mardi 11 janvier 2022 - par Sylvain Rakotoarison

Le serpent de mer des parrainages pour la présidentielle

« Pour être candidat, il faut d’abord réunir au moins 500 parrainages d’élus avant la fin de la période de réception. Ces 500 parrainages doivent provenir de 30 départements et collectivités d’outre-mer différents. Il n’est pas permis que plus de 10% des parrainages proviennent d’un même département. » (site Internet du Conseil Constitutionnel).

Le 7 janvier 2022, le candidat Éric Zemmour a fait état de ses difficultés à recueillir les fameuses 500 signatures d’élus pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Il a annoncé qu’il avait recueilli déjà autour de 330-340 promesses de signature, ce qui est loin du compte, d’autant plus qu’il y a parfois des promesses qui n’aboutissent pas à la signature et des signatures invalidées.

Ce sujet n’est pas nouveau et c’est même d’un perpétuel recommencement. C’est ce qu’on appelle un "marronnier" à saisir dans le calendrier électoral (tous les cinq ans). J’avais moi-même déjà évoqué ce sujet plusieurs fois et mon article du 7 mars 2007 fut même l’objet de ma première publication sur le site Agoravox.

À l’époque, c’était Jean-Marie Le Pen qui mettait en garde contre le risque de ne pas avoir ses signatures pour l’élection présidentielle de 2007, alors qu’il avait réuni 16,9% des suffrages exprimés en 2002. Mais la sauce ne prenait plus, il faisait le coup à chaque élection, on ne le croyait plus. Pour autant, on a pu observer à quel point, affaibli par l’âge, il a mené une campagne assez peu dynamique, ce qui a pu expliquer un résultat assez médiocre (10,4%).

On ne s’étonnera donc pas que cette fois-ci, Éric Zemmour reprenne ce marronnier, alors que Marine Le Pen, hilare, est assurée de ses signatures maintenant que le Rassemblement national est un parti bien installé, bien structuré et bien implanté avec de nombreux élus locaux. Certains disent que Jean-Luc Mélenchon peinerait aussi à collecter ses signatures, parce qu’il n’a plus l’appui du parti communiste français qui soutient son propre candidat, Fabien Roussel.

En fait de "parrainages", il s’agit plus rigoureusement de "présentations" dont les candidats ont besoin pour se présenter. À l’origine de la Cinquième République, le Président de la République était élu par un collège d’élus (suffrage universel indirect). Pour pouvoir se présenter, il lui fallait alors 50 présentations issues de ce collège. Quand l’élection présidentielle est passée au suffrage universel direct, en 1962, il fallait 100 présentations.

C’est parce qu’il y a eu un grand nombre de candidats en 1974, à l’occurrence douze, que le Président Valéry Giscard d’Estaing a souhaité rendre plus difficile l’acte de candidature en relevant le seuil à 500 présentations, par la loi organique n°76-528 du 18 juin 1976. C’est ce seuil qui est toujours en cours pour l’élection présidentielle de 2022.

Le collège est composé des maires de France, des élus nationaux (parlementaires nationaux et européens), des élus régionaux et départementaux (conseillers régionaux et départementaux), des représentants des Français de l’étranger, ainsi que des présidents de structures intercommunales ou encore de territoires particulier (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, etc.). En 2022, cela fait à peu près 44 000 personnes (47 413 mandats en 2012, certains cumulent encore plusieurs mandats mais beaucoup moins qu’en 2012).

La règle est néanmoins stricte puisqu’il faut que les signataires soient représentatifs du territoire national, qu’ils soient donc issus d’au moins 30 départements ou collectivités différentes, à la condition qu’on ne comptabilise pas plus de 50 signataires par départements ou collectivités (c’est-à-dire qu’on ne peut pas avoir seulement 1 signature dans 29 départements et 471 signatures dans le 30e département).

Le Président François Hollande a fait une autre modification par la loi organique n°2016-506 du 25 avril 2016 : les signataires doivent envoyer directement au Conseil Constitutionnel leur présentation (auparavant, c’était le candidat qui les recueillait et qui les déposait au Conseil Constitutionnel), si bien que le Conseil Constitutionnel publie un état dynamique de la situation réelle. En effet, deux fois par semaine, le site Internet du Conseil Constitutionnel publie les présentations (noms des signataires et bénéficiaires) qu’il a reçues depuis la dernière mise à jour.

Cette nouvelle façon de procéder empêche le candidat de "tricher" ou de faire un "coup politique" en se victimisant et en disant qu’il n’aurait pas ses signatures, ou le contraire pour se rendre important et passer dans les médias, car les électeurs connaissent comme lui sa situation exacte. En 2017, 14 296 élus ont signé la présentation de 61 personnes voulant être candidates, seules 11 d’entre elles ont été retenues dans les conditions requises (parmi ces 61 bénéficiaires, certains ne voulaient pas être candidats).

Auparavant, la liste des signataires était aussi publiée quelques jours avant le premier tour, mais si un candidat avait plus de 500 signataires, seuls 500 tirés au sort étaient indiqués au Journal officiel, ce qui n’est plus le cas depuis 2016.

La réforme de 1976 n’a pas empêché la multiplication des candidats : en 2002, seize candidats se bousculaient dans la compétition. Malgré la contrainte très forte, un candidat potentiel avec une équipe structurée, même s’il ne représente pas beaucoup de monde, peut être un candidat reconnu.

Jean-Marie Le Pen a été la première victime de ce système en 1981 : le système était nouveau et on ne pouvait plus prendre à la légère l’acte de candidature. Cela nécessite budget, moyens humains, etc. Sa non-candidature de 1981 avait-elle été "antidémocratique" ? Dans l’absolu, oui, puisqu’il représentait un courant d’opinion. Mais dans le concret, en 1974, il ne représentait que 0,7% des suffrages exprimés, très loin des 16,9% futurs de 2002.

D’autres personnalités politiques n’ont pas, ou n’auraient pas obtenu les 500 fameuses signatures, mais des personnalités isolées, même si elles étaient connues, pas soutenues par des organisations politiques. C’était aussi un moyen pour ces personnalités de s’exprimer pendant la précampagne sans avoir les inconvénients d’une réelle candidature, il suffisait de se victimiser ensuite en disant que le système les empêcher de se présenter.

Ainsi Charles Pasqua en 2002. J’ai du mal à croire que Charles Pasqua n’aurait pas été capable de réunir ses 500 signatures alors qu’il était le combinard en chef dès les années 1970, passé quatre ans au Ministère de l’Intérieur au contact direct avec les élus par les préfets. Dominique de Villepin aurait aussi postulé en 2012, mais là encore, il y a une véritable réflexion à avoir sur sa motivation. Plus sûrement, Corinne Lepage, déjà candidate en 2002, n’a pas pu réunir 500 signatures en 2012. On peut lui faire crédité de la motivation et de la sincérité. En 2017, ont été rejetées les candidatures de Rama Yade (353), d’Alexandre Jardin (165) et de Charlotte Marchandise (135). Il y a aussi des véritables abonnés au rejet, avec peu de signatures dans leur besace : Antoine Waechter (11), Nicolas Miguet (15), Pierre Larrouturou (33), etc.

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Ce système n’a pourtant pas empêcher la candidature de personnalités représentant des organisations ultraminoritaires, c’est le cas des candidats de la LCR devenu NPA et de LO qui ont été présents dans quasiment tous les scrutins (Arlette Laguiller, Alain Krivine, Nathalie Arthaud, Olivier Besancenot, Philippe Poutou, etc.). Il est vrai que ces organisations rassemblent peu de monde mais très mobilisé et très efficace (il suffisait de coller des affiches la nuit pour savoir qu’un militant de LO repasserait nécessairement après soi pour que ce soit les affiches de LO qui fussent vues au petit matin, dans tous les grandes agglomérations, cela il y a une vingtaine d’années, je ne sais pas maintenant).

De même, Emmanuel Macron, inconnu avant 2014, avec un auto-parti créé en 2016, a pu non seulement recueillir assez de signatures (1 829) mais aussi assez de suffrages (près de 21 millions) pour être élu Président de la République. Dans la démarche, Éric Zemmour reprend la démarche d’Emmanuel Macron en 2016 : nouvel arrivant sur la scène politique, nouveau parti, avec l’aura personnel et son fond programmatique comme principaux atouts et une couverture médiatique inégalée.

Bien entendu, ce système de parrainages a plusieurs inconvénients. Par exemple, il permet aux candidats soutenus par des grands partis très structurés qui ont beaucoup d’élus locaux de faire des manœuvres politiciennes. Comme soutenir des petits candidats du camp opposé pour l’affaiblir. Ces petits candidats sont bien sûr, à l’origine, déjà motivées politiquement. C’était le cas (entre autres) de Michel Debré en 1981 et Bruno Mégret en 2002. Probablement que d’autres candidats ont été ainsi soutenus en 2002, année faste des candidatures.

Autre conséquence : à chaque veille présidentielle, les maires sont assaillis de représentants de candidats sollicitant leur parrainage, ce qui, pour de nombreux d’entre eux, est aussi lourd que du harcèlement publicitaire. Un maire qui en avait marre a même mis en vente sur Internet son parrainage en 2007, par pure provocation.

Mais un filtre me paraît nécessaire pour se présenter. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder quand il n’y a pas de filtre. Les élections européennes de 2019 étaient justement à l’échelon national et il y a eu trente-quatre listes ! Dont seulement six ont eu des sièges (plus de 5%), et treize qui ont dépassé 1%. On peut considérer que le filtrage des 500 signatures permet de se retrouver à treize candidats (plus de 1%) au lieu de se retrouver à trente-quatre. Déjà à treize, le débat démocratique est difficile, alors à trente-quatre…

Au-delà des motivations politiques qui, elles, toutes, sont respectables (y compris le parti animaliste qui a fait un score non négligeable aux dernières européennes, 2,2%), certaines candidatures peuvent avoir bien d’autres motivations : faire sa publicité personnelle, de la promotion commerciale, de la provocation artistique, de la retape de secte, etc. Aux élections régionales de mars 1992, grâce à une système de financement avantageux, plusieurs partis spontanément créés s’étaient présentés dans plusieurs régions, comme le "parti du ras-le-bol" ou le "parti de la loi naturelle".

Faut-il ne plus publier le nom des signataires de présentation des candidats ? Dans une époque de transparence où l’on publie désormais le patrimoine des élus (j’y reviendrai), c’est difficile de faire machine arrière vers plus d’opacité. Un élu qui présente n’est pas un élu qui soutient, il y a une grande différence. Cependant, certains évoquent une sorte de chantage que ferait peser un président de département ou de région sur un petit maire rural dont la commune bénéficierait, ou pas, des largesses territoriales. Il faut se rappeler que cette menace (signature ou non signature en échange de subvention) est clairement de la corruption (qui sera difficile à prouver certes), puisqu’un élu n’a jamais de mandat impératif et décide en toute conscience et responsabilité.

Dans les trois élections présidentielles précédentes, je posais surtout la question cruciale : pourquoi un maire (car c’est surtout des maires, les autres sont plus politisés et aguerris) aurait-il "honte" de présenter tel ou tel candidat ? C’est un candidat pour être élu Président de la République : s’il est si "honteux" pour un maire, peut-il être respectable pour la majorité des citoyens ?

Je prends un exemple. Admettons un candidat qui se présente au nom d’une association connue de personnes homosexuelles. Je ne précise pas plus les motivations éventuelles, mais il est probable qu’en cette qualité, aucune personne n’aurait été candidate dans les années 1960 ou 1970, l’homosexualité pouvant être considérée comme honteuse sinon illégale. Puis, l’homosexualité a été autorisée dans le droit, puis dans la société, au point qu’aujourd’hui, où de nombreuses fictions font intervenir des personnages homosexuels, il ne viendrait pas à l’esprit de refuser une candidature en qualité de représentant d’une telle association. Cette lente évolution vers la respectabilité peut évidemment se retrouver dans certaines idées. La "respectabilité" acquise par Marine Le Pen provient aussi de sa volonté personnelle d’éviter tous les dérapages dont était coutumier son père. Éric Zemmour, comme polémiste, a aussi eu des positions suffisamment provocatrices ou choquantes pour qu’il doive faire ce même travail de respectabilité tout autant que politique pour être crédible et avoir une chance d’être élu.

Au-delà du filtre de respectabilité/crédibilité, le système actuel propose un filtre d’organisation et de méthode, en bref, un filtre de faisabilité de la candidature : si on n’est pas capable de recueillir 500 signatures dans toute la France, à quoi bon se présenter et demander le suffrage des électeurs ? C’est aussi un peu l’intérêt du mariage : c’est un projet commun à deux, au même titre que les vacances, l’achat d’une maison, ou (le plus grand), la naissance d’un ou plusieurs enfants. Si le "management" de ce projet d’organisation d’un mariage se passe mal, faut-il aller plus loin dans le partenariat ? Des mariages avortent à ce moment crucial. Autant éviter les frais. Ce filtre-là aussi est important, car plus il y a de candidats, plus la démocratie est illisible, moins le débat public est facile.

Une fois dit cela, la nécessité du filtre, la question est donc : est-ce qu’il y a un moyen d’améliorer ce filtre voire d’en trouver un autre ?

En fait, il n’y a pas beaucoup d’autres solutions comme alternative. Elles sont toutes anciennes.

La première proposition est de remplacer ce système (ou le compléter, ce serait au choix) par le recueil de parrainages de simples citoyens. Il faut d’abord mettre un seuil : 150 000 ? 300 000, 500 000 ? Le seuil à fixer est important et il faut bien insister que ce seuil pourrait rendre ce système bien plus difficile que le système des maires : à la dernière élection présidentielle, cinq candidats sur onze ont recueilli moins de 500 000 voix, sans contraintes géographiques. Ce système de parrainages populaires pourrait donc être pire que l’existant s’il n’est pas proposé comme une possibilité complémentaire.

Un autre problème, pas insurmontable mais réel, c’est de vérifier et de valider chaque signature. Le Conseil Constitutionnel vérifie actuellement les signatures de présentation des élus (cela en fait plus de 14 000 !) avec près de 5% de prise de contact avec le signataire pour vérifier qu’il a bien signé. Avec des centaines de milliers de signataires par candidat, avec une dizaine ou une vingtaine de candidats, c’est quasiment impossible de vérifier la réalité de ces signatures et leur exclusivité, à moins de mettre des moyens considérables (c’est possible, c’est un budget) et aussi d’avoir du temps (c’est plus délicat).

Deux autres pistes, elles aussi anciennes, peuvent cependant nourrir la réflexion. Le Comité Balladur nommé par le Président Nicolas Sarkozy pour préparer la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a remis son rapport le 29 octobre 2007 dans lequel il évoque ce sujet : il propose d’élargir le collège des élus susceptibles de présenter un candidat à la manière du collège des grands électeurs pour l’élection des sénateurs, c’est-à-dire en y incluant des délégués des communes selon leur population, ce qui pourrait faire entre 100 000 et 200 000 signataires possibles, au lieu de 44 000.

La seconde piste, elle aussi ancienne, me paraît assez simple et exposée par Jean-Luc Mélenchon le 9 janvier 2022 sur LCI : il suffirait, là aussi, d’élargir le collège à tous les élus, y compris tous les conseillers municipaux. Les zones rurales seraient alors surreprésentées, mais ce n’est pas important puisqu’il ne s’agit pas d’élire et seulement de permette à un candidat de se présenter. Il faudrait alors peut-être relever le seuil de signatures, car il y a plus de 512 000 conseillers municipaux (512 266 au 1er juillet 2020).

Dans tous les cas, l’expérience depuis vingt ans montre que le sujet n’échauffe les esprits qu’avant une campagne présidentielle. Après l’élection présidentielle, plus personne n’en parle, pas l’élu, mais non plus les malheureux candidats, malheureux soit parce qu’ils n’ont pas été élus, soit parce qu’il n’ont même pas réussi à remplir les conditions pour être candidats. Cela signifie finalement que toutes les velléités de réforme étaient principalement des postures assez hypocrites de victimisation et que le système, globalement, tient ses promesses. Et je ne doute pas que ce soit encore le cas pour cette élection présidentielle de 2022.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (09 janvier 2022)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Le serpent de mer des parrainages pour la présidentielle.
En 2012, faut-il réformer le système de parrainages pour l’élection présidentielle ?
Onze candidats à l’élection présidentielle française du 23 avril 2017.
Liste des parrainages des candidats à l’élection présidentielle au 18 mars 2017.
Dix candidats à l’élection présidentielle française du 22 avril 2012.
Sarkozy parrainera-t-il Le Pen ?
Faut-il supprimer l’élection présidentielle ?
Supprimer les professions de foi ?
Petits candidats et grands candidats.
Bercy : les grands argentiers de France.
Quai d'Orsay.
Évaluation des ministres : Rendre des comptes aux citoyens, est-ce un mal ?
L’abstention, c’est grave, docteur ?
Le vote par anticipation.
Le vote proportionnel.
Le vote obligatoire.
Le vote électronique.
Réforme territoriale.
La réforme des scrutins locaux du 17 avril 2013.
Mathématiques militantes.
L’ambition en politique.
Vive la Cinquième République !

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32 réactions


  • Gégène Gégène 11 janvier 2022 12:07

    Anne H. se réjouit de ce que Eric Z. ne pourrait pas se présenter

    Fabien R.       «          Jean-Luc M.        »

    en même temps, Fabien R. réclame des sous à l’état pour ses meetings à cause du covid . . .

    ces gens sont des petits candidats, vraiment petits smiley


    • tashrin 11 janvier 2022 12:14

      @Gégène
      Hidalgo c’est quand même costaud : se foutre de la gueule d’un candidat crédité de 15% alors qu’on est valorisé à 4 dans les meilleurs jours avec un vent favorable, ca manque pas de sel


    • Fergus Fergus 11 janvier 2022 13:53

      Bonjour, tashrin

      Bien que résolument opposé au pétainiste, homophobe, misogyne et arabophone Zemmour, il serait scandaleux qu’il ne puisse avoir ses parrainages (ce qui n’arrivera évidemment pas grâce aux apports venus de... LR).

      Quant au propos d’Hidalgo, je l’ai trouvé aussi lamentable que pathétique. Et même indigne d’une prétendue démocrate !


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam (Paria statutaire non vaccinné) 11 janvier 2022 13:58

      @Fergus
      « ...Quant au propos d’Hidalgo, je l’ai trouvé aussi lamentable que pathétique. Et même indigne d’une prétendue démocrate !... »
       
      Taper sur une kamarad au top du progressisme débridé....
      S’en prendre à une égérie au summum de la pensée progressiste et du vivrensembl’
       
      tsss tsss tsss...la vous me décevez ^^, reprenez vous diantre smiley


    • Fergus Fergus 11 janvier 2022 14:02

      Bonjour, Ouam (Paria statutaire non vaccinné)

      Je n’ai jamais voté au 1er tour d’une présidentielle ou d’une législative pour un candidat socialiste. Cela m’est arrivé uniquement au 2e tour, par défaut.


    • charlyposte charlyposte 11 janvier 2022 14:12

      @Fergus
      Comme disait Coluche si votait servait à changer quelque chose il serait interdit depuis longtemps ! smiley


    • Fergus Fergus 11 janvier 2022 19:08

      Bonjour, charlyposte

      Ce genre de boutade fait sourire, évidemment, mais c’est faux !
      Ce n’est en effet pas le vote qui est en cause, mais l’éclatement des partis, et surtout les électeurs qui, au lieu de regrouper massivement leurs forces, reconduisent les mêmes majorités !


    • agent ananas agent ananas 12 janvier 2022 01:00

      @Gégène, tashrin

      A chaque fois qu’elle ouvre la bouche, Hidalgo perd des points dans les sondages. Si elle continue elle risque de se retrouver à moins 20 ...


  • yakafokon 11 janvier 2022 12:22

    Il y a une chose que je trouve absolument scandaleuse : c’est la levée de l’anonymat pour ceux qui parrainent un candidat quel-qu’il-soit !

    Le parrainage n’est pas fait pour soutenir un candidat, il est destiné à donner à un petit candidat l’opportunité d’exprimer ses idées, en lui donnant le même temps de parole que les autres, c’est tout !

    Exemple : si un maire LR décide de parrainer Florian Philippot, ça ne veut pas dire qu’il partage ses idées, mais qu’il est curieux de les connaitre, ne serait-ce que pour lutter contre elles !

    Mais si le parrainage est rendu public, le maire est sûr de se faire taper dessus par ceux qui ne sont pas d’accord !

    Ou alors, il faut aller jusqu’au bout de cette logique, et supprimer les isoloirs et les enveloppes dans les bureaux de vote !

    Après-tout, pourquoi le maire n’aurait-il pas le droit de savoir lui-aussi, pour qui votent ses administrés ?

    Je crois que François Asselineau fout vraiment la trouille à la mafia de l’Elysée, et à mon avis, elle a raison d’avoir peur !

    www.upr.fr


    • Lynwec 11 janvier 2022 13:31

      @ZXSpect
      C’est le système de parrainages (parrain fait irrésistiblement penser à la Mafia, étonnant choix de mots...) qui était un des clous dans le cercueil de la fausse démocratie (de vraie, il n’y en a jamais eu). Merci qui, une fois de plus, Giscard...

      Le verbe le plus utilisé en politique française devrait être le verbe « verrouiller ».


    • Fergus Fergus 11 janvier 2022 13:56

      Bonjour, yakafokon

      Entièrement d’accord avec vous la « levée de l’anonymat ».

      En revanche, penser que « François Asselineau fout vraiment la trouille à la mafia de l’Elysée », c’est carrément à hurler de rire ! smiley


    • charlyposte charlyposte 11 janvier 2022 14:05

      @yakafokon
      Comme quoi un Hollandouille en cache toujours un autre * MICRONDOUILLE * celui qui tire plus vite que son ombre !!! hum smiley


    • amiaplacidus amiaplacidus 11 janvier 2022 15:03

      @Fergus

      C’est vrai qu’Asselineau faisant peur, c’est à pisser de rire.

      Mais vous savez, les membres d’une secte ne voient pas objectivement le gourou.


    • yakafokon 11 janvier 2022 16:17

      @ZXSpect
      Le parrainage n’est pas l’adhésion à une idéologie, quelle qu’elle soit.
      C’est simplement un coup de pouce personnel à un petit candidat pour qu’il ait le même droit à la parole que les grands partis ( ceux qui monopolisent les media ).
      En partant de ce principe, le maire a lui-aussi le droit de savoir pour qui votent ses administrés, puisqu’il les représente !
      Pourquoi ce qui est valable pour les uns, ne le serait pas pour les autres ?
      Comme je le dis : supprimons les isoloirs, et les enveloppes des bulletins de vote, ça permettra de gagner du temps lors du dépouillement !
      C’est-y pas une idée qu’elle est bonne ?
      Sauf qu’elle ne plait pas au « Roi Soleil » Emmanuel 1er ( il ne veut pas que des opposants à l’Union Européenne et à l’O.T.A.N. puissent se présenter ).
      Comprenez-le : il a des ordres de Washington !


    • devphil30 devphil30 11 janvier 2022 17:02

      @ZXSpect

      Non car cela génère des pressions sur ces élus

      Quand tu vas voter c’est secret alors pour le parrainage , c’est pareil


    • yakafokon 11 janvier 2022 17:35

      @amiaplacidus
      Donnez-lui le même temps de parole que les charlots qui nous jouent The Muppet Show tous les soirs, sur les media odieux-visuels, et vous allez voir s’ils vont rire longtemps !
      Pas un seul de ceux qui postulent à la fonction suprême, n’a son niveau de compétences, ni son expérience de haut-fonctionnaire chevronné !
      C’est vous qui nous faites rire, avec ceux qui nous jouent de la flûte tous les soirs, sans que ne soit évoqué, ne serait-ce que le soupçon d’un début de programme de gouvernement...et surtout la manière de le financer !
      Pourquoi croyez-vous qu’il soit banni de tous les media, alors qu’il fait un carton sur les réseaux sociaux, que le gouvernement ne peut pas censurer ?
      Il veut faire comme la Grande-Bretagne : nous faire sortir de l’Union Européenne, de la Banque Centrale Européenne, et surtout de l’OTAN, cet organisation mafieuse qui veut nous pousser à une guerre contre la Russie...pour défendre ces pauvres nazis ukrainiens qui massacrent les civils du Donbass !
      Autant dire que c’est l’ennemi public n°1 !
      Tout cela, c’est dans son programme ( un vrai ) en 32 pages recto-verso version PDF, sur son site www.upr.fr
      Si vous voulez vraiment le connaitre, allez sur Wikipedia, vous n’allez pas être déçu du voyage !


    • agent ananas agent ananas 12 janvier 2022 01:43

      @Fergus
      En revanche, penser que « François Asselineau fout vraiment la trouille à la mafia de l’Elysée », c’est carrément à hurler de rire ! 

      La mafia de l’Elysée devrait plutôt avoir la trouille du peuple ! Si Macron est réélu (ou son clone féminin Pécresse) alors ça sera open-bar avec entre autres la réformes des retraites et autres joyeusetés néolibérales ...
      Combien de temps encore le peuple supportera la dégradation de son niveau de vie et des services publics ? Les gilets jaunes et la violence contre les élus sont autant d’indicateurs que la cocotte minute est en pression maximum.
      Ajoutez à cela la non présence de candidats comme Le Pen, Mélenchon ou Zemmour pour faute de signatures et vous avez là une guerre civile potentielle ... Selon un récent rapport il y aurait environ 12 millions d’armes en France (légales et illégales) !


  • amiaplacidus amiaplacidus 11 janvier 2022 15:06

    @Micron,

    À propos de l’ensemble de vos œuvres :

    Ne changez surtout pas de fournisseur, ce qu’il vous vend, c’est de la bonne.


  • zygzornifle zygzornifle 11 janvier 2022 15:54

    Macron est tranquille car même avec 1 seul maire il aura ses 500 parrainages ....


    • yakafokon 11 janvier 2022 16:46

      @zygzornifle
      Je ne vois pas d’ailleurs pourquoi il en aurait besoin, les media odieux-visuels faisant sa campagne électorale depuis des mois ( avec votre pognon, bien sûr ).


  • zygzornifle zygzornifle 11 janvier 2022 15:55

    Les parrainages devraient êtres anonymes ou disparaitre ....


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 11 janvier 2022 17:15

    Les 500 parrainages ne sont plus mentionnés dans la Constitution comme auparavant et leur nécessité est donc désormais sujette à caution.


  • beo111 beo111 11 janvier 2022 19:07

    Assez rare pour que je le mentionne, je suis assez d’accord avec l’auteur, le système en place me parait bon.

    Les commentateurs qui ne sont pas d’accord disent surtout qu’il empêche la représentation d’opinions minoritaires. Mais ça c’est les législatives, rien à voir avec la présidentielle.


    • Fergus Fergus 11 janvier 2022 19:12

      Bonsoir, beo111

      Votre argument ne tient pas dès lors que le résultat des législatives est directement dépendant de celui de la présidentielle !


    • beo111 beo111 12 janvier 2022 09:27

      @Fergus

      ça il me semble c’est en rapport à ce que le peuple français doit encore apprendre. Nous avons le suffrage universel direct, mais il nous reste à apprendre à voter. Les présidentielles nous désignons un chef de l’État, qui doit trouver une équipe avec des gens compétents et entretenir des relations normales avec les différents oligarques et autres pays.

      Les législatives, nous devons désigner des représentants politiques qui ne vont pas entraver l’action gouvernementale sitôt qu’elle est raisonnable, et même si elle ne nous plaît pas idéologiquement. Par contre ils doivent être capables de tirer la sonnette d’alarme, balancer une motion de censure si le gouvernement fait n’importe quoi. Et sans aller jusque là, être capables de voter contre quand le gouvernement nie les droits humains, comme il le fait actuellement avec les soignants interdits d’exercer.


    • chantecler chantecler 12 janvier 2022 09:31

      @beo111
      Bof !
      Député est un bon petit job en ce moment ...
      Qui dure 5 ans , renouvelable éventuellement et s’il change de cheval quand celui-ci semble fatigué , il peut être reconduit ....
      Un député ne va pas sciemment se licencier .


    • beo111 beo111 12 janvier 2022 14:12

      @chantecler

      C’est comme ça parce que les gens votent mal.


  • ETTORE ETTORE 11 janvier 2022 19:59

    Au début, je me suis dit, assez éberlué : tiens ? Rakotonanobis, est en train de se tirer une balle dans le genou.

    As t-il bu ? Drogué ? CON-fessé ? Repenti sous protection policière ?

    Parce que, sincèrement, il y allait fort en « force de proposition ».

    Puis arrivé, au texte ci dessous, j’ai compris, que le château de sable, était destiné à être piétiné, par les gros godillots de la normalité indisposée .

    Quel suspens cet auteur, quel suspens ! Ce TAGADA (sa)-CHRISTIE, préposé aux bur(N)ettes .


    "Cela signifie finalement que toutes les velléités de réforme étaient principalement des postures assez hypocrites de victimisation et que le système, globalement, tient ses promesses. Et je ne doute pas que ce soit encore le cas pour cette élection présidentielle de 2022."



  • Guy Troisbord 12 janvier 2022 11:25

    Article sans intérêt pour celui qui ouvre un journal, le télé ou la radio comme les 2800 autres...


  • Croa Croa 16 janvier 2022 12:08

    « Après l’élection présidentielle, plus personne n’en parle, pas l’élu, mais non plus les malheureux candidats » FAUX, sauf à considérer que « personne » ce sont les médias autorisés ! Les candidats malheureux n’ont pas oublié de râler, sauf que ça ne passait pas sur les médias c’est tout.


  • Croa Croa 16 janvier 2022 12:15

    L’élection de 2022 se présente très mal. Il semblerait qu’il y a un blocage pire que jamais au niveau des parrainages. Ce qui se profile est une élection à 3 ou 4 candidats, tous du système. 
    Résultat  : Rien à attendre de cette élection. Macron ou un équivalent Macron sera élu. Les vrais Français ne se dérangeront même pas car c’est perdu d’avance.


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