jeudi 24 janvier 2013 - par SEPH

Le Mali : un bruit de bottes et une odeur de pétrole !!

La France prétend vouloir rétablir la stabilité, dans la région, alors qu’elle a rendu plus compliquée la crise, en envoyant ses effectifs dans le pays, contraignant depuis son intervention, le 11 janvier, près de 3.000 Maliens, selon les chiffres de l’ONU, à abandonner leurs foyers et à partir se réfugier dans des endroits plus sûrs.

Dans le même temps, le gouvernement français a annoncé qu’il ne retirera pas les troupes françaises, tant que la situation ne sera pas normalisée au Mali, dévoilant ainsi sa volonté de maintenir une présence prolongée dans la région.

 En agitant les menaces des groupes rebelles, la France et ses alliés ont expédié des effectifs au Mali pour les réprimer. Elle soutien pourtant, financièrement et militairement, dans un autre endroit du monde en l’occurrence la Syrie, des groupes salafistes qui luttent contre le gouvernement légal de Bachar al-Assad.

A quoi faut-il croire ? A ce soutien sans faille aux Salafistes anti-Assad ou à l’intervention militaire qui a provoqué, d’ailleurs la colère de nombre de pays, dans le monde ?

Les analystes estiment que la France cherche, également, par ce biais, à déstabiliser l’Algérie, voisin du Mali. Nombre de déplacés maliens se sont, déjà, réfugiés en Algérie qui est troisième pays africain, après la Libye et le Nigéria, à détenir des ressources en pétrole. Il semble que la crise économique, en Europe et aux Etats-Unis, ait conduit les anciens colonialistes à recourir à de nouvelles méthodes et stratégies pour piller les riches ressources de l’Afrique.


 

Tout a commencer par de gros mensonges des autorités françaises afin de rendre présentables cette expédition :

A - Les mensonges d’Hollande au sujet du feu vert de l’ONU !!!

Le conseil de sécurité de l’ONU A ÉTÉ MIS DEVANT LE FAIT ACCOMPLI puisque l’intervention de la France qui a commencé (le 11 janvier 2013) avant sa réunion (le lundi 14 janvier 2013) .

En effet, l’ambassadeur russe auprès de l’ONU, Vitaly Churkin, a balayé d’un revers de main les allégations de son homologue français, selon lesquelles tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU soutiendraient une intervention militaire, au Mali.

En allusion à la position de Moscou, hostile à une intervention militaire des troupes françaises, au Mali, Vitaly Churkin, a déclaré le 13 janvier 2013 que la France avait pris cette décision, sans le feu vert de tous les membres du Conseil de sécurité.

Mais, que cache cette intervention précipitée de la France, au Mali ?


Remarque

La diplomatie américaine a tout de suite félicité la France pour son intervention militaire contre des groupes « terroristes » au Mali, précisant que les États-Unis fournissaient déjà à leurs alliés français une aide en matière de renseignement.

Les USA qui s’étaient largement implantés au Mali voient d'un bon œil l'intervention française qui prend des risques à leur place en espérant tirer les marrons du feu sans se brûler les doigts.

Le Pentagone y a déjà dépensé  1 demi milliard de dollars pour le plus grand profit de l’armée Malienne. En effet, c'est cet investissement destiné à améliorer l’efficacité de cette armée qui a permis au moins de faire un coup d’État . C'est ce programme « le programme anti-terroriste le plus ambitieux jamais mené dans la région » dixit le New York Times, (lien) qui a permis au capitaine Sanogo, bien entraîné par les américains, de renverser le 22 mars 2012, le président Amadou Toumani Touré.

 

B- L'appel à la France d'intervenir a-t-elle une légitimité ?

Un groupe de soldats mutins s'est donc emparé du pouvoir au Mali dans la soirée du 21 mars 2012. Le président légitime Amadou Toumani Touré est destitué.

Deux semaines après son coup d’Etat, la junte militaire malienne a installé le président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré à la tête du pays. Dioncounda Traoré est nommé « président par intérim »

Ce coup de force, ramène le Mali près de vingt ans en arrière, alors que le pays nourrissait l’espoir d’avoir solidement assis sa démocratie.

Aucun des trois acteurs qui se partagent le pouvoir au Mali, le président intérimaire Dioncounda Traoré, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et le chef de l’ex-junte, Amadou Sanogo, ne dispose d’une légitimité populaire. : http://www.slateafrique.com/95735/mali-impossible-de-savoir-qui-gouverne


Dernier coup de théâtre : Le capitaine Amadou Haya Sanogo est de nouveau l'homme fort du Mali, il vient de forcer le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra à démissionner mardi, il a de nouveau démontré un pouvoir de nuisance jamais démenti depuis son coup d'Etat de mars 2012 qui a plongé le Mali dans le chaos.

D'ailleurs,les hommes de Sanogo, ayant leur quartier général dans la ville-garnison de Kati, près de Bamako, ont multiplié les descentes sur la capitale pour procéder à de très nombreuses arrestations de civils et de militaires proches du président renversé.

Nombre d'entre eux ont été torturés, ont disparu où ont été tués à Kati, selon les organisations locales et internationales de défense des droits de l'Homme. : http://www.lequotidien.lu/international/40413.html

 

La France a été appelée non pas par un gouvernement légitime mais par une junte issue d'un coup d’État . L’intervention de la France n’a donc aucune légitimité.

 

C – Y avait-il une menace islamique ?

Dans le registre de la légitimation, il y a l’argumentaire de la « menace terroriste islamiste ».  Depuis que le Président Bush a trouvé et désigné ainsi le nouvel ennemi global de l’Occident, l’argument sert « à toutes les sauces », y compris d’ailleurs à des alliances avec ceux désignés auparavant comme « terroristes » lorsque la « realpolitik » l’exige. La référence à la « menace terroriste » offre l’avantage à la fois de n’avoir rien à justifier et de donner une justification à n’importe quoi.

Le président de la République française, François Hollande, et son ministre des affaires étrangères n’ont cessé de répéter, de marteler, qu’il s’agissait, au Mali, de lutter contre « des groupes terroristes criminels ». On aura remarqué le pléonasme. Il a pour fonction d’accroître la tension. C’est ainsi qu’un amalgame est fait entre les différents groupes armés « rebelles », et que se trouvent obscurcies les véritables raisons de la crise malienne, et du même coup celles véritables de l’intervention française. Elles sont, ici comme ailleurs, à chercher, banalement hélas, dans le pillage des richesses de la région et dans le maintien de l’influence nécessaire à cet effet : l’amour du colonialisme !!!!!!!!

La menace islamique n’est que le prétexte à la guerre coloniale de la France. Ainsi une intervention militaire française en chasse une autre : Côte d’ivoire, puis, Libye, puis Mali, sans parler de la volonté appuyée d’intervenir, en Syrie. Les troupes françaises ont à peine, commencé à quitter l’Afghanistan qu’elles interviennent, de nouveau, au Mali.

 

D Et pour cela il fallait agir vite !!!

On nous répète « qu’il fallait agir vite ». Cette formule est trop souvent assenée sur tous les médias français pour ne pas en devenir suspecte. Elle rappelle, la même, utilisée pour la Libye, lorsqu’on criait qu’il fallait vite intervenir à Benghazi, pour éviter un massacre. On sait comment cette justification s’est avérée mensongère et d’où est finalement venu le massacre ( plus de 100 000 civils libyens ont été tués par les bombes de l’OTAN, plus un pays détruit en proie aux terroristes salafistes).

Il semble, en réalité, que l’armée malienne avaient lancé des opérations sur la route menant à la ville de Mobti et en direction de la ville de Douentza, dés la journée du Lundi 7 Janvier (cf "le Quotidien d’Oran, 9 janvier 2013, p 6). Ces opérations, organisées en coordination avec le commandement français, avaient pour but, selon des experts occidentaux, de faire sortir les colonnes de pick-up des groupes rebelles de leurs bases et des villes afin de les bombarder en rase campagne et de permettre ainsi à l’aviation française d’intervenir.

Tout a été organisé pour pouvoir justifier la précipitation de l’intervention française et à en cacher les véritables raisons.

 

E – Le gouvernement français prétend que le Mali n'a pas de richesses !!!!!

Le sous-sol malien fait partie des plus riches du continent noir. Il contient des ressources minières variées comme l’or, le quartz, les carbonates, le bois silicifié, les minéraux liés aux pegmatites et aux métamorphismes, ainsi que du pétrole et du gaz ( les réserves sont très importantes).


Ainsi selon « Les Echos » (Mali)- Le sous-sol malien fait partie des plus riches du continent noir. Selon la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM),le sous-sol regorge d’une importante variété de pierres précieuses et de matières fossiles.

Ainsi que du Minerai de fer, Bauxite et de Manganèse : des ressources importantes sont présentes au Mali mais toujours inexploitées

- Le Mali a, selon les estimations, plus de 2 millions de tonnes de potentielles réserves en minerai de fer, situées dans les zones de Djidian-Kenieba, Diamou et Bale.

- Les réserves de bauxite sont estimées à 1,2 millions de tonnes et elles sont situées à Kita, Kenieba et Bafing- Makana. Des traces de manganèse ont été découvertes à Bafing – Makana, Tondibi et Tassiga.

 

De plus, il y a :

- d’énormes réserves de gaz

La Société d’exploitation pétrolière du Mali (Petroma), Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or a fait la découverte d’un gisement gigantesque de gaz à Bourakèbougou (cercle de Kati, Commune rurale de Dièdougou Torodo).) Les essais d’exploitation du gaz ont déjà commencé.

- Un important gisement de pétrole au nord du Mali en plein territoire Touareg.

La carte d’implantation d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) au Sahel correspond à tout point à celle du bassin de Taoudeni …large de 1,5 million de kilomètres carrés, partagé entre le Mali, l’Algérie, la Mauritanie et le Niger …

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Les ressources d’hydrocarbures au Mali

. Les récentes découvertes de richesses minières contenues dans cette zone provoquent en effet depuis quelques mois un vif intérêt pour cette région.

Jean François Arrighi de Casanova, directeur Afrique du Nord de Total avait ainsi fait état d’immenses découvertes gazières dans le secteur, freinant la progression du puits vers la zone pétrolière, en Mauritanie et le conduisant même à parler « d’un nouvel Eldorado ».


Mais aussi, le Mali a d’énormes réserves d’uranium au nord en plein territoire Touareg.


La vraie et unique raison de cette guerre , c’est le gaz, le pétrole, l’uranium, l’or,......

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Les ressourses minières au Mali

F - Les vraies raisons de l'intervention

La France a mis à la manière de Bush, le Conseil de sécurité devant le fait accompli.

De plus, l'appel par un "président intérimaire" issu d'un putsch n'a aucune légitimité : car la France a été appelé par un putschiste et non par le peuple malien .

 

Aux MENSONGES du pouvoir, et aux MENSONGES des médias s’ajoute la TARTUFERIE.

En effet, le chantage au terrorisme que fait le gouvernement français. Ce terrorisme islamiste dont tout le monde sait qui le finance et qui le soutient. Ainsi, la France n’a pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et n’hésite pas plus aujourd’hui à soutenir les djihadistes en Syrie.

Le gouvernement français est en pleine contradiction : la France fait la guerre aux djihadistes au Mali, et au même moment en Syrie, elle leur fournit une aide logistique et un soutien diplomatique en partenariat avec les pétro-monarchies du Golfe et des USA. !!! Tout ceci n'est pas crédible

Le président français a justifié sa décision d’intervenir au Mali en prétextant l’appel à l’aide du gouvernement malien. Mais ce que le gouvernement et les médias français ont oublié de rappeler c’est que ce président intérimaire malien ne dispose d’aucune légitimité pour appeler à l’intervention militaire d’une puissance étrangère sur le sol malien.

La vraie et unique raison de cette guerre offensive, c’est le gaz, le pétrole, l’uranium, l’or, les pierres précieuses...... N’assisterait-on pas à une politique néo-coloniale ?

 

Conclusion

En Afrique, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et d’autres puissances occidentales ne sont pas en mesure de gérer, avec leurs groupes multinationaux, la concurrence économique de la Chine et d’autres pays émergents. Voulant maintenir, à tous prix, le contrôle des sources énergétiques et des minéraux stratégiques du continent, ainsi que de ses zones d’importance géostratégique, ils soufflent sur le feu des tensions et des conflits internes pour justifier leur intervention militaire, dont l’objectif est d’étouffer les luttes de libération des peuples.

A cette fin ils n’ont aucun scrupule à utiliser des groupes jihadistes, dont les militants de base, convaincus de combattre l’impérialisme occidental, finissent par en être l’instrument. Ils les ont utilisés en Libye pour désagréger le pays de l’intérieur, pendant que l’Otan l’attaquait avec des chasseurs-bombardiers et des forces spéciales infiltrées. Même le New York Times, après l’attaque, en Algérie, admet que Kadhafi avait raison quand il prévenait que l’abattage de l’État libyen aurait provoqué le chaos, en laissant les mains libres aux jihadistes. Le New York Times cependant ne dit pas que l’Otan fait la même chose en Syrie, confirmant que cela entre dans sa propre stratégie de la tension.

Le journaliste du Guardian, Neil Clark a déclaré à Russia Today qu’il était persuadé que des raisons économiques étaient derrière chaque aventure militaire occidentale de ces 30 dernières années - et le Mali n’était pas une exception  : http://www.mondialisation.ca/al-qaida-sert-decran-de-fumee-a-la-recolonisation-de-lafrique-du-nord-par-lotan/5319872

 

 

Sources : -  http://oumma.com/15432/mensonges-de-propagande-de-guerre-francaise-mali

- http://www.malijet.com/actualite_economique_du_mali/44150-kati-decouverte-d-un-important-gisement-de-gaz.html

- http://www.afrik.com/article25745.html

 



38 réactions


  • cogno4 24 janvier 2013 09:51

    Bravo, vous venez de découvrir que la politique n’est que mensonge.

    Vous parlez de légitimité ?
    Mais dans nos régimes, nous sommes dirigé par les élus d’une fraction de la population, c’est une minorité qui décide pour la majorité.
    Les politiciens que vous dénoncez, ne sont légitimes que parce qu’une poignée de citoyens trouve son intérêt à voter pour eux, rien de plus.
    Je n’ai pas voté pour ces guignols, en quoi sont ils légitimes ?
    Et je ne parle pas de l’Europe, car ces pitres ne sont même pas élus, alors question légitimité.... vous repasserez hein.

    Ensuite les choses internationales se passent au niveau des Etats, pas des Gvts, ici le gvt change, mais rien n’est remis en question pour autant.
    Nous avec des accords avec des Etats, pas avec des gvts.

    On y va avec des arrières pensées, c’est évident, croire le contraire, c’est être crédule.

    En clair, on reprends possession de notre arrière cour.


  • louphi 24 janvier 2013 13:01

    SEPH

    « La France a été appelée non pas par un gouvernement légitime mais par une junte issue d’un coup d’État . L’intervention de la France n’a donc aucune légitimité. »

    Y a-t-il jamais eu un gouvernement légitime au Mali depuis le renversement de son premier président, Modibo Kéita, en novembre 1968 par coup d’Etat militaire organisé par la France ? En effet :

    « Modibo Kéita est le premier président malien. Il défend tout au long de sa vie sa position anticoloniale. (…) Son orientation progressiste n’était pas au goût de la France, qui organise un coup d’Etat contre lui et met Moussa Traoré à la tête du pays. ». (1)

    « C’est ainsi qu’un amalgame est fait entre les différents groupes armés «  rebelles » (…) La menace islamique n’est que le prétexte à la guerre coloniale de la France. ».

    L’auteur écume bien son indignation par rapport à l’intervention de la France au Mali. Son indignation est très louable. Mais, l’auteur a une vue très courte de l’impérialisme en général, tant occidental et français qu’oriental, surtout en Afrique. L’auteur ne comprend pas l’impérialisme abrahamique tant judéo-chrétien que judéo-mahométan. Il se trouve dans la position inconfortable qui consiste à seulement fustiger un impérialisme face à un autre impérialisme.

    __________________________ 

    (1) Les leaders maliens qui dérangent, la France les élimine tel Modibo

    canempechepasnicolas.over-blog.com/article-les-leaders-maliens-qui-...


  • zany 24 janvier 2013 14:50

    seph, bien évidement qu’ont est intervenu pour les ressources, 


    ont s’en fout des maliens
    ont s’en fout de nos 6000 ressortissants qui deviendrons pas otages
    ont s’en fout de la stabilité de la région
    ont s’en fout d’un pays amis qui se fait envahir
    50 pour cent de sont territoire tomber aux mains de l’ennemis pfff pas grave
    l’ennemis coupe des mains ont s’en fout faut respecter les coutumes importé par l’envahisseur !!!

    ont ne serais pas intervenu monsieur des gens comme vous NOUS aurais mis sur le dos les exactions monstrueuse des salafistes (type rwanda), sa suffit les pleureuses !


    c’est la guerre ! Ont est accueilli en libérateur par les Maliens, les monde entier même la Chine/russie nous soutien !


    Loin de moi l’idée de balayer d’un revers de mains les ressources du nord Mali, c’est la réalité et protéger NOS intérêts est vital monsieur, vous omettez les principe de réalité !

    Que se serais-il passé sans intervention ? (pour les malien et NOS intérêts dans la région) 

    Les djihadiste avais annoncer la couleur charia à toute l’Afrique de l’ouest.

    Ma penser profonde est la suivante !

    C’EST AVEC DES (censurer) comme vous qu’ont à perdu en 40, ont aurais attaquer lors de la remilitarisation de la Rhénanie JAMAIS les boche aurais gagner.

    C’est une guerre JUSTE en adéquation avec NOS INTÉRÊTS

    AUCUNE NATION/PAYS n’agit autrement, 

    bienvenu dans le monde tel qu’il est, désoler pour le point godwin mais c’est VRAI !

    pleurer donc, moi je soutien nos soldats ! 

    • Lolo Le Caid 24 janvier 2013 23:59

      Si tout cela était au moins vrai…ce n’est évidemment pas le cas !

      En réalité, cette guerre par procuration, comme toutes celles qui l’ont les précédée depuis 20 ou 30 ans, ne profitera pas non plus à la France. Le « très charismatique » Flanby ne décide de rien du tout. Il ne fait que de la sous-traitance au profit l’Empire US.

      Et invariablement, les mêmes erreurs du passé sont bêtement rééditées : ceux qui déclarent la guerre ne savent jamais comment l’arrêter… Ils s’embourbent dans le pétrin puis retirent précipitamment, sans gloire. le dernier exemple en date, l’Afghanistan, n’a visiblement pas servi de leçon ! 


    • zany 25 janvier 2013 10:35

      C’est pas la même topographie, là c’est pas des montagne c’est le désert ET le soutien des populations


    • SEPH SEPH 25 janvier 2013 11:04

      @ Zany

      Cette guerre n’a aucune légitimité.

      La France fait cette guerre pour les actionnaires des compagnies d’hydrocarbures ou minières.

      Tuer des gens pour Total, Aréva, Bouygues, Lagardère, Dassault, les banques...il y mieux a faire que de les goinfrer.

      Les médias mentent comme d’habitude. Tiens ils appartiennent à : Bouygues, Lagardère, Dassault, Rothschild,.. !!!!!! :

      - Les populations qui ont fuit les bombardements, pas un mot !!!!

      -  Les civils morts sous les bombardements ,pas un mot ! !!!
      Pourtant en Libye plus de 100 000 civils sont morts sous les bombes Us,françaises,britanniques. Cette guerre avait pour objectif : le pétrole que les compagnies pétrolières pompent a leur seul profit ;

      Le gouvernement français nous refait le coup de la Libye

      Les maliens savent pourquoi la France intervient : pour prendre leurs richesses


    • zany 25 janvier 2013 12:24

      Le gouvernement français nous refait le coup de la Libye

      Les maliens savent pourquoi la France intervient : pour prendre leurs richesses


      J’ai toujours été contre l’intervention en Libye, toujours depuis le début, quand au malien dont vous semblez être le porte parole ils pensent tous autrement !


      preuve ? le texte d’alain jules à été repris par les média africain, lisez donc les commentaires http://www.malijet.com/a_la_une_du_...


      Le monde est comme cela, moi je préfère être amis avec les malien, avoir de bonne relation ET avoir l’exclusivité pour l’exploitation des ressources minière et pétrolière.


      Aucune mines, aucun forage n’est encore présent en territoire malien, nous allons donc développer ça, sa donnera du travaille aux maliens et des richesses pour eux et des matière première pour nous.


      Les africain n’ont pas réussi à s’en sortir seul, ils hurle àprés la CEDAO de n’être pas intervenu, ils hurle après leurs dirigeants corrompu, c’est un drame qui se joue en ce moment même, celui des africains incapable de s’unir face à un ennemis commun !


      ce n’est pas mon point de vue mais celui des premier concerné la malien, lisez les réponses à l’article d’alain jules.


      ont à répondu à un appel a l’aide d’un gouvernement intérimaire (coup d’état de Sanogo formé par les us)


      il vous faut savoir qu’il y a lutte dantesque pour les ressources africaine entre les us, les chinois, les russe, l’inde etc


      la presse africaine dans sont ensemble SALUE l’intervention Française et REGRETTE l’inertie des pays africain.


      ce n’est pas une ingérance ni une guerre coloniale, il y a incohérence en libye et en syrie ou l’ont aide les djihadiste, là ont les combats !


      là c’est cohérent et ont compte nos allié et les demi sel, ces fils de pute du Quatar soutiennent les tero via le MUJAO, les malien le savent et je vous dis pas les noms d’oiseau qu’il utilisent


      les malien sont musulman (soufi) à 95 pour cent et aucun pays arabe n’a dénoncer l’agression des extrémistes ! pire la tunisie et l’égypte sont ouvertement contre notre intervention, ils sont donc pro-djihadiste !


      nous avons des ennemis qui nous font danser avec le pétrole !


      moi je dis vive l’écologie et qu’on se passe de pétrole au plus vite !


      « Les Nations n’ont pas d’amis, juste des intérêts » le prix de l’uranium à bondi a cause de l’attaque islamiste, ont vas donc payer plus cher, donc plus de gens qui ne peuvent plus se chauffer etc...


      cause à effet ! ont aurais 6000 otages FRANÇAIS et ces guguss là décapite et coupe des mains et des pieds, ce n’est qu’un chiffre mais il y a des nom et des visages qu’ont à sauvé !


      ont ira donc pas en syrie soyez rassurer, ont paye les mauvais calcule politique de sarkozy, d’un point de vue morale ont aurais jamais du soutenir les djihadiste en syrie, si ils gagne géo-stratégiquement ont gagne un allier (et encore c’est pas sûre) si ils perdent (ce que j’espére) ont gagne un ennemis de la syrie !


      c’est simple, tenez réaction de l’ennemis intérieur !


      nous sommes en guerre !


    • SEPH SEPH 25 janvier 2013 14:39

      @ Zany


      Voici toute une série de mensonges qui sont autant de réponses à vos certitudes :


      Premier mensonge.

       Le gouvernement français justifie son opération Serval par le souci de contrer les rebelles d’Ansar Dine qui ont lancé une offensive contre des localités situées au centre du pays en direction du sud. Ce faisant, le gouvernement français tente de donner à cette opération un caractère défensif. Rien n’est plus faux. Depuis que le nord du mali a échappé au contrôle du gouvernement central de Bamako pour tomber entre les mains du mouvement Ansar Dine et des autres mouvements djihadistes, on le sait, la France n’a pas cessé d’appeler à la guerre en poussant en avant les Etats de la CEDEAO pour donner un semblant de légitimité africaine à cette guerre néocoloniale.

      Après avoir réussi à torpiller les efforts de médiation du gouvernement algérien en vue de trouver une solution politique à la crise et à arracher une résolution du conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d’une force africaine mais dans le cadre d’un plan de résolution politique globale de la crise, la France a continué en coulisses à pousser le gouvernement malien et les autres gouvernements de l’Afrique de l’ouest à vider cette résolution onusienne de son contenu et à se préparer à la guerre.

      De son côté, l’Algérie a réussi récemment à amener les deux principaux protagonistes du mouvement national touareg Ansar Dine et le MNLA à trouver un accord en vue de négocier une solution politique avec le gouvernement de Bamako. Des délégations de ce mouvement ont rencontré le ministre des affaires étrangères du Burkina Faso à Ouagadougou. Mais sous la pression française, le gouvernement malien a ignoré ces bons offices et a continué en secret à préparer l’offensive armée qui était planifiée entre l’été et l’automne 2013 comme en témoigne le recrutement tous azimuts et l’entraînement de mercenaires de tous les coins d’Afrique, étant entendu que les 3000 hommes de la CEDEAO n’allaient pas suffire à déloger les mouvements touareg de leurs positions.

      Le mouvement Ansar Dine n’avait plus d’autre choix que d’attendre que l’adversaire se prépare à son aise et qu’il se fasse écraser ou alors d’anticiper sur l’action de ses adversaires et lancer une offensive militaire pour rappeler à Bamako son existence et le forcer à négocier sérieusement.

      La France a compris l’enjeu et a dû changer son plan initial. Au lieu d’attendre encore quelques mois le temps de préparer ses supplétifs africains pour la sale besogne, elle a dû intervenir directement. 



      Deuxième mensonge.

      Le gouvernement français prétend qu’il mène cette guerre contre les djihadistes qui contrôlent le nord du Mali et menacent désormais le territoire de la France et de l’Europe. En reprenant cet argument officiel, les médias français usent d’un mensonge grossier.

      Le mouvement Ansar Dine est avant tout un mouvement de libération touarègue. Ses membres fondateurs et ses cadres, à commencer par leur leader Iyad Agh Ghali, proviennent tous du mouvement de libération touareg qui a lutté les armes à la main durant les années 80 contre le gouvernement central de Bamako et qui ont déposé les armes dans le cadre des Accords d’Alger en 1991.

      Que ce mouvement ait connu par la suite une évolution idéologique fondamentaliste est une chose que seul une islamophobie aveugle pourrait confondre avec le djihadisme terroriste dans lequel excellent des groupes comme Aqmi et le Mujao.

      Justifier une guerre au Mali au nom de la lutte contre le fondamentalisme d’Ansar Dine c’est comme si l’Etat italien justifiait dans les années 70 et 80 une mise hors-la loi du parti communiste italien sous prétexte que les groupes terroristes des Brigades rouges et de Prima Linea usaient de la même rhétorique marxiste-léniniste !



      Troisième mensonge.

      La propagande française met l’accent sur le fait qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre Ansar Dine et les autres groupes djihadistes.

      La preuve c’est que Ansar Dine a gardé des contacts avec ces mouvements. Ansar Dine se défend en disant qu’il n’a rien à voir avec ces mouvements mais comme ils sont sur le même terrain, il est normal qu’il ait des contacts avec eux.

      D’ailleurs, les services français entretiennent des contacts officiels sous la couverture du Quai d’Orsay avec ces groupes comme vient de le dévoiler un des chefs d’Aqmi au Mali, Abdelhamid Abou Zeid et ce, dans le but de libérer les otages français contre des rançons qui se sont avérées ces dernières années un mode bien commode de financer ces groupes terroristes dans leurs actions contre l’adversaire inavoué de la France dans la région : l’Algérie.

      Pire, rien n’interdit de penser que les services français regardent avec une certaine complaisance le jeu que certains protagonistes régionaux jouent avec les narcoterroristes du Mujao pour affaiblir l’encombrant voisin algérien…

      Parmi les arguments servis pour justifier la soi-disant collusion d’Ansar Dine avec les groupes terroristes, la propagande française relayée malheureusement par certains médias algériens, il y a le fait qu’Ansar Dine refuse de combattre Aqmi et le Mujao en avançant que ce n’est pas son rôle à lui de les combattre, en tout cas pas avant la résolution du conflit avec Bamako et le retour de la paix et de la stabilité dans la région

      Et dans ce cas, les djihadistes étrangers seront bien obligés de quitter le territoire malien de gré ou de force. Comme le rappelle à juste tire un porte-parole d’Ansar Dine, pourquoi les gouvernements occidentaux qui mettent aujourd’hui la pression son mouvement pour combattre Aqmi n’ont pas usé des mêmes pressions sur le régime du président malien déchu Amadou Toumani Touré dont la collusion avec les groupes narcoterroristes était avérée ?

      Que le programme et l’interprétation rigoriste de la Charia islamique d’Ansar Dine posent problème, sans doute. Mais ce sera une affaire interne à la société touarègue et malienne et ce n’est  en tout cas pas l’affaire de la France et des gouvernements africains à sa botte.Si l’application de la Charia devait constituer un objet de casus belli, la France devrait entrer sans tarder en guerre contre les pétromonarchies du Golfe et bientôt contre les pays arabes dont la nouvelle constitution devrait s’inspirer explicitement de la Charia : Egypte, Tunisie, Libye et bientôt Syrie !


      Quatrième mensonge.

      Les médias français ont abreuvé les téléspectateurs d’images et de reportages bidon montrant des citoyens maliens dans la capitale qui applaudissent l’intervention française. Bien-sûr, il se trouvera toujours des Maliens qui se rappellent l’esclavage d’avant-hier des esclavagistes touarègues et maures et oublient l’esclavage moderne d’hier et d’aujourd’hui des colons et des capitalistes français mais la majorité des Maliens ne sont pas dupes du jeu de la France.

      Les médias français montrent ce qu’ils veulent montrer et s’imposent le silence sur les manifestations des patriotes maliens, réunis au sein de la COPAM (coordination des organisations patriotiques du Mali) qui ont appelé au lendemain de l’intervention française au départ du président malien qui n’a aucune légitimité démocratique.



       Conclusion

       La facture risque d’être très salée pour un Hollande qui cherchait à faire des économies mais surtout pour le peuple français appelé à se serrer encore plus la ceinture pour contribuer à cette guerre coloniale !
      Il n’y a pas d’argent pour soigner, éduquer, faire une politique de relance pour diminuer le chômage, pour les SDF, les « mal loger »,..... mais pour que le capitalisme français fasse main basse sur les richesses du Mali : OUI

      Il faut aussi penser à la vie des otages français eux-mêmes. Au lieu d’assurer sa sécurité et celle de ses ressortissants, la France est bien partie pour vivre quelques aventures que ne lui envieraient pas ses alliés de l’Otan qui lui ont promis jusqu’ici bien timidement leur soutien logistique.

      Tout cela pour l’uranium du Niger et les milliards de bénéfices d’AREVA et de SUEZ et leurs banquiers !


    • zany 25 janvier 2013 15:35

      Je vous remercie pour cette réponse argumenté,


      la chute de Konna à précipiter les choses il est vrai, verrou stratégique qui donne accés à Bamako mais la débandade de l’armé et du gouvernent malien ne nous à pas laissé le choix

      Je ne suis pas malien je connais assez mal le nord mali mais vous faite erreurs sur les forces et groupes en présence, de mémoire 

      ansar dine (composé de touareg dont le chef est intégriste et d’internationaliste religieux)

      Le MNLA (groupe touareg laic qui momentanément allié d’aqmi se sont affronté et ont perdu et s’allie ou veulent s’allier avec nous)

      le MUJAO (soutenu par le Quatar internationaliste religieux)

      déjà ont ne s’est pas caché, cela fait des mois qu’ont voulais intervenir, donc le premier mensonge ne tien pas

      notre opposition est sur la formule guerre coloniale, ce qui est faux ont ne colonise pas.

      le Mali n’a pas les moyen à lui seul d’exploiter ses ressources, nous oui, après c’est des affaires entre Nations

    • zany 25 janvier 2013 15:46

      Autre donné qu’il vous faut prendre en compte, les touareg sont minoritaire au nord mali, ils représente à peine 10 pour cent de la population et sont NOMADE


      après faillais pas qu’il fasse alliance avec les djihadistes, ont peu s’entendre avec le mnla, mais pas avec les touareg d’ansar dine qui semble être proche du pouvoir algérien (d’ou la scission ?)

      Vous oublier nos otages, ont ne serais pas intervenu militairement nous aurions la plus grande prise d’otage de tous les temps (6000) avec 1500 djihadistes à Bamako

      je ne suis pas islamophobe, mais ceux d’en face tue au nom d’Allah

      tenez monsieur un site forum islamiste oh malheur francophone

      LISEZ CE QU’ILS ECRIVENT et après venez me faire la morale sur mon soutien à nos soldats, allez sur les site d’info malien, lisez les commentaires faite un travaille de journaliste (qui eux ne le font pas d’ailleurs ont est bien d’accord)

    • SEPH SEPH 25 janvier 2013 22:10

      @ Zany

      Faisons un peu d’histoire pour comprendre les forces en présence au nord Mali :

       Tout d’abord rappelons que le gouvernement français a monté toute sa campagne diplomatique en direction de l’union africaine, l’union européenne et l’Onu en vue de justifier une guerre au Mali au nom de la défense de l’intégrité et de l’unité territoriale du Mali menacée par la déclaration d’indépendance unilatérale de l’Azawad proclamée par le MNLA.

       C’est peut-être le plus gros mensonge de cette guerre tant il est archi-connu que la France a toujours tenté de manipuler les mouvements séparatistes touarègues au Mali et au Niger pour faire chanter les gouvernements de Bamako et Niamey en vue de les amener à accepter ses conditions de « coopération » néocoloniales.

      Il ne faut pas oublier que le mouvement séparatiste appelé MNLA a été créé dans la précipitation par Mohamed Ag Najem qui commandait un millier de mercenaires touarègues maliens au service du régime de Kadhafi et qui a été retourné par les services français quelques semaines avant la chute de Tripoli.

      Ag Najem aurait-il accepté de trahir Kadhafi et de retourner au Mali s’il n’avait pas eu les assurances de Paris pour pouvoir rentrer chez lui avec armes et bagages remplis d’or et de dollars pour jouer le nouveau rôle qui lui a été dévolu ?

      C’est quand le MNLA a été chassé de ses positions conquises au nord par les combattants d’Ansar Dine et des autres groupes djihadistes que le gouvernement français a changé de fusil d’épaule et s’est mis à défendre hypocritement la thèse de l’intégrité territoriale du Mali. En fait, la diplomatie française est en train de réchauffer un vieux plan colonialiste visant à diviser l’Afrique et les Africains pour mieux régner.

      Une chose est sur, les touaregs d’Ansar Dine défendront leurs terres contre toute agression armée.

      Je vous invite a écouté la vidéo suivante : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JCuDdwmqETY&nbsp ;

      Résumons, les touaregs ont toujours été persécuté par le gouvernement de Bamako. Aujourd’hui ils veulent leur indépendance pour vivre librement. C’est un droit inaliénable pour les peuples.

      Si cette guerre n’est pas coloniale. Qu’est-qu’il vous faut. Allez voir ce qui se passe au Niger, très riche en uranium ( comme le territoire Touareg ) , les GENS CRÈVENT DE FAIM, mais Aréva et les compagnies minières se goinfrent.

      D’ailleurs, l’hebdomadaire français Le Point a révélé jeudi que les forces spéciales françaises seront envoyées au Niger, voisin du Mali, pour protéger les gisements d’uranium exploités par Areva. C’est la première fois que les forces françaises participent directement à la protection d’intérêts privés. C’est bien là, la marque du colonialisme qui protège les intérêts des compagnies contre le peuple spolié et contre les travailleurs qui extraient l’uranium, sans protection, dans les pires conditions.


      Ce qui se passe au Mali est l’affaire des maliens. Je suis d’accord avec Mr Villepin qui a déclaré :

      "Ne cédons pas au réflexe de la guerre pour la guerre. L’unanimisme des va-t-en-guerre, la précipitation apparente, le déjà-vu des arguments de la « guerre contre le terrorisme » m’inquiètent. Ce n’est pas la France. Tirons les leçons de la décennie des guerres perdues, en Afghanistan, en Irak, en Libye.

      Jamais ces guerres n’ont bâti un État solide et démocratique. Au contraire, elles favorisent les séparatismes, les États faillis, la loi d’airain des milices armées.

      Jamais ces guerres n’ont permis de venir à bout de terroristes essaimant dans la région. Au contraire, elles légitiment les plus radicaux.

      Jamais ces guerres n’ont permis la paix régionale. Au contraire, l’intervention occidentale permet à chacun de se défausser de ses responsabilités.

      Pire encore, ces guerres sont un engrenage. Chacune crée les conditions de la suivante. « 

       Et de s’interroger :  »Comment le virus néoconservateur a-t-il pu gagner ainsi tous les esprits ?" 

      Comprenez que les expéditions coloniales n’apportent que l’esclavagisme des populations soumisent par les forces étrangères.

       NB  : Ce soir à 19h le journal d’information de France Musique dénonce la multiplication des exactions de l’armée malienne (exécutions sommaires ,tortures,..) . Je note, que ce comportement n’a rien a envier à celui d’Al-Qaïda dans le nord Mali !!!!!!

      Alors après le départ des français quels vont-être les massacres  ?



    • zany 26 janvier 2013 09:26

      Ont dévie du sujet, sur le partage des richesses je suis d’accord, sur les massacres « éventuel » je vous ferais remarquer que ça à eu lieu des deux côter (soldat prisonnier égorgé)


      de plus en France lors de la libération ce fut plus de 9000 tuer sans jugement, une guerre propre sa n’existe pas.

      Sur les touareg oui c’est un drame, notre responsabilité remonte au découpage de l’Afrique (là c’est la boite de pandore)

      Vous oublier sciemment le terrorisme islamique et l’alliance d’une partie des touareg avec, ansar dine n’est pas seulement un mouvement touareg islamique, certe au départ ce fut pour la liberté mais est venu se greffer des éléments internationaliste religieux fanatique qui est selon moi le vrai ennemi

      le mnla lui-même ne fait pas confiance au touareg d’ansar dine.

      vous m’avez aidez a y voir plus clair sur les touareg je vous en remercie et avais presque réussi à me convaincre, mais vous n’avez pas répondu à mes interrogations

      dans l’optique d’une non intervention :
      Nos otages ? nos ressortissants ? les malien sous la charia ?

      le npa s’en branle de nos otages et ressortissant qu’ils juge néo-colonisateur, quel est votre position sur ces question je vous prie, là réside l’intervention à mon avis.

    • SEPH SEPH 26 janvier 2013 11:09

      Croyez-vous si il n’avait pas de Pétrole, de gaz, d’uranium au Mali que la France serait intervenue ?? bien sûr que non, ce mettre dans un tel bourbier, il faut être malade si on n’a pas de très bonnes raisons « sonnantes et trébuchantes »

      La population malienne commence a souffrir de cette guerre coloniale. En effet, les denrées alimentaires manquent cruellement aux habitants de Gao, ville du nord du Mali, violemment bombardés par l’aviation française.

      " Les villes du nord sont bouclées et l’acheminement d’aide est impossible. La pénurie de denrées alimentaires se fait cruellement ressentir", a affirmé Lucille Grvszhan, porte-parole du programme de lutte contre la famine au Mali. les militaires français et maliens progressent vers Gao qui est plus que jamais coupé du reste du monde. la guerre qu’a déclenchée la France pour ses intérêts stratégiques est une victime, la population malienne.

      Au sujet du MNLA et d’Ansar Dine, les deux groupes ce sont rapprochés récemment pour faire front à l’attaque française. Par ailleurs, Ansar Dine est de loin plus nombreux que le MNLA , et il est composé essentiellement de touaregs musulmans opposés à Al-Qaïda

      Pour ce qui concerne la charia, elle fait partie de la religion musulmane bien que n’étant pas spécialiste de cette question, il me semble que son application est plus ou moins rigoureuse selon les États « musulmans » et les traditions culturelles. 

      Au bout du compte,ce sera une affaire interne à la société touarègue et malienne et ce n’est  en tout cas pas l’affaire de la France et des gouvernements africains à sa botte.Si l’application de la Charia devait constituer un objet de casus belli, la France devrait entrer sans tarder en guerre contre les pétromonarchies du Golfe, en particulier l’Arabie Saoudite, et bientôt contre les pays arabes dont la nouvelle constitution devrait s’inspirer explicitement de la Charia : Egypte, Tunisie, Libye et bientôt Syrie !

      Enfin, vous m’interrogez au sujet des pauvres otages.

      Comment obtenir leur libération ?. Si j’avais la solution précise, je serais Mazarin, Richelieu et Talleyrand réunis. Par principe il faut privilégier la solution politique. Pour moi, le peuple malien doit choisir librement, par des élections honnêtes, son gouvernement et la société qu’il désire ( actuellement le président est issu d’un putsch et n’a aucune légitimité ). Ainsi, la France pourra demander au gouvernement légitime la libération des otages retenus arbitrairement dans son pays.

      Mais ce n’est pas en faisant une guerre coloniale que les otages seront libérés. Bien au contraire, cette intervention met en jeu leur vie.

      La libération de l’otage en Somalie par des moyens militaires qui s’est soldée par la mort de l’otage, semble me donner raison.

      La raison serait la suivante : une solution politique était possible, celle prônée par l’Algérie d’intégrer les touaregs, dans le processus politique et dans le futur gouvernement malien. En effet, il ne peut y avoir de solution, à long terme, et de stabilité, si les populations du Nord continuent à subir marginalisation et oppression, comme ce fut le cas, jusqu’à présent, dans le cadre de l’Etat malien.

      De cette manière, les groupes djihadistes, influencés ou manipulés, par des puissances diverses, et dont on connait la capacité de nuisance, après la prise d’otages, à In Amenas, en Algérie, auraient pu être marginalisés, sur la scène malienne.

      Cette guerre éloignera pour longtemps cette solution politique qui est la seule viable car elle est juste et préserve la dignité de tous.


    • zany 26 janvier 2013 12:37

      Je vous cite 


      « la France à déclencher la guerre » 

      bien évidement non ont aide un pays amis victime d’une agression

      « ansar dine et les touareg se sont rapproché récemment pour faire face à la France »

      Rien n’est plus faux, c’est exactement le contraire qui se passe, il y a scission entre djihadiste et touareg au sein de ansar dine qui s’étais uni pour faire face à l’état malien.(et envahir le sud)


      C’est une opération légitime à tous niveaux, fallais pas que les touareg s’allie avec les djihadiste, leurs revendication sont noble mais j’ai aucune sorte de pitié pour les coupeur de main et de pied et affilier.

      Citer moi un date ou la France est rentré directement en guerre sans alliance ?

      Le peuple français ne s’y trompe pas en soutenant cette guerre, le mieux pour les touareg d’ansar dine est de rendre les armes voir de lutter avec nous et les malien contre le terrorisme islamique internationaliste.

      Mais avant toute chose c’est aux maliens de décider avec qui ils veulent être amis, en tant que Français je n’est pas à m’immiscer dans les affaires interne (politique) du Mali cela regarde les maliens.

      Une autonomie mais pas l’indépendance pour les touareg qui sont MINORITAIRE sauf dans quelque enclaves, et pourquoi pas un statut particulié c’est pas les solutions qui manque.

      La guerre étais déjà là quand nous sommes arrivé, les population aurais souffert tous pareil !

      les islamistes ont voler l’essence des pompes à eau à Gao et tombouctou condamnant ces villes à crevé de soif en plein désert.

      Bref c’est la guerre ! soutenez votre pays, votre idéal, je ne vous juge pas en mal car le pire serais de tomber dans la binarité « toi gentil, toi méchant ».

      les guerre de busch ont fait très mal aux niveau des légitimité des guerres, nous la France ont les a suivit en afganistan par le biais d’alliance, mais refuser l’irak, ce qui est tous à notre honneur !

      là faut y aller, et je fait preuve de cynisme mais gare à ceux qui se mettent en travers de notre chemin, que les touareg reste neutre ont leur veut pas de mal, la réconciliation avec le sud ce n’est pas a nous de la faire !

      Et non ont ne serais probablement pas intervenu sans les ressources je le répète inexploité du nord mali, ainsi est le monde HÉLAS .

      Je suis pour l’intervention malgré vos arguments, je suis anti-guerre injuste, 
      mais pro-guerre préventive intelligente, avoir laisser un pays au mains d’illuminé nous a coûter trop cher, c’est une faute POLITIQUE des touareg d’ansar dine, 

      mais j’ai du respect pour le MNLA qui méne un combat juste sur tous les plan, mais que ce combat reste POLITIQUE là est la clef de leur salue.

    • SEPH SEPH 26 janvier 2013 16:31


       Le 21 décembre 2012 à Alger :

      Le MNLA et Ansar Dine ont signé un accord en fin d’après-midi, vendredi 21 décembre, à Alger. Les représentants des deux entités, Mohamed Ag Akharib pour Ansar Dine et Bay Dikmane pour le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ont notamment prévu de négocier avec Bamako.

      Sécuriser la zone du nord du Mali, assurer l’aide humanitaire à la population et enfin travailler ensemble pour éviter toute atteinte à l’intégrité territoriale du pays. Voilà les priorités des deux mouvements.

      Les deux chefs de délégation ont aussi répété qu’ils s’opposaient à une intervention militaire internationale. Ils assurent qu’ils éviteront toute hostilité ou situation de confrontation et qu’ils veulent aider à la libération des otages dans la région. Ils assurent par ailleurs qu’ils permettront la libre circulation des personnes, et la relance des activités économiques, politiques, sociales et éducatives.

      Enfin, l’accord prévoit que le MNLA et Ansar Dine négocient avec les autorités de transition à Bamako pour trouver une solution pacifique.


    • zany 26 janvier 2013 16:46

      Cet accord n’a pas été respecté ! Il est donc caduque et non avenue !


      mujao/ansard dine=AQMI à attaqué le sud en premier mettant de fait fin à cet accord.

      Gao vient de tomber et tombouctou devrais suivre après kidal .

      Votre position est intenable, j’ai démonté chacun de vos arguments, 
      ansar dine ne respecte donc AUCUN accord, 

      pourquoi donc négocier ?

      Vous avez exactement la même position qu’Alger.

      ce ne sont pas les casus belli qui manque pourtant ! 

    • SEPH SEPH 26 janvier 2013 16:53

      Pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances sur les Touaregs, je vous propose l’article suivant :
       http://www.legrandsoir.info/business-profits-souterrains-et-strategie-de-la-terreur-la-recolonisation-du-sahara.html&nbsp ;

      Cet article écrit par Hélène Claudot-Hawa, le 6 avril 2012 est bien antérieur à l’intervention française au Mali. Il nous informe sur les différents groupes qui vivent au Sahara malien.

      Hélène Claudot-Hawad est directeur de recherche au CNRS depuis 1987, et l’équipe qu’elle anime, formée de chercheurs spécialistes du monde nomade


    • zany 26 janvier 2013 17:31

      merci seph !!!


    • SEPH SEPH 26 janvier 2013 17:36

      La réalité des faits ( je répète pour ceux qui ont oubliés) :

      Le gouvernement français justifie son opération Serval par le souci de contrer les rebelles d’Ansar Dine qui ont lancé la semaine dernière une offensive contre des localités situées au centre du pays en direction du sud.

       Ce faisant, le gouvernement français tente de donner à cette opération un caractère défensif. Rien n’est plus faux. Depuis que le nord du mali a échappé au contrôle du gouvernement central de Bamako pour tomber entre les mains du mouvement Ansar Dine et des autres mouvements djihadistes, on le sait, la France n’a pas cessé d’appeler à la guerre en poussant en avant les Etats de la CEDEAO pour donner un semblant de légitimité africaine à cette guerre néocoloniale.

      Après avoir réussi à torpiller les efforts de médiation du gouvernement algérien en vue de trouver une solution politique à la crise et à arracher une résolution du conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d’une force africaine mais dans le cadre d’un plan de résolution politique globale de la crise, la France a continué en coulisses à pousser le gouvernement malien et les autres gouvernements de l’Afrique de l’ouest à vider cette résolution onusienne de son contenu et à se préparer à la guerre.

      De son côté, l’Algérie a réussi récemment à amener les deux principaux protagonistes du mouvement national touareg Ansar Dine et le MNLA à trouver un accord, à Alger, le 21 décembre 2012, en vue de négocier une solution politique avec le gouvernement de Bamako.

      Des délégations de ce mouvement ont rencontré le ministre des affaires étrangères du Burkina Faso à Ouagadougou. Mais sous la pression française, le gouvernement malien a ignoré ces bons offices et a continué en secret à préparer l’offensive armée qui était planifiée entre l’été et l’automne 2013 comme en témoigne le recrutement tous azimuts et l’entraînement de mercenaires de tous les coins d’Afrique, étant entendu que les 3000 hommes de la CEDEAO n’allaient pas suffire à déloger les mouvements touareg de leurs positions.

      Le mouvement Ansar Dine n’avait plus d’autre choix que d’attendre que l’adversaire se prépare à son aise et qu’il se fasse écraser ou alors d’anticiper sur l’action de ses adversaires et lancer une offensive militaire pour rappeler à Bamako son existence et le forcer à négocier sérieusement.

      La France a compris l’enjeu et a dû changer son plan initial. Au lieu d’attendre encore quelques mois le temps de préparer ses supplétifs africains pour la sale besogne, elle a dû intervenir directement.

      En apparence, Ansar Dine et ses alliés ont mal calculé leur coup en provoquant cette intervention française prématurée qui pourrait leur coûter cher. Mais d’un autre côté, les masques sont tombés.

      Toutefois, l’armée malienne avaient lancé des opérations sur la route menant à la ville de Mobti et en direction de la ville de Douentza, dés la journée de Lundi 7 Janvier (cf "le Quotidien d’Oran, 9 janvier 2013, p 6). Ces opérations, organisées en coordination avec le commandement français, avaient pour but, selon des experts occidentaux, de faire sortir les colonnes de pick-up des groupes rebelles de leurs bases et des villes afin de les bombarder en rase campagne et de permettre ainsi à l’aviation française d’intervenir.

      La version officielle française vise donc à justifier la précipitation de l’intervention française et à en cacher les véritables raisons.


    • zany 26 janvier 2013 17:41

      Il marche pas ton lien...


    • SEPH SEPH 26 janvier 2013 20:27

      Le second lien marche.

      J’ajoute l’interview de M.COLLON qui fait répond aux questions que tout le monde se pose, notamment ceux qui approuve cette guerre : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qvfyqBah9SY# !&nbsp ;&nbsp ;


  • bernard29 bernard29 24 janvier 2013 15:31

    Seph comme Collon et autres sont des imposteurs :
    Ils accusent la France de combattre les « terrosites islamistes » au Mali et de les soutenir en Syrie, mais on pourrait leur renvoyer la même chose, puisqu’ « ils soutiennent les terroristes-islamistes au Mali et les combat en Syrie » pour le grand bénéfice du régime de Assaad.


    • SEPH SEPH 24 janvier 2013 17:13

      @ bernard29

      Vous faites du sophisme digne des jésuites.

      Première Constatation
       :

      Le gouvernement français prétend qu’il mène cette guerre contre les djihadistes qui contrôlent le nord du Mali et menacent désormais le territoire de la France et de l’Europe.Tout ceci est un mensonge grossier.

      D’abord, la France qui n’a pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et qui n’hésite pas aujourd’hui à soutenir les djihadistes en Syrie se découvre subitement une âme laïque et démocratique au Mali ! La laïcité ici n’est qu’un cache-sexe servant à cacher de sordides desseins stratégiques et économiques.

      Le mouvement Ansar Dine ( essentiellement de touaregs malien) est avant tout un mouvement de libération touarègue. Ses membres fondateurs et ses cadres, à commencer par leur leader Iyad Agh Ghali, proviennent tous du mouvement de libération touareg qui a lutté les armes à la main durant les années 80 contre le gouvernement central de Bamako et qui ont déposé les armes dans le cadre des Accords d’Alger en 1991.

      Que ce mouvement ait connu par la suite une évolution idéologique fondamentaliste est une chose que seul une islamophobie aveugle pourrait confondre avec le djihadisme terroriste dans lequel excellent des groupes comme Aqmi et le Mujao. Justifier une guerre au Mali au nom de la lutte contre le fondamentalisme d’Ansar Dine c’est comme si l’Etat italien justifiait dans les années 70 et 80 une mise hors-la loi du parti communiste italien sous prétexte que les groupes terroristes des Brigades rouges et de Prima Linea usaient de la même rhétorique marxiste-léniniste !

       

      Seconde constatation

      La propagande française met l’accent sur le fait qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre Ansar Dine et les autres groupes djihadistes. La preuve c’est que Ansar Dine a gardé des contacts avec ces mouvements. Ansar Dine se défend en disant qu’il n’a rien à voir avec ces mouvements mais comme ils sont sur le même terrain, il est normal qu’il ait des contacts avec eux.

      D’ailleurs, les services français entretiennent des contacts officiels sous la couverture du Quai d’Orsay avec ces groupes comme vient de le dévoiler un des chefs d’Aqmi au Mali, Abdelhamid Abou Zeid et ce, dans le but de libérer les otages français contre des rançons qui se sont avérées ces dernières années un mode bien commode de financer ces groupes terroristes dans leurs actions contre l’adversaire inavoué de la France dans la région : l’Algérie.

      Pire, rien n’interdit de penser que les services français regardent avec une certaine complaisance le jeu que certains protagonistes régionaux jouent avec les narcoterroristes du Mujao pour affaiblir l’encombrant voisin algérien…

      Parmi les arguments servis pour justifier la soi-disant collusion d’Ansar Dine avec les groupes terroristes, la propagande française relayée malheureusement par certains médias algériens, il y a le fait qu’Ansar Dine refuse de combattre Aqmi et le Mujao en avançant que ce n’est pas son rôle à lui de les combattre, en tout cas pas avant la résolution du conflit avec Bamako et le retour de la paix et de la stabilité dans la région

      . Et dans ce cas, les djihadistes étrangers seront bien obligés de quitter le territoire malien de gré ou de force. Comme le rappelle à juste tire un porte-parole d’Ansar Dine, pourquoi les gouvernements occidentaux qui mettent aujourd’hui la pression son mouvement pour combattre Aqmi n’ont pas usé des mêmes pressions sur le régime du président malien déchu Amadou Toumani Touré dont la collusion avec les groupes narcoterroristes était avérée ?

      Que le programme et l’interprétation rigoriste de la Charia islamique d’Ansar Dine posent problème, sans doute. Mais ce sera une affaire interne à la société touarègue et malienne et ce n’est en tout cas pas l’affaire de la France et des gouvernements africains à sa botte. Si l’application de la Charia devait constituer un objet de casus belli, la France devrait entrer sans tarder en guerre contre les pétromonarchies du Golfe et bientôt contre les pays arabes dont la nouvelle constitution devrait s’inspirer explicitement de la Charia : Egypte, Tunisie, Libye et bientôt Syrie !

      Fondamentalement

      Hollande renoue avec le passé colonial de la SFIO au MALI

      Après avoir approuvé, lui et le parti socialiste l’intervention militaire en Libye, puis il a été le premier, en Occident, à expulser l’ambassadrice de la Syrie à Paris et le premier aussi à approuver une autre guerre en Syrie. Voilà qu’il se lance dans une guerre coloniale au Mali avec la bénédiction de l’Empire US-Sioniste pour des réserves gazières au Mali.

      N’oublions pas le peuple Touareg persécuté par le gouvernement central du Mali. Ce peuple a droit à son indépendance. L’action de la France est que ce peuple demeure sous le joug du gouvernement de Bamako .

      Mais au final, l’intervention de la France est également due à d’importants enjeux économiques et financiers, encore une fois sur fond de forte odeur de pétrole et de gaz.Pure coïncidence ou remake d’un scénario proche de celui prévalant en Afghanistan  ? … Voire mise à exécution d’une stratégie du chaos menée par les  lobbies pétroliers et militaires américains en échange de soutiens financiers de campagnes électorales US  pour éviter une avancée trop importante de majors pétrolières étrangères concurrentes ?


  • Stof Stof 24 janvier 2013 20:36

    On ne va quand même pas laisser les arabes et les chinois voler les ressources africaines à notre place !


    Alors soit on pleure sur l’appauvrissement inéluctable de la France, soit on se sert de nos armes pour défendre notre rang dans la lutte à mort pour les ressources qui s’engage.

    Ou alors on change de modèle de développement, mais ça , ma bonne dame, ce n’est pas sérieux voyons.

    • SEPH SEPH 24 janvier 2013 20:52

      @ Stof
      Le colonialisme est la pire des dominations. En effet, il contient tous les maux de l’humanité : l’esclavage des peuples, la spoliation, le travail forcé.

      La conquête coloniale se fait généralement par des massacres. Par exemple, la conquête de l’Algérie, à partir de 1830, est menée au moyen de pillages et de viols, de razzia et autres destructions systématiques pour contraindre les tribus à la soumission. Une cruauté à peine imaginable. Un officier, le colonel de Montagnac, décrit ces méthodes en 1843 : « Il faut anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. » En 1845, le général Pélissier enfume un millier d’Arabes dans une grotte de Dahra . Quant aux « gens qui n’étaient pas massacrés », ils « mouraient de faim, de malnutrition et de maladies »

       
      Par ailleurs, toutes les richesses du Mali n’appartiennent pas plus au capitaliste français que chinois ou arabe, car elles appartiennent au peuple malien.


    • HELIOS HELIOS 25 janvier 2013 03:48

      effectivement, les richesses du Mali sont en dépot chez les maliens par un hasard normal, comme pour les richesses des autres pays.
      dans la competition mondiale il n’y a p as de raisons objectives pour que nous ne defendions pas notre position. Nos entreprises ne remunerent pas plus mal les maliens que ce que font les autres.

      reste la maniere de faire... il y a des cas ou la gueguerre est le seul moyen !


  • Lolo Le Caid 24 janvier 2013 22:19

    J’approuve votre analyse, Seph.

    Nous assistons en effet, depuis quelques décennies, à un schéma est bien rodé. Deux catégories d’ennemis sont régulièrement mises en avant pour justifier l’urgence des interventions militaires occidentales dans le monde musulman.

    Il s’agit toujours

    1-  Soit d’un « dictateur sanguinaire qui massacre son peuple ». C’est le cas de l’Afghanistan 1980, de l’Irak en 2003, de la Libye en 2011 et de la Syrie depuis 2011…

    2-   Soit de« groupes armés islamistes, jihadistes, de préférence labellisés ’Al Qaida’ qui également « massacrent le peuple et veulent imposer la charia ». C’est le cas de Afghanistan depuis 2001, l’Irak après son invasion en 2003 et à présent le Mali.

    Le plus souvent, l’impérialisme occidental se sert d’abord des seconds (les éclaireurs « terroristes ») pour déblayer le terrain et chasser les premiers (les « dictateurs ») avec pour conséquence toujours les mêmes résultats : destruction de l’Etat national, dislocation de l’armée et prolifération des groupes et milices armées se réclamant du jihad contre les impies.

    On le voit donc très clairement, les « jihadistes » qui ne sont que des imbéciles utiles sont devenus une pièce maîtresse indispensable à l’expansion du néo-colonialisme.

    Et rebelote. Une fois l’intervention achevée, les grosses firmes transnationales escortées par des compagnies de sécurité privée viennent s’installer et exploiter en toute quiétude des ressources énergétiques et minières du pays sinistré.




  • Stof Stof 24 janvier 2013 22:37

    Les idiots utiles, ce n’est pas ce qui manque. Dans chaque camp...


  • juuken 20 février 2013 17:22

    article peu sérieux, entre les erreurs et les extrapolations on a un résultat médiocre.

    affirmer que la situation au mali avant l’intervention française, c’est bien mal connaitre le sujet.

    il est fait mention des 3.000 réfugiés lors du conflit, qui n’a rien de surprenant lors d’un conflit, d’ailleurs se chiffre est ridicule face au 435.000 réfugiés avant notre interventions,

    l’auteur s’étonne de la volonté de maintenir la présence française sur une longue période, hors ce n’est pas l’ensemble du contingent qui restera, et enfin toute personne ayant une connaissance du sujet c’est que ce n’est pas seulement qu’un conflit militaire et que donc la présence francaise le temps de stabiliser la situation est nécessaire.

    On apprend aussi que la guerre au mali est pour déstabiliser l’Algérie, hors cette dernière ne demande pas mieux qu’on leur enlève cette épine du pieds, les algériens ont expulsé ces groupes de leur territoires, ces derniers trouvant refuges au mali

    On reproche également a la France d’avoir agit avant la réunion de l’ONU, hors l’intervention française n’est qu’une réponse a l’assaut lancé par les différentes groupe vers le sud, obligeant la France a intervenir

    Autres choses, on declare l’intervention illégitime car le président en place est issue d’un putsh, hors on n’avait pas le choix c’est le seul qu’on avait. on allait pas faire organiser un referendum pour demander l’avis des maliens ou demander la permissions des jihadistes
    faudrait vraiment être de mauvaise fois pour prétendre que les maliens sont hostiles a l’intervention française.

    Je tiens aussi a signaler qu’il n’y a eu aucun amalgames des groupes armés rebelles, d’ailleurs c’est une erreur de parler de rebelles depuis que le MNLA fut ejecté par les extrémistes

    je ne me souviens pas que la France est jamais prétendu qu’il n’y avait aucune ressources au mali, ensuite dire que c’est la vrai raisons de l’intervention est tout a fait aussi bancales, c’est une des raisons et non pas une raison, croire que l’intervention a un seul et unique but c’est mal connaitre les enjeux


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