jeudi 24 décembre 2015 - par Yannick HERVE

Parti ou Front commun ? Pourquoi pas l’Alliance ?

Le constat

«  Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens  » avait déclaré Jean-Claude Junker, le président de la commission européenne, après la victoire de Syrisa en Grèce en janvier 2015. On connaît la suite : Alexis Tsipras a dû finalement capituler et renoncer à son programme antiaustérité. Plus récemment au Portugal, la gauche antiaustérité vainqueur dans les urnes se voit tout simplement interdire l'accès au pouvoir pour contenter Bruxelles et rassurer les marchés financiers. Cela s'appelle un coup d'État.

Ainsi, de bricolages institutionnels en fuite en avant économique, le voile se déchire sur la réalité de l'Union européenne : une construction artificielle, contre-nature, faite sans les peuples et au détriment des peuples dans le but de satisfaire les intérêts d'une oligarchie financière mondialisée et de multinationales aux appétits jamais assouvis. Seules, une classe politique médiocre et une armée de fonctionnaires européens grassement payés qui constituent la garde prétorienne de cette oligarchie récupèrent quelques miettes du gâteau. Les peuples, eux, sont enfermés dans cette prison dont on a du mal à voir la porte de sortie.

Alors, face à ce constat, et à condition toutefois d'être d'accord avec l'analyse, la question qui se pose est de savoir comment le peuple français peut reprendre en main son destin afin de déployer son génie naturel. L'hypothèse d'une insurrection spontanée n'est pas à exclure mais alors l'incertitude serait grande et le champ des scénarios possibles vaste. Aussi, nous préférons nous inscrire dans un processus légal et maîtrisé, c'est-à-dire nous organiser en vue de peser sur la vie politique française. Et pour cela, il faut rassembler in fine une majorité de citoyens autour de l'idée d'une volonté commune d'instituer le peuple souverain en France.

Mais voilà, en France, contrairement à d'autres pays, le débat sur cette question est totalement interdit par des médias dominants aux ordres de l'oligarchie. Ces médias nous imposent depuis plusieurs décennies leur champ sémantique et leur carcan lexical par la mise en œuvre d'une novlangue ultralibérale qui délimite les contours d'une pensée «  politiquement correcte  », nouvel ordre moral des temps modernes. Ainsi toute idée de souveraineté du peuple – qui est au passage synonyme de démocratie – est considérée immédiatement comme une pensée d'extrême-droite, par une forme d'inversion sémantique orwellienne. Il n'y a donc rien à attendre de ce côté-là. Les médias dominants sont l'ennemi du peuple français. Jamais ils n'autoriseront que puisse être défendue l'idée que la souveraineté peut être rendue au peuple français et que cette alternative est raisonnable.

Ces mêmes médias continuent de nous présenter l'offre politique française sous le clivage obsolète gauche-droite, alors même que chacun peut constater que toutes ces alternances ne conduisent plus à une réelle alternative politique. Les deux «  camps  » mènent la même politique depuis trente ans pour la simple raison que cette politique est décidée ailleurs, à Bruxelles.

Le véritable clivage politique se situe en fait entre les fédéralistes plus ou moins mous qui sont prêts à vendre la France à une administration européenne et aux multinationales (EELV, PS, UDI et UMP-LR) et les défenseurs de la souveraineté du peuple français (MNR, PEP, POI, PRCF, S&P et UPR). Entre les deux, certains mouvements naviguent à vue en fonction de leurs intérêts électoraux et de l'actualité, ou sont tout bonnement en train d'évoluer, le plus souvent d'ailleurs sous la pression de leurs bases et non sur l'initiative de leurs états-majors (DLF, FN, MPF, MRC, NPA, PdG, PC et RPF).

Le peuple, lui, tiraillé entre une vie quotidienne qui se dégrade fortement et une propagande médiatique de plus en plus virulente et culpabilisante, vitupère contre l'Union européenne tout en ayant peur d'en sortir. Comme effet collatéral, les gens «  d'en bas  » retournent leur colère contre les partis politiques, insultant souvent les pauvres militants qui distribuent des tracts sur le terrain. Le résultat de cette situation est que le taux d'abstention aux élections successives ne cesse de progresser. En pourcentage du nombre d'inscrits, les partis dits «  de gouvernement  » - c'est-à-dire légitimés par les médias - les autres n'ayant pas droit au gâteau - ne représentent plus grand monde. En fait, ils ne représentent qu'eux-mêmes.

Alors finalement, que faire et comment le faire ? Créer un parti, un de plus, en espérant convaincre par la logique du propos  ? Militer pour un front commun de la résistance à l'envahisseur européiste  ? Commencer par tisser des liens et s'organiser en réseau  ? Examinons ces différentes pistes.

Un parti politique de plus ?

En premier lieu, un parti est par essence une organisation axée sur la conquête du pouvoir. Par nature, il ne peut ni ne veut s'allier, sauf exception. Il peut à la rigueur absorber une autre structure (telle EELV qui a «  mangé  » les Verts), se dissoudre dans une fédération (comme au sein de l'UDI) ou disparaître dans un gros parti (comme dans LR qui a fait disparaître les courants de l’UMP). Un parti sérieux ne peut donc se développer que contre les autres partis. En fait, même s’ils ne le pensent pas, tous se comportent avec l’objectif (symbolique) si bien exprimé par Tomski : «  Un parti au pouvoir et tous les autres en prison  ».

Même si à leur création certains partis ont des sentiments purs, leur tendance naturelle est d'évoluer vers une machine à broyer les compétences, les intellects et les capacités d'initiative, voire à exclure ceux dont «  la tête dépasse  » et corrélativement à mettre en avant les carriéristes qui deviennent alors des porte-drapeaux indéboulonnables. Conçu au départ pour promouvoir des idées, le parti tend naturellement à devenir un collectif au service d’un homme ou de plusieurs. Il suffit de regarder l’évolution des partis tels que DLF, EELV, Nous citoyens, Nouvelle donne, PdG ou UPR, etc. qui voient leurs adhérents historiques s'éloigner de dépit.

En résumé sur ce qu'est fondamentalement un parti, citons la philosophe Simone Weil, pointant les trois caractéristiques d’un parti politique :

Un parti politique est une machine à fabriquer de la passion collective.

Un parti politique est une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres.

L'unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite.

Cela étant posé, et revenant au combat qui est le nôtre, notons qu'il existe déjà des partis politiques qui prônent la sortie de l'UE et/ou de l'euro et/ou de l'OTAN. Certains proposent de le faire par des moyens légaux (mise en œuvre de l'article 50 du TUE), d'autres par la désobéissance aux traités, certains veulent sortir  «  par la gauche  », d'autres «  par la droite  », d'autres encore proposent une sortie «  citoyenne  » sur le modèle du Conseil National de la Résistance de 1944 (CNR)… Finalement, si tous ces partis sont d'accord sur les fins, aucun n'est d'accord sur le chemin à emprunter. Et comme aucun d'entre eux ne possède la taille critique pour pouvoir accéder au pouvoir, c'est tant mieux pour l'oligarchie qui nous dirige et les partis dits «  de gouvernement  » qui la servent.

En outre, constatant l'effondrement de la confiance des Français dans les partis politiques dits « de gouvernement  », ces derniers allument des contre-feux en créant des partis leurres aux noms chargés d'espoir : Écologistes, Le Réveil de la France, Nous Citoyens, Nouvelle Donne, etc. dans l'objectif de récupérer leur électorat déçu par des alliances de second tour. Évidemment, ces partis ont droit aux feux de la rampe, eux ! Cela rend encore plus difficile la possibilité d'un rassemblement autour du projet de rétablissement de la souveraineté du peuple français.

En effet, la condition actuelle pour qu'un parti atteigne la taille critique et puisse établir une base d’élus locaux est qu'il ait accès aux médias dominants. On sait que la croissance d’un parti est étroitement corrélée à sa couverture médiatique, or les médias dominants sont sous le contrôle exclusif de l'oligarchie. Donc, si un parti réellement dangereux pour l’oligarchie européenne se faisait jour, soyons certain qu’il n’accéderait que très difficilement au porte-voix de la presse avec une présentation honnête de ses positions.

Pour un parti «  hors système  », un des moyens de contourner le quatrième pouvoir, celui de la presse et des médias de masse, est d’asseoir une base la plus large et la plus populaire possible et de miser sur le cinquième pouvoir, celui de l'internet et de ses réseaux sociaux.

Quand on pratique le militantisme de terrain (tractage, tables d’information, rencontres citoyennes) on se rend compte à quel point la population rejette les partis politiques en général. Nos concitoyens n’en peuvent plus de l’arrogance, des mensonges, du cynisme, des magouilles, des privilèges auto-alloués … de la classe politique et le font savoir violemment aux militants qu’ils rencontrent, mettant tous les partis dans le même sac. On peut d’ailleurs noter que sur le terrain on ne rencontre quasiment jamais de militants du quatuor EELV-LR-PS-UDI. On a l’impression qu’une fois les élus installés, les subventions publiques suffisent à entretenir les positions de chacun dans un partage tacite entre ces acteurs. On comprend mieux que l’arrivée du cinquième larron, le FN, déséquilibre le jeu et inquiète les caciques sur leur droit de tirage de l’argent public.

Ainsi, un parti seul n’est probablement pas la solution. Alors, plusieurs partis peuvent-ils s’allier dans un front commun pour une cause commune, temporaire et sacrée ?

La tentation d'un Front commun

Suite à la crise grecque, à son dénouement et au comportement scandaleux des différentes catégories d’intervenants plus ou moins directs, Jacques Sapir a jeté un pavé dans la mare en évoquant la possibilité d’un front commun contre l’euro. Et scandale absolu, il évoque la possibilité que tous les acteurs de droite, sous-entendu FN compris, puissent y participer.

Son intervention, une interview dans un journal d’Amsterdam, est reprise in-extenso sur son blog personnel RussEu­rope. Il réagit à la position de Frédéric Lordon qui prône un «  Lexit  », ou sortie de l’euro par la gauche. Puis plus loin dans l’article, il réagit à une question sur la position du député italien Stefano Fassina concernant «  une alliance de fronts de libération  » européenne, en appelant à une coa­li­tion de souverainistes de droite et mouvements sociaux de gauche.

Il souligne néanmoins les difficultés d’existence de ce type de front : «  Cependant, il faut avoir conscience que la constitution des ‘Fronts de Libération Nationale’ pose de redoutables problèmes. Par exemple, devraient-ils se constituer uniquement autour de l’objectif d’un démantèlement de l’Euro ou devraient-ils, aussi, inclure un véritable programme de ‘salut public’ que les gouvernements issus de ces ‘Fronts’ devraient mettre en œuvre non seulement pour démanteler l’Euro mais aussi pour organiser l’économie dans ce que l’on appelle, avec une claire référence à la guerre nucléaire, le ‘jour d’après’ ? En fait, on ne peut envisager l’objectif d’un démantèlement de l’Euro, ou d’une sortie de l’Euro, qu’en mettant immédiatement à l’ordre du jour un programme pour le ‘jour d’après’. Ce programme implique un effort particulier dans le domaine des investissements, mais aussi une nouvelle règle de gestion de la monnaie, mais aussi de nouvelles règles pour l’action de l’État dans l’économie, une nouvelle conception de ce que sera l’Union européenne et, dans le cas de la France en particulier, une réforme générale du système fiscal. On glisse alors, insensiblement, vers une logique de sortie ou de démantèlement de l’Euro qui permette aux pays d’Europe du Sud de retrouver une forte croissance et le plein-emploi, cela impliquera, quelles que soient les forces qui le porteront, un programme économique que l’on pourrait considérer comme ‘de gauche’.  »

Mais il donne aussi en exemple un précédent qui est dans l’esprit de tous les acteurs du bien commun : «  Un tel glissement est inévitable, et nous avons un grand précédent historique, le programme du CNR durant la seconde guerre mondiale. La Résistance ne se posait pas seulement pour objectif de chasser l’armée allemande du territoire. Elle avait conscience qu’il faudrait reconstruire le pays, et que cette reconstruction ne pourrait se faire à l’identique de ce que l’on avait en 1939. Nous en sommes là aujourd’hui.  »

Bien sûr, depuis cette intervention, Jacques Sapir est devenu «  confusionniste  » et rouge-brun dans la bouche des fédéralistes, des antifa (antifascistes), des eurobéats et autres gauchistes verrouillés dans leur position internationaliste.

Suite à cette intervention, des intellectuels de gauche montent au créneau et prennent position, à l'instar de Lordon, strictement opposé au « front commun », ou de Michel Onfray qui, lui, y est favorable.

Dans le sillage de la polémique engendrée par les propos de J. Sapir, Jean-Pierre Chevènement, par une dépêche du 29 août 2015, prend l’initiative de proposer de réunir autour de lui, le 26 septembre, Arnaud Montebourg, Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Luc Mélenchon pour une discussion autour d’un possible « Front de libération », une « alliance des républicains des deux rives ». Sa proposition reçoit un refus catégorique de Jean-Luc Mélenchon qui reste arc-bouté sur un clivage gauche-droite, tout en s'en prenant à Nicolas Dupont-Aignan et en évitant bien d'aborder le fond du problème : l’euro et la France. Les deux autres personnalités sollicitées ne répondent pas et finalement, Jean-Pierre Chevènement reporte sine-die cette réunion tellement importante pour l’avenir de la France.

Ces comportements d'un autre âge condamnent l’existence possible d’un « front commun de libération », essentiellement pour des raisons idéologiques dépassées et des luttes d’ego.

En fait, la seule question à se poser est de savoir si la France peut se mettre dans les conditions d’une sortie ordonnée pour ne pas avoir à réagir à une sortie subie. La sortie ne se fera pas «  par la gauche  » ou «  par la droite  », elle se fera dans l’ordre et le contrôle ou dans un chaos aux conséquences imprévisibles. Avant la sortie, nous devrons nous interroger sur le socle commun permettant de remettre la France sur les rails de la bonne santé et de la démocratie réelle. Ensuite nous organiserons la vie politique en fonction des choix des Français.

Avant même de savoir ce que nous ferons après, nous devons nous occuper de nous positionner de telle façon que cet après soit possible. On vient de voir que les partis en tant que tels ne peuvent nous mener à la solution et que le «  front commun  » voulu par tout le monde est impraticable aujourd'hui en raison d'un blocage indépassable de la gauche et de ses intellectuels devant le risque de devoir travailler avec les partis de l’autre bord de l’échiquier (sous-entendu, le FN).

Alors, peut-on envisager une autre solution ?

Pourquoi pas une Alliance ?

Pouvons-nous continuer de compter sur nos hommes politiques pour aller de l’avant ? À la lumière de la tentative vaine de Jean-Pierre Chevènement, il semble bien que non. Nous devons compter sur nous-mêmes avant tout, c'est-à-dire sur les forces vives de la France, sur la population, sur le Peuple !

Il en va en politique comme en arts martiaux. Si vous affrontez un adversaire avec les techniques qu'il maîtrise alors qu'il a plus d'expérience, plus d'ancienneté, plus de malice et plus de force, vous n'avez aucune chance. Il devinera vos mouvements avant même que vous ne les effectuiez, il les anticipera sans se fatiguer. Pour vaincre il faut le surprendre, l'essouffler, pratiquer des techniques inconnues ou qu'il s'interdit, faire preuve de duplicité. En politique, croire qu'un parti classique avec une structure standard, un militantisme identique aux autres et des passages (espérés) dans les médias de l'oligarchie est une erreur stratégique élémentaire. Il faut donc changer de paradigme.

«  Il y a des moments, nous le sentons bien, qui dépassent de loin nos pauvres existences...  » proclamait le général de Gaulle à l'Hôtel de ville, le soir de la libération de Paris. Si les idées sont plus importantes que les hommes, si la France est plus importante que l’avènement d’un parti ou d’un homme, il convient que ceux qui partagent cette conviction changent de logiciel et participent à l’effort collectif. Le plus important maintenant, devant l’échec des partis politiques et l’arrogance de leurs chefs, c'est de construire une force populaire de taille suffisante en rassemblant tous les hommes, toutes les femmes et toutes les organisations qui partagent la conviction que la France s'en sortira mieux après avoir retrouvé sa souveraineté pleine et entière. Elle en a les moyens et tous les atouts, à commencer par le génie de son peuple.

Il faut se rassembler autour des idées en gardant ses propres convictions. C’est-à-dire que les organisations (partis ou associations) doivent rester indépendantes, avec leurs propres structures, leurs meneurs, leurs ressources, leurs propres combats, mais réunir leurs efforts pour l’avenir de la France. Ce groupe, qui peut devenir très large par construction, essentiellement issu de la société civile et associative, doit pouvoir peser sur la vie politique, notamment locale. Il sera toujours temps de choisir les Hommes qui nous représenteront par la suite. Cette nouvelle façon de penser la politique doit être mise en pratique par une Alliance : Chacun garde sa structure, garde ses convictions, mais travaille avec tous les membres à l'objectif principal, sauver la patrie, dans le plus grand respect des convictions qui nous unissent mais également dans l’absolu respect de nos différences.

Chaque parti constitué, si son chef est effectivement désintéressé, chaque association convaincue, chaque particulier éveillé doit soutenir une structure de ce type dont la gestion sera participative avec une représentation de tous ses membres dans ses organes statutaires.

Cette construction présente plusieurs avantages. Les idées s’y diffusent rapidement et peuvent atteindre la société civile dans son ensemble sans trop d’efforts. De plus, elle est naturellement protégée de l’entrisme et de la prise de contrôle inamicale.

Alliance pour une France libre

L'Alliance pour une France Libre (AFL) est une initiative citoyenne et patriotique. Elle s'appuie sur un ‘Appel au peuple français’ l'invitant à rétablir notre indépendance nationale et notre souveraineté populaire afin de décider nous-mêmes de notre destin. Cela passe par trois conditions  :

Sortir de l'Union européenne, dictature par consentement qui ne dit pas son nom.

Sortir de l'Euro et rendre au peuple français son pouvoir régalien de battre monnaie, sa monnaie, le Franc.

Sortir de l'OTAN, cet outil impérial au service des intérêts géostratégiques étasuniens.

Constatant l'émergence diffuse d'une prise de conscience dans la population et dans certains mouvements politiques, chez certains intellectuels ou personnalités connues, observant des initiatives diverses ici et là, l'AFL se veut être une plate-forme d'échanges et de rassemblement.

L'AFL prendra la forme d'une association d’hommes et de femmes ainsi que d'organisations libres et autonomes, tant sur le plan financier que sur l'objet social et la ligne politique. Chaque association, individu ou parti qui soutient l'AFL souscrit donc à l'impératif de la triple sortie : de l'UE, de l’Euro et de l'OTAN. Chaque organisation ou individu qui soutient l'Appel au peuple français sera représenté au sein des organes de gestion de la fédération afin d'élaborer avec les autres le socle commun d'un programme politique de libération nationale.

L'AFL n'est donc pas un parti politique mais une structure horizontale qui se ménage la possibilité à terme de soutenir tel ou tel individu ou mouvement politique à l'occasion des échéances électorales à venir ou de présenter des candidatures issues de son sein le cas échéant.

Dans la perspective de son évolution en association déclarée, l'Alliance s'est dotée d'un comité de pilotage composé des membres fondateurs sur un pied d'égalité, chacun exerçant une responsabilité particulière, en fonction de ses envies et de ses compétences. Ce comité supervise l'organisation, l'évolution et l'administration de l'AFL et assure la veille déontologique et politique afin de garantir l'indépendance de chaque membre ainsi que l'indépendance de l'AFL vis à vis de ses membres, la liberté n'allant pas sans la responsabilité.

Appel aux forces vives

«  Le lion marche seul, mais la force du loup est dans la meute  ».
«  Seul, on va vite. À plusieurs, on va loin  ». Proverbe peule.

Si vous êtes engagé dans une association, si vous voulez créer une association pour participer à la libération de la France, si vous êtes membre d’un parti politique, diffusez ce communiqué autour de vous et militez pour que vos organisations nous rejoignent.

Vive la France !

Yannick HERVE, porte-parole,
pour le comité de pilotage de l'Alliance pour une France Libre.

http://alliance-pour-une-france-libre.org/



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