jeudi 27 juin 2013 - par CHALOT

Les emplois « avenir » ne sont que des « kleenex » !

La précarité généralisée ! C'est tout un programme concocté par le président de la République, son premier ministre et la majorité « socialiste »

Cela a pour nom « la feuille de route sociale pour l’année à venir, fruit des travaux de la grande conférence sociale » des 20 et 21 juin.

Les fameux « emplois avenir » se présentent comme des CDD de droit privé, y compris dans l’Éducation Nationale avec comme effet direct de ne pas permettre l'accès à un statut.

Vous avez par exemple les « emplois avenir » pour des étudiants qui recevront 402 euros par mois ( sans la bourse) pour une durée de 12 heures par semaine.

Voici le commentaire qui s'appuie malheureusement sur la réalité, fait par le POI ( Parti Ouvrier Indépendant) :

« Ces derniers jours, des centaines de contractuels, candidats au concours de professeur des écoles, ont été recalés par un zéro éliminatoire aux épreuves orales (alors que leur moyenne est souvent largement au-dessus de celle requise pour être admis au concours). Mais au lendemain de cette élimination, ils sont appelés par les rectorats pour signer de nouveau comme contractuel pour la rentrée 2013 !

Ces jeunes enseignants, qui font le même travail que leurs collègues, sont ainsi moins bien payés et mis dans une situation de précarité permanente. »

 

Dans le secteur associatif, les directions départementales de la Cohésion Sociale sont invitées à placer des contrats avenir.

Pour les grandes associations, pas trop de problème, sauf pour les personnels embauchés et la pérennisation de leurs postes... Ils risquent de devenir des employés kleenex qu'on jette après usage.....

Beaucoup de ces associations qui se réclament de l’Éducation Nationale hésitent ou ne prennent que des emplois d'avenir qu'ils peuvent transformer au bout de 3 ans en CDI, les personnels ayant été formés.

Pour les petites associations, c'est une « autre paire de manches » :

Comment réussir à payer sur ses fonds propres ce reste à payer : 25% du coût du poste ?

Que se passera-t-il dans 3 ans ?

NON AUX CONTRATS PRECAIRES !

En ce qui concerne la Fonction publique d’État, territoriale et hospitalière, une seule voie doit exister c'est celle qui mène à une intégration dans les filières existantes dans le cadre du cheminement classique qui va de « l'embauche » à la titularisation en passant par la stagiarisation.

Pour le secteur associatif, il suffit d'étendre le système des postes FONJEP, co-financés par l’État sur des périodes de 3 ans reconductibles, ce qui permet aux employeurs d'engager les personnels en CDI et de leur faire profiter des avantages de la Convention collective existante.

 

Jean-François Chalot

 



10 réactions


  • mario mario 27 juin 2013 14:57

    bonjour,

    champion toutes catégories (et meme hors concours pour certain ) de crétins économistes du gouvernement on pondus ceci :

    20 milliards de crédit d’impot pour les entreprises qui en contreparties «  »pourraient«  » créer 15 000 emplois !

    bon, je pas fort en math et je vais me risquer...

    20 milliards  : 15 000 emplois = 1300 000 le job

    franchement, je me demande comment il ne sont pas encore venu me chercher pour diriger bercy !


  • LE CHAT LE CHAT 27 juin 2013 15:26

    après les TUC , les SIVP , les emplois d’avenir sont une enième remastérisation du concept
    de petit boulots distribués par les maires socialos avant les elections pour acheter des voix
    à leurs obligés .
    sans aucune utlité , ni avenir , ces jeunes vont peigner la girafe en échange d’un peu d’argent de poche en creusant le déficit public pour un peu de paix sociale .....


    • Mr Dupont 28 juin 2013 05:08

      Mr le Chat

      Comment ça ; peigner la girafe ?

      Comment ça sans avenir ?

      Le jour ils repeignent les murs qu’ils ont tagué la nuit

      Ce qui leur permet de choisir l’endroit ou ils veulent « travailler » et de leur assurer l’avenir d’avoir un job a montrer aux keufs trop curieux


    • Mr Dupont 28 juin 2013 05:17

      Mr le Chat

      A rapprocher avec cet autre job des « Contrats d’Avenir »

      « Grand Fréres’ appelés aussi » Médiateurs des Citées " : que l’on retrouve le plus souvent Chef de gangs par le fait qu’ils assurent leur promotion eux mêmes

      Tout ce beau se retrouvant Place de la Bastille à agiter des drapeaux algériens pour fêter le fait que cela va continuer et prospérer


  • arcrachatcredits arcrachatcredits 27 juin 2013 17:36

    Que ne serait-il pas plus profitable d’avoir plus de retraites car avec 20 milliards l’on paie pendant 10 ans 160 000 retraités et avoir 160 000 jeunes avec un avenir et sortant du chomage c’est pas mieux ?

    Un jeune au chomage ne peut se loger, avoir de crédit etc.

    Si un ancien inscrit au chomage part en retraite c’est un chomeur de moins et des cotisations de moins a payer. Les vases communiquants cela existe en économie.


  • Yohan Yohan 27 juin 2013 18:19

    C’est la panique sur le pédalo. Pour éviter des inscriptions massives à Popol, l’Etat multiplie les combines pour accommoder ses emplois d’avenir bidon à toutes les sauces bas de gamme. 

    Et preuve que les gens ne sont pas dupes, ce n’est pas la ruée, ni du côté des entreprises, ni du côté des jeunes. Et pourtant, les Missions locales sont sur le pied de guerre pour vendre le produit.

  • eric 28 juin 2013 09:35

    Vous n’êtes pas sympa Chalot !

    Le Gvt fait ce qu’il peut avec des caisses vides et sous la surveillance de ceux qui veulent bien encore nous prêter du fric pour assurer les fins de mois et retraites des agents titulaires et le train de vie de la classe moyenne urbaine socialiste a statut bénéficiaire nette de la dépense publique en général...

    On le sait tous que ces machins sont des impasses couteuses pour des jeunes non qualifies et exploites destine a faire le sale boulot a la place des titulaires « absolument débordés ». (voir rapport cour des comptes)

    Mais les préteurs internationaux ne connaissent pas toutes ces nuances.
    Ils comprennent pas l’arnaque. 17 % de précaires dans la fonction publique ! 11% dans le prive. Bruxelles croit que nous contrôlons les dépenses publiques et le nombre de fonctionnaires.

    Ce n’est pas par perversité, c’est juste qu’il n’y a plus d’argent, mais que l’électorat socialiste est prêt a tout pour continuer a racketter le pays sans participer a l’effort commun.

    Rien ne les arrête. A Moscou, il y a quelque temps encore, les profs au lycée français recrutes locaux, précaires, étaient payes, au black, en liquide et en devise, sans protection sociale et retraite, non déclarés au fisc, pour des salaires de misère et pour plus d’heure que les expats titulaires EN a 10 ou 13 000 euros par mois pour un couple. Quand ils ont compris que le fisc russe n’etait pas chaud, ils ont incite les precaires a déclarer, sans compensation, donc a accepter une baisse de salaire. A accepter des salaires roubles sans indexation. Beaucoup n’avaient pas le choix. Un patron irait en tôle pour des trucs pareils. Mais il est vrai que pour la plupart des patrons, cela ne leur viendrait pas a l’idee...

    Les titulaires on fait grève....pour interdire qu’on prête des classe pour le cathe....

    Ce n’est du reste pas par mauvaise volonté. Ce ne sont pas de vrais salaud. Ils ne seraient pas contre payer les gens et les titulariser si il y avait de l’argent. mais partager ? jamais ! Les riches doivent payer ! J’ai une copine qui fait les remplacements dans les musées de l’isere. Bouche trou partout ou les titulaires s’absentent, par neige et par pluie, toute l’année sur les routes. mais ils lui ont promis de la titulariser juste avant sa retraite pour qu’elle ait quand même quelque chose. C’est un autre budget....
    C’est d’ailleurs bon pour vous. Ces victimes de l’exploitation de classe socialiste sont assez aliénés pour se croire victimes du « capitalisme » et votent plus souvent qu’a leur tour extrême gauche.

    Mon truc de 2009 n’a pas pris une ride...http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/partager-a-gauche-pour-degonfler-54982


  • Folacha Folacha 28 juin 2013 17:01

    Ça existe depuis des années,et ça empire : Après les TUC, les emplois jeunes puis les CUI/CAE ont « pompé » les emplois style « dame de cantine, pion », et ça continue de plus belle : pas la peine, par exemple, d’envisager de devenir auxiliaire de vie scolaire : c’est un boulot réservé à ceux qui ouvrent droit aux emplois aidés, les métiers du social, de l’éducation, les collectivités territoriales sont plombés : Il faut d’abord toucher le fond pour espérer rebondir (temporairement) .


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