mardi 8 mai 2012 - par Michel DROUET

Lettre à quelques militants de l’UMP

Comme vous j’ai suivi avec attention les résultats de l’élection présidentielle. Comme vous et à l’instar de nombreux français, j’ai manifesté mes sentiments, même s’ils n’étaient pas identiques aux vôtres.

Pour tout vous dire, j’ai voté à gauche comme je l’ai toujours fait, par conviction, par fidélité aux valeurs familiales qui m’ont été transmises et aussi parce que mon parcours, ma vie professionnelle et mon engagement citoyen ont conforté cette conviction tout au long de ma vie.

Toujours, j’ai été respectueux du verdict des urnes, même s’il ne me convenait pas, et, étant de gauche, j’ai eu beaucoup plus d’occasion que vous d’être abattu étant entendu que la droite républicaine aura été beaucoup plus longtemps au pouvoir que la gauche ces quarante dernières années.

Oui, j’ai été abattu bien souvent et si j’ai retenu mes larmes, préférant l’analyse à l’émotion, je te comprends fort bien toi, la jeune militante de l’Ump qui pleurait à la Mutualité du soir du 6 mai : sans doute ta première défaite. Tu étais émouvante et pas un seul instant je n’ai songé à me moquer.

J’ai apprécié le discours des vrais militants républicains, ceux dont on voyait qu’ils étaient marqués par cette défaite mais dont les réactions dignes, m’ont fait penser que je n’aurais eu aucun mal à engager un débat avec eux : sans doute pas pour que nous convainquions mutuellement, mais pour que nous faisions avancer la citoyenneté par l’échange.

J’ai été beaucoup plus réservé quand je t’ai écouté, toi la militante plus âgée, qui parlait de honte pour la France et vous qui, à l’évocation du vainqueur par le président sortant lors de son intervention à la Mutualité avez laissé déborder votre ressentiment (pour ne pas parler de haine) envers le vainqueur de cette élection en déclenchant une bronca.

Je t’ai vu à la télévision, toi le militant troyen, assistant commercial au chômage, qui évoquait avec une crainte non feinte, le recrutement de fonctionnaires supplémentaires, comme si cette perspective était susceptible de compliquer encore plus ton retour vers l’emploi.

J’ai été beaucoup plus réservé sur vos propos envers les immigrés qui « auront désormais tous les droits », vous le couple de restaurateurs du sud. J’ai eu l’impression que vous aviez oublié que notre pays s’est construit grâce aux apports de l’immigration, même si l’immigration clandestine doit être combattue avec force.

J’ai enfin été ahuri par toi, le militant décomplexé, qui n’a pas hésité à te pencher vers un micro à la mutualité pour dire avec force que tu faisais tes valises et que tu partais en Suisse. 

Vas-y, pars, et vite et n’oublie pas de rendre ta carte vitale et ta carte d’électeur avant de partir Puisque tu as fait le choix de l’exil fiscal, fais aussi celui de la cohérence en remboursant le coût de tes études et du système social qui a été mis à ta disposition pour devenir ce que tu es : quelqu’un qui a réussi, financièrement et professionnellement, sans doute, mais qui a totalement loupé sa vie d’homme, tout simplement.

D’où vient cette violence décomplexée ? A la crise sans doute, celle qui a été mise en avant par le candidat sortant pour expliquer ses échecs et la radicalisation de son discours, cette crise qui fait que les citoyens font le gros dos en espérant qu’elle passera à côté d’eux, celle qui exacerbe les égoïsmes de ceux qui sont dans la seule logique d’accumulation de richesses, comme s’ils avaient un sentiment d’immortalité, cette crise qui provoque le rejet de l’autre, différent, d’une autre religion, d’une autre couleur de peau ou bien simplement mal logé, mal payé, ou celui qui ne dispose plus de services médicaux de proximité parce qu’il habite en campagne et qui exprime un vote de rejet.

Alors, entre ceux qui veulent quitter le pays et ceux qui ont fait trop de chemin dans la radicalité pour qu’on puisse penser les convaincre du contraire, je vous fais confiance, vous les militants républicains déçus et toi la jeune militante dont la tristesse m’a touché, pour qu’un débat citoyen s’instaure, pour que l’on sorte des bréviaires partisans et des discours enflammés de ceux qui n’aspirent qu’à cliver pour tout simplement conserver le pouvoir ou le reconquérir.

J’attends du débat d’idées, pas des discours de haine et de mépris qui ne feront pas avancer la communauté nationale dans laquelle nous vivons, vous et moi.



28 réactions


  • Valeska 8 mai 2012 12:43

    Je ne sais pas si on peut éprouver de la peine pour quelqu’un qui éprouver de la sympathie pour Sarkozy, lui qui était si arrogant, méprisant et surtout hypocrite.

    Après les sarkozystes sur ce site ne reflète pas (fort heureusement !!) l’ensemble des électeurs qui ont voté UMP.


  • c.d.g. 8 mai 2012 14:39

    C est agacant quand meme ce mythe que les francais expatries vont se faire soigner en France.
    1) ca depend evidement du pays de residence mais dans la plupart vous avez un systeme de soins comparable au systeme francais et une assurance maladie (qui est obligatoire, donc on ne peux pas essayer de tricher en comptant utiliser la secu francaise). Donc aucun interet a aller se faire soigner en France

    2) a part si vous habitez monaco, la France c est LOIN. Donc aller en France se faire soigner, meme si c est moins cher n est souvent pas rentable si vous comptez les trajets. Sans compter le temps perdu. Ca vous viendrait pas a l idee d aller voir un dentiste a 400 km meme si c est gratuit non ? Et si c est vraiment le prix qui vous attire, les dentistes sont moins cher en Hongrie qu en France smiley

    3) il y a evidement plusieurs type d expatries. Mais ceux qui quittent la France pour des raisons fiscales ont soit les moyens de payer et visitent des cliniques privees de toute facon (cf Johnny) ou sont jeunes et donc sont statistiquement peu malade. Et vous allez pas revenir en france pour faire soigner une grippe


    • PapaDop PapaDop 8 mai 2012 19:47

       « C est agacant quand meme ce mythe que les francais expatries vont se faire soigner en France. »

      Je n’ai lu vos propos nulle part ,ou est ce que l’auteur parle d’expatriés ???


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 mai 2012 22:08

      Je parle effectivement d’exilés fiscaux et non pas d’expatriés : il y a une grande différence.


  • eric 8 mai 2012 15:18

    De toute façon, la question n’est pas, là. La France a voté. Aujourd’hui, le pouvoir est socialiste ( si ce mot veut dire quelque chose, mais enfin, Hollande l’a dit) Il est dés lors normal que les autres français suivent le mouvement et adhèrent aux préconisation majoritaires. Indignation, résistance, action civile civique citoyenne, refus d’obéissance. Pas question de soutenir d’un centime des gens qui vont reprendre aux travailleurs les maigres picaillons accordés sous forme d’exonération des heures sup, pour abonder les budgets des augmentations de fonctionnaires, de leurs salaires, continuer à payer les 22 milliards de niche fiscale des 35 heures de la calsse moyenne, et surtout de leurs retraite inégales. Si nous avons déjà 1700 milliards de dettes qui ont servis à la consommation de l’état, tant en salaire qu’en transfert toujours au profit de la classe moyenne et pas des pauvres, nous avons aussi 1200 milliards de dettes sures pour les retraites des fonctionnaires qui ne cotisent qu’à 10, 15 %. En un temps ou 8 millions de français sont pauvres, il n’est pas question d’abonder ce tonneau des danaïdes parfaitement inutile et égoïste. « Vos dettes ne sont pas nos dettes ! ». Personnellement, je les dénonce, les unes comme les autres, et je crois en cela être bien dans la ligne de la gauche aujourd’hui.
    Signé : un nouveau convertit....


  • joel70 8 mai 2012 17:27

    Bonjour, je voulais juste ajouter à ces commentaires se voulant apaisants et appelant au dialogue et aux débats, qu’à gauche (dont je suis), on n’a probablement pas toujours su convaincre, étant trop partisans nous aussi, et reconnaître que nous avons fait, sûrement (je n’ai pas d’exemple sous les yeux) des erreurs dans les actes, choisi des options qui nous ont égaré, raté l’occasion d’avoir des doutes. Avoir des doutes, c’est le début de la recherche d’une vraie solution (ou la moins mauvaise). Merci à vous.


  • Daniel Roux Daniel Roux 8 mai 2012 18:04

    La plus grande saloperie de Sarkozy est bien d’avoir distillé la haine de l’autre, du chômeur, du fonctionnaire, de l’étranger, du malade... etc..

    D’où lui vient cette obsession de la communauté élue et dominatrice ? Du communautarisme, du découpage en tranches fines de l’humanité, sur des critères subjectif, pour les dresser les unes contre les autres ?

    Devant un tel succès auprès d’un si grand nombre, on ne peut que constater qu’il est plus de descendre l’échelle des valeurs humanistes que de la grimper.


    • eric 8 mai 2012 18:46

      Ce que vous dites est une niaiserie faussement sentimentalisme pour éviter le vrai débat. La question n’est absolument pas d’aimer ou pas les fonctionnaires,les étrangers ou les riches, qu’il ne faudrait pas oublier puisqu’on parle des haines distillées, mais de mettre sur le tapis, qui paye quoi, qui reçoit quoi et pourquoi et avec quels résultats.

      N’importe quel citoyen quel que soit son vote est aussi ravis d’avoir un flic pour le protéger,, une infirmière pour le soigner que d’avoir une baguette à acheter à porté de chez soi. La principale différence est qu’il sait combien cela lui coute, la baguette. Si cela ne lui plait pas, il change de crèmerie.

      La dette contracté par les français pour la seule retraite des fonctionnaires est de 1200 milliards ( pas loin de notre dette d’état financière, 1700 milliards) d’euro pour lequels ces derniers cotisent à hauteur de 10 à 15 %. Ils travaillent moins pour des salaires plus élevés avec de meilleures retraites pour lesquelles ils cotisent peu et les autres payent la différence. On nous dit que c’et la faute des riches, qu’il ne faut pas niveller par le bas, et qu’avec les 300 millions d’euro de la tranche à 75% on va trouver une solution a ces situations.... Vous êtes libre d’y croire.
      Quand l’état dépense 57% du PIb et en prélève 50%, l’argent est avant tout dans l’état, et la question est qu’est ce qu’on en fait et comment on arrive à avoir de plus en plus en plus de pauvre de moins en moins aidés, comme vous dites, avec de telles sommes perpétuellement croissantes. Nous consacrons 10 points de PIb au seul secteur associatif sanitaire et social ( plus de deux fois l’ensemble des dividendes des boites privées) Résultat, 1,8 millions de salariés du secteur associatif para public et combien de pauvre de moins ? Et si un gouvernement genre Sarko tente d’aller vois ce qui se passe, c’est tous dans la rue, manifs, hurlement au fascisme.

      Alors, si, on vous aime tous, les fonctionnaires, les veuves cycliste, les réfugiées politique chilien fils père homophiles et les réfugiés du bouldikistant.

      Ce que nous voulons savoir, c’est ou va l’argent et c’est foutrement sur qu’il n’est pas dans les dividendes des actionnaires. Et c’est dans les droits de l’homme


    • Richard Schneider Richard Schneider 8 mai 2012 19:51

      Bonsoir Daniel Leroux,

      Je souscris entièrement à ce que vous écrivez : Sarkozy n’a jamais su endosser les habits d’un Président de la République. Il ne s’est jamais adressé - sauf dimanche soir - à l’ensemble du peuple français. Il n’a pas cessé de stigmatiser les pauvres, les chômeurs, les étrangers etc ... En fait, il n’a rien compris : il a plus été un chef d’un clan - celui des riches, des rentiers - que chef d’état.
      Pour moi, l’essentiel, c’est qu’il soit parti et avec lui toute sa clique (Morano, Zadig et Voltaire, Ganelon-Besson etc ...). Qu’on ne les revoie plus.
      Le reste, on verra.
      RS

    • Daniel Roux Daniel Roux 9 mai 2012 08:37

      @ eric

      Relisez vous. Ce que vous écrivez n’a aucun fondement, ni logique, ni économique.

      La dette imputable à Sarkozy - 600 milliards en 5 ans - provient principalement d’une baisse massive des impôts des plus riches et secondairement du renflouement des banques prédatrices qui se sont ruinées à spéculer pour le plus grand profit - pendant les années de festin - de ses gros actionnaires, c’est à dire encore une fois, des plus riches.

      Vous pouvez approuver et défendre cette politique mais assumez en les conséquences au lieu de désigner des boucs émissaires.


    • Daniel Roux Daniel Roux 9 mai 2012 08:55

      @ Schweizer

      Quelle belle image que celle des fruits recueillis par les enfants de ceux qui ont planté les arbres et les maraudeurs venus d’ailleurs qui pillent le patrimoine national.

      Aux armes citoyens ! ... contre ceux qui viennent d’ailleurs pour voler les fruits du travail des ancêtres.

      D’un côté, des enfants gâtés, de l’autre, des envahisseurs voleurs, belle vision de la France moderne !

      J’évoque le communautarisme - religieux principalement - organisé et exploité par Sarkozy, et vous me répondez « invasion étrangère ».

      J’écris « humanisme » et vous rétorquez, « Foutaises d’intellectuels ».

      A l’évidence, nous ne partageons , ni le même langage, ni les mêmes valeurs.


    • sebastiendu29 sebastiendu29 9 mai 2012 14:12
      @Daniel Roux

      Evidemment la clique Harlem Désir & Co ne distille pas la haine de l’autre ? En pointant du doigt à longueur de journée les « fascistes » du Front National, voire de l’UMP, en évoquant le « nazisme » dès que l’on prononce un mot de travers sur l’immigration ou que l’on ose brandir un drapeau français… Qui distille le plus de haine et d’intolérance dans la société ? Décidément vous ne manquez pas de culot, vous qui n’avez aucun respect pour la démocratie, vous qui usez des moyens les plus totalitaires pour faire passer votre idéologie post soixante huitarde sur le métissage, sur la haine de la France, de ses symboles, de ses valeurs telles que l’assimilation ou la laïcité, ou encore sur l’irrespect de toute forme d’autorité. 

      C’est comme pour les flux migratoires, vous êtes d’accord pour les réguler mais dès que l’on passe à la pratique vous criez au fascisme. Sur la laïcité c’est pareil, on parle beaucoup mais on refuse de voter la loi sur la burqa. Comprenez bien qu’il ne suffit pas de parler de laïcité pour qu’elle soit effective. En réalité, vos discours droits-de- l’hommistes où vous vous targuez de votre pseudo tolérance ne sont que des écrans de fumée pour cacher l’immonde idéologie que vous véhiculez dans les médias et qui représente en fait le contraire de ce que vous prônez. 

      Attendez-vous à un sérieux retour de bâton, car en continuant à agir de la sorte, en continuant à mépriser quiconque ose penser différemment de vous, vous conduirez très certainement ce pays à la guerre civile ou du moins vous allez multiplier les – VRAIS - extrémistes de droite tel Andreis Breivik en Norvège. Peut-être comprendrez vous alors les vertus de la démocratie réelle, que l’alternative démocratique constitue en fait un rempart à la violence et qu’elle permet d’apaiser les tentions dans la société. Dommage seulement qu’il faille attendre que de telles choses arrivent pour que vous ouvriez les yeux.

      « Devant un tel succès auprès d’un si grand nombre, on ne peut que constater qu’il est plus de descendre l’échelle des valeurs humanistes que de la grimper. »

      Entre Flamby qui souhaite l’immobilisme et le communautarisme et un vrai président, certes pas parfait et un peu escroc sur les bords mais réaliste sur les enjeux de ces prochaines années, le choix est rapidement fait.

      Si vous souhaitiez conserver le modèle social français il fallait voter pour un candidat protectionniste donc soit Mélenchon, Montebourg, NDA ou MLP, bien que seuls les deux derniers fussent crédibles car eux ne misaient pas la réalisation de leur projet politique sur un accord au niveau européen (protectionnisme, dévaluation,…). 

      Dans le système de libre échange actuel, il semble difficile de faire l’impasse sur une adaptation de notre système de protection sociale sur la concurrence mondiale. J’ai beau être chauvin mais je n’imagine pas que les français soient à ce point supérieur qu’ils puissent rivaliser face à cette concurrence féroce tout en étant plus chers et en travaillant moins. 
      Votre haine de Sarkozy, même si elle est légitime, vous aveugle quant aux véritables enjeux à venir. Vous risquez de vous en mordre les doigts très bientôt. 

      Pour vous faire prendre conscience de la situation, voici ce qu’écrivait Jacques Marseille en mai 2007 dans Le Point : 

      « 5%. C’est le taux de croissance qu’il faudrait à la France pour s’épargner les réformes nécessaires. Petite leçon d’arithmétique : 5 % d’un PIB de 1 777 milliards d’euros en 2006 font 88 milliards d’euros. De ces 88 milliards supplémentaires que créerait la croissance l’Etat en prélève 54 % - soit 47 milliards pour ses dépenses. Or 47 milliards d’euros, c’est à peu de chose près le montant des seuls intérêts de la dette, qui s’élève à 1 142 milliards d’euros. C’est dire à quel point il ne faut pas compter sur la croissance pour mettre un terme à la spirale de l’endettement. »

      J’ajoute qu’il ne suffit pas d’écrire le mot « croissance » dans un traité comme le souhaite Hollande pour faire apparaitre la croissance. C’est une évidence mais j’ai cru comprendre que la gauche y voyait une brillante idée du candidat socialiste.

      En conclusion, la seule chose que vous réussirez à faire, c’est faire perdre 5 ans à la France pour redresser son économie mais aussi pour rebâtir la société sur de meilleures bases et garantir ainsi le véritable « vivre ensemble ». Autant dire que je n’attends rien de bon de votre politique. J’espère seulement que vous rendrez le pouvoir à la droite en 2017 aussi dignement que l’a fait Sarkozy, et que vous vous retirez alors la tête basse en cessant de polluer le débat politique avec vos habituelles et insupportables invectives moralisatrices.


  • henri1947 8 mai 2012 19:31

    A Eric,

    Vous parlez beaucoup d’argent et de dettes ... qui vous laissez entendre bien sur serait le fait de la gauche.
    Je voudrais vous dire deux choses :
    - 1) La dette n’a jamais autant augmenté que sous le quinquennat de Sarkozy. 500 à 600 milliards. (L’air-bus A330 Sarko-One, les frais exorbitants de sondages, les conseillers du président dont le nombre à explosé, etc ....) Bien sur la crise. Mais les cadeaux style bouclier fiscal, baisse de l’Isf, niches fiscales redoublées (ex : niche Coppé) ; vous ne croyez pas qu’il faut d’abord se tourner vers ces problèmes et les résoudre avant de stigmatiser comme le fait trop souvent la droite les fonctionnaires, les associatifs. François Hollande va faire une grande réforme fiscale qui va mettre de la justice dans la France de demain. Vous pouvez ne pas le croire ... moi oui. D’ailleurs dans le cas contraire, il est mort.
    - 2) Savez vous que cette fameuse dette publique dues - selon les dires des experts ultra-libéraux - aux abus de tous les gouvernements depuis 30 ans. Gouvernements volages, inconscients et gauche comme de droite. On sait aujourd’hui que Sarko a été le champion en la matière. Donc cette dette n’existait pas avant 1973. Et pourquoi pas de dette alors que nous avons reconstruit la France d’après guerre, crées les congés payés, la sécurité sociale etc ...
    Pas de dette. En 1973 - sous Pompidou ponte de la Banque Rotchsild - une nouvelle règle a été créée par l’impulsion de la France et de l’Allemagne pour que désormais le financement des pays se ferait par l’intermédiaire des banques privées et plus les banques publiques (nationales et européennes). Donc depuis inexorablement, la dette monte et nous sommes aujourd’hui dans les mains du marché.
    C’est à ces blocages qu’il faut s’attaquer, tous ensembles, peuples européens.
    J’espère que Hollande va nous remettre sur ces bons rails. Arrêtons de monter les actionnaires contre le fonctionnaires. Que chacun soit à sa place et décent dans ses décisions. La France est un grand pays, elle a les moyens de s’en sortir si l’on recrée du tissu industriel et si on se libère des marchés financiers.

    • eric 9 mai 2012 11:11

      Je dois dire que vous me faites tous un peu peur. Vous avez l’air de croire à tous ces trucs. A l’heure de l’internet, il est quand même assez facile de vérifier avant de dire n’importe quoi. Vous donnez l’impression d’être plus préoccupés par le fait d’étayer vos désignations de gentils, de méchants et de boucs émissaire que par la réalité des choses. Comme si les problèmes réels du pays ne vous intéressaient pas.
      Vous n’avez à la bouche que des boucliers fiscaux qui ont coûté en régime de croisière des 600 millions d’euro par an, pour expliquer une dette de 1700 milliards... ! Des prêts à des banques qui sont remboursé ou remboursables et le plus souvent à des taux qui font qu’ils rapportent de l’argent à l’État pour sauver le système bancaire.
      Toutes les sources sont pourtant disponibles.
      Vous vous gargarisez de niches fiscales : une des plus importante c’est les 35 heures.
      Que vous preniez Alternative économique ou les questions du Sénan vous parvenez à un total de l’orde de 100 a 200 milliards de baisse des recettes publiques contre 3 milliards pour le bouclier, entre 3 et 1,5%....Prêt d’un tiers de la baisse des recettes de l’état imputable aux 35 heures. Qu’est ce qu’on fait ? On supprime cette « niche fiscale »
      Même alternative économique démontre malgré toute ses contorsions, que cet immense effort s’est fait au bénéfice des catégories sociales en gros qui votent PS ou sont susceptible de voter PS et au détriment des pauvres et des usagers du service public. http://www.alternatives-economiques.fr/reforme-du-temps-de-travail---les-35-heures—bouc-emissaire_fr_art_690_35858.html
      La cagnotte fiscaleJospin Fabius ( baisse de l’impôt sur le revenu payé par les 50% les plus riches) est une autre des grandes cause de la baisse des recettes de l’État. Quelle justification « sociale ». A l’époque, ils ont dit, c’est bon pour les classes moyennes qui consomment beaucoup et donc pour la croissance.....
      Vous faite preuve du même cynisme effrayant que ce titre « engagé » envers les gens les plus fragiles. Ah oui, c’est bien dommage, cela a exclu les plus faible du marché de l’emploi, et diminué les salaires de ceux qui étaient déjà les plus bas. Dêgat collatéral mineur......Et cela ne coute « que » 100 milliard sur 10 ans.....
      Je ne croit pas qu’on ai jamais connu une classe sociale aussi ouvertement égoïste dans l’histoire.


  • RBEYEUR RBEYEUR 8 mai 2012 19:52

    UN PLÉONASME ÉBLOUISSANT : L’IMPOSTURE DE GAUCHE.

    >>> « …Pour tout vous dire, j’ai voté à gauche comme je l’ai toujours fait, par conviction, par fidélité aux valeurs familiales qui m’ont été transmises et aussi parce que mon parcours, ma vie professionnelle et mon engagement citoyen ont conforté cette conviction tout au long de ma vie… ».

    L’auteur peut-il nous expliciter ce qu’est cette teneur divine, oxygénée et subliminale de cette « sainte et immaculée conviction de gauche », alors même que son profil nous indique, à ce jour, 918 mises à mort de demandes de publications d’articles, soit une pratique quotidienne et radicale de LA CENSURE, c’est-à-dire, l’un des attributs les plus ignominieux du FASCISME ?

    >>> « …J’ai été beaucoup plus réservé quand je t’ai écouté, toi la militante plus âgée, qui parlait de honte pour la France et vous qui, à l’évocation du vainqueur par le président sortant lors de son intervention à la Mutualité avez laissé déborder votre ressentiment (pour ne pas parler de haine) envers le vainqueur de cette élection en déclenchant une bronca… ».

    Comme c’est émouvant, comme c’est prenant, que d’émotion, on en aurait les larmes aux yeux.  
    Toutefois, il semble que l’auteur soit atteint de la maladie d’Alzheimer, en effet  :
    - Dommage qu’il n’ait pas évoqué les expressions répugnantes émises par les supporters de gauche pour saluer l’élection du président sortant…
    - Dommage qu’il n’ait pas évoqué les termes ignobles, infâmes et nauséabonds adressés au président sortant, es qualité de Président de la République, durant les cinq années de son mandat…
    - Dommage qu’il n’ait pas évoqué les propos orduriers, infects et inqualifiables proférés par Mélenchon à l’encontre du président sortant.
    - Etc.
    Nous passons d’un pléonasme (l’imposture de gauche) à un oxymore (l’honnêteté de gauche).

    >>> « …J’ai enfin été ahuri par toi, le militant décomplexé, qui n’a pas hésité à te pencher vers un micro à la mutualité pour dire avec force que tu faisais tes valises et que tu partais en Suisse…..Vas-y, pars, et vite et n’oublie pas de rendre ta carte vitale et ta carte d’électeur avant de partir Puisque tu as fait le choix de l’exil fiscal, fais aussi celui de la cohérence en remboursant le coût de tes études et du système social qui a été mis à ta disposition pour devenir ce que tu es : quelqu’un qui a réussi, financièrement et professionnellement, sans doute, mais qui a totalement loupé sa vie d’homme, tout simplement… ».

    Il y aura été précédé par Yannick Noah (exil fiscal, fraude fiscale etc.) sans qu’il ait  remboursé en quoi que ce soit tout ce que la France lui a permis d’acquérir :
    - Fabuleuses richesses.
    - Train de vie princier.
    - Notoriété planétaire.
    - Etc.
    Bien au contraire, il osait venir animer le meeting de François Hollande au Bourget…
    Cela n’a pas du tout gêné François Hollande, les édiles de gauche…..et….. l’auteur.
    Mais, comme chacun sait, les turpitudes, vilenies et indécences de gauche sont toujours sanctifiées, elles sont commises pour le bon motif…


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 mai 2012 09:05

      Quelques mots sur « ma censure »

      - les articles ne comportant qu’un titre, le texte ayant été oublié par l’auteur (fréquent)

      - les « articles » ne comportant qu’une ligne et renvoyant sur d’autres textes avec un ou plusieurs liens (fréquent également)

      - les articles faisant la promotion publicitaire d’un produit ou d’un autre site commercial (pas rares du tout)

      - les textes insultants et violents envers une personne ou un groupe (ça arrive plus souvent qu’on ne le croit)

      - les articles construits autour d’écrits copiés-collés servant de base à un contre argumentaire binaire.

      - le énième texte qui n’apporte rien de plus sur un sujet déjà traité 100 fois.

      - les textes incompréhensibles (pour moi et mon alzheimer...) mais qui ont cependant pu, pour certains, être publiés.

      A côté de cela, j’approuve des textes proposant des opinions différentes des miennes et qui, selon moi, apportent quelque chose au débat et permettent l’échange, mais qui ne sont pas forcément publiés.

       


    • Daniel Roux Daniel Roux 9 mai 2012 09:06

      @ Rbeyeur

      Bigre ! Voter contre un article lorsqu’on est Rédacteur Agoravox , c’est être « fasciste » !

      Je n’ose imaginer le qualificatif que vous réservez à ceux qui ont voté contre Sarkozy.

      Et comment appelez vous ceux qui interdisent les partis d’opposition et les syndicats, ceux qui enferment, torturent et assassinent leurs opposants.. des bisounours ?


  • fifilafiloche fifilafiloche 8 mai 2012 19:58

    L’émotionalité exprimée dans les discours et réactions est liée aux intérêts économiques de chacun. L’agressivité est l’expression d’un angoisse pour sa sécurité. Vous avez fait votre carrière dans la fonction publique et logiquement, vous défendez un point de vue étatiste, une solidarité de corps presque uniformément pavlovienne. Les réformes entreprises par Sarkozy pour moderniser l’économie française ont eu un effet similaire sur de nombreux membres de lobbies bénéficiant d’une égalité plus égale que les autres qu’ils appellent « droits acquis ».


    Maintenant, n’importe qui avec deux neurones comprend que ces postures tiennent plus de la comedia del arte que d’une démarche profonde et sincère cherchant à anticiper les accidents pour les rendre évitables. Nous sommes un pays latin, le consensus social entre intérêts différents nous est culturellement étranger. La parole domine l’action, il nous faut avant tout briller.

    Le débat de fond, sur des bases comptables, ne se fera de toute façon pas au niveau national. Les compétences ont été transférées progressivement au parlement européen, où, à force de gesticulation émotionnelles, nous perdons toujours plus d’influence. La notion d’unité culturelle, de peuple, s’est elle même diluée dans la masse continentale. Logiquementt, l’individu n’appartient plus à une nation, conséquence logique de l’ouverture des frontières. Dans un tel contexte, les approches manichéennes de gauche et de droite sont totalement archaiques et virtuelles. On a pu le voir avec le support officiel d’énarques « de droite » à un énarque de gauche, symptomatique de l’esprit de corps.

    Ce qui est inquiétant, ce n’est pas le changement de marionnette à la tête d’un Etat européen, c’est surtout l’absence d’expérience de l’équipe qui l’entoure et qui sera chargée de représenter nos intérêts à l’échelon supra national. 


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 mai 2012 08:38

      @fifilafiloche

      Je respecte votre argumentaire même si je n’y adhère pas en totalité.

      Ce qui me gêne, c’est qu’il est fondé sur un présupposé me concernant à partir de mon profil et qui orienterait en quelque sorte mon propos.

      Je vous précise que je n’ai pas fait ma carrière en totalité dans la fonction publique mais que j’ai travaillé également dans le privé.

      Ensuite, comme autodidacte, la solidarité de corps (qui existe également dans certaines filières du privé), m’est totalement étrangère et si vous lisez mes articles, vous constaterez au contraire que je m’élève contre elle.

      Je suis également un fervent partisan (et pas d’aujourd’hui) de la diminution du nombre des collectivités locales, et du non cumul des mandats. Voilà pour mon supposé point de vue étatiste.

      Je considère enfin que le pouvoir n’est plus aux mains des politiques mais du monde économique et financier et que l’Europe en est le faux nez.


  • Cocasse Cocasse 9 mai 2012 09:44

    Le débat d’idées, on le fait tous les jours sur ce site.
    Et cela va être difficile de te faire le récapitulatif complet.
    Déjà, avant de partir dans l’angélisme, prend en compte la propagande globale dans sa totalité et non partiellement. Tu comprendras comment une bonne partie de tes convictions sont instrumentalisées.


  • Thorgal 9 mai 2012 11:03

    My two cents :

    Chaque election propose un antagonisme de facade entre les candidats. C’est un show, un jeu mediatique a caractere de compet’ comme par exemple un match de tennis, etc. Des lors, lorsque l’on y participe de maniere partisane, la deception consequente a la defaite de son champion, de son camp, est tout-a-fait normale, elle participe de la reaction emotionnelle classique du « loser ». Les discours aigris voire haineux ne sont qu’une translation de cette reaction emotionnelle : personne n’aime perdre, certains encore moins que d’autres.

    Bref, il ne s’agit plus d’UMP vs PS, bleu vs rouge, etc. Il s’agit de savoir si nous allons continuer a reagir comme des mioches a ce genre d’evenements qui en y regardant bien ne sont qu’une farce de mauvais gout donnant l’illusion d’un debat democratique. Il n’y a pas eu de tels debats lors de ces elections, juste des logiques partisanes, camp contre camp, ’trahison« des uns, retournement de veste des autres, etc, dans un esprit de compete tout a fait deplace lorsqu’il s’agit de reflechir aux causes et aux solutions aux problemes que notre societe connait. Le debat est a chaque fois completement detourne par cet affrontement de joute stupide entre partis, individus, etc.

    Ou sont les solutions aux problemes dans tout ca ? Pourquoi devons-nous constamment subir ce cirque mediatico-politique lorsque les solutions a trouver devraient etre le produit _d’un effort constant_, quelque soient les gouvernants ?

    Actuellement, on nous »vend une lessive" tous les 5 ans, et puis c’est tout.


    • Cocasse Cocasse 9 mai 2012 11:31

      Deux camps identiques, dont le seul objectif est de « faire coucouche panier à l’élysée », et de profiter des privilèges des serviles de haut vol.


  • Renaud Séchiant 9 mai 2012 11:32

    Bonjour,

    100% d’accord avec l’auteur.

    j’ai vu ces images de militant UMP... lamentable !

    Ces gamines en train de chialer telles des groupies devant l’élimination de leur candidat préféré de TV réalité... Et ensuite crier face caméra : Enculé ! Enculé ! Enculé ! visant bien sûr le nouveau président élu démocratiquement.

    Ces huées envers le candidat socialiste élus.... lamentable... On se serait cru au stade de foot...

    Même quand Sarkozy a entamé son discours suite à l’annonce de sa défaite (discours qui pour une fois était bon... enfin au début... quand il à demander d’accepter la défaite et l’élection) il était entrecoupé par les huées de ses militant fanatique et haineux de la vrai démocratie, celle qui permet d’élire un représentant (même si on sait que cette démocratie est plus ou moins virtuelle). Il a sans cesse du calmer les ardeurs des militant qui l’empêcher de continuer son discours en leur demandant de le laisser parler.

    Bref UMP, FN même mentalité. La haine des autres. la haine du résultat. La haine de la défaite. La haine du vainqueur.

    Ce spectacle était lamentable... les militants chantant tous en cœur : on est dans la merde ! on est dans la merde ! sur un air de chant de centre-aéré, de cour d’école ou de manifestation étudiante...

    Aucun autres MOTS : LAMENTABLE. Pauvre France.


    • Cocasse Cocasse 9 mai 2012 11:40

      Stade de foot : vous n’êtes pas loin.
      Je me souviens d’une vidéo qui se passait dans un stade, avec des gamines militantes UMP, dont le discours était proche d’un acteur de téléréalité. « C’est sarko qu’on veut, il est super, il parle bien, il est charismatique, yeeeah, vive sarko ».

      On en est là.


  • Renaud Séchiant 9 mai 2012 11:33

    Enfin exit Sarkozy ! Les groupies en pleure doivent être bien dépossédée... elles doivent être bien perdues politiquement. Heureusement, il reste Marine pour ces décérébrés du bulbe.


    • Cocasse Cocasse 9 mai 2012 14:12

      Non, trop décérébrés pour avoir l’intelligence de comprendre les idées de Marine, et d’aller de son coté.


  • RBEYEUR RBEYEUR 10 mai 2012 00:35

    De Daniel Roux, le 9 mai à 9h06 :

    « … @ Rbeyeur. Bigre ! Voter contre un article lorsqu’on est Rédacteur Agoravox , c’est être « fasciste » !
    Je n’ose imaginer le qualificatif que vous réservez à ceux qui ont voté contre Sarkozy.
    Et comment appelez vous ceux qui interdisent les partis d’opposition et les syndicats, ceux qui enferment, torturent et assassinent leurs opposants.. des bisounours ?
     … ».

    En premier lieu, le profil de Daniel Roux accuse, à ce jour, 308 mises à mort de demandes de publications d’articles...

    « …Voter contre un article lorsqu’on est Rédacteur Agoravox , c’est être « fasciste » ! …. ».

    Les « rédacteurs » d’agoravox (comme Daniel Roux et hélas beaucoup trop d’autres) ne « votent » pas contre un article, ils s’opposent à la diffusion d’une idée, d’une opinion, d’une expression de l’esprit, se faisant ainsi gardiens de la « bonne raison » en lieu et place des lecteurs jugés à priori TROP CONS pour apprécier par eux-mêmes de ce qu’est la « bonne raison »… 
    C’est un ASSASSINAT SPIRITUEL.
    C’est LA CENSURE.
    C’est la plus odieuse et la plus vile expression du FASCISME.  

    Au demeurant, ces  « votes » émis par ces « rédacteurs » sont tout à fait comparables aux « votes » émis par les citoyens romains en orientant leur pouce vers le bas.
    On peut d’ailleurs se demander si le sort réservé par les spectateurs romains à un gladiateur vaincu n’est pas plus enviable que le sort réservé par les « rédacteurs » à l’expression d’une opinion, car le gladiateur aura pu, lui, défendre sa chance en se battant…

    L’état actuel de notre société est-il aussi misérable que l’on soit contraint de démontrer ce genre de choses…

    Je laisse le soin aux lecteurs d’apprécier les inepties abyssales du reste de la communication….


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