il ne faut pas compter sur ceux qui en sont les bénéficiaires et dominent actuellement la société, pour accepter paisiblement de se voir retirer tout pouvoir via la propriété économique.

      Pour cela, il faut faire un compromis via une phase de transition. Sans cela, la mort du capitalisme pourrait bien coïncider avec la mort de toute la société humaine.

      Cela dit, passer d’une économie capitaliste à une économie responsabilisée (la seule alternative crédible et possible sans passer par une phase de destruction massive), peut se faire en un jour car tous les outils techniques sont déjà en place. Autrement dit, techniquement, rien de plus facile à mettre en oeuvre et ce, sans que personne ne soit vraiment lésé au sens de l’équité.

       Ce qu’il manque n’est donc pas une difficulté technique quelconque, mais simplement une évolution de la conscience quand au fait de vivre sous un environnement social, politique et économique qui exige de lui même une telle évolution pour permettre à l’humanité actuelle d’aller plus loin, sans passer par une phase de chaos généralisée.

      Enfin, il y a une autre alternative et qui est celle des bénéficiaires du système actuel, c’est à dire, passer à une économie socialiste des élites et impliquant l’éradication massive de la population jugée « obsolète » en raison de l’automatisation de l’outil productif. Aux USA, on trouve même une stèle justifiant, donc, motivant une telle éradication massive.

      Bien évidemment, une telle politique d’éradication ne peut être ni avouée, ni insinuée, elle doit être menée sous de fausses bannières. Autrement dit, se faire par des moyens détournés comme la nourriture, les médicaments, et les luttes de toutes sortes poussant les citoyens à s’entretuer. Donc, attiser la haine tout en professant l’amour !

      La meilleure image est celle du radeau de la méduse....


    • petit gibus 8 janvier 2018 14:55
      @Hervé Hum

      Mort violente du système
      ou 
      éradication massive d’une population obsolète
      pour refuser la seule sensée :
      une économie responsabilisée

      J’ai bien peur hélas que ton analyse soit dans les prochaines année 
      parfaitement confirmée smiley

    • anomail 8 janvier 2018 18:32

      @Hervé Hum

      « luttes de toutes sortes poussant les citoyens à s’entretuer »

      La guerre, une solution qui a déjà fait ses preuves :

      - Bonne pour les affaires
      - Main d’œuvre quasi-gratuite (effort de guerre)
      - Réduction de la population
      - Relance de l’économie
      - Quasi impunité des dirigeants, qui peuvent même devenir des héros en cas de « victoire ».


    • Hervé Hum Hervé Hum 9 janvier 2018 00:17

      @petit gibus

      Mort violente du système
      ou 
      éradication massive d’une population obsolète
      pour refuser la seule sensée :
      une économie responsabilisée

      c’est bien plus subtil que cela.

      Il n’y a que deux alternatives possibles, soit la société va vers une économie responsabilisée, soit elle finira par exploser et s’autodétruire pour faire un super bond en arrière dans le meilleur des cas.

      C’est une loi implacable car intangible de l’Univers. Qui n’évolue pas pour s’adapter, quelle que soit la raison, meurt.

      Ici, c’est la conscience humaine qui doit évoluer pour pouvoir s’adapter à son niveau de connaissance et de maîtrise de son environnement.

      MAIS,

      Comme le principe d’une économie responsabilisée ne repose pas sur le nombre, mais sur la conscience que tout est affaire d’équilibre et de déséquilibre, rien n’interdit de penser que certains cherchent à fonder une telle société après une sélection massive.

      Autrement dit, éradication ou pas, le système est perdu tel qu’en son principe, sauf super bond en arrière (effacer une partie de la conscience). C’est ce qu’a ou ont compris ceux qui ont fait poser cette stèle, car ils posent bien le principe de responsabilité comme devant advenir !


    • Francis, agnotologue JL 9 janvier 2018 12:17

      @Hervé Hum
       bonjour,
       
       vous dites : ’’Or, la cause de tous les maux, absolument TOUS les maux de la société humaine actuelle est liée à la propriété économique et à elle seule.’’
       
      vous devriez consacrer 2 minutes à visionner ça :

      Un aborigène explique comment était la vie humaine avant l’argent

       

       Puisque je suis là, je vous dirai que j’ai lu votre commentaire sous l’article de l’auteur qui ne voit le monde qu’en terme de pervers narcissiques vs victimes : j’aurais voulu y faire la même observation que la vôtre mais j’y suis empêché pour cause de blocage.

       

      En effet, l’expression « le déni du déni » me parait à moi aussi, affligeante de bêtise.


    • petit gibus 9 janvier 2018 13:14
      @JL

      L’argent est le moyen le plus performant pour faciliter les échanges
      Il s’est malheureusement transformé en baguette magique
      pour ceux qui la possèdent 
      pour déconnecter toutes choses
      et activités de leurs propres réalités

      Que signifie 1million 1 milliard 1000 milliards
      pour quelqu’un qui compte ses besoins en €
      ou en monnaie équivalente ?
      par contre d’autres savent très bien les manipuler

      L’argent est devenue un fléau pour la survie de l’humanité



    • Hervé Hum Hervé Hum 9 janvier 2018 14:04

      @JL

      Merci pour le lien, j’avais bien l’intention de le visionner.

      J’ai écris plusieurs articles traitant de la monnaie et expliquant la condition pour qu’elle ait de la valeur. J’y montre aussi que la monnaie n’est en rien la cause, car c’est un moyen et non une fin en soi.

      On ne capitalise pas l’argent pour l’argent, cela n’a aucun sens, on capitalise la monnaie, parce qu’elle représente un temps de vie d’autrui exploitable pour son propre compte, donc, plus on capitalise de monnaie, plus on dispose de la vie d’autrui. Moins on en dispose, plus on doit dédier son temps de vie à autrui. Mais on voit bien qu’il s’agit du principe des vases communiquant.

      Dans les sociétés comme celle des aborigènes, personne ne peut devenir propriétaire du temps de vie d’autrui et pour que cela n’arrive pas, la condition est d’interdire la propriété économique et elle seule. Si sur une île il y a un arbre fruitier et 2 naufragés, tant que l’arbre est à personne, tout un chacun peut cueillir des fruits selon ses besoins, mais que l’un arrive à imposer à l’autre l’exclusivité de l’arbre et alors, on tient pour évident que l’autre devra mendier un fruit et pour l’obtenir, accepter d’obéir.

      Ainsi donc, comme je l’écris, tant qu’une majorité de citoyens continueront à défendre la propriété économique, le système restera totalement verrouillé. Et les gens devront continuer à servir leur bourreau.

      En fait, tant que la manipulation des esprits reste suffisamment efficace, personne n’a intérêt à provoquer le chaos généralisée, car il perdrait forcément beaucoup de son luxe. Mais que la manipulation ne fonctionne plus et alors là, c’est le signal de déclenchement du chaos.


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 janvier 2018 14:50

      @JL
      Pervers narcissiques vs victimes ? Déni du déni ? Je pense que vous répondez au commentaire d’un autre article...


    • Francis, agnotologue JL 9 janvier 2018 15:05

      @Michel DROUET, Hervé Hum,
       
       oui, en effet, pardonnez moi. et je me suis mal exprimé. Si Hervé Hum veut me répondre sur ce sujet, je lui demande ici de le faire sous l’un de mes articles, ou l’un des siens.


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 janvier 2018 15:10

      @JL
      Pas de problème. Bonne journée.


    • Hervé Hum Hervé Hum 9 janvier 2018 15:54

      @JL

      je pense vous avoir répondu ci-dessus.

      Pour Michel DROUET

      Il me semble que le sujet traité par Philippe Vergnes est directement corrélé au votre !
       
      Ceci, parce que la haine est toujours dû à un déni. Celui avancé pour les pervers, c’est le déni d’autrui en tant que personne humaine ayant la même dignité.

      Maintenant, comme dit dans mon premier commentaire, on ne peut à la fois vénérer une cause et déplorer ses conséquences.

      Quand je lis votre « coup de gueule », je lis que vous êtes de ceux qui vénèrent le système capitaliste, mais déplore ses conséquences.


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 janvier 2018 17:15

      @Hervé Hum
      Mauvaise analyse !


    • Francis, agnotologue JL 9 janvier 2018 17:26

      @Michel DROUET
       
      Il serait intéressant que Hervé Hum nous précise lequel, de son point de vue, est celui qui hait l’autre ? Celui qui dénie ou celui qui est dénié ?


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 janvier 2018 18:58

      @JL
       Mon objectif en proposant cet article n’était pas d’avoir un débat conceptuel mais bien de décrire les conséquences du capitalisme sur nos sociétés. Ce n’était pas non plus de débattre sur l’origine ou les causes du capitalisme (il me semble que les choses sont claires), mais plutôt de décrire les applications concrètes qui en sont faites par une forme de pouvoir politique qui a abdiqué, et surtout de parler de la formidable opération d’endormissement des citoyens (there is no alternative comme le disait Tatcher).


    • Francis, agnotologue JL 9 janvier 2018 19:08

      @Michel DROUET
       
       je suis bien d’accord. Permettez moi de poster ici ce lien qui me parait aller dans ce sens :

      La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps » par Monique Pinçon-Charlot 

      « Travaillant pour elle seule, exploitant pour elle seule, massacrant pour elle seule, il est nécessaire [à la bourgeoisie] de faire croire qu’elle travaille, qu’elle exploite, qu’elle massacre pour le bien final de l’humanité. Elle doit faire croire qu’elle est juste. Et elle-même doit le croire. M. Michelin doit faire croire qu’il ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui  ». (Paul Nizan, cité par Monique Pinçon Charlot)

      « C’est pour cela que cette classe est tout le temps mobilisée : les riches ont sans cesse besoin de légitimer leur fortune, l’arbitraire de leurs richesses et de leur pouvoir. Ce n’est pas de tout repos ! Ils sont obligés de se construire en martyrs. C’est ce que fait l’oligarchie aujourd’hui, par un renversement du discours économique : les riches seraient menacées par l’avidité d’un peuple dont les coûts (salaires, cotisations...) deviennent insupportables. On stigmatise le peuple, alors que les déficits et la dette sont liés à la baisse des impôts et à l’optimisation fiscale. » (Monique Pinçon Charlot)


    • Michel DROUET Michel DROUET 10 janvier 2018 08:38

      @JL
      Merci pour ce lien. Je connaissais le travail des Pinçon-Charlot par les médias (quand ils sont invités). Je vais me procurer le livre pour avancer dans la réflexion.
      Bonne journée.


    • Hervé Hum Hervé Hum 10 janvier 2018 10:08

      @JL

      "Il serait intéressant que Hervé Hum nous précise lequel, de son point de vue, est celui qui hait l’autre ? Celui qui dénie ou celui qui est dénié ?"

      De toute évidence, c’est toujours celui qui dénie. Celui qui est dénié réagit à l’autre, s’il ne supporte pas ce dénie, alors en toute logique, il peut tourner ce déni en haine, mais s’il fait avec, non.


    • Hervé Hum Hervé Hum 10 janvier 2018 10:55

      @JL

      Cette rhétorique du riche telle que nous la rappelle Monique Pinçon-Chalot, est un discours usé jusqu’à la corde. Platon et même Aristote le tenaient déjà de leur temps .

      Plus personne d’un peu censé, avec un minimum de conscience ne peut y croire.

      Dans votre extrait, elle écrit

      alors que les déficits et la dette sont liés à la baisse des impôts et à l’optimisation fiscale.

      Non, absolument faux, les déficits et la dettes sont liés au principe capitaliste du profit et de lui seul. Le mensonge économique fonctionne encore très bien.

      Comme je l’ai écris dans mon premier commentaire,en système capitaliste, il est absolument impossible d’équilibrer les comptes de la nation entre production et redistribution (principe d’équilibre entre dette et crédit), car alors, cela signifie la fin du principe ou son gel, comme se fut le cas au sortir de la 2ème guerre mondiale. Mais après la chute du mur de Berlin, le système n’a fait que revenir à sa nature propre. Autrement dit, les lois sociales issues du CNR n’étaient qu’un anachronisme, un épiphénomène.

      Ensuite, l’analyse est un peu plus subtile et vous pouvez aller voir mes articles portant sur la monnaie pour l’expliquer plus en détail, bien qu’il reste encore à dire.

      Désolé, mais la logique est implacable, on ne peut pas soutenir l’épargne (avec la recherche d’intérêt) quelle qu’elle soit et soutenir un système économique équilibré, c’est totalement contradictoire, impossible. L’épargne monétaire (après la souveraineté sur la terre du noble) étant ce qui valorise la richesse en terme de capacité d’appropriation du temps de vie d’autrui. La seule et unique vrai richesse, c’est le temps de vie des êtres et la seule et unique fonction de la monnaie, c’est de comptabiliser ce temps de vie.

      Tant que les gens, dont la majorité des économistes, croirons ou feindrons de croire par exemple que la monnaie sert à donner une valeur aux choses, ils continueront à se fourvoyer dans leurs analyses et ne pas pouvoir ou vouloir voir de solutions autres que dans le système actuel.

      L’état de sidération et de manipulation est tel, que même et surtout ceux qui prétendent combattre le système, ne voient d’autres solutions économique qu’en préservant la propriété et le principe du profit, or, dans une économie globalisée, c’est strictement impossible.

      La seule et unique alternative, c’est de transposer la propriété économique en responsabilité, mais cette dernière exige impérativement, absolument, d’abolir la propriété économique.

      Ici, on est face à un conditionnement très puissant, celui de faire croire que c’est la propriété qui rend les gens responsables, alors qu’en réalité, c’est exactement tout le contraire.

      J’ai écris un article (droit, devoir et responsabilité) qui le démontre de manière sommaire, mais j’attends que quelqu’un essaye de le réfuter !


    • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2018 11:31

      @Hervé Hum
       
       Je crains que nos échanges ne finissent par incommoder l’auteur.
       
      Mais je vais quand même prendre la liberté de vous répondre ici puisque j’ai sollicité ce commentaire, pardon à
      Michel DROUET.
       
       Vous dites :
      ’’les déficits et la dette (ne sont pas liés à la baisse des impôts et à l’optimisation fiscale, mais) sont liés au principe capitaliste du profit et de lui seul.’’
       
      Non : le capitalisme n’a jamais imposé les déficits. Mais de fait, déficits dettes et principe du profit relèvent effectivement du capitalisme, ça va de soi. Mais encore ? En quoi cela discréditerait-il les Pinçon Charlot ?
       

      ps. Une réponse peut-être à la question de savoir qui hait qui, et pour quel déni ? Mais ailleurs, svp : je vous propose Le Triangle de Karpman.


    • Hervé Hum Hervé Hum 10 janvier 2018 11:56

      @Michel DROUET

      Mauvaise analyse !

      Parfois, on peut croire une chose et soutenir le contraire, c’est ce qu’on appelle se fourvoyer.

      Vous voulez une démonstration ?

      Très simple. Nous vivons dans une économie globalisée, cela signifie que les frontières ne concernent plus la circulation de marchandise (c’est vrai depuis longtemps). Cela implique que défendre une différence de revenus en fonction du pays et non en fonction du travail, donc, selon le principe d’équité qui veut qu’à même travail, même salaire relatif, c’est défendre un système basé sur le principe capitaliste d’exploitation, mais où cette fois, c’est vous qui défendez votre position relative de riche. Qui voulez tirer un avantage économique, un profit indu face à un travailleur exécutant le même travail, mais pas dans le même pays. Pourquoi donc les produits chinois s’achètent si bien en France !

      Autrement dit et c’est bien ce qu’il ressort de votre pamphlet « coup de gueule », vous ne reprochez pas aux riches d’être riches, mais de ne plus soutenir votre propre avantage économique relatif, car catalogué "pays riche. C’est à dire, avec une forte capacité d’exploiter d’autres pays pour accroître la richesse intérieure de votre pays où alors, la théorie du ruissellement s’applique.

      Mais aujourd’hui, en raison de contraintes monétaires impossible à changer, sauf en détruisant la valeur de la monnaie ayant cours, ce nivellement mondialisé du salaire en fonction du travail est incontournable, or, c’est ce contre quoi la plupart des gens bien mal pensant s’insurgent.

      Autrement dit, vous ne vous insurgez pas (tout comme la quasi totalité des internautes telle que le caricature fifi-brfin-d’acier, contre l’injustice sociale, ni contre les riches, mais contre ce nivellement mondialisée, qui fait perdre au travailleur français son avantage relatif face au travailleur chinois ou africain ou d’Europe de l’Est .

      Désolé, mais c’est ce qu’on appelle de l’hypocrisie, la même que celle des riches telle que nous le rapporte JL avec l’extrait de MMe Pinçon.

      Croyez moi, ne nombre de personnes qui en conscience acceptent de perdre leur avantage économique inique, pour l’’équité sociale sont encore peu nombreux. JL fait certainement partie de ceux là, tout comme Philippe Vergnes, même si tout deux se combattent par ailleurs !


    • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2018 12:08

      @Hervé Hum
       
       pour accepter de perdre des avantages iniques, encore faut-il estimer en avoir, ce qui n’est pas mon cas.
       
       Par ailleurs je ne combats nullement PV, je lui ai seulement opposé des arguments intellectuels qu’il ne sait pas réfuter autrement qu’en me psychologisant. Je lui propose un échange loyal sous mon article le Triangle de Karpman, une réponse pertinente à tous ses articles fleuves qui tournent en rond.


    • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2018 19:04

      @Hervé Hum
       
      ’’De toute évidence, c’est toujours celui qui dénie (qui hait)’’
       
      Donc selon vous, les riches haïraient les pauvres ?
       
      Voilà qui est en contradiction avec ma définition de la haine : « sentiment que l’on éprouve à l’encontre d’une personne que l’on juge responsable de nos souffrances’’ A ma connaissance, les riches ne souffrent pas.
       
      La haine a mauvaise presse, les dominateurs y veillent ; d’ailleurs, c’est peut-être par répulsion à nourrir des passions tristes que certains sont victimes du syndrome de Stockholm. Selon la vision de Frédéric Lordon, je dirai que ce sont les »esclaves joyeux« 
       
      La thèse de Frédéric Lordon fondée sur les travaux de Marx et Spinoza, est que »nous sommes tous et à des degrés divers dans la servitude volontaire. Il explique que le nouveau clivage se situe entre les esclaves tristes et les esclaves joyeux. " (Capitalisme, désir et servitude)
       
      Ce clivage entre esclaves tristes et esclaves joyeux n’a aucune influence démocratique et est soigneusement dissimulé par la minorité possédantes et ce, d’autant plus aisément que les esclaves tristes, tels des rats en cage, se battent entre eux.
       
       On trouve bien un Triangle de Karpman structurel : les riches exploitant les esclaves , et les esclaves joyeux se posant en Médiateurs entre les riches et les esclaves tristes.
       
      Monique Pinson Charlot déjà citée ici, le dit avec d’autres mots.


    • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2018 19:10

      @Hervé Hum,
       
       je viens de montrer ci-dessus qu’on ne peut pas dénier l’autre et le haïr en même temps : on ne peut pas dénier la cause de nos souffrance sans tomber dans une sorte de syndrome de Stokholm. On ne comprend rien à rien si l’on ne comprend pas ça.
       
      Et voilà pourquoi je m’oppose à PV qui prétend que je le dénie et que je le hais tout à la fois. Il a tout faux.


    • Michel DROUET Michel DROUET 10 janvier 2018 20:29

      @JL
      Ne vous excusez pas ! Agoravox est un site de débats et c’est bien ainsi.
      En l’espèce c’est opinion contre opinion et c’est un débat sans fin, sauf qu’à un certain moment il faut bien incarner les choses et les nommer pour mieux en dénoncer les méfaits au quotidien, ce qu’illustrent les Piçon-Charlot dans leurs ouvrages.
      Difficile d’être « hors-sol » sur ce sujet.


    • Michel DROUET Michel DROUET 10 janvier 2018 20:33

      @Hervé Hum
      Vous avez décelé tout cela dans mon « coup de gueule » ? Je ne peux pas vous empêcher de croire à ce que vous écrivez. Je dis simplement que vous faites une mauvaise analyse.


    • William William 14 janvier 2018 19:09

      @JL
      sauf que l’exemple de Michelin n’est pas forcément bien choisi, les « vraies » entreprises qui procurent de vrais emplois sont à sauvegarder, le problème vient surtout des groupes financiers.


    • Francis, agnotologue JL 14 janvier 2018 19:27

      @William
       La question n’est pas les emplois, ais à quel prix, ce qui pose la question des profits :
       
      ’«  Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot produit des voitures, Michelin des pneumatiques et Aventis des médicaments ? Bien sûr que non ! Ils produisent des profits. » (Jean-Pierre Berlan) : Aujourd’hui, toutes les entreprises en sont là, et la colossale puissance de certaines d’entre elles entraine des surproductions qui sont dangereuses par nature et mortifères à fortes doses. Ces surproductions sont aujourd’hui le cancer de l’activité économique.


    • William William 14 janvier 2018 19:46

      @JL
      Les surproductions ne sont pas profitables, mais résultent de la fuite en avant illusoire vers toujours plus de croissance : si on fait la somme des « objectifs » en terme de part de marchés de l’ensemble des entreprises d’un secteur, on trouvera le double de la taille réelle du marché.
      Alors évidemment les entreprises font du profit, mais certaines d’entre elles ont aussi un apport positif en terme de produits offerts, en terme d’emploi, et en terme de charges versées, Ceci étant, on préférerait bien évidemment que le partage entre dividendes et masse salariale soit plus favorable à l’emploi et au pouvoir d’achat, mais la mondialisation a mis les curseurs à l’opposé, et pour changer cela il ne suffit plus de faire la grève dans une usine ni même de faire la révolution dans un pays, il faudrait changer l’ensemble de l’économie mondiale ...on est hélas très mal barré sur ce point. A moins de disposer de mines d’or ou de gisements pétroliers, mais macache, notre sous-sol est vide (du reste la prospection d’hydrocarbures vient d’être interdite)


    • Michel DROUET Michel DROUET 14 janvier 2018 20:28

      @William
      Les prochaines crises financières mettront les économies encore plus à genoux et peut-être arriveront nous à une régulation totale de la spéculation financière afin d’arriver à des investissements productifs dans l’économie ? On peut rêver, à défaut de croire à une prochaine révolution illusoire.


    • William William 14 janvier 2018 21:13

      @Michel DROUET
      oui, on peut espérer une meilleure régulation financière, et une incitation à ce que les capitaux aillent vers l’économie vraie plutôt que dans le circuit spéculatif, malheureusement c’est actuellement le contraire qui se produit, les milliards injectés par la BCE sont placés par les banques sur le marché boursier plutôt que dans les entreprises ou la consommation, et le présent gouvernement a remplacé les exemptions d’ISF qui existaient pour les capitaux placés directement dans les entreprises par la suppression de l’ISF sur tous les capitaux, et la flat tax sur les dividendes.


    • Francis, agnotologue JL 15 janvier 2018 07:51

      @William
       
       ’’Les surproductions ne sont pas profitables, mais résultent de la fuite en avant illusoire vers toujours plus de croissance’’
       
      Je ne vous parle pas de production mais de sur-profit. Nuance. Vous n’ignorez pas que les profits sont en augmentation constante et insolente au regard du pouvoir d’achat des travailleurs.
       
      Disons donc pour être d’accords, que
      les sur-profits résultent de la fuite en avant vers toujours plus de croissance.
       
       Illusoire ? ça c’est votre point de vue ; ce n’est pas celui des profiteurs  : ils ne sont pas idiots.


    • William William 20 janvier 2018 19:08

      @JL
      j’avais réagi à votre phrase suivante : " Aujourd’hui, toutes les entreprises en sont là, et la colossale puissance de certaines d’entre elles entraine des surproductions qui sont dangereuses par nature et mortifères à fortes doses. Ces surproductions sont aujourd’hui le cancer de l’activité économique". Ma remarque étaient que ces surproductions ne généraient pas de profit mais était basées sur des prévisions illusoires de croissance.

      Concernant l’augmentation des sur profits, c’est un autre aspect, et je partage votre point de vue sur l’aspect abusif et contraire à l’intérêt des peuples.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 janvier 2018 11:10

    Je m’estime riche, si ayant tout perdu, je peux redevenir riche.


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 14:10

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Richesse matérielle ou spirituelle ?


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 janvier 2018 14:15

      @Michel DROUET


      Spirituelle et artistique. Très utile en brocante pour remonter la pente. Ayant connu quelqu’un qui tomba en faillitte totale, il ne lui restait plus que trois tableaux achetés en brocante. Dont un qui vaut un immeuble. Vide-grenier, son pôte ignorait qu’il lui avait vendu un Dali ORIGINAL.

    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 15:50

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      On peut alors parler de chance ou de hasard, mais cela ne concerne que très peu de personnes.
      C’est peut être pour cela que les jeux de hasard ont le vent en poupe dans les classes les moins aisées ?


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 janvier 2018 17:00

      @Michel DROUET


      non, l’intuition et une grosse dose de confiance en soi. 

    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 17:22

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      ça peut marcher aussi, mais c’est tout aussi rare.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 janvier 2018 17:30

      @Michel DROUET

      Il avait lu Freud, Jung et le pouvoir des rêves. De l’avantage de se connaître. Le meilleur des trésors. Et en plus, je me suis trouvée sur sa route et nous sommes amis de la Ministre de la culture Française (Françoise Nyssen. Et pourtant, lui comme moi en 2005 étions sur le point d’être éjectés et à la rue. La catastrophe pointait. Un ange est-il passé par là,.... ???? quelle belle remontée,....


    • Le421... Refuznik !! Le421 9 janvier 2018 08:51

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Dans ce cas, on parle d’exception qui confirme la règle.
      Résumé brillamment par cette phrase :
      Loto. Tous les gagnants ont tenté leur chance !!

      Je ne joue JAMAIS. Jamais de chez jamais. J’ai trop peur de tomber sur le seul billet ou on doit (en plus !!) des sous...  smiley


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 janvier 2018 14:09

      @Le421


      Tobie Nathan a écrit un excellent livre sur l’interprétation des rêves qui peuvent nous conduire vers la richesse. Si les personnes les négligent et préfèrent dépendre de la sécu. Je ne vois pas pourquoi nous devons payer pour eux. Des psychanalystes offrent leur services gratuitement aux plus démunis. Basta de ceux qui ne font aucun effort. Justice immanente. Un SDF a fait une psychanalyse avec l’argent récolté par sa mendicité.

  • UnLorrain 8 janvier 2018 11:29

    On est véritablement pauvre que involontairement : Bloy Léon. Léon ment ici,seule fois je pense.Léon n’aimait qu’une chose,sa religion,il détestait et était détesté par tous ses contemporains,haïssait le journaliste plus que le bourgeois,il avait une science du journalisme inégalable il aurait pu en faire son métier son emploi mais il fît choix de pauvreté en ne travaillant point,pauvreté telle qu’une de ses filles en meurt ( 4 ans a Cochons-sur-Marne )


  • Rmanal 8 janvier 2018 11:50

    Je ne crois pas du tout à la haine des riches : c’est un bourrage de mou inventé par les libéraux économiques PSUMPLRFN pour culpabiliser les pauvres et les empêcher de réagir face aux moults nouvelles lois qui consistent à prendre aux pauvres et surtout aux classes moyennes pour redonner aux riches.
    Ce qui révoltent les gens, c’est l’injustice. Quand un rentier qui par définition ne travaille pas gagne 100 SMICS par an, comment valoriser la valeur travail. Voilà ce qui révolte les Français.


    • capobianco 8 janvier 2018 14:09

      @Rmanal
      Oui, nos « élites » patronales, financières, politiques et médiatiques ont inventé des expressions pour faire taire ceux qui ne rentrent pas dans le rang. Ainsi donc, demander une juste répartition des fruits du travail devient la « haine des riches », critiquer la politique d’israel vous transforme en « antisémite », douter de l’explication ou de compte rendu de certains évènements et hop « complotiste » .... Et le plus terrible c’est que çà marche !


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 14:12

      @Rmanal
      Effectivement, l’expression « haine des riches » est le plus souvent utilisée par les riches eux-mêmes et par la presse qui les défend, juste pour culpabiliser les pauvres.


    • Le421... Refuznik !! Le421 9 janvier 2018 08:53

      @Michel DROUET
      Exactement. Je ne dirais pas mieux...
      Haine des riches ? J’ai des amis plus qu’aisés qui se comportent de façon correcte envers les autres.


  • petit gibus 8 janvier 2018 12:04
    L’APATHIE que manifeste aujourd’hui beaucoup de Français
    face à notre monarchie républicaine 
    possède t elle un seuil ?
    A quel niveau se situe t il ?
    Sera t il encore longtemps supportable ?

    La majorité des Français sont ils cons
    ou foncièrement je m’enfoutistent ?
    Je pencherai pour la deuxième soluce  smiley

    Mais bon
    «  A moins que cela ne soit un appel déguisé à la révolution ? »

    en ce début d’année je souhaite que ta conclusion 
    fasse que la présidentielle Macron soit le déclencheur 
    de cette révolution 
    quelle remplacerait par quoi ?

    Au plaisir de vous lire smiley



    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 14:15

      @petit gibus
      Bonjour Petit Gibus
      Il faut écrire et débattre pour rappeler que cette apathie peut être combattue.
      Je pense qu’il y a également un phénomène de sidération face à l’élection de Macron obtenue suite à une campagne on ne peut plus détestable.


    • capobianco 8 janvier 2018 14:39

      @petit gibus
      «  Je pencherai pour la deuxième soluce  »

      Je ne pense pas que ce soit la principale raison. Dans tous les cas je pense qu’à ce jour une grande majorité de français sont « cons ». Cons d’être « j’ m’enfoutistes » (abstentionnistes), « cons » car d’une culture politique quasi nulle, « cons » grâce à la télé qui les maintient sous pression avec des infos anxiogènes (térrorisme, attentats, faits divers, utilisation de décès de personnalités, immigration, islam....), culpabilisation de « n’être rien » (chômeurs, pauvres, immigrés...) entre autres raisons.

      Pas tous bien sûr, mais parmi ceux qui se révoltent ou contestent combien s’en prennent à ceux qui sont proches d’eux ? Faire la révolution avec des « cons » et « j’m’enfoutistes » .... ?

      Je pense que si déjà nous avions saisi la possibilité d’une 6ème, république peut-être pas fondamentalement « révolutionnaire », quel changement déjà !



    • capobianco 8 janvier 2018 14:48

      @Michel DROUET
      « Il faut écrire et débattre pour rappeler que cette apathie peut être combattue »

      C’est ce que je fais habituellement ici et par chez moi, mais il y a des jours de désespérance tant c’est difficile face aux moyens de « nos amis les riches » et, justement, l’apathie et souvent la bêtise des gens. Et aujourd’hui je commence à désespérer. 


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 14:51

      @capobianco
      Oui, parfois l’impression de pisser dans un violon, mais il ne faut pas baisser les bras.


    • Le421... Refuznik !! Le421 8 janvier 2018 18:15

      @capobianco
      Salut « capo » !!
      Je ne sais pas ce que t’en penses, moi je propose à tous ceux qui le sentent bien, de ralentir de façon drastique leur consommation et de supprimer tout l’inutile...
      Parce que c’est nous qui avons le pouvoir final.


    • anomail 8 janvier 2018 18:35

      @petit gibus

      « L’APATHIE que manifeste aujourd’hui beaucoup de Françaisface à notre monarchie républicaine possède t elle un seuil ? »

      Tant qu’on a l’impression d’avoir quelque chose à perdre ?


    • Le421... Refuznik !! Le421 9 janvier 2018 08:57

      @petit gibus

      La majorité des Français sont ils cons
      ou foncièrement je m’enfoutistent ?

      Je dirais que le smartphone et les médias sont là pour engourdir le peuple.
      Quelques évènements malheureux montés en épingle justifiant un quasi couvre-feu de rigueur et hop !!
      Le tour est joué.
      Vous pouvez réveillonner mais gaffe, à la Badoit, la maréchaussée guette !!
      Toutes les soirées de campagne, comme je faisais autrefois le 31, c’est complètement fini.
      Un écran portable en plus et voilà... Somnolence générale !!

    • Aristide Aristide 9 janvier 2018 13:49

      @Le421 et l’autre débile


      La majorité des français sont des cons .... 

      Ah, ces insoumis de mes deux qui se prétendent de gauche et méprise le peuple. 

      Et un point de connerie en plus pour le bidasse soûlard qui regrette de ne pouvoir rouler bourré ...


  • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2018 12:14

    Tiens ?


    Voici l’article du racisme anti riche de gauche pour changer....
    L’inquisition quotidienne dont les marxistes aimes a se ressasser tous les jours.
    Toujours avec les comparaison a la con, des chiffres répétés et répétés totalement cons des associations gauchistes sortie de leurs chapeaux mais qui comparent des torchons et serviettes...

    Celui en bon racisme de gauche indique ici les bons ̶ ̶ ̶̶̶n̶̶̶o̶̶̶i̶̶̶r̶̶̶s̶̶̶,̶̶̶ ̶̶̶a̶̶̶r̶̶̶a̶̶̶b̶̶̶e̶̶̶s̶̶̶,̶̶̶ ̶̶̶f̶̶̶e̶̶̶m̶̶̶m̶̶̶e̶̶̶s̶̶̶,̶ ̶j̶u̶i̶f̶s̶ riches des mauvais ̶ ̶ ̶̶̶n̶̶̶o̶̶̶i̶̶̶r̶̶̶s̶̶̶,̶̶̶ ̶̶̶a̶̶̶r̶̶̶a̶̶̶b̶̶̶e̶̶̶s̶̶̶,̶̶̶ ̶̶̶f̶̶̶e̶̶̶m̶̶̶m̶̶̶e̶̶̶s̶̶̶,̶ ̶j̶u̶i̶f̶s̶. riches.

    Tout y est Marxistement pensé pour le faire passer la stigmatisation.

    La comparaison entre « riches est pauvres » est quotidienne chez les gauchistes. 
    Messages subliminaux répétées depuis l’école des profs Marxistes que la richesse serait un vase communiquant en base a « somme nulle »...

    Le gauchisme c’est comme si dans la beauté, comparer les belles filles des moches et faire accuser les belles d’être responsables des moches.

    Comme il y a plus de moche que de belles minoritaires, le message passe bien dans l’entre soi....
    C’est de la pensée a somme nulle...

    Le plus pernicieux dans ces logorrhées quotidiennes socialisantes , c’est toujours les idées de taxes, coercission et pulsions accaparatrice par l’état qui sortent et des libertés perdues et des contraintes sur chacun.

    Il est vrai que 90% des gauchistes, vivent directement ou indirectement de la gamelle de l’état et qu’a ce jeu là, n’importe quelle excuse ou groupe social est bon pour stigmatiser et bon a exploiter.
    Ils se savent eux les mieux placés pour recevoir la gamelle....
    C’est surtout l’envie et l’intérêt pour pouvoir spolier la richesse des autres par l’intermédiaire de l’état qui est dévoilé.

    Le social par l’état que vendent toutes ces salades de gauchistes, en France est une vaste escroquerie, c’est avant tout des régimes spéciaux, des salaires de fonctionnaires et et des avantages pour les castes qui crient le plus fort...

    Avec 57% de la richesse que prend l’état vous voyez les pauvres aller mieux ou des augmentations du nombre de primes cachées non cotisées pour les fonctionnaires ?

    • petit gibus 8 janvier 2018 13:05
      @Spartacus

      Marx est mort il y a maintenant 135 ans !
      Staline 65 ans 
      Mao 42 ans 
      Que reste il aujourd’hui des dérives du 
      « Manifeste » la bible communiste ?


      Faut arrêter d’ agiter tes faux épouvantails pour justifier en 2018 ....
      le bien fondé de tes égoïsmes smiley

    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 14:18

      @Spartacus
      Rien de nouveau sous le soleil concernant la posture constante que vous affichez, posture qui vous évite de réfléchir. Aucune envie de débattre, simplement l’affichage d’une doxa ultralibérale.
      Vous voyez des marxistes partout.


    • Le421... Refuznik !! Le421 8 janvier 2018 18:17

      @Michel DROUET
      Il est dans son rôle.
      Comme je l’ai déjà dit, je pense que « cartapus » est un agitateur qui retranscrit la pensée stupide de certains.
      Ou alors, il est réellement atteint du syndrome du larbin.
      Possible aussi...


    • anomail 8 janvier 2018 18:42

      @Spartacus
      J’adore votre aisance à sortir des chiffres de votre manche.

      "Messages subliminaux répétées depuis l’école des profs Marxistes« 

      Cessez de vous faire du mal, les »profs marxistes" ont beaucoup perdu de leur aura (et de leurs effectifs) et ne pèsent pas lourd face au martèlement quotidien de la pensée libérale à la télévision.

      Vous savez ce qu’est la télévision ? smiley


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 janvier 2018 20:09

      @Le421
      J’opte pour la seconde option.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2018 22:46

      @anomail


      La messe ne fonctionne que pour ceux qui y croient : Les faits sont là intangibles :

      Avez vu et lu les questions idéologiques au bac ES 2016 ?? (ou les Bac précédents)

      Français : auteurs cités, Zola (germinal), Victor Hugo (les misérables), Paul Eluard (ode à Staline), Anatole France (Salut aux Soviets) sur des éloges funèbres d’auteurs socialistes comme Desnos et+

      Économie : Après une première question Keynésienne interventionniste sur les « pourquoi les états n’arrivent pas à faire une politique commune » , la seconde présente un tableau en misérabilisme « Taux d’obtention du baccalauréat selon la génération et l’origine sociale dans le secteur privé ».

      Suit une troisième avec une énoncée vicié et arbitraire issue directement des manuels en socialisme qui occupent l’EN : « Le développement de la concurrence internationale ont conduit à un appauvrissement de la condition des salariés  » développez !

      Sous Hollande en 2016 un décret préparé par le ministère de l’Education nationale a supprimé des programmes d’enseignement d’économie en seconde des lycées, l’étude obligatoire des mécanismes de l’économie de marché. Il ne faut surtout pas que ces jeunes s’informe de cette horreur qu’est la vil économie de marché capitaliste…

      Les manuels d’économie  : ils font la part belle à l’état et ses réussites, l’entreprise est quasi pas abordée, et si elle l’est, c’est toujours véhiculé avec une idéologie ou l’entreprise est tortionnaire et qualifiée des pires maux de la terre.

      Sur les 400 pages d’un manuel d’économie scolaire, l’entreprise fait moins de10 de pages. Parfois aucune.

      Les profs sont des statutaires aux revenus dépendant de l’état toute leur vie. Ils sont quasi tous de conviction à gauche, ils ne vivent que dans l’entre-soi fonctionnarisés et n’ont jamais mis les pieds dans le secteur privé. Pour eux l’entreprise privée c’est la mine, Zola et les actionnaires avec de gros cigares. Un monde parrallèle ou les employés sont martirisés et l’employeur un diable inhumain dénié de sensibilité.

      L’emprise idéologique de gauche sur les jeunes s’affiche sur le programme. Idolâtrie de l’État, Colbertisme, Keynésianisme, lutte des classes, exploitation des salariés, caricature de l’employeur, haine des patron etc…

      Ne leur demandez pas à un élève qui est Ludwig Von Miles. lls ne savent pas. ils auront 3 dissertations sur Marx.

      50% des exemplaires vendus de l’Humanité sont achetés par l’éducation nationale et terminent dans la salle des profs.

      Hitler est présenté en Nazi (le mot socialisme se doit de ne jamais apparaître). Jamais en ce qu’il était, en « socialiste » nationaliste. Et pourtant, Hitler rejetait l’économie de marché, admiraient Keynes, a institué le socialisme.

      C’est a la sortie de l’école que les gauchistes recrutent les matraqués endoctrinés au lavage de cerveaux. Voire le score de Melenchon aux dernières élections...


    • Le421... Refuznik !! Le421 9 janvier 2018 08:59

      @Spartacus
      Les français adorent la théorie du complot...

      Point positif.
      La France Insoumise vous emmerde.
      C’est bon ça, oui !!  smiley  smiley  smiley


  • ZenZoe ZenZoe 8 janvier 2018 12:23

    Ce n’est pas la haine ni la jalousie qui est en cause, c’est l’injustice qui est révoltante, et le fait qu’un pauvre peut rarement devenir riche parce que le système n’est pas fait pour lui.


    • Fergus Fergus 8 janvier 2018 12:42

      Bonjour, ZenZoe

      Vous avez totalement raison, et c’est ce que l’auteur a voulu montrer, n’en déplaise à Spartacus qui réagit de manière idéologique, au contraire de Michel Drouet.


    • ZenZoe ZenZoe 8 janvier 2018 13:10

      @Bonjour Fergus
      Spartacus qui réagit de manière idéologique, au contraire de Michel Drouet.
      Très juste.


    • Aristide Aristide 8 janvier 2018 13:26

      @ZenZoe


      Les thèses de Michel DROUET sont aussi idéologiques que celle soutenues par Spartacus. Comment peu-on croire qu’il y aurait donc une vérité hors sol, indépendante de la vision du monde, de ses valeurs, de son idéologie, ...


      Allons, le discours récurent sur un monde divisé en deux camps, les pauvres et les riches est plus que contestable. La majeure partie de nos concitoyens appartiennent à ce que l’on nomme la classe moyenne, celle qui dispose de revenus lui permettant de vivre plus ou moins bien, de disposer d’un logement, de se soigner, d’élever ses enfants, de partir en vacances, ...

      Le marxisme défend cette position d’un monde d’oppresseurs et d’opprimés, la classe moyenne que Marx nommait petite bourgeoisie est devenu la plus importante en nombre et largement, 80% de la population. Cette classe moyenne est d’ailleurs très diverses tant dans la composition de son patrimoine que de ses revenus.

      L’analyse de Michel DROUET n’a rien à envier à l’analyse marxiste ...



    • petit gibus 8 janvier 2018 13:43
      @Aristide

      Ce que tu ne veux pas échanger,
      partager par simple bon sens
      finira à plus ou moins brève échéance 
      par t’être imposé avec les circonstances
      que ton idéologie aura créé

    • Aristide Aristide 8 janvier 2018 13:49

      @petit gibus


      Et toi tu partages comment ? Moi, je paie des impôts, pas mal d’ailleurs ...

Réagir