jeudi 2 mai 2019 - par Hylactor

Le Brexit au-delà des slogans

Infos (trop) confidentielles à mettre entre toutes les mains.

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Lors de son passage au grand oral du Medef il y a quelques jours, Nathalie Loiseau, a semblé pour le moins éprouver certaines difficultés á saisir les intentions anglaises au travers de leur dessein de Brexit :

« Ce qu’on a vu avec le Brexit, c’est que les anglais ont su dire ce qu’ils ne voulaient plus mais n’ont pas su dire ce qu’ils voulaient, ou ils voulaient aller, comment ils voulaient y aller. Et plus est devenu concret le moment où il fallait sortir de l’UE, plus sont apparus ce qu’allaient perdre le Royaume Unis en quittant l’UE ».

Nous allons donc lui venir en aide afin de mieux comprendre les raisons du choix anglais. Comme nous ne sommes pas ancien ministre, nos infos sont sans nul doute et modestement largement moins biaisées que celles des réseaux officiels auquel a accès un ministre chargé de délivrer la propagande présidentielle.

 

Dans le monde réel, en fait pas une semaine ne se passe désormais sans une autre bonne nouvelle pour les anglais. La Grande-Bretagne est en effet devenue la première destination d’investissement au monde, dépassant même les États-Unis, une économie neuf fois plus grande !

 

Mais ce n’est sûrement pas vrai. Le Royaume-Unis ne se replie-t-il pas sur lui-même ? N’est-il pas censé quitter le monde après tout ?

 

Quand les défenseurs du dogme européen et les médias racontent quotidiennement des histoires de malheur et alors que le Brexit est censé ériger des murs, on peut légitimement se poser la question si ces personnes n’opèrent pas dans des mondes parallèles.

Souvenez-vous : l’un des piliers du discours des Pro UE comme Mme Loiseau consistait á dire que quitter le marché unique rendrait la Grande-Bretagne sans rapport avec le reste du monde et détruirait les investissements étrangers. La Grande Bretagne doit faire partie de quelque chose de grand pour commercer avec d'autres pays ! 

Tout cela a été répété maintes et maintes fois, en boucle...de manière aussi simpliste que cela.

Pourquoi quelqu'un investirait-il en "Petite Bretagne" alors qu'il pourrait se rendre dans la puissante France ou l'Allemagne, dans le cadre de l'UE ?

 

Les faits nous montre que cette logique, au dela d'être proprement défaitiste, elle est surtout profondément imparfaite :

Le commerce et les investissements sont une question de primauté du droit, d’une gouvernance stable, de taxes transparentes, relativement faibles et stables ; des droits de propriété défendables, de l’excellence éducative, scientifique et culturelle - et bien sûr le travail ardu, une bonne idée et un avantage stratégique - parmi de nombreuses autres variables.

Les accords commerciaux n’arrivent qu’en deuxième lieu. Étant donné que le Royaume-Uni affiche un excédent avec le monde - mais a un déficit de 96 milliards de Livres Sterling avec l'UE, dans le cadre de négociations sensées, un accord tarifaire à zéro aurait dû être facilement conclu (Si le Canada - qui négocie moins de 10% de la même quantité que l'UE au Royaume-Uni - peut y parvenir, pourquoi pas le Royaume Unis ?).

Madame Loiseau et les européistes devraient comprendre que le Brexit n'est pas en soi un gros accord économique. Le Brexit n'est pas une panacée mais un processus qui donne au Royaume-Uni l'occasion de faire beaucoup mieux que l’UE et ses tsunamis règlementaires avec comme piètre résultat une performance parmi les plus molle de la planète depuis plus de vingt ans.

Bien utilisé, le Brexit permettra encore plus de renforcer la position et la prospérité de la Grande-Bretagne au niveau mondial. Cela sera possible grâce á des politiques raisonnablement ouvertes, stables et non arbitraires. En soi, tout le contraire de l’UE avec ses régimes réglementaires se multipliant continuellement, étouffant l’innovation, le choix et la prospérité.

 Les partisans du Brexit, eux, ont rapidement compris l’impasse dans laquelle menait l’Union Européenne et ils ont su expliquer qu’un vote en faveur de la sortie augmenterait la prospérité au lieu de l’affaiblir.

 

Cela fait maintenant plus de deux ans et demi que le Royaume-Uni a voté son départ et les preuves sont de plus en plus accablantes.

 

Les Jeremiades des pro UE s'avèrent complètement et totalement erronés sur presque tous les fronts : croissance, emplois á la City, emploi total, croissance des salaires et, maintenant, investissement.

 

En fait, c’est tout le contraire de leurs projections qui est arrivé.

L’étude annuelle sur les tendances de l’investissement réalisée par le cabinet de conseil international EY, qui en est à sa dixième année, a fait du Royaume-Uni la première destination d’investissement dans le monde, dépassant même de loin les États-Unis.

 

Les investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté de 6% en 2017 (derniers chiffres disponibles) par rapport à l'année précédente, créant environ 50 196 nouveaux emplois. Il y avait 1 205 nouveaux projets contre 1 138 en 2016 et seulement 700 en 2012. La croissance a été la plus forte en dehors de Londres, en particulier dans le sud-est, l'est et le sud-ouest. Le Royaume-Uni est clairement le premier marché européen à attirer des IDE avec une part de marché de 18%. Les IDE ont créé 50 000 emplois au Royaume-Uni, 31 000 en Allemagne, 26 000 en Russie, 24 000 en France et 23 000 en Pologne. Lors d'une enquête sur le Brexit, 6% des investisseurs ont déclaré que leur attrait pour le Royaume-Uni avait diminué, tandis que 7% ont déclaré que leur attrait avait augmenté.

 

Le Royaume-Uni est le leader du marché pour attirer les investissements américains (24%) devant la France (16%). Les investissements provenant des États-Unis, d'Allemagne, de la Chine, d'Inde, du Japon, d'Australie, du Canada, des Pays-Bas, de Suisse et d’Espagne ont augmenté.

Seuls les investissements français et irlandais ont connu une baisse.

Les principaux secteurs d’investissement sont, contrairement á ce que l’on pourrait penser, les produits de consommation, les produits industriels et les services financiers.

 

En bref, les investisseurs mondiaux affluent au Royaume-Uni depuis qu’ils ont voté pour le Brexit - contrairement aux prédictions du Trésor et de la Banque d'Angleterre selon laquelle il y aurait une récession immédiate en cas de vote Brexit.

 

Le vote de sortie de l’UE a plutôt encouragé les investissements au Royaume-Uni. Nul doute que les adversaires du Brexit vont se disputer :

"Les anglais n’ont pas encore quitté l’UE, alors ce n’est pas une surprise".

Cet argument ne peut tout simplement pas justifier à lui seul la tournure que prend l’économie du Royaume Unis.

 En effet, les décisions d'investissement ne sont pas prises sur un coup de tête, mais sur l'analyse à long terme des opportunités. On n’investit pas des dizaines de millions de livres sterling dans le capital d’usines avce une vision à court terme. Les investisseurs savent que le Royaume-Uni sort et ils ont voté avec leur portefeuille. Ils sont là pour le long terme et cela malgré une réponse pathétique du gouvernement anglais.

 

Ironiquement, certains des plus gros investisseurs au Royaume-Uni ont été des entreprises de l'UE :

> Siemens, en Allemagne, a investi 200 millions de livres sterling dans sa nouvelle usine ferroviaire à Goole, créant 700 emplois directs et 1 700 emplois supplémentaires dans la chaîne d'approvisionnement.

> La société espagnole CAF a ouvert son usine de Newport d’une valeur de 30 millions de livres, créant 300 emplois ;

> la société canadienne Bombardier augmentant sa production et 300 autres emplois.

> Talgo s’engage à ouvrir une nouvelle usine de 40 millions de livres à Fife et un hub à Chesterfield, créant 1 000 emplois.

Boeing a ouvert sa première usine européenne à Sheffield l'année dernière après un investissement de 40 millions de livres sterling.

Boeing soutient 74 000 emplois au Royaume-Uni - une augmentation de 33% au cours des cinq dernières années - et dépense 1,8 milliard de livres sterling auprès de fournisseurs britanniques. Et maintenant, malgré toutes les inquiétudes supposées quant à la menace que représente le Brexit pour la construction automobile britannique, BMW envisage d’accroître sa production de voitures Rolls Royce Goodwood après des ventes record dans le monde entier.

 

 Ces histoires ne sont qu'un aperçu des vraies nouvelles publiées chaque semaine. La réalité de ce qui se passe dans les investissements britanniques - et en particulier dans le secteur manufacturier - est totalement en contradiction avec ce que présentent les opposants au Brexit et une grande partie des médias.

 

On dit souvent que le Royaume-Uni ne fait plus rien, mais les statistiques disent des choses totalement différentes : le secteur manufacturier emploie 2,7 millions de personnes, représente 11% de valeur ajoutée brute, représente 45% des exportations totales (£ 275 milliards), est responsable de 69% de la Recherche & Développement des entreprises - faisant du Royaume-Uni le neuvième plus grand pays manufacturier au monde.

 

Il est également instructif que l’un des domaines d’investissement clé ait été les services financiers. Bien entendu, les voix européistes ont affirmé que le Brexit détruirait le secteur des services financiers lors de son déménagement à Francfort (Ils avaient déjà affirmé la même chose lorsque la monnaie unique est née). Quelle ironie que les investissements étrangers au Royaume Unis dans le secteur des services financiers soit l'un des trois principaux secteurs d'investissement.

 

Combien de fois ces prévisionnistes officiels, qui jouissent d'une si longue diffusion dans les médias, peuvent-ils se tromper ?

 

Pourquoi ont-ils tant de poids dans les médias ? Il existe de nombreux prévisionnistes indépendants avec des capacités de prévision garantissant des résultats constamment meilleurs.

 

« Global Britain », l’un des think tank en faveur du Brexit, a par exemple soutenu qu'avec de bonnes politiques, le Brexit était une opportunité pour la City à long terme et qu'à court terme, environ 10 000 emplois pourraient être menacés.

D'autres, dont le Trésor, ont déclaré que 70 000 emplois seraient perdus, ce qui est totalement absurde : près du quart de tous les emplois dans le secteur des services financiers à la City de Londres.

La réalité est qu’en fait, Global Britain était trop pessimiste : la décision de quitter l’UE n’a eu pratiquement aucun impact mesurable sur la City, qui continue de jouir d’une domination quasi totale sur les services financiers européens. Comme le montre l'enquête EY, c'est également le cas dans l'ensemble de l'économie.

 

Regardons ce qui s'est passé au cours des deux dernières années :

 

• Investissement étranger - le Royaume-Uni est pour la première fois le numéro 1 mondial, remplaçant les États-Unis ;

 • Les investissements sont largement répartis dans de nombreux secteurs, notamment la fabrication, les technologies de l'information, les services financiers et les services aux entreprises ;

 • Le taux de chômage est maintenant le plus bas depuis 1974 ;

 • Le nombre total d’emplois s’élève à 32,7 millions - le plus important jamais enregistré - avec une croissance de 800 000 depuis le référendum - ce qui contraste avec la baisse prévue de 500 000 emplois du Trésor immédiatement après un vote en congé : un gain positif de 1,3 million d’emplois par rapport aux prévisions ;

 • La croissance des salaires en février a été de 3,5% - le record le plus élevé jamais enregistré (avec 2008) - avant l'inflation qui était de 1,9% le même mois ;

 • Le salaire minimum au Royaume-Uni est parmi les plus élevé de tous les grands pays de l'UE et deux fois supérieur à celui de l'Espagne, trois fois celui de la Pologne et six fois celui de la Roumanie. Pas étonnant que le Royaume-Uni soit un phare pour les travailleurs ; et,

 • Le PIB a augmenté chaque trimestre, contrairement à l'absurde prévision du Trésor d'une chute de 5%.

 

Comparez cela avec l'UE :

 • le chômage est plus de deux fois supérieur au niveau britannique ;

• L’Allemagne et l’Italie flirtent avec la récession ;

• La politique monétaire reste extrême. Les Bunds allemands à 10 ans ont un rendement de 0,05%. Malgré cela, l’économie allemande stagne ;

• Incapacité de stabiliser le système bancaire de l'UE : stress important non résolu en Italie, fusions bancaires forcées en Allemagne – sans parler de la Grèce qui est sous perfusion et dont l’économie aété réduite de 23% par rapport à il y a dix ans ; et,

• Poursuite de la migration du sud de l’Union européenne vers le Royaume-Uni et le nord - où l’occasion se présente.

 

Bien sûr, qu’il reste encore beaucoup à faire au Royaume Unis pour renforcer les finances publiques et lutter contre les écarts régionaux, mais l'attachement quasi théologique à l'Union Européenne crée une fausse réalité. L’objectif des partisans du « Remain » est basé sur une vision utopique de ce que l'UE n'est pas. Comme disent les Américains, « regardez les chiffres ».

 Les partisans du « Leave » ont eu raison sur les résultats économiques sur presque tous les fronts. Les derniers chiffres de l'investissement entrant en sont une preuve supplémentaire, si nécessaire.

Bizarrement, le Parti conservateur est tellement impressionné par son cousin de Bruxelles qu'il en a perdu ses moyens et sa propre confiance en lui en omettant de démontrer les atouts du pays dans les négociations. Le gouvernement conservateur vole la victoire du peuple britannique en se basant sur une réalité erronée et une déformation honteuse des faits.

 

Côté Français, tout comme en Angleterre, la classe politique et les médias sont totalement autistes à ces avancées spectaculaires de l’économie anglaise.

Le déni est total au point même de tomber dans le mensonge et la parodie :

« Le Brexit, c’est une catastrophe, j’étais á Londres le jour ou Honda annonçait qu’il fermait une usine et qu’ils mettaient fin á 3500 emplois á cause du Brexit »

lançait ainsi Nathalie Loiseau, la tête de liste LREM lors du dernier grand débat télévisé. Comment une ancienne ministre chargée des affaires eurpéennes peut-elle se laisser aller à un tel mensonge ?

Honda ayant publiquement indiqué que sa décision n’était clairement pas liée au Brexit mais á la révision de son modèle en raison des mutations du marché mondial. D’ailleurs, il suffira de noter qu’Honda n’est pas pour autant allé s’implanter en UE. On aura également omis de mettre en relief le départ d’Honda avec l’entrée en vigueur au 1er février 2019 de l’accord commercial signé entre l’UE et le Japon. Pourquoi produire en Europe si l’on peut envoyer les véhicules directement du Japon sans barrières douanière ? On a aussi largement passé sous silence coté français le réinvestissement conséquent de Toyota dans la modernisation de son usine de Derbyshire et ou désormais, même les modèles Suzuki hybrides vont être produits.

La salut viendra sans doute que des personnes comme Mme Loiseau, malgré leurs mensonges éhontés, vont être élues au parlement quoiqu’il arrive. Cela donne finalement une bonne image de la parodie qu’est le parlement européen.

L’UE en ne laissant pas le Royaume Unis s’en aller, à peut être fait malgré elle un beau cadeau à tous les « Exiters » européens. Ces caméléons de la politique, n’auront en fait que bien peu de poids face à la déferlante de députés pro Brexit motivés en passe d’être élus en Angleterre. Représentants du Frexit au parlement ou pas, il se peut encore une fois que nos voisins Anglais vont nous tirer une nouvelle épine du pied. 

 

Source : Article inspiré d' Ewen Stewart, Director of the Eurosceptic think tank Global Britain.

 



13 réactions


  • baldis30 3 mai 2019 09:46

    bonjour

    bien d’accord... un politicien français qui comprendrait on le saurait !


  • Hylactor Hylactor 3 mai 2019 09:50

    Très heureux que l’article te fasse réagir. Il ne te laisse plus qu’a le lire...


  • Lionel Ladenburger Lionel Ladenburger 3 mai 2019 11:09

    Suisse, Norvege, Islande... La GB a bien compris qu’elle pouvait largement prosperer en dehors de l’UE. On en reparlera d’ici quelques mois (annees) mais perso j’ai le sentiment que les dirigeants anglais savent en fait tres bien ou ils vont avec le Brexit. 


  • Legestr glaz Legestr glaz 3 mai 2019 11:44

    Une mise au point bien nécessaire, analyse que tous les médias auraient dû faire et on se demande bien « pourquoi » aucun journal ne fait ce genre de mise en perspective ? Ou alors on le comprend trop !

    Le « youtubeur » « trouble fait » vient de mettre en ligne une vidéo, sur le même sujet, où il apparait que les prévisions d’apocalypse à la suite du « BREXIT » étaient des fakes news.

    https://www.youtube.com/watch?v=JLZ4cjujC3s


  • Eric F Eric F 3 mai 2019 14:04

    J’ai consulté le site du « Department for International Trade » du gouvernement du Royaume Uni, il est indiqué que début 2019 la grande Bretagne est premier en Europe et troisième dans le monde (après USA et Chine) en matière d’investissements directs étrangers. https://www.gov.uk/government/news/uk-outstrips-other-eu-nations-as-top-investment-destination-in-europe Donc il y a toujours cet engouement des investisseurs étrangers (mais l’investissement des entreprises est en baisse) ;

    Il y a un bémol sur la croissance : de 1,4% en 2018 (1,6 en France) et prévue à 1,1% en 2019 (1,3 en France) selon l’OCDE https://data.oecd.org/united-kingdom.htm


    • Hylactor Hylactor 3 mai 2019 14:28

      @Eric F

      Merci pour ces informations. C’est très juste.

      Pour mettre en perspective, notons par exemple que la prevision de croissance pour l’Allemagne pour 2019 est de .... 0.5% !!! Est-ce bien cela le miracle Européen ? Abondance et croissance au service des peuples ?

      Compte tenu de l’incertitude et du renversement de politique que représente évidemment le Brexit, le Royaume Unis retrouve une souveraineté et une autonomie pas chère payée.


    • Eric F Eric F 3 mai 2019 23:20

      @Hylactor
      L’un des atouts majeurs du Royaume Uni est un coût du travail relativement faible, lié aux faibles charges et au cours favorable de la livre sterling par rapport à l’euro et au dollar. Le challenge sera de réindustrialiser pour accentuer l’indépendance économique, nécessitant de gros investissements, qui ne soient pas seulement des achats d’entreprises comme ça se passe chez nous, mais des implantations de sites.


  • Baron de Risitas lee oswald 3 mai 2019 14:51

    Bonjour ,si l’Angleterre n’est plus dans l’UE , c’est pas une catastrophe , il y a plein de pays dans le monde qui ne sont pas dans l’UE , voyez la Suisse par exemple

     smiley


    • Eric F Eric F 3 mai 2019 23:27

      @lee oswald
      Ce peut être également mieux pour l’UE car le Royaume Uni était un peu le fer de lance étasunien. Le problème est que c’était aussi un contributeur net, et ça risque d’augmenter encore notre contribution (environ 10 milliards de différence entre ce qu’on donne et ce qu’on reçoit), sans compter l’intégration envisagée de la Serbie et l’Albanie qu’il faudra financer.


  • banban 3 mai 2019 15:12

    Article sans source... a part une vague référence a un monsieur travaillant dans un lobby quelconque.


  • velosolex velosolex 3 mai 2019 19:50

    Extrait de libé du jour : 

    La claque est conséquente, et pas totalement inattendue. Les deux principaux partis politiques britanniques, les conservateurs et le Labour, enregistraient vendredi de très lourdes pertes aux élections locales qui se sont déroulées jeudi en Angleterre (hors Londres) et en Irlande du Nord. L’Ecosse et le pays de Galles n’ont pas voté. Toute la nuit, les résultats sont tombés au compte-gouttes et ont confirmé le ras-le-bol des électeurs vis-à-vis du parti au pouvoir et de l’opposition officielle. Cette raclée annoncée est d’ores et déjà interprétée – par les analystes et les protagonistes – comme un vote sanction face au chaos du Brexit. Même si leur interprétation de ce vote diffère sensiblement.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 4 mai 2019 17:02

    Faites passer le message : Les élections européennes approchent : IL FAUT LES REFUSER ! La lutte d’aujourd’hui c’est L’ARME ABSOLUE DES PEUPLES qui est le «  »REFUS DES ELECTIONS«  » contre L’ARME ABSOLUE DES RÉGIMES qui est le «  »LEURRE DÉMOCRATIQUE«  » !

    C’est ça la RÉVOLUTION. Tant que les peuples votent pour l’Empire de l’argent, ils perdront lentement mais sûrement tous leurs acquis ...


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