vendredi 2 mars 2007 - par Aimé FAY

Où est donc la France du Non de 2005 ?

En mai 2005 le Non au référendum européen remportait une large victoire avec 55% des votes. Deux ans après que sont devenus ces électeurs ?

Lors du référendum sur l’Europe, les femmes et les hommes politiques du Non au Traité établissant une Constitution pour l’Europe avaient rapidement transformé leur victoire en celle des antilibéraux, des anticapitalistes, des antimondialisation, des altermondialistes, etc. Ils promettaient des lendemains qui chanteraient et surtout un plan B toute à leur gloire ainsi qu’à celle des gens du peuple qui leur avaient fait confiance.

Presque deux ans après, rien ! Pas de plan B, pas de lendemains qui chantent et, une Europe économique exactement dans l’état où elle était avant le référendum. Par contre, une Europe politique dans laquelle le poids de notre pays a fortement diminué. Pour preuve, la majorité des nations européennes se réunissait sans nous, le 26 janvier dernier à Madrid, pour parler de l’avenir de l’Union. Comme si désormais c’était la leur et non plus la nôtre, celle dont le peuple de France se serait exclu, de lui-même, le 29 mai 2005 !

Les politiciens du Non européen, promettaient aussi, il y six mois, un large rassemblement pour l’élection présidentielle française, toujours au motif d’être antilibéraux, anticapitalistes, antimondialistes et altermondialistes. Mais cette fois, force est de constater que leur électorat ne désire plus être à nouveau pris pour un faire-valoir d’ambitions politiques personnelles.

Aujourd’hui les sondages créditent les « Nonistes » de gauche et d’extrême gauche de seulement 8 ou 10 % et entre 12 et 17 % pour ceux de droite et d’extrême droite. Un total largement inférieur à 30% du corps électoral. Donc très loin des 55 % obtenus lors du référendum de 2005 ! Pire, la faiblesse et la dispersion des anti(s) et des alter(s) d’extrême gauche, laissent la part belle à une seule et vraie force d’extrême droite et en tout cas, un immense boulevard à la droite républicaine, pour le gain probable de la présidentielle.

Comment cela est-il possible ? Les politiciens du Non au TCE auraient-ils menti à leurs électeurs ? Leur rassemblement de 55% n’aurait-il était que la fusion de vagues contestations faites de bric et de broc d’extrême gauche et d’extrême droite anti-Chirac, anti-Turquie, anti-bureaucratique, anti-ouverture des frontières ou le contraire, anti-Europe musulmane, anti-OGM, anti-capital, anti-libérale ... sans oublier naturellement le cannibalesque et non moins fameux plombier polonais ?

Certains politiques auraient-ils voulu préparer dès 2005 leur rampe de lancement pour 2007 ? Force est de constater, là aussi, qu’autant dans les élections internes à leur parti politique que dans les sondages d’aujourd’hui, leur coup a vraiment fait pschissssst ! Pire pour eux, ils ont, pour des raisons d’ambitions personnelles, transformé une France anti tout en son contraire, pour autant qu’ils soit teinté de réponses personnelles parfumées d’un peu de social, comme le prouvent aujourd’hui les intentions de vote pour les leaders du Oui à l’Europe. Qu’ils soient UMP, PS ou UDF, la somme des intentions de vote en leur faveur avoisinerait désormais 75 %.

Pourquoi un tel échec des Non ? Les Français auraient-ils beaucoup appris durant le référendum européen, notamment en termes de fondamentaux économiques ? Pensent-ils aujourd’hui avoir été trompés par des politiciens en fin de carrière avides de pouvoir, même éphémère ? Pensent-ils aussi en voyant les pays de l’Europe que leur père et leur mère ont construits durant 50 ans se réunir sans eux à Madrid, que ce n’est finalement pas cela qu’ils voulaient en votant non le 29 mai 2005 ? Alors, ayant beaucoup appris lors des derniers scrutins, les Français pensent désormais que leur avenir, c’est aussi celui qu’ils construiront avec tous les pays de l’Union européenne. Ils savent que leur pays est un pays qui, même grand, a des défauts et des qualités. Et, que ce pays, la France, fait partie d’une Union dans laquelle il y en a 26 autres, tous aussi beaux et grands vus par leurs propres citoyens. Respectés et respectables aussi.

En réservant probablement leur vote du 22 avril puis du 6 mai 2007 à un concept d’économie sociale de marchés situé entre le libéralisme social et le social capitalisme, les Français savent désormais qu’on a rarement raison contre tous et surtout qu’ils ne sont plus les seuls à détenir la vérité sur tout et sur n’importe quoi !

Nous savons désormais qu’être anti tout, c’est finalement n’être pour rien.

N’est-ce pas là le constat qui marque la maturité politique d’un pays porteur d’avenir !



85 réactions


  • (---.---.38.189) 2 mars 2007 10:17

    Le refus du TCE n’était pas, pour l’immense majorité des nonistes, un non à l’Europe dans son principe, mais un non aux dispositions d’un texte purement technocratique, et contraire aux intérêts de la France. Le sujet à été largement débattu à l’époque.

    La France du non est toujours là, plus que jamais vigilante et encore prête à rejeter de telles ignomignies.


    • (---.---.38.189) 2 mars 2007 11:06

      Vous allez d’ailleurs en avoir un petit aperçu sous votre article...Celà vous ouvrira les yeux j’espère


    • (---.---.38.189) 2 mars 2007 11:29

      Il faut rappeler que la plupart des pays Européens ont forcé l’adoption du TCE par voie de suffrage indirect. Sinon, il est probable que les résultats eussent été différents.

      Il semble d’ailleurs que le candidat UMP ait déclaré, lors de sa visite en Allemagne qu’une fois élu il ferait passer le TCE par vote parlementaire comme un texte Européen ordinaire. Le sujet n’est pas clos.....


    • . (---.---.131.11) 2 mars 2007 11:48

      Fabius du sang sur les mains ? je ne sais pas et les medecins alors. je me suis fait insulter par des docteurs et toute ma famille parceque je refusais la poche de sang, on m a traitee de moins que rien et on m a dit qu un enfant ca ce merite en juin 85 . J ai resiste, puis peu apres virement.


    • TB (---.---.21.162) 2 mars 2007 11:58

      Je parlais du TCE. Au fait, tu sais ce qu’elle est devenu ensuite Georgina Dufoix, « responsable mais pas coupable » dans le scandale du sang contaminé ? ...

      Présidente de la Croix Rouge Française ! (pendant 3 ou 4 ans je crois) (Idem pour Mattei après sa « gestion » de l’été caniculaire ...)


    • . (---.---.106.234) 2 mars 2007 12:12

      excusez moi de troller, mais si ce que vous dites est vrai, j aurais du accepter la poche de sang parceque maintenant trop c est trop dans tout les domaines


    • TB (---.---.21.162) 2 mars 2007 12:36

      Les derniers dirigeants de la Croix Rouge Française :
      - 1989 - 1992 : Georgina Dufoix
      - 1992 - 1994 : André Delaude
      - 1997-2003 : Pr Marc Gentilini
      - 2004- : Pr Jean-François Mattéi


    • murat (---.---.31.231) 2 mars 2007 13:55

      Merci Paul Khayat pour cet article qui resouligne (ce n’est jamais assez) par lui-meme comment les partisants du non soit se sont fait avoir, soit étaient incapables d’avoir une vision nette de la suite, et qui montre par les commentaires qui le suivent que les partisans du non, bien que le bateau continue à couler, sont incapables de raisonner juste et ne comprennent pas que l’amélioration de l’UE, meme par petites touches imparfaites, est le seul moyen qu’ils obtiennent ce qu’ils critiquent l’Europe de ne pas leur avoir donné. Regardez « Eric le Viking » des Monty Python et vous comprendrez ce que je dis (si vous n’etes pas partisan du non bien sur...)


    • murat (---.---.31.231) 2 mars 2007 13:58

      De Gaulle disait des Français qu’ils sont des veaux. Les Veaux sont en train de détruire ce qu’il a aidé à construire. Bravo les veaux, vous vous vengez bien en le faisant mentir : vous allez droit vers la boucherie et allez devenir des steaks...


    • (---.---.109.12) 2 mars 2007 18:03

      Le projet de De Gaulle était sans commune mesure avec celui du TCE.

      Un veau


    • TB (---.---.21.162) 2 mars 2007 18:47

      C’EST TOTALEMENT DEGUEULASSE DE LA PART D’AVOX.

      Mon commentaire qui était le second commentaire a été censuré. Il était étayé et bien construit sauf qu’il était contre Bayrou et son oui au TCE.

      IL N’Y A PAS DE LIBERTé D’EXPRESSION SUR AVOX !!!


    • paul11 (---.---.199.208) 3 mars 2007 12:25

      Le Non a bien été perçu comme un Non à l’Europe. D’ailleurs aucun commentaire de l’époque était favorable à l’UE, quelle qu’elle soit.


    • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 6 mars 2007 21:56

      Depuis quand la démocratie représentative a-t-elle moins de légitimité que la démocratie directe ? Je vous rappelle, en outre, que le Luxembourg et l’Espagne ont dit OUI par référendum. Ca fait donc deux partout côté démocratie référendaire. Quant aux autres pays, quel genre de fumeuse pythonisse êtes-vous pour présumer de l’opinion des autres peuples européens ? Il me semble que l’enthousiasme espagnol de l’époque vaut bien les traîne-savates français qui se supposent, à tort, l’essentiel du poids de l’UE. http://pamphletaire.blogspot.com/2005_06_23_archive.html


  • Fred (---.---.20.123) 2 mars 2007 10:44

    L’europe a été créée après la 2ème GM ( 25 mars 1957 : Traité de Rome ).

    Le but de l’Europe était d’unir les pays, pour éviter une nouvelle guerre. Cependant la tournure que prend l’Europe est inverse.

    La concurrence , le chomage ... bref , les pays se montent les uns contre les autres par paires si bien qu’il n’y a plus une union mais autant de camps que de pays.

    La division devient plus forte que l’union. Il faudrait que tous les européens se sentent identiques , ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

    Les prix diffèrent d’un pays à l’autre, les protections, les salaires, ... Bref ... Comment se sentir européens dans ces conditions ?

    Personnellement , je suis fondamentalement pour l’Europe, mais CONTRE l’Europe actuelle qui ne sert que les intérets d’une minorité.


  • (---.---.236.107) 2 mars 2007 10:45

    Ou est la France du Non ? Ils attendent leurs signatures...


  • seb59 (---.---.180.194) 2 mars 2007 10:56

    La france du non n’attendait rien.

    Et que l’europe continu (à ne rien faire) sans elle ne la derange pas.

    Car elle n’attend plus rien de l’europe !

    Tout ce que l’europe avait promis : paix, securité, egalité, emploi, protection economique, croissance, politique forte, union militaire, l’europe n’a pas su lui donner.

    Alors voter oui pour un texte à tiroir, voter oui à plus de bureaucratie, oui à plus de liberalisme, oui à l’europe à 50, oui à la « citoyenneté europeene », ca ne l’interesse pas.


    • phileb (---.---.126.27) 2 mars 2007 17:24

      Il faudrait savoir plus de bureaucratie ou plus de libéralisme, les deux sont antinomiques !


    • Gentil diable (---.---.87.148) 2 mars 2007 22:10

      Bah ! Comme les bureaucrates européens sont complaisants avec le dogme néo-libéral, il est logique que « plus de néo-libéralisme » implique aussi « plus de bureaucrates ». Plus il y aura de bureaucrates à la botte à la botte à l’écoute des lobbies industriels, plus le néo-libéralisme se répandra rapidement dans l’UE.

      Mais bon, je pense que votre remarque concernait l’application « honnête » de la théorie libérale. En effet, cette théorie propose un Etat réduit à ses fonctions régaliennes (rendre la Justice, assurer la sécurité et émettre une monnaie) au profit d’une plus grande liberté offerte aux individus, à la condition que ceux-ci aient une éthique forte. Or dans la pratique, on constate tous les jours que le néo-libéralisme (que je distingue du libéralisme « classique ») oublie complètement cette nécessité d’éthique individuelle.

      Sans l’éthique, l’histoire de l’humanité restera à jamais un balancier entre deux totalitarismes, celui des individus et celui des groupes.


  • Fred68 (---.---.64.1) 2 mars 2007 11:01

    Il faut être très naïf (ou malhonnete) pour penser que les 55 % de français qui ont voté non au referendum sont d’extreme gauche (ou d’extreme droite). Si ces partis réunissaient une telle masse éléctorale, ça se saurait. On lit toujours les mêmes bétises quant au résultat de ce vote. Les gens n’ont pas voté comme des moutons, c’est quelque chose qui devrait convenir à tout le monde.


  • mcm (---.---.121.69) 2 mars 2007 11:02

    L’auteur va bien constater que contrairement à ses délires le non à l’Europe n’a pas bougé d’un pouce et va même s’amplifier !

    Le seul qui a tenu sa promesse c’est Le Pen, tout les autres se sont défroqués !

    Le seul qui va recevoir le vote des nonnistes c’est donc Le Pen !


  • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 mars 2007 11:23

    Il n’y a jamais eu un « non » au TCE, mais des « nons ».

    Le non nationaliste xénophobe de Le Pen et De Villier

    Le non nationaliste gaulliste de Dupont Aignant

    Le non altermondialiste de bové ou de certains Verts

    Le non cripto-communiste du PCF, de la LCR et de LO

    Le non archéo-socialiste de Fabius, Mélanchon...


    • Morgan Stern (---.---.53.203) 2 mars 2007 11:31

      C’est encore trop simplifié et caricatural... C’est croire que ceux qui ont voté « non » ne sont que des moutons obéissants aux appels des partis et des idéologues anti-[ce que vous voulez], etc.

      Il y a aussi des « non » sans partis, qui ont simplement lu totalement ou partiellement un texte qu’ils ne veulent pas voir érigé en Constitution.

      Car, on peut s’étonner de beaucoup de choses dans cette constitution (et pas seulement de la troisième partie).


    • mcm (---.---.121.69) 2 mars 2007 11:51

      « Il n’y a jamais eu un »non« au TCE, mais des »nons« . »

      Malgré vos insultes ce sont 55% des Français qui on dit non !

      Mais je sais bien que vous pensez que ce sont des cons !

      Votre facheuse manie de prendre pour des cons ceux qui ne sont pas de votre avis est ignoble !


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 mars 2007 12:11

      @seb59

      « Le nationalisme n’est pas synonyme de xénophobie »

      Effectivement c’est pour cela que j’ai séparé le nationalisme de NDA qui n’est pas xénophobe, de celui de le Pen, qui l’est. Sinon mon expression « nationalisme xénophobe » aurait été un pléonasme.

      @mcm

      Non je ne trouve pas que ces gens soient tous cons. Les nationalistes (qu’ils soient gaullistes ou xénophobes) ont eu raison de voter non.

      Par contre, les alter mondialistes, les socialistes et même les communistes, qui ont votés non, ont fait une grave erreur stratégique. Car il plus facile de réussir une révolution (ou une réforme) dans un états constitué (même si celui-ci ne semble pas totalement démocratique) que dans une multitude d’état à la fois. Voilà pourquoi, même l’extrême gauche aurait du voté oui.

      Ainsi, seul les tenant d’un « non » progressiste sont en réalité un peu couillons.


    • mcm (---.---.121.69) 2 mars 2007 12:18

      L’hypocrisie de cet article est vomitive à souhait, bien incapable de nous expliquer ce que l’Europe apporterait à la France, l’auteur s’interroge sur la disparition des nonnistes !

      Ben voyons, selon les fantasmes de l’auteur, 55% des Français se seraient purement et simplement volatilisés ! Disparus dans la nature vous dis-je ! Désintégrés !

      En apothéose à cette fumeuse démonstration l’auteur nous sort de son chapeau une bonne lapalissade : « Nous savons désormais qu’être anti tout, c’est finalement n’être pour rien. »

      Puis après cela il nous invoque l’acné juvénile de ces électeurs, dont la future maturité lui donnera raison !

      A l’égal des politiciens maffieux les plus corrompus et des banquiers les plus véreux, l’auteur comme toujours nous propose un avenir d’autant plus brillant qu’il est lointain !

      La seule politesse m’empêche de dire à l’auteur ce que je pense de son article.


    • Bill Bill 2 mars 2007 12:54

      Bonjour Seb59,

      Un petit article sur Le Pen, concernant les signatures.

      Bill


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 mars 2007 13:05

      La liste des comdamnations de le Pen pour incitation à la haine raciale, antisémitisme, apologie de crimes contre l’humanité est trop longue pour que je la reproduise ici, mais vous pouvez la retrouver sur wikipedia.


    • Ernest Rougé (---.---.61.173) 2 mars 2007 18:06

      Merci monsieur Morgan Stern poour votre intervention...

      J’ai voté « non » parce que j’ai essayé de lire en entier le texte du projet de constitution et je n’y suis pas arrivé ! Un truc souvent incompréhensible ! Et d’une longueur effarante ! Et plus un texte est long, plus le diable est dedans !

      Une constitution doit être, d’après moi, un texte court, fondateur, simple, avec uniquement l’énoncé des grands principes ! Je voterai alors certainement « oui » ! Mais déjà à la seule condition que le texte soit lisible, clair et précis...

      Je suis atterré de voir que 45 % des citoyens ont voté « oui » à ce qui n’était en fait que de la m..., en confondant la défense de l’idée européenne avec ce curieux projet abracadabrantesque qui nous a été soumis.


  • ExSam (---.---.188.231) 2 mars 2007 11:32

    Article banquier. L’auteur tricote autour de ses présumés, propose de fausses inférences, fait renifler la conclusion dès les premisses. Peu ragoutant.

    Inutile, comme trop souvent dans cet Agora Vox nouvellement partisan et abonné au « people » qui font péter de discordantes paillettes à tous les coins d’articles.


  • ade (---.---.47.45) 2 mars 2007 11:34

    On peut être « non-iste » et ne pas être d’(extrême-) gauche ou droite !

    Dans mon cas, je me considère plutôt comme centriste, et j’ai pourtant voté non (sans aucun regret), mais pas pour les motifs raillés par la plupart des médias (et des oui-ouistes). Je ne pense en aucun cas être « anti-tout » ! Pour rappel, les raisons qui m’ont fait voter non sont essentiellement :
    - un fonctionnement institutionnel non démocratique (voir le texte d’ Etienne Chouard sur le sujet, même si je ne suis pas forcément 100% d’accord avec tout ce qu’il dit je trouve que c’est pertinent sur la question institutionnelle). Un exemple montrant le fonctionnement dévoyé de cette lobbycratie est la manière dont s’est passé le débat sur les brevets de logiciels ! D’une manière générale et pour résumer, le parlement (qui est le seul organe directement élu) a trop peu de pouvoirs (même avec le TCE, même avec la procédure de « codécision »). Le conseil des ministres en a bcp trop, et accessoirement représente une chambre législative au niveau européen alors même qu’ils sont l’exécutif dans leur propre pays !
    - le caractère profondément non modifiable du traîté. OK, c’est le cas de tous les traités, mais celui-ci avait vocation à durer longtemps et à entériner tout le cheminement (notamment institutionnel) qui s’est fait dans notre dos
    - le caractère illisible : vous signez des chèques en blanc, vous ?

    Le fait qu’il soit mauvais sur d’autres points (trop/pas assez social, etc...) n’est qu’un détail selon moi : si les institutions étaient démocratiques, si le traîté était modifiable, ces points auraient pu être revus plus tard !

    Mais les 3 points que je décris sont fondamentaux pour moi. Les arguments selon lesquels il fallait voter oui « parce que sinon c’est dire non à l’europe » (on nous a déjà fait le coup avec Maastricht) ou tout autre argument du même acabit (« avoir une europe puissante pace à la Chine et aux US », etc...) sont fondés sur des généralités à 2 balles et pas sur le contenu du traîté. Je suis tout à fait d’accord pour une europe puissante, et même pour une europe plus fédéraliste que ce truc qui était proposée (avec par ex un gouvernement (élu) européen et un affaiblissement des gouv nationaux, un impôt européen, recherche, serv public, etc...). Mais pour autant je ne suis pas prêt à dire oui à n’importe quoi !

    Et franchement, les oui-ouistes qui raillent l’inexistence du prétendu plan B commencent à me gonfler ! Jamais il n’a réellement été question d’un plan B. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y en a pas là tout de suite qu’il n’y aura jamais rien ! Je préfère que l’europe se fasse + lentement mais bien que trop vite et mal (de manière irréversible). Accessoirement, la plupart des candidats proposent aujourd’hui des solutions (comme un « mini-traîté »). Ce n’est pas génial (le problème institutionnel que j’ai soulevé subsiste) mais au moins ça limite le caractère « illisible » du texte.

    Dernière chose : beaucoup de pays ayant voté oui l’ont fait par voie parlementaire, ne pas l’oublier ! J’espère que le futur président aura l’élégance de nous poser à nouveau la question plutôt que de faire passer la chose dans notre dos...


    • Morgan Stern (---.---.53.203) 2 mars 2007 11:54

      Les médias grand public et les « élites » approuvaient en masse, et ont mené une véritable campagne de dénigrement. Alors, pour oublier ce déni par le peuple, c’est simple, une solution : ne jamais en parler, ne pas l’évoquer. C’est presque orwellien : bientôt, le passé sera réécrit et ce ne sera peut-être jamais vraiment arrivé. Ce n’était qu’une foule stupide dupée par des « nonistes » furieux et un simple vote contre la politique gouvernementale. Dans le fond, se dit-on, le peuple a été abusé et n’a pas voté contre cette proposition de constitution, bien sûr, mais par simple ignorance ou dépit. Donc, aucune raison d’en tenir vraiment compte, n’est-ce pas ?

      C’est pourquoi nous verrons peut-être bientôt surgir un nouveau texte, très remanié dans la forme, et très similaire dans le fond ? Car j’avoue douter qu’on puisse nous proposer autre chose que ce qu’on nous a déjà montré, tant les discours tournent en boucle sans guère se renouveller.


    • Algunet 2 mars 2007 13:00

      Je m’excuse de faire partie de ceux qui te gonflent...

      Mais enfin ceux ne sont pas ceux du « oui » qui ont mis en avant le plan B ! Dire « non » est tout à fait respectable mais proposer une autre voie est plus constructif et après le vote fini, plus rien ; le silence des nonistes a fait du bruit et nous a mis « out » au sein de l’Europe. smiley : L’Europe se fera sans nous comme acteur principal.


    • Trick (---.---.38.22) 2 mars 2007 14:48

      Sans vouloir refaire le match, les éléments avancés par E. Chouard étaient pour la plupart totalement faux et ont été démontés largement sur le net, malheureusement le mal était déjà fait. De même pour le fameux Quizz d’ATTAC.

      Le TCE est plus modifiable que l’actuel. Pour le TCE, une majorité qualifiée est nécessaire alors qu’actuellement tout changement demande l’unanimité. Ce qui sera encore plus difficile pour le prochain traité puisque plus de pays concernés.

      Le seul point qui voit grâce à mes yeux c’est la troisième partie du TCE qui était plutôt illisible car rédigée par des juristes en condensant les traités précédents.

      Après on peut se poser la question de savoir où sont les nonistes maintenant. Moi je me demande où ils étaient lors de la rédaction du traité ?


    • Gentil diable (---.---.87.148) 2 mars 2007 22:31

      Le principal argument des gens qui étaient favorables au TCE était que « c’est moins pire que le traité de Nice ». D’accord, mais ce n’est pas pour ça que le TCE était suffisamment bon. De plus, on parlait quand même d’un texte « constitutionnel » qui aurait été accepté par un vote du peuple... Le TCE et le traité de Nice ne boxent pas dans la même catégorie !


    • Gentil diable (---.---.87.148) 2 mars 2007 22:46

      Le plan B, c’est d’exclure les Anglais de l’UE, d’interdire l’usage de l’anglais dans les institutions, d’interdire les livres anglo-saxons qui ont permis aux théories néo-libérales des Anglais de prendre pied sur notre continent.

      Une fois que cela sera fait, on aura une vraie pensée européenne et on pourra recommencer à construire l’UE sans être sous influence anglo-américaine. Tant que nous serons colonisés par l’idéologie et la langue des vainqueurs de la guerre froide, il n’y aura aucune identité européenne possible, et par là, rien de bon à attendre de l’UE.


  • non666 non666 2 mars 2007 11:42

    Ah, on invoque le NON au TCE ? On sonne donc directement a ma porte...

    C’est un argument de beni-ouiste de dire que c’est aux nonistes d’apporter un plan B. Le plan A, l’immonde TCE, a t’il etait elaboré par tous, de façon democratique et transparente ?

    Non.

    Le deux « representants » du parlement français ont été elu sur les 35h, le oui a Chirac contre Lepen, pas sur leur projet de constitution europeenne.

    Une constitution est sensé etre un large consensus, entre toutes les parties, entre tous les partis sur le fonctionnement democratique commun. Ce n’etait pas le cas.

    Dès le depart de la convention Giscard, les journaux ont parlé de son echec. Pourquoi ?

    Parce qu’elle n’a finalement aboutie qu’a une ressucée du fonctionnement actuel, relooké de façon mineure. Comment en serait il autrement puisque ceux qui se sont mis d’accord sur le traité de Nice etaient present, dans les memes proportions, a la convention Giscard ?

    Quand les 12 millions de franciliens pèsent moins que les 10 millions de Belges, de Portugais ou de Grecs, pourquoi voulez vous que les minorités ne soient pas surepresentés dans la democratie « inversement proportionnelle » europeenne ?

    La grande bretagne de T Blair, confirme par deux fois que son pays s’opposera par tous les moyens a toute Europe qui pretendra s’erriger en rivale des etats unis. Comment voulez vous construire une Europe qui ne sous-traite pas sa defense au Holding Anglo-saxons de l’Otan ? Comment voulez vous avoir une Europe grande puissance si les citoyens europeens ne sont pas conscient de ces enjeux la ?

    Le jour ou l’on aura une assemblée constituante avec des questions claires, imposées a tous les partis qui oseront se presenter devant les electeurs pour y participer, on aura peut etre un texte acceptable par tous.

    Ces questions sont : Etes vous pour une Europe souveraine, grande puissance, OU pour une Europe vassale des etats unis dans une Otan ?

    Etes vous pour une Europe Confederale, basée sur les etats nations existants OU Etes vous pour une Europe federale et centralisée ?

    Etes vous pour une simple constitution politique OU Etes vous pour un verrouilage economique et social de tous les sujets par cette constitution qui donnera le pouvoir aux juristes contre les citoyens ?

    Etes vous pour le principe un homme, une voix, l’Egalité des citoyens devant le vote Ou Etes vous pour la surepresentativité des micro-Etat paradis fiscaux sur les grands pays d’Europe ?

    Etes vous pour l’Europe telle que ce mot a un sens dans le vocabulaire usuel(geographique) Ou Etes vous pour une Europe-concept, vaste Nato-Land ou Turquie, israel et tous ceux qui le voudront bien pourront adherrer ?

    Sur toutes ces questions, le TCE reponds par le deuxieme choix, moi par le premier. Mais les questions n’ont jamais été soulevées.

    Tu vois bonhomme, les nonistes ont un plan B : Il s’appelle Democratie et questions claires Vous vous avez agit dans l’ombre, en caricaturant votre proposition sous le chantage : Notre immonde TCE ou la fin de l’Europe ...

    Bush dit cela beaucoup plus clairement : « avec nous ou contre nous »

    Et bien forcé de repondre a votre chantage, nous avons massivement dit NON.

    Que Sarkozy/Bayrou/Royal qui pèsent officielement 75% des intentions de vote dans les sondages parlent de tout, sauf du sujet principal est logique.

    Ils sont en porte a faux avec 55% des electeurs, encore une fois.

    Il leur faut donc mieux parler d’autres sujets : les sans papiers, les sans logis et tout ce qui sera gerer par une futur gouvernement plutot que de sujets "presidentiels :

    Place de la France, de l’Europe, de la defense et de la diplomatie de notre pays.

    Ceci dit tu as bien fait de tenter de ricaner des nonistes. Nous reveiller etaient bel et bien le plus mauvais choix que tu pouvais faire pour servir tes candidats cheris.


  • moniroje moniroje 2 mars 2007 11:48

    Zont pas l’air ridicules, la France du Non aujourd’hui !!! hi hi, la Marie-George Buffet qui promettait des tas de choses si le Non gagnait, avec son plan B aussi !!! et... dès que le non a gagné, on ne l’a plus vue !!! disparue !!! rien... aucune action ; aucune promesse tenue... là, elle a vraiment pris toute la France pour des cons !!! et elle est apparue dès qu’on a parlé d’élections présidentielles : la gauche c’est pas les autres, c’est moi la chef !!! et une fois les autres écartés, la voilà qui nous fait un programme d’autres promesses !!!

    Zont pas l’air ridicules, les nonistes !!! grâce à eux le libéralisme forcené du Traité de Nice règne sur l’Europe !!! pire que la constitt !!! Certes, en France, pour pas avoir l’air idiot qu’on a hors de l’hexagone, on dit que l’Europe est en panne ; la bonne blague !!! elle vit, elle grandit, elle pousse l’Italie, l’Espagne, les autres... Oui, ya qu’en France qu’on a la désagréable impression de ne pas être dans le train qui avance.

    « ...un non aux dispositions d’un texte purement technocratique, et contraire aux intérêts de la France... » cette phrase relevée plus haut est typique de ceux qui restent enfermés dans leur manteau de mauvaise foi. Ce Non, il fallait le hurler au traité de Maestricht encore plus facile à lire : 30 pages sur le fric et son pouvoir et 4 lignes sur l’être humain !!! La constitt en reprenait certes les lignes mais essayait, c’était un début, de le moraliser : je crois que peu de nonistes ont lu cette constitt et encore moins le traité de Maestricht qui était le véritable démon qu’ils pourchassent.

    Et demain ??? on va nous la resservir, la Constitt ; paraît-il légèrement modifiée pour faire plaisir au Non ; au moins cela que nous aurons tous gagné grâce à la victoire du Non ; mais qu’on aurait gagné aussi avec le Oui à la Constitt et ensuite la modifier. Et on aurait évité les délocalisations qui continuent à saigner notre pays, ou du moins un peu moins. Parce que là, grâce à ce Non providentiel, le libéralisme a encore les mains libres pour quelque temps !!!

    Mouais, fallait une Europe mais celle-là qui détruit beaucoup et fait de nos gouvernants que des rapporteurs d’ordre (privatisations du service public depuis Jospin par exemple), qui m’impose d’oublier mes fromages préférés, etc, elle ne me plaît pas trop, cette Europe. J’envie l’Angleterre d’y être entrée en posant ses conditions et son identité !!! et la Suisse ...

    Wé, demain... le rouleau compresseur est inéluctable : la France devra accepter la constitution européenne ; elle le fera sans un mot sous Ségolène ; elle le fera avec des maniffs et des émeutes sous Sarkozy. Histoire de personne : une saura nous la mettre jusqu’au coude et on gémira juste un tit peu ; l’autre, même s’il nous proposait du fric, on gueulerait !!!


    • ade (---.---.47.45) 2 mars 2007 12:01

      1) le « plan B » est une ineptie raillée par les oui-ouistes. Jamais il n’en a réellement été question. Pour autant, ça ne signifie pas qu’il faille accepter n’importe quoi

      2) le traîté de Nice règle sur l’Europe, OK, mais il a vocation à être remplacé (et le sera tôt ou tard), alors que ce TCE avait vocation à durer.

      3) à la limite, OK pour l’argument Maastricht (mais en ce qui me concerne j’étais trop jeune pour voter). Je me rappelle qu’il y avait déjà des arguments aussi démago : « dire non, c’est dire non à l’europe »... Et le « oui » l’avait emporté de manière assez serrée AFAIK

      4) Sarko ou Ségo feront passer leur « mini-TCE » en force ou en catimini ? Peut-être, mais je constate que Bayrou (qui est pourtant un européen convaincu, un vrai) est un des rares à clarifier la constit qu’il veut faire passer et à s’engager sur un référendum ! Si vous voulez avoir le choix, si vous refusez « l’inéluctable », votez Bayrou !

      5) le TCE n’aurait pas eu d’influence aussi directe sur les délocalisations ou autres pb de ce genre. Prétendre ça, c’est garder l’image simplificatrice « TCE = europe qui marche ». As-tu vraiment lu le traîté ? Parce qu’apparemment tu ne parles que de généralités... Accessoirement, la plupart des délocalisations le sont d’une région à l’autre (pour les subventions) ou d’un pays de l’UE à l’autre. Les délocs vers la Chine sont rares en proportion (et majoritairement le fait de grandes entreprises, qui TCE ou pas n’auraient pas eu de scrupules).


  • guillaume (---.---.186.19) 2 mars 2007 12:04

    Ayant voté non au référendum de 2005 je vais sans doute glisser le bulletin Bayrou le 22 avril et (je l’espère) le 6 mai prochain. Pourtant Bayrou est sans aucun doute le plus européen de tous les candidats...paradoxal ? pas tant que ça... Tout d’abord mon NON n’était pas anti-européen. Mon NON était tout d’abord une manière de dire merde a nos gouvernants.(Je sais ça à un côté puéril, Bernard Kouchner a d’ailleurs traité les électeurs d’irresponsables au lendemain du vote mais bon honnêtement quand on voit comment on est gouverné j’ai envie de dire que la classe politique l’avait bien cherché et que ça avait un côté plutôt jouissif de faire exactement le contraire de ce qu’ils auraient voulu) smiley La deuxième raison qui m’a poussé à dire NON c’était le décalage entre l’Europe qu’on m’avait fait espéré et celle qui a été réellement mise en place. Quand j’étais petit (je précise que j’ai actuellement 23 ans) j’étais persuadé que je vivrais plus tard dans les Etats Unis d’Europe déjà vanté par Victor Hugo. A la place on a juste le droit a une machine a faire des règlements utilisée comme alibi par nos politiques pour pouvoir continuer a ne rien faire et dire que c’est pas leur faute... De plus ayant pris la peine de lire le texte en entier avant de me faire une opinion définitive il m’est apparu clairement que 90% de ce qui y était écrit m’était incompréhensible ! Et donc que je ne pouvais tout simplement pas dire OUI a quelque chose que je ne comprenais pas ( a ceux qui en profiterait pour dire qu’on aurait mieux fait de faire voter ce texte par nos députés et sénateurs je leur dirait qu’a mon avis PERSONNE n’a pu comprendre intégralement ce texte - et ceci sans vouloir remettre en cause les capacités intellectuelles de nos chers représentants smiley Or voici un candidat qui promeut une Europe fédérale et non plus un simple marché commun. Un candidat qui nous dit que le Peuple européen doit faire entendre sa voix dans le monde pour défendre une vision non impérialiste de celui ci. Un candidat qui ne se réfugie pas derrière l’alibi facile que l’UE nous empêche de gouverner correctement mais qui ose dire que l’Union c’est la force et que si nous voulons que la voix de la France et des valeurs qu’elle est censée représenter soit entendue il faut qu’elle soit reprise en choeur par l’ensemble de l’Europe. Alors il s’en trouvera encore sans doute pour me dire que je suis trop bête, que Bayrou fait partie du système, que son ni-gauche ni-droite n’est qu’un attrape nigaud, qu’il n’aura pas de majorité législatives etc... Peut être qu’effectivement je suis un imbécile, mais je commence de plus en plus a me dire que le plan B ça pourrait bien être le plan Bayrou. Le seul des candidats qui aura sur le plan européen une légitimité assez forte (s’il est élu ce sera clairement un Oui des français pour l’europe) pour remettre la France au coeur de l’Europe et surtout pour relancer le processus de création d’une véritable Europe Politique, préalable indispensable à celui d’une Europe Sociale.

    Ps : oui encore un commentaire pro-bayrou dur Avox smiley


  • noniste (---.---.33.243) 2 mars 2007 12:13

    on n’est pas contre le jeu, mais contre les règles du jeu qui sont faites par et pour des tricheurs dont on ne veut plus, surtout à grande échelle :

    http://www.1001podcast.com/podcast/RMCInfo/channel49/20070301_ggjour.mp3

    http://www.1001podcast.com/podcast/RMCInfo/channel49/20060920_ggjour.mp3


  • roman (---.---.241.10) 2 mars 2007 12:16

    L’europe ne se fera jamais sans compromis des européens ou par force des politiciens.

    Besancenot réclamait un smic europpéen pour tout le monde qui soit le même que la France alors qu’il est de moins de 300 euros dans plusieurs pays de l’europe de l’est. Certains pays réclamaient plus de libéral tandis que d’autres plus de social. Et pour la plupart des européens nonistes le nationalisme passe avant l’europe ou n’ont pas lu le traité et ont voté non comme des moutons. Ceux qui s’intéressent à l’actualité et qui vont sur Agoravox n’ont probablment pas voté comme des moutons, mais c’est pourtant le cas des autres pour une grande part.


  • Sophie (---.---.143.12) 2 mars 2007 13:26

    La majorité des nations européennes se réunissait sans nous, le 26 janvier dernier à Madrid, pour parler de l’avenir de l’Union. Comme si désormais c’était la leur et non plus la nôtre, celle dont le peuple de France se serait exclu, de lui-même, le 29 mai 2005 !

    Et oui...


    • (---.---.207.213) 2 mars 2007 17:20

      La France est le deuxième contributeur net de l’Europe derrière l’Allemagne, la France est située entre l’Europe du Nord et celle du sud, c’est par chez nous que transite la plus grande partie des marchandises. Les plupart des autres peuples européens n’ont pas été consultés directement pour la Constitution Européenne, mais aurait été contre s’ils l’avaient été. D’autres pays qui ne l’ont pas encore adoptée, n’attendent qu’une chose c’est de ne pas devoir le faire, à cause d’un autre. Si la France décidait de reprendre sa souveraineté, l’Europe ne se ferait pas. On peut donc renégocier beaucoup de chose avec Bruxelles, il suffit d’avoir un président qui le veuille et en ai le courage. L’Europe des Nations ne tient qu’à cela. Ou alors, continuons avec une nouvelle constitution allégée, le reste suivra par d’office, par extension, comme d’habitude. Alors, après la Turquie ce sera Israël, puis le Maghreb (Dominique Strauss Kahn) etc...


  • candidat 007 (---.---.41.75) 2 mars 2007 13:51

    Cet article tombe bien

    Voici la conclusion de mon commentaire sur l’article Airbus a qui la faute ?

    « Airbus était le principal argument du OUI à la constitution Européenne. Voilà pourquoi il fallait voter NON. C’est la preuve par AIRBUS, de la nullité des »technocrates« de l’économie européenne qui laissent faire tous ces financiers et les subventionnent pour un oui , pour un non. »

    C’est donc la faute des « Ouiouites ».

    je n’en reviens toujours pas de la sagesse du peuple français qui a su voter NON à ce référendum.


  • noireb (---.---.30.2) 2 mars 2007 14:06

    Sans entrer dans le débat oui ou non, l’auteur devrait se tenir informé :

    http://www.lefigaro.fr/international/20070301.FIG000000168_l_idee_d_une_nou velle_constitution_chemine_en_europe.html

    Le plan B n’existait effectivement pas, mais les collégues européens commencent à vouloir s’y interesser.

    Je n’étais pas contre ce TCE, mais si effectivement on peut avoir un super-TCE (à l’opposé du mini-traité proposé par certains) avec des propositions sociale notée noir sur blanc... c’est finalement une bonne chose d’avoir refusé.

    Qui plus est, cela a permis de montrer à nos camarades européens la place de la France, pays fondateur. Ils n’envisagent pas de continuer sans nous, mais de s’adapter (combien de pays ont laissé passer des trucs qu’ils jugeaient trop flou et vont profiter de notre « non » ?).

    Enfin, sur le manque de maturité, j’ai la conclusion inverse que celle de l’auteur. Les partis qui disaient non influent sur 25-30% de la population. Le non a recu 55%. Ca prouve que nos concitoyens ont la maturité nécessaire pour voter selon leur opinion propre et pas selon celle de leur partie, de leur journal, ou de leur candidat.


    • (---.---.140.77) 2 mars 2007 14:37

      Le plan B n’existait que dans l’imagination de Fabius.

      Les politiques s’étant approprié le NON promettaient à l’issue du vote de longs débats de société et des propositions concrètes... Et comme toujours les discours rassembleurs des politiciens ne débouchent sur rien !!!

      OUI à l’EUROPE.

      En attendant le show continue et la France en est le spectateur râleur, comme d’hab !!!


  • (---.---.70.123) 2 mars 2007 14:46

    DTC ... smiley

    désolé


  • labaule (---.---.252.249) 2 mars 2007 15:07

    Je suis pour le liberalisme a 100% et j’ai vote non a la constitution car l’argent ne pousse pas sur les arbres et il faut encourager les createurs de richesses. Avec la constitution,la France et l’Allemagne prenait le leadership en Europe d’une Europe dite SOCIALE ce qui veut dire MARXISTE. Il est tres important de maintenir en Europe une competition entre des pays comme l’Irlande et la Grande Bretagne qui par leur efficacite fiscale,taille des croupieres a des pays comme la France qui s’enfoncent dans le marxisme avec sa cascade de taxations et de manque de competition.


  • Ledub (---.---.178.140) 2 mars 2007 16:14

    Ces élites à l’interminable carte de visite n’ont toujours pas avalé le NON. Ca fait bien plaisir.


  • Jacques Adam (---.---.17.216) 2 mars 2007 16:18

    J’ai voté NON, j’ai milité sur Internet pour le NON

    Et je voterai Ségolène Royal dès le premier tour.

    Elle a compris par l’intermédiaire des débats Désirs d’avenir, la position des nonistes... elle en tient compte... au contraire de Sarkozy qui veut déposséder le peuple français de son vote sur l’Europe en ayant recours à la voie parlementaire pour faire voter un texte croupion...

    Voici une des déclaration de Royal sur ce thème :

    http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=ceque&id=205

    « Le traité est caduc. Une réforme institutionnelle permettant à l’Europe de fonctionner à 27 est nécessaire. Chacun sait bien, toutefois, que ni les Français ni les Néerlandais ne revoteront sur le traité constitutionnel (...). L’idéal serait : réussir l’Europe par la preuve, (puis lancer) un débat sur les objectifs de l’Europe sous présidence allemande (...). La présidence française lancerait une convention chargée de rédiger le texte de la réforme institutionnelle qui serait présenté aux peuples, le même jour, suivant la procédure que chaque pays aura choisie. »

    Extrait de « L’Europe par la preuve », Conférence de presse du 11 octobre 2006 à l’Assemblée nationale


  • R.G. (---.---.103.70) 2 mars 2007 16:38

    Les citoyens français du « NON » sont toujours la, mais nos politiques qui révent de gloire non toujours pas fait une véritable analyse de ce « NON ». Assez de démagogie , les extrèmes dans le vote de ce « NON » représentent 10 à 12 % alors qui sont les 43 à 45 % qui ont eu le courage de dire « NON » ? Des français rempli de bon sens qui ont compris depuis MAATRICHT qu’ on leur mentaient, que nos gouvernants de gauche ou de droite prenaient des décisions sans en rendre compte ,sans les consulter . Les français ont découvert que leurs députés européens etaient pourris comme le reste des politiques . Ou sont-ils ? Réponse bientôt ,ces mêmes français seront peut-être exaspéré du « segosarko » que les médias leur rabache 24 h/ 24.


  • louis mandrin (---.---.47.14) 2 mars 2007 17:13

    Ils se cherchent et cherchent le candidat qui saura tenir cette décision courageuse que nous avons pris en 2005.

    Côté sarko, la réponse est claire, s’il est élu, il fera voter par sa majorité au parlement la ratification au projet de constitution européenne (en se moquant du même coup de l’expression populaire exprimée lors du référendum, c’est ça, la dictature du nain de neuilly)...ségo, quand à elle, est dans le flou artistique le plus farfelu, entourée de « bons conseillers » qui lui susurrent de faire comme le propose le petit nicolas, se foutre des français et leur imposer le texte de l’accordéoniste de clermont-ferrand de force, d’ailleurs ce sont tous des cons, ces français, qui ont osé voter « non » au progrès social que constituait ce texte....

    françois, quand à lui, sait qu’il peut y avoir de l’eau dans le gaz, s’il s’attaquait à ce passage en force , et propose de revoter lors d’un référendum (qui ne manquera pas de retoquer une fois de plus le texte infâme du retraité de chamalières.

    Le Pen , quand à lui, ferait plutôt sauter la CEE que de vouloir ratifier ce torchon, et les forces anti-libérales opposées à la constitution se déchirent dans des candidatures diverses et variées....

    Mais comme le ressentent la majorité des français, ce sera « tout sauf ségo - sarko » et ce sera tant mieux.


  • André Chenet (---.---.62.201) 2 mars 2007 18:06

    La France du Non à la constitution ? Une galaxie hétérogène et contradictoire composée du meilleur comme du pire. Cet article qui se veut objectif bien qu’assez anti-antilibéraliste, n’éclaire en rien la question dérangeante qu’il pose par son titre même. Si l’on exclu de ce non les ultranationalistes et fascisants des courants extrêmistes de doite ou de gauche, il semblerait, au vu des premiers rassemblements du projet antilibéral, qu’une frange très importante de la population n’a jamais renié ce non.Beaucoup d’associations et de mouvements culturels réfléchissent à des alternatives pour sortir du piège démagogique tendu au sein d’une pseudo démocratie participative qui impliquerait d’évidence un changement de constitution. Et à ce sujet, Ségolène reste floue, évasive malgré l’appui sans faille d’un Montebourg. Le parti socialiste de Holland n’en mène pas large à ce sujet. Mais l’idée commence à prendre. N’est-il pas d’ailleurs très significatif que la candidate socialiste évite de tirer les conséquences qui s’imposaient après le rejet de la constitution européenne (à ne pas confondre avec le refus d’une Europe à figure humaine) ? En refusant indirectement l’évidence, elle enfonce le clou féroce du doute dans son projet de démocratie participative. En France le malaise est profond, la confiance n’est plus de mise : l’engouement « statistique » pour un Sarkozy inique, coléreux et impatient qui change le ton de sa voix du jour au lendemain, dit tout et son contraire selon l’endroit où il se trouve, ment comme il respire, révèle on ne peut mieux l’état de délabrement et d’égarement dans lequel la France se trouve aujourd’hui. Bayrou, le chantre de la réconciliation soporifique, ne résoudra pas grand chose à l’affaire. Il n’en reste pas moins que Ségolène et Bayrou restent de loin préférable à Sarkozy ou à Le Pen.


  • moniroje moniroje 2 mars 2007 18:45

    Un truc que je pige pas : faire voter par le Parlement c’est anti-démocratique ??? le Parlement n’est pas constitué d’élus ????

    Je pensais que le Parlement, du moins l’Assemblée Nationale, était plus habilitée à prendre des décisions que le peuple. Un peu comme un mécano automobile, théoriquement, a un avis plus professionnel sur une voiture qu’un automobiliste (pilote ou jeune conducteur A)

    Pour en revenir à l’Europe, qu’on le veuille ou pas, il lui faudra une constitution et il semble que celle que les 25 nous préparent soit encore plus libérale que la première.

    L’un d’entre vous me demandait si j’avais lu la proposition de constitution ; eh oui !!! avec un a-priori : je voterai Non parce que tout ce qui vient de Giscard d’Estaing, j’ai pas confiance. Donc, je me suis tapé cette lecture en une quinzaine de jours, soulignant de rouge ce que je n’aimais pas et de bleu ce qui me semblait correct. Finalement, pour que soit bridé le libéralisme actuel , fallait voter Oui et ensuite se battre pour améliorer ce premier jet. C’est à peu près ce qu’avait dit DSK.

    Ce qui me fait râler aujourd’hui, c’est de voir les Nonistes se regarder avec satisfaction en se vantant d’avoir voté Non au lieu d’agir. Parce que en France, depuis la victoire du Non, qu’y a-t-il ??? rien... action ? zéro. Encéphalogramme : la ligne droite.... Les promesses enthousiastes d’action ??? tellement oubliées qu’on en oublie qu’elles ont été proférées !!! C’est magnifique !!! Voilà ce que je reproche aux nonistes : n’avoir rien fait après leur victoire alors qu’ils avaient juré qu’ils agiraient ensuite et ils disent en plus qu’ils n’ont rien promis !!! J’oubliais : c’est de la politique (la moche)

    Quant à affirmer que grâce au Non cette constitt n’est pas passée : c’est vrai !! mais grâce au Non, le Traité de Nice continue à nous pourrir avec son libéralisme débridé. Comme je l’ai dit plus haut, c’était Non à Maestricht qu’il fallait voter pour éviter cette Europe gouvernée par le fric : et c’était plus facile à lire ce traité que cette constitt : plus facile et horriblement clair ; mais non, on se laissait conduire par le bout du nez par les médias et nos politiques : si vous votez Oui, vous dites Oui à l’Europe !!! Là, il y aurait de quoi se pavaner si le Non à Maestricht avait gagné : par ce Non là, l’Europe aurait été différente et je crois plus humaine.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 2 mars 2007 19:18

      Lorsqu’il n’y a pas de proportionnelle, et qu’une part importante de l’opinion n’est pas représentée, alors oui, le Parlement n’est plus démocratique.

      Les divergences Parlement-électeurs sur le Traité constitutionnel l’ont bien montré.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 2 mars 2007 19:20

      « celle que les 25 nous préparent »

      Ils sont 27 depuis le 1er janvier 2007 ...

      Bravo la désinformation sur Agora Vox !


  • bob (---.---.110.204) 2 mars 2007 19:21

    Monsieur,

    En depit de votre statut de directeur de bien des services, vous ne semblez pas saisir la portee du non a la constitution ( Le terme de traite que vous utilisez etant incorrect car radicalement different de celui juridique de constitution).

    Le non a la constitution s’explique de lui meme. Il n’est pas porteur de choix politique mais d’un refus d’accepter tout et n’importe quoi provenant de technocrates. Il n’y a jamais eu de chefs du non mais il est vrai que certains partis politiques ont suivi le mouvement. Ils ne l’ont jamais initie.

    Le plan B auquel vous faites allusion est une creation de l’esprit de mr Strauss Khann pour expliquer a ces pauvres veaux de francais qu’ils ne comprenaient rien. Force est de constater que les dindons de la farce ne sont pas ceux que l’on attendait. Le plan B n’a jamais ete creee par les nonistes. Neanmoins, le propre du politique est de s’adapter et de travailler sur un autre projet plus consensuel. Nos grosses tetes en sont manifestement incapable malgre de longues et couteuses etudes. Leur unique but est de faire culpabiliser le francais tout en lui soumettant de maniere moins evidente ce projet (Comme l’a fait la nation allemande qui a ratifie le projet par le biais de ses deputes et non pas de son peuple).

    Ainsi, croire que les nonistes sont un parti unique dirige par des extremes est une gageure. La lecture de cette constitution aurait du entrainer un refus categorique d’un esprit eclaire. Bien sur, un tenant de la pensee unique, un idiot utile ou un employe tenant sa subsistance de ce systeme aura vote dans le bon sens.

    Enfin, n’oubliez pas monsieur que l’Angleterre s’en tire relativement bien tout comme la Suisse (encastree dans l’union mais n’en faisant pas partie). Ces pays ont su s’organiser malgre l’union et s’en sortent tres honorablement. Cette union n’est donc pas ineluctable. Bien sur elle serait optimale pour des gens de votre acabit possedant une multitude de postes de direction tres bien remuneres mais finalement n’etes vous pas plus esclave que les autres dans ce systeme ?


    • bob (---.---.110.204) 2 mars 2007 19:39

      Autre remarque concernant les zozos qui ont tendance a delirer sec sur ce forum :

      1- Le parlement est certe elu mais il elira a son tour d’autres personnes qui auront le pouvoir. Ces personnes en auront tellement qu’aucune commission ne pourra contrecarrer leur pouvoir (dixit la constitution lue en 15 jours mais sans y avoir appris grand chose). De plus, d’apres cette constitution, les citoyens n’ont pas le meme poids : un luxembourgeois (que je respecte d’ailleurs) aurait eu plus de poids qu’un francais dixit cette constitution que vous auriez lu.

      2- Quel devoir pour l’Europe ? Est ce qu’une union doit debuter par davantage de sacrifices pour les francais et pour quel resultat certifie ?

      3- Le neuneu va voter non uniquement parce qu’il n’aime pas VGE ? Est ce la sa conscience politique ???

      4- Les nonistes ont vote non mais seul DSK avait parle de l’absense d’un plan B. Qui d’autre en avait parle avant ? Par ailleurs, est ce au simple citoyen de la rue de faire une constitution europeenne ? Si oui quelle est l’utilite de nos hommes politiques ? Qui avait jure d’ecrire une nouvelle constitution europeenne apres celle la ?

      5- Si le traite de Nice etait si mauvais pourquoi l’avoir ratifie ? et surtout pourquoi ne pas le denoncer (ce n’est qu’un traite). Avec cette constitution, le liberalisme anarchique aurait ete grave dans le marbre sans que les citoyens puissent faire quoi que ce soit. Il apparait clairement que le neuneu de base n’a pas compris la portee de ce projet (ou ne l’a pas lu contrairement a ce qu’il veut nous faire croire). Cette naivete ou ignorance le pousse tel un mouton vers des posititons radicalement opposees a ses opinions.


  • Arnaud Villanova 2 mars 2007 21:12

    Où est la France du « non » ?

    Puisque le présent article passe un peu à côté me semble t-il, je me permets d’en proposer un autre qui, sur la base de propos récents (et indécents ?) tenus par Fritz Bolkenstein et Nicolas Baverez notamment, suggère pourquoi de nombreux français -peut-être toujours 55% ?...- refusent certaines valeurs qui ont été associées à la Constitution Européenne en son temps. A mon avis, la France du « non » se tient derrière cette bannière qui, de l’extrême gauche à l’extrême droite, n’est représentée que par bribes d’un programme à l’autre, mais jamais en cohérence dans un seul. Ces valeurs inacceptables en 2005 planent toujours... pour le bien du plus grand nombre ?

    Pour l’article, tapez une recherche sur ce site avec « fritz », vous tombez directement dessus « Un plat révolutionnaire : les moules-Fritz à la Baverez ».

    Salut.


  • ExSam (---.---.188.231) 2 mars 2007 21:18

    Nous savons désormais qu’être anti tout, c’est finalement n’être pour rien.

    Je conçois tout à fait que dans le cadre d’un journalisme citoyen l’auteur fasse table rase de la prétention journalistique à l’objectivité. Objectivité qui, à mon humble avis, ne peut être qu’afficher clairement son idée sur un sujet, sauf à faire des faits divers.

    Cependant, même si on ne cache pas son drapeau, il faut quand même ne pas réduire la thèse adverse à une simple expression qui dénature totalement celle-ci.

    Faute de quoi, on passe à la caricature. Pourquoi pas, mais encore faut-il ne pas démarrer un article sous un emballage sérieux, une construction analytique.

    Ainsi, l’auteur nous propose une analyse caricaturale. C’est un oxymore qui me déplaît profondément.


  • moebius (---.---.149.145) 2 mars 2007 22:10

    Bob vous dites que la Suisse s’en tire relativement bien alors il nous suffirait de quitter cette maudite Europe pour que des vaches mauves viennent brouter dans nos alpages ? Mais ah que ! fairez vous du difficile probléme de l’émmigrations des Johnny Halliday sur notre sol ?


    • moebius (---.---.149.145) 2 mars 2007 22:12

      Si ! il faut réduire la thése de l’adversaire à sa plus simple expression


    • moebius (---.---.149.145) 2 mars 2007 22:14

      Oxymore ? c’est quoi comme espéce ? végétal ? animal ?....


  • Forest Ent Forest Ent 2 mars 2007 22:47

    Et encore un traumatisé de 14-18. Non, c’est non !

    Ce n’est pas parce que des candidats commencent à broder sur « la nécessité d’une Europe sociale », voire même comme Sarkozy, sur « la moralisation du capitalisme financier et la préférence européenne », que nous les croyons ne serait-ce qu’un pet de lapin et qu’ils attirent ainsi notre sympathie.

    C’est vrai, nous les nonistes sommes mal représentés par les partis existant. A mon avis, ce n’est pas une bonne nouvelle pour eux. smiley


  • cmonnier (---.---.235.218) 2 mars 2007 23:40

    Bravo pour votre article clairvoyant.

    Il suffit de lire les réactions énervées des « Nonistes » pour comprendre à quel point ils sont contrariés et conscients de l’erreur historique qu’ils ont commise. Le traité actuel va encore perdurer quelques années alors que l’essentiel des Nonistes le trouvaient d’ailleurs insupportable (pas assez social, pas assez français, pas assez ceci ou pas assez cela, ....un comble). Le nouveau traité avait le mérite de lancer une nouvelle dynamique ; le Non français a figé les choses en l’état , laissant les seules lois du marché opérer et les politiques optunistes surfer sur la vague du Non (Fabius, Bové, Buffet) ; tous ont ou vont échouer lamentablement en cette année électorale.

    Le plus triste, c’est que le monde et l’Europe continueront d’évoluer avec ou sans la France qui, si elle continue à s’isoler dans l’utopie gauchiste ou les idéologies nationaliste extrêmes, va poursuivre son déclin. Et quand nous seront bien au fond du trou, ceux-là mêmes qui ont conduit à cet echec (les anti- tout) crieront au viol. Consternant.


  • www.jean-brice.fr (---.---.147.236) 3 mars 2007 09:11

    LA FRANCE DU NON EST COMPLETEMENT BAILLONNEE PAR LES PRINCIPAUX PARTIS (UMP, UDF, PS) qui controlent le choix des candidats grace à la suppression de l’ANONYMAT des parrains ! Ce n’est plus de la démocratie, mais le règne d’une OLIGARCHIE qui veulent par leur incompétence nous imposer LE MODELE ANGLO-SAXON, leur maître !!! CE MODELE A COMME OBJECTIF, précarité et pauvreté, comme cela, on tient mieux ses troupes : quand est ce que les Français comprendront qu’il faut revenir au VRAI GAULLISME ?


  • frederic9 (---.---.232.32) 3 mars 2007 09:30

    En votant « non » à la constitution européenne, la France s’est isolée.

    Comment croire, en effet, que la France pourra obtenir des modifications significatives à un texte qui a été adopté, que celà nous plaise ou non, par l’écrasante majorité de nos partenaires ?

    Soyons réalistes : la France a fait un pas vers la sortie.

    Et ce n’est pas si surprenant, car la France a adhéré à la communauté européenne parce qu’elle a cru, dans son délire, que les contribuables allemands ou anglais allaient financer éternellement la modernisation de son agriculture et que nos partenaires allaient accepter de servir de levier à la politique française !

    A sa politique économique : Manipulation de la monnaie et dépenses publiques à tous les étages, sous les (bons) prétextes les plus divers. Bref : Une politique conservatrice.

    A sa politique étrangère : Opposition systématique à toutes les évolutions du Monde, dont nous sentons bien qu’elles conduisent à de nouveaux équilibres qui nous seront défavorables et qui consacreront la dégradation de notre rang dans le Monde. Bref : Une politique conservatrice, là encore.

    Malheusement pour nous, nos partenaires n’ont pas la tête farçie de rêves d’une gloire passée et révolue, comme les français. Ils ne sont pas non plus les serfs d’un état césarien, comme les français.

    Nous ne pouvions donc pas nous accorder.

    Ne serait-il pas plus digne de nous retirer sur la pointe des pieds, avant que nos partenaires nous montrent la porte ?


  • (---.---.161.32) 3 mars 2007 11:32

    L’Europe sans la France ?.Et il n’y a plus d’Europe !!! La preuve,en ce moment même.


  • decurion (---.---.240.52) 3 mars 2007 12:34

    Je n’ai pas le TCE sous les yeux, mais de mémoire, il y était dit que l’Europe est une démocratie représentative : Régression !

    L’abolition de la peine de mort, est proclamée, mais explication en dernière page il est possible de la donner, sans jugement et sans sommation.

    Personnellement, celà me suffit pour dire non, à plus forte raison, quand cette constitution est portée par des menteurs, des hypocrites et des parjures.

    Menteurs,ceux qui ont prétendus que l’on pourrait améliorer encore aprés le oui

    Hypocrites, ceux qui ont poussés au oui, tout en constatant les nombreux défauts du TCE

    Parjures les gardiens de notre Constitution .

    A ce jour, je suis toujours là, bien que non sondés, et j’attends la cloture des candidatures, pour voter dans la logique du non au TCE, à défaut, je m’abstiendrai.


  • bob (---.---.20.87) 3 mars 2007 16:49

    A moebius

    Que voulez vous dire lorsque vous parlez de l’immigration des vaches mauves en France ?

    Quant a Johnny, trouvez vous normal que plusieurs citoyens soient taxes differement selon des criteres hermetiques propres aux impots ? Je n’encourage neanmoins pas les fuites qui temoignent davantage du manque de responsabilite voire de la malhonnete de leurs protagonistes mais je comprend que les citoyens soient tentes. J’ajoute que le Suisse n’est pas le seul pays a se montrer resistant aux influences exterieures.

    Enfin, j’ai bien rit a votre manque de vocabulaire mais rassurez vous : oxymore existe dans le dictionnaire et sur wikipedia.


    • bob (---.---.20.87) 3 mars 2007 17:43

      A Frederic9

      Est ce que tous les pays qui ont dit non ou ne sont pas prononces (je vous laisse deviner pourquoi) sont aussi seul que vous le pretendez ?

      La France a fait un pas vers quelle sortie ? Soutenez vous serieusement que l’Europe va rejeter la France, geographiquement, strategiquement et financierement ?

      Quelle agriculture est financee par l’Europe ? les grosses entreprises ou les petits producteurs et a concurrence de combien ? Si la France part de cette Europe qui perdra le plus ?

      Par ailleurs, dois je vous rappeler que la BCE est independante depuis 1993 et manipule sa monnaie depuis cette date ? pourquoi n’avez vous pas reagit avant ?

      Ensuite, en quoi est il negatif de s’opposer a ce qui peut etre nocif a la France ? Avez vous l’intention de partir a l’etranger ? Est ce une politique conservatrice que de proteger ses interets avant de construire quelque chose de plus « intellectuel » ?

      Nos partenaires ont en effet des interets personnels qu’ils entendent proteger. Je ne citerai pas les exemples recents mais si vous etes curieux, vous ferez les recherches qui s’imposent.

      Enfin, vous semblez revolte de partir de l’Europe au debut de votre intervention pour proner comme solution ... le depart de l’Europe. Est ce coherent ?


  • FredSud37 (---.---.211.50) 3 mars 2007 16:52

    Même si toute information émanant de la « grande » presse aux ordres doit obligatoirement être vérifiée auprès de plusieurs sources, un article de Libération disponible ICI accrédite l’idée, que le maintien coûte que coûte de la candidature de José Bové aurait pour seule et unique conséquence (but ?) d’empêcher Olivier Besancenot de se présenter aux Présidentielles, créant ainsi une nouvelle « guerre fratricide » au sein même du mouvement antilibéral. Une telle attitude nous déshonore auprès de nos adversaires, les néolibéraux, de Droite comme de Gauche. smiley


    • ExSam (---.---.188.231) 5 mars 2007 10:14

      FredSud37

      Tu choisis la presse de Rotschild, le PPA, comme arbitre des tes jugements sur la dynamique politique de José Bové et Olivier Besancenot ?..

      Tu me déçois, camarade.

      Tu ferais mieux d’aller tracter. Et j’espère qu’on te verra au Rassemblement : Non a la confiscation de la démocratie !

      « ..le PS, l’UMP, l’UDF et le PC ont assez d’élu-es pour parrainer leurs candidats respectifs. Or ils ont décidé de verrouiller le système. Il s’agit aujourd’hui de faire sauter ce verrou, de faire bouger l’obstacle politique. Notre candidature dérange. Ne nous laissons pas réduire au silence. Tous ensemble élues et élus, citoyennes et citoyens manifestons pour dénoncer cet embargo électoral...Mercredi 7 mars, à Paris, à partir de 18h30 un rassemblement aura lieu devant le Conseil Constitutionnel, place du Palais Royal. Continuons et crions tous ensemble, dans toutes les villes, le 7 mars que nous refusons d’être réduites et réduits au silence !.. »

      http://www.unisavecbove.org/spip.php?article1361


  • djo (---.---.34.111) 3 mars 2007 19:59

    - Pour ma part , je me refuse à rentrer dans ce petit jeu consistant à parler d’une « France du Oui »,qui serait Européenne et d’une « France du Non », qui ne le serait pas. Il y a des Citoyens Français à qui on a demandé de se prononcer sur la ratification ou non du TCE ; ils ont donné leur avis ,et comme il est normal en démocratie , la majorité a décidé : c’est- à -dire que le Souverain s’est prononcé ; un point c’est tout . On peut ergoter à l’infini sur le point de savoir ce que chaque votant avait dans le crâne quand il a pris sa décision, mais cela ne débouche sur rien . Maintenant ,nous sommes appelés à une élection- ce qui n’a rien à voir avec un referendum- présidentielle, et même si des candidats éprouvent le besoin de reparler du TCE , cela ne peut aucunement entraîner une remise en cause de la décision populaire précédente. Aux représentants des 27 ,maintenant , de se mettre au travail pour mettre au point une Constitution digne de ce nom ,qui serait autre chose que le brouet indigeste qu’on a voulu nous faire avaler .


  • djo (---.---.34.111) 4 mars 2007 00:00

    Pour ma part , je me refuse à rentrer dans ce petit jeu consistant à parler d’une « France du Oui »,qui serait Européenne et d’une « France du Non », qui ne le serait pas. Il y a des Citoyens Français à qui on a demandé de se prononcer sur la ratification ou non du TCE ; ils ont donné leur avis ,et comme il est normal en démocratie , la majorité a décidé : c’est- à -dire que le Souverain s’est prononcé ; un point c’est tout . On peut ergoter à l’infini sur le point de savoir ce que chaque votant avait dans le crâne quand il a pris sa décision, mais cela ne débouche sur rien . Maintenant ,nous sommes appelés à une élection- ce qui n’a rien à voir avec un referendum- présidentielle, et même si des candidats éprouvent le besoin de reparler du TCE , cela ne peut aucunement entraîner une remise en cause de la décision populaire précédente. Aux représentants des 27 ,maintenant , de se mettre au travail pour mettre au point une Constitution digne de ce nom ,qui serait autre chose que le brouet indigeste qu’on a voulu nous faire avaler .


  • Dragoncat Dragoncat 4 mars 2007 01:06

    @ l’auteur

    Merci pour votre article. Il était évident qu’il n’allait pas vous attirer que de la sympathie. D’ou l’intérêt de la fameuse « journée agoravox ».

    A voir la délicatesse des arguments qui vous sont opposés, transformez votre article en discours le samedi 24 mars et vous verrez pleuvoir les pavés.

    Sur le fond, il est vrai que les tenants du « non » pronaient l’exitence d’un plan B fantastique, salvateur, receleur de toutes les recettes du bonheur, loin de cette Europe qui voulait nous mettre en slip avant de nous jeter à la mer. smiley

    Au final, on a eu... Le vide sidéral ! Preuve qu’il est plus facile de démolir un projet imparfait que de pondre la moindre proposition. Le français, râleur par excellence, avait là une matière toute trouvée à gueuler contre tout et n’importe quoi en mettant ça sur le dos de l’UE. Au final, les mêmes braillards regardent passer le train européen en se disant fièrement : « on est mieux les pieds dans le gravier à profiter du vent ».

    L’Europe est ineluctable, et à moins de vouloir comme Le Pen rendre les frontières imperméables et réinstituer le franc, il faudra bien s’y faire. Les seules options sont de monter dans le train européen pour essayer, selon sa sensibilité, de l’orienter vers la direction qui nous parait la meilleure.

    Une majorité de français a préféré l’option du bras d’honneur. Ca n’émeut ni ne trouble personne en Europe. Nous sommes les seuls à nous croire le nombril du monde. Pendant ce temps, les autres européens avancent et nous regardent en souriant bouder sur le quai. smiley


    • Gentil diable (---.---.45.123) 4 mars 2007 13:46

      On voit la finesse des commentaires au ratio du nombre de métaphores sur le nombre d’idées réelles. Vous battez donc tout le monde, puisque votre avis ne parlent que de trains qui passent, de slips et de bras d’honneur.

      Pour votre information, les Néerlandais aussi ont voté « non ». Seuls deux pays ont voté « oui » par référendum : le Luxembourg et l’Espagne. Les autres peuples, soit n’ont rien dit du tout (le « non » des Anglais), soit ont imposé le TCE par la voie parlementaire (abus évident du rôle des parlementaires). Votre soi-disant « Europe inéluctable », elle me fait penser à l’Europe d’Hitler, qui elle aussi, était inéluctable (« un Reich qui durera 1000 ans »), ou au néo-libéralisme, qui est lui aussi inéluctable. Vanité des vanités...

      La vérité c’est qu’il n’y a jamais eu de véritable débat sur ce que doit être, à terme, cette Europe. Les citoyens européens ne sont pas impliqués, on ne leur demande leur avis que pour dire « oui » une fois de temps en temps (et encore, pas partout). Les citoyens de l’UE ne sont pas réellement unis et ne se comprendront jamais vraiment, pour une raison toute simple : ils n’ont pas de langue pour se parler. L’européen (la langue) n’existe pas.

      L’Histoire de l’UE explique bien des choses : on a commencé par le charbon et l’acier, puis on a étendu cet accord technico-économique dans la CEE, et maintenant, on s’étonne que l’Union Européenne soit incapable de prendre une décision ? Mais voyons, c’est normal, puisque l’Union Européenne s’est construite en commençant par la fin. On ne fait pas une union politique en partant d’une union technico-économique.

      Le plan B existe, il consiste à unir les citoyens Européens. Mieux vaudra tard que jamais. Et cette union des gens, elle ne pourra se faire qu’en leur laissant choisir une langue européenne qui leur permettra de se comprendre. Comme cela ne peut pas être une langue nationale, il faut forcément que ce soit une langue construite, une belle synthèse de nos langues nationales, comme il y en a déjà eu des dizaines.

      Mais cela nécessite de prendre une décision politique, que l’UE est incapable de prendre.


  • Blablabla (---.---.225.84) 4 mars 2007 10:01

    @ L’auteur « RESPECTES ET RESPECTABLES AUSSI » = MENSONGE

    Je venais juste de penser à un truc :

    Si l’on est européen convaincu dans le FOND mais moins dans la FORME (c’est le problème des oui-non), et que l’unanimité ne s’est pas faite autour de ce traité finalement nécessaire, on pense qu’un autre petit traité devrait être soumis à nouveau à tous les membres, un traité qui éviterait ou modifierait en substance les points litigieux, dans le domaine social notamment. Bien.

    Si un nouveau référendum était proposé maintenant, et a fortiori dans 2/3 ans, je ne suis pas sûr que les anciens « oui » seraient maintenus, pour répondre à ceux qui affirment que le non français était pipé par la mauvaise ambiance politique du moment. Qu’il s’agissait en quelque sorte d’un NON de circonstance.

    je suis même persuadé que d’autres « NON » viendraient s’ajouter.

    Ce qu’il faut dire à propos de ce traité européen pour ceux qui le soutiennent, c’est qu’il doit exister COUTE QUE COUTE, sans tenir compte des « NON » éventuels.

    Une fois adopté, plus question de le repasser au vote même si finalement l’opinion a basculé dans l’autre sens.

    C’est ça qui est débile dans toute cette histoire.

    C’est comme si chacun pensait que Bayrou doit être président, mais que mystérieusement il ne le devient pas et qu’il faudrait en ce cas procéder à un nouveau vote d’utilité publique.

    Regardez du côté du Proche Orient : les palestiniens ont voté Hamas, mais celui-ci, boycotté, est contraint de déposer le bilan. A l’inverse, le gouvernement libanais n’est plus représentatif car minoritaire, il doit en ce cas démissionner (comme le gouvernement palestinien) mais il est soutenu par les mêmes qui boycottent la légitimité du Hamas...On y perd en crédibilité démocratique.

    On pourrait se moquer de ce problème qui nous est « étranger », dire que la démocratie chez « ces GENS-LA » reste encore à faire,

    mais force est de constater que si Le Pen est porté au pouvoir, il rencontrera les mêmes problèmes chez nous, les « GENS d’ICI ».

    Pourquoi voter en ces conditions, et un président et un traité européen ?

    Ainsi, quand on a dit OUI, c’est définitivement OUI ; quand on a dit NON, ça peut devenir OUI. Intéressant comme démarche.

    A ceux qui feraient exprès de ne pas comprendre, je le dis plus clairement :

    si la démocratie en FRANCE meurt un jour, même un seul instant,la faute ne viendra pas d’un présumé dictateur, mais bien de la démocratie elle-même.


  • Dragoncat Dragoncat 4 mars 2007 17:19

    @ Gentil diable

    Si les métaphores vous paraissent compliquées, je vais essayer, pour vous, de faire plus simple...

    Bravo pour la comparaison avec Hitler, vous êtes un point Godwin à vous tout seul. smiley

    Quant au néo-libéralisme, c’est vous qui en parlez, pas moi. Si vous m’aviez lu sans mettre les lunettes de vos présupposés sur le nez (zut encore une métaphore), vous auriez bien lu : « Les seules options sont de monter dans le train européen pour essayer, selon sa sensibilité, de l’orienter vers la direction qui nous parait la meilleure ».

    Si vous voulez une europe socialo-communiste, pourquoi pas ? Mais on change plus facilement un système de l’intérieur. Notre « non » nous a exclue de la marche européenne et nous enlève encore de l’influence pour agir dessus.

    Ok avec vous pour demander leur avis aux citoyens : encore faut-il leur demander un avis sur quelque chose. Le plan B étant inexistant, il va être difficile de donner son avis sur du néant.

    Et je vous retourne le compliment pour la finesse des commentaires...

    Vous proposez donc « tout simplement » de créer une langue nouvelle pour l’ensemble de l’Europe. Puis de l’imposer à tout le monde ? A moins qu’on ne décide que ne parlerons « l’europelangue » que ceux qui le voudront ? Encore plus simple ! smiley

    Quitte à être aussi réaliste, je vous suggère de voter pour le bonheur sur Terre, la fin de toutes les guerres, la disparition du mauvais temps, les pneus inusables et l’essence gratuite. Tant qu’à être dans le délire, autant vous faire plaisir ! smiley

    Cette approche « réaliste » des problèmes vous définit parfaitement, Ô adepte du plan B !


  • dan (---.---.254.253) 4 mars 2007 21:01

    Le Non a été un coup d’arrêt à l’emprise du capitalisme sur l’Europe et c’est une grande victoire.On a gagné une bataille mais la guerre continue et l’ennemi n’a jamais été aussi puissant.Les partisans du Oui avec l’étiquette de socialiste ou altermondialiste ou de gauche sont en fait des capitalistes qui avancent masqués.On les connait la fausse gauche et la fausse extrême gauche. Ils veulent le beurre de l’argent capitaliste et l’argent du beurre de la bonne conscience de l’étiquette de gauche.Mais ils faut les juger sur leurs actes et non sur leurs étiquettes ou leurs paroles.Un anticapitaliste ne peut pas voter pour une europe capitaliste,l’europe de la banque mafieuse Cleartream qui nettoie l’argent sale du monde entier, de tous les traffics du banditisme et du terrorisme.


  • LE CHAT LE CHAT 5 mars 2007 10:03

    je suis toujours là ! j’ai voté Non comme j’avais voté non à Maastricht et voterai contre tout texte ultralibéral et mondialiste !


  • (---.---.37.71) 5 mars 2007 10:17

    La France du Non ? Le Pen va trés bien, merci pour lui !


    • (---.---.248.165) 5 mars 2007 10:27

      En tout cas, sur la question de l’immigration, l’opinion publique est plutôt de son côté :

      Sur l’immigration, 51 % considérent que ce n’est pas une chance pour la France, 49 % étant de l’avis inverse.

      Le principe d’immigration choisie emporte l’adhésion d’une majorité de Français : 53 % contre 47 %.

      54 % des sondés, contre 45 %, jugent que les pouvoirs publics ne luttent pas efficacement contre l’immigration clandestine.

      Sondage IFOP/Acteurs publics/Métro réalisé par téléphone les 1er et 2 février auprès d’un échantillon de 1 006 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


  • Dedalus Dedalus 5 mars 2007 13:01

    Déjà plus de 500 réponses au « sondage des menteurs » et des résultats intéressants...

    L’opération « Les sondages nous mentent - Nous mentons aux sondeurs » fait boule de neige.

    Rejoignez le mouvement sur http://www.tousmenteurs.fr


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