mardi 22 mars 2022 - par moderatus

Les Misérables de Victor Hugo : les Français de 2022 ?

 

Dans cette œuvre colossale, publiée en 1862, Victor HUGO décrit la misère sociale et prend le parti des opprimés, de tous les gens du peuple qui souffrent de conditions de vie déplorables. Une fois de plus, là encore prend la plume pour dénoncer ces injustices et pour peindre la misère dont il a été témoin.

Hugo a dépeint cette misère il y a 180 ans, les Français la vivent pour d'autres motifs, en d'autres circonstances et de différente manière aujourd’hui, mais au fond la désespérance est la même.

 

 

Les chiffres donnés ces jours ci sur la misère des Français sont hallucinants.

Quand sur mon écran j'ai vu s'afficher les chiffres de l'enquête IFOP décrivant la réalité de ce que vivent une majorité de Français, j’ai cru qu'on me parlait d'un pays du tiers monde sous développé, non d'une des grandes puissances de ce monde.

Pendant que le pouvoir se goberge en vantant les mérites de sa gestion et la hausse du pouvoir d'achat, cette étude vient de révéler le cynisme de nos dirigeants.

En étudiant ces chiffres et surtout quand on les vit, on a, soit envie de descendre dans la rue et comme le jeune GAVROCHE monter sur des barricades hurler NON à ces menteurs, « vous n'aurez pas ma peau », soit de se mettre en position de fœtus et de prier pour que cela change, pour qu'enfin quelqu'un au pouvoir sous les ors de la République écoute enfin le peuple et ses souffrances.

Entre renoncement , soumission et colère le peuple est fragmenté, se sent ballotté, méprisé. Accrochez-vous bien le constat est terrifiant !

 

-38 millions de Français vivent avec moins de moins de 2.000 euros nets par mois.

-49% des Français dont le revenu mensuel est de 2.000 euros nets par mois, ont moins de 100 euros sur leur compte bancaire dès le 10 du mois.

-13 % d'entre eux sont à découvert et on connaît le taux d'intérêt quasi usuraire pratiqué par les banques

 

Que génère cette réalité dans le quotidien de ces Français.

 

-40% renoncent à des soins médicaux

-44% baissent le chauffage au minimum et certains ne se chauffent pas.

-36% sautent des repas.

-76% d'entre eux renoncent aux vacances

Si on prend la précarité des étudiants, c'est pire, c'est toute une jeunesse qui est sacrifiée, celle qui est l'avenir et le devenir de notre pays

 

-40% de cette jeunesse renoncent aux soins médicaux, c'est simplement criminel et injuste nous avons l'AME qui offre tous les soins à d'autres catégories de ma population, on peut juste le rappeler sans s'y attarder.

-97% sont sous le seuil de pauvreté.

-36% sautent un repas

-40% pensent abandonner leurs études, c'est l'avenir du pays et le leur qu'on sacrifie.

 

Cinq millions de Français vivent avec moins de 855 euros par mois pour survivre nombreux sont conduits à des pratiques humiliantes

-paiement fractionné, 

-crédit à la consommation,

-aides des proches

-revente d'affaires...

Voilà ce que vit le peuple de France, pas les premiers de cordée bien sur, ni ceux que le mondialisme a enrichi encore plus alors que « depuis 10 ans dix ans, le nombre de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en France augmente », indique le Rapport sur la pauvreté de l'Observatoire des inégalités

 

Et pendant ce temps l

 

Les 500 familles les plus riches du pays ont vu leur fortune doubler depuis le début du quinquennat, passant de 570 milliards d’euros en 2017 à 1000 milliards en 2021.

 

 « la société française souffre du mensonge permanent des dirigeants, de l'écart entre les discours et les actes ».

Le peuple met en cause toutes les « promesses non tenues » et toutes les affirmations erronées marque du mépris des dirigeants.

Cinq millions de Français vivent avec moins de 855 euros par mois.

Mais rassurez-vous, on vous affirme que la croissance est de retour et que le chômage baisse et que la pouvoir d'achat augmente.

 

La vérité

 

-10 millions de Français survivent sous le seuil de pauvreté.

-8 millions de Français ont besoin de l’aide alimentaire pour se nourrir.

-1 Français sur 3 ne part pas en vacances.

-2 millions de Français ont basculé dans la misère ces deux dernières années.

C’est ça, la réalité de la « reprise économique » vantée par le gouvernement. Pendant qu’Emmanuel Macron et ses ministres fanfaronnent,

cinq millions de Français vivent avec moins de 855 euros par mois

Où que se tourne mon regard, le constat est affligeant.

Quel fossé entre les discours et les actes, les rodomontades et la réalité.

 

Que faire demain ?

 

Une priorité absolu, chasser ceux qui nous mentent et n'ont tenu aucune promesse avec l'espoir que ceux qui leur succèdent tiennent enfin les leurs.

Et le peuple doit se tenir prêt à les y obliger. Fini de se moquer impunément des citoyens.

Dans notre pays, la volonté du peuple doit être respectée par ceux qui tiennent le pouvoir qui leur vient du peuple, mais qui l'ont oublié et le méprisent.

Arrêtons de nous laisser embrumer l'esprit par la guerre en Ukraine ou la guerre contre le covid, le vrai combat, celui qui nous attend est un combat à long terme, bien sûr économique, mais aussi civilisationnel et identitaire. Tout est lié, les problèmes communautaires, d'immigration, de justice et sécuritaires, que le pouvoir actuel n'a pas traités et ne traitera pas, sont en interaction avec les problèmes économiques que nous vivons. On ne peut les dissocier et les régler séparément.

Islamisme, immigration et délinquance : les grands oubliés du programme d’Emmanuel Macron, si on ne les règle pas rien ne sera possible.

Si on a voté sous l'influence du covid et de la guerre en Ukraine, le réveil sera dur, car aucun des problèmes cruciaux de notre pays n'aura été réglé.

Ce combat ne peut donc être gagné que « sans lui » car ce n'est pas le sien.

 

Ce combat ne peut donc être gagné que « sans lui » car ce n'est pas le sien.

La vision de Macron étant celle d'un technocrate-président qui entend gérer une succursale de la mondialisation qui s’appelle France.

 

Ce combat à l’opposé du sien, pour une certaine idée de la France et de sa grandeur, il faut le commencer les premiers jours du prochain quinquennat, et sans lui c'est évident, sinon il sera trop tard.

 




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