vendredi 11 janvier 2013 - par Pale Rider

Mariage homo - Guigou : Je vous ai bien eus !

Depuis quelques semaines, circule parmi les opposants au Mariage pour tous le discours d’Elisabeth Guigou, alors Garde des Sceaux, prononcé à l’Assemblée Nationale le 3 novembre 1998. Il s’agissait alors de soutenir le PACS. Voilà pour le contexte, Mme Guigou prétendant aujourd’hui que celui-ci est occulté quand on cite ses propos. Mais quatorze ans après, Mme Guigou explique sans rire comment elle nous a… baisés.

La plupart des opposants au Mariage pour tous souscrivent à l’argumentation qu’elle a développée à l’époque, et c’est bien pourquoi ils font circuler ce texte. En gros, que dit-il ? Droits nouveaux pour les couples homosexuels, mais pas d’ouverture au droit à l’enfant. Voici quelques extraits qui valent leur pesant d’or :

« Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre. »

Jamais de la vie !

Apparemment très convaincue, Mme Guigou insiste : « …il fallait aussi bien marquer qu’au regard de l’enfant, couples homosexuels et hétérosexuels sont dans des situations différentes. La non-discrimination n’est pas l’indifférenciation. Le domaine dans lequel la différence entre hommes et femmes est fondatrice, et d’ailleurs constitutive de l’humanité, c’est bien celui de la filiation. Voilà pourquoi le PACS ne légifère pas sur l’enfant et la famille. » Tels sont exactement les arguments actuellement maintenus par la philosophe Sylviane Agacinski qui, elle, persiste dans son refus du mélange des genres avec une probité, une cohérence et une constance qui l’honorent (Le Nouvel Observateur du 10 janvier 2013).

Mais voici une citation qui, admirable en 1998, devient saumâtre en 2013. Mme Guigou : « Enfin, certains ajoutent encore une menace : le pacte ne serait qu’une première étape vers le droit à la filiation pour les couples homosexuels ! Ceux qui le prétendent n’engagent qu’eux-mêmes. Le Gouvernement a, quant à lui, voulu que le pacte ne concerne pas la famille. Il n’aura donc pas d’effet sur la filiation.  »

Moi-même, à l’époque, je me disais que les cathos faisaient peut-être un mauvais procès d’intention à la gauche, qu’il fallait lui faire confiance, qu’après tout le PACS était une sorte de mariage Canada Dry sans grande importance. Hélas, les opposants avaient entièrement raison : leurs craintes étaient totalement fondées.

Manipulation assumée

 Élisabeth Guigou a-t-elle sincèrement changé de conviction ? Peut-être. Elle dit avoir été « touchée » par des couples homosexuels. Pourquoi pas ? À part qu’on peut être touché sans devoir céder, et qu’on peut être touché par les enfants qui rechercheront désespérément d’où ils sont issus davantage que par celles ou ceux qui les auront délibérément placés en situation de ne pas savoir ou comprendre qui sont leurs vrais parents.

 Cependant, Mme Guigou n’a pas seulement été touchée. Elle avoue ouvertement avoir manipulé l’opinion : « …tout le monde oublie de rappeler qu’à l’époque notre objectif était, pour faire accepter le pacs, de le dissocier de la filiation. » La suite de l’interview va dans le même sens. Elle annonce même que, pour la PMA, il « n’est pas raisonnable de vouloir tout faire en même temps. » (ibid) On en revient donc au syndrome de la grenouille : on fera bouillir l’eau lentement, et la grenouille finira par être ébouillantée, mais en douceur.

 Chacun jugera, avec le recul, des accents de sincérité de Mme Guigou en 1998 (toute sa déclaration est un réel morceau d’anthologie, mais au goût amer avec le recul). Tout ce qui est possible se fera. Ce n’est qu’une question de temps. Tout ce que nous récusions hier devient nécessaire et merveilleux aujourd’hui. La simple notion de vérité n’a plus la moindre pertinence, celle-ci étant assimilée aux revendications de groupes influents.

Et si on écoutait les religions ?

 On a beaucoup, ici même, critiqué les religieux pour leur opposition au Mariage pour tous et pour leurs réticences à l’évolution des mœurs. Argument de Jean-Paul Cluzel : « Affirmer que les enfants doivent se construire dans le cadre d’un mariage traditionnel homme-femme me paraît nier la réalité d’aujourd’hui. » (ibid). La réalité d’aujourd’hui : telle est la tarte à la crème « philosophique » des décideurs contemporains. Fort heureusement, il y a toujours eu des gens pour résister à la « réalité d’aujourd’hui » lorsque celle-ci leur paraissait intolérable. Je citerai deux noms, comprenne qui pourra : Dietrich Bonhoeffer et Martin Luther King. Tous les deux étaient chrétiens, ils se sont appuyés sur des valeurs millénaires qu’ils argumentaient avec force et pertinence, jusqu’à le payer de leur vie. Si les religieux ont toujours tendance à freiner quand tout le monde dévale la pente, c’est que leurs convictions procèdent de valeurs et d’enseignements qui « ont du poids » (tel est le sens du verbe « honorer » en hébreu), loin de la « vanité » du temps, la vanité signifiant, en hébreu, « vapeur » ou « buée », c’est-à-dire : superficiel, sans poids.

 Le Nouvel Observateur a décidé de faire comme Élisabeth Guigou : aller officiellement dans le sens indiqué par la girouette en se ralliant au Mariage pour tous. La semaine prochaine, peut-être redeviendra-t-il mendésiste. Cette schizophrénie très socialiste devient insupportable. Entre une droite impitoyable et une gauche sans autre conviction que le sens du vent, nous voilà bien démunis.

 Cette année, c’est le centenaire de la naissance de Camus. Quand tous ses amis intellectuels, Sartre compris, étaient emportés à tous vents de doctrine soviétique, le « philosophe pour classes terminales » sut avoir raison contre presque tout le monde. Cinquante-trois ans après sa mort, sa hauteur de vue lui confère une stature qui réduit tous les autres à l’état de nains.

Nous avons besoin non de Guigou mais de Camus.



25 réactions


  • Dwaabala Dwaabala 11 janvier 2013 13:01
    Le 9 décembre 1905 de François Hollande*

    Egalité ! que de farces jouées en ton nom...

    Attendu que :

    Tous les couples mariés ne désirent pas avoir des enfants.

    Bien des couples, mariés ou non, avec enfants se révèlent incapables de prolonger leur union jusqu’à l’émancipation des enfants, les ruptures ayant souvent pour cause les conditions de vie ou la détresse matérielle.

    Bien des homosexuels ne désirent aucunement se marier et encore moins "fonder une
    famille" en élevant des enfants.

    Etre de droite ne signifie pas être opposé au mariage homosexuel, pas plus que lui être
    favorable quand on est de gauche.

    Etre athée ne rend pas forcément partisan de ce mariage, non plus qu’être croyant lui être opposé.

     On constate que :

    Resurgiraient le grand clivage entre droite cléricale et gauche libertaire ; entre réaction au nom de la tradition et modernité prenant en compte l’évolution des moeurs et des mentalités ; entre droit des « minorités » (en amalgamant tous les homosexuels militants ou non en une « communauté » voire en une « population ») contre leurs « oppresseurs ».

    En conséquence, il appert :

     L’Affaire Dreyfus n’est pas loin, et la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat
    avec la question des inventaires qui menèrent le pays au bord de la guerre civile.

    Heureusement, nous sommes prévenus :

    Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands évènements et personnages
    historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première
    fois comme tragédie, la seconde fois comme farce.

    JM Ayrault pour le Petit père Combes ou V Peillon pour Aristide Briand, André Chassaigne
    pour Jean Jaurès, les socialistes pour les radicaux, les communistes pour les socialistes...

    Tout un peuple, qui croit s’être donné au moyen d’un vote une force de mouvement accrue,
    se trouve brusquement transporté dans une époque abolie...

    * Date de la promulgation de la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat



    • ctadirke 12 janvier 2013 08:24

      Qui peut nous expliquer ici pourquoi il est préférable, sinon meilleur pour l’intérêt général des personnes concernées, de faire confiance à quelqu’un qui a obtenu 50,01 % des voix consciencieusement vérifiées de ceux qui ne se sont pas abstenus plutôt qu’à son concurrent ayant obtenu 49,99 % des suffrages abusivement dit « exprimés », puisque s’abstenir c’est aussi s’exprimer.

      « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison » (Un très grand philosophe français mort prématurément d’un bête accident de moto).

      « Dès que nous disons le mot «  démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire » (Feu Alain Etchegoyen, ex-patron du Commissariat général au Plan dans « La démocratie malade du mensonge » )

      « Nous sommes victimes d’un abus de mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui volant son nom. » Serge-Christophe Kolm

      « La démocratie c’est le nom volé d’une idée violée » Jean-Pierre Martin,

      « …. .mais encore faut-il le savoir et le dire »

      Me permettez-vous de le dire, de le redire et de le dire encore, ici et ailleurs, dans un but constructif  ?

      Seul le juste, « donc » l’éthique (pas au sens religieux de « morale » ), devrait primer et s’imposer à tous sous la conduite de sophocrates (sophia : sagesse) dont le mode de désignation – délicat à trouver il est vrai – ne saurait être plus incohérent que notre façon actuelle de désigner nos irresponsables politiques.



  • bernard29 bernard29 11 janvier 2013 13:05

    information qui ne manque pas d’intérêt. d’accord avec vous.


  • latortue latortue 11 janvier 2013 14:55

    avec Hollande il y a le mariage pour tous ,le vote pour tous ,mais aussi et ne l’oubliez pas le chômage pour tous .


    • Traroth Traroth 11 janvier 2013 17:36

      Pour ça, on n’a pas attendu Hollande...


    • Pale Rider Pale Rider 11 janvier 2013 16:33

      Merci, cher ami !


    • Traroth Traroth 11 janvier 2013 17:37

      « C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes » : J’aimerais bien savoir ce que cette phrase veut dire...


    • Pale Rider Pale Rider 11 janvier 2013 17:54

      @Traroth : Effectivement, on peut faire plus clair. 

      L’articulation, je suppose que c’est l’harmonisation. Le Mariage pour Tous relève plutôt du collage.
      L’institutionnalisation des sexes : Il est institué que la cellule familiale part d’un mâle et d’une femelle (sauf chez les gastéropodes), et que la filiation en découle nécessairement et naturellement. C’est ce que Mme Guigou pensait ou faisait semblant de penser en 1998. Avec le MpT, les sexes sont indifférenciés en matière familiale. Voilà ce qui, à moi, et en dehors de l’aspect religieux (la religion relevant néanmoins de l’anthropologie et se révélant souvent beaucoup plus sage que les païens égarés qui nous gouvernent), me paraît être une absurdité incommensurable.

  • Hortus 11 janvier 2013 16:24

    Maréchal les voilà !


    Oser donner la religion en exemple de porteur de valeurs, faut être né de la dernière pluie ou faire preuve d’une cécité totale. 

    Peut on effacer d’un trait les flots de sang qu’elles ont répandus dans l’histoire ? 
    Peut- on oublier l’appui qu’elles ont apporté aux esclavagistes et aux colonisateurs ? 
    Faut-il faire omettre les rapports ambiguës entre Pie XII et le nazisme ?
    Faut-il faire abstraction de la condition des femmes sous toutes les religions hier et maintenant ?
    Peut-on oublier plus récemment les énormes scandales des prêtres et évêques pédophiles protégés jusqu’à Rome ?

    La liste des méfaits des religions est longue et douloureuse.

    Après ça, on ne peut qu’être disqualifié pour donner des leçons de morale aux autres ! Oú alors après 1000 ans de silence et de réflexion.

    • Pale Rider Pale Rider 11 janvier 2013 17:47

      @Hortus : C’est bien pour ça que j’ai quitté l’Eglise catholique depuis longtemps.

      Mais recitons Camus : « L’honnêteté consiste à juger d’une doctrine par ses sommets, non par ses sous-produits. » Donc, les exactions des religions ne disqualifient pas leurs textes saints lorsque ceux-ci se distinguent de la pratique des adeptes. Il n’y a aucun appel à la conversion forcée dans la Bible.
      Quant au protestantisme, certains ont justifié le massacre des Indiens ; d’autres, comme MLK, que j’ai cité, ont donné leur vie pour éradiquer la ségrégation. Qui sont les plus fidèles ?

    • Anakin Anakin 13 janvier 2013 23:21

      Bonjour monsieur Rider.

      Je loue votre sagesse.

      Merci


  • Sebdu31 Sebdu31 11 janvier 2013 16:46

    Peu enclin aux régimes nuptiaux, je ne considère pourtant pas que ma vision du couple doive être imposée aux autres. Les couples ont donc droit (s’ils le souhaitent) à se marier et à jouir du régime de droit civil qui y est associé.

    Si pour le couple, le mariage est un droit, il doit donc l’être pour tous les couples sans discrimination d’orientation sexuelle.

    Si nous autorisons une sorte de « droit à la discrimination » dans ce domaine, il serait donc légitime de ce poser la question de savoir pourquoi le limiter à l’orientation sexuelle, et pourquoi pas y intégrer d’autre élément tel que la condition sociale, l’état d’handicap etc ... surtout si l’ultime argument d’opposition au mariage pour « tous » est le problème de filiation et par construction le bonheur de l’enfant à naître (si encore on se trouver dans l’obligation d’être marié pour prétendre à avoir des enfants ! ) . L’absurdité d’un tel raisonnement discriminatoire permet dès lors de pouvoir penser que comme l’on peut etre trop pauvre ou trop malade, comme nous pensons que l’on est trop pédé ou trop gouine … nous ne vous reconnaissons pas le droit d’élever des enfants, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

    Le mariage homosexuel et une nouvelle vision de la filiation qui échappe aux dogmes religieux mais pas aux lois naturelles (il n’existe aucun droit à l’enfant) , est donc un progrès humain, le chemin inverse prouvant son effet plus que pervers.

    Comme l’humanité progresse à petit pas ... Madame Guigou n’a fait qu’apporter, en son temps, sa petite pierre à cet édifice .


  • Radix Radix 11 janvier 2013 21:35

    Bonsoir

    Le mariage civil est un contrat entre deux personnes qui donnent droit à certains avantages, ils peuvent être fiscaux ou patrimoniaux. Il n’a donc rien à voir avec le mariage religieux qui est un acte de foi.

    Donc, je ne vois pas en quoi, l’église catholique (et les déçus de la dernière élection) se mêlent de ce qui ne les regardent pas !

    Le mariage civil a été instauré à la révolution, ainsi que le divorce, pour donner la possibilité à un certain nombre de personnes de se marier sans passer par les fourches caudines de l’église qui en contrôlait tous les registres.

    L’église catholique (du moins les intégristes) non jamais digéré cette perte d’influence prépondérante dans l’esprit des gens. Il n’y a pas si longtemps dans un pays d’Europe le mariage civil n’existait pas et les non-croyants qui voulaient se marier étaient obligé de le faire sur les marches de l’église... Et par le prêtre en plus ! (devinez lequel ?)

    Visiblement certains voudraient revenir à ce temps « bénit »  !

    Radix


    • Pale Rider Pale Rider 12 janvier 2013 10:11

      @Radix : Comme je l’ai déjà dit, ma problématique de protestant, donc laïc résolu, n’est pas celle-ci. C’est un problème d’anthropologie : 1 H + 1 F = 1 ou des enfants. C’est finalement un problème d’électricité : il faut du + et du -

      Avec Hollande, c’est le court-circuit familial.

    • Le chien qui danse 12 janvier 2013 10:49

      « 1 H + 1 F = 1 » vous êtes déjà entrain de tordre la réalité pour servir vos idées :

      1H + 1F = 2 personnes

      Avant d’être un homme ou une femme vous êtes ontologiquement une « personne » sinon vous êtes un « individu » de genre masculin ou féminin.
      Quelques soit les valeurs que vous voulez défendre elle se réfère au niveau de votre personne, ontologiquement asexuée.

      Le mariage et la procréation ne sont que des arrangements pour favoriser le développement des peuples. Il enferme les êtres dans des rôles avec l’appui du consensus culturel.
      Différencie ceux qui « peuvent » être utile à la nation et ceux qui ne le peuvent pas. Et comme l’homme prétentieux, orgueilleux, vaniteux, hiérarchise tout et son contraire, ceux qui peuvent pas sont des sous hommes, même si ça se dit pas... Enfin telle était la pression dans mon enfance, avec des chansons à la con de Sardou, du genre "un enfant de toi..... pour prouver que je suis un homme, quoi...


    • Radix Radix 12 janvier 2013 22:53

      Bonsoir

      Les mathématiques de l’école primaire au secours de la religion ?

      Je n’en espérais pas tant !

      Radix


  • jluc 11 janvier 2013 22:30

    Les injustices sont trop grandes entre les familles issues de couples mariés et celles issues de couples non-mariés. L’avancée sociétale la bienvenue serait surtout celle qui établirait les mêmes droits juridique et fiscaux pour toutes les familles.

    Dans ce cas, le mariage « républicain » deviendrait complètement obsolète...
    Alors, du moment qu’on nous le propose « pour tous » cela veut dire qu’on ne songe même pas à réparer l’injustice entre familles. Ni d’aucune autre injustice d’ailleurs ; tout cela n’est qu’un grand foutage de gueule pour nous distraire des véritables enjeux de notre société (on ne va tout de même pas faire de cadeaux fiscaux à tous le monde)

    Mais, que les chrétiens (ou autres) ne s’affolent pas : leur mariage religieux continuera, quoi qu’il en soit, d’unir des personnes qui s’aiment. Et, qu’ils persistent : finalement, ce sera bien la seule valeur qui nous restera. Quelle ironie.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 janvier 2013 00:58

    Élisabeth Guigou a-t-elle sincèrement changé de conviction ? Peut-être.


    Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

    C’est mon avis depuis toujours.

  • soi même 12 janvier 2013 01:54

    Le cas Guigou n’est pas le seul, nous assistons bien à la trahisons des élues et des élites et aucun camps échappent à la règle !

     Nous sonnes qu’au début, la suite sera la légalisation des avances génétiques, pour finir comme le bétail avec une reproduction contrôlé choisie !

    Oh bien sur cela ne va pas venir maintenant, mais bien dans dix où vingt ans quand le gavage des esprits sauront mures.

    Ne nous fessons pas d’illusion, le Nazis a été la première tentative, et cela va revenir d’une manière plus insidieuse car cela se ferra au mon du progrès humain !


  • chmoll chmoll 12 janvier 2013 07:41

    ben quoi on parle de mariage gay en s’moment ? donc la bébeth guigou vous encule
    fin vous a bien enculé(es)


  • ctadirke 12 janvier 2013 08:30

    Effectivement décider à l’avance égocentriquement, pour soi-disant être « parents comme tout le monde », qu’un enfant ou deux enfants conçus dans des conditions anormales avec la contribution physique de l’un ou de l’autre seulement, n’aura/ront pas le droit d’être éduqués dans une bénéfique cellule familiale bi-sexuée, ça n’est pas respecter son/leur droit à l’égalité et à une famille normale « comme tout le monde »




  • antonio 12 janvier 2013 09:11

    @ Pale Rider,

    Toutes mes félicitations pour cet article.


    • Pale Rider Pale Rider 12 janvier 2013 10:14

      Merci, Antonio. Transmettez le lien, afin qu’on sache le plus possible le manque d’honnêteté et de conviction de bon nombre de nos gouvernant(e)s.


    • Anakin Anakin 13 janvier 2013 23:52

      Bonjour monsieur Teotl

      On peut toujours triturer les mots pour en faire des arguments.

      Le droit à l’adoption n’est pas plus un droit à l’enfant pour les homosexuels que pour les hétérosexuels.


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