mercredi 13 mai 2009 - par
Les pieds nickelés d’Al-Quaida
Alarme ! La nouvelle est tombée aujourd’hui : la police italienne vient d’arrêter deux partisans d’Al-Quaida (voir l’affligeante video sans contenu) qui « projetaient de faire des attentats en France ». Etonnement, au départ : que faisaient là bas nos deux lascars ? Encore, se dit-on, après l’annonce alarmiste de décembre 2008 à partir de documents anglais montés à la hâte à partir de reportages.... français ? Et en quoi seraient-ils liés à Al-Quaida ? Une rapide enquête nous démontre pourtant que ce ne sont pas des inconnus, pourtant. Nos deux islamistes « partisans de Ben Laden » arrêtés en italie sont français... habitant en belgique, et affichent un curriculum vitae qui nous ramène à des pensées bien plus obscures... et à une personne dont nous vous avions déjà parlé ici. Oui, notre célèbre dame au voile noir, avec laquelle ils sont étroitement liés, celle qui n’est autre que l’épouse d’un des deux assassins de Massoud, Abdessater Dahmane, j’ai nommé l’impétrante Malika El Aroud. Plus connue sous son pseudonyme de Oum Obeyda, celle où elle sévit (ou sévissait) sur Internet. A en défrayer la chronique régulièrement, jusqu’aux Etats-Unis, où elle avait réussi à faire l’article dans le New-York Times. Nos deux lascars auraient-ils été arrêtés par des policiers italiens pas au fait de ce qu’ils sont réellement ? C’est toute la question en effet. L’arrestation, vue sous un certain angle, peut très bien être en effet une bourde entre les différents services secrets européens, car les deux islamistes belges arrêtés traînent derrière eux un bien étrange parcours..
Une activiste forcenée, que cette Malika, à être constamment en première ligne, mais à passer à travers toutes les mailles du filet depuis toujours. La dame était véritablement intouchable. Nous l’avions déjà dit à l’époque : "de tout cela il ressort avant tout un trouble fort surprenant : comment donc cette femme a-t-elle pu bénéficier jusqu’ici d’une pareille clémence ? Citée à quatre procés successifs dans des procès de terroristes actifs (Trabelsi puis Degauque, à Paris pour celui de son ex-mari et de ses acolytes, en Suisse où elle a bénéficié d’un sursis) elle en est sortie libre à chaque fois. Elle les a tous traversés pour en ressortir libre comme l’air." El Aroud, qui traversait les frontières comme bon lui semble : "de quelles complicités réelles bénéficie-t-elle pour passer à travers les mailles du filet à chaque fois ? Son cheminement interfrontalier intrigue, malgré sa surveillance constante par les brigades anti-terroristes. Imaginez : depuis 7 ans, elle a sur le dos les services spéciaux de trois pays européens : la France, la Suisse, et la Belgique. Et malgré tout, on n’arriverait pas à la coincer ?" précisait-on. Aujourd’hui, on vient d’arrêter en Italie deux de ses proches amis. Le monde du djihadisme serait si petit que ça à toujours retomber sur la même petite poignée d’exaltés que l’on met régulièrement en évidence ? Et qui arrivent à traverser aujourd’hui l’Europe en camping car avec à bord cinq prétendus islamistes sans qu’on ne leur file le train ? L’histoire est étrange, une nouvelle fois. Car leur islamisme violent est connu, et leurs sites internet dûment répertoriés.
Des gens tous déjà arrêtés en Belgique, pourtant, et qui avaient montré dès 2006, lors de leur procès qu’ils étaient déjà bien déjà infiltrés par la police belge et française… mais aussi à un autre niveau par les services secrets états-uniens et algériens. Raphaël Gendron, l’un des deux inculpés du jour, recevait en effet régulièrement au CIB, de l’argent d’ organisations “islamiques” algériennes... liées directement aux services secrets algériens. Mais aussi d’étranges officines telles que celle d“Al-Quds Trust”, que tout le monde relie directement à la CIA ou a la NSA.
Bassam Ayachi, son acolyte, 63 ans, n’est pas né de la dernière pluie, non plus, et connaissait en effet très bien Ali Touchent, le leader du GIA qui a été à l’origine des terribles attentats en France de 1995. "Le réseau de terroristes était organisé en quatre branches : Vaux-en-Velin, Chasse-sur-Rhône, Paris et Lille. À la tête de ces groupes se trouvaient Ali Touchent et Boualem Bensaïd" nous dit Wikipedia."Lors du procès était apparu en filigrane le chef du contre-espionnage algérien, Mohammed Samraoui, qui avait fini par reconnaître que Touchent était bien un agent infiltré qui agissait sur ordre et rien d’autre. "Ali Touchent alias " Tarek " était bien le coordinateur du GIA en Europe. Mais malgré toutes ces informations, il reste que ce haut responsable du GIA n’a jamais été arrêté et qu’il est toujours parvenu entre 1993 et 1995 à échapper aux rafles de la police", nous dit Francis Lemaire, qui accuse Touchent d’être un agent double. Lors du procès, les avocats insisteront sur ses capacités à traverser les filets tendus, façon Malika El Aroud : "Il échappe, mais ses proches eux, sont toujours interpellés" s’étonnent les avocats de la défense qui s’interrogent également sur son identification tardive par les services de police alors qu’il était connu depuis plus de deux ans par la DST. Pire encore, puisque sa propre famille va dénoncer ses collusions évidentes : "Ce fait étant confirmé par son frère Karim Touchent qui assure dans un entretien accordé au Parisien le mercredi 2 octobre, que son frère était bien en contact avec le contre-espionnage français depuis 1989". "Mon frère a été interrogé par la DST en 1989. Les policiers savaient donc parfaitement qu’il appartenait à un groupe islamiste. Ils auraient pu donc l’arrêter avant mais ils ont laissé faire" précise-t-il. Pour les avocats des deux accusés, Ali Touchent a pu aussi être une " taupe " récupérés par les services de renseignements français"..
Une confirmation qui n’étonne pas, car déjà faite bien avant : "En 1997, un converti à l’islam, Joseph Jaime déclarait : " Pour moi Tarek n’est pas un islamiste, c’est un mec de la Sécurité militaire qui se servait de nous en nous faisant croire qu’il allait nous envoyer combattre en Algérie. Nous l’avons chassé. Touchent a joué avec nous ". Car Touchent était payé.. mais pas par des fonds islamistes : "Dans les milieux islamistes Français, on commence à se méfier de cet homme qui reçoit chaque mois un salaire mensuel de l’organisme qui paye les policiers algériens." Logique, quand Touchent revenait en Algérie, il ne dormait en effet pas vraiment à l’hôtel : Mais il y a encore plus étrange car selon un article de Libération du 16 février 1998, après son retour dans son pays, Ali Touchent vivait à Alger, " Tarek ne se cachait pas et habitait... dans une cité de CNS (équivalent des CRS) proche de la caserne de Châteauneuf, une zone parmi les plus sécurisées de la capitale. " On l’aurait retrouvé mort le 23 mai 1997, mais sans que l’on ait fait d’autopsie avant.. 9 mois. Touchent-Gendron, voilà deux beaux cas qui se ressemblent, semble-t-il. L’argent qui les nourrissait ou les nourrit encore à une drôle d’odeur, a-t-il à nouveau pour Gendron et Ayachi celui des services secrets ?
Le chef des services secrets algériens étant allé plus loin encore. Samraoui avait notamment déclaré : “Touchent, comme de nombreux autres cadres terroristes islamistes en Europe, était un de nos hommes, infiltré pour téléguider les mouvements islamistes. Nous ne l’avons jamais caché aux Français. Touchent était suffisamment haut placé pour pouvoir prendre des décisions, et nous l’avons utilisé dans ce sens. Il a fait ce qu’on lui a ordonné. Les Français n’ont probablement pas soupçonné que nous étions prêts à aller aussi loin que nous l’avons fait.” A-t-on assisté aujourd’hui à un énième épisode de cette guerre des services secrets, au quel cas les carabiniers italiens auraient commis une " bourde" en arrêtant sur leur territoire nos deux islamistes radicaux ? Partis tranquillement chercher de quoi fomenter effectivement ou non des attentats, hommes et matériel, sous la houlette d’autres services secrets ?
Nos deux pieds nickelés de l’islamisme radical étaient en fait emprisonnés depuis 6 mois à Bari. Ou ils s’étaient rendus dans leur camping car via la Grèce pour y accueillir des réfugiés : "Les deux Français (...) avaient été arrêtés en novembre 2008 durant un contrôle aux frontières, alors qu’ils cherchaient à faire entrer cinq clandestins en Italie", nous dit le Monde, en citant Claudio Galzerano. On sait que Bari est la plaque tournante de l’arrivée des clandestins en Italie. Le 30 juillet 2007, 32 d’entre eux avaient réussi à s’échapper du centre de rétention italien. Les immigrés sont souvent marocains et cherchent à rejoindre via la Tunisie les îles de Lampedusa et de Linosa, pour être ensuite regroupés à Bari. A bord du camping-car, la police italienne avait découvert deux palestiniens et trois syriens : venus pour rentrer à nouveau au centre de rétention ? Nul ne le sait ! Le camping-car islamiste tentait de faire quel embarquement pour quel voyage ? Bari ne s’imposait pas, dans ce sens !
L’annonce, discrète, avait été tenue secrète le temps de l’enquête, qui révélait au final assez peu de choses, selon le Monde : "Claudio Galzerano, de l’unité spéciale antiterroriste Ucigos, a indiqué que les documents trouvés en possession des deux hommes mentionnaient des attentats en France et en Grande-Bretagne, "mais comme une vague possibilité, sans rien de concret ni menace immédiate". Le syndrome des préparatifs d’attentats anglais qui se sont terminés par un non lieu resurgit tout à coup. Celui de l’affolement provoqué de décembre 2008 en France pareil. A part que dans le camping car, outre les 5 immigrés et des CDs, DVDs et clés USB (mais pas d’ordinateurs, ce qui est bien étrange) les policiers auraient aussi trouvé des explosifs, parait-il.(on attend d’en avoir les photos pour en être certain). Sachant qu’à Bari des gens s’étaient échappés à l’été 2007, cherchaient-ils plutôt à réitérer l’exploit dans l’autre sens ? Ça ne tient pas debout ! Au nom de l’un d’entre eux incarcéré sur place ? On a trouvé des traces de leurs visites régulières sur le site ribaat.org, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui entretenu par notre Belphégor tout de noir vêtue : logique, ils ont le même webmaster. Raphaël Gendron, est en effet informaticien de formation, il a grandi dans le XVIIIe arrondissement de Paris, et c’est aussi le responsable du site internet du centre islamiste de Molenbeek. Voici comment ils se présentait sur leur site islamiste :
"Nous sommes un groupe de musulmans francophones de diverses nationalités et résidant dans différents pays. Notre but commun est d’enseigner et propager l’unique religion agréée par Allah, l’islam, dans son ensemble (spirituel, idéologique, politique, rituelle...). Nous appelons aussi les musulmans à défendre leur religion partout où elle est en danger et d’utiliser la science et la prêche (lorsqu’il s’agit d’agression idéologique et doctrinal) mais aussi les armes et la violence (lorsqu’il s’agit d’agression physique et militaire) pour stopper toutes attaques visant à éradiquer l’islam authentique, celui transmit par Ahl Es Sounnah Wal Jama’aah depuis 14 siècles."
Le fait d’en référer à l’usage direct des armes est assez confondant. C’est au bord de la provocation et assez grossier comme présentation des choses. Confondant, car dès les premières lignes on a de quoi clore le site pour incitation à la violence. Ce qui n’a pas été fait. Pourtant, Le site avait fait l’objet d’un signalement dans un rapport publié en mars 2005 par la commission européenne contre le racisme et l’intolérance, ou un article, le N°107 indiquait : "L’ECRI encourage vivement les autorités françaises à poursuivre et à renforcer leurs efforts en vue de supprimer l’accès à tout site Internet, toute chaîne de télévision ou autres médias qui diffusent des thèses xénophobes, antisémites ou islamophobes. Elle leur recommande de coopérer au niveau international avec les autres Etats". Remarquez, en suisse, notre djihadiste femelle s’était vue accuser de la même chose.... sans atterrir en prison : elle y avait été accusée pourtant "de soutien à une organisation criminelle, d’incitation publique au crime et d’avoir aidé, par le biais de sites Internet, à la fabrication et l’emploi d’explosifs devant servir à des fins criminelles". Elle qui n’était au courant de rien de ce que faisait son mari ! "Je ne suis au courant de rien. Je ne faisais qu’intervenir sur mon petit forum afin de venir en aide aux prisonniers musulmans dans le monde. La plupart du temps, je restais dans ma chambre avec mon ordinateur et lui était au salon avec le sien".
En fait "d’islamistes", on a donc bien affaire à une branche sunnite, dont tout l’historique est, on le sait, imprégné de violences. Le mot Ahl al-Sunna wa al-Jama’ah vient de l’année la jamiyat, année ou la guerre civile se termine après la sanglante bataille de Siffin (40 000 hommmes sur le carreau !!!), par un traité entre les deux belligérants, Hasan ibn Ali et Muawiya I. Ahl al-Sunna wa al-Jama’ah. Le premier était le petit fils de Mahomet, mort empoisonné (par sa femme) le second n’est autre que le fils de celui qui fut le plus farouche adversaire de Mahomet, Abû Sufyân ibn Harb, avant de rejoindre l’islam. Devenu le premier des califes omeyades, sous le nom de Muawiya Ier, proclamé à... Jerusalem. Des opposants au fameux traité, les kharijites finiront par l’assassiner lui-aussi. La violence des propos de présentation du site est tellement grotesque, qu’elle rappelle étrangement celle d’un... Touchent recrutant en banlieue parisienne. On reste sidéré de l’auto-proclamation du recours aux armes.
Un site de sunnites, donc, de salafistes, recruteurs de banlieusards, en guerre... contre les wahhabites saoudiens (mouvement bien plus tardif, il date du XVIIIeme), visés dans les 8 textes en téléchargements tous signés du nom d’un certain Abu Malhamat... bel et bien répertorié... au Pakistan précise Christophe Dubois du Parisien ! : "Ce site en français - comme une trentaine d’autres recensés par les services de police spécialisés - présente un nouveau défi pour les policiers : celui de la guerre sainte appelant à combattre les « mécréants » en Irak et à glorifier Oussama ben Laden depuis des sites enregistrés à Karachi, Jérusalem, Londres ou New York. Al-Mourabitoune, créé en mai 2004, ne se contente pas de diffuser des nouvelles du front irakien : il diffuse des photos du pistolet-mitrailleur Beretta SMG avec leçon de montage-démontage de l’arme. Officiellement, cet outil de propagande salafiste est recensé à Islamabad (Pakistan). Qui se cache derrière Abu Malhamat, celui qui a enregistré ce site ? « C’est souvent impossible à déterminer, explique un enquêteur. Nous n’avons pas de moyens juridiques pour remonter jusqu’aux plates-formes à l’étranger. » Des recherches permettent de savoir que plus de la moitié des utilisateurs s’y sont connectés de France et qu’Al-Mourabitoune a succédé à Assabyle.com, géré par un Français de Belgique, Abdel Rahman As-Soury, et par le Centre islamique belge. " Un Abdel bien empêtré pourtant dans Linux.... pour un gestionnaire de site, ça la fout mal... L’homme, visiblement, baratine mieux question religion. Un grand esprit très ouvert sur le monde, pourtant (sic) :
"Sais-tu ce qui démolit l’Islam ?"
L’autre dit : "Non".
Il lui dit :
la faute des savants,
la polémique des hypocrites
et le gouvernement des chefs qui détournent leurs administrés du droit chemin".
Il lui dit :
la faute des savants,
la polémique des hypocrites
et le gouvernement des chefs qui détournent leurs administrés du droit chemin".
Ils prônent en effet une pensée hors du temps explique Rachid Benzine, chercheur au CNRS : " Ils annulent quatorze siècles d’histoire, passent sous silence les quatre écoles juridiques de l’islam - parce qu’elles proposent des interprétations différentes sur certains points du Coran - nient l’apport de la civilisation musulmane à l’Europe. Ils prêchent un islam essentialiste, en apesanteur. Ainsi est-il facile aux salafistes de faire dire aux textes ce que bon leur semble". Exactement l’en-tête du site de nos deux pieds nickelés qui ont aussi une tout autre casserole derrière eux. A force en effet d’invectiver et de s’en prendre à Israël, leurs sites sont devenus purement négationnistes. "L’affaire a démarré par une plainte, en 2002, du collectif Dialogue et Partage, rejoint par le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme. Etaient visés des textes diffusant des propos haineux à l’égard des juifs (qualifiés par exemple de « chiens à brûler en enfer »), des chrétiens et, plus globalement, des Occidentaux. Ils en appelaient à « la fin du peuple d’Israël ». Une vidéo superposait aussi des images d’un ancien ministre israélien à des propos de Hitler." nous dit le Soir.be, le 23 février 2006 . Mais pas seulement : le site indique une seconde vindicte : "jusqu’à 2004, ce site a continué à répandre ses discours haineux, notamment contre le ministre français Sarkozy. Ce qui a valu l’ouverture d’une seconde instruction. Le renvoi de deux prévenus devant le tribunal a eu pour effet de fermer le site. Mais le fond de commerce d’assabyle a été repris par www.ribaat.org, un site posté à Peshawar au Pakistan. Et le texte sur « la fin du peuple d’Israël » s’y trouve toujours." ajoute-t-il". On le voit, le journal belge associait la demande de fermeture du site avec des injures contre le ministre de l’intérieur français de l’époque. Selon le site Israel News, voici le texte incriminé dont il ne reste que le titre "The page titled "Top 10" includes a document titled "When Death Becomes Beautiful, Mr. Sarkozy"... éloquent, semble-t-il : menaces de mort à ministre, futur chef d’état. L’article précise aussi un détail surprenant : "Cheikh Bassam Ayachi n’a pu être interpellé fin janvier : il se trouvait en Syrie, semble-t-il. Ainsi que son fils. " Il y a 3 ans, notre bouteur de feu se promenait déjà beaucoup semble-t-il pour un si petit imam. En camping-car jusqu’en Syrie ???
Résumons : deux espinguoins barbichus fichés partout se baladent en camping-car à travers toute l’Europe (ils venaient de Grèce pour entrer en Italie, ce sont les rois du détour, ou ils n’ont pas de Google Map à bord et encore moins de GPS), avec à bord 5 nouvelles recrues, la camionnette pleine d’éléments compromettants (DVD, CDs, clés USB dit-on). Ils sont fichés depuis plus de 10 ans pour le plus âgé, vont régulièrement en Syrie, terre d’accueil et d’espionnage... leur tête a circulé sur tous les sites vidéos en ligne, de You Tube à Daily Motion, leur site internet négationniste qui est un appel journalier au meurtre n’est toujours pas fermé.... et sont en cheville avec celle que l’on présente comme "une des plus importantes djihadistes sur internet en Europe"... et on devrait y croire tel quel ? Personnellement, j’ai du mal, à tout vous avouer. "Ce sont deux personnages très importants en Europe pour al Qaida" précise le responsable de la police italienne. Je ne savais pas qu’Al Qaida avait le droit de se balader librement jusqu’en Syrie, pouvait tenir des sites internet prêchant ouvertement les thèses de Faurisson, et pouvait vendre aussi facilement au marché du coin des DVDs djihadistes. Je dois être resté naïf, sans doute. Moi qui croyait bêtement que Ben Laden se cachait... au Pakistan, à Peshawar, ou dans ses environs.