samedi 4 octobre 2014 - par Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR)

Moi Président, de Droite, de Gauche, du Centre et des Extrêmes confondus

… Je compte bien redevenir « président de l’Elysée », mes chers compatriotes !

 JEUDI 25 SEPTEMBRE, TOUT A ETE DIT A LAMBERSART !

Alors que je ne m’attendais pas à sortir par la grande porte de la grande cour de l’Elysée, je reviens aujourd’hui par la petite porte de derrière de la basse-cour de l’UMP ! C’est sans doute une stratégie (que j’espère payante), bien que ce ne soit pas « une stratégie comme une autre », je le reconnais... Semble avouer Nicolas Sarkozy en se décidant (enfin) à convoiter (officiellement ) la présidence de l’UMP après avoir laissé longtemps s’exprimer l’ambition de plus ambitieux que lui ! Mais Sarkozy est malin, il le sait bien, il fera comme ce renard qui attendait tranquillement que la « querelle » se déclare entre les chacals pour qu’il accapare à lui tout seul, la poule qu’ils avaient volée ! La « querelle » lui, il n’en veut pas, il veut « rassembler tout le monde » autour de lui… 

 « Regardez bien, je n’ai pas changé ! »

Devant le seuil de la France retrouvée…Tout en haut de l’Hexagone Lambersart et dans une salle de spectacle qui n’en peut plus et même barricadée par des alentours noirs de monde, on s’attend à évoquer… Evidemment… l’actualité macabre de la « semaine » lui est d’autant plus favorable qu’il se prend déjà pour le guide suprême d’une nation en danger : « Une minute de silence »  ! « "Quand la sécurité nationale est en jeu, la France doit être unie. "La République sera toujours plus forte que le crime", ajoute-t-il, "la démocratie française ne s'arrête pas parce que des sanguinaires assassinent". Tiens, tiens, drôle de manière de commencer … L’ex-futur président parle « d’arrêt de la démocratie » ? Se peut-il qu’une « démocratie s’arrête » sans qu’elle n’entraine la " mort du pays " ? Se peut-il que la démocratie soit l’incommensurable pouvoir de l’un au lieu qu’elle soit la résultante des innombrables volontés de la multitude ? Mais alors quelle « démocratie »  ? Celle qui « rassemble », ramasse et additionne toutes les idées pertinentes pour en faire un bouquet fleuri, ou bien celle qui « disperse », éparpille et finalement aligne à la queue leu leu les propositions valables pour les diriger tout droit vers l’échéance électorale prochaine ?

L’ex-futur président de l’UMP et de l’Elysée rappelle son lourd passé : après un « long silence » politique dit-il et « durant deux ans, j’ai assisté silencieux et triste, à la destruction systématique de tout ce que nous avions fait, non parce que c'était mal, non parce que ça ne marchait pas, mais parce que c'était nous » se plaint-il publiquement ! Ambiance lourde dans la salle archicomble ! C’est alors qu’il donne un coup de Karcher gauche à toute la « présidence de la Gauche », il blâme toute la « présidence normale » en rappelant les « comportements » du « président normal » qui malheureusement « rabaissent la fonction publique » … « les comportements exemplaire des ministres » socialistes qui n’ont jamais été observés… Et d’avertir avec un air grave : «  Aujourd'hui se répand en France une sourde colère. » La révolution, tous à la Bastille mes chers compatriotes !!!

Vous vous rendez compte ! « Que reste-t-il du "Moi, président" se questionne Sarkozy, en pensant à lui-même mais en accusant « l’autre » ? Il prend à témoin la salle silencieuse : « La vie privée qui n'interviendra pas dans le débat public » ?, ironise t-il !

Sarkozy ose le mot ! Il « ridiculise » la Gauche pour espère t-il rehausser « sa » Droite en étalant abondamment son programme : « Il faut sans délai mettre fin aux querelles, aux disputes dérisoires… », Ordonne t-il ! Et il compte bien sauver « sa famille politique » en capitalisant à lui tout seul « l’expérience » et « le talent » d’Alain Juppé à qui il veut même dérober sa « crédibilité »… Dès fois il en manquerait lui, ce Sarkozy, pour utiliser celle des autres ? Naturellement il aura besoin de François Fillion « avec qui (il a) travaillé en toute confiance pendant cinq ans », pourquoi ne lui serait-il plus fidèlement disponible ? Tous les « jeunes » cadres, encore sans autorité, doivent apprendre avant de se lancer dans la course ; Sarkozy met en garde son ancienne garde : "Aucune organisation ne peut fonctionner sans un minimum d'autorité. L'impression de pagaille doit cesser. « Des primaires ? » Bien sûr mais Sarkozy II sera premier et en tête de classement ! A-t-on oublié son « tempérament » et jusqu’où ira-il -t  ?

Pour la question de l’argent et de la « fiscalité », pourquoi d’après lui s’encombrer « d’idéologie », notre « environnement » délabré nous commande à priori de donner les moyens à ceux qui savent quoi en faire, ce n’est pas sorcier ! « On a abîmé le génie français qui a tant besoin de liberté ». « Abandonnons les vieilles lunes de la lutte des classes, les procès en sorcellerie sur les cadeaux aux riches », plaide t-il en sa faveur (future) et à l’encontre de la Gauche coupable et réductrice ! Sarkozy coupe volontairement le bras « Gauche » de la République, il dit ceci en rappelant le fléau du chômage : « La question n'est pas de savoir s'il faut que nous soyons plus ou moins à droite, mais quelle est la politique économique qui va créer de la croissance en France ». En clair, pour Sarkozy la Gauche est incapable de créer de la « croissance », qu’elle soit « moins à Gauche » ou « plus à Gauche ». Oui, la question n’est pas de savoir qui peut créer de la « croissance en France », la « Gauche ou la droite », mais simplement qui sera en 2017 le fantôme de l’Elysée !

Se sentant fortifié par de nombreuses vagues d’applaudissement, Sarkozy s’emballe carrément ; il efface l’ardoise de sa mémoire et compte bien polluer celle des autres en justifiant par « ricochet américain », l’exploitation du gaz de schiste ! Alors que lui-même y était opposé, c’est toujours lui-même aujourd’hui qui dit « … ne peux pas accepter que les Etats-Unis soient devenus du point de vue de l'énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c'est inacceptable » ! En effet c’est inacceptable ! Mais il y a encore plus inacceptable ! Inacceptable cette manière de prendre les gens pour des sans-cervelles quand la Gauche en avait fait des sans-dents !!! Que l’on sache, Sarkozy n’est pas à l’Académie des sciences, peut-il alors s’improviser en philosophe, en linguiste, en législateur enfin et décider de redéfinir les mots et la langue, la Ve République le permet-elle quand De Gaulle lui-même n’avait pas osé !

Lisez bien ceci mais réfléchissez avec votre cerveau et non pas avec « l’intelligence de Sarkozy » qui se goure réellement : « Je souhaite clairement que nous réfléchissions aux conséquences du principe de précaution auquel je préférerai toujours le principe de responsabilité », Sarkozy explique : « Avec la précaution on s'abstient de faire, avec la responsabilité, on assume la conséquence de ses choix et on ne se condamne pas à l'immobilisme ».

Non, Sarkozy : La « précaution » (vient de l’instinct pour les animaux) mais exige encore plus pour les hommes, un fond de connaissances… Avec la « précaution », on calcule, on prévoit et on s’efforce de minimiser les conséquences fâcheuses qui découleraient de telle ou telle décision ; la « précaution » n’est pas synonyme de l’immobilisme, elle permet au contraire de partir du bon pied et le plus loin possible. La « responsabilité » (une « chose » strictement humaine) exige d’abord l’éducation, l’élévation et la volonté de servir ; en clair l’envie de s’impliquer honnêtement et d’assumer avec courage tout ce que la « précaution prise » n’avait pas prévu  ! Nul n’est infaillible c’est humain, mais nul n’ignore la loi c’est transcendant !

Depuis quand « le principe de précaution » entrainait-il des « conséquences » fâcheuses alors qu’au contraire, juste en évoquant ce « principe » avant de prendre une quelconque « décision », on se trouve du coup soit devant toutes « les précautions à prendre » afin d’éviter les « conséquences » avant de vouloir en « assumer la responsabilité », soit devant la certitude d’agir sans risque ! Comment peut-on opposer « le principe de précaution » au « principe de responsabilité » ? Et dire que Sarkozy était un « chef d’Etat » de la Ve République française ! Le sens commun comprend bien que le « principe de responsabilité » est une veilleuse qui ne s’éteint pas dans le cerveau d’un responsable (politique ou autre), il tient à jour et met devant chaque prise de décision « le principe de précaution », seule garantie qui permet d’agir dans le bon sens ! Peut-on alors opposer ces « deux principes » ou préférer « l’un » à « l’autre » quand au contraire on doit les superposer dans une stricte hiérarchie, l’un doit autoriser l’autre ! On ne peut être un président hasardeux, qui serait assez ignorant au point de confondre fougue et autorité avec la retenue et la sagesse, dans un pays qui se veut ambitieux bien au delà de ses frontières... Et les intérêts de la France hein !  Je souhaite clairement que les Français réfléchissent …avant de s'engager et avant de confier leur destin.

Comme il fallait s’y attendre, Sarkozy qui ne rassure pas la société chatouille de loin le « sociétal ambiant » entretenu par des politiciens complaisants. Sarkozy croit que « Le racisme est une honte, l'homophobie est une injure inacceptable ». Non, moi je dis que le racisme est une « tare humaine » et l’homophobie est une « profonde inquiétude », ne terrorisons pas les Dictionnaires !!! Il ne s’agit pas « d’opposer des familles » entre elles, il s’agit de ne pas « opposer autre chose à la Famille », il ne s’agit pas de poser la « Question de la famille » car elle ne se pose pas au risque de poser celle de l’Humanité dans son ensemble et la France n’a ni la compétence, ni les moyens pour la résoudre, restons sages ! « La famille c’est la société », quand cette première cellule est perturbée, c’est l’ensemble du réseau de ces cellules qui peut être atteint.

Dans bien des circonstances, il n’est jamais indiqué « d’ouvrir un débat » qu’on ne pourra « jamais fermer »… En voulant plaire à tous, Sarkozy risque d’opposer tout le monde à tout le monde.

Il n y aucune « Morale » qui va jusqu’à s’accommoder de l'incommensurable poids d'une hypocrisie qui veut à la fois « Rassembler tous les Français » et en même temps « Exclure une bonne partie de tous ces Français » parce que tout simplement ils aiment leur pays tel qu’il aurait du l’être et aiment les étrangers tels qu’ils sont !

Ce passage du discours de Sarkozy est immoral ! « Je refuse par avance les leçons de morale de ceux qui ont utilisé sciemment le Front national au service de leurs calculs électoraux ! », lance Nicolas Sarkozy sans vraiment savoir ce qu’il dit. « Je dénonce l'alliance objective entre le Parti socialiste et le Front national, poursuit-il, accusant « Marine Le Pen d'avoir fait élire son ami François Hollande »… Se condamne t-il lui-même !!!

Tous les calculs électoraux sont basés sur le jeu des « alliances » et des « coalitions » temporaires ou durables, en quoi « ceux » qui avaient agit « ainsi » avaient fauté ? Si une « alliance objective » entre le PS et le FN s’était réellement nouée (ce que personne ne croit et ce que la Gauche transforme à l’envers en une « alliance objective entre UMP et FN), Sarkozy qui dit-il, sans beaucoup de sérieux « aime la France » devrait s’en féliciter puisqu’elle va dans le sens du plus grand « rassemblement des Français », ou bien doit-on comprendre qu’il y a morale dans l’immoral et inversement ?

La classe politique médicore continue à diabloiser un parti politique et à leconsidérer comme un milieu pour "pestiférés"  ! Cette classe politique se ridiculise en refusant la réalité nationale qui s'enrichit par l'arrivée des "élus" qui eux, ont le droit d'affirmer qu'ils "aiment réeellement leur pays"  ! Est-ce que la "déclaration des droit de l'homme..." et même la démocratie locale française permettent à cette classe déclassée de poursuivre sa ségrégation dans lebut de marginaliser des millions de citoyens français, sympathisants, adhérents et électeurs du Front National ? IL FAUT RESPECTER LES REGLES !

Toujours est-il qu’étant donné « Le poids des dépenses publiques est beaucoup trop lourd pour notre économie », Sarkozy veut faire travailler plus les Français afin de soulager ceux qui vivent bien du travail des Français ! D’après lui, il faut travailler plus sans prétendre à gagner plus et même sans avoir l’assurance pas même l’espoir de garder durablement son emploi. Le futur prétendant à l’Élysée, Sarkozy II veut bannir le « statut à vie » des fonctionnaires, il veut même « réduire leur nombre » pour la bonne raison que « ce nombre (de la bête prolétaire) n’est plus adapté au monde moderne » !!! D’après Sarkozy II, on le voit, on le sent, on le comprend, on le vérifie …le Monde moderne a commencé avec l’avènement de la mondialisation bâtarde de l’argent et avec l’évaporation des acquis sociaux au profit des paradis fiscaux ; ce monde impénétrable et permis aux seuls milliardaires volontairement apatrides : Au diable tous les nationalismes étroits et vive la mondialisation béante ! On s’adapte comme on peut …

Pour esquisser une « conclusion » Sarkozy se hasarde ainsi : « "Nous ne pouvons accepter une société où les droits n'ont pas une contrepartie en termes de devoirs »… Tiens, tiens, on dirait qu’il remet en cause la « déclaration universelle des droits… », Il ose même une « réforme » en lui collant le principe du « Devoir » sans toutefois préciser qu’il s’agit du « DEVOIR DU RESPONSABLE POLITIQUE » et non celui des "SDF" qui n'en ont aucun  ! Sarkozy II s’en prend aux chômeurs, « d'abord des victimes », mais se reprend immédiatement en brandissant le bâton pour récupérer la carotte : « "Nous avons échoué dans notre volonté de faire du RSA un instrument de réinsertion par et dans le travail… »

Qu’à cela ne tienne, finalement un échec peut donner envie d’aller de l’avant : Sarkozy, mélangeant encore une fois les « deux principes » de la précaution et de la responsabilité et ne prenant en compte ni l’un ni l’autre, il projette maladroitement l’idée du « référendum » façon de se « populiser » sa nouvelle carcasse, beaucoup plus pour soulager une élite dépassée en accablant une démocratie fatiguée et qui n’en peut plus, que de vouloir réellement « aller beaucoup plus loin dans les changements à porter à la France ». A Gauche, comme à Droite, on voit bien que ""le changement, ce n'est pas pour bientôt"" !!!

Et afin de souligner sa conclusion, Sarkozy remue encore une fois le contenu de « Toutes ces dernières années, (où) on a augmenté le nombre de nos parlementaires » … « Il faut réduire le nombre des parlementaires et leur redonner ainsi un poids, une parole, un rôle central. » Comme « la valeur (individuelle) n’attend point le nombre des années », celle d’une Assemblée ne découle pas forcément du nombre de ses députés, je dis… sans toutefois aller jusqu’à réduire ce « nombre » à l’unique Unité de « lui tout seul et omniprésent » qui aurait à lui tout seul le « Rôle central »… « "Dans le même esprit, je pense que c'est aux Français directement et à personne d'autre de se prononcer sur la fusion des conseils généraux et des conseils régionaux", rappelle Sarkozy ; de ce fait "Nous ne pouvons plus continuer à accumuler (inutilement) les niveaux d'administration", si en définitive vous m’accepter « Moi-Président omniprésent » de l’UMP, de la Droite élargie, Du Centre, des Alentours-Extrêmes et de l’Élysée…

Conclusion de la conclusion mes chers compatriotes : Vous n’avez pas le choix, semble insister Sarkozy en implorant mais surtout en divisant plus que jamais les Français : « J'aurai besoin de vous du courage, il va en falloir, parce qu'ils sont tous contre nous ». Je m’inquiète pour vous mes chers compatriotes, y’aurait-il un « complot Hexagonal » contre « eux » comme le redoute Sarkozy ou est-ce de la malice terroriste en ces temps de perfide terrorisme ?

Contrairement à Sarkozy qui succombe à toutes les phobies au point de perturber profondément les Français : « La France n'a plus le choix » … « Notre famille politique n'a pas le choix »... « Je n'ai plus le choix… », Je dis au contraire que jamais meilleur choix n’a été à la portée des fonctionnaires, des travailleurs, des retraités et surtout des chômeurs français qui doivent impérativement se retrouver et trouver leur Nation : VOTEZ POUR MOI  !



6 réactions


  • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 4 octobre 2014 13:31

    Dans une période de plein emploi, c’eût été discutable mais Sarkozy veut réduire en esclavage les glandeurs du RSA,qui crèvent la dalle et n’ ont plus rien le 10 du mois, en les faisant bosser gratuitement, dans une période de fort chômage mdr : c’ est donc un gros salopard esclavagiste.Sarko, va taxer tes potes du cac40 ! Plus personne ne peut piffer ta sale gueule , mis à part quelques journalopes et abrutis notoires, donc tu te casses !!! Et très loin, si possible, qu’ on ne te revoit plus,c’ est insupportable !!Tu es une grosse pute qui a trahi le peuple.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 4 octobre 2014 20:19

    Faites vite votre choix, 2017 c’est demain !


  • Triboulet 4 octobre 2014 23:16

    Vaut mieux attendre l’élection chez l’oncle Tom pour voir l’objectif... 2016 ! 

    Ensuite 2,3 coups d’éclat et hop... Retour des journaux !

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 octobre 2014 11:51

    Oh là là... C’est comme si j’avais mis cet article dans ma poche au lieu de le publier, il est passé inaperçu sur ce site et pourtant...


  • Yurf_coco Yurf_coco 29 octobre 2014 16:54

    Moi je trouve que c’est une bonne retranscription.

    Ca à dû demander du boulo.

    Mais c’est vrai que du coup, il a tellement fatigué tout le monde... quoi moi même j’ai maintenant du mal à cliquer sur les articles le concernant... Pourtant Dieu sait qu’il m’hérisse et que j’aime bien lire toutes les âneries qu’il débecte.

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