mercredi 11 mai 2016 - par Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR)

Le 49.3 un veto terroriste révélateur

Les Français découvrent subitement qu’ils n’ont jamais réussi à instaurer un régime véritablement démocratique au sens où la véritable démocratie serait celle qui prend en compte les intérêts collectifs ; le 49.3 brandi par des faux socialistes qui ont trahi toutes les luttes et toutes les valeurs sociales, le leur rappelle aujourd’hui.

Pour être chef de file, pour être éclaireur, pour être à l’avant-garde, pour être l’exemple à suivre, il convient non pas de tromper les « autres » mais de se conformer soi-même aux valeurs qu’on voudrait que les autres suivent. Or la France n’a jamais respecté la « vraie démocratie », ni les « droits de l’homme », ni les « droits de la femme » et encore moins les « droits de l’enfant ». Cependant, les propagandes menées par les journalistes et par les médias de la désinformation ne peuvent pas changer la réalité du terrain social ni continuer à envoûter durablement les autres pays, la France est à la traine là où elle croit jouer la première place ! La France n’a jamais accepté la « lutte pour une véritable démocratie » c’est-à-dire celle qui reflète la « volonté générale » et qui veut développer le pays par les moyens propres à ce pays.

Fallait-il déborder sur les autres Continents pour exiger le départ ou l’élimination physique des chefs d’Etats étrangers au nom des « valeurs de la France » qui n’existent pas en France ? Fallait-il encore s’ingérer ou même s’occuper directement des affaires intérieures des pays auxquels la France avait déjà depuis longtemps imposé des « régimes hors la loi et terroristes » ? Fallait-il continuer à torturer les peuples africains et Nord africains en les verrouillant de loin par l’intermédiaire des « chefs locaux » assimilés et fondamentalement acquis aux intérêts de la France ? Fallait-il vraiment aller jusqu’à utiliser et à dominer les « Institutions dites internationales » dans le but « de protéger les hors la loi et les terroristes qui dévalisent leurs pays » ? Fallait-il que la France s’immisce dans toutes les affaires planétaires pour finalement découvrir un « Hexagone en friche » ?

Chirac, se réclamant de « l’hémisphère Gaulliste », avait étouffé les derniers souffles de l’espoir démocratique en s’improvisant compositeur du moment et en remplaçant la « Marseillaise » (sans aucune réforme constitutionnelle…tout de même !!!) par la chanson de la honte. Les « jeunes Français » avaient défilé dans les rues et chanté en chœur ce refrain qu’ils avaient appris bêtement par cœur : « On a honte d’être Français »… Ce que les « Jeunes Français du Maréchal Pétain » n’avaient pas osé, il faut bien le reconnaitre !!!

Hollande, se réclamant de l’autre « Hémisphère Mitterrandiste », limité par son incompétence mais surtout bloqué par son orgueil, vient de ruiner définitivement le rêve et les espoirs des Français en engageant les réformes du désespoir ! Ne pouvant pas ou ne voulant pas s’attaquer aux causes qui raréfient et qui dévaluent le travail en France, il s’acharne sur le « Code du travail » et le vide de sa substance ! Ce « faux parti socialiste » se donne à un « libéralisme barbare » au delà des extrêmes car même la « Droite » plus que tordue ne se serait pas aventurée à donner les pleins pouvoirs à un « patronat irresponsable » qui tend aujourd’hui en France comme partout ailleurs à réinventer à sa façon la nauséabonde « noblesse des siècles obscurs » !!!

N’ont-ils rien compris ces « Gauchistes milliardaires » qui proposent, insistent et imposent finalement un texte destructeur des acquis sociaux lourdement payés par les anciens ? N’ont-ils donc pas compris que si les « Tordus de la Droite tordue » avaient « d’abord accepté et aurait voté le texte initial » comme ils le prétendre, c’était pour mieux enfoncer les faux socialistes qu’ils espèrent pouvoir discréditer à l’approche de 2017 ! Est-ce cela la politique, est-ce la meilleure façon de servir un pays lorsqu’on a le privilège de vivre au dépens de ceux qu’on représente ? 

Et le peuple français… N’a-t-il pas compris le but recherché par cette « réforme criminelle » ? Car il s’agit d’une question des plus fondamentales qui va au delà de celle du « travail » bien que le travail honnête qui fait vivre et développe l’individu et les peuples, soit à lui tout seul la « plus noble des valeurs humaines ». Cette « réforme nauséabonde et scélérate » a pour but la « haute trahison de l’esprit de la responsabilité », elle espère pouvoir « désengager totalement l’Etat » en impliquant hypocritement ce mot « démocratie », vidé de son sens et mijoté dans toutes les marmites politiciennes, là où il ne peut raisonnablement opérer ! Parce qu’au sein de la « famille », au sein des « groupes », des « associations », des « entreprises » et d’une façon générale au sein « d’une partie d’un tout », on ne peut parler de « démocratie » mais seulement d’un « accord » ou d’un « compromis occasionnel » ; accord et compromis qui doivent par ailleurs être strictement conforme à la loi en vigueur ! Or la loi ne peut protéger ni contraindre et ne peut être respectée que si elle transcende les bricolages et les calculs mesquins de ceux qui ont toujours voulu, veulent aujourd’hui et voudront toujours la contourner à leur profit !

« Le Code du Travail Français » protège le peuple de France dans ce monde bâtard de la mondialisation, le réformer autrement serait une volonté manifeste de permettre aux milliardaires apatrides qui s’amusent dans les paradis fiscaux de bénéficier encore plus des richesses nationales et des fruits du travail collectif ! Laisser l’initiative du licenciement aux patrons, leur permettre de décider de la durée légale du travail en faisant croire que les « assemblées générales » pourraient décider localement et au cas par cas, voilà qui dévalue et qui écarte l’idée même d’un « Etat national responsable qui décide », qui administre et qui gère les affaires publiques conformément aux lois justes !

J’ai plusieurs fois rappelé dans mes précédents écrits les véritables causes de « l’échec français », les causes sont culturelles, historiques et bien évidemment sont amplifiées par les difficultés du moment. Ne pas reconnaitre ses fautes et ses erreurs pour cause d’ignorance mais surtout pour cause d’un incommensurable orgueil est l’attitude suffisante qui empêche toute solution.

C’est la mentalité et c’est le comportement des Français qui doivent se recycler dans le creuset révolutionnaire qui contient cette fois les vraies valeurs humaines, sociales et politiques qui n’appartiennent à aucun pays et dont aucun pays ne peut revendiquer la paternité !

La démocratie, les droits humains, la justice sociale et la lutte permanente pour l’émancipation ne sont pas des « valeurs françaises », la France peut juste s’y conformer si toutefois elle veut sa Libération !

Le veto des faux socialistes français d’aujourd’hui est de même nature et a le même objectif injuste et criminel que le honteux veto qui a rendu inutile la carcasse onusienne qu’il faut bien aussi réformer et mettre sur les rails du « véritable droit humain et international » !

On ne peut « légitimer » la bâtarde mondialisation de l’argent sale et puant qui arrange le seul « l’Empire financier mondial » que si au moins quelques valeurs fondamentales, nécessaires à l’équilibre planétaire se mondialisent utilement… Que pensent donc les apprentis penseurs occidentaux qui n’osent pas murmurer un seul mot ?

La pauvreté imposée lorsque les richesses sont plus qu’abondantes et l’injustice assumée par ses auteurs lorsqu’elle est doublée de mépris de l’hypocrisie et de mensonges, sont LE VERITABLE TRAVAIL DU TRRORISME qui déstabilise les humains et le terrorisme a ceci de particulier que lorsqu’il est mis en œuvre « quelque part », il se reproduit et se produit de manière imprévisible… et bien souvent là où ne le soupçonne pas !

Les Français ne comprennent plus rien ou… peut-être font-ils exprès de mener le monde devant le mur de la terreur et du terrorisme ? Est-ce difficile de comprendre qu’une seule injustice fièrement commise par les responsables peut terroriser la société lorsque d’un autre côté l’application d’une seule loi juste peut apaiser le peuple ? N'est-ce pas là le sens de la lutte humaine engagée depuis des milliers d'années : Arriver à maitriser les instincts primaires en appliquant de manière impartiale les lois justes... 

Le régime français de cette Ve république Mitterrando-Gaulliste a son « expérience historique », il est fier de son « influence sur les autres peuples », il dépense le plus grand budget pour développer les meilleurs moyens de sa "communication" qu'il veut perfide et envoûtante et aussi pour sa « diplomatie la plus active au monde », il est heureux de produire et d’exporter le plus d’armements et d’être le « Marchand de mort planétaire », il se réjouit pour avoir remis le fléau de la « pollution industrielle, nucléaire et chimique » sur le dos de ceux qui n’ont jamais pollué, il n’arrête pas d’exiger le « respect des valeurs » qui ne sont pas respectées en France… Ce régime doit alors savoir et comprendre une fois pour toute que le terrorisme qui commence par le déni de la Vérité, de la Justice et de la réalité ne mène qu’au terrorisme !

La France a le choix… Avoir le choix c’est bien, faire le meilleur choix c’est encore mieux ; tenir compte du fait que ce qui est mieux doit bénéficier aux autres, voilà qui devrait désormais la motiver le plus. Ne pas vouloir et ne pas imposer aux autres ce que la France ne veut pas pour elle-même, n'est-ce pas là la vraie sagesse ?

La solution de la crise française est inscrite dans la « Question algérienne » et plus les Français méprisent la Vérité et la Justice, plus ils se refusent à eux-mêmes la Libération !

https://www.facebook.com/M.A.Madjour

 



20 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 11 mai 2016 18:06

    Le mot veto vient du latin et signifie littéralement « Je m’oppose ». Il est utilisé pour indiquer qu’une partie d’un groupe a le droit d’arrêter unilatéralement une décision commune. 


    L’article 49, alinéa 3, de la Constitution française prévoit que "Le Premier ministre peut engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée pour faire adopter un projet de loi sans vote. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l’alinéa précédent.

    C’est donc tout le contraire d’un veto, c’est un oukase, un arrêté, un édit, comme vous voudrez, mais pas un veto.

     

  • lsga lsga 11 mai 2016 18:15

    ça ne serait jamais arrivé avant l’Union Européenne !

    ah en fait... si... le 49.3 est le coeur de la Vème République telle que voulue par DeGaulle. 

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 mai 2016 18:29

      @lsga


      En effet... Mais simple est le dénominateur commun, l’histoire épaisse étant enroulée autour du fil de la vérité historique, il suffit de bien réfléchir pour comprendre.

    • lsga lsga 11 mai 2016 18:36

      @Mohammed MADJOUR
      Pour comprendre que la souveraineté populaire n’a jamais existé, que sortir de l’UE ne serait pas un « retour » à la souveraineté populaire.

       


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 mai 2016 21:07

      @lsga

      Encore une il faut chercher le dénominateur commun aux fléaux : Sortir du cirque de Bruxelles est inévitable et salutaire, retrouver la souveraineté nationale est en plus conditionnée par la mise en place d’une véritable démocratie, non pas le pléonasme de Ségolène Royale qui parle de « démocratie participative » mais de démocratie intelligente et responsable soucieuse de l’intérêt général à tout moment.

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 mai 2016 18:25

    Le veto signifie le pouvoir illégitime que se donne une ou plusieurs parties censées discuter une question ou un problème commun en vue d’arriver à un compromis équitable. C’est un moyen illégal et déshonorant d’imposer sa décision en refusant l’avis des autres ! 


    En l’occurrence le 49.3 véritable veto constitutionnel permet au gouvernement français d’arrêter les discussions et de faire passer sa « résolution finale » sans tenir compte des oppositions !

    Le mal est que les Français somnambules n’ont jamais (à ma connaissance) remis en cause ce veto de la honte qui est exactement le contraire de l’idée démocratique ! 

    C’est celle-là la mentalité à réformer : « Ou j’ai raison ou vous avez tord » ...

    • Diogène diogène 12 mai 2016 14:42

      @Mohammed MADJOUR

      vous confondez « diktat » et « veto ».

      Si vous êtes le seul à utiliser un mot dans le sens que vous voulez lui donner, vous finirez par prêcher dans le désert.

      Quant à ceux qui ont « tord » (comme vous l’écrivez, vous pensez sans doute que ce sont des « tordus » ?


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 mai 2016 16:44

      @diogène 


      Ne soyez pas bloqué borné et figé dans façon de voir et de comprendre à l’envers !

      Je résume pour vous : En gros il y a quoi dans le théâtre du jeu de Paumes ? 

      01) Un gouvernement qui propose de modifier une loi 
      02) Une soit disant opposition qui veut s’opposer juste pour « bloquer » la majorité 
      03) D’autres parlementaires qui font leurs petits calculs des petites coalitions... 

      Derrière le gouvernement il y a en principe le soutien du faux parti socialiste et derrière l’opposition il y a tous ceux qui ont une idée derrière la tête et qui pensent déjà et d’abord à 2017. 

      Où est le problème ? Le gouvernement étant dans un état plus que délabré, il mesure le risque de se retrouver en état de faiblesse s’il continue à bavarder sur cette réforme ridicule. Les mécontents peuvent devenir plus nombreux et le refus d’adopter cette connerie serait l’arrêt de mort de ce gouvernement qui n’en est plus un aujourd’hui. 

      Alors ? Alors le faux gouvernement du faux PS se rappelle encore une fois que les anciens de la Ve république avaient prévu ce qu’il fallait faire dans ce vas : Le veto 49.3 qui dit ceci à ceux qui insistent : Ou vous acceptez ou je fais passer ma loi sans vous. 

      C’est l’attitude d’un parfait veto qui refuse l’avis des autres et impose le dictât !

      Le 49.3 n’a pas sa place dans un pays vraiment démocratique, mais comme il n y a pas à ce jour de démocratie dans aucun pays au monde, ce verrou sera tiré encore plus d’une fois...

    • Hervé Hum Hervé Hum 12 mai 2016 20:02

      @Mohammed MADJOUR

      « Ou vous acceptez ou je fais passer ma loi sans vous. »

      pas tout à fait, c’est un jeu à deux bandes.

      Si on considère uniquement le processus en lui même, alors, le véto est la motion de censure et le diktat l’utilisation de l’article 49.3 et diogène a raison.

      par contre, si on considère le processus normal d’un régime parlementaire (ne parlons pas de démocratie), consistant à débattre et voter les lois, alors oui, vous pouvez considérer qu’il s’agit d’un véto à l’action parlementaire. Et vous avez raison.

      alors qui a raison ?

      tout dépend si on se considère en démocratie ou non.

      Si on est déjà en dictature, il s’agit d’un véto à l’intérieur de la dictature, mais si diogène pense que nous sommes en démocratie, alors il peut effectivement considérer qu’il s’agit d’un diktat.

      Alors la question à poser à diogène est de savoir s’il pense vivre en démocratie ou en dictature !!!


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 mai 2016 20:52

      @Hervé Hum

      De mon côté vous le savez bien peut-être pour m’avoir lu, je n’ai jamais accepté qu’il y ait nulle part une réalité vraiment démocratique : Ce rêve ou ce projet ou même cette utopie si vous préférez reste à réaliser.

    • Hervé Hum Hervé Hum 12 mai 2016 21:38

       @Mohammed MADJOUR

      nous sommes bien d’accord là dessus. Ce qu’il se passe à l’assemblée nationale est une tartufferie où l’enjeu n’est pas de savoir quelle politique doit être menée, mais de savoir qui aura l’honneur de la porter.

      Il s’agit donc d’une compétition d’un même jeu où seul reste de connaître le nom de l’heureux gagnant.

      Cela dit,si le projet démocratique reste effectivement à réaliser, il ne se réalisera pas sans lui donner une assise tant philosophique que pratique.

      Le hic, c’est que les penseurs du système capitalistes ont tellement plongé l’humanité dans la dissonance cognitive ou pour moi, la dissociation de relation de causalité, que la faire sortir de cet état d’abrutissement ne peut se faire que face à une situation de crise extrême. C’est à dire, au moment ou l’humanité sera confronté à la destruction totale de son environnement.

      Nous y arrivons à grand pas !


  • zygzornifle zygzornifle 11 mai 2016 19:15

    49,3 c’est avec cette loi travail une balle en plein dos des travailleurs, j’espère qu’ils s’en souviendront en 2017 et qu’ils refuseront de voter a droite si le PS arrive en face du FN vote blanc ou pèche est un bon compromis ....


    • Clofab Clofab 11 mai 2016 23:04

      @zygzornifle
      Plus de compromis ! Si vous voulez mettre un grand coup de pied dans cette fourmiliere infame, c’est pas en allant à la pêche ou en votant blanc ! Ca c’est la solution des lâches !

      Seule chance de changement : VOTER FRONT NATIONAL !
      Le reste n’est que du blabla stérile. Et si flamby est réélu, ce sera votre faute et il faudra vous taire pendant 5 ans.


  • Hervé Hum Hervé Hum 12 mai 2016 00:18

    Or la France n’a jamais respecté la « vraie démocratie », ni les « droits de l’homme », ni les « droits de la femme » et encore moins les « droits de l’enfant »

    La France n’existe pas en tant que sujet, c’est un leurre pour égarer les esprits et faire accuser le marteau plutôt que la main.

    Ensuite, il n’existe de droit que s’il existe un devoir correspondant, celui d’appliquer le droit. un droit ne se respecte, que par le devoir de l’appliquer.

    Tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. Ne disposer que de droits sans aucun devoir est ce qui définit la souveraineté, à l’inverse, n’avoir que des devoir sans aucun droits, définit l’esclavage.

    La responsabilité est l’équilibre entre droits et devoirs, autrement dit, dès l’instant où on sort de l’équilibre, on entre dans l’irresponsabilité.

    La responsabilité se définit donc comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Non envers soi même, car c’est là que réside la souveraineté, celle du droit premier de choisir sa vie, mais qui implique des devoirs vis à vis d’autrui, dès lors que l’on vit en société. En dehors de la société, la notion de droits et de devoir sont caduques.

    Le système capitaliste ayant pour vocation à permettre à certains d’accumuler les droits et d’en faire supporter l’application par tous les autres, repose structurellement sur l’irresponsabilité de tous.


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 mai 2016 11:00

      @Hervé Hum

      «  »Tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit.«  »

      C’est ce que j’ai précisé dans le préambule de mon article : 


       «  »Il s’agit d’expliciter clairement les devoirs des hommes et des femmes qui prétendent à la gestion des affaires publiques parce que naturellement seul l’accomplissement honnête du devoir politique permet d’assurer les droits pour tous.«  »
      C’est exactement cela la véritable démocratie intelligente et responsable. 

    • Hervé Hum Hervé Hum 12 mai 2016 12:05

      @Mohammed MADJOUR

      C’est bien plus que cela, en démocratie, la représentation politique n’existe pas et la gestion est dictée par des règles qui seules garantissent l’impartialité.

      La nécessité de représentation n’existe qu’en dictature et cette dernière n’est justifiable aux yeux des citoyens, qu’en état d’urgence. C’est pourquoi le système capitaliste fait en sorte de maintenir coûte que coûte l’état d’urgence, qu’il soit politique et surtout économique, via la pseudo concurrence.

      La paix est le pire ennemi du chef, donc, de la dictature, donc du système capitaliste, dont le but est d’imposer l’iniquité sociale et économique.

      La croissance économique est là aussi, une nécessité absolu du système pour se maintenir, mais est un contresens dans une démocratie, car cette dernière ne raisonnement pas en terme de déséquilibre de l’échange, mais uniquement d’équilibre où ce qui importe alors, est la gestion et la recherche d’équilibres entre nécessités du contrat social et contraintes environnementales. Où la liberté économique et sociale se fait à l’intérieur de ce cadre.

      Que je résume ainsi

      l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définit par la somme des besoins et aspirations de chacun, dans les limites de contraintes jugés supérieures que sont les droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vies.

      Que l’on peut formuler aussi par

      le laisser faire économique commence là où s’arrête les nécessités du contrat social et s’arrêtent là où commencent les contraintes jugés supérieures (les mêmes que précédemment)

      le laisser faire économique est la variable d’ajustement des nécessités et contraintes.

      Vous êtes peut être, à l’heure actuelle, un des rares à comprendre ce que j’écris, bien que cela soit simple et évident, car reposant sur de la logique binaire, donc, élémentaire, mais faisant face à un conditionnement tel qu’il maintien la masse dans la nasse de la dissonance cognitive et lui interdit de voir la logique causale de ce qui précède.

      Une fois que l’on à pris conscience et accepté cette logique, alors, la mise en pratique devient évidente. et cela commence par la transposition de la propriété économique vers la responsabilité économique. La société actuelle fonctionnant quasi exclusivement avec le salariat, qui repose sur le principe d’équilibre de l’échange, tous les éléments constitutifs de la transitions sont déjà en place et ne demande qu’une prise de conscience générale au niveau planétaire et non au niveau national.


  • Le p’tit Charles 12 mai 2016 06:58

    Nous sommes sous dictature, il est donc normal de trouver le 49.3 sur notre route.. !


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 mai 2016 11:07

      @Le p’tit Charles
       

      Tant que les cirques électoraux se tiennent et tant que les gens continuent à remplir les bidons des urnes, on ne peut parler de « dictature ». 

      Il faut commencer par dénoncer les fausses règles du jeu qui interdisent l’instauration de la véritable démocratie et confortent le leurre démocratique. Ensuite il faut réformer les textes et les institutions et enfin rester vigilent à tout moment et à chaque occasion d’une élection locale eu nationale. 

  • Ruut Ruut 12 mai 2016 13:09

    C’est vrais que les parties de la France qui ont demandées leurs autonomies auraient du nous mettre la puce a l’oreille.
    Mais rien n’est plus aveugle qu’une personne croyant faire le bien et étant convaincue de le faire bien.
    De plus la censure et l’endoctrinement médiatique permanent n’aide pas a y voir clair.
    Mais les faits prouvent que notre pays est plus proche d’un régime totalitaire que d’une Démocratie.
    C’est Hollande qui le dit lui même, le 49.3 est digne d’un régime Dictatorial.
    Peut être l’utilise il aussi souvent pour nous réveiller et nous forcer a comprendre que nous vivons en Dictature.


  • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 13 mai 2016 16:46

    Je ne vois pas en quoi le 49.3 est opposé à la démocratie ou « terroriste ». Il donne aux députés l’occasion d’exprimer leur confiance ou non au gouvernement sur un projet de loi. Il n’est pas aimé par les députés car c’est aussi l’occasion de manifester publiquement qu’ils tiennent plus à leur convictions qu’à leur siège de député car ils courent le risque de le perdre en cas de nouvelles élections or en général, les convictions passent après comme cela a encore été le cas cette fois-ci. Pour quelqu’un comme vous qui dit « être au service de la vérité et de la justice », vous feriez bien d’utiliser à bon escient les mots « terroriste » et « démocratie ». 


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