lundi 15 octobre 2012 - par CHALOT

Le changement n’est pas pour demain !

De nombreux électeurs et de nombreuses électrices de gauche sont déçus. Si beaucoup n'attendaient pas de miracle, la plupart pensait qu'Hollande allait respecter ses maigres promesses. Eh bien non !

J'ai voté personnellement par défaut pour Hollande au deuxième tour des présidentielles sans me faire aucune illusion sur la politique qu'il allait suivre.

Il était clair qu'il allait se coucher très vite devant les diktats de l'Union européenne.

Aujourd'hui comme des dizaines et dizaines de milliers de militants et de militantes communistes ou réellement socialistes, je pense qu'il est temps de descendre dans la rue, de construire un mouvement de résistance et de rejoindre le combat des peuples espagnol, grec et portugais, et TOUT DE SUITE D'EXIGER L'ABROGATION DE TOUTES LES LOIS SARKOZISTES ANTI OUVRIERES, et elles sont légion (s) !

Le gouvernement Ayrault n'est pas pressé du tout d'abroger toutes les lois scélérates de l'ère Sarkozy, et elles sont nombreuses.... Prenons deux exemples : 

- la première remet en cause la libre administration communale ; 

- la deuxième rend payante la saisine des prud'hommes. La loi Carle qui impose aux Municipalités de financer les écoles privées situées sur le territoire d'une autre commune est toujours là. Après une campagne vigoureuse, le collectif « défense de l'école de proximité » et de nombreuses associations laïques avaient obtenu que le PS vote à l'Assemblée Nationale contre cette loi. Aujourd'hui c'est « silence radio » ! du côté du pouvoir. Lorsque le gouvernement de ce même Sarkozy a imposé la taxe de 35 € sur le droit de saisir le tribunal des prud'hommes, le PS dans l'opposition a voté contre cette loi anti démocratique. Le collectif national, fort du soutien des organisations syndicales et de l'engagement militant de 14 000 pétitionnaires a adressé la lettre suivante au premier ministre :

« Monsieur le Premier ministre,

Dans la loi de finances rectificatives de juillet 2011, au nom de la « solidarité financière entre l'ensemble des justiciables », une disposition introduit une taxe d’un montant fixé à 35 euros « pour chaque instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire, ou par instance introduite devant une juridiction administrative ». Cette taxe sur la saisine du Conseil des Prud’hommes, une instance qui avait toujours été gratuite, constitue un nouveau moyen pour dissuader les salarié(e)s de défendre leurs droits.

La pétition lancée par la campagne « La saisine des Prudhommes doit rester gratuite » a déjà recueilli près de 14.000 signatures, dont plusieurs milliers de délégués du personnels, délégués syndicaux, animateurs d’unions locales ou départementales, élus prudhommes. Elle a été reprise et diffusée par plusieurs structures syndicales. Cela montre que le monde du travail est hostile à cette mesure qui touche les salariés les plus démunis au moment où ils ont le plus besoin d’aide.

Grâce à cette mobilisation, la taxe fut rejetée au sénat le 17 novembre 2011, mais réintroduite par l’UMP à l'Assemblée nationale malgré la question au gouvernement posée le 20 décembre 2011 par Mme Catherine Queré, députée socialiste, pour en demander l’abrogation. Finalement, le Conseil Constitutionnel a entériné cette mesure le 13 avril 2012.

Le parti socialiste s’est donc ainsi, à plusieurs reprises, montré hostile à cette mesure. C’est pourquoi nous vous demandons d’écouter les 14.000 signataires de la pétition « Les Prudhommes doivent rester gratuits », d’écouter les confédérations syndicales et les militants ouvriers de restaurer immédiatement la gratuité des Prudhommes et d’abroger la taxe de 35 euros instaurée par le précédent gouvernement.

Le blog de la campagne »

Ce courrier transmis au garde des sceaux, Madame Taubira n'a obtenu aucune réponse. S'agit-il d'un oubli ou la marque d'un abandon !? Beaucoup de personnes n'osent plus faire appel aux prud'hommes. Alors qu'avant 2011, n'importe quel salarié pouvait saisir les prud'hommes, aujourd'hui il faut débourser 35 €. Qu'attend ce nouveau gouvernement ? Qu'attend cette nouvelle majorité ? Ils ne peuvent pas nous chanter l'air de : « c'est pas nous, c'était lui » !?

Jean-François Chalot
 



23 réactions


  • sandre08 15 octobre 2012 11:41

    Hier,j’ai regardé sur BFMTV le collectionneur de montres de luxe,MR Cahuzac déclarer que les retraités IMPOSABLES devait participer à l’effort en s’acquittant de la CSG.Peut-il nous indiquer pourquoi les députés et sénateurs qui touchent en 1 mois le montant annuel d’un petit retraité imposable ne peuvent faire aucun effort ?
    Pourquoi avoir gardé les niches fiches fiscales des DOM.TOM,du cinéma ?
    La demi part pour les veuves,les indemnités des accidentés du travail retirés par Sarko demeurent.
    Prendre pour excuse que ce n’est pas le moment ne les empêche pas d’envoyer des signaux forts à MME Parisot ( voir les ministres envoyés au MEDEF )
    Oui pour le PS ,la côte d’alerte est là !


  • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 octobre 2012 11:42

     A la lecture du titre, je m’attendais à un réquisitoire complet enbonne et dûe forme. Quelle n’a pas été ma surprise en constatant que le principal motif d’indignation consistait en une taxe de ... 35 € obligatoire pour saisir certaines juridictions !

    Certes, le principe est à condamner.
    Mais quid des autres réformes urgentissimes à mener, en particulier l’abandon de cette Vè Constitution liberticide pour un passage à la VIè ? Pour un RIP permettant au peuple de s’exprimer plus qu’une fois tous les 5ans ? Et pour rappeler aux députés leurs obligations du débat politique dans leurs circonscriptions tout au long de leurs mandats ainsi que de leurs devoirs de rendre compte ?

    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=123152

    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=119993

    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=120375


  • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 octobre 2012 11:50

     Est-ce la démocratie quand après avoir voté nous n’ayons pas la possibilité d’avoir de l’influence sur les élus ? (Danièle Mitterand)


    • julius 1ER 15 octobre 2012 12:58

      je suis désolé on a toujours le choix au premier tour , perso j’ai voté Mélanchon pas par conviction mais parcequ’il me semblait le plus apte à faire évoluer les choses en faveur des classes moyennes et populaires, mais quand on voit les scores des candidats au premier tour on peut se dire que 70% des gens sont contents finalement après on peut toujours gueuler mais le mal est fait !!!!


    • foufouille foufouille 15 octobre 2012 14:03

      le pote a dati et hortefeux ?


  • Yohan Yohan 15 octobre 2012 11:53

    Moi, je suis déçu de vous voir aussi déçu d’avoir été aussi con pour voter un type que vous saviez incapable de tenir ses promesses


    • Yohan Yohan 15 octobre 2012 13:23

      Ah Ah Ah !!! « des mesures PS allant dans le bons sens » t’es un comique toi. vas raconter ça à tous ceux qui ont perdu leur job récemment. Apparemment, tu ne payes pas d’impôt toi, tu dois être un de ces retraités de l’EDF 


    • ETIENNE 15 octobre 2012 21:48

      @ yoyo ça fait longtemps

      Toujours ce problème de longueur ? il y a des solutions je crois pour « enlarge ».
      Les gens qui ont perdu récemment leurs emplois les ont perdus à cause de la politique de la majorité précédente.

  • Guy BELLOY Guy BELLOY 15 octobre 2012 12:30

    Si les gens étaient moins cons, ils pourraient avoir les moyens de changer les choses.

    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=122496

    Mais la majorité sont des veaux broutant l’anesthésiante info des J.T. de 20H.


  • spartacus spartacus 15 octobre 2012 12:42
    Faut arrêter ce mensonge de considérer le salarié comme la partie juridiquement et économiquement la plus faible,
    Tous les salariés bénéficient de conseils, avocats ou salariés initiés ayant reçus des formatons juridiques. Ces aides sont bien souvent gratuites.

    Tous le déroulement des procédures est partial anti-employeur.
    90% des procès sont choquants par l’arbitraire des conseillers qui montrent ostensiblement leur partialité avant même la plaidoirie contradictoire de l’employeur.

    Aux prud’homme, l’employeur est toujours en partialité négative....

    De cet état de fait de nombreux salariés souhaitent profiter de cette partialité et utilisent les prud’homme comme un casino ou l’entrée est gratuite.

    Faire payer l’entrée un minimum est tout a fait normal. Les tribunaux sont engorgés de cette faune de gens qui obstruent les procès des gens qui ont vraiment des problèmes.

    Faire payer 35€, les joueurs de casino, c’est pas encore assez cher !
    Y’en a qui ont de vrais litiges qui attendent des années pour qu’on s’occupe de eux, à cause des parasites.

  • julius 1ER 15 octobre 2012 12:51

    le problème est à propos de ces 35 euros :: :: :: personne ou presque n’en a entendu parler il n’y a eu aucun débat sur ce sujet ! comme d’hab c’est encore une taxe de plus, bien sûr ce sont les gens les moins fortunés qui payent .


  • spartacus spartacus 15 octobre 2012 12:57

    Un déséquilibre de fait contre l’employeur.

    Quand un salarié accuse un employeur suite a un licenciement , et qu’il n’apporte pas la preuve de l’injustice qu’il aurait subit, et que l’employeur lui apporte les preuves des causes réelles et sérieuses, il n’existe pas de jurisprudence qui condamne le salarié a procédure abusive et demande au salarié les remboursements de l’avocat de l’employeur ou des dommages et intérêt de procédure.
    Ce laxisme est cause d’abus de procédures de masse.

    Un salarié peut donc créer volontairement un litige pour se faire licencier. 
    Créant de fait un préjudice pour l’entreprise par ses malversations ou entraves à la bonne marche de son employeur...
    Aller volontairement au prud’homme pour tenter sa chance et abuser de procédure
    Et ne jamais être condamné.

    35€ c’est vraiment pas cher payé !

  • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2012 12:59

    « Ce courrier transmis au garde des sceaux, Madame Taubira n’a obtenu aucune réponse. S’agit-il d’un oubli ou la marque d’un abandon !? »


    Faux. La réponse a été donnée au début du mois : 

    « La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a »donné sa parole« vendredi d’abroger en 2014 la taxe de 35 euros instaurée en octobre 2011 pour certains actes de justice.

    La ministre, qui souhaitait la voir supprimée dès 2013, a expliqué ce retard dans le calendrier par le fait de n’avoir trouvé aucun »dispositif alternatif« de financement avant les arbitrages budgétaires.

    Depuis le 1er octobre 2011, les justiciables doivent s’acquitter d’une somme de 35 euros pour engager des actions en justice en matière civile, commerciale, prud’homale, sociale ou rurale.

    Cette taxe, qui rapporte 55 millions d’euros par an, avait été créée pour financer l’augmentation du montant de l’aide juridictionnelle avec la réforme de la garde à vue, qui prévoit une présence accrue des avocats. »


  • CHALOT CHALOT 15 octobre 2012 13:36

    Madame Taubira a été réinterrogée à propos de la promesse du PS, elle n’a pas répondu elle a renvoyé ses interlocuteurs sur sa première réaction.
    spartacus qui défend les patrons : changez de pseudo !


    • spartacus spartacus 15 octobre 2012 14:07

      1-Spartacus est un héros de l’antiquité.

      La récupération par les cruels monstres sanguinaires communistes se comparant aux esclaves de l’Antiquité est une ineptie ! Spartacus défend la liberté. la liberté d’entreprendre, la liberté d’expression comme la liberté d’avoir le pseudo qu’il veut !

      2-Faire payer l’entrée des prud’homme est une forme de sélection a l’entrée pour éviter les abus.
      Ça permettra justement au salariés de passer plus vite, par le désencombrement des tribunaux.
      Votre prose ne défend que les syndicats, très très loin des intérêts des salariés.
      Si on fait payer l’entrée, les syndicats vont se retrouver avec moins de procès et en plus uniquement des vraies affaires ! 
      Faire payer l’entrée c’est permettre a des victimes de passer plus vite en procès.

      Y’a bien longtemps que les syndicats politisés ne défendent plus les salariés du privé.

  • LE CHAT LE CHAT 15 octobre 2012 14:27

    35€ , ce sont des clopinettes en comparaison de ce que l’on peut espérer obtenir d’un jugement devant les prud’hommes . Il est idiot de saisir cette instance pour des gains dérisoires , le jeu n’en vaut pas la chandelle , car un employé attaquant son employeur au prud’hommes est marqué au fer rouge et grillé en cas de recherche d’emploi sur le secteur et dans la branche professionnelle . les syndicats réclament généralement par ailleurs un pourcentage sur les gains , moi qui ai gagné j’ai laissé à l’époque 10% à la CFDT qui avait défendu le dossier .


  • CHALOT CHALOT 15 octobre 2012 15:55

    En réponse à Calmos ! Je ne me plains pas, je ne gémis pas pour moi il faut ni rire, ni pleurer main comprendre
    L’objet de mes articles, c’est d’informer et aussi de montrer qu’hier comme aujourd’hui je ne suis pas un béniouioui !
    Lechat ! 35 € beaucoup pour quelq’un qui hésite déjà à aller aux prud’hommes.
    J’ai défendu plusieurs fois des salariés aux prud’hommes et ils n’ont rien donné, j’ai même pris en charge mes déplacements...Pas parce que je serais spécial mais parce qu’ils semblaient démunis.


  • fcpgismo fcpgismo 15 octobre 2012 16:37

    Je vote oui à votre article mais l’ urgence est ailleurs. Réduire la pression démographique, nourrir l’ ensemble de la planète Humaine et pas avec des troupeaux d’ animaux avec des céréales et légumes ( Blé Orge Riz millet Avoine légumes verts )La biodiversité va être totalement anéanti les ressources naturelles, halieutique vont disparaitre n’ en jetez plus le constat est accablant alors les promesses aussi stupides ( blocage du prix des carburants donc encouragement à polluer ) de Flamby et de tous ces semblables ?


  •  C BARRATIER C BARRATIER 15 octobre 2012 18:03

    Un président de la République élu avec une étiquette de gauche n’a pu l’être qu’en faisant savoir qu’il ne ferait pas la révolution. J’ai écrit à son secrétariat général, comme à celui de M PEILLON. Dans la table des news :

    « Nouveau gouvernement : stop au gaspi et aux illégalités » 

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=214

    Je ne suis pas sûr du tout qu’ils reviennent à la légalité. Un collectif a écrit un peu dans le même sens...Devant tant de preuves le silence radio risque de continuer. Pour mémo ce que demande « Ecole de proximité » :

    "Avec les déclarations du président François Hollande, relayées par son ministre Vincent Peillon, notamment la création de 60000 postes durant le quinquennat, il pourrait sembler que la question des moyens accordés à l’école publique soit résolue. Nous considérons qu’il n’en est rien.

    Nous voulons attirer l’attention sur le fait qu’un grave déséquilibre a été instauré par la droite au cours des dix dernières années, au profit de l’école privée, principalement catholique, que le nouveau gouvernement semble vouloir perpétuer ;

    En effet, sur la période 2004-2012, 143 350 postes financés par l’Éducation Nationale, ont été supprimés, d’après les données officielles. Sur ce total, 96,4% relevaient de l’enseignement public. Le privé a ainsi échappé à la suppression de 23517 postes qu’il aurait dû subir si la répartition des réductions avait respecté la proportion 80/20, tacitement admise depuis l’application de la loi Debré. C’est ce que relève, entre autres, Nathalie Mons, co-responsable de la Concertation «  refondons l’école de la République », chercheuse spécialiste des politiques éducatives, dans un article paru dans le Monde du 16 juin 2010, indiquant qu’entre 2003 et 2009 "95% (des postes supprimés) ont été prélevés sur le public contre moins de 5% au privé.

    Il serait donc logique que toutes les créations de postes durant le quinquennat aillent en totalité au public et, même, que des postes soient prélevés sur le privé pour être affectés au public.

    Or, l’enseignement catholique, revendique sans aucune pudeur 8,5 % des créations (5100 postes sur le quinquennat).

    Les accorder contribuerait à maintenir intact le déséquilibre créé tout au long des deux quinquennats des présidents Chirac et Sarkozy. Malheureusement, tout semble indiquer que le gouvernement se prépare à souscrire à cette revendication puisque, dès la rentrée 2012, 70 postes lui ont été accordés sans autre justification que la soumission au lobby catholique

     De plus, par arrêté du ministre de l’éducation nationale en date du 24 août 2012, le nombre de contrats offerts au titre de l’année 2013 au seul concours externe de recrutement des professeurs des écoles des établissements d’enseignement privés sous contrat est de 889.

    Non seulement nous réclamons qu’aucun poste ne soit affecté à l’enseignement privé mais qu’un programme de prélèvement de 23517 postes lui soit appliqué pour la durée du quinquennat, afin de revenir à l’équilibre, traditionnel, mais déjà contestable pour des laïques, détruit par la droite.

    Nous répondrons ainsi au voeu d’Eric Delabarre, secrétaire national de l’enseignement catholique, qui déclare dans « La Croix  » du 23 janvier dernier : « Aborder la question de l’école par le biais des moyens ne me semble pas pertinent. La situation budgétaire est telle qu’il me semble impossible de rétablir ces 60 000 postes. Je pense même qu’on peut probablement continuer à en supprimer sans que la qualité de l’offre de formation s’en ressente. ... ».

    La restitution légitime de près de 24000 postes au profit de l’école publique devrait donc le ravir et ne serait que justice."


    Pour moi, il me souvient que SARKO et JOSPIN (les 2 de droite), ce n’était pas du tout la même chose quand même !


    • spartacus spartacus 15 octobre 2012 21:45

      @ baratier

      1-le taux de remplacement des congés maladie et maternité dans l’enseignement privé s’est élevé à 99.5% en 2009, et à seulement 92% dans l’enseignement public

      2-les enseignants du privé n’ont pas le statut de fonctionnaire, même s’ils sont rémunérés par l’Etat. Vous leur donnez votre statut pour le même prix.

      3- La règle, dite du 80/20 a été concédée par la loi de finances de 1985 à l’enseignement catholique : 20% des moyens publics lui sont attribués pour remplir sa mission. Or, dans les détails, elle n’est pas appliquée, il s’agit d’un ordre de grandeur. La loi du 80/20 n’est donc plus appliquée en France, ni pour les moyens, ni pour le nombre d’élèves. Invoquer cette règle pour justifier des diminutions ou des augmentations de crédits n’a aucun sens…

      4-Les écoles privées sont financées en partie par l’Etat, mais aussi les régions, les départements et les communes. En comparant les crédits alloués à l’enseignement public et privé dans les lois de finances, on voit qu’un élève du privé a coûté 3426 € en moyenne en 2009, et 4607 € dans le public, un coût qui augmente dans le public. Ces crédits permettent de financer les « dépenses de personnel », les « dépenses de fonctionnement » et les « dépenses d’intervention ». Pour quelles raisons un élève du public coût-t-il plus cher qu’un élève du privé, hors dépenses d’investissement (prises en charge par les parents dans l’enseignement privé) ? Une asymétrie d’autant plus difficile à justifier que, alors que le coût d’un élève du privé tend à stagner, celui d’un élève du public augmente régulièrement.


      Chiffrages à l’appuis vous tergiversations sont obsolètes !

  • Cassiopée R 15 octobre 2012 18:21

    Le raisonnement d’une anticipation d’une crise ou d’une situation se fait par le raisonnement scientifique ou rationnel, mais c’est exclure l’influence des lobbys qui vont utiliser l’argent et des techniques fausses, qui se nomme scientiste, pour arriver à faire passer leurs intérêts avant ceux du raisonnement, par rapport à l’anticipation de la situation et de ses conséquences.

    Les lobbys sont très présents en politique, ce qui constitue un indicateur de corruption, puisque les conséquences de leurs agissements feront à terme des difficultés pour les communautés. Comme par exemple les abeilles, qui sont nécéssaires pour avoir des fruits et des légumes, la production intensive qui détruit l’écosystème des abeilles a une influence sur la vie des abeilles.

    Les lobbys ne raisonnent que par l’intérêt de ceux qui les font travailler pour avoir plus de profits, et celà a des conséquences sur la politique, puisque les choix ne se font plus en fonction que des lobbys, qui par l’argent et d’autres éléments d’influences, ont effacés les capacités de décisions des citoyens, déjà pourtant faible. Il n’y a pas de possibilité de mécanisme pour réussir à convaincre, sans intervention de l’argent, par des raisonnements scientifiques et rationnels.


  • gaston gaston 15 octobre 2012 19:21

    Mais qui attendait des miracles à part les grands naifs ???? avec toutes les saloperie que les sarkozystes ont laissé sous le tapis ??? et l’état dans lesquel ils ont laissé le pays ??? qui attendait des miracle ? surenent pas moi ! le but était de retrouver dans notre beau pays de la démocratie , un fonctionnement de l’état plus normal de la justice , et surtout virer le pire président que la france aura connu sous la cinquième république , un avorton qui à tapé dans la caisse comme c’est pas permi qui a bafoué les droit de l’homme et ceux des travailleurs et l’indépendance de la justice , sarkozy n’a pas sa place dans une démocratie , j’espère qu’il va répondre de toutes ses magouilles politico financière , la place de ce minable est en taule ! Hollande a bien eu raison de le traiter de salopards ,car c’est vraiment un immonde salopard !


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