vendredi 18 avril 2008 - par gilles

La réforme ou l’adaptation au réel ?

Vingt-sept ans ont été nécessaires pour déséquilibrer les comptes de l’Etat. Qui peut laisser croire que les correctifs puissent être visibles en moins d’un an si ce ne sont des menteurs ou des manipulateurs ?

Quelles seront les réformes de fond que le président doit entreprendre
et qu’il va enfin mettre en chantier ?
La mauvaise passe qu’il traverse, depuis qu’il a reconnu en janvier 2008 que les caisses de l’Etat sont vides, a atteint son point d’orgue comme prévu lors des dernières municipales.
Tout reste à faire cependant après une année de présence à l’Elysée.
La situation de blocage de notre pays ne lui est cependant pas imputable comme souhaitent le faire croire ses opposants qui masquent ainsi leurs propres responsabilités.
Nous prenons cependant tous conscience que le changement, la rupture sont indispensables, mais que le terme adaptation aux réalités serait mieux conforme aux nécessités du pays.
Le président qui incontestablement a le cœur plus à gauche que sa propre majorité retrouve ainsi les racines GAULLISTES de son mouvement.
L’identification des équilibres à rétablir deviennent lisibles pour tous.
Rétablir les comptes de l’Etat, tous en conviennent, mais, dès que les modalités sont abordées, la révolte gronde.
En effet, le volume anormal des recrutements du nombre de nos fonctionnaires captent la majorité des moyens financiers de l’Etat.
Comment réduire les dépenses de l’Etat, et les mettre en adéquation avec nos moyens sans réduire le volume de fonctionnaires d’au moins un million et demi de postes ?
Les réponses qui peuvent être données sont cruciales, car il n’y a pas d’autre alternative.
Tous nos voisins depuis quinze ans ont eu le courage de s’attaquer à ce problème, alors qu’en FRANCE nous avons fait le contraire en poursuivant les recrutements inconsidérés débutés par la gauche en 1982 et poursuivi par la droite ensuite avec la décentralisation de l’Etat.
Cette réforme ne pourra cependant s’envisager qu’avec le respect des engagements de l’Etat vis-à-vis de ses fonctionnaires qui ne devront en aucun cas supporter seuls les inconséquences de nos dirigeants depuis 1981.
Il faudra donc du temps, beaucoup de temps pour inverser les mauvaises habitudes prises depuis 1981.
Avec 100 000 suppressions de postes par an, quinze à vingt ans seront nécessaires, le bon sens en découle.
Cette adaptation à nos moyens imposera la création de richesses nouvelles que nous n’avons pas encore.
C’est à cette seule et unique condition que notre adaptation sera rendue possible.
Ce seront donc les mesures courageuses qui seront mises en œuvre prochainement qui conditionneront le succès de l’entreprise du président, mais surtout des FRANCAIS.
Ces mesures n’auront qu’un seul objectif : permettre aux entreprises de vendre les produits made in France à l’export.
Les résultats de nos grands groupes du Cac 40 sont à prendre en modèle pour toutes les petites entreprises que compte le pays (93 % comptent moins de 9 salariés spécificité française).
Il est cependant navrant de constater que les bénéfices réalisés plus de 103 milliards d’euros en 2007 seront distribués à des actionnaires étrangers par le simple fait que la gauche a ouvert le capital de ces entreprises en 1982 et qu’aujourd’hui moins de 30 % du capital de ces entreprises soit encore français.
Nous pourrons donc mesurer très vite la volonté du GOUVERNEMENT dans le plan stratégique qu’il mettra enfin en place pour accompagner les PME si absentes des marchés de l’export là même où nos grands groupes font fortune comme d’ailleurs les PME allemandes ou belges.
Seuls les résultats de cette politique, qui ne porteront leurs fruits que dans deux ou trois ans au mieux, permettront alors seulement de modifier les structures de l’Etat et donc du nombre de ses fonctionnaires.
C’est par une création massive de nouveaux emplois dans le privé (6 à 8 millions en cinq ans), emplois mieux rémunérés que dans le public et surtout correspondant à des emplois de cadres que la fonction publique ne peut et ne pourra jamais offrir en volume suffisant aux trop nombreux jeunes diplômés qui servent dans ses rangs dans des emplois sous-qualifiés en regard des diplômes détenus.
Si un milliard d’euros d’exportations nouvelles crée 15 000 nouveaux emplois, ce seront 200 milliards d’euros comme le réalise déjà l’ALLEMAGNE qui créeront 3 millions de nouveaux emplois d’ici cinq ans et plus de 500 milliards qui seront nécessaires d’ici dix ans pour créer les conditions du changement.
La réforme du travail tant attendu, mais surtout les mesures et la véritable politique innovante qui doit être mise en place pour nos PME sera la pierre angulaire du succès du président.
Dans la phase transitoire inéluctable de trois à quatre ans, le gouvernement devra cependant comme il doit l’annoncer prochainement mettre en place très rapidement des mesures qui concerneront les plus fragilisés de notre pays.
L’augmentation des petites retraites, celle du Smic (au minimum 7 à 10 % pour compenser les 4 % d’inflation et surtout les 10 à 20 % d’augmentation des prix alimentaires qui pénalisent injustement les plus modestes, familles mono-parentales en priorité).
La mise en place de la gratuité totale des soins pour tous les enfants de moins de 18 ans. Cette mesure, déjà réalisée pour 90 % des enfants dont les parents bénéficient de mutuelles de santé, étendrait ce droit inscrit dans notre Constitution au profit des enfants dont les parents ne peuvent payer les soins.
Beaucoup d’électeurs ont été déçus depuis un an, mais le temps accordé était trop réduit, c’est maintenant en fonction des vraies mesures concernant l’économie que les électeurs déçus pourront enfin reprendre confiance ou alors le pire est à prévoir.


2 réactions


  • RilaX RilaX 18 avril 2008 14:49

    Il ne sert a rien, sauf a casser le service public, de suprimer inconsidérément des postes de fonctionnaires.

    Oui il y en a trop ; mais pour en diminuer le nombre, il faut a voir une véritable politique de ressources humaines cohérente. Mettre a plat les missions de l’etat, qui s’en charge et quels sont les moyens necessaire.

     

    Mais ceci semble trop compliqué, alors on supprime tous les fonctionnaires qu’on peut ; enfin tous ... pas les HAUTS fonctionnaires qui eux sont forcemment indispensable.

     

    Quand à "L’augmentation des petites retraites, celle du smic (au minimum 7 à 10% pour compenser les 4% d’inflation et surtout les 10 à 20% d’augmentation des prix alimentaires qui pénalisent injustement les plus modestes (familles mono parentales en priorité)" : au vu des décisions, et des annonces de notre gouvernement ces derniers temps, j’ai du mal a croire que des gens puissent encore penser que les petites retraites et le SMIC vont etre augmenter !

     

    Pour terminer, je n’ai pas voté Sarkozy, mais n’attendais pas non plus de lui des miracles en un an. Mais aujourd’hui, un an apres son éléction, on voit nettement ou il a placé ses priorités ; et ce n’est pas d’aider les petites gens. Et c’est pour ca que beaucoup sont décu, ils pensait que Sarkozy traiterais en priorité les problemes de pouvoir d’achats, d’emploi et de sécurité. Mais les dossier qui passent en "urgence" a l’assemblée sont tout autre et ont la facheuse tendance a donner toujours plus a ceux qui en ont le moins besoin.

     

    Les reformes de fonds du président, s’il avait du les faire, ca aurait du etre au début de son mandat, en période dite de grâce, pas maintenant qu’il viens tout juste de remonter dans les sondages. Ca politique ne va pas plus subitement changer maintenant que comme on nous l’avait promis avant lers éléctions.

    Je ne crois plus leur promesses !


    • gilles gilles 30 avril 2008 02:31

      vous reconnaissait qu’il y a trop de fonctionnaires, soit il faut donc en diminuer le nombre.

      Avec 100 000 suppressions par an il faudra au moins 15 ans pour parveir à 1 million et demi.

      je partage votre avis, il ne faudra en aucun cas faire supporter la lâcheté des gouvernenements depuis 1981 par les fonctionnaires.

      Il manque prés de 7 à 8 millions d’emplois privés dans notre pays. La seule solution comme je l’écris consistera à les créer non pas dans les grandes entreprises mais au sein même des PME.

      Ces PME devront avec une politique nouvelle pouvoir enfin acceder à l’export -ce qui n’est pas le cas aujourd’hui)

       à cette seule condition, des centaines de milliers de nouveaux emplois pourront être créés. la réorganisation de l’état et donc la suppresion des postes de fonctionnaires ne peut s’envisager qu’après avoir créer ces nouveaux emplois privés.

      l’augmentation des revenus des plus fragiles du pays est un impératif au qeul le gouvernement qu’il soit de droite ou de gauche devra répondre très vite.


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