On aurait assez de places de prison, si on avait le courage de prendre les bonnes mesures
Macron a délivré 'son plan prisons', il tient en une phrase.
''Pour essayer de vider les prisons, supprimons les peines de prison.''
Quelqu'un dans une discussion de comptoir aurait annoncé une telle solution, on lui aurait ri au nez.
Mais c'est la logique de notre président et il est entouré de 'sachants'.
C'est un peu le coup du thermomètre que l'on casse, que l'on nous refait.
On va vider les prisons en laissant les délinquants en circulation. On aura peut-être moins de surpopulation carcérale, mais nettement plus de problémes de sécurité.
Macron prend des mesurettes qui laissent pantois.
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Les peines de prison égales ou inférieures à un mois ne seront plus exécutées. Les délinquants pourront continuer leurs petits et grands larcins en toute impunité, surtout s'ils sont mineurs.
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Les peines de prisons entre 1 mois et 6 mois pourront s'effectuer en dehors des centres pénitentiaires, elles seront commuées en travaux d'intérêt général, à la charge de l'état c'est à dire à notre charge, à la charge aussi des entreprises, et à celle des collectivités. Bracelet électronique éventuel, dont on connaît l'efficacité.
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Pour les peines supérieures à 1 an, le 'en même temps' Macronien revient, pas d'aménagement des peines automatiquement.
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La promesse de construction de 15.000 places ne sera pas tenue, trop cher, peut-être 7.000 pendant le quinquennat, mais on a déjà un an de retard.
Laissons là toutes ces balivernes, et demandons nous si la montagne n'a pas accouché d'une souris. Ma réponse est oui !
Alors que la solution existe
Un député LR a posé une question au ministre de la justice, Nicole Belloubet, sur la composition de la population carcérale.
Réponse
« Il y a près de 15.000 ressortissants étrangers en prison, révèle le ministère de la Justice »
22% de la population carcérale est constituée d'étrangers alors que cette population étrangère n'est que de 6% sur le territoire. Inquiétant non ?
15 000 détenus étrangers, c’est presque le nombre de détenus en surnombre dans les prisons françaises !
15 000 détenus c’est beaucoup plus de 15 000 actes de délinquance qui ont été commis pour atteindre ce chiffre.
Il faut multiplier le nombre de ces actes par 5 ou 6 minimum, agressions de toutes sortes que nos concitoyens ont subi avant que les coupables arrivent à la case prison.
Alors on est en droit de se poser plusieurs questions.
premièrement
pourquoi une telle disproportion en pourcentage entre le nombre d'étrangers sur notre territoire, et le nombre des étrangers détenus ?
On reçoit les gens sans aucun contrôle ?
Les visas seraient accordés sans aucune vérification sur le passé judiciaire de leurs bénéficiaires ?
Les interessés deviendraient-ils délinquants en touchant le sol français ?
Les pays qui nous les envoient veulent-ils s'en débarrasser ?
Deuxièmement.
Pourquoi garde-t-on ces délinquants dans nos prisons et ne les renvoyons nous pas dans leur pays ?
Pourquoi même les mettre en prison, alors qu'à la première incartade grave on devrait les renvoyer chez eux.
Si on prenait des résolutions de bon sens, on aurait réglé notre problème de surpopulation carcérale et fait d'énormes économies, car ces 15.000 étrangers nous coûtent une fortune, posent d'énormes problèmes et vont à leur sortie de prison nous coûter encore plus cher entre assistanat, formation, réinsertion et tutti quanti.
Troisièmement
d’où viennent ces délinquants étrangers.
La réponse détaillée a été donnée par le ministère de la justice.
Les chiffres les plus étonnants sont ceux de la Roumanie et aussi mais à un niveau moindre, ceux du Portugal et de l'Espagne, pays de l'union Européenne qui bien qu'ayant un taux d'immigration en France assez faible représentent à eux trois 15,3 des détenus.
la Roumanie étant le plus grand founisseur de détenus pour nos prisons, vu le ratio par rapport au nombre d'immigrés. 10% des détenus étrangers sont roumains, un record.
Responsable de cette situation,
La libre circulation, imposée par l'union Européénne, et la politique mondialiste favorisant l'absence totale de contrôle.
C'est ainsi que nous avons un nouveau record Européen, celui du pays ayant le plus ''d'incivilités.''
Quand aux détenus venant d'Afrique du Nord, qui sont en tête du classement, ce qui s'explique par le nombre importants de leurs ressortissants sur notre sol, nos relations sont assez cordiales avec ces pays, pour négocier avec eux le retour de leurs ressortissants indésirables qui se comportent mal en France et exiger un meilleur contrôle des visas accordés.
La quatrième interrogation
la plus épineuse, mais la plus justifiée.
Pourquoi ne fait-on pas cette démarche de bon sens salvatrice ?
Parce nos bras sont liés
L'un par les directives de l'union Européenne qui s’immisce, parfois décide de notre gouvernance, et nous impose des règles qui font que dans notre pays, l'insécurité est grandissante et son coût exhorbitant.
L'autre, par notre naïveté d’attachement sans mesure ni raison à la ligue Européenne des droits de l'homme et à des idéologies paralysantes vehiculées par certains politiques et certaines associations, qui nous privent de toute liberté d'action.
Les obstacles juridiques qui empêchent de mettre en place de telles mesures sont nombreux. Il y a notamment la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
Quelques exemples d inepties, et elles sont légion.
-La France ne peut pas expulser vers l’Algérie un Algérien condamné pour terrorisme.
pourquoi ?
-Les fouilles au corps des détenus dangereux radicalisés sont très sevèrement limitées, on en a vu les conséquences ces derniers temps.
pourquoi ce manque de précautions ?
La mise en place de mesures de renvoi dans leur pays des détenus étrangers dangereux rendrait plus cohérente et gérable l'occupation de nos places de prison, mais on a choisi une autre voie, laxiste, donc dangereuse.
Ne pas punir, par manque de place.
On s'est refusé à batailler avec l'union Européenne, pour lui arracher les concessions nécessaires à l'établissemment de ces mesures alors que l'intérêt de la nation et de la population aurait dû primer sur toute autre considération.