lundi 1er juillet 2019 - par LATOUILLE

Mélenchon-Macron où va la justice

Les Français n’aiment pas le désordre et se complaisent si souvent dans le couffin du désengagement politique de peur d’avoir à s’exposer. Aussi, ne se sont-ils pas émus des manœuvres autoritaires contre les Gilets Jaunes ; ni les provocations ni les violences policières ne les ont fait réagir, pas plus que la parodie de justice autour de ce mouvement. Emmanuel Macron et Christophe Castaner ont su, et réussi, transformer un mouvement social en un cataclysme social menaçant la tranquillité du pays, des gens, des consommateurs et surtout mettant en difficulté la croissance économique. On voit bien la stratégie en trois points : premièrement provoquer des réactions de violence grâce à une intervention brutale des policiers, deuxièmement faire pleurer le quidam sur les forces de l’ordre et les commerçants, et enfin distribuer quelques cacahuètes pour faire croire qu’on règle le problème du pouvoir d’achat. La stratégie a bien réussi, les Gilets Jaunes ont été mis au ban de la société par ceux qui ne rêvent que de tranquillité, par ceux qui veulent protéger leurs privilèges, par ceux du microcosme intellobobo aux salaires confortables qui ne comprennent pas qu’on puisse être en difficulté le 15 du mois ni qu’on veuille absolument utiliser une vieille bagnole pour aller au boulot, et ils sont rejetés par ceux qui affectionnent de se contenter des miettes que leur jette le gouvernement.

 

La condition essentielle pour qu’une telle stratégie réussisse réside dans l’image que le gouvernement donne de lui beaucoup plus que dans les décisions et les actions de gouvernement. Au‑delà de l’image, servie par un arsenal de communication, déifiée du président de la République qui se présente en rédempteur qui sauvera la France du chaos, il faut des actions qui montrent un gouvernement attaché à protéger les gens et à l’écoute du peuple. Les gens se sont sentis écouté dès lors que le Grand débat National a été mis en œuvre et peu importe s’il n’en est rien sorti de tangible ni même de sérieux, une brassée de sucreries a servi de leurre, au moins provisoirement ; peu importe l’essentiel était de donner l’impression que le président écoutait le gens. Ils se sont sentis protégés dès lors que le gouvernement a montré sa capacité à dompter la bête immonde que sont les Gilets Jaunes et leurs soutiens. Les premiers ont été massacrés à coups de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène, la justice s’occupant de finir le travail de la police par des condamnations irréalistes de manifestants et par un incroyable mouvement d’absolution des actions, même les plus odieuses, des policiers. Restait donc à traiter le cas des soutiens

 

Le principal soutien, en tout cas le plus voyant, des Gilets Jaunes c’est Jean-Luc Mélenchon ; il est aussi le plus dangereux politiquement. D’évidence François Ruffin ne constitue pas une menace pour E. Macron. Le Rassemblement National pourrait en être une, mais E. Macron ne le croit pas vraiment, cependant on a parfois l’impression qu’il a tout mis en œuvre ‑sans doute par précaution‑ pour que le Rassemblement National prenne une figure de parti d’opposition fantoche à sa main. Alors, il faut montrer que ce parti est dirigé par quelqu’un qui manque de rigueur, de sérieux et sous l’emprise de troubles psychologiques. Alors la machine à broyer macronienne se met en route quatre ans après les faits : « Le parquet de Nanterre a requis le renvoi de Marine Le Pen devant un tribunal pour la publication, en 2015[1], de photo d’actes de violence du groupe État islamique. » ; pour bien montrer l’état de difficultés mentales qui seraient celles de Marine Le Pen le juge d’instruction demanda une expertise psychiatrique. Imaginez la satisfaction, la joie, de la majorité présidentielle si son principal, voire seul opposant, pouvait être affublé de l’image de déséquilibre psychique. Et, il y a l’affaire des attachés parlementaires « européens », comme pour le MODEM qui ne semble pas être inquiété par la police, et comme pour JL Mélenchon qui lui subit les foudres de l’action de la Justice mises en œuvre avec une incroyable célérité. Sur ce dernier point Marine Le Pen a joué plus astucieusement que JL Mélenchon en ne s’opposant pas physiquement aux perquisitions. Chacun se souvient de l’esclandre du chef de file de la France Insoumise et de quelques dirigeants du mouvement pour empêcher la perquisition diligentée par le parquet pour une affaire relative à la rémunération des attachés parlementaires « européens » de JL Mélenchon qui a eu tort en manifestant de la sorte sa désapprobation. Bien sûr cette perquisition comme celles chez Médiapart ou au Rassemblement national semblait ne pas respecter les termes de l’article 76 du code de procédure pénale : « Les perquisitions, visites domiciliaires et saisies de pièces à conviction ou de biens dont la confiscation est prévue à l’article 131-21 du Code pénal ne peuvent être effectuées sans l’assentiment exprès de la personne chez laquelle l’opération a lieu. Cet assentiment doit faire l’objet d’une déclaration écrite de la main de l’intéressé ou, si celui‑ci ne sait écrire, il en est fait mention au procès-verbal ainsi que de son assentiment. », notamment s’il s’agit d’une enquête préliminaire, mais la manifestation tonitruante de JL Mélenchon était inappropriée. Pour autant fallait-il le renvoyer devant la Justice « pour actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation » ? Sur le fond la réponse ne peut être que oui car les moyens de contestation à la disposition de JL Mélenchon ne manquent pas, mais d’évidence il voulait un coup médiatique. Cet incident met en évidence s’il en était besoin que la politique ne se fait ni au Parlement ni dans les cénacles de pensée mais dans les officines de communication, d’ailleurs désormais les tables rondes des médias télévisés excluent les chercheurs qui ont été remplacés par des « communicants », désormais les vendeurs de lessives et de yaourts sont élevés au rang d’experts en sciences politiques et en sociologie. Dans l’affaire de la perquisition des locaux de la France Insoumise nous avons assisté au choc de communication (de propagande) de ce mouvement contre celle d’E. Macron, la Justice n’étant ici qu’au service ou qu’un moyen de communication. On voit l’ambiguïté dans laquelle se trouve placée la justice ainsi instrumentalisée : qui sert-elle ?

Depuis l’arrivée d’E. Macron au pouvoir la Justice est devenue, comme dans d’autres périodes sombres de notre histoire, clairement au service exclusif du prince et de ses ambitions. Dans le cas de JL Mélenchon les policiers menacent de forcer le passage, dans celui de Benalla ils rentrent au bercail sans mot dire. D’évidence il était hors de propos que Benalla soit inquiété alors on croit la fable selon laquelle il n’avait pas les clés de son appartement et on veut que le quidam croie la version d’A. Benalla paré par l’Élysée de tous les caractères d’un parangon de vertu aussi, donc on va s’attaquer à un journal soupçonné de s’opposer au Pouvoir dans cette affaire. Alors le procureur ordonne une perquisition de Médiapart sans que le directeur en soit prévenu, pire le procureur savait que ce directeur était retenu à une audience devant un tribunal pour une autre affaire. Un livre ne suffirait pas à dire toutes les distorsions dans le traitement judiciaire des affaires proches de la politique, et l’extrême lenteur dans le traitement de celles qui touchent le pouvoir macronien : Richard Ferrand, Alexis Kohler, Muriel Pénicaud, Ismaël Émélien, et la décision de classer sans suite l’affaire des hauts fonctionnaires en poste à l’Élysée dans le cadre de l’affaire Benalla : tous sont blanchis en même temps que la vierge élyséenne voit sa virginité confirmée (cela ressemble beaucoup à une chirurgie réparatrice de l’hymen). Le renvoi, après une enquête tellement rapide et basée seulement sur les témoignages des policiers, de Jean-Luc Mélenchon devant un tribunal, alors que toutes les affaires où sont impliqués les proches du pouvoir traînent jusqu’à se faire oublier, montre bien la mainmise de l’Élysée sur la Justice et sa volonté d’assassiner politiquement La France Insoumise. D’ailleurs relevons que l’annonce du renvoi de Jean-Luc Mélenchon n’a été faite que par un journal : l’Express qui titrait « Mélenchon bientôt jugé en correctionnelle » (Laurent Léger, publié le 27/06/2019, site de l’Express).

 

L’Express, journal ni gauche ni droite, a comme directeur de la rédaction par Christophe Barbier dont on peut mesurer à chacune de ses interventions sur BFM sa proximité intellectuelle avec le macronisme. Pour Christophe Barbier le journalisme doit être engagé mais non partisan, soit mais il demeure que suivant l’intensité de l’engagement idéologique ou intellectuel (au choix) on finit par donner l’image de son adhésion. Cette position peut être assez contradictoire avec l’idée qu’il développe selon laquelle la mission d’un journal, plus particulièrement d’un chroniqueur, est d’offrir un « maximum d’éléments » aux lecteurs « pour qu’ils puissent éclairer et former leur jugement », et qu’il ne doit « donner aucune consigne de vote » ; une telle démarche implique l’usage de propos contradictoires et exclut l’engagement : ça s’appelle l’information (objective). En 2013, lors du débat sur le travail dominical, il se déclarait en faveur de la déréglementation du travail le dimanche et dénonce le « respect stupide du droit ». Il recommande aussi la suppression de la cinquième semaine de congés payés pour les salariés. Ce sont là des positions partisanes car elles relèvent d’un parti pris idéologique ou intellectuel qui ne laisse pas place au doute et à la contradiction, d’autant que Monsieur Barbier dans ses interventions n’exprime jamais le pour et le contre, son discours est univoque. Il confirmait sa position en déclarant au Journal du Dimanche[2] en 2017 : « Se confronter au terrain pollue l’esprit de l’éditorialiste. Son rôle est de donner son opinion, d’affirmer ses certitudes, par essence improuvables. Afficher avec force ses convictions permet aux lecteurs de s’y frotter pour former les leurs. » et « L’éditorialiste est comme un tuteur sur lequel le peuple, comme du lierre rampant, peut s’élever. », les gens pleins de certitudes, détenteurs de la vérité, sont extrêmement dangereux, l’histoire de l’humanité regorge d’exemples. C’est donc le journal qu’il dirige qui annonce, semble-t-il avant que l’intéressé en ait été officiellement informé, le renvoi de JL Mélenchon devant un tribunal. Voilà donc qu’un journal devient huissier de justice et porte les convocations à comparaître ; la Justice se réduit de plus en plus sous l’ère Macron à l’espace médiatique comme je l’explique dans mon livre « Gilets Jaunes[3] ».

Revenons sur le fond de l’affaire où une fois encore le pouvoir met en scène les policiers en nous invitant à pleurer sur leur sort. La véhémence de JL Mélenchon aurait meurtri et blessé les policiers d’une façon telle que leur santé mentale en serait gravement ébranlée. L’avocat de l’un de policiers a déclaré : « Cette affaire a eu des répercussions graves sur le plan psychologique pour les enquêteurs, qui sont avant tout des êtres humains. » Il est bien évident que les Gilets Jaunes, ou les blessés collatéraux, qui ont perdu un œil, une main ou un pied à la suite de violences policières, ou les gamins de Mantes-la-Jolie agenouillés deux heures durant les mains sur la tête sous la houlette de policiers, ne sont-ils pas des êtres humains. La différence entre eux est que les premiers ont choisi d’exercer un métier difficile alors que les autres ne font que manifester leur désarroi, leur colère, leur envie d’un monde meilleur ; d’un côté il y a la force, et ici aujourd’hui la violence, fussent-elles celles de l’État et donc légitimes (?), de l’autre il n’y a que plainte et faiblesse. Cet avocat d’ajouter que « Ce procès va permettre de mettre en lumière les difficultés que subissent les membres des forces de l’ordre et les souffrances que cela peut engendrer chez eux », pôvre avocat qui n’a jamais vu une pièce de Guignol. Ne lisez pas que je minimiserais les difficultés physiques et psychologiques auxquelles sont confrontés les policiers et les gendarmes, mais aussi les militaires, les sapeurs-pompiers et les personnels des hôpitaux, et plein d’autres ; le propos n’est pas là car ce procès ne résoudra aucune de ces difficultés et que ce qu’il veut montrer ce n’est que l’autorité du pouvoir en se servant de la défense de son bras armé qu’est la police comme on se sert d’une image en communication, rien d’autre ; il ne s’agit ici, pour le pouvoir, de se donner une image « d’autorité » et de rassurer les peureux et les tenants de l’ordre.

À travers cette affaire on mesure l’emprise que veut avoir E. Macron sur les gens et la société pour façonner le pays suivant ses seuls désirs au service du capital. Alors il manipule l’opinion par des jeux de communication pas toujours honnêtes (la conduite du Grand Débat en a été une illustration) : de la propagande, et par l’instrumentalisation de la Justice. En France, désormais la Justice n’est plus au service des femmes et des hommes, elle est au seul service du prince et ne fait que répondre à ses ordres pour satisfaire ses désirs de puissance et de paraître.



125 réactions


    • Aristide Aristide 3 juillet 2019 10:33

      @Sparker

      Votre réponse est la démonstration de l’ostracisme des insoumis. Incapable de répondre à la moindre opposition sans éructer, insulter, ...

      Vous étalez vos avis comme tous ici. Vos idées ? La pale copie de L’avenir en commun, un bréviaire de bonnes intentions à la manière des nuits debout ! 

      Projet de société ? Allons, vous en reviendrez, pour moi c’est un miroir aux alouettes que l’on sort pour appâter le gogo dans votre genre. Il n’y a pas de projet politique, il n’y a que des actions politiques, là où on est, en tant que citoyen, travailleur, parent, électeur, associatif,.. les propos de tribune je vous laisse les avaler.


    • Aristide Aristide 3 juillet 2019 10:42

      @Sparker

      Vous vous excitez tout seul. 

      Nul besoin d’être un expert pour connaitre les difficultés dans l’organisation d’un mouvement. Quel qu’en soit la nature, les ambitions légitimes et les moins légitimes existent et le nier est le signe d’une naïveté confondante. Pas plus caractéristique à LFI, que du’au PCF, ou à Lrem, ... 

      Après vos attaques, vos présupposés sur mes convictions sont tellement ridicules ...


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 11:19

      @Aristide

      Je m’excite par ce que je ne suis pas un blablateur et que la situation me semble bien périlleuse pour mes suivants. Je ne me taxe pas de bons mots pour flatter mon orgueil, le soucis m’habite. Je ne dois pas avoir votre sagesse, toute en retenue...

      Ben on vous écoute, je veux bien que vous m’aplatissiez comme une crêpe de vos sentences et votre bon savoir issu de votre bonne compréhension, vu que visiblement vous êtes capable de juger et de condamner, mais faut qu’elles pèsent un peu quand même.

      Rendez moi ridicule comme vous dites mais avec quelque chose de valable et qui soit constructif, si c’est pour me traiter de dévot car je cherche une issue aux problèmes et une direction à prendre vous ne valez pas un pet de lapin.

      Vous qui êtes un libre penseur et ne vous faites pas avoir comme moi, que préconisez vous ? Ou dans quel organisation du collectif vous situez vous ?

      Vous avez l’air d’avoir une grande culture que je n’ai pas, montrez moi que ça sert à quelque chose.


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 11:27

      @Aristide

      L’ostracisme de suite par ce qu’on parle un peu dru, blablabla, monsieur est sensible. Mais quand Monsieur traite de dévots soumis et goupies Monsieur ne parle pas dru, ne juge pas et n’ostracise pas... enfin comme d’hab, miroir mon beau miroir...

      "Il n’y a pas de projet politique, il n’y a que des actions politiques, là où on est, en tant que citoyen, travailleur, parent, électeur, associatif,.. les propos de tribune je vous laisse les avaler« 

      Ha donc il n’y a pas de »commun« il n’y a que du particulier. Je suis président d’une association populaires depuis plus de vingts ans et je suis sur actuellement sur la création d’un autre projet qui ressemblera à une dite »université populaire" basée sur l’action au quotidien et à l’adresse de tous, et pourtant je suis convaincu, par l’expérience, qu’il y a à définir des cadres collectifs qui portent. Mais sans doute avez vous une meilleure expérience que moi qui justifie votre position tranchée.
      Je vous écoute.


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 11:38

      @Aristide

      Projet de société ? Allons, vous en reviendrez, pour moi c’est un miroir aux alouettes que l’on sort pour appâter le gogo dans votre genre.

      Merci pour le gogo, juste en passant, hein... Pour les attaques ad hominem vous vous posez là aussi... Je préfère mon parlé dru que votre mépris, chacun sa came...

      Pas de projet de société, donc pas de collectif juste un amalgame d’intérêts personnalisés, ok ça vous situe un peu mieux.


    • Aristide Aristide 3 juillet 2019 12:04

      @Sparker

      Vous situez rien du tout, vous êtes assez ... bouché, pas de projet des société pré établi ne veux pas dire qu’il ne se construira pas une société nouvelle, réformée, avec des changements imposés, d’autres choisis, ... une évolution, une adaptation permanente au réel, vous comprenez ? Non !!!


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 13:04

      @Aristide

      On progresse, débouchez moi (toujours obligé de mépriser...) sinon faut vous deviner, comme tant d’autres, alors annoncez la couleur.

      Oui je comprend, je m’adapte au réel depuis plus de vingt ans, au moins, dans une démarche associative/collective, on va dire que j’ai une certaine expérience, toute relative bien sur.

      Et donc le « projet » de sixième république, populaire, solidaire, écologique et émancipatrice ne vous semble pas aller dans ce sens apparemment ?

      Comment faite vous pour organiser une adaptation permanente au réel qui procure une stabilité (relative) qui permette la construction et le déploiement des forces vives ?

      Parlez du mouvement permanent est une chose mais ça peut être une pure projection conceptuelle et virer à l’instabilité et à la stérilité. La créativité et l’adaptation ont besoin d’une certaine longueur de temps, sinon ça papillonne. Si vous avez du concret pour préciser ça serait bien.

      La FI pose des bases propices à reprendre le chemin d’un réel développement par la base et adaptable au changement. Enfin disons que pour le moment c’est un référentiel qui vaut par rapport à d’autres... Si vous y voyez le retour du stalinisme je reste circonspect...

      Désolé mais dans l’état de votre argumentaire votre adaptabilité conceptuelle me fait penser au Macronisme, mais bon ça vous plait pas mais vu d’ici...

      Et une bonne fois pour toute (j’espère...) taisez ce ton méprisant qui m’énerve et gâche le dialogue. Vous n’êtes pas plus avancé que moi et vos solutions n’ont de résonance que chez vous. Mettez vous à partager même et surtout si on n’est pas d’accord.


    • chantecler chantecler 3 juillet 2019 13:33

      @Sparker
      Bonjour Sparker,
      Je vais te dire : le logo « la France insoumise » est absurde ,
      -tout comme était le slogan : « qu’ils dégagent tous »...(nous sommes en Europe et non en Amérique Latine)...-
      Principalement parce qu’ils ne sont pas rassembleurs , mais diviseurs .
      Qui peut penser que dans notre pays les « insoumis » pourraient devenir majoritaires , dans une élection ?
      Faudrait que leurs leaders prennent conscience des fondamentaux idéologiques et sociologiques de l’électorat dans notre pays .
      Faudrait peut être aussi faire un reset après chaque élection , ou tous les deux ans , )ar rapport aux mouvement ou aux partis politiques...
      Autre souci : Mme Chikirou : quelle est sa fonction,et comment gère t’elle le pognon de FI (et du « le Média »). ?


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 14:21

      @chantecler, salut.

      Que dire... le logo vous le trouvez absurde, bon ben et alors ? moi je m’en fout.
      Le slogan, c’est un slogan de combat, moi ça ne me choque pas car je voudrais qu« ils » dégagent« pour une société citoyenne, pour faire vite.
      C’est la mentalité bourgeois et petit bourgeois qui ne supporte pas le langage direct, en france c’est caricatural.
      La FI lance une nouvelle façon de s’approprier la champ politique et ne défend pas »la séduction électoraliste« ce serait plutôt : »LAEC, il n’y a que ça à faire dans notre page d’histoire et on veut que vous en deveniez convaincus« . La politique marchand de tapis n’est pas le truc. Si ce programme ne convainc pas c’est pas la peine, point.
      Après qu’on aime pas le style Mélenchon, soit, c’est entendable ce n’est qu’un style mais si c’est »l’abattre« pour revenir aux »bons mots qui fédèrent« mais ne fédèrent rien du tout ou sinon un panier de crabes, très peu pour moi voir pas du tout. JLM est le départ, tonitruant certes, de cette affaire mais ce n’est pas que la sienne et ça fait un moment qu’il la défend. Au moins il est stable dans ses idées.

      On est pas dans l’idéologie mais dans le pragmatique, certes tout le monde veut nous coller de l’idéologie mais si on fait une analyse sérieuse on s’aperçoit qu’on y est pas. Toutes extensions et prolongations du programme sont possible, la sixième peut être saisi par le citoyen (je vous avoue que j’en doute à l’heure actuelle mais bon...) et construire une société qui porte de la modernité en terme d’organisation et partage des devoirs, droits et responsabilités.

      A terme si une mise au rencard de la république bourgeoise qui sévit depuis 200 ans au profit d’une république populaire.
      Il faut bien sur pour cela faire monter le »niveau de conscience« (j’aime pas trop ce terme...) politique pour mieux le répartir dans la population.

      Que vient faire Mme Chikirou là dedans ?? Bon apparemment c’est l’amie de JLM et c’est une communicante, je pense que les compte de la FI sont consultables et on attend toujours le procès et la condamnation. Pour le moment il n’y a rien à dire et le reste c’est de la boue.

      Porter la critique est une chose, réussir à faire quelque chose dans ce monde en est une autre.
      Il n’y a pas d’idéologie à la FI, même »l’extrème gauche« ne nous aime pas, c’est un ovni Mélenchonien qui ouvre des perspectives, même quand il ne sera plus là, hein...

      Même si la FI perd du monde, ce qui est très regrettable, il faut maintenir le cap car quand »les gens« adhèrent après ça tient la route.

      A l’heure actuelle, pour moi, il n’y a rien de »mieux" et de prometteur, et comme je ne veux pas redevenir abstentionniste ben je fais mon choix.


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 14:29

      @chantecler

      Ecoutez l’émission sur Médiapart « pour réconcillier les gauches » je me la suis faite par curiosité. Quasiment tout le monde en arrive au postulat de la FI et l’argument contre elle serait que JLM ne lâcherai pas le pouvoir s’il été élu.

      Cet homme attire les foudres et personne ne peut le blairer, mais dans le courant actuel il avait raison pour une bonne part. L’écosocialisme et la sixième république est le discours depuis un bon moment maintenant.


    • Aristide Aristide 3 juillet 2019 17:28

      @Sparker

      Sur la forme déjà, aucun mépris dans mes propos, je conçois que vous preniez assez mal mes propos. Reprenez ce fil et le message initial, quel mépris ? Vous n’avez rien à envier non plus ...

      Sur le fond, LFI ne remet pas en cause les bases mêmes du système, le capitalisme, l’économie de marché, plus, il ne remet pas en cause le système démocratique par représentation, notre place en Europe, pas plus qu’il ne remet en cause la nation, la famille, les valeurs républicaines, l’appartenance à une culture spécifique, ...

      Sur ces bases, les discours de ruptures de LFI perdent tout leur sens, il n’y a pas de rupture possible sans remise à plat de toutes les bases actuelles, notre société s’est construite sur ces bases, ce sont des faits. Alors on peut gesticuler avec une sixième qui ne résoudrait aucun des problèmes liés à la représentativité, la délégation de pouvoir, le vote éclairé, ...

      Macron est un libéral de première bourre qui a mis à bas tout ce qui restait de la vrai démocratie représentative, le cirque du grand débat passant au dessus de ceux qui sont élus et en charge de s’occuper de la mise en place d’une politique. Je ne parle même pas de ses pantalonnades avec des argumentaires autour de l’ISF, de la baisse de l’IS, du prélèvement libératoire, ... et des quelques miettes en compensation par de petites mesures dites sociales. 

      Alors que faire, il faut être d’une grande modestie, aussi bien dans les objectifs fixés que les promesses associées. Le discours de LFI, le programme de LFI a les défauts de tous les programmes, si vous avez quelques souvenirs de 1981, vous avez une idée de ce qu’est un programme et ce qu’il en advient après avoir été confronté au réel.


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 19:39

      @Aristide

      Sur le fond, LFI ne remet pas en cause les bases mêmes du système, le capitalisme, l’économie de marché, plus, il ne remet pas en cause le système démocratique par représentation, notre place en Europe, pas plus qu’il ne remet en cause la nation, la famille, les valeurs républicaines, l’appartenance à une culture spécifique, ...

      Waoh, là vous m’en bouchez un coin, j’ai été un abstentionniste anti élection pendant de longues années avec une pensée révolutionnaire anti état, famille, institution, représentation le tout pour une forme libertaire anti républicaine et antinationaliste (et anti militariste), je n’ai repris une carte qu’en 2017 dans une intention précise et non pour faire mon devoir.

      Mais même si je reste attachée à cette liberté bien ordonnée qui commence par soi-même j’ai mis un bémol quand à cette vision absolue qui à peu de chance d’advenir d’un bloc et sans crier gare. C’est l’apanage de la jeunesse (que je n’ai plus) d’idéaliser.
      Non je suis revenu à une attente un peu plus relative ne croyant plus à la possibilité d’un changement que peu de gens partage en bloc.

      La république bourgeoise peut laisser la place à une autre forme, le capitalisme on peut, si tout le monde suit, le mettre à genoux, l’économie de marché et le productivisme qui l’induit peut être abolie pour une économie des ressources et une forme d’abondance qui va avec, la nation n’est pour moi qu’une dérive politique sans ancrage réel, la famille institutionnelle qui va avec je la démonte au profit d’une véritable communauté de personnes, l’élargissement européen ne pose pas de problème.

      Face à tout ça vous ne changerez pas les gens contre leur gré mais une démarche progressive et évolutive est possible face à l’échec récurrent de toutes ces institutions, sinon quoi ? et comment ?

      Loin d’être en phase, personnellement, avec TOUT ce que propose la FI, j’y voit PRAGMATIQUEMENT une ouverture vers ce relâchement des volontés de pouvoir et de domination, l’ouverture vers une société de la responsabilité et du partage, l’élargissement à d’autres cultures et une mise en commun qui peut opérer un changement et une émancipation mais ce sera long et difficile sans garantie de réussite, le genre humain pouvant travailler à sa perte.
      Nous sommes déjà passé, pour moi, de la joute gauche/droite à la prise de conscience bourgeois/populaire avec le coup GJ. Ca laissera des traces et c’est un pas de plus de sortie de l’impasse. Mais si on est nombreux à pousser les portes elles peuvent céder.

      Ce que vous voulez défendre ne se fera jamais d’un bloc, bon nombre sont bien loin de ces considérations et si vous attendez qu’un groupe politique le propose vous mourrez frustré. A moins que vous ne courriez encore après le grand soir et un soulèvement de la société civile.

      Cette vision absolutiste de la liberté je la partage et tente de la vivre pour moi et par moi, mais ne peut en aucun cas « s’imposer » comme programme politique. Au mieux elle peut être un but a poursuivre et un combat à mener et ce serait déjà beaucoup.

      Ce que je prend de la FI c’est déjà de rétablir un équilibre, de faire qu’un pays et son « gouvernement » respecte sa population qui devient son premier objet de travail et de respect. Après on pourra discuter des institutions et de leur fondements, et du reste bien sur, mais avant ça il n’y a que des francs tireurs qui peuvent le vivre par et pour eux même mais au niveau collectif ce n’est pas possible. Après faut pousser le bouchon.

      On peut se réfugier dans le jusqu’au boutisme du « c’est ça ou rien » je connais, mais j’en suis revenu au moins sur le plan pratique et immédiat.


    • Sparker Sparker 3 juillet 2019 19:57

      @Aristide

      si vous avez quelques souvenirs de 1981, vous avez une idée de ce qu’est un programme et ce qu’il en advient après avoir été confronté au réel.

      Certes, ça à été mon premier et seul vote (à part 2017 j’ai remis le couvert...) on y à cru.
      Mais alors que faire, 1981 c’est en pleine 5eme république qui n’est pas contestée.
      Aujourd’hui, je pense que JLM à des souvenirs quand même, c’est avec une sixième qui reposera sur la participation populaire pour faire vite, ça peut marcher si la population est soudée et auto-déterminée.
      Si c’est pour faire de JLM le mittérand du 21eme siècle ce sera sans moi. Mais pour le moment, bien que l’on constate qu’il est bien de la culture politique de cette 2eme partie du 20eme, il me semble qu’il y a une distance qui est amorcée, la FI bénéficie encore de ma confiance comme potentiel.

      Que voulait vous faire d’autre, ici et maintenant ? moi je ne vois pas, les non dit de la FI sont pour ne pas effaroucher mais j’ai entendu JLM contester la propriété privée pour une propriété d’usage (par exemple). Mais c’est en discrétion, ça ne peut pas se dire actuellement, idem pour la capitalisme, combien boursicotte aujourd’hui et s’améliore leur vie avec ça. Non il faut proposer d’autres directions d’améliorations pour permettre que ce genre de choses changes.

      Bon c’est un peu dit en vrac tout ça...


    • chantecler chantecler 4 juillet 2019 07:11

      @Sparker ,
      Salut !
      Il ne s’agit pas de savoir combien de gens peuvent « blairer ou ne pas blairer » JL Mélenchon ....
      Après tout un F. Mitterrand (comme bien d’autres ) avait contre lui aussi une bonne part d’opposants (ir)réductibles (la « francisque » , la guerre d’Algérie)...
      Mais à la faveur d’un basculement historique ( ras le bol d’un Pompidou ou d’un Giscard ) il a su agglomérer la fraction mouvante des électeurs indécis .
      Et je ne partage pas du tout le discours sur sa « trahison » supposée du tournant de la rigueur : simplement il y a eu un retour sur la réalité avec la fuite massive de capitaux et des dévaluations rapprochées , cad faillite partielle (liée au nationalisation de 81 ?)...
      Donc « le rassemblement de la gauche » des année 79, 80 (PS + PC+ divers) a connu les difficultés du Front Populaire de 36 ...
      (En Espagne le même front populaire républicain, légalement élu , a amené le coup d’état militaire de Franco et la guerre civile ...-au passage la France et l’Angleterre ont reconnu Franco avant même l’issue de la guerre civile,- cela pour la sociologie-...)
      Je trouve que JL M. a d’énormes qualités de leader, ou pour faire passer des messages .
      L’unique souci c’est de convaincre , de rassembler davantage sans sectarisme .
      Il semblerait aujourd’hui qu ’il est au taquet .
      Tout cela est très dommageable .
      Il y a un créneau pour rassembler à gauche car beaucoup refusent le parti unique LREM trop néolibéral , ou de s’affilier à la famille Le Pen .
      ...
      Quant à la compagne de JL M, il me semble qu’elle dépasse de loin avec ses casquettes , communication et agence de c. et financement en tout genre de mouvement et de médias , le rôle de compagne et de soutien de JL M .
      Sans doute cela est légal, mais ça crée un arrière goût de duperie : le premier naufrage du média en est le reflet .
      Pour faire du neuf il ne faut pas donner l’impression de vivre de la politique .
      ...
      Pour terminer je ne fais pas une fixette sur les résultats des européennes vu le nombre de listes et le type de scrutin qui ne pouvait favoriser que des listes reconnues . Mais le score d’EELV ne fait que confirmer mon analyse de départ : rassembler sans être trop clivant .


    • Aristide Aristide 4 juillet 2019 12:25

      @Sparker

      Bon c’est un peu dit en vrac tout ça...
       
      C’est bien de le reconnaître. Humour et pas mépris, je suis sûr que je peux faire encore moins bien que vous ! Voyez ci_après.

      La sixième ? A l’inverse de vous, je ne crois en rien à cette théorie consistant à renverser la table et remettre un couvert qui aura les mêmes fonctions que le précédent. La sixième est une espèce de hochet, comme le RIC, pour amuser l’insoumis de base et lui laisser croire que le peuple pourrait participer activement, agir sur le réel, influencer le pouvoir, ... enfin. Dans votre ancienne vie, vous avez bien participé comme moi à ces AG estudiantines. J’en ai retiré une leçon, c’est toujours la manipulation et la récupération par une minorité qui tient le micro, ou qui monopolise les places sur les estrades. Le petit jeu du vote à main levée pour en rajouter à cette mascarade. La sixième sera du même jus, une minorité qui est en place, des indéboulonnables, JLM n’est pas le seul, tous les autres sont des professionnels de la politique, les Autain, Corbière, Garido, Coquerel ... démontrent leur incapacité à mettre de la démocratie dans leur mouvement, alors prétendre à le faire pour la France !

      Sur 1981 et les années Mitterrand, j’ai un avis contraire au votre, pourquoi ? Parce que je ne croyais pas à l’arrivée d’un monde nouveau et je savais intuitivement que toutes ces promesses étaient impossibles à tenir. Et pourtant ! Comme disait Rocard, un pouvoir nouveau dispose d’une courte période pour faire passer des réformes, et ce sont celles là qui ont été prises et résisté au temps. La retraite à 60 ans, les congés, l’abolition de la peine de mort, les lois Auroux, la libération des ondes, la décentralisation, ... enfin de tout petits détails. Le RMI au premiers mois du second mandat. Idem pour les 35 heures dans les premiers temps du gouvernement Jospin.

      La conclusion ? Assez difficile, il n’existe pas de programme crédible à mon sens, cet exercice obligatoire pour faire plaisir aux militants n’est qu’un leurre, ce sont quelques mesures phares et essentielles qui sont les seules représentatives du pouvoir. Pour Macron, la suppression de l’ISF et d’autres mesures sur l’IS, le droit du travail ont bien marqué le début de son mandat dans le sens de sa conviction libérale. La suite consiste simplement à expliquer que le réel est là et rend impossible ce que l’on avait prévu. 

      Si c’est pas du vrac ... plus bon que vous.


    • Sparker Sparker 4 juillet 2019 14:10

      @Aristide

      Pour la sixième ce n’est pas une croyance mais une opportunité, l’histoire avance à petit pas et parfois en fait trois pour reculer de deux. 1789 (par ex) à promis beaucoup, peu en vérité en est sorti mais il n’a pas été opéré un retour en arrière absolu et nous en bénéficions quand même un peu.

      Encore une fois je me place dans une position pragmatique et hic et nunc, comme dirait l’autre pour « transcender » un peu notre condition et la mienne. je ne « personnalise » pas ce choix, ce qui me permet de me foutre du jugement qu’on me porte si ça génère de la discussion, rien que cela m’intéresse.

      Et la condition est que nous soyons capable de saisir cette sixième et de la faire, mais comme déjà dit je n’y croit guère pour le moment mais je continue à en appuyer l’idée qui peut mener à des formes d’autogestions responsables. C’est juste opportun de ma part, je ne suis pas « politisable » ne donnant pas à la politique la place qu’elle ne devrait pas avoir. Mais nous sommes sous le joug des puissances collectivistes productivistes manichéenne et c’est le seul moyen de leur grignoter leurs pieds d’argiles, enfin je n’en ai pas trouvé d’autre, un peu comme l’a dit Rocard.
      Ça peut paraître illusoire mais si on ne veut pas s’abandonner à de l’à quoi bonisme relatif à notre court temps de présence sur cette terre je n’ai rien trouvé d’autre, ou alors faut prier mais ce n’est pas ma tasse de thé.
      Bien sur que le réel vient toujours contrecarrer les plans mais qu’avons nous d’autres comme outils ou armes là de suite ?
      La crédibilité complète n’existera jamais, nous sommes dans un relatif qui nous condamne au zig-zag ou aux petits pas comme dit plus haut. Nous ne sommes pas encore capable d’accepter un monde sans dualité qui nous fasse envie de rire car parfois on pleure.

      Bon un nouvel élément est entré en piste, la remise en question de notre modèle de développement qui courre, dans le fond, depuis notre descente des arbres (concurrence, prédation). C’est un élément non négligeable, l’heure de la terre pleine (expression de Theillard de Chardin) va certainement sonner bientôt et nous serons « obligé » de prendre des mesures, à savoir lesquelles, on a déjà donné dans l’outrance tragique et mortifère au top durant le 20eme siècle, referons nous le même parcours, je ne crois pas, on ne peut être et avoir été.

      En 81 j’avais 20 ans, j’ai plutôt suivi le mouvement de mon milieu que fait un choix vraiment personnel et conscient, les années qui ont suivi un peu plus...


    • Sparker Sparker 4 juillet 2019 14:30

      @chantecler

      Oui la FI à pris un coup et je pense que c’est « normal » ça à été mis en place en 2017 dans le désir que ça fasse passer L’AEC et JLM à été bien déçu que ça ne passe pas. Après elle à essayé de se maintenir car il le fallait mais ça n’a pas été conçu pour ça et le brodage au fil du temps à explosé suite aux européennes. Je ne crois pas tous ces gens de mauvaise volonté, l’union de 2017 à fait long feu, des orgueils et prétentions sont blessées, des ruminations et méditations vont se faire, enfin je l’espère... j’espère toujours de l’humain mais sans illusion... la mort relativise tout ça et la vie continue, juste que j’ai participé à la mise au monde d’être et que je me soucie un peu quand même.

      Mais au moins c’est là et j’espère que les blablateurs gauchisant ne vont pas se la récupérer.
      Car, comme mentionné plus haut, cette émission de MDP était caractéristique de l’immobilisme petit bourgeois qui ne supporte pas que la vie soit encore un combat. Le constat que le problème est en gros bourgeoisie VS populaire ou dominant/dominés n’est pas reconnu car c’est trop clivant, pourtant la bourgeoisie et ceux qui y aspire n’hésite pas à bastonner sans vergognes.

      Bien sur pointer du doigt une catégorie fait toujours mauvais effet mais c’est par leurs pratiques et statut autoproclamé ou hérité qu’ils s’extraient du réel tout en le dominant et ça ça va être de moins en moins possible.

      La FI représente pour moi un premier stade de rééquilibrage, que la population puisse reprendre sa part de réel et de responsabilités et après des discussions sur ce qu’il y a lieu de faire seront un peu plus possible.


  • pipiou 2 juillet 2019 16:13

    « Les Français n’aiment pas le desordre ... » euh vous êtes sûr qu’on est un modèle de société respectueuse du comportement des règles collectives ?

    Non, sérieusement !

    Quand un article commence par un tel déni c’est mal barré


    • Xenozoid 2 juillet 2019 16:16

      @pipiou

      \denie des rêgles collectives> ?

      lesquelles ?


    • pipiou 3 juillet 2019 03:37

      @Xenozoid
      Les passages cloutés, les pistes cyclables, ne seraient-ce que celles-là.
      Fais l’innocent va !
      La France est connue comme l’un des pays champions de l’incivilité, t’as pas au courant ?


  • Crab2 3 juillet 2019 08:25

    Menaces de mort contre Zineb El Rhazoui : un premier procès mercredi

    L’ex-journaliste de « Charlie Hebdo » a été ciblée sur les réseaux sociaux, après ses propos sur l’islam. Deux jeunes, âgés de 18 et 20 ans, vont comparaître.

    .

    Dans le même temps des fanatiques musulmanes enfoulardées ou accoutrées d’un burqini livrent des assauts théocratiques à la fois contre la laïcité et contre l’identité féminine pour installer, dans notre pays, les principes islamiques d’inégalités entre femmes et hommes sans réaction efficace de la majeure partie de la classe politique ni de nos gouvernants, lesquels oublient qu’un électeur sur deux choisit l’abstention.

    .

    BURQINI
    - 2019 – SUITE 2

    «  Je la vois dans la rue, je la rafale »

    Suite :

    https://laicite-moderne.blogspot.com/2019/07/burqini-2019-suite-2.html



  • ddacoudre ddacoudre 7 juillet 2019 17:38

    Bonjour

    Excellent article. Il peut déposer plainte pour concussage. L’info à été restructuré e à partir de 1990 voir« info sans info » J’ai eu l’occasion de faire un article dessus.

    http://ddacoudre.over-blog.com/2017/02/d-une-grenouille-a-l-autre.html

    Cordialement ddacoudre overblog


    • Clouz0 Clouz0 7 juillet 2019 19:19

      @ddacoudre
      Il peut déposer plainte pour concussage ...

      Concussage ???
      Rapide recherche Google : Il s’agit d’un terme employé il y a une heure par ddacoudre sur Agoravox.

      Bon, le conseil est peut-être malgré tout judicieux, la justice, les avocats, le plaignant et l’accusé seront effet être bien em..rdés par une telle plainte.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 juillet 2019 19:29

      @Clouz0

      L’ a du prendre ce néologisme sur une vidéo crade de youporn ...


    • Clouz0 Clouz0 7 juillet 2019 19:36

      @Aita Pea Pea

      Bien possible 
      Con cul sage ou con cul pas sage ?
      12 millions de vues sur youporn !

      Ou alors, il voulait dire concassage ? 


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