mardi 4 octobre 2022 - par Sylvain Rakotoarison

Le Front national des Le Pen, 50 ans plus tard...

« L'objectif premier est cette fois de prospérer ou d'influencer sur le terrain électoral et politique. Pour l'atteindre, Jean-Marie Le Pen est choisi pour président. Deux raisons semblent avoir présidé à ce choix. La première est son éloignement relatif des différentes "chapelles" qui sont à l'origine du FN. Sous cet angle, il peut s'imposer comme le plus petit commun dénominateur politico-idéologique. En même temps, et c'est la deuxième raison, Jean-Marie Le Pen n'est pas vraiment un novice en politique. (…) Sont ainsi rassemblées dans une seule organisation les deux grandes sensibilités de l'extrême droite, les nationaux et les nationalistes. » (Pascal Delwit, "Les étapes du Front national. 1972-2011").

En quelques phrases, le politologue bruxellois Pascal Delwit a résumé la naissance du FN (avec une petite erreur, Jean-Marie Le Pen était le plus grand commun dénominateur, pas le plus petit). Petite date symbolique et historique pour ce mercredi 5 octobre 2022 : le Front national a été fondé il y a exactement cinquante ans. Certes, il a changé de nom (c'est maintenant Rassemblement national depuis le 1er juin 2018), certes il a changé de prénom (le patron n'est plus Jean-Marie Le Pen mais sa fille Marine Le Pen), mais sa naissance montre bien que ce parti est d'essence d'extrême droite malgré tout ce que la fille a tenté de faire pour gommer, effacer cette hérédité au point même d'exclure son propre père fondateur de ce parti le 20 août 2015 et de tenter une nouvelle virginité.

Quand on relit l'histoire de l'extrême droite et les raisons de la fondation du Front national (plus exactement, au début, Front national de l'unité française), on s'étonne de la manière dont Jean-Marie Le Pen a su s'accaparer d'un parti dont l'initiative lui était très étrangère. En effet, il faut se remettre dans le contexte politique de l'époque, fin des années 1960 et début des années 1970. Les luttes politiques étaient très violentes entre extrémistes de gauche et extrémistes de droite. La fin de la guerre d'Algérie d'un côté, la révolte étudiante de mai 68 de l'autre, les jeunes étaient dans une sorte de bouillonnements idéologiques assez désordonnés.

Le mouvement Occident a été dissous en 1968, le GUD l'a remplacé et principalement le mouvement Ordre nouveau s'est créé (dirigé par François Brigneau, François Duprat et Alain Robert). Ces milieux d'extrême droite étaient très divisés, même idéologiquement puisque certains mouvements ont fait scission et se sont rapprochés des maoïstes ! Entre catholiques intégristes, païens, nostalgiques de l'Algérie française, anciens soutiens du candidat Jean-Louis Tixier-Vignancour à l'élection présidentielle de 1965, anciens poujadistes, et également nostalgiques plus ou moins assumés du pétainisme, voire du nazisme, ou du fascisme, se disputait la représentation de ce qu'ils appelaient la droite nationale et nationaliste. L'activisme militant était violent et souvent à la limite de la loi en raison de la violence, plusieurs mouvements ont été dissous et la concurrence militante et idéologique très rude. Ordre nouveau fut dissous le 28 juin 1973 par le conseil des ministres avec aussi la Ligue communiste (dirigée par Alain Krivine), ces deux mouvements s'étant violemment affrontés lors d'un meeting politique le 21 juin 1973 à la Mutualité de Paris.

Auparavant, Ordre nouveau, au-delà de son activisme, voulait aussi participer aux élections et avait besoin d'une devanture politiquement correcte. Il y a eu des premières participations électorales à des élections législatives partielles en 1970 et aux élections municipales de mars 1971 où l'union de la gauche avait suscité aussi une inquiétude dans les milieux d'extrême droite. Au deuxième congrès des 10 et 11 juin 1972 d'Ordre nouveau, il a donc été décidé de créer un rassemblement des extrêmes droites afin de participer aux élections législatives de 1973 et les négociations furent assez rudes. Le nom fut adopté par 83% des adhérents.

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Depuis plusieurs mois, le nom de Jean-Marie Le Pen était proposé pour présider l'ensemble, en raison de sa notoriété et du fait d'avoir été élu deux fois député (la première fois dans la vague poujadiste, en janvier 1956 à l'âge de 27 ans, réélu avec l'étiquette du CNIP en novembre 1958, battu en mars 1962 et juin 1968). Depuis la fin de la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, Jean-Marie Le Pen s'était retiré de la vie politique et avait préféré faire fructifier sa maison d'édition de disques un peu particuliers, créée en 1963 (la Serp). Quand on l'a rappelé car sa personnalité pouvait faire consensus au sein de l'extrême droite, Jean-Marie Le Pen a tout de suite cherché à y trouver intérêt en imposant un certain nombre de ses amis à la direction du FN.

Le logo même du FN (la flamme) provenait du logo du MSI, le grand parti italien rassemblement les nostalgiques de Mussolini (Frères d'Italie de Giorgia Meloni a toujours cette flamme en guise de logo, et loin d'être une copie de l'ancien logo du FN, elle est surtout la reprise du logo du MSI). Pour Ordre nouveau, le MSI était le parti de référence dans l'extrême droite européenne.

Parmi les fondateurs du FN, on peut citer : Dominique Chaboche, François Duprat, Roland Gaucher, Léon Gaultier, Pierre Sergent, Jean-Maurice Demarquet, André Dufraisse, etc. Dans le bureau désigné le 12 octobre 1972, à côté de Jean-Marie Le Pen, président, furent désignés entre autres François Brigneau (vice-président), Roger Holeindre (secrétaire général adjoint), Alain Robert (secrétaire général), Pierre Durand (trésorier adjoint), Pierre Bousquet (trésorier), etc.

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Notons que l'ancien Président du Conseil (et ancien successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance en tant que représentant de la démocratie chrétienne et du MRP) Georges Bidault a été présent à la fondation du FN en raison de ses amitiés nationalistes et de ses positions en faveur de l'Algérie française, mais l'a quitté immédiatement après (dès le 12 octobre 1972). Ce parrainage fut trop bref pour avoir pu être politiquement exploité mais il était notable.

À l'origine, donc, les dirigeants d'Ordre nouveau ont cru qu'il pourrait diriger le Front national en manipulant Jean-Marie Le Pen mais au fil des années, ce fut ce dernier qui, progressivement, a transformé le FN en parti personnel, à sa dévotion. La première échéance fut les élections législatives de mars 1973. Naturellement, Jean-Marie Le Pen s'est présenté à Paris et s'il n'a obtenu que 5,2% dans la 15e circonscription de Paris, il venait de faire passer ses premiers messages.

Lisons son tract électoral de 1973 : « La crise dont souffre la France n'est pas tellement politique ou sociale. C'est une crise morale qui met en cause les valeurs fondamentales de notre société. Sans doute, l'évolution du monde moderne trouble partout les esprits et perturbe les mœurs. Mais c'est justement le rôle des pouvoirs publics de maîtriser cette évolution et de sauvegarder les principes qui nous ont faits ce que nous sommes, et dont l'oubli conduit à la décadence. ». C'était déjà grandiloquent et cela fait donc cinquante ans qu'on parle de décadence, de valeurs morales en perte de vitesse etc.

Mais arrêtons-nous au discours par exemple de l'ancien candidat Éric Zemmour qui justement dénigre notre période actuelle alors qu'il regrette …le temps du RPR, le RPR a été fondé en 1976, donc bien après 1973 : en clair, le discours de l'extrême droite, c'est de toujours dire qu'avant, c'était mieux et qu'aujourd'hui, ça craint, mais lorsqu'on martèle ce discours depuis cinquante ans, il devient complètement absurde !

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Il y a aussi, dans le tract de 1973, un laïus contre l'immigration (« contre l'invasion de la France par les indésirables ») où les mots restent ceux de l'extrême droite : « Les Français ne sont ni xénophobes, ni racistes. (…) Mais ils ne supportent plus que la France soit colonisée, exploitée, terrorisée. Il n'est pas tolérable que notre pays soit devenu un dépotoir ouvert aux bons-à-rien, aux délinquants, aux criminel... (…) Il n'est pas non plus tolérable que notre budget social et hospitalier soit dilapidé au profit des indésirables. ». Onze ans après les Accords d'Évian, la France devient une colonie selon son point de vue, un argument qu'on entend ad nauseum encore aujourd'hui ! À l'époque, il n'y avait pas de CMU, mais l'argument était déjà là, on paie trop les immigrés (on n'ose simplement plus parler des "indésirables" dont le mot est trop provocateur).


Après le premier congrès du FN en avril 1973, des premières tensions ont apparu entre Jean-Marie Le Pen et ses "amis" d'Ordre nouveau qui se sont séparés du FN en novembre 1973 après la dissolution de leur mouvement pour créer finalement le Parti des forces nouvelles (PFN) le 9 novembre 1974. Jean-Marie Le Pen en a profité pour créer son propre mouvement de jeunesse, le Front national de la jeunesse (FNJ) en décembre 1973, vivier de ses futurs cadres.

On peut dire aussi que Jean-Marie Le Pen a complètement compris la logique de la Cinquième République. Il fut pour l'extrême droite ce que François Mitterrand fut pour la gauche qui, elle, avait du mal à comprendre la prédominance présidentielle (cf Pierre Mendès France, Gaston Defferre et même Michel Rocard n'ont jamais compris la logique politique de la Cinquième République).

Ainsi, après les législatives, Jean-Marie Le Pen s'est lancé dans la campagne de l'élection présidentielle de 1974, qu'il n'avait pas anticipée puisque consécutive à la mort de Georges Pompidou. À l'époque, il suffisait de 100 parrainages de maires pour pouvoir se présenter. Il était toujours question de décadence dans sa propagande : « Cette crise, dans notre pays, trouve ses origines dans la décadence morale et civique qui mine notre société. ». Il a alors obtenu 0,7% des voix, pas même 200 000 suffrages et pour le second tour, il a annoncé son soutien à Valéry Giscard d'Estaing (on oublie trop souvent cette prise de position).

Pendant tout le septennat de VGE, Jean-Marie Le Pen a su verrouiller le FN pour en faire son parti, au prix de véritable guerre à l'intérieur de l'extrême droite (François Duprat a été assassiné le 18 mars 1978 ; auparavant, Jean-Marie Le Pen a été victime d'une tentative d'assassinat le 2 novembre 1976, un attentat qui a détruit son appartement parisien), et en 1976, justement, le leader du FN a hérité des ciments Lambert, ce qui lui a fourni les moyens de faire vivre à grande échelle son mouvement (l'attentat pourrait avoir un rapport avec cet héritage qui aurait spolié une partie de la famille de l'ami millionnaire).

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Pour les élections législatives de mars 1978, Jean-Marie Le Pen a mis au point son thème de prédilection, l'immigration, qui ne cessa pas d'être le thème principal de ce parti extrémiste. Pourtant, les résultats étaient encore très faibles (3,9% pour lui, 0,3% pour le FN en général), et 1981 fut encore pire pour lui puisqu'il n'a pas pu se présenter à l'élection présidentielle, n'ayant pas su recueillir les 500 parrainages d'élus (au lieu des 100 en 1974), réforme qu'avait réalisée Valéry Giscard d'Estaing pour éviter la démultiplication des candidatures à l'élection présidentielle.

À l'arrivée de la gauche au pouvoir, le FN était donc au plus bas. Mais justement parce que la gauche, elle aussi archaïque, a commencé à hystériser le débat, le FN a su profiter de l'aubaine pour reprendre du poil de la bête, parallèlement à la crise économique et sociale (fort taux de chômage). Et la véritable percée du FN a eu lieu le 4 septembre 1983 avec la liste menée par Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du FN depuis juin 1981, lors qu'une élection municipale partielle à Dreux : 16,7%. Ce score n'a pas bondi spontanément : le candidat FN avait obtenu 12,6% aux cantonales en mars 1982 à Dreux Ouest. L'erreur de la droite a alors été d'accepter la fusion de la liste mené par le candidat RPR avec celle du FN pour finalement remporter la mairie de Dreux sur la maire socialiste sortante. De même, candidat à une élection législative partielle dans le Morbihan, Jean-Marie Le Pen a obtenu 12,0% des voix le 11 décembre 1983, ce qui était remarquable.

L'épisode de Dreux a marqué profondément l'opposition UDF-RPR et malgré quelques alliances sporadiques et très locales, à aucun moment une alliance nationale n'a été envisagée avec le FN pour reconquérir le pouvoir sur la gauche. Cette ligne de conduite était la résultante de la position de trois leaders importants de l'opposition dès septembre 1983 : Simone Veil, Bernard Stasi et Jacques Chirac. Si Bernard Stasi était vice-président du CDS, l'une des composantes importantes de l'UDF, il n'avait pas une influence prépondérante sur les investitures, au même titre que Simone Veil, elle sans étiquette. En revanche, la position de Jacques Chirac, président du RPR, a été déterminante dans l'absence d'alliance qui reste encore de rigueur en 2022, engendrant d'ailleurs une haine exceptionnelle de Jean-Marie Le Pen contre Jacques Chirac (en 1988 et 1995), et contre Nicolas Sarkozy qui a gardé la consigne de non-alliance (en 2007 et 2012), les consignes de vote plus ou moins assumées du FN étant de favoriser le candidat de gauche contre celui de de droite.

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Avec un réel soutien de François Mitterrand, Jean-Marie Le Pen a pu faire connaître ses idées grâce à des invitations récurrentes à la grande émission politique "L'heure de vérité" sur Antenne 2 (la première invitation a eu lieu le 13 février 1984), ce qui a sorti le FN de la confidentialité avec l'élection de 10 députés européens aux élections européennes du 17 juin 1984, faisant jeu égal avec le PCF, et, grâce à la proportionnelle voulue par François Mitterrand pour empêcher la constitution d'une majorité à droite, l'élection, le 16 mars 1986, de 35 députés FN à l'Assemblée Nationale, sous l'étiquette du... Rassemblement national.

Aujourd'hui, en 2022, Marine Le Pen, héritière de son père, se retrouve à la tête d'un groupe de 89 députés RN, élus au scrutin majoritaire, et avait rassemblé au second tour de l'élection présidentielle près de 13,3 millions d'électeurs, soit 41,5% des suffrages. Je ne suis pas sûr qu'elle souhaite rappeler l'origine de son mouvement qui fait pourtant partie des plus anciens du paysage politique. Il est parfois utile de rappeler l'histoire politique. Et singulièrement, celle de l'extrême droite.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (02 octobre 2022)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Le Front national des Le Pen, 50 ans plus tard...
José Gonzalez.

La marque Le Pen fonctionne toujours aussi bien.
Législatives 2022 (10) : un train peut en cacher un autre.
Élysée 2022 (46) : le second débat télévisé Emmanuel Macron vs Marine Le Pen du 20 avril 2022.
Duel Emmanuel Macron vs Marine Le Pen du second tour du 3 mai 2017.
Avec Marine Le Pen, l’État de droit en peine.
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Élysée 2022 (38) : Marine Le Pen et la Russie de Vladimir Poutine.
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Choisis ton camp, camarade !
Fais-moi peur !
Peuple et populismes.
Les valeurs de la République.
Être patriote.

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3 réactions


  • Astrolabe Astrolabe 4 octobre 2022 18:46

    Rappelons au passage que parmi les membres fondateurs du FN, on trouvait :

    (wiki)

    Les piliers fondateurs du FN 

    • Clark Kent Clark Kent 5 octobre 2022 08:46

      @Astrolabe

      Un personnage plus embarrassant est Victor Barthélémy, qui a participé lui aussi à la création du Front national dont il a été le premier secrétaire administratif, et qu’il a « administré » jusqu’à sa démission en 1978.

      Il avait d’abord adhéré au PCF (oui, vous avez bien lu) en 1925, milité au Secours Rouge International, et travaillé pour l’Internationale Communiste (IC) sous la direction de Togliatti (dirigeant du Parti communiste italien).

      En 1930, il avait pris ses distances avec le PCF et adhéré au Parti populaire français (PPF) de Doriot dont il était devenu le secrétaire général en 1939. En 1941, il occupait le poste de secrétaire général pour les deux zones.

      Il a participé à la création et siégé au comité central de la Légion des Volontaires français contre le Bolchévisme (LVF) dont les membres, qui ont intégré la Waffen SS fasaient le serment « d’obéir strictement au chef des armées allemandes et alliées, Adolph Hitler ».

      Après le débarquement, il s’est réfugie à Sigmaringen avec les dirigeants de la collaboration, et en novembre 1944, il a représenté le PPF auprès de la République de Salò de Mussolini.

      Après la mort de Doriot, il a fait partie du triumvirat qui a dirigé lePPF.

      En avril 1945, à Milan, il a pris en charge le Kommando Tosca dont le but était de créer un « maquis blanc » en France. Il a été arrêté, remis aux autorités françaises, jugé par un tribunal militaire et condamné à plusieurs années de prison.

      Une fois libéré, il a participé à la création du « Mouvement social européen », puis, pendant la guerre d’Algérie, il a adhéré au Front national pour l’Algérie française (FNAF), créé en juin 1960 par Jean-Marie Le Pen., et dont la ligne politique était de garder l’Algérie française et de détruire le régime républicain : «  On ne sauvera pas l’Algérie, on ne sauvera pas la Patrie sans briser le système, ses cadres, ses organisations, ses idéologues ». Après l’épisode des barricades d’Alger, en janvier 1960, le FNAF (SPES) s’est donné pour rôle de venir en aide aux prisonniers de l’OAS.

      Il a publié un livre de souvenirs, intitulé « Du communisme au fascisme », histoire d’un engagement politique avant de mourir en 1985.

      Qui a parlé d’« épuration » à la libération ?


  • ETTORE ETTORE 5 octobre 2022 11:40

    Dites rakotonanobis, votre musée de collections personnelles, il est visitable ?

    Avez vous aussi les momies qui vont avec ?

    Où vous attendez la première, qui doit y faire son entrée, dans votre

    « Sérre à Pet Hom » à la fin de ce « quinquenatobis » ?

    Vous savez que vous serez bientôt dépassé par l’actualité des jeux

    « Hooo LIMBIQUES » du Prince CON -sort ?

    Alors magnez vous un peu, le popol-vu-h, pour exposer, vos Papy Rusés, avant que vous ne finissiez vous même, en simple rouleau de printemps, purement idéalisé, par vos salades !


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